L'Hebdo du Vendredi Épernay 666

Ce que l'Unesco a changé

Depuis 2015 et l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial, tout le territoire marnais a bénéficié des retombées de cette reconnaissance internationale. Les effets sont différents concernant les trois grandes villes du département : Reims, Châlons et Épernay. Dossier. p. 6 à 11

Le 1er Mai, ils vont battre le pavé

Si certaines actions ponctuelles ont pu être observées ces dernières semaines, le mouvement social contre la réforme des retraites, promulguée le 15 avril, a fait une pause pendant deux semaines, qui coïncidait avec les vacances scolaires. Mais l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot puisqu’elle compte sur le traditionnel défilé du 1er Mai, Journée internationale des travailleurs, pour réactiver la contestation. Les manifestants donnent rendez-vous ce lundi, à 10 h, à la maison des syndicats de Reims et de Châlons, et à 10 h 30, sur la place Carnot d’Épernay.

La Team GB bientôt à Reims, en vue de Paris 2024

Double distinction pour le cabinet d’avocats champenois ACG & Associés

ÉDITO

de Simon Ksiazenicki, journaliste

L'empire en plein Milieu

Dans le cadre du partenariat conclu entre Reims et l’Association olympique britannique (BOA), une centaine d'athlètes, membres de l'équipe olympique britannique, va s'entraîner dans la cité des sacres, en vue des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette semaine, une délégation d'une soixantaine de personnes a effectué une dernière visite de repérage, en vue des deux premiers stages de préparation de la Team GB à Reims. L'équipe de natation britannique est ainsi attendue dans les bassins de l'UCPA Sport Station du 17 au 21 juin et celle de gymnastique au complexe René-Tys du 31 juillet au 6 août.

Dans son numéro publié le 20 avril, le magazine Le Point présente son palmarès des meilleurs cabinets d'avocats français. Parmi les professionnels récompensés figure le cabinet d’avocats ACG & Associés. Fondé en 1985, il rassemble aujourd'hui 71 collaborateurs, dont 36 avocats, à Reims, Châlons et Troyes. L'hebdomaire l'a distingué en temps que « Coup de cœur » et « Toge d'or ». Une double distinction inédite pour un cabinet situé en Champagne-Ardenne qui valorise « un engagement notable, un fort sens de l’innovation dans les pratiques et une vraie réussite dans un domaine particulier ». La « Toge d'or » vient en particulier récompenser « le rôle majeur du cabinet dans l’extension des droits des victimes, notamment dans les situations complexes d’attentats et de catastrophes collectives  ».

Le ministre de la Santé attendu à Montmirail

Invité par Axon’Câble afin de lui présenter son système de médecine du travail intégré à l'entreprise, François Braun, le ministre de la Santé, a répondu à l’invitation et sera présent à Montmirail, ce vendredi 28 avril. Il sera accompagné, chez ce constructeur de composants électroniques qui emploie près de 800 personnes dans la Marne, du président de la région Grand Est, Franck Leroy. Une visite qui, comme la quasi-totalité des déplacements ministériels actuellement, pourrait être perturbée par des opposants à la réforme des retraites. La CGT Marne a déjà annoncé, dans un tract : «  Nous avons des choses à lui dire sur l’état de l’offre de soins dans notre département, nous lui réaffirmerons qu’on ne lâchera pas jusqu’au retrait de la réforme des retraites.  »

Va-t-on vers un tournant dans la guerre en Ukraine ? Quatorze mois après l’invasion des troupes russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu pour la première fois avec Xi Jinping, son homologue chinois. Le premier a qualifié cet échange de « long et significatif […] en vue d’instaurer une paix juste et durable pour l’Ukraine », quand le second a rappelé que « la Chine a toujours été du côté de la paix » et que « le dialogue et la négociation » étaient la « seule issue » au conflit. Il est toujours difficile de décrypter la langue des relations internationales, qui s’embarrasse généralement peu de la vérité. Car dans le même temps, Pékin n’a condamné publiquement ni l’invasion russe ni l’intégration de quatre régions ukrainiennes à la Fédération de Russie, et dans le même temps, elle a fortement accru sa coopération politique et économique avec le Kremlin. Reconduit à la présidence de la République populaire de Chine en mars dernier, Xi Jinping est porté par une ambition sans mesure, marquée par un règne de fer à l’intérieur et une offensive inédite à l'extérieur. Le maître de Pékin entend s’ériger en architecte du nouvel ordre mondial, contre l’Occident dont il juge le modèle décadent, dépassé. C’est la raison pour laquelle il a déclaré un partenariat « sans aucune limite » avec la Russie, développe massivement ses investissements vers les pays d’Afrique subsaharienne très riches en ressources naturelles, joue le rôle de médiateur dans le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite, impose sa vision de la souveraineté à Taïwan. Une sorte de nouveau gendarme du monde. Après tout, pourquoi la Chine, première puissance mondiale en devenir, ne serait-elle pas légitime à endosser le costume jalousement conservé par les Américains depuis près d'un siècle ? Ce qui peut nous inquiéter, c'est que Monsieur Xi ne partage pas vraiment la même conception de la démocratie que son rival étasunien, même s’il y aurait beaucoup à redire sur l’application des valeurs étasuniennes lors des interventions au Vietnam, dans les dictatures sud-américaines ou au ProcheOrient... Pourtant, face aux défis qui s’ouvrent pour l’humanité, les Occidentaux n’auront d’autre choix que de traiter avec la Chine. Selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, « le système mondial risque de se diviser en grands blocs, l’un autour des États-Unis, l’autre autour de la Chine […] et le danger potentiel que cela dégénère en conflit. C’est aussi le rôle de l’Europe d’éviter cette confrontation ». Au vu des dissensions entre les États européens sur à peu près tous les sujets, il y a fort à parier que l’Europe devienne un géant économique de plus en plus fragilisé, mais continue d’être un nain diplomatique.

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

C.P.P.A.P 1225 Q 94414

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© Ville de Reims

Le pont SNCF d'Épernay fermé pendant quatre jours

À partir de ce vendredi 28 avril, à 9 h, la circulation des véhicules sera coupée sur le pont ferroviaire de la rue de Reims. Elle rouvrira le mardi 2 mai, pour la rentrée scolaire.

Vous commencez à en avoir l'habitude si vous lisez régulièrement l'Hebdo du vendredi ou si vous circulez entre Épernay et Magenta ou le quartier de La Villa. Depuis le mois de janvier, une opération de réhabilitation complète du pont de la rue de Reims est menée par le conseil départemental de la Marne, propriétaire de cet ouvrage bâti en 1934. Ce chantier d'envergure consiste à joindre les deux tabliers du pont, renforcer son étanchéité, renouveler les réseaux, refaire la chaussée, rénover les trottoirs et renouveler l’éclairage public.

La plus importante étape est en cours : la jonction des deux tabliers centraux, ces structures porteuses qui supportent la charge de la circulation routière. Pour la finaliser, il convient de couler du béton, puis de le laisser sécher. Pas question, donc, de laisser passer des véhicules à proximité durant cette étape cruciale et délicate. « Pour garantir le séchage et la prise du

béton, il faut éviter toute vibration, nous expliquait récemment le département de la Marne. C’est la raison pour laquelle le pont sera entièrement fermé à la circulation pendant le coulage. » Ce vendredi 28 avril, il sera encore possible d’emprunter le pont de la rue de Reims en auto

Des cars à la place des bus sur la ligne Épernay - Reims

En raison de travaux d’entretien des voies sur la ligne ferroviaire entre Reims et Épernay, certains trains seront supprimés et remplacés par des cars dans les prochains jours. Cela concernera, ces vendredi 27 avril, mardi 2 et mercredi 3 mai, au départ de la capitale du champagne, les 9 h 02, 10 h 02, 11 h 02, 11 h 59, 13 h 00, 14 h 02 et 14 h 32. Dans le sens Reims - Épernay, les voyages de 9 h 48, 10 h 48, 11 h 48, 12 h 48, 13 h 48 et 14 h 20 se feront également en car et non en train.

T RAVAUX

Attention, démolition !

Cela fait plusieurs années que l'on évoque, à Épernay, la construction du futur quartier Berges de Marne, à l'emplacement de l'immense friche qui accueillait auparavant les ateliers de chemin de fer. Jusqu'à récemment, ce projet de longue haleine était encore assez abstrait, mais les choses deviennent plus palpables depuis le début de l'année 2023.

du côté de la gare. La date a été choisie en raison des vacances scolaires qui se conjuguent à la fête du Travail, un week-end lors duquel la circulation devrait être moins dense que d’habitude, même si le 10 km d’Épernay, organisé ce vendredi 28 avril au soir, ramènera du monde dans le centre-ville. Il est prévu que le pont rouvre mardi 2 mai, « en début de matinée » selon la ville, ce qui signifie qu’il pourrait ne pas être accessible au moment où les vacanciers feront leur rentrée.

jusqu'à 9 h, le département ayant souhaité laisser passer le flux de véhicules du matin avant de mener sa grande opération. Passé cet horaire, la circulation sera interdite sur la chaussée durant quatre jours, mais un accès piéton sera maintenu uniquement sur le trottoir situé

Une fois cette étape terminée, le chantier continuera de se concentrer sur la partie centrale du pont, ce qui signifie qu’une seule voie de circulation sera ouverte de chaque côté, comme c’est le cas depuis plusieurs semaines. La quatrième phase, à savoir la réfection du trottoir proche de la rue de Verdun, actuellement inaccessible, doit se dérouler du 22 mai au 23 juillet, puis ce sera au tour de l’autre trottoir d’être réhabilité, jusqu’à la rentrée de septembre. Une pause est prévue pendant les vendanges, avant les quatre derniers mois de travaux qui consisteront à reprendre la chaussée et à renouveler les garde-corps et l’éclairage public.

