La victoire des Bleus fêtée à Reims
Comme dans de nombreuses villes, mercredi soir, des centaines de Rémois ont envahi les rues du centre, quelques minutes après la victoire de l’équipe de France face au Maroc, en demi-finale de la Coupe du Monde. Supporters des Bleus et des Lions de l’Atlas se sont côtoyés dans une ambiance festive, la température négative n’ayant pas refroidi les ardeurs de la juvénile assistance présente sur la place d’Erlon. Des manifestations de joie qui pourraient encore être observées dans les prochains jours : le Maroc tentera de décrocher la 3e place face à la Croatie, ce samedi, à 16 h, tandis que le lendemain, à la même heure, Français et Argentins se disputeront le sacre mondial.
Phoenix, Angèle et Louise Attaque à La Magnifique Society
Les 23, 24 et 25 juin 2023, les organisateurs du festival
La Magnifique Society invitent à vivre une nouvelle expérience en plein cœur du parc de Champagne de Reims. Pour les accompagner lors de cette 6e édition, une pléiade d'étoiles montantes et de pépites de demain sont attendues, mais aussi, bien sûr, des têtes déjà couronnées. Sont d'ores et déjà annoncés : Phoenix, Aya Nakamura, Angèle, Rema, Louise Attaque (en image), Sofiane Pamart et Domi & JD Beck. Le dévoilement de ces premiers noms s'accompagne naturellement de l'ouverture officielle de la billetterie, avec notamment le « Magnifique Pass 3J », disponible à tarif préférentiel, mais en quantité limitée.
Un Châlonnais en finale du Winamax poker tour
Qualifié parmi plus de 240 joueurs au fil des épreuves préalables en ligne, le Châlonnais Vincent Foulain (à droite) s'est imposé, le week-end dernier, lors de l'étape du Winamax poker tour organisée en présentiel au stade Marcel-Picot de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). Il décroche ainsi son ticket gagnant pour la finale nationale du challenge, prévue en mars à Paris, et tentera de remporter le titre de meilleur joueur de France. La dotation finale de ce tournoi s'élève à un million d'euros, que se partageront les vainqueurs.
L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions
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La loupe du monde
Quel événement permet de rassembler autant de gens et de joie alors même qu'il est vécu par procuration à travers un écran plat ? Aucun, si ce n’est la Coupe du Monde et peut-être un changement de régime politique, ce qui n'est plus très courant dans nos démocraties modernes. Cela en dit sans doute beaucoup sur nos sociétés, en quête de rares moments de communion, plus enclines à se laisser aller à la futilité d'une partie de ballon rond qu’à un combat politique pour des changements profonds. Mais qu'importe le flacon ! Pourvu que l'ivresse soit au bout de cette journée du dimanche 18 décembre qui verra s’opposer la France et l’Argentine pour une place sur le toit du monde. Certes, on n’affirmera pas que dans l'Hexagone, la « hype » pour ce Mondial est aussi prononcée qu’il y a quatre ans, lorsque les Bleus avaient décroché leur deuxième étoile en Russie. Cela tient sans doute au fait qu’il se dispute à l’aube d’un hiver européen déjà glacial, mais possiblement aussi à toutes les aberrations liées à l'organisation de cet événement. Pour autant, n’en déplaise aux boycotteurs, cette finale fera encore recette, si l’on se fie aux 23 millions de téléspectateurs recensés à l’issue de France - Maroc. Le flot de critiques à l’égard de l’organisation de cette compétition et son organisateur est fondé, mais élargir la focale permet de voir l’image différemment. Dans de nombreux pays, le boycott n’a trouvé aucun écho favorable. C’est le cas en Amérique latine, en Asie et surtout dans le monde arabe, où beaucoup ont éprouvé une fierté légitime qu’un pays du MoyenOrient organise pour la première fois un tel événement. D’autres, également, faisaient peu de cas de la défense des LGBT. Il suffit de voir la volée de bois vert reçue par les joueurs de l’équipe d’Allemagne, « coupables » d’avoir protesté contre les menaces de sanctions sportives de la FIFA concernant le port d’un brassard arc-en-ciel, pour s’en rendre compte. Dimanche soir, quand le rideau se refermera sur le stade de Lusail et sur la 22e Coupe du Monde, le Qatar aura gagné son pari. Et lundi, le petit émirat fera reparler de lui pour la vaste campagne de corruption au sein du Parlement européen dont il est soupçonné.
«
L'électrique ne remplacera jamais mes rennes ! »
Dans la série des traditions qui ont du bon, l'interview accordée chaque année à l'Hebdo du Vendredi par le Père Noël. En personne ! À l'heure où la flambée du coût des énergies est dans tous les esprits, il doit redoubler d'imagination pour préserver celui de Noël...
Père Noël, bonjour ! Et merci de nous accorder un peu de votre temps, qu'on sait précieux à l'approche du grand rush... Avant toute chose : comment va la vie ? Ho ho ho ! Ça n'va pas trop mal, j'vous r'mercie (sourire, en fredonnant l'air des Compagnons de la chanson). Allez, puisque c'est devenu une tradition, trinquons à l'esprit de Noël avec cette petite liqueur de baies des marais. Vous m'en direz des nouvelles, c'est un millésime. D'ailleurs, on en a encore une sacrée réserve à la cave. Garantie faite maison avec Mère Noël... et avec amour ! Parfois, je me dis qu'on devrait en vendre une partie pour faire œuvre de charité. Le temps passe tellement vite, même lorsqu'on est immortel. Par chance, je suis en bonne santé. Et surtout, j'ai toute ma tête ! Imaginez un peu la zizanie sinon : des cadeaux livrés en retard, perdus ou inversés en chemin...
Entre nous, Père Noël... vous n'avez jamais eu envie de faire ce genre de petites blagues à ceux qui reçoivent vos cadeaux ?
Ça m'est même arrivé quelques fois, je l'avoue... C'était bougrement tentant (petit rire narquois) ! Et puisque les adultes ne croient plus en moi depuis belle lurette, c'est infaillible ! Ils rejettent forcément la faute sur la personne qui, soi-disant, leur offre le cadeau ou le glisse sous le sapin. Mon plus beau coup, attendez voir... C'était en 1675 ! La cour ne s'en vantait pas, vous pensez bien, mais les cadeaux de Noël commençaient à faire leur apparition dans les milieux nobles. La magie de nos débuts... J'étais un chouïa plus espiègle et exalté. Figurez-vous qu'avec la complicité d'un lutin, j'ai glissé un bonnet rouge dans le paquet destiné à Louis XIV ! Louis XIV, la révolte en Bretagne, vous l'avez ?
Je l'ai, merci. Mais je n'étais effectivement pas née, contrairement à vous... Je mets votre audace sur le compte de la jeunesse, très chère. Où en étais-je ? Ah oui, Louis XIV. Si vous aviez vu son air effaré à l'ouverture du cadeau ! J'ai bien failli remettre ça avec un gilet jaune pour le Noël du président Macron en 2018, mais les temps ont changé. Impossible d'éviter les caméras de surveillance qui pullulent autour de l'Elysée. Sans compter qu'avec mes lutins, on n'a plus le temps de s'amuser la nuit du 24. Déposer 700 millions de cadeaux aux quatre coins du monde, c'est du sport ! Bien souvent, il faut se contorsionner
dans les cheminées ou trouver un autre accès quand les parents oublient de laisser une fenêtre entrouverte...
Pas très raccord avec la sobriété énergétique si le chauffage fonctionne, vu les températures actuelles...
Allons, allons... Pas question de laisser le chauffage allumé dans ce cas. Rien de tel qu'une bonne couette et une bouillotte contre le froid.
Mes rennes, mes lutins et moi, on se gèle une bonne partie de la nuit dans l'hémisphère nord pour préserver la magie de Noël !
J'ai fait mes calculs : si les Terriens coupaient leurs radiateurs entre le 24 et le 25 décembre, personne n'aurait à s'inquiéter d'éventuels délestages cet hiver. Envisager de fermer les écoles parce qu'on risque la pénurie, c'est impensable !
Et pendant ce temps, on cautionne le gouffre énergétique de la Coupe du monde au Qatar. Franchement, on marche sur la tête. J'irai quand même livrer les cadeaux là-bas, car les mômes n'ont pas à subir les inepties des adultes, mais j'ai décidé de boycotter l'événement. Mère Noël ne s'en plaint pas !
Comment faites-vous face à l'augmentation du coût des matières premières et de l'énergie ?
