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Mobilisation à l'école Horticulture

Depuis l'annonce, en mars, d'une fermeture de classe en raison de la baisse démographique, des parents d'élèves de l'école Horticulture tentent d'encourager les inscriptions. Mais cela ne devrait pas suffire.

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L'heure est grave ! » Ainsi débute le prospectus distribué par des parents d'élèves de l'école Horticulture aux riverains du quartier, depuis le mois de mars. En raison de la baisse du nombre d'élèves prévue en septembre prochain à Épernay (et dans la Marne en général), la carte scolaire présentée par les services départementaux de l’Éducation nationale prévoit la fermeture de l'une des quatre classes de cette maternelle de la rue Frédéric-Plomb. Un espoir subsiste néanmoins dans les rangs des parents d'élèves, qui encouragent les habitants du quartier à inscrire leurs enfants au sein de cet établissement avant le mercredi 17 mai, souhaitant voir les effectifs augmenter avant la rentrée scolaire. Mais leurs efforts risquent d'être vains. En juin prochain, une commission étudiera la répartition des élèves à l'école élémentaire Yvette-Lundy, l'établissement de quartier qui accueille les petits issus des maternelles Horticulture et Jancelins pour leur passage en CP. C'est ce qu'on appelle un périmètre flottant. Et les jeux paraissent déjà faits. « À ce stade, les inscriptions au sein du périmètre flottant ne semblent pas permettre de maintenir une classe dans

EN BREF

Distributions des sacs de tri

l'école maternelle Horticulture », fait savoir la ville d'Épernay qui précise que ces annonces ne sont pas définitives. De son côté, la direction départementale des services de l'Éducation nationale de la Marne assure que « la carte scolaire n’est pas terminée et il n’est pas exceptionnel qu’elle évolue jusqu’en septembre. On est amené à réétudier des décisions à la marge, selon les situations et les effectifs. » Mais à moins d'un improbable raz-de-marée d'inscriptions d'ici au 17 mai ou d'une arrivée massive de familles dans le quartier avant la

Les habitants d’Épernay pourront prochainement aller chercher leurs sacs jaunes pour les déchets recyclables et leurs sacs verts pour les biodéchets. La distribution aura lieu lundi 22 mai, de 8 h à 12 h et de 13 h à 19 h, et le mardi 23 mai, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h, au Palais des fêtes. Puis, le mercredi 24 mai, de 8 h à 13 h, à la halle Saint-Thibault, le jeudi 25 mai, de 8 h à 12 h et de 16 h à 19 h, au foyer Vaxélaire, et le vendredi 26 mai, de 8 h à 12 h et de 16 h à 19 h, à la salle Belle Noue.

Roller hockey : les Bombardiers à une marche de l’Élite

Qualifiée pour la finale de Nationale 1, l’équipe de roller hockey d’Épernay a remporté la première manche le samedi 6 mai, aux dépens des Spiders de Rouen, sur un score étriqué (6-7), mais ô combien important. Désormais, les Bombardiers doivent s’imposer, ce samedi 13 mai, à 20 h, dans leur gymnase du Parc Maigret, pour remporter cette finale et s’offrir un ticket pour la Ligue Élite, la première division de la discipline. S’ils venaient à s’incliner, la « belle » se jouerait dès le lendemain, à 12 h, toujours sur le parquet sparnacien. Un avantage de taille.

Sécheresse : l'état de catastrophe naturelle reconnu pour treize communes

Par arrêté interministériel du 3 avril, paru au Journal officiel du 3 mai, l’état de catastrophe naturelle, au titre des mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de 2022, a été reconnu pour treize communes de l’arrondissement d’Épernay : Bergères-sous-Montmirail, Broyes, Champguyon, Châtillon-sur-Morin, Les Essarts-le-Vicomte, Esternay, Leuvrigny, Moeurs-Verdey, Montmirail, Morsains, Réveillon, Saint-Bon et Tréfols. Les assurés ont jusqu'au samedi 13 mai pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état estimatif des dégâts ou de leurs pertes. Sauf cas de force majeure, les assureurs ont ensuite l’obligation d’indemniser les personnes sinistrées dans un délai de trois mois.

rentrée de septembre, il y a peu de chances que la situation soit réévaluée dans ce cas précis.

L’Éducation nationale se veut rassurante et pragmatique : « On comprend que c’est vécu difficilement par les familles et les enseignants, mais il faut du recul sur un territoire qui dépasse le cadre de cette seule école. On regarde la situation démographique de tout le département et on ajuste les unités sur un principe d’équité. On a des indicateurs de gestion, mais ce n’est pas un traitement arithmétique, les conditions d’enseignement, selon les situations des établissements, sont prises en compte. » Ce fameux indicateur de gestion, c’est le nombre d’élèves par classe : 27 pour l’élémentaire et 25 en grande section, CP, CE1 et classes en réseau d’éducation prioritaire (Rep), comme c’est le cas de l’école Horticulture. Avec seulement trois classes à l’avenir dans cet établissement, il n’est pas à exclure que des multi-niveaux soient mis en place. « Les enseignants ont l’habitude de ces situations et sont préparés à ces éventualités », indique l’académie de Reims. Quant à la maîtresse qui devrait être affectée par cette fermeture de classe, elle bénéficierait d’une « mesure de carte scolaire », soit une importante bonification des points nécessaires à l'obtention d'un nouveau poste. Une récente étude sur « L’Europe de l’éducation », publiée par le service statistique de l’Éducation nationale, montre que la France arrive en tête des pays européens où les classes sont les plus chargées, avec 22 élèves en élémentaire et 26 en collège.

Simon Ksiazenicki

9h - 9h30

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