Simon Ksiazenicki

La démolition doit durer au moins jusqu'à la fin de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

Les travaux de désamiantage, déplombage et démolition ont débuté, à l'image, ici, de la destruction d'un bâtiment du XIXe siècle qui abritait d'anciens logements de fonctions. Pour autant, tout le bâti ne subira pas le même sort que cet ouvrage de 85 m². La ville a fait le choix de conserver plusieurs bâtiments des anciens ateliers de chemin de fer, véritable mémoire de la riche histoire ferroviaire sparnacienne. On peut citer, notamment, près de 13 000 m² de halles ou encore les deux grands réservoirs qui font face à la gare qui seront réhabilités.

La phase de déconstruction devrait occuper durant toute l'année l’Établissement public foncier du Grand Est (EPFGE), chargé des acquisitions foncières, des études et des travaux autour de ce projet. L'an prochain, c'est la dépollution qui sera menée et la ville révélera le nom de l'aménageur retenu pour la conception et la construction de ce futur quartier. Elle espère réaliser les premiers aménagements publics en 2026 et accueillir les premiers habitants des Berges de Marne l'année suivante.

L'ouvrage rouvrira à la circulation pour la rentrée scolaire, mardi matin. © l'Hebdo du Vendredi

Un Sparnacien lance sa marque de course à pied

Gérant de la boutique Run Green Épernay et grand sportif, Nicolas Colin commercialise depuis quelques jours les vêtements de running qu'il a lui-même imaginés. Il espère ainsi se défaire peu à peu des grandes marques, jugées trop onéreuses.

Peut-être avez-vous déjà vu ce logo sur un coureur du bassin sparnacien. En tout cas, vous devriez en apercevoir quelques-uns si vous participez au 10 km d'Épernay ce vendredi 28 avril ou si vous vous postez dans les rues en simple spectateur. Ce logo, c’est celui de Sparna, une nouvelle marque lancée par Nicolas Colin, gérant depuis 2020 de Run Green Épernay, boutique d'équipements de course et de marche. «  J’ai choisi ce nom parce que je suis natif d’Épernay et j’y fais du sport depuis toujours, confie ce grand coureur de trail (course nature) et d'ultratrail (course nature longue distance). Les 'A' ont une forme de montagne, la partie supérieure du logo représente les vignes et le triangle en bas, les caves.  » Cette griffe orne les 180 premières pièces de la collection imaginée par le sportif sparnacien qui la commercialise directement dans son échoppe depuis le début du

mois d’avril. Maillots, débardeurs, shorts, coupevents, casquettes… Il y en a pour tous les goûts et les coureurs, selon leur niveau. En se lançant dans cette aventure, il y a un peu plus d’un an, Nicolas Colin avait des envies d’indépendance. «  J’en avais marre des grosses marques de running qui prennent des marges délirantes et se gavent, dénonce-t-il. Je voulais créer ma marque de A à Z.  » Il se penche alors sur la création d’un logo et de dessins, en utilisant le logiciel… Paint. Un programme livré directe-

En piste pour le 10 km d'Épernay

Près de 1 500 coureurs sont attendus sur les pavés de l’avenue de Champagne, dans la soirée de ce vendredi 28 avril, pour prendre le départ de la 12e édition du 10 km d’Épernay. L’an passé, 1 323 partants avaient été recensés et cette année, on comptait déjà plus de 1 300 engagés à quelques jours de cette épreuve bloquée à 1 500 participants.

Il y aura donc foule, ce vendredi, à 19 h, lorsque le coup d’envoi de cette grande course sparnacienne, ouverte à tous les niveaux, sera donné sur la plus célèbre artère d'Épernay. Grande nouveauté, cette année, trois hommes et trois femmes qui participeront à ce 10 km remporteront un dossard pour courir le Marathon pour tous de Paris, qui aura lieu en août 2024 dans le cadre des Jeux olympiques. Pour participer au tirage au sort, il convient de s’inscrire*.

En attendant de connaître les heureux « qualifiés » pour la course parisienne, il faudra d’abord terminer l’épreuve sparnacienne. Comme d’habitude, les coureurs s’élanceront du début de l’avenue de Champagne pour rallier le parc Roger-Menu. Ils remonteront ensuite vers leur point de départ et feront demi-tour en haut de l’avenue de Champagne, qui pourrait s’avérer délicate pour certains, car elle sera en effet programmée une seconde fois lors de la deuxième boucle. Le dernier kilomètre se courra entre la place de la République et le parking du hall des sports Pierre-Gaspard, où se situera la ligne d’arrivée. À noter que le record de l’épreuve sur le parcours actuel a été établi, chez les hommes, par Florian Girard (32’10) et, chez les femmes, par Charlotte Carpentier (39’58). À vos marques...

S.K

ment avec Windows, plutôt rudimentaire pour ce genre d'entreprise. « J’ai mis plus d’un an à finaliser mon logo », explique le Sparnacien qui imagine aussi le design de ces vêtements de course. Le style sera chamarré afin de se distinguer des produits sportifs habituels, qu’il a « toujours trouvés un peu tristes ». Le coureur identifie ensuite une usine à Gijón, pour la confection des textiles. Il aurait aimé en trouver une en France, mais l’Espagne, « qualitativement et en matière de prix, c’est le top », estime celui qui travaille éga-

EN BREF

lement avec un fabricant de Grenoble (Isère), pour les pièces les plus spécifiques. Sa fierté, c’est de pouvoir proposer sa propre marque, faite pour la course à pied, à un prix abordable. Le premier maillot est ainsi vendu 19 € en magasin, car celui-ci arrive nu, dans un premier temps, et c'est au Sparnacien d'y appliquer lui-même son logo, grâce à une presse à chaud. «  C’est la même qualité que certaines grandes marques qu’on peut trouver dans un magasin de sport, sauf que c’est moitié moins cher », assure-t-il. Pour les produits hauts de gamme, la marque est directement imprimée dans l'usine espagnole.

Les équipements siglés Sparna ne sont en rayon que depuis quelques jours, mais le succès est déjà au rendez-vous. «  Le design plaît énormément, on commence à en voir de plus en plus à Épernay, rapporte Nicolas Colin. Un pote a récemment couru le marathon de Paris (le 2 avril) avec une tenue et j’ai ensuite eu des contacts qui voulaient m'en acheter. » Le commerçant-sportif attend déjà une nouvelle commande d'Espagne, qui devrait arriver dans six à sept semaines. Et si tout va bien, Nicolas Colin aimerait, petit à petit, ne plus commercialiser que sa marque, voire tout confectionner sur place. La course de fond est lancée.

Simon Ksiazenicki

Épernay célèbre la mémoire des déportés

La ville d’Épernay célèbre, ce dimanche 30 avril, le 78e anniversaire de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. La cérémonie démarrera à 9 h 15, au monument aux martyrs de la résistance, place de la République, en présence des portedrapeaux, de membres de l’Avenir-Musique, de délégations d’anciens combattants, de familles de FFI, de déportés et d'internés d’Épernay et des autorités officielles. Pour mémoire, plus de 150 000 personnes en France ont été déportées dans les camps de concentration et d’extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Deux tiers n'en sont pas revenus, dont 96 % des Juifs déportés.

Envoyez-vous en l’air à Plivot

L’aéroclub Les Ailes sparnaciennes organise une journée portes ouvertes ces dimanche 30 avril et lundi 1er mai, de 10 h à 17 h, à l’aérodrome d’Épernay-Plivot. À voir, des avions en statique (T6, Pitts, J3, bimoteurs…), à faire, des baptêmes de l’air à prix promotionnel (60 € par personne).

Infos : facebook.com/LFSW.plivot

Roller hockey : les Bombardiers en finale

Vainqueur de ses deux matches de demi-finale face aux Corsaires de Paris XIII, l’équipe de roller-hockey d’Épernay a validé son billet pour la finale du championnat de France de Nationale 1. Pour retrouver l’Élite, qu’ils ont quittée à l’issue de la saison passée, les Bombardiers de William Richard devront s’imposer lors de la manche finale qui débutera à l’extérieur, le 6 mai prochain, face aux Spiders de Rouen. Le match retour au parc Maigret d’Épernay est programmé le samedi 13 mai. Quant à la belle éventuelle, elle se disputerait le lendemain.

Nouveau délégué sparnacien pour le parti Horizons

Créé en 2021 par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, le parti Horizons a nommé un nouveau délégué communal à Épernay en remplacement de Franck Leroy, qui a quitté la formation politique en janvier dernier à la suite de son élection en tant que président du conseil régional du Grand Est. C’est Youri Philip, conseiller municipal d’Épernay et collaborateur parlementaire du député Éric Girardin, qui sera chargé de « faire vivre le parti au sein de la commune, d’animer des réunions de travail sur des sujets de société et de recevoir des personnalités publiques pour échanger avec les Sparnaciens ».

Nicolas Colin est le gérant de Run Green Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

Le départ sera donné avenue de Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

Coup d'envoi du septième budget participatif

E MPLOI

La filière Champagne

recrute au Palais des fêtes

Souvent, les Sparnaciens proposent des projets artistiques, comme ici, en 2019, rue du Chapitre. © l'Hebdo du Vendredi

Le budget participatif de la ville d’Épernay revient pour une septième édition. Du lundi 1er mai au jeudi 15 juin, les Sparnaciens auront la possibilité de proposer des projets d’aménagement de l’espace public qui répondront à un certain nombre de critères : avoir un coût d’investissement maximal de 30 000 €, relever des compétences de la ville, être localisés sur le territoire d’Épernay, avoir une utilité publique, être d’intérêt collectif et respecter la notion de développement durable. Les dossiers pourront être déposés par voie numérique, sur jeparticipe.epernay.fr, ou par voie papier, dans une urne située à l’hôtel de ville. Une enveloppe globale de 100 000 € pourra être consacrée aux projets proposés par les Sparnaciens. Une fois ceux-ci recueillis et analysés par les services municipaux, ils seront soumis au vote des habitants, du 6 au 18 novembre. Les résultats seront proclamés en décembre et les propositions réalisées dans le courant de l’année 2024, après validation du budget de la ville par les élus. L’an dernier, quatre projets avaient été retenus : la rénovation de la fourrière pour les chats du refuge d’Épernay, la création d’un parc canin, l’installation d’une protection audessus de l’aire de jeux de la rue des Tanneurs et l’achat d’accessoires variés pour l’école Vignes Blanches. À vos projets !

