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Venez passer un moment chaleureux et gourmand pour l'Ascension !
jusqu’à 5 000 visiteurs. Joëlle Hennequin, viticultrice à Venteuil, n’en recevra pas autant sur sa propriété, mais elle participe encore une fois à l’opération, comme depuis plus de dix ans. « On est une petite exploitation familiale et on est fier de pouvoir faire découvrir notre produit, chez nous, à des touristes qui sont bluffés de voir qu’on est capable de faire un champagne aussi bon qu’à Épernay. Les gens sont impressionnés par l’avenue de Champagne, mais ils ont aussi envie de découvrir des choses simples et authentiques, à la propriété, car ils veulent savoir ce qu’ils consomment. »
L’attrait pour la Champagne ne devrait se démentir ni en 2023 ni dans les années à venir. Le calendrier événementiel est en effet alléchant pour la profession : Coupe du monde de rugby en septembre et octobre prochains en France, Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, les dix ans de l’inscription par l'Unesco et les 100 ans de l’avenue de Champagne en 2025…
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La Champagne en fête ressuscitée ?
« Le potentiel de développement est très fort et tous les signaux sont au vert », se réjouit Laurence Prévot. Un petit bémol a néanmoins été apporté par Brigitte Vallois, productrice du champagne François Vallois à Bergères-les-Vertus. Elle participera, elle aussi, à Esprit de Champagne, avec une idée en tête : « On veut faire passer le message que même en étant loin d’Épernay, on existe quand même, car dans nos rues, depuis quelques années, c'est un peu désert, regrette la vigneronne. Les touristes viennent à Épernay, d’accord, mais ils s'engagent peu à aller dans les petits villages. » Un propos qui illustre l’un des défis de cette économie tournée vers le tourisme : permettre d’irriguer tout le territoire et toutes les couches sociales et pas seulement quelques grands pôles ou acteurs dominants.
Simon Ksiazenicki
La ville d'Épernay ne s'en est jamais cachée, elle mise gros sur le tourisme et son économie. Il y a un mois, les élus de l'agglo ont voté une subvention de 800 000 € pour l’office, soit 100 000 € de plus par rapport à l’année précédente. Cette hausse était justifiée par l’inflation, les dépenses de personnel supplémentaires et la nécessité de renouveler le parc informatique. « La ville et l’agglomération restent les principaux financeurs de l’office », acquiesce Jacques Fromm, conseiller municipal délégué aux grands événements. L’élu estime que c’est aussi en organisant des événements comme la Fête de la bière (du 2 au 4 juin), le festival Voi(x)là l’été (du 7 au 29 juillet), les Habits de lumière (du 8 au 10 décembre) et, demain, les 100 ans de l’avenue de Champagne, que la ville contribue à son attractivité touristique. Jacques Fromm a d’ailleurs glissé que l’éphémère événement La Champagne en fête, organisé sous trois différentes formules entre 2017 et 2019, pourrait faire son retour : « Des réunions sont prévues pour reprendre une animation de ce type-là ou en créer une autre, mais sans doute l'année prochaine. »
NATURE