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Pour aller plus haut

Après son nul face à Brest, le Stade de Reims n'a plus le droit à l'erreur s'il veut espérer se mêler aux équipes de tête en cette fin de saison. D'autant que le club marnais se déplace, samedi, à Rennes, une équipe qu'il peut rejoindre en cas de succès.

On avait perdu l'habitude de voir le Stade de Reims malmené, comme ce fut le cas dimanche dernier sur la pelouse de Brest. Au terme d'une première mitemps enlevée et rythmée, ce sont bien les Finistériens qui sortaient en tête. « On prend un but très, très énervant, regrettait Will Still, l’entraîneur rémois, après le match. Notre première mi-temps, surtout défensivement, n'est pas assez bonne, parce que je pense que sur l'ensemble du match, il y a assez de possibilités pour revendiquer plus que ce que l'on a fait. »

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Cette équipe prouve en effet, semaine après semaine, qu'elle a de la ressource et aussi un peu de réussite. Alors qu'ils avaient pu compter sur la maladresse des Nantais la semaine passée, les Champenois ont cette fois bénéficié en toute fin de rencontre d'un penalty discutable, transformé par Folarin Balogun pour son 18e but de la saison

(1-1). Avant cela, son équipe avait multiplié les assauts sur le but brestois.

« Tout point en Ligue 1 se respecte, analysait le coach belge. On sait dans quelle situation se trouve Brest, quel genre de match ça allait être, donc on va se concentrer sur ça, même s'il y a forcément un goût de frustration. »

Dépassés au classement par les Lyonnais à la différence de buts, les Marnais restent à portée de fusil de la 5e place occupée par Lille, qui les précède de cinq points. Pour espérer rêver de ce sé- same européen, il ne faudra pas se manquer ce samedi après-midi, car le Stade de Reims a rendez-vous avec Rennes, 6e, qui convoite également les hautes sphères de la Ligue 1. En nette perte de vitesse en 2023, le Stade rennais vient justement d’être battu par Lyon et n’a plus gagné depuis cinq matches. L’élimination en Ligue Europa face au Chakhtar Donetsk, en février, a fait très mal aux Bretons et à Bruno Genesio qui a prolongé son contrat l’été dernier. Y a-t-il une forme de lassitude du coach lyonnais et de son groupe au terme de cette troisième saison commune ?

En tout cas, Reims n’aura pas le droit à l’erreur face à cet adversaire direct, sous peine de se faire décrocher. « Si on veut se donner le droit de rêver et l'opportunité de regarder vers le haut, on doit être irréprochable et on ne l'a pas été aujourd'hui, lâchait Will Still après le match à Brest. On va devoir être très bon pour se donner toutes les possibilités de regarder vers le haut. Ça ne tient qu'à nous. »

Simon Ksiazenicki

4 Rennes - Reims, samedi 15 avril, à 17 h, au Roazhon Park et sur Prime Video

D1F : les Rémoises doivent s'accrocher

Confortablement installées à la 6e place, les Rémoises n’auront pas le droit à l’erreur, ce samedi 15 avril, à 13 h 45, lors de la réception de Fleury (4e), si elles veulent espérer se rapprocher des équipes de tête. En effet, après cette rencontre de la 19e journée face à l’équipe entraînée par Fabrice Abriel, les joueuses d’Amandine Miquel n’auront plus que trois matches à jouer contre Le Havre, Dijon et Lyon. Après l'opposition face à Fleury, elles goûteront à une longue trêve puisque la 20e journée a été programmée le 6 mai.

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