S.K

4 Une réunion publique sera organisée le mercredi 10 mai, de 18 h 30 à 20 h, à la Maison des arts et de la vie associative d'Épernay. Infos : epernay.fr et jeparticipe.epernay.fr

ATELIERS

Derniers jours

pour le camion du numérique

Depuis le lundi 17 avril, un camion d'un genre particulier est installé sur la place Hugues-Plomb. Imaginé par le fournisseur de solutions numériques chinois Huawei, le DigiTruck a été pensé comme une « salle de classe mobile » de 20 postes de travail, équipés d’ordinateurs, de tablettes et de smartphones, qui propose de dispenser des ateliers numériques gratuits dans chaque ville où il fait escale. Il reste encore deux jours pour profiter des précieux conseils distillés par Close the Gap et WeTechCare, deux acteurs reconnus de l’inclusion numérique.

Le DigiTruck se veut une « salle de classe mobile » dédiée au numérique. © Nicolas

Catard / Uptown

Ce vendredi 28 avril se tiendront des ateliers pour les aidants numériques de 10 h à 13 h et sur les démarches en ligne relatives à France Connect de 16 h à 17 h. Une permanence libre clôturera la journée (de 17 h à 18 h). Enfin, samedi 29 avril, rendez-vous de 10 h à 12 h pour une formation consacrée à Doctolib, de 14 h à 16 h pour un atelier sur le numérique en famille, de 16 h à 17 h pour tout savoir sur les démarches en ligne relatives à France Connect et enfin de 12 h à 13 h et de 17 h à 18 h pour des permanences libres. Hormis ces derniers rendez-vous, les autres nécessitent une inscription, sur place auprès des formateurs ou au 06 46 75 98 25 et sur digitruck@wetechcare.org

Tout récemment réunis en assemblée générale au Millesium d’Épernay, les vignerons de la Champagne faisaient état de leurs difficultés à recruter, notamment au moment de la vendange. Le Syndicat général des vignerons (SGV) a ainsi estimé un manque de personnel à hauteur de 10 % des besoins de la filière lors de la dernière récolte. Mais c'est aussi tout le reste de l'année que la filière champagne est confrontée à des problématiques de recrutement. C’est la raison pour laquelle la Maison de l’emploi et des métiers d’Épernay, en partenariat avec Pôle emploi et la Mission locale, s'est rapprochée du SGV et de l'Union des maisons de Champagne (UMC) pour connaître leurs besoins en matière de main-d'œuvre afin d'organiser un rendez-vous consacré à l’emploi. Ce mercredi 3 mai, de 13 h 30 à 16 h 30, au Palais des fêtes d'Épernay, une trentaine d’entreprises des bassins sparnacien et rémois seront présentes pour proposer plus de cinquante offres en CDI, CDD, emploi saisonnier, stage et contrat d’alternance et d’apprentissage. Satisfaisant, pour une première. « L’idée est de casser les codes de l’entretien traditionnel grâce à un temps convivial et chaleureux, explique Églantine Chollet, directrice de la Maison de l’emploi et des métiers d’Épernay. Ça permettra également au public d'aller à la rencontre de maisons et de vignerons qu’il n’aurait sans doute pas eu l’occasion de rencontrer en temps normal. »

4 Infos : 03 26 54 85 85

L’emploi est une problématique qui revient régulièrement, comme ici lors du Viti Vini. © l'Hebdo du Vendredi

L’univers Pressoria, expériences en Champagne !

Aux pieds des coteaux historiques inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en 2015, Pressoria propose un voyage sensoriel pour s’immerger dans

pressurage de la maison Pommery devenu Centre d’Interprétation des Vins de Champagne est un

Un effet Unesco sur tout le territoire

Huit ans après l'inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, le territoire a profondément changé son rapport au tourisme. Cette reconnaissance internationale a insufflé une véritable dynamique collective, reconnue par tous les acteurs.

Le champagne et la Champagne sont intimement liés. Le breuvage réputé comporte en lui la terre qui l’a vue naître. C’est cette connexion que Pressoria, situé à Aÿ-Champagne, souhaite partager avec ses visiteurs. Et quoi de mieux pour cela que de la vivre ?

Les cinq sens sont ainsi mis à contribution pour une expérience immersive dans ce paysage viticole unique. Un voyage sensoriel au sein d’un bâtiment patrimonial conjuguant culture et nature tout en rendant hommage à son histoire.

Un haut lieu du patrimoine architectural et industriel

L’ancien centre de pressurage Pommery est ainsi un lieu symbolique du patrimoine immatériel de la Champagne. Construit en 1902 et actif jusqu’en 2002, l’édifice renaît plus tard sous l’égide de la Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) qui en a fait un acteur essentiel de la valorisation de l’excellence du savoir-faire champenois. La volonté a été de conserver des traces du passé pour préserver l’âme des pressoirs et y allier la modernité de la scénographie.

Des expériences interactives et immersives

Le nouvel équipement touristique dédié aux vins de Champagne ouvre en juillet 2021 sous le nom de Pressoria avec l’ambition de rendre ludique la découverte d’un univers mystérieux. On peut toucher la craie, sentir l’odeur de la terre humide, entendre le cycle des saisons, voir évoluer les racines sous nos pieds et goûter le fruit du travail de ces Hommes. Le visiteur est plongé dans tous les détails de la vie de ce terroir si riche et de son vin à travers dix salles offrant des innovations techniques.

A la fois ludique et didactique, le parcours est rythmé d’écrans tactiles, jeux de lumière, bandes sonores, films, ambiances olfactives qui rendent vivante cette visite accessible à tous.

Enfin, pour prolonger l’expérience, Pressoria dispose d’une boutique, d’espaces à la location et organise des expositions temporaires d’artistes locaux ainsi que des rendez-vous originaux. Retrouvez « les rdv Pressoria », avec notamment des ateliers de sonothérapie, séances de yoga, foodtruck… Pressoria est une belle porte d’entrée pour découvrir la richesse des trésors de notre région.

PRESSORIA 11 boulevard Pierre Cheval, 51160 Aÿ-Champagne Réservations 03.26.77.98.77

ou contact@pressoria.com www.pressoria.com

Ouvert tous les jours sauf les jeudis, de 9h30 à 18h30

Le 4 juillet 2015, l’Unesco reconnaissait l’intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. La récompense d'un travail de plus de dix ans, porté par une équipe d’élus et de professionnels du champagne, au premier rang de laquelle figurait Pierre Cheval, décédé à 66 ans, quelques mois après cette consécration collective.

Huit ans après, tous les Champenois, ou presque, savent que leur région est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, mais beaucoup ne savent pas forcément ce que cela recouvre. « Globalement, on voit l’impact, il y a un élan international de visiteurs qui est plus important, une qualité d’accueil bien supérieure et des propositions touristiques foisonnantes, confirme Frédéric Dricot, gérant du bar à champagne C La Nautique à Épernay et observateur avisé de la vie touristique champenoise. Mais on a parfois du mal à matérialiser ce que ça veut dire, l’Unesco. »

Ce bien, c’est d’abord trois zones : une centrale qui regroupe les trois secteurs des coteaux historiques entre Hautvillers et Mareuil-sur-Aÿ, de la colline Saint-Nicaise à Reims et de l'avenue de Champagne et du Fort Chabrol à Épernay, une zone tampon tout autour et enfin une zone d’engagement qui concerne l’ensemble de l’AOC Champagne. « C’est la complexité de notre site qui est un paysage culturel s’étendant sur 320 communes, admet Amandine Crépin, directrice de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, l’association chargée de faire vivre et de préserver cette inscription. C’est très grand, ça peut être difficile à appréhender par rapport à une cathédrale, par exemple, qui est un patrimoine au sens classique. En plus d’un territoire, il y a toute une dimension immatérielle, liée au savoir-faire des Hommes. » Mais selon la directrice de la Mission, ce 4 juillet 2015 a tout changé pour notre territoire. « Aujourd’hui, quand on évoque la Champagne, on voit les coteaux, les architectures des maisons de négoce, les villages de vignerons, les caves… Ça a permis de donner du contenu à une destina-

tion qui n’en avait peut-être pas. C’est tout le paradoxe de cette région qui fabrique un produit mondialement connu, dans une région qui l’est beaucoup moins.  » Bien avant l’Unesco, il y avait les routes touristiques du Champagne, un ensemble de circuits fléchés à travers le vignoble champenois. Même si la Champagne profitait depuis longtemps de la manne touristique, ces quelques centaines de panneaux joliment décorés étaient sans commune mesure avec l’effet Unesco. « En 2015, il y a eu plus de 1 000 retombées médiatiques à travers toute la planète. On a parlé du territoire dans le monde entier, se souvient Amandine Crépin. L’inscription, c’est une reconnaissance internationale. Ensuite, un chemin s’est construit, il y a eu une prise de conscience collective. »

Pour Dominique Lévêque, maire d’Aÿ depuis 1989, proche de Pierre Cheval et donc fin connaisseur du dossier, l’Unesco est venue couronner un travail entrepris plusieurs années auparavant. « C'est un facteur déclenchant, mais il y avait déjà eu une prise de conscience extrêmement forte que l’œnotourisme était une carte à jouer.  » Selon les chiffres de l’office de tourisme d’Hautvillers qu’il a compilés, pour 11 % des visiteurs, la première raison qui les a poussés à visiter la Champagne, c'est l’Unesco. « Ça peut paraître assez faible en comparaison du champagne, qui est à 41 %, mais c’est un tout qui fait l’attractivité de notre région. L’Unesco, c’est la cerise sur le gâteau. »