Pour l'heure, on se concentre sur la fabrication des jouets, les réponses aux lettres et l'organisation de la tournée. La joie de tous ces gamins au petit matin du 25 décembre, ça n'a pas de prix. N'oublions pas que dans les pays en guerre, l'Ukraine dont on parle beaucoup, mais pas seu-
lement, certaines familles n'ont ni sapin, ni même un toit sur la tête. On se débrouille toujours pour leur faire parvenir un petit quelque chose. Quant à nos factures, comme partout, c'est la catastrophe. Le coût des matières premières qu'on utilise dans nos ateliers a carrément flambé. Il faut bien trouver des parades. On négocie les tarifs, on va au moins cher, on privilégie le local et les matériaux issus de la récupération. Le gouvernement finlandais a tout de même réduit de 24 à 10 % la TVA sur l’électricité, mais ça ne durera qu'un temps. Que voulez-vous... Les gens sont devenus tellement dépendants du gaz et de l'électricité.
Pas vous ?
On a toujours fait dans la sobriété avec Mère Noël. On adore les bougies, c'est tellement romantique (petites étoiles dans les yeux). Pardon, je m'égare... On s'éclaire aussi à la chandelle dans les ateliers. C'est sans doute un brin moins moderne et moins lumineux. Malheureusement, je ne suis pas Crésus. J'ai des lutins à rémunérer, des rennes à nourrir et à héberger. J'ai assisté incognito à plusieurs sommets sur le climat et le tout-électrique, notamment en Norvège, où une voiture sur cinq roule à l'électricité. Je ne suis pas un expert en la matière, c'est mon côté humaniste qui vous parle. N'occultons pas les travers de la production de véhicules électriques : l'impact environnemental de l'extraction de métaux pour fabriquer leurs batteries et les conditions de travail des dizaines de milliers d'enfants qu'on envoie dans les mines.
On ne vous verra donc jamais à bord d'un traîneau électrique ?
Allez poser la question à Tornade, Furie, Tonnerre ou Eclair, vous serez sacrément reçue ! Ce sont les premières victimes du réchauffement climatique, vous pensez bien qu'ils s'opposent à toute forme de consommation énergétique inutile à leurs yeux. Croire qu'ils seraient moins rapides ou moins fiables qu'un moteur électrique, c'est bien peu les connaître. Et ils vivraient très mal ce manque de considération. Ce sont des êtres sensibles, avec un égo, certes. Mais l'électrique ne remplacera jamais mes rennes ! La seule problématique qui se pose, et je veille à les ménager sur ce point, ce sont leurs émissions de méthane. Les vaches pètent aussi, c'est la nature, me direz-vous. Elles ne volent pas à travers ciel... J'ai eu beau passer des tas de coups de fil, mes rennes n'ont jamais obtenu la vignette Crit'Air pour les zones à faibles émissions. On m'a simplement fait savoir, de façon officieuse, que leur circulation aérienne serait tolérée pendant notre tournée.
Le contraire aurait été étonnant. Vous êtes quand même le Père Noël et vous avez une sacrée responsabilité...
C'est vrai. Elle me porte toujours, même après tous ces siècles. Je vais d'ailleurs devoir retourner à mes ateliers, il nous reste encore beaucoup de travail. Papoter avec vous fut un plaisir. Prenez donc une petite bouteille de notre liqueur artisanale pour réveillonner avec vos proches. C'est cadeau ! Et joyeux Noël à tous !
Propos recueillis par Sonia Legendre« On adore les bougies avec Mère Noël »
Ouvert depuis le 1er décembre, le marché de Noël rémois se tient jusqu'à la fin du mois sur les Promenades Jean-LouisSchneiter. Certaines animations jouent même les prolongations jusque début janvier.
Marché de Noël
Jusqu'au vendredi 30 décembre, 140 chalets installés sur les Promenades Jean-Louis-Schneiter. Ouvert le lundi de 10 h 30 h à 20 h, du mardi au jeudi de 10 h 30 à 20 h, vendredi de 10 h 30 à 21 h, samedi de 10 h à 21 h (10 h 30 à 18 h le 24 décembre) et dimanche de 10 h à 20 h (fermé le 25 décembre).
Nagoya à l'honneur
Jusqu'au dimanche 18 décembre, un stand spécial Nagoya se tient sur le marché de Noël, au pied de la Porte de Mars, dans le cadre du 5e anniversaire du jumelage entre Reims et la ville japonaise.
Royaume des enfants
Jusqu'au vendredi 30 décembre, petit train de Noël, automates et père Noël dans son igloo
(jusqu'au 24 décembre) attendent les enfants au sein du marché de Noël. Des animations accessibles gratuitement, du lundi au vendredi de 14 h à 19 h, samedi et dimanche de 11 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h (fermeture à 17 h le 24 décembre et fermé le 25 décembre).
Marché gourmand
Jusqu'au dimanche 18 décembre, huit chalets installés sur le parvis de la gare qui valorisent les producteurs locaux. Ouvert vendredi, samedi et dimanche, de 11 h à 22 h.
Hip Hip HyperNoël, Hourra !
Le marché de créateurs le plus givré de Reims revient, pour sa 6e édition, au Cellier.
Depuis 2016, sur une invitation de la Ville de Reims, puis une impulsion de l’Hyperespace, le Cellier s’agite, durant six jours, d’une folle ferveur, quelques instants avant Noël. L’idée est claire : mettre en valeur des artistes, artisans et créateurs locaux pour proposer une autre façon de remplir la hotte du Père Noël. En circuit court. Avec des œuvres originales, numérotées, en éditions limitées. Avec des créations responsables, en upcycling, faites à la main. C’est toute une démarche, un vrai pas de côté. Et ça fait fureur : l’HyperNoël est désormais un rendez-vous très attendu, à la fois pour les exposants et le public. Car cette année, ils sont une cinquantaine à venir tenir leurs stands, soigneusement aménagés, comme autant de mini-univers qui s’ou-
Parcours lumineux Jusqu'au samedi 31 décembre, les grandes places et esplanades du centre-ville rémois bénéficient d'installations très particulières, faites de lumière, évidemment, mais aussi de structures géantes qui subliment les monuments. À découvrir tous les jours, à la tombée de la nuit dans les squares Jeanne d'Arc, Colbert et Deneux, sur les places du Forum, d'Erlon et Royale, le long des Promenades (hautes et basses), près des Halles du Boulingrin et devant l'hôtel de ville.
Regalia
Jusqu'au samedi 31 décembre, le spectacle son et lumière sur le couronnement du Roi fait son retour sur la façade de la cathédrale. À voir ou revoir gratuitement vendredi 16, samedi 17, vendredi 23, vendredi 30 et samedi 31 décembre, à chaque fois à 20 h.
Foire de Noël et des Rois
Jusqu'au dimanche 8 janvier, les manèges installés du côté de la chaussée Bocquaine accueillent les visiteurs. Ouvert lundi, mardi et jeudi de 16 h 30 à 21 h, mercredi de 14 h 30 à 21 h, vendredi de 16 h 30 à 1 h, samedi de 14 h 30 à 1 h, et dimanche de 14 h 30 à minuit. Parmi les animations prévues : déambulation d'une troupe d'ours, de koalas et d'abeilles le samedi 17 décembre (à 15 h et 17 h), présence du Père Noël le mercredi 21 décembre et feux d'artifice le 7 janvier (à 21 h).
Grande roue
Jusqu'au 8 janvier : illuminant la place d'Erlon, elle offre une vue imprenable sur Reims. Ouverte tous les jours de 10 h à 22 h, y compris le 25 décembre et le 1er janvier. Tarifs : enfant 6 € et adulte 8 €.
J.D
4 Infos : reims.fr
vrent aux visiteurs, dès ce vendredi 16 décembre, de 16 h à 21 h, comme un vernissage. Tout au long de l’évènement, des temps forts sont organisés, à l’instar des Hyperateliers qui attendent petits et grands autour de pratiques artistiques et gustatives : plumasserie avec Éric Charpentier, ciné kids avec Albane Cho, dégustation de champagne avec Mélanie Tarlant, vannerie avec Marion, tatouage sur agrumes avec Léo Sallez et linogravure avec Anaëlle Rambaud. Aussi, le jeudi 22 décembre, de 16 h à 18 h, les éditions Fulbert First accueillent Marion Séclin et Nathalie Sejean pour une rencontre-dédicace inédite.
