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Plus de 3 000 contrats d'engagement jeune dans la Marne

Un an après sa mise en œuvre dans le cadre du plan gouvernemental « 1 jeune, 1 solution », le contrat d'engagement jeune (CEJ) a accompagné 3 230 Marnais de 16 à 25 ans, via pôle emploi et les missions locales.

Depuis un an, les missions locales de Reims et de Châlons ont respectivement suivi 1 000 et 370 jeunes via le CEJ, sans condition de diplôme, moyennant toutefois plusieurs règles à observer. « Ils s'engagent à justifier d'une activité de 15 à 20 heures par semaine, illustre Karine Paroissien, directrice de la mission locale châlonnaise. Il peut s'agir d'ateliers collectifs, d'entretiens avec leur conseiller, de stages ou de formations, de démarches personnelles, d'activités sportives, etc. » L'allocation perçue pendant le CEJ, sur une période de 6 ou

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12 mois, s'élève à 500 euros mensuels. « Elle est régressive en cas de manquement aux engagements, notamment d'absences injustifiées. Contrairement aux précédents dispositifs d'Etat, ce contrat propose un référent unique à la fois pour les jeunes et les entreprises qui les accueillent. » Ces dernières, en revanche, ne touchent pas d'aides financières spécifiques ce faisant. Entre 40 et 45 % des CEJ débouchent sur des sorties dites « positives » : formation longue, emploi en CDD, CDI ou alternance. Peu, diront certains. attentes des jeunes et aux besoins des entreprises du bassin local. L'industrie, l'hôtellerie-restauration et le bâtiment sont des secteurs qui recrutent régulièrement. On voit aussi apparaître des métiers en tension dans l'enseignement, le paramédical et le transport routier. »

«

On se situait plutôt autour de 30 % sur d'autres dispositifs, estime la responsable. On adapte également les visites d'entreprises et les stages aux

Puisque rien ne vaut les bons retours d'expérience, le préfet de la Marne, Henri Prévost, et les partenaires du CEJ se sont rendus, mardi 11 avril, dans les locaux de DS Formation à Saint-Memmie, près de Châlons. Ce centre spécialisé dans la conduite d'engins et la sécurité au travail vient d'embaucher en CDI Amandine, bientôt 26 ans, suite à un contrat d'engagement jeune. Son bac pro Carrières sanitaires et sociales en poche, elle s'est réorientée vers le commerce puis l'administratif. « J'ai obtenu le niveau bac en secrétariat et réalisé plusieurs stages, explique-t-elle. La mission locale m'a orientée à chaque fois dans mon parcours. » La voici promue au poste d'assistante de direction depuis décembre. Ou comment créer des passerelles entre les jeunes, les acteurs de l'insertion et le monde du travail. S.L

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