Hautvillers, justement, berceau du champagne depuis qu’elle a accueilli le moine Dom Pérignon à la fin du XVIIe siècle, profite depuis plusieurs décennies d’une fréquentation touristique importante. Mais alors qu’il y a quelques années encore, les visiteurs ne pouvaient être accueillis que le week-end ou sur rendez-vous, les bars à champagne y ont poussé comme des champignons. C’est le cas également à Épernay (lire par ailleurs), mais aussi dans les villages, où de plus en plus de vignerons ont compris l’importance de recevoir les touristes sur les exploitations. «  En presque dix ans, on constate que la Champagne a beaucoup évolué,

©BOEGLY+GRAZIA

« L’Unesco, la cerise sur le gâteau »

notamment dans sa mise en valeur touristique, analyse Amandine Crépin. Les d’offres d’accueil et la fréquentation des sites se sont multipliées. » C’est vrai aussi pour les activités culturelles et de loisirs avec, par exemple, le musée d'Épernay, le centre d'interprétation Pressoria à Aÿ, de nouvelles balades dans les coteaux en trottinettes, en 2CV, en van ou encore en Mehari électrique, mais aussi en matière d’hôtellerie et de logement. On pense bien évidemment à la montée en gamme de l’offre, symbolisée par l’ouverture du Royal Champagne, à Hautvillers, en 2018, de la Caserne Chanzy, face à la cathédrale de Reims, un an plus tard, ou encore de Loisium en Champagne, à Mutigny, l’été dernier. Toutefois, les propositions plus abordables ne sont pas en reste. «  À Aÿ et Hautvillers, le nombre d’investisseurs étrangers qui veulent racheter des maisons pour faire des locations saisonnières a explosé, constate Dominique Lévêque. Ça devient difficile de trouver un logement pour les jeunes couples,

Épernay en profite à fond

car il y a une augmentation importante du foncier. On a l’accord du préfet pour limiter ce phénomène, mais ça montre que l’enjeu touristique est devenu quelque chose de majeur. »

Selon la directrice de la mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, l’effet produit par l’Unesco ne se limite pas au tourisme, il est aussi local. «  De plus en plus de Champenois ont pris conscience qu’ils vivent dans une belle région, en sont fiers et le revendiquent, note Amandine Crépin qui observe également une évolution dans la pratique des acteurs champenois. Le regard et la prise de conscience environnementale et paysagère de la filière a complètement changé. Du fait de l’inscription, mais aussi du contexte global lié au dérèglement climatique. »

Et c’est bien là tout l’intérêt de cette liste du patrimoine mondial : protéger les sites et les monuments dont la sauvegarde concerne l'humanité.

Simon Ksiazenicki

S’il y a bien une ville qui a profité de l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, c’est bien Épernay. En huit ans, le visage de la ville a profondément changé. La rénovation de l’avenue de Champagne avait bien été inaugurée en 2009, mais l’Unesco a accéléré la mutation de la capitale du champagne. Sur l’artère la plus riche du monde, sous laquelle « dorment » plus de 200 millions de bouteilles stockées dans 110 km de caves, les bars à champagne ont fleuri aux portes des maisons et depuis 2021, la rénovation du château Perrier a permis l’ouverture du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale. «  On a la chance d’avoir un musée extraordinaire qui est un attrait fabuleux pour la destination champagne, se réjouit Laurence Prévot, directrice de l’office de tourisme d’Épernay. C’est devenu une porte d’entrée à part entière du territoire et un aimant pour attirer d’autres publics, notamment des familles. »

En deux ans, le musée est devenu une porte d’entrée pour les touristes. © l'Hebdo du Vendredi

Outre ce grand projet patrimonial, la ville s’est également dotée d’un ballon captif, une attraction touristique qui permet de matérialiser, dans les airs, une partie de ce bien, de l’avenue de Champagne aux coteaux historiques situés entre Hautvillers et Mareuil-sur-Aÿ. Et les initiatives privées ont suivi : « Il y a une effervescence des projets sur l’ensemble du territoire, avec l’émergence d’agences œnotouristiques, de nouveaux parcours de visite dans les maisons et chez les vignerons et d’offres d’hébergement », analyse Laurence Prévot qui cite notamment le projet hôtelier qui doit voir le jour en 2025, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle rénovée, au cœur d’Épernay. Sans compter les Airbnb... Surtout, la crise sanitaire mondiale n’a pas grevé cette belle dynamique. Dès l’an passé, le retour des touristes a été « spectaculaire », avec des clients qui étaient sortis des radars, tels les Américains, les Anglais et les Scandinaves. Il n’est en effet plus rare d’entendre parler d’autres langues que le français dans les rues d’Épernay et plus seulement en été. Les grandes maisons de champagne attirent, mais pas seulement. «  Il y a un produit magique, le champagne, mais Épernay coche beaucoup d’autres cases. On est une ville à taille humaine, entourée d’un cadre naturel magnifique qu’est le vignoble. Les visiteurs recherchent de plus en plus ce tourisme d’expérience inédite et sur-mesure. » En 2022, 3,7 millions de visiteurs extérieurs ont été recensés par l’agglomération d’Épernay (source : Flux Vision Orange).

Les initiatives, publiques et privées, se sont multipliées à Épernay depuis l’inscription. © l'Hebdo du Vendredi

Et selon la directrice de l’office, le tourisme en Champagne a de beaux jours devant lui. « Le potentiel de développement est très fort. Avec la Coupe du monde de rugby en 2023, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 et les dix ans de l’inscription Unesco et les 100 ans de l’avenue de Champagne en 2025, on est très optimiste. »

BATEAU CHAMPAGNE VALLEE

Des croisières au cœur des vignes : Promenade, déjeuner ou dîner.

DOSSIER

Le champagne, un atout Unesco parmi d'autres pour Reims

La cité des sacres compte deux biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco. L'une rassemble la cathédrale, le palais du Tau et l'ancienne abbaye Saint-Remi et l'autre les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. Une richesse que la ville cherche à faire fructifier.

Dans la cité des sacres, le champagne est presque exclusivement représenté par de grandes maisons. Répondant aux noms de Mumm, Veuve Clicquot, Taittinger ou encore Krug, celles-ci n'ont pas attendu l'inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, en 2010, pour ouvrir les portes de leurs caves aux visiteurs avides de parfaire leurs connaissances sur le processus de fabrication du vin qui fait la renommée de la région. L'un des meilleurs exemples en la matière est celui de la maison Vranken-Pommery. Ses galeries, datant de l'époque gallo-romaine, abritent ainsi des milliers de flacons, mais aussi, depuis le début des années 2000, des œuvres d'art contemporain réalisées par des artistes de renommée mondiale. De même, la maison n'a pas attendu l’Unesco pour entreprendre de faire revivre la Villa Demoiselle, magnifique témoignage de l'architecture de la Belle époque, totalement rénovée dans les règles de l'art, de 2004 à 2008. Dans la cité des sacres, les visiteurs demeurent évidemment sensibles aux bulles, mais ils ne sont pas attirés que par le précieux breuvage. « Reims a toujours eu à cœur de ne pas orienter sa communication uniquement sous le prisme du champagne en raison d’un patrimoine et d’une histoire qui permettent de multiplier les angles à destination des touristes  », témoigne le maire de la ville, Arnaud Robinet. Il faut dire qu'avec la cathédrale Notre-Dame, le palais du Tau et l'ancienne abbaye Saint-Remi, pour ne citer que les monuments inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, en l'occurrence depuis 1991, Reims ne manque pas d'atouts de séduction. « Le champagne est une porte d’entrée, mais la richesse du patrimoine rémois est une opportunité d’allonger la durée de séjour. Il ne s’agit donc pas de mettre tous les œufs dans le même panier.  » Cependant, avec le classement des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, qui englobe notamment la colline SaintNicaise et les crayères, la municipalité s'est « à nouveau pleinement emparée de cet aspect primordial de son identité qui a pu être sous-exploité dans le passé. » L'offre dédiée a depuis été largement mise en avant, en particulier par l'office de tourisme du Grand Reims, tandis que la collectivité s'est attachée à accompagner les projets portés par les acteurs du champagne. Des ac-

Au Patrimoine mondial depuis 1991, la cathédrale reste l’emblème de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

tions qui peuvent sembler modestes, alors que Reims a pensé, un temps, à accueillir une cité du champagne. «  Notre philosophie, c'est que les collectivités ont vocation à accompagner, pas à se substituer, indique Arnaud Robinet. C’est notamment pour cela que le projet autour d’une cité du champagne n’a pas été poursuivi, faute de porteurs crédibles au plan financier. » Ce totem aurait dû voir le jour près des halles du Boulingrin. Pour autant les ambitions rémoises en la matière ne sont pas totalement mortes, mais plutôt en veille, à l'image du projet consistant à faire de l'axe Paix-Pasteur-Vasnier, l'avenue de Champagne de Reims. «  Les façades des maisons qui ont investi le boulevard de la Paix ont été dégagées en supprimant les stationnements dans un premier temps, rappelle le maire. Quant à la réfection de l’axe, elle est toujours en étude et fait toujours partie de nos ambitions. Par ailleurs, les projets d’envergure en lien avec le champagne et qui voient le jour ailleurs en ville sont eux aussi accompagnés au point de vue des travaux de voirie notamment. » Sur le champagne, la collectivité rémoise semble ainsi toujours à l'affût de LA bonne idée qu'elle pourra aider à faire émerger.