Cette année encore, le cœur du Cellier bat au rythme de celui de l’Hyperespace, ce collectif généreux qui se plie en quatre et plus, comme un savant origami, pour rassembler autour des plaisirs conjugués du partage et de la bonne humeur. A.C
Comme chaque année, cinquante exposants investissent le Cellier pour faire découvrir leur travail. © Hyperespace
4 HyperNoël, vendredi 16 décembre de 16 h à 21 h, samedi 17 et dimanche 18 décembre de 11 h à 19 h, mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 décembre de 15 h à 20 h, au Cellier, 4 bis, rue de Mars, Reims. Entrée libre. Contact : atelier.hyperespace@gmail.com
Le plan national Covoiturage quotidien démarre depuis Reims
Le ministre de l'Ecologie et son homologue des Transports ont présenté mardi 13 décembre, à Reims, le plan du gouvernement en faveur du covoiturage du quotidien.
Le territoire du Grand Reims est un symbole de l'autosolisme ». C'est par cette phrase pleine de pragmatisme que Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, a accueilli le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, et celui des Transports, Clément Beaune. « La menace est très forte, a poursuivi l'élue. En 2050, comme l'a rappelé Jean-Marc Jancovici, Reims aura le climat de Montpellier Il nous faut donc nous engager dans un plan visant à changer nos comportements, au bénéfice de la marche, du vélo, des transports en commun et du covoiturage. C'est indispensable. » Et si le territoire rémois n'est pas un modèle, il fait en revanche aujourd'hui figure de pionnier, grâce au lancement, il y a quelques semaines, du service de covoiturage Covoit'ici, piloté par la collectivité en collaboration avec la société Ecov, ce qui explique en grande partie la présence des deux ministres dans la cité des sacres.
Longtemps parent pauvre des aides publiques, le covoiturage du quotidien, c'est-à-dire celui per-
mettant d'effectuer la navette domicile-travail, est donc l'objet d'un plan national qui vise, d'ici à 2027, à multiplier la pratique par trois. « Actuellement en France, 80 % des trajets se font seuls en voiture, a indiqué d'entrée de jeu Christophe Béchu. Si bien que chaque jour, sur environ 100 millions de trajets, seulement 1 % se fait en covoiturage. En multipliant ce chiffre par trois, on économiserait 100 000 pleins d'essence par jour et 4,5 millions de tonnes de CO2. Et pour les usagers, c'est une économie estimée entre 1 500 et 3 000 € par an. »
Pour atteindre cet objectif et ainsi amplifier le co-
voiturage sur les trajets de tous les jours, le gouvernement propose 14 mesures, dont trois principales, chacune dotée en 2023 de 50 M€. Dès janvier prochain, les conducteurs qui se lanceront dans le covoiturage recevront une prime de 100 €, reversée par les plateformes spécialisées. Une
première partie lors du premier trajet (25 € minimum) et le reste au 10e, s'il est effectué dans un délai de 3 mois. Le gouvernement soutiendra aussi la pratique dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités, comme celle du Grand Reims, aux conducteurs et passagers, sur la base du principe de 1 € de l’État pour 1€ de la collectivité. Le troisième dispositif phare est une mesure spécifique, mise en place dans le cadre du Fonds vert, qui permettra de financer des aires et des lignes de covoiturage, ainsi que des études préalables.
« Le changement peut être immédiat, a insisté le ministre de la Transition écologique. On ne parle pas de milliards d'investissements, ni de lourde transition industrielle, juste de modifier notre manière de nous déplacer. » Et son homologue au Transport de préciser : « On a besoin de la voiture en France. Il ne faut pas nier la réalité. La cible, c'est la voiture individuelle et le covoiturage est l'une des solutions essentielles ». J.D
Covoit'ici, le service de covoiturage du Grand Reims
Lancé le 21 novembre, le service de transport Covoit’ici se compose de trois lignes : de Ville-en-Tardenois ou Pargny-Jouy à Tinqueux, de Warmeriville et Witry-les-Reims à Reims et de Boult-sur-Suippe, Warmeriville et Isles-sur-Suippe à Bazancourt. Ce service de covoiturage est gratuit et sans réservation pour les passagers. Pour en profiter, il suffit de se rendre à l’arrêt Covoit’ici le plus proche et de renseigner sa destination sur l’application. Si au bout de dix minutes, sur les tranches horaires spécifiques à chaque ligne, aucun conducteur ne s'est présenté, Covoit’ici s'engage à prendre en charge une solution de secours.
Les conducteurs, après avoir renseigné leur itinéraire dans l'appli Covoit’ici, sont rémunérés par le Grand Reims, jusqu’à 1 € pour la mise à disposition de sièges libres aux heures de pointe, et jusqu’à 1,50 € supplémentaire pour chaque passager transporté. À ce jour, on dénombre plus de 90 conducteurs sur le réseau Covoit’Ici Grand Reims Vallée de la Suippe Witry-lès-Reims et plus de 30 conducteurs sur le réseau Covoit’Ici Grand Reims Tardenois.
A ÉRONAUTIQUEReims à la pointe de la gestion du trafic aérien
Cloué au sol par la pandémie de covid-19, le trafic aérien pourrait retrouver ses standards passés dès 2023. Du côté du CRNA-Est (Centre en route de la navigation aérienne) de Reims, qui assure le traitement de près d’un million d’avions par an grâce à ses 350 contrôleurs aériens, la crise sanitaire ne l’a pas empêché de poursuivre sa modernisation. Jeudi 8 décembre, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, y était invité afin d’inaugurer 4-Flight, présenté comme « le programme clé de la modernisation du système de gestion du trafic aérien français ». Mis en service le 14 juin dernier au centre de Reims, site pilote du programme, il sera étendu aux quatre autres centres de France, d’ici à 2025, pour remplacer un système dont l’architecture date des années 70. Grâce à ses nouvelles performances de haut niveau, 4-Flight doit permettre de favoriser un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement. Clément Beaune y voit un élément fort du verdissement du secteur aérien, « en permettant aux avions des trajets plus courts et directs qui émettent donc moins de CO2 ». Signe de l'importance de ce projet, difficile à saisir pour les profanes, cela fait maintenant plus de dix ans que la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) et l’industriel Thales l’ont lancé, moyennant un milliard d’euros. Le lendemain, le ministre délégué était sur le site d'Airbus à Toulouse pour annoncer une enveloppe de 435 M€, dès 2023, pour atteindre des avions zéro carbone en 2050.
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, lors de sa venue en mairie de Reims, mardi 13 décembre. © l'Hebdo du VendrediDes investissements records à Reims en 2023
Malgré un contexte inflationniste inédit depuis les années 70, Reims a présenté un budget 2023 marqué par des investissements records et une augmentation contenue des tarifs municipaux.
Les annonces budgétaires d'une municipalité ne suscitent habituellement guère l'intérêt du grand public. Mais quand tous les coûts augmentent, l'attention portée aux dépenses collectives grandit. Avec un taux d'inflation d'environ 6 % en France cette année, un chiffre qui devrait d'ailleurs se répéter en 2023, mais aussi une hausse des intérêts, synonyme de coûts supplémentaires pour les collectivités, la ville de Reims projette l'an prochain 85,2 M€ d'investissements (+ 8,3 M€), auxquels il faut ajouter les 20 M€ apportés par le Grand Reims, principalement en faveur des travaux de voirie. Cette somme record, « qui permet de préserver les emplois et les entreprises », dixit l'adjoint au maire délégué aux finances Jean-Marc Rose, profite d'abord au domaine de la culture et du patrimoine (31 %), puis aux espaces publics (13 %), aux sports et à la jeunesse (11 %), à la nature en ville (10 %), à l'éducation (9 %), à la rénovation urbaine (7 %), etc. Environ 14 M€ sont par exemple fléchés cette année sur le seul projet de restructuration et d'extension du musée des Beaux-
arts, dont le chantier doit démarrer dans les pro chains mois. Pour réussir à abonder ce budget, la ville de Reims peut notamment compter sur des recettes de fonctionnement supérieures aux dépenses (258,8 M€ contre 221,8 M€) qui permettent de dégager une épargne brute de 37 M€, en hausse de 1,3 M€ sur un an. Les recettes progressent notamment grâce à une hausse du produit de la fiscalité, dont les bases des taux ont été augmentées par le gouvernement, et une hausse de la dotation de solidarité urbaine. Côté dépenses, elles évoluent aussi à
la hausse, principalement en raison de l'augmentation de la masse salariale (+8,2 M€) et des coûts de l'énergie (+3,9 M€). Enfin, la ville table sur une stabilité de sa dette à 231 M€.