Julien Debant

Tout le monde peut devenir ambassadeur de la Champagne

Afin de fédérer toutes les bonnes volontés du territoire autour de la préservation des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, la Mission du même nom a lancé, l’an dernier, le Club des ambassadeurs. Ouverte à tous les bénévoles, particuliers, entreprises, professionnels et partenaires institutionnels désireux de pérenniser, embellir et valoriser l’inscription Unesco, l’association compte déjà 170 membres. Plus d’informations sur champagne-patrimoinemondial.org, rubrique « S’engager ».

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Départ de Cumières, du 15 mars au 15 décembre.

Venez profiter également de la terrasse du bistro du bateau, à quai, les fins de semaine à compter de début mai.

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CRÉÉPAR

LOISIUM en Champagne célèbre l’art de vivre

Situé à Mutigny, l’hôtel LOISIUM en Champagne dédié à Entre vignes et forêt, l’établissement déploie son charme discret proposant une halte conviviale qui fait rimer confort et

DOSSIER

Châlons mise aussi sur le champagne

Si elle ne possède pas de vignes, Châlons-en-Champagne, labellisée Vignobles & Découvertes, voit les initiatives œnotouristiques fleurir sur son territoire. Plusieurs acteurs s'engagent pour (re)valoriser ses caves de champagne, typiquement de plain-pied.

Aucœur de la nature champenoise, un beau vaisseau de bois semble s’être posé tout en légèreté. L’hôtel et spa LOISIUM en Champagne s’inscrit dans un écrin de nature comme pour mieux la célébrer. Aux abords de la Montagne de Reims, l’établissement 4 étoiles, dédié à l’œnotourisme et à la valorisation de la Champagne, emprunte son vocabulaire architectural à l’océan de verdure qui l’entoure.

Ouvert à l’été 2022, l’élégant complexe tout de bois et de verre à faible impact environnemental, cache de nombreux espaces de détente et de convivialité : 101 chambres confortables et design, une brasserie, un bar à champagne, un spa avec piscine extérieure et des salles de séminaire de grande capacité. Tout est ouvert pour laisser rentrer la nature et la lumière.

LOISIUM en Champagne, lieu de ressourcement

A la croisée des routes touristiques de la région, le LOISIUM en Champagne célèbre les coteaux inscrits à l’Unesco qui ont fait la renommée de la boisson des rois et de l’art de vivre à la champenoise.

L’hôtel est une bulle de détente, idéalement placée pour découvrir les trésors de ce territoire riche d’histoire, de saveurs et de savoir-faire. Produits régionaux, champagnes d’exception et vue imprenable sont évidemment au menu des différents lieux de partage, de dégustation et de relaxation. Ainsi, la Brasserie l’Horisium propose notamment une expérience olfactive et sensorielle autour du champagne et une carte mettant en valeur les producteurs locaux et la saisonnalité. Le bar Les Bulles offre une ambiance cosy pour partager ses cafés, ses en-cas gourmands et surtout sa belle vinothèque que l’on réside à l’hôtel ou non. Enfin, le spa de 1 000 m2 baigné de lumière par ses grandes baies, ses matériaux naturels, sa terrasse, sa piscine et son solarium invitent au bien-être en accord avec le décor.

Lieu de ressourcement rêvé entre expérience culinaire, ambiance décontractée et douceur de vivre, le LOISIUM en Champagne propose également des formules de soin détente, des dégustations commentées et des événements pour mieux vivre et découvrir de façon originale ce territoire d’exception.

LOISIUM EN CHAMPAGNE

1 Allée de la Sapinière, 51160 Mutigny Tel. 03 10 01 82 00 www.loisium.com

L'inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial de l'Unesco, en 2015, a valu des retombées touristiques certaines au territoire marnais. Châlons-en-Champagne ne figure pas dans le périmètre géographique officiellement distingué, mais fait partie de la zone d'engagement des Paysages de Champagne. Certes, la ville-préfecture de la Marne ne possède pas de vignes. Ses kilomètres de caves – les seules de plain-pied en Champagneau cœur desquelles vieillissent des millions de bouteilles, lui confèrent toutefois un sérieux atout en matière d'oenotourisme. En 2020, après deux ans de travaux, l'emblématique maison Joseph Perrier, fondée en 1825, dévoilait un nouveau circuit de visites pour valoriser ses caves historiques. Et avec lui, une scénographie lumineuse, un espace muséal ainsi qu'un lieu entièrement repensé pour les dégustations. L'initiative a clairement trouvé son public. D'autres lui ont même emboîté le pas. Négociant-manipulant originaire du vitryat, JeanBenoît Hery a racheté, rue basse de Compertrix, un bâtiment et 3 km de galeries souterraines creusées à flanc de la colline de craie du quartier Mont SaintMichel. Il s'est beaucoup documenté sur le passé de ce patrimoine d'exception, d'antan occupé par la maison Duval-Leroy, avant de se lancer dans sa réhabilitation. Il a aussi créé sa propre marque de champagne et développé sa production pour la laisser se bonifier dans cet écrin naturel. Soit environ 20 000 bouteilles à ce stade, dont la moitié destinée à l'export. « Nos vignes sont situées à Fleury-la-Rivière, précise-t-il. La vendange 2022 a été belle, on croise les doigts pour 2023. De nouvelles cuvées sortiront d'ici quelques années. » Si les acheteurs qu'il accueille sont invités à déguster ses vins tout en découvrant une partie des caves, il faudra encore patienter pour qu'un circuit œnotouristique accessible au grand public puisse voir le jour. «  C'est un projet auquel je tiens, mais qui nécessitera une remise aux normes totale et du person-

Ces caves gallo-romaines ont été rachetées par deux négociants-manipulants. © l'Hebdo du Vendredi

nel permanent. Ça représente un gros investissement financier. J'envisage également d'aménager une boutique. »

Dans la continuité de ce site, le négociant-manipulant Erik Meyblum, installé en Languedoc-Roussillon, a fait l'acquisition du bâtiment voisin et de ses crayères. «  Elles s'étendent sur 1 km et peuvent stocker 2 millions de bouteilles, estime-t-il. Elles ont été exploitées pendant près de 2 000 ans. » L'instigateur vise les 400 000 cols estampillés Champagne Louis Balincourt à l'horizon 2025. Et le cachet du patrimoine acquis est devenu son argument de vente. « On a réalisé nos premiers dégorgements sur place l'an passé.  » L'ouverture d'une boutique est espérée à l'automne prochain, avant les fêtes de fin d'année. « On proposera, en plus de nos champagnes, les cuvées de confrères et des vins non pétillants. On aimerait également créer un bar au niveau des galeries condamnées, avec des dégustations thématiques et des animations musicales. » Là aussi, le chemin pour obtenir l'autorisation d'accueillir le public risque d'être long. Une campagne de levée de fonds sera prochainement lancée autour d'un projet de parcours œnotouristique. Objectif : réunir 100 000 € pour financer les travaux. Sonia Legendre

Deux monuments au Patrimoine Mondial de l'Unesco

On ne le sait pas toujours, mais la collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons et la basilique Notre-Dame de l'Epine sont classées depuis 1998 au Patrimoine mondial de l'Unesco. Une distinction attribuée au titre des chemins de Saint-Jacques-deCompostelle.

Marche des réconciliations, sixième Désireuse de célébrer l’anniversaire de l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial, la Mission du même nom organise, chaque année, la Marche des réconciliations. Une randonnée et une journée festive qui visent à célébrer la diversité des paysages champenois puisque le lieu de rendez-vous change chaque année. Ce dimanche 25 juin, c’est Vertus qui accueillera la 6e Marche des réconciliations et les animations qui y seront liées.

Confort et nature au LOISIUM en Champagne. ©Alexandre Couvreux

Goûtez la différence à L'Extra de Reims

Après quatre années de travail, L'Extra est le premier restaurant inclusif à ouvrir ses portes dans la région, à Reims, dans le quartier du Boulingrin. Les premiers convives sont attendus dès le 4 mai.

Ils s'appellent Christopher, Yannick, Claudine, Alice, Jérémy, Justine, Céline... Ensemble, ils composent la brigade de L'Extra, le premier restaurant inclusif à ouvrir dans la région. Installé au 23, rue du Temple à Reims, dans le quartier du Boulingrin, cet établissement, fruit d'une grande aventure débutée il y a plus de trois ans, porte parfaitement son nom. « C'est un grand moment, car L'Extra est la preuve qu'il est possible de travailler ensemble et de faire de nos différences une grande richesse  », confie Gonzague Peugnet, son directeur et président de l'association Les Amis du RB22 qui a porté ce beau projet avec Matthieu Saint-Guilhem. L'idée lui est venue après avoir mangé dans ce type de restaurant à Paris, où il a vécu « une expérience riche et unique, liée à la qualité de la nourriture, de l'ambiance et de la relation humaine avec le personnel. » La table, qui accueillera ses premiers convives jeudi 4 mai, présente la particularité de faire travailler en milieu ordinaire une brigade composée en grande majorité de personnes porteuses d'un handicap mental. Réunis autour du chef Philippe Joly, qui a longtemps œuvré dans les

cuisines étoilées du Foch, ils sont ainsi une quinzaine à faire vivre ce restaurant, en salle comme en cuisine, «  pensé et construit avec eux et pour eux pour leur assurer la meilleure qualité de vie au travail possible ».

Encore quelques euros à trouver

Anciennement occupé par le Palais d'Asie, L'Extra bénéficie d'en emplacement magnifique, dans l'un des quartiers les plus gourmands de Reims. A l'intérieur, la décoration fait réfé-

rence à l'Art déco et au champagne, avec simplicité et élégance. Un soin tout particulier a été porté sur l'acoustique, «  pour garantir la sérénité des collaborateurs et des clients ». L'ensemble se compose d'une grande salle d'une capacité d'environ 30 couverts, d'une autre salle à l'étage privatisable et, quand le soleil est au rendez-vous, d'une généreuse terrasse avec une vue privilégiée sur le

monument que sont les halles du Boulingrin. Dans les assiettes, l'Extra se veut une table gastronomique, «  mais simple, avec des produits frais, principalement issus de la région et le plus possible en circuit court ». Dans les verres aussi, l'établissement joue la carte de l'originalité avec un choix de neuf champagnes, provenant exclusivement de maisons mécènes du projet, et côté vins tranquilles, la possibilité de venir avec sa propre bouteille en échange d'un droit de bouchon. Pour déjeuner le midi et vivre une expérience inédite, il faut compter entre 30 et 40 € pour un menu complet (entrée, plat et dessert) et un peu plus pour un repas en soirée. En attendant l'ouverture imminente de L'Extra, ce projet hors norme n'est pas encore tout à fait terminé en coulisses. Mobilisant de nombreux acteurs publics et privés, dont une quarantaine d'entreprises et de nombreux particuliers, son budget n'est pas encore tout à fait bouclé. La création de cette table inédite représente en effet un investissement global de 800 000 €. « Il nous manque encore environ 40 000 €  », indiquent les fondateurs de L'Extra. Une somme à trouver presque dérisoire pour un projet qui participe à changer le regard de notre société sur le handicap.

Julien Debant

4 L'Extra, 23 ter, rue du temple à Reims. Contact : contact@lextra-reims.fr Pour faire un don, infos à rb22reims@gmail.com ou via le site helloasso.com.

L'aérospatial va prendre encore plus d'altitude à Vatry

Installée à Reims et spécialisée dans l'ingénierie aérospatiale, la start-up Latitude (ex-Venture Orbital Systems) voit plus grand. D'ici fin juin, elle posera aussi ses valises sur la zone aéroportuaire de Vatry.

Chose assez rare pour être soulignée, il n'aura fallu que quatre mois pour ficeler l'implantation de Latitude sur la zone aéroportuaire de Vatry, près de Châlons. Moyennant un bail de location signé pour neuf ans avec le département de la Marne, propriétaire des lieux, la start-up s'installera en juin sur une emprise de près de 20 000 m2 dotée de quatre petits hangars. « Bien sûr, il y a des interrogations quant à l'avenir de cette plate-forme, a concédé Christian Bruyen, le président du conseil départemental, lors de la signature de convention. Mais elle a aussi des atouts, notamment du point de vue de la sécurisation du site, indispensable pour le secteur de l'aérospatial. Cet accord fait sens. C'est le signe de l'intérêt qu'on porte au projet et on sera facilitateur de son développement. »

Née en 2019 à Paris et arrivée à Reims l'année suivante, Latitude vise, à l'horizon 2025, l'envoi dans l'espace de nanosatellites grâce à sa fusée

Zéphyr. « Une « petite » fusée de 20 tonnes et de 18 mètres de haut, souligne le PDG, Stanislas Maximin. Nous avons récemment démarré les tests sur le moteur à propulsion et réalisé plusieurs mises à feu en Ecosse. Les premiers résultats sont encourageants. On envisage un décollage depuis l'Ecosse et la Guyane française.  » L'entreprise conserve son siège et son usine dans la cité des sacres. Elle déploiera entre 10 et 20 salariés à Vatry, selon les besoins. « 70 personnes constituent nos équipes, rappelle le dirigeant. Notre objectif, c'est de doubler nos effectifs dans les prochains mois. Vatry va nous permettre, en plus de rester dans la Marne, qui a

un passé riche en matière d'aérospatial, d'ouvrir le champ des possibles. » Notamment pour affréter du matériel vers l'Ecosse ou la Guyane et, peut-être, créer des synergies avec Asi Aviation, qui a elle aussi choisi d'implanter son hangar de maintenance aéronautique à Vatry.

Sur place, la start-up développera ses technologies et éprouvera différents composants logiciels et électroniques, pour un assemblage de Zéphyr espéré mi-2024. Si Stanislas Maximin préfère taire la somme allouée à ces nouveaux quartiers, il précise qu'aucune aide publique n'intervient dans leur financement. «  La particularité, dans l'aérospatial, c'est qu'il faut dépenser beaucoup

d'argent avant d'en gagner.  » Latitude a déjà investi plus de 100 M€ dans l'aventure et lance encore une campagne de levée de fonds. La dernière, en juin 2022, lui a permis de réunir 10 M€.

Sonia Legendre

Latitude lauréate du plan France 2030

Candidate à l'appel à projets du plan gouvernemental France 2030, Latitude a été sélectionnée pour ses programmes « Hammaguir » et « Xanthos ». Ils bénéficient ainsi d'une aide de 2M€ via la Banque publique d'investissement.

Une nouvelle direction pour l'aéroport de Vatry

Directeur général de l'aéroport de Vatry depuis novembre 2019, Christophe Parois a négocié la rupture de son contrat et quitté ses fonctions en janvier dernier. La direction par intérim de l'établissement a été confiée à Sophie Maillard, également directrice des ressources humaines. Une procédure de recrutement vient d'être lancée. Pour rappel, l'aéroport, déficitaire de plusieurs millions d'euros, fait l'objet d'un plan social et doit être proposé à la vente par son propriétaire, le département de la Marne.

Toute l'équipe de l'Extra est prête à recevoir ses premiers clients, dès le jeudi 4 mai. © Remi Wafflart

La start‐up Latitude s'installera sur la zone aéroportuaire de Vatry courant juin. © l'Hebdo du Vendredi

BASKET- BALL LF2 ( PLAYOFFS ) : C HARNAY - C HAMPAGNE BASKET

« Là où nous voulions être »

Qualifié pour les demi-finales des playoffs, le Champagne Basket féminin défie Charnay, grand favori pour le titre de LF2, avec l'ambition de prolonger encore sa saison.

Cette année, les féminines du Champagne Basket jouent avec les nerfs de leurs supporters. Elles ont ainsi attendu la belle pour s'offrir une place dans le dernier carré de la LF2. «  Nous sommes là où nous voulions être, assure la coach de l'équipe marnaise, Aurélie Lopez. C'était notre objectif, et même si notre saison a été en dents de scie, nous n'avons pas envie de nous arrêter là. » La qualification en demi-finale aux dépens de La Tronche-Meylan en est le parfait exemple, avec une première manche à domicile parfaitement négociée (71-48), suivie d'une défaite logique à l'extérieur (63-56) et, au final, un ultime duel, dimanche dernier, dominé de la tête et des épaules à René-Tys (88-57). « Lors du deuxième match, nous n'avions pas mis tous les ingrédients au niveau de l'envie et de l'intensité, alors forcément, il y avait un peu de pression lors de la belle que les filles ont su prendre exactement comme il le fallait, bien aidées par notre public qui a su les pousser et mettre l'ambiance. » Une nouvelle fois portée par son Américaine Jill Townsend (23 points et 7 rebonds), parfaitement épaulée par une grande Stephen M’Baye (17 points et 7 passes décisives), l'équipe

Qualifiées pour les demi‐finales, les Pétillantes espèrent prolonger l'aventure en playoffs, aux dépens de leurs homologues de Charnay. © Teddy

champenoise entend maintenant jouer crânement sa chance face à leurs homologues de Charnay qui, elles aussi, ont eu besoin face à Aulnoye de disputer une dernière rencontre décisive (72-66). Première de la saison régulière, la formation bourguignonne est l'épouvantail de la LF2. Pensionnaire de LFB l'an dernier, Charnay veut retrouver sa place auprès de Bourges, de l'Asvel ou

encore de Villeneuve d'Ascq, au sein de l'élite féminine du basket français. « C'est le grand favori, admet Aurélie Lopez, mais elles ont eu besoin d'un 3e match pour se qualifier et de notre côté, nous sommes très motivées par le challenge d'aller les embêter ». Ne bénéficiant pas cette fois de l'avantage du terrain, le Champagne Basket féminin devra parfaitement négocier le premier

Dans le creux de la vague

Malgré deux revers face à Rennes et Strasbourg, le Stade de Reims reste huitième. Une position qui sera menacée dès ce dimanche, à Clermont, une équipe à un petit point derrière les Rémois. C'est le moment de se relancer.

La large défaite concédée par le Stade de Reims à Rennes (3-0), il y a deux semaines, n'était sans doute pas un accident. C'est en tout cas la thèse accréditée par le nouveau revers subi, dimanche dernier, à domicile face à Strasbourg (0-2). Menés au bout de seulement 16 secondes, sur une situation « complètement ridicule, qu’on avait travaillée toute la semaine à l’entraînement », dixit un Will Still plus énervé qu'à l'accoutumée en conférence de presse, les Rémois n'ont jamais réussi à renverser la tendance. Et ce malgré plusieurs occa-

sions franches. Ce qui faisait dire au coach rémois : « Il y a quelques semaines, on marquait les yeux fermés avec une solidité défensive intéressante et aujourd’hui, c’est tout le contraire. Ça nous met en difficulté, mais il n’y a pas lieu de paniquer. » Il faudra en revanche ne pas répéter ces mêmes erreurs lors des six dernières rencontres qui se présentent aux Champenois et notamment mieux démarrer les matches. « Sur les trois dernières semaines, c'est un point de travail, acquiesçait l'entraîneur belge. J’ai mis en garde mes joueurs, j’ai pressé le citron assez fort et je vais continuer à le presser. On doit avoir un peu de fierté, on ne peut pas rentrer sur le terrain et se faire marcher dessus comme ça a pu être le cas. » « Il faut réussir à être bon dès le début et pas réagir une fois mené, confirmait le capitaine Yunis Abdelhamid, dont la défense vient d’encaisser six buts en trois matches, soit autant que lors des treize précédentes rencontres. On doit tous se remettre en question, car on est tous fautifs, tous moins efficaces et décisifs. On doit resserrer les rangs,

bosser et être plus solidaires pour essayer de redresser la barre. Il faut trouver une solution à nos problèmes actuels pour ne pas gâcher notre saison. »

Les Rouge et Blanc auront une bonne occasion de le faire ce dimanche, à Clermont, qui lorgne les mêmes places que le Stade Reims. Actuellement neuvièmes à un petit point du club marnais, les hommes de Pascal Gastien réalisent un bel exercice, en toute discrétion. Ils ont parfaitement su gérer leur mois d’avril, avec trois matches remportés face à des mal-classés (Ajaccio, Troyes et Angers) et ont même réussi à surprendre Nice (1-2), dimanche dernier. C'est donc deux équipes

match de la série, dans l'antre bouillante de Charnay. « Nous avons conscience de ce qui nous attend. Il faudra être ensemble et faire tous les efforts nécessaires pendant 40 minutes. »

Julien Debant

4 Charnay - Champagne Basket, samedi 29 avril, à 20 h à Charnay. Match retour le mercredi 3 mai à 20 h à Reims et belle éventuelle dimanche 7 mai à Charnay.