Dans ce contexte si particulier, la ville de Reims va tout de même augmenter ses tarifs municipaux, de 2 % en moyenne, « assumant la plus large part des hausses de prix ». Par exemple, les repas servis dans les cantines des groupes scolaires seront impactés par cette hausse, mais limités grâce à l'ajout de 1,4 M€ au budget de
la Caisse des écoles. Plus globalement, « afin de contrer l'inflation », la collectivité rémoise reconduit les dispositifs sur les abonnements juniors Citura, les aides à l’achat de vélos et de véhicules propres.
J.DL'opposition aurait aimé plus en faveur des Rémois les plus pauvres
Si les élus de gauche du conseil municipal de Reims disent « oui » aux investissements, ils estiment qu'ils doivent aller en priorité « vers la transition énergétique afin de réhabiliter les bâtiments municipaux ». Pour l'opposition, la ville devrait en faire aussi plus pour ses écoles, prenant exemple sur Besançon « qui y consacre 10 M€, contre seulement 4 M€ pour Reims ». L'autre point de divergence concerne les dépenses en faveur des populations les plus précaires. « Si la majorité investit pour la ville de demain, nous, on répond qu'il faut aussi investir dans la ville d'aujourd'hui, insiste Dominique Ledemé. On peut le faire dans la politique de redistribution. Par exemple, le budget du CCAS ne bouge pas, alors qu'on sait que des besoins supplémentaires existent ». « On peut aussi aider davantage à rénover les passoires thermiques qui sont estimées à 18 000 dans le Grand Reims », ajoute Léo Tyburce. Plus globalement, Eric Quénard estime qu'il y a trois urgences à Reims qui méritent mieux de la part de la municipalité : « la pauvreté, la transition écologique et la démocratie ».
A Reims, rue de la Magdeleine, les archéologues de l'Inrap ont mis au jour une représentation de la figure mythologique d’Achille, datant du IIe ou IIIe siècle.
Depuis la mi-novembre, les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) s'activent à quelques mètres de la place Stalingrad, aux numéros 11 et 13 rue de la Magdeleine. En amont de la construction de logements par la société Demathieu Bard Immobilier, ils fouillent, comme souvent lors de ce type de chantier dans la cité des sacres, afin d'étudier ce quartier de la ville à l'époque romaine, quand Reims se nommait Durocortorum. Sur place, les collaborateurs de l'Inrap ont creusé un vaste trou d'environ deux mètres de profondeur, mettant au jour un îlot d'habitation et une portion de voie romaine.
« Nous y avons découvert des vestiges de murs qui délimitent des pièces d’une maison romaine des IIe et IIIe siècles, dont l'entrée est marquée par deux grands blocs quadrangulaires qui devaient supporter des
piliers, explique Julie Léone, responsable scientifique des fouilles. Il s’agit là d’une entrée imposante, loin de celles des simples boutiques ou maisons habituellement mises au jour en bordure de rue. » Situés à 1 km du Forum, centre politique et religieux de
les restes de cette domus surprennent par leur richesse, avec notamment la découverte de fragments d'enduits
peints révélant une représentation en taille réelle. « Certaines inscriptions indiquent qu'il pourrait s'agir de la figure mythologique d'Achille et en particulier du récit selon lequel sa mère, Thétis, l'aurait caché à la cour du roi de Lycomède, déguisé en jeune fille, afin qu'il ne participe pas à la Guerre de Troie. Ce type de peinture atteste que les gens qui vivaient ici étaient lettrés et financièrement aisés ».
Cette présence loin du centre politique et religieux permet d’appréhender de manière nouvelle ce quartier encore mal connu de la ville romaine, proche de la Vesle. Navigables à cette époque, les abords de cette rivière sont alors très dynamiques, abritant de nombreux artisans et commerces. Engagés dans une course contre-la-montre, les archéologues de l'Inrap ont jusqu'au 20 décembre pour poursuivre leur recherche et ainsi « mieux cerner le statut social des habitants de cette partie de Reims à l’époque antique ».
Julien Debant Durocortorum,Le CHU se dote d'un 4e IRM
Avec trois services d'imagerie, situés uniquement dans les secteurs adultes et occupés à 98 %, l'accès à ces outils de diagnostics au sein du Centre hospitalier universitaire de Reims (CHU) se trouvait limité, allongeant les délais de rendez-vous des examens non urgents. Il était donc apparu nécessaire d'en ouvrir un 4e. C'est désormais chose faite depuis quelques semaines. Ce nouvel appareil IRM est entièrement dédié à la pédiatrie et à l’activité gynécologique, ce qui est une première sur le territoire champardennais. Technique d’imagerie non irradiante, « à favoriser pour l’exploration pédiatrique, diagnostique et de surveillance », dixit l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), cette activité est en augmentation ces dernières années. Le CHU de Reims a par exemple réalisé 1 900 examens d'IRM pour les seuls services pédiatriques en 2021, contre 1 500 en 2017.
Grâce à l'ouverture de ce 4e service d'imagerie, l'établissement de santé rémois estime pouvoir pratiquer environ 2 200 examens supplémentaires par an, dont 650 pour la pédiatrie et 600 adressés par des praticiens de ville ou des centres hospitaliers d'autres villes. Il doit aussi permettre au CHU de Reims de s'ouvrir à de nouveaux types d'actes non réalisés aujourd'hui, ce qui concernerait plus de 1 000 patients chaque année. L'acquisition de ce service IRM représente un investissement de 1,2 M€.
J.D J UMELAGEBanzaï Reims, banzaï Nagoya !*
Cinq ans après être devenue la 6e ville jumelle de Nagoya, Reims a renouvelé son serment. Lundi 12 décembre, à l'hôtel de ville, Arnaud Robinet, maire de Reims, et Takashi Kawamura, maire de la 3e plus grande ville japonaise, ont solennellement réitéré leurs vœux, synonymes de poursuites des échanges culturels, sportifs et économiques. Ce dernier, autoproclamé « le maire fou de Nagoya », a surpris l'assistance en faisant entendre sa voix de crooner. Profitant de la présence de la chorale de la Maîtrise de la cathédrale, il a ainsi débuté sa prise de parole officielle en poussant la chansonnette, d'abord des chants de Noël en anglais, puis en reprenant l'air de « La vie en rose » d'Édith Piaf. Takashi Kawamura et la délégation japonaise ont séjourné trois jours dans la cité des sacres, visitant notamment ses lieux et monuments les plus emblématiques.
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ViveReims, vive Nagoya !
VOIRIELe pont de Witry ouvert pour Noël
J.DAprès dix mois de lourds travaux, marqués notamment par la démolition de l'ouvrage de béton datant des années 1940, en mars dernier, le nouveau pont de Witry ouvrira à la circulation à partir du 22 décembre, en fin de journée. Piétons, deux-roues motorisés et véhicules pourront l'emprunter, y compris les camions de plus de 19 tonnes, bannis de l'ancienne structure en raison de sa vétusté. Les cyclistes devront encore patienter. En effet, quelques travaux restent à terminer d'ici à début 2023, dont la pose de dalles pour les bandes piétonnes et les voies cyclables, prévues de chaque côté, mais aussi des peintures pour la signalétique sur la chaussée. Des finitions encore à réaliser qui entraînent une limitation de la vitesse fixée à 30 km/h maximum. Quant aux lignes de bus, elles reprendront leur service normal à partir du vendredi 23 décembre. Placé à 5,80 m au-dessus des lignes de chemin de fer, le nouvel ouvrage d'art, long de 67,80 m et large de 23 m, a demandé un investissement de près de 8,5 M€.
EN BREF5 000 € pour Octobre Rose grâce à la générosité des clients de Citura
Durant le mois d’octobre, Transdev Reims, exploitant du réseau Citura et ses clients se sont mobilisés autour d’Octobre Rose et du dépistage du cancer sein. A cette occasion, Transdev Reims a proposé à ses adhérents au programme de fidélité Citur'Avantage de s’engager à ses côtés. Chaque client avait la possibilité d’offrir ses points fidélité afin de faire grimper la « cagnotte Octobre Rose ». Au final, la barre des 900 000 points collectés a été franchie, grâce l'implication de 2 000 usagers, si bien que Transdev Reims a, comme promis, reversé 5 000 € à la Ligue contre le cancer de la Marne.
aura pour candidat Vincent Paté, déjà en lice sur cette même circonscription en 2017.
Roller derby : Tournoi de Noël des Beastie Derby Girls
Le club de roller derby de Reims organise son traditionnel tournoi de Noël, dimanche 18 décembre. Au gymnase François-Legros, à partir de 13 h, les Beastie Derby Girls joueront deux matches : un face aux Lutèce Destroyeuses de Paris (à 13 h 30) et un autre présenté comme une surprise (à 16 h). Entrée payante : 5€.