Basket-ball (Pro B) : Châlons-Reims vise la passe de trois face à Nantes

L'équipe entraînée par Thomas Andrieux ne lâche rien. Après leur victoire à Angers, Marquis Jackson et ses coéquipiers ont enchaîné, dimanche dernier, sur le parquet de Gries-Soufel, en s'y imposant dans les grandes largeurs (104-65). Un succès qui, à trois journées de la fin de la saison régulière, permet au Champagne Basket de valider son ticket pour les playoffs. Toujours 5e du classement, l'union marnaise peut même encore espérer gratter une, voire deux places au classement, si elle ne connaît pas de faux pas dans la dernière ligne droite, d'abord à domicile, ce vendredi 28 avril à Châlons, pour la venue de Nantes (14e), puis à l'extérieur, vendredi 5 mai, à Vichy-Clermont (7e) et enfin le 12 mai, à l'Arena de Reims, lors de la réception de Denain (15e)

aux dynamiques contraires, mais aux objectifs similaires qui vont s'affronter. « On est dans un petit creux, comme toutes les équipes à un moment de la saison. À moi de trouver les leviers pour retrouver le chemin du but et éviter de prendre des buts évitables », disait récemment Will Still. Clermont, encore 13e il y a cinq journées, n'a plus ce problème-là.

Simon Ksiazenicki

Picaudé

4 Clermont - Reims, dimanche 30 avril, à 15 h, au stade Gabriel-Montpied et sur Prime Video

Moins en verve, les Rémois de Marshall Munetsi ont été chahutés lors de leurs derniers matches. © l'Hebdo du Vendredi

« Ne pas gâcher notre saison »

R ANDONNÉE - C HAVOT-C OURCOURT

Venez marcher avec les chiens du refuge d'Épernay

E

XPOSITION - P RESSORIA

Les jolies bouteilles de François Schmidt

Le coup de crayon de François Schmidt est reconnaissable au premier coup d’œil. Avec ses feutres à l’encre de Chine, le Rémois s’amuse depuis des décennies à représenter des dessins fourmillant de petits détails, invitant le lecteur à se perdre dans ces labyrinthes de papier et d’y puiser de la poésie, de l’humour, de la finesse et, bien souvent, du champagne. Depuis une quinzaine d’années, l’illustrateur a été amené à beaucoup travailler sur le thème des bulles, au gré des commandes et de ses envies, lui offrant ainsi la possibilité de rendre hommage à ce terroir, ces hommes, ces femmes et ce précieux nectar qu’il aime tant.

Parmi la trentaine de chiens du refuge, une dizaine sera de la sortie. © l'Hebdo du Vendredi

Après avoir organisé ses traditionnelles journées portes ouvertes au refuge d’Épernay, il y a deux semaines, l’Association indépendante marnaise d’assistance aux animaux (AIMAA) profite des beaux jours pour proposer une randonnée au départ de Chavot-Courcourt, ce dimanche 30 avril. Au programme, comme la plupart des sorties pédestres classiques, trois parcours de 6, 10,5 et 15 kilomètres à travers la forêt, les vignes et les chemins ruraux du bassin sparnacien. Mais à la différence des autres marches, celle-ci sera ouverte aux animaux. « On aura une dizaine de chiens du refuge, explique Pauline Richard, bénévole et membre du conseil d’administration de l’AIMAA, qui compte une soixantaine de bénévoles. Cette journée permettra de faire sortir nos chiens en leur offrant une promenade agréable, mais aussi de les montrer aux visiteurs, qui verront qu’ils sont sociables, gentils et joueurs ! » Un photographe animalier sera également présent pour l’occasion. La première sortie du genre, organisée le 11 novembre dernier, avait connu un grand succès puisque 370 participants avaient été recensés. « Ça avait très bien marché, on espère faire aussi bien cette fois-ci, se réjouit la bénévole. On accepte aussi les chiens des promeneurs, ce qui est assez rare dans les randonnées et ça avait plu aux participants.  » Quasiment tous les chiens du refuge qui avaient participé à l'excursion de l’automne dernier ont, depuis, été adoptés.

S.K

4 Randonnée, dimanche 30 avril, départ de 8 h 30 à 11 h 30, du Gavroche, 37, chemin de la Grange aux Bois, Chavot-Courcourt. Tarif : 6 €. Inscription sur place. Chien tenu en laisse accepté. Infos : 06 30 82 49 36 et refuge-epernay.com

Agenda

SPECTACLES

MERCREDI 3 MAI

THÉÂTRE : « GRIBOUILLIS » LE SALMANAZAR

Un spectacle visuel et musical de théâtre d’ob-

les étoiles qui s’adresse aux tout petits, dès 4 ans.

À 10 h 45, cinéma Le Palace, Épernay. Tarif : 5 €. Durée : 40’. Infos : le-palace.fr

LOISIRS SAMEDI 29 AVRIL ANIMATION 2D ET DU PIXEL ART

MÉDIATHÈQUE

Atelier sur l’envers du décor des jeux video, à partir de 10 ans.

À 14h, médiathèque Daniel-Rondeau, Épernay. Durée : 2 h. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

LUNDI 1ER MAI

jets et de bricolages plastiques, avec un plasticien, un musicien et une costumière, à voir à partir de 5 ans. Spectacle suivi d’un « super goûter ». En amont, un atelier de théâtre d’objets pour les parents et les enfants sera également proposé, de 11 h 30 à 12 h 30, au théâtre (10 € par personne).

À 15 h, théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay. Durée : 50’. Tarifs : 6 et 10 €. Infos et réservation : lesalmanazar.fr et 03 26 51 15 99

VENDREDI 5 MAI

THÉÂTRE : « MARTINE EST TROUBLÉE »

MJC D’AŸ

La célèbre conférencière Martine Blancbaye revient avec un rendez-vous doux-amer sur les troubles des conduites alimentaires. À partir de 13 ans.

À 19 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 1 h. Tarifs : 5 et 8 € Infos : mjc-ay.com

CINÉMA

DIMANCHE 30 AVRIL

« LE RÊVE DE GALILEO » - LE PALACE

Cinq courts métrages d’animation sur le ciel et

RANDONNÉE - HAUTVILLERS

L’association Sparna Rando organise sa randonnée annuelle avec trois parcours au choix : 7, 16 et 25 km.

Inscription de 9 h à 14 h, rue de la Fontaine Gillet, Hautvillers.

Tarif : 5 €. Infos : 06 70 77 54 80

RANDONNÉE - NANTEUIL-LA-FORÊT

L’association Nanteuillafond organise une randonnée avec deux parcours de 7,5 et 12 km.

Départ à 9 h pour le parcours de 12 km et 9 h 30 pour celui de 7,5 km, Nanteuil-la-Forêt.

Tarif : 5 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

VENDREDI 5 MAI

FAUNE FORESTIÈRE VOLANTE - HAUTVILLERS

Apprenez la reconnaissance, la biologie et la phénologie des espèces d’oiseaux et de chauves-souris avec des agents de l’Office national des forêts.

À 8 h, route forestière de la D386, Hautvillers. Durée : 2 h. Gratuit sur inscription : billetweb.fr/faune-forestiere-volante

Adepte d’inventions farfelues, voire fantastiques, liées à la vigne et au vin, il a compilé 20 années de labeur à l’occasion de la sortie d’un album de 64 pages et 80 dessins, intitulé « Jolie bouteille », qui sera accompagné d’une exposition, visible à partir de ce samedi 29 avril, à Pressoria. «  Les images de ce nouvel album ne sont pas le fruit d’une addiction particulière aux vins. C’est le plaisir qui guide ma main, l’humour et la recherche de l’infini dans les détails. La poésie s’invite toujours, c’est elle qui vient nous servir à voir, vous emmène dans un pays de bulles, d’ivresses et de plaisirs, sans risquer un seul instant d’y perdre votre santé », dit François Schmidt. À voir sans modération, jusqu’au 30 juillet.