La route des musées du vin passe par Pressoria
Les
électeurs de la 2e circonscription de la Marne aux urnes dès le 22 janvier 2023
Suite à l'invalidation de l'élection de la députée du Rassemblement national AnneSophie Frigout par le Conseil Constitutionnel, les électeurs de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Suippes) sont donc appelés à retourner aux urnes. Le premier tour aura lieu le dimanche 22 janvier 2023 et le second, 7 jours plus tard. En plus d'Anne-Sophie Frigout (RN), Laure Miller (Renaissance) et Stéphane Lang (Les Républicains), on sait également que la Nupes
Soutenu par le ministère de la Culture, le programme européen Remci Vitis (pour route culturelle des musées et centres d’interprétation de la vigne et du vin) sera officiellement lancé ce vendredi 16 décembre, à Pressoria, à Aÿ. L'objectif de ce projet touristique et patrimonial est de créer un partenariat entre ces différents musées, mettre en avant le tourisme de découverte et d’expérience et valoriser les spécificités propres à chaque région viticole afin de préserver leur patrimoine. La Cité du Vin de Bordeaux, le château de Cognac ou encore la maison Gascogne-Armagnac figurent, eux aussi, dans la première « promotion » de ce réseau qui a vocation à rassembler des musées issus de l’Europe entière.
En raison de la crise énergétique, des coupures d'électricité pourraient intervenir, à partir de janvier, sur l'ensemble du territoire, afin d'éviter une panne de grande ampleur. Elles restent évitables, si des efforts sont faits, dans la Marne comme ailleurs.
La crise énergétique a mis en lumière RTE, le gestionnaire du réseau de transport français d'électricité. Son rôle est d’assurer l’équilibre, à chaque instant, entre la production et la consommation électrique du territoire français et donc de l'anticiper. « Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte, comme la météo, la disponibilité des centrales nucléaires, la production éolienne et solaire et les capacités d’imports à nos frontières », explique Elisabeth Bertin, déléguée RTE Est. La différence par rapport aux autres années, c’est que le contexte énergétique est tendu. Les centrales nucléaires ne produisent pas autant que d’habitude puisqu’une quinzaine de réacteurs sont toujours à l'arrêt pour maintenance ou réparations. S’ajoutent à cela les tensions sur le marché de l’énergie consécutives à la reprise post-pandémie et à la guerre en Ukraine qui dessinent un risque de manque. « S’il y a plus de consommations prévues que de capacités de production, on peut être en difficulté et on déclenchera un Ecowatt orange ou rouge », poursuit la déléguée de RTE. Mais cela ne signifiera pas nécessairement que des coupures d’électricité auront lieu.
EcoWatt, c'est « la météo de l’électricité ». Décliné en application et en site internet, ce service permet de connaître, en temps réel,
l'état du système électrique tricolore. Actuellement et dans les jours à venir, la France est en vert pour «pas d’alerte». Si elle passe en orange, cela signifie que le système électrique est tendu et que les écogestes sont les bienvenus. Enfin, une carte rouge indique un système électrique très tendu et des coupures inévitables si la consommation ne baisse pas. « Rouge ne sera pas égal à coupure,
prévient Elisabeth Bertin, mais signifiera qu’il n’y a pas assez de production par rapport à la consommation prévue. Jusqu’au dernier moment, si les efforts sont suffisants, on pourra éviter les coupures. » Grâce aux différents plans de sobriété adoptés ces dernières semaines par les collectivités, les entreprises et les ménages, une baisse de 8,3 % de la consommation a déjà été constatée par rapport à 2021. « Ça montre qu’on a la capacité de se mobiliser et qu’il y a un potentiel de baisse important. » Mais dans le pire des cas, il y aura des coupures. En cas de prévision défavorable, la carte changera de couleur trois jours à l’avance. La situation sera ensuite affinée et s’il n’y a pas d’amélioration, des délestages interviendront. Ils seront confirmés la veille et vers 17 h, chacun pourra savoir précisément si son logement est concerné en rentrant son adresse sur un site internet*. Les coupures seront « programmées » à l’avance, « réparties » sur des zones d’environ 2 000 clients, « tournantes » entre les secteurs et « ne dureront pas plus de 2 heures, probablement entre 8 h et 13 h et entre 18 h et 20 h, périodes de forte consommation », éclaire Elisabeth Bertin.
Actuellement, les préfets de chaque département listent les sites prioritaires qui ne seront pas touchés par les délestages, tels les hôpitaux, les commissariats, les casernes de pompiers, les prisons, les sites industriels à risque… C’est la seule situation particulière qui pourra varier d’un département à l’autre, selon RTE. Les foyers proches de ces sites prioritaires auront donc plus de chances d'éviter le black-out.
Simon Ksiazenicki4 * coupures-temporaires.enedis.fr
Tout juste inauguré, l'atelier « upcycling » conçu au cœur de l'usine de Suippes du groupe Lebronze Alloys, acteur majeur de la métallurgie, vise à valoriser et à réutiliser, localement, ses rebuts métalliques.
Il s'étend sur 1 500 m² et fonctionne depuis plus d'un an déjà, mais fera encore l'objet de nombreux tests pour développer et optimiser ses processus, moyennant d'autres investissements à l'avenir. L'atelier « upcycling » (ou recyclage valorisant, en français) du groupe Lebronze Alloys est une petite révolution, tant sur le plan environnemental que compétitif. Objectif : transformer, traiter et reconditionner sur place les déchets issus de l'activité métallurgique de l'entreprise ainsi que ceux produits par ses clients, puis les réutiliser, notamment en fonderie, pour concevoir d'autres alliages et d'autres pièces ou éléments de maintenance. Ce fleuron industriel s'est forgé une solide expérience depuis sa création, il y a bientôt 90 ans, et s'est agrandi à travers huit sites de production et une vingtaine de distributeurs répartis sur les cinq continents.
Il réalise des produits semi-finis et finis en alliages de cuivre et de nickel pour des secteurs tels que l'aéronautique, l'automobile, le spatial ou encore la défense. « Nous enregistrons un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros et employons environ 850 personnes, dont 250 à Suippes, a détaillé le président du groupe, Michel Dumont, lors de l'inauguration de l'atelier. L'idée, en développant de nouveaux alliages (ndlr : 350 à ce jour), était de ne pas dépendre de l'étranger. » L'enjeu s'avère encore plus important à l'heure où les prix de certains métaux se tendent sur le marché. « On mise sur l'achat responsable et on évite les produits provenant des mines ou de l'affinage. C'est également une façon de maîtriser et de sécuriser nos approvisionnements dans la durée. » S'il préfère taire les gains financiers engendrés par cette économie circulaire, Michel Dumont estime qu'elle permettra d'atteindre 75 % de métaux issus du recyclage utilisés pour la production. Et de diminuer de 200 fois les émissions de CO2 de l'entreprise. Ledit atelier représente un investissement de deux millions d'euros, dont 800 000 financés par le plan France Relance au titre de l'appel à projets « modernisation de la filière aéronautique ».
Sonia LegendreFaire face au coût de l'énergie
Comme la plupart des entreprises en France, Lebronze Alloys se heurte à l'envolée du coût de l'énergie. « Nous avions déjà observé cette hausse à l'automne 2021, rappelle Michel Dumont, le président. Aujourd'hui, ce coût est multiplié par 5 à 10 fois pour nous et représente près de 10 % de notre chiffre d'affaires. L'usine de Suippes fonctionne majoritairement à l'électricité. Nous poursuivons nos efforts en interne pour réduire notre consommation d'énergie, mais nous n'avons pas d'autres choix que de mettre, progressivement et de façon temporaire, nos clients à contribution. »
Lors de l'assemblée générale de l'Association viticole champenoise, la profession a annoncé des chiffres exceptionnels pour les expéditions de 2022, tout en prenant des engagements pour l'avenir afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il y avait des sourires lors de l’assemblée générale de l’Association viticole champenoise (AVC), qui s’est tenue le jeudi 8 décembre, au Millesium. Regroupement de vignerons, de coopératives et de maisons de champagne, l’AVC convie chaque année ses membres pour une grand-messe en forme de bilan de l’année écoulée et de panorama des défis à venir pour la profession.
Concernant le premier volet, tous les voyants sont à nouveau au vert. « Nous allons sans doute flirter avec les 330 millions de bouteilles », a annoncé David Chatillon, président de l’Union des maisons de Champagne (UMC). Ce serait 10 millions de flacons de plus que l’an passé, qui constituait déjà une année exceptionnelle, et surtout un nouveau record en valeur, avec un chiffre d’affaires estimé à 6,5 milliards d’euros qui dépasserait largement celui de 2021 (5,7 milliards d’euros). L’export se taillerait toujours la part du lion, mais le marché domestique, en baisse ces dernières années, serait en cours de stabilisation.