« Le Grand débouchage » porte bien son nom... © François Schmidt

4 « Jolie bouteille », du samedi 29 avril au dimanche 30 juillet, Pressoria, 11, boulevard Pierre-Cheval, Aÿ. Entrée libre. Infos : pressoria.com/exposition-de-francois-schmidt

Cinéma

LE PALACE

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42

LE RÊVE DE GALILEO dim 10H45

Du 28 avril au 2 mai 2023

SORCERER sam 17H30* lun 20H30* mar 14H30*

APOCALYPSE NOW ven 20H* sam 20H dim 20H* lun 17H*

NOTRE TOUT PETIT PETIT MARIAGE ven 17H20 - 20H45 sam 14H10 - 19H25 dim 17H2020H30 lun 14H30 - 17H30 mar 17H20 - 20H30

MISANTHROPE ven 17H20* - 20H30 sam 16H15 - 21H40* dim 17H20* - 20H lun 14H1020H mar 17H20 - 20H*

MA LANGUE AU CHAT ven 14H10 - 17H20 sam 16H40 - 21H40 dim 14H20 - 20H30 lun 14H10 - 20H30 mar 14H10 - 20H30

LA VIE POUR DE VRAI ven 17H - 20H45 sam 13H50 - 16H40 19H dim 10H30 - 14H20 20H30 lun 14H10 - 17H30 mar 14H10 - 20H30

MON CHAT ET MOI ven 14H10 sam 14H10 dim 10H45 mar 14H30 - 17H

SUR L’ADAMANT ven 14H30 sam 20H dim 10H30 - 14H20 lun 20H30 mar 17H20

EVIL DEAD RISE sam 14H10 dim 17H20 lun 20H30 mar 17H20 - 20H30

DONJONS ET DRAGONS ven 17H - 20H45 sam 16H15 - 21H30 dim 14H - 17H lun 14H1017H mar 14H10 - 17H

10 JOURS ENCORE SANS MAMAN ven 14H10 - 17H sam 13H50 - 21H40 dim 10H30 - 17H20 lun 14H10 - 20H20 mar 17H

LES COMPLICES sam 13H50 mar 14H30

SUZUME ven 14H30 sam 19H* dim 14H20 lun 17H *

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D'ARTAGNAN ven 14H10 - 20H30 sam 16H15 - 19H 21H40 dim 14H - 17H 20H lun 17H - 20H mar 14H10 - 20H

SUPER MARIO BROS ven 14H30 - 17H20** 20H30 sam 14H10 - 16H40 19H25 dim 14H2017H40 20H20** lun 14H30 - 17H30** mar 20H20

LE ROYAUME DE NAYA dim 10H30

ALIBI.COM 2 dim 10H45

*VOST ** VF 3D

© Mathieu Rousseau

C ONCERT - L A C ARTONNERIE

Wax Tailor, charmeur de vinyles

Avec plus de 800 concerts, Wax Tailor, auteur, compositeur et producteur, revient avec un septième album, « Fishing for Accidents », un nouveau laboratoire sonore.

Sa tournée passe à Reims le 10 mai.

On vous donne trente ans de carrière : comment avez-vous évolué ?

En réalité, il y a eu deux phases. Dix premières années de recherches, de tâtonnements, puis vingt ans réellement de Wax Tailor, où j’ai pu vivre de ma musique, voyager. C’est une dimension que je n’avais pas osé anticiper.

Pourquoi ?

Qui peut oser anticiper une carrière internationale ?

Des gens qui te suivent, qui attendent après ton travail ? Cette existence et cette audience aux ÉtatsUnis, c’était inespéré : une vraie magie de vivre ça.

Un rêve d’enfant peut-être ?

Oui, vraiment. Ça m’émerveille. Même si ce n’est pas forcément toujours un visuel de carte postale. Derrière, il y a beaucoup de travail. C’est comme le combat de David contre Goliath. Il faut travailler sans relâche pour que les portes s’ouvrent.

Et se sont-elles plus ouvertes aux USA qu’en France ?

Ce n’est pas comme ça que je vois les choses. En France, j’ai tout de suite eu de la reconnaissance,

Le Soleil dans votre ciel vous promet une belle semaine. Vous serez charmeur et attentionné. Ne faites pas des promesses que vous ne pourrez tenir. Sur le plan professionnel, donnez libre cours à vos envies et à votre créativité.

Votre susceptibilité risque d'être trop exacerbée et vous n'admettrez aucune critique de la part de votre conjoint (e). Sur le plan professionnel, votre soif de changement risque de vous pousser vers des voies tortueuses.

Au cours de cette semaine, laissez parler votre cœur et vous profiterez amplement des joies de la vie.Tout bouge, tout change autour de vous. Vous n’en avez pas l’habitude, mais quelle excitation !

Soyez très actif et assumez les responsabilités que d'autres ne veulent pas. Dans votre profession, vous serez efficace mais vous exigerez beaucoup trop des autres. Cela risque de provoquer quelques heurts.

Sur le plan affectif, n’en faites pas trop. Comme très souvent, vous chercherez à briller en société, ce qui risque de ne pas être au goût de votre conjoint (e).Au niveau de la forme, prenez le temps de penser à vous.

Le soleil dans votre signe favorisera vos activités. La routine vous ennuie ? Votre relation s’enlise dans un ronron quotidien ? Il est peut être temps maintenant de construire avec l’autre et de coopérer à une œuvre commune.

Chiner

DIMANCHE 30 AVRIL

BACONNES - VIDE-POUSSETTES & BOURSE

AUX JOUETS 9 h à 17 h - Centre du villlage

BEINE-NAUROY - VIDE-GRENIERS

de l’Atlantique ?

Oh non, je suis plutôt friand des petites scènes comme ça, en France comme ailleurs. Ça correspond mieux à mon univers. J’ai déjà performé devant 50 000 personnes, mais 50 000 personnes, ce n’est plus un public : c’est un monstre impalpable, une clameur. C’est grisant, mais on perd une dimension humaine qui m’est très précieuse.

Que prévoyez-vous sur scène lors de cette tournée ?

parce que je suis français. Mais aux États-Unis, il y a eu ce que j’appelle un momentum : je suis arrivé au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard, avec une musique accessible. Je n’ai jamais fait dans la musique spécialisée. Rien de complexe, mais toujours exigeant et riche, sur pas mal d’aspects. Tout ça, c’est des paramètres croisés qui font que ça prend à un moment et un endroit donnés. J’utilise aussi des codes collectifs inconscients, des samples qui nourrissent une culture, une nostalgie.

Qu’est-ce qui vous inspire justement ?

J’ai plusieurs sources d’inspiration… Ça évolue, mais sans grande transition. C’est important d’évoluer sans se trahir. J’ai le sentiment d’expérimenter, mais ma marque de fabrique est là, je garde mes fondamentaux. C’est electro, c’est hip-hop.

On vous attend à la Cartonnerie, une petite scène à taille humaine par rapport à vos tournées de l’autre côté

Un peu de tout ! Le septième album est sorti et je suis conscient que le public veut l’entendre, car on est dans un accompagnement mutuel. Mais « défendre un album », ça n’a pas de sens pour moi. J’ai 120 titres à jouer, et je vais piocher dedans, un peu comme dans un grand catalogue.

Wax Tailor, c’est en tout cas une sacrée identité de scène...

Oui, en disant ça, vous touchez l’épine dorsale de ma musique. Wax, pour la cire, mais la cire des vinyles. Tailor, le tailleur. Moi je taille dans la cire des vinyles, j’en extirpe des notes, je manipule cette matière pour en faire un nouvel instrument. Derrière, il y a le hip-hop, certains disent que c’est oldschool, mais on est tous le old-school de quelqu’un. Et je sais que tout est cyclique : je deviendrai forcément new-school, à un moment donné.

Propos recueillis par Agathe Cèbe

4 Wax Tailor, mercredi 10 mai, à 20h à la Cartonnerie de Reims. Tarifs : 21 à 30€. Infos : cartonnerie.fr

A partir de 6 h - Centre du village

CAUREL – VIDE-MAISON 9 h à 17 h – Rue Gayat

CHÂTELRAOULD-SAINT-LOUVENT

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Centre du village

MAILLY-CHAMPAGNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue Carnot

MARDEUIL - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Le long du canal

MONT-SAINT-PIERRE (AISNE)

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Centre du village

LESLES-LA-MONTAGNE (AISNE)

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Terrain de football

OMEY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Autour de la salle des fêtes

RACOURT-SAINT-MARTIN (AISNE)

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Centre du village

REIMS - BROC'N BRUNCH 10 h à 17 h - Chez Ma

Bouteille s'appelle reviens, 19, rue de la Magdeleine

SERMIERS - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

LUNDI 1ER MAI

BAUDEMENT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

MAREUIL-SUR-AŸ - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

MAFFRÉCOURT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CAUREL - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

HUIRON - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

SAINT-THOMAS-EN-ARGONNE

VIDE-GRENIERS A partir de 6 h - Centre du village

VERZY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

Apprenez à gérer vos émotions et à être plus disponible. En vous concentrant uniquement sur les points importants de votre vie, vous résoudrez, au fur et à mesure, ce qui ne va pas.

Vous entrez dans une période professionnelle très favorable. Acceptez les nouvelles responsabilités qui vous seront confiées. Votre moral va monter en flèche et avec elle votre confiance en soi.

Vous serez encore plus serviable et positif vis à vis de votre entourage. Vous ferez face aux responsabilités avec pondération et douceur. Cette semaine couronnera vos efforts.

Vous ne résisterez pas à la tentation d'être séduit et de séduire. Vous sortirez beaucoup et rencontrerez des personnes qui pourraient se révéler très intéressantes.

C’est le moment de faire une pause et de réfléchir sur soi, afin d’en tirer les leçons qui vous permettront de repartir du bon pied. Coté cœur, ouvrez vous et soyez authentique, chérie vous emmènera au septième ciel.

Ne vous laisser pas aller aux accès de jalousie et à dramatiser la moindre critique. Il est puéril de réagir avec agressivité quand on ne vous donne pas immédiatement ce que vous souhaitez.

Qualité de l’air La

Robinets thermostatiques obligatoires

Avant d’installer les appareils permettant d’individualiser les frais de chauffage (compteurs d’énergie thermique ou répartiteurs individuels) le propriétaire de l’immeuble doit équiper les émetteurs de chaleur (radiateurs, sèche-serviette, …) d’organes de régulation de la température intérieure de la pièce, lorsque cela est techniquement possible. Il s’agit en particulier de poser sur les radiateurs des robinets thermostatiques en état de fonctionner afin de permettre aux occupants de réguler la température intérieure de leur locaux (article R 241-9 du Code de l’Energie).

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

© Ronan Siri