Si le moral est au beau fixe en ce qui concerne les ventes, les prévisions climatiques sont, comme partout, inquiétantes. Très présent dans les médias, l’ingénieur et conférencier spécialiste de l’énergie,
l’époque sont désormais réalité », a-t-il fait remarquer, prédisant à la Champagne un climat semblable à celui du Midi en 2050.
Face à ces prédictions, le Comité Champagne aime à rappeler qu’il est la première filière viticole à avoir établi son bilan carbone, en 2003, alors que le terme n’était pas encore à la mode. Après avoir
déjà diminué son empreinte de 15 % entre 2003 et 2018 et en projetant d’atteindre 25 % d’ici à 2025, la profession a annoncé vouloir aller plus loin avec l’objectif « net zéro carbone » en 2050. Cela signifiera de faire mieux dans tous les domaines (culture, production, conditionnement, transports, énergies, construction…) en baissant les émissions de 75 %, mais également de stocker du carbone, principalement grâce à la plantation d’arbres, et de compenser les émissions restantes en finançant des projets bons pour la planète.
Le défi est immense, mais la profession, fière d’avoir déjà réduit l’empreinte carbone par bouteille de 20 % et d’avoir atteint 63 % des surfaces viticoles certifiées environnementalement, est persuadée qu’elle peut aller encore plus loin.
Simon KsiazenickiPlus d'un siècle de « Champagne viticole au musée d'Épernay
Le 22 janvier 1909 naissait « La Champagne viticole », magazine d’information professionnelle édité par le Syndicat général des vignerons (SGV) de la Champagne. Depuis 2007, il est possible de consulter cette base d’archives numérisées au siège du SGV, à Épernay, et depuis quelques jours, 2 500 articles issus de la revue, couvrant la période 1909-1984, sont désormais accessibles au musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale (13, avenue de Champagne, Épernay). Sur rendez-vous, le public peut accéder à ce fonds d’archives numérisées, mais également aux milliers d’ouvrages conservés au centre de documentation du musée.
Jean-Marc Jancovici, l’était également lors de cette AG. Invité d’honneur de l’AVC, il a donné une conférence devant 1 500 personnes sur le défi énergétique et climatique, 20 ans après être intervenu lors de ce même événement. « Malheureusement, les prévisions faites àRecord battu pour les Habits de lumière
Très attendus après une annulation en 2020, puis une édition marquée par les restrictions sanitaires l’an passé, les 22es Habits de lumière, organisés du vendredi 9 au dimanche 11 décembre, ont battu un nouveau record d’affluence. Selon la ville d’Épernay, « près de 60 000 personnes ont assisté aux festivités pendant tout le week-end ».
La municipalité a ainsi comptabilisé plus de 25 000 participants, chaque soir, le vendredi et le samedi, venus sur l’avenue de Champagne profiter des différentes animations lumineuses et sonores et des bars à champagne dans les cours des maisons. Les températures négatives relevées dans la nuit n’ont pas eu raison de la fréquentation, élevée aux six points d’entrée et de sortie érigés sur la célèbre artère.
Les autres animations ont attiré près de 10 000 personnes, avec, dans l’ordre, les Habits de saveurs du samedi matin, le concours des P’tits pâtissiers et les ateliers d’accords mets et vins de l'après-midi, sans oublier la parade automobile du dimanche matin. Plus de 400 véhicules ont été recensés sur le parking du hall des sports Pierre-Gaspard, point de départ inédit de ce défilé, et de nombreux spectateurs sont venus admirer ces autos de collection tout le long du tracé.
La nouvelle formule sans parade sur l’avenue de Champagne, maintenue pour la deuxième année consécutive, a vocation à demeurer. Elle sera très vraisemblablement reconduite les 8 et 9 décembre 2023, à l’occasion de la 23e édition des Habits de lumière.
Simon Ksiazenicki E NSEIGNEMENTSUPÉRIEURLes travaux du Cnac validés par la ministre
De passage à Châlons le 9 décembre pour assister à « Balestra », spectacle de fin d'études de la 34e promotion du Cnac, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a visité en amont le site de La Marnaise, non loin du cirque en dur. Depuis 2015, cette ancienne friche agricole de la coopérative du même nom accueille les étudiants, les stagiaires de la formation continue et une grande partie des équipes de l'école au sein d'une extension de 1 700 m².
Accompagnée des élus marnais et de la directrice générale du Cnac, Peggy Donck, la ministre a pu observer les jeunes à l'œuvre, immortaliser leurs prouesses en prenant quelques vidéos, puis découvrir le fruit d'une réhabilitation débutée il y a un an. Les travaux s'achèvent, moyennant un investissement de 1,2 million d'euros financé quasi intégralement par le plan France Relance.
Le bâtiment se composera d'une salle consacrée à la danse, d'un foyer et d'une grande cantine, de deux salles pour les cours théoriques et d'un espace spécifique aux formations techniques. Il a fait l'objet d'une isolation thermique et se dote d'un système de pompe à chaleur. « On accueille une dizaine de stagiaires chaque année sur différents cursus, explique Marcello Parisse, le directeur technique. La sécurité bien sûr, mais aussi les accroches de cirque, le travail en hauteur, les régies, etc. » Pièce maîtresse du lieu, prochainement installée : une structure métallique de 20 mètres de long sur 10 mètres de large – ou pont carré - offerte au Cnac par Disneyland Paris et utilisée pour les entraînements du spectacle du Roi Lion. La magie des réseaux...
Soirée de gala à l'Arena
Restant sur une victoire à Angers, le Champagne Basket joue ce vendredi 16 décembre son tout premier match au sein de l'Arena de Reims, à l'occasion de la réception du leader, Antibes.
Cette date est dans toutes les têtes du Champagne Basket depuis des mois, surtout celles de ses dirigeants. Ce vendredi 16 décembre est en effet l'une des premières pierres de leur plan qui vise à installer le club au plus haut niveau d'ici 2025. Une stratégie qui repose sur trois piliers : la construction d'une vitrine à Châlons, un lieu qui regrouperait les bureaux et les équipements sportifs où s'entraîneraient les équipes professionnelles masculines, féminines, et les espoirs, l'accession des féminines en élite avec in fine leur installation à plein temps dans la ville-préfecture et celle des garçons en Betclic Elite, avec comme terrain de jeu à l'année l'Arena de Reims. L'ambition est aussi grande que le chemin restant à parcourir. Cette toute première rencontre au sein de la grande salle rémoise est donc un test capital, tant sur le plan sportif qu'en termes d'image. Côté terrain, si le début de saison est un peu en deçà des attentes, Thomas Andrieux et ses joueurs ont assuré l'essentiel vendredi dernier, en allant battre Angers (93-81), qui restait sur 29 victoires consécutives à domicile ! Une performance de choix qui doit beaucoup à l'arrière américain
Marquis Jackson. A l'envers depuis son retour de blessure (5 points de moyenne à 21 % sur les trois derniers matches), il a réalisé une partie monumentale, marquant 40 points (dont 9 tirs réussis sur 10 à trois points), pour une évaluation de 45, le tout en seulement 34 minutes de jeu.
4 500 spectateurs espérés face au leader
C'est donc dans ce contexte particulier que le coach marnais doit préparer ce match de gala au
fort enjeu sportif. « On essaie de l'aborder comme tous les autres, même si on a conscience que c'est différent, indique-t-il calmement. On sent un surplus d'excitation, mais l'objectif reste le même : être performant. » Après 48 heures de repos accordé suite au succès acquis à Angers, Marquis Jackson et ses coéquipiers ont pris leurs premiers repères à l'Arena, mercredi. « C'est un aspect qu'on sousestime et qui est pourtant déterminant », insiste Thomas Andrieux. En partageant déjà son
F OOTBALL L1
temps entre le complexe René-Tys de Reims et le palais Coubertin de Châlons, le Champagne Basket a l'habitude.
Au-delà du nouveau changement de décor, c'est l'ambiance générale qui promet d'être différente, avec notamment près de 4 500 spectateurs attendus, contre moitié moins dans les deux salles habituelles. Un public sans doute moins supporter qu'à l'accoutumée, mais qui devra jouer son rôle si l'union marnaise veut bousculer le visiteur du jour : Antibes. Seule en tête de la division, l'ancienne place forte du basket français entend retrouver son lustre d'antan. Déjà bien fourni et expérimenté, l'effectif azuréen a été renforcé il y a peu avec la signature de Nobel Boungou Colo. Depuis l'arrivée de l'ex-international français, Antibes reste sur une série de quatre victoires de rang, à laquelle il faut ajouter un succès de prestige en Coupe de France aux dépens de Paris, pensionnaire de Betclic (9584). « Il ne faudra pas que l’on compte sur notre adresse vue à Angers, mais d'abord sur notre défense, juge Thomas Andrieux. L'important sera également de rester stable sur le plan émotionnel, tout en se servant aussi du public pour jouer avec un surplus d'adrénaline. » Pour cette rencontre de gala, tous les joueurs devraient être opérationnels. « Il faudrait qu'ils soient amputés d'une jambe ou d'un bras pour manquer ce match », conclut le coach.
Julien Debant4 Champagne Basket - Antibes, vendredi 16 décembre, à 20 h 30, à l'Arena, Reims.
Les Rémois bientôt de retour
Ce week-end, les amateurs de ballon rond n’auront d’yeux que pour la finale et la petite finale de la Coupe du Monde, qui décideront du sort des quatre dernières équipes en lice : la France, l’Argentine, la Croatie et le Maroc. Mais les suiveurs du Stade de Reims jetteront sans doute un coup d’œil sur les réseaux sociaux de leur club, vendredi, pour connaître le résultat du match amical des Rouge et Blanc face au Sporting de Charleroi (D1 belge). Après avoir battu Sochaux (3-0), les hommes de Will Still affronteront, à 15 h, au centre de vie Raymond-Kopa et à huis clos, l’équipe belge où Samba Diawara, nouvel adjoint de Still, officiait en tant que numéro 3. Cette rencontre sera l’avant-dernière de la préparation à la reprise post-Coupe du Monde, puisque les Marnais auront ensuite rendez-vous, le mercredi 21 décembre, avec Lens. Le match se déroulera au stade Delaune, cette fois-ci, mais l’accès sera réservé aux abonnés. Enfin, le grand public sera attendu le jeudi 29 décembre, à l’occasion de la réception de Rennes (3e), pour le compte de la 16e journée de Ligue 1. À ce moment-là, le Mondial sera un lointain souvenir…
4 Reims - Rennes, jeudi 29 décembre, à 19 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video.
D1F
: contrat rempli pour les Rémoises
Sixièmes avec déjà 17 points et cinq victoires au compteur, les joueuses du Stade de Reims ont réalisé une bonne première partie de saison, ponctuée par une victoire éclatante à Dijon (0-4). Les ouailles d’Amandine Miquel sont au repos et reprendront le championnat de Division 1 le samedi 14 janvier, avec la réception de Montpellier.
Mercredi, les joueurs du Champagne Basket ont effectué leur premier entraînement à l'Arena.© l'Hebdo du VendrediVille d’Eper l’ensemble de ses partenaires à l’organisation de la 22e édi
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MERCI erons participants Les Pa Les
au Comité de l Club des Part et aux part Les Partenaires Les Partenaires associés A Avvec la participation de Les Partenaire www.epernay.fr
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devenir partenaire ou mécène de la Direction de la Communication d au 03 26 53 36 03 ou par mail à c
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pagne, au e Champagne Lumière ! urleursoutien rnay remercie s et mécènes pour leur soutien ition des Habits de Lumière. cet événement, vous pouvez contacter de la Ville d’Epernay par téléphone communication@ville-epernay.fr Grand mécène : FCN / Mécène : Le Réveil de la Marne / Mécène associé : Cochet Concept
ENSEMBLE
Entrez dans la danse au cirque de Reims
Dans le cadre de la manifestation « Dansez », organisée par la médiathèque Jean-Falala, le Manège de Reims accueille le marathon de la danse, vendredi 16 décembre. Lors de cette grande soirée, le public, looké façon année 1930 et paillettes, est invité à faire bien plus que simplement danser. Guidés par MC Drykey et MC Crunchy, sur du son de l'ambianceur DJ Moulinex, les spectateurs-danseurs auront l'occasion de relever une série d'improbables challenges : de la danse la plus kitsche à celle collant le mieux au style de musique, en passant par de la danse sur un pied et, pour ceux qui aiment être accompagnés d'un instrument, au air guitare. Promettant une joyeuse atmosphère de tombola, les candidats pourront se déhancher seul ou en couple pour remporter des lots, mais surtout pour le fun. Ce rendez-vous rend hommage aux marathons de danse organisés aux Etat-unis, mais aussi en France, et en particulier à Reims dans les années Folles. Le cirque en dur de la cité des sacres en fût le théâtre, connaissant des soirées mémorables, où des couples tournaient sans s’interrompre pendant des heures, le dernier danseur en piste étant déclaré vainqueur. Presque 100 ans plus tard, le décor n'a presque pas changé, mais que les participants se rassurent, ce n'est pas l'endurance qui comptera samedi soir, c'est le goût du défi dans la joie et la bonne humeur.
J.D
M USIQUE - Q UARTIER L IBRELa culture mixée finement au Variété Club
4 Marathon de la danse, vendredi 16 décembre, à partir de 10 h, au cirque du Manège, Reims. Entrée libre. Infos : manege-reims.eu
Agenda
SPECTACLES
VENDREDI 16 DÉCEMBRE
JEUDI 12 JANVIER
ONE WOMAN SHOW : INÈS REG
De l’humour 100% stand-up.
A 20 h - Tarifs : 36/39€
Arena, Reims
MERCREDI 18 JANVIER
CASSE-NOISETTE
Ballet et orchestre.
A 20 h - Tarifs : 42/68€
Arena, Reims
JEUDI 19 JANVIER
ONE MAN SHOW KYAN KHOJANDI
Nouveau spectacle de l’artiste rémois qui a envie de raconter une des meilleures soirées de sa vie.
A 20 h - Tarifs : 25/45€
Arena, Reims
MARATHON DE LA DANSE
Envie de vivre une soirée dansante enfiévrée et de relever des défis endiablés dans une ambiance des années 30 ? Ne loupez sous aucun prétexte ce premier Marathon de la danse. Venez lookés, en forme et avec le sourire, pour enflammer le dance floor du Cirque et gagner de nombreux lots !
A 20 h - Entrée gratuite sur réservation - Le Manège, Reims
THÉÂTRE : LE CAMÉLÉON
Anne-Lise Heimburger, Elsa Agnès et leur équipe vous invitent dans les coulisses de leur création.
A 19 h - Gratuit sur réservation - La Comédie, Reims
MERCREDI 11 JANVIER
BABIL
Tohu et Bohu racontent l’histoire des Belbaloniens qui surmontèrent leur mésentente pour construire une tour fabuleuse, la tour de Belba. Mais il est aussi difficile de raconter à deux que de bâtir à plusieurs ! Par la compagnie L »Embellie.
A 16 h – Tarif : 4€ - L’Escal, Witry-lès-Reims
CONCERTS
VENDREDI 16 DÉCEMBRE
DISCO NIGHT FEVER
Au programme de cette soirée : d’abord une conférence sur le mouvement disco, donnée par le musicien et auteur Belkacem Méziane, suivie d’une mise en pratique sur le dance floor sous la férule du Dj rémois Another Pixel.
A 19 h – Entrée libre
Au Shed, 49, rue Gosset, Reims
CONCERT DE NOËL DU CHOEUR DE CHAMPAGNE
Dirigé par Michel Daudigny et Yves Tétart, accompagné par l’organiste Serge Campione.
A 20 h 30 – Tarifs : 5/7€ (gratuit pour les -15 ans)
Basilique St-Clothilde, Reims
SAMEDI 17 DÉCEMBRE
THYLACINE
Electro.
A 20 h - Tarifs : 20 à 29€
La Cartonnerie, Reims
LDJ multimédia Prieur de la Marne revient sur scène avec une nouvelle performance, Variété Club, à Quartier Libre, ce vendredi 16 décembre. Fidèle à ses grandes lignes inspiratrices, il présente un mix sur un fond vidéo projeté derrière lui. Défilent, en continu, des images télévisuelles des années 80-90, des publicités, des scènes de cinéma, des moments cultes du petit écran. Un discours universel qui « parle à tous les inconscients collectifs », confie-t-il, n’hésitant pas à qualifier sa création de « bal populaire quadra ». En effet, la musique passe de Niagara aux Daft Punk en passant par Eminem et Daniel Balavoine. L’ensemble génère une tendre nostalgie pop culture que Prieur de la Marne aime twister avec l’actualité : « Vendredi, je rendrai hommage à Groland, qui vient de fêter ces 30 ans. » Créé cet été à Paris, le Variété Club se paye une petite tournée en France, chaque date avec ses invités. Vendredi, deux DJ partageront l’affiche : Écran Total, adepte du disco et du talk-over, et Sophie Dumont, raveuse incandescente. « L’idée, c’est vraiment d’organiser des fêtes atypiques », ajoute Prieur de la Marne, qui cherche à multiplier les plaisirs en même temps que les disciplines. Musique, cinéma, l’étiquette du « Dj set intello » ne le dérange pas tant elle pointe avec précision sa passion pour la culture, en général et en particulier. En tout cas, soyez prévenus que, comme une matriochka, cette soirée à Quartier Libre réserve plusieurs réjouissances, dont celle de participer, à l’insu de votre plein gré, au tournage des premières images du prochain projet de l’artiste rémois, au titre poétiquement ravageur de « Sulphur ».
Curieux et facétieux, Prieur de la Marne joue la carte de la culture espiègle. © Prieur de la Marne
4 Variété Club, vendredi 16 décembre à partir de 18 h, à Quartier Libre, Reims. Tarifs : 5/7€ en prévente, 10€ sur place.
MERCREDI 21 DÉCEMBRE
JAZZ : CHARLOTTE WASSY & FELIPE CABRERA
partient à cette catégorie d’artistes qui se déplacent dans l’espace comme ils jouent : les gestes mesurés effleurent les lumières jusqu’à ce qu’il s’installe devant l’instrument.
A 20 h - Tarifs : 7 à 26€ - Opéra, Reims
Voix montante de la scène jazz française, Charlotte Wassy est accompagné du contrebassiste Felipe Cabrera.
A 20 h 30 - Tarifs : 12/14€ - Au Shed, 49, rue Gosset, Reims
DIMANCHE 25 DÉCEMBRE GOSPEL DE NOËL
Avec la chorale Total Praise.
A 16 h - Tarif : 10€ - Espace l'Escaut, 7, rue de l'Escaut, Reims
SAMEDI 31 DÉCEMBRE CONCERT DU NOUVEL AN DE L’OPÉRA Sous la baguette de Yann Molénat, l’esprit viennois sera particulièrement à l’honneur à travers de grands airs extraits d’opérettes telles Giuditta de Franz Lehár et La Chauve-Souris de Johann Strauss, interprétés par la soprano Hadhoum Tunc, mais aussi des danses tourbillonnantes, de la somptueuse Valse de Méphisto de Liszt au célébrissime Beau Danuble bleu.
A 20 h - Tarifs : 11 à 44€ - Opéra, Reims
MERCREDI 4 JANVIER CLASSIQUE : JEAN-PHILIPPE COLLARD Le pianiste rémois Jean-Philippe Collard ap-
8 JANVIER SUR NOS TERRES SACRÉES
DIMANCHE
Derrière cet intitulé se cache le duo formé par Ninon Valder et Michel Godard, deux musiciens chercheurs, sur les sentiers du monde, dans les musiques que portent notre terre. Ils nous proposent un répertoire de compositions propres et de thèmes traditionnels argentins.
A 11 h – Tarifs 5/10€ - Opéra de Reims
VENDREDI 13 JANVIER
LORENZO Rap.
A 20 h – COMPLET - La Cartonnerie, Reims
SAMEDI 14 JANVIER CLARA LUCIANI
Chanson française.
A 20h - Tarifs : 36 à 55€ - Arena, Reims
Road trip pour la Jeune troupe de la Comédie
Depuis 2019, la Comédie de Reims prend la route, avec deux à trois spectacles par saison, afin d'aller à la rencontre des publics dans les territoires ruraux, situés de 30 minutes à deux heures de la cité des sacres. C'est dans ce cadre que la Jeune troupe de la Comédie est partie en itinérance depuis le 9 décembre, pour aller jouer dans diverses localités du département, mais aussi des Ardennes et de la Meuse. Les jeunes comédiens présentent leur dernière création : Faces ou l’Incroyable matin. Dans cette pièce, plus que la grande histoire, ce sont les petites choses qui font le spectacle. Au gré d’une écriture ultra-précise, la Jeune troupe de la Comédie s'attelle ainsi à surprendre les spectateurs, tout en faisant en sorte qu'ils n'en sachent pas moins que les personnages ! Alliant humour loufoque et absurde, la proposition est pensée spécifiquement pour les lieux non équipés, comme les salles des fêtes. Ainsi, chaque jour, les équipes techniques et artistiques posent leurs valises dans un nouvel endroit et adaptent la scénographie en fonction du lieu d’accueil. Déjà passée par les communes d’Autrecourt-et- Pourron, Suippes, Sézanne et FèreChampenoise, la pièce est encore à découvrir, du 17 au 21 décembre, du côté d'Orbais-l’Abbaye, de Bar-le-Duc et d'Aÿ-Champagne.
4 Faces ou l’Incroyable matin, samedi 17 décembre à Orbais-l'Abbaye (19 h 30), mardi 20 décembre à Bar-le-Duc (19 h), et mercredi 21 décembre à Aÿ (19 h). Gratuit. Infos : lacomediedereims.fr
SAMEDI 21 JANVIER
SAMEDI 17 DÉCEMBRE
T HÉÂTREPlaza, Mairesse et Janssens, combo gagnant au Capitole
J.DDéjà réunis à Châlons en septembre pour l'émission des Grosses Têtes enregistrée à la Foire, Stéphane Plaza et Jeanfi Janssens reviennent ce samedi sur les planches du Capitole, accompagnés de leur acolyte Valérie Mairesse. Trio gagnant pour la pièce de théâtre «Un couple magique », de Laurent Ruquier, dont la mise en scène est signée Jean-Luc Moreau. Ces deux lurons n'en sont pas à leur première collaboration, mais celle-ci promet, en plus de l'esprit boulevard dont ils ont le secret, de surprendre le public avec des tours de magie plus ou moins contrôlés. Le pitch, infaillible : un magicien un peu paumé, lunaire et poète à ses heures perdues, partage ses numéros avec Claudine, une partenaire volubile dont il est éperdument amoureux. Leur agent artistique, en revanche, verrait bien son petit ami prendre la place de Claudine. Très vite, les quiproquos s'enchaînent en cascade, souvent au sens littéral du terme, et les personnages usent de subterfuge pour tirer au clair cet imbroglio. Le talent de ces comédiens pour faire rire les spectateurs, sur scène, à la radio ou à la télévision, n'est plus à démontrer. Mais ils s'en donnent à cœur joie dans ce nouvel opus, joué déjà plusieurs dizaines de fois depuis l'été. La magie du vaudeville...
Sonia Legendre4 Un couple magique, samedi 17 décembre à 20 h, Capitole, Châlons. Tarifs : de 39,5 à 49,5 €. Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
: LES PLUS GRANDES MUSIQUES DE FILM
CINÉ-CONCERT
Par L’Orchestre des solistes de Monte Carlo. A 20 h - Tarifs : 69/99€ Arena, Reims
DIVERS VENDREDI 16 DÉCEMBRE
PHILOSOPHIE : « LA RÉVOLTE »
La révolte a-t-elle un avenir ? Viscérale et immédiate, elle est le refus de l’injustice et pardelà, de l’histoire qui l’a produite. Débat avec Didier Martz et Jean-Pierre Hamel.
A 18 h – Entrée libre
Médiathèque Jean-Falala, Reims
CINÉ-DOCU : « ANTARCTIQUE »
CAFÉ-PHILO : « LES TALENTS »
Qu’est-ce donc que le talent ? Un don venu de Dieu ? Quelque chose de rare et peut-être injuste ? On en discute...
A 17 h – Entrée libre – Café Au sans souci, 1, rue de Contrai, Reims
DIMANCHE 18 DÉCEMBRE
CINÉ/JEUNE PUBLIC : UNE SURPRISE POUR NOËL
Les préparatifs de Noël battent leur plein. Andrew rêve d’adopter un petit husky tandis que Sofia aimerait être près de ses amis pour les fêtes. Deux contes d’hiver sur lesquels souffle l’esprit de Noël.
A 10h30 - Entrée libre - Le Carré Blanc, Tinqueux
MERCREDI 21 DÉCEMBRE
CINÉ/JEUNE PUBLIC : L’ETRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK
Après avoir parcouru l’Asie et l’Océanie, Solène Desbois a embarqué sur des bateaux de croisière pour réaliser des films de voyage. Cinq années de navigation qui l’ont emmèné plusieurs fois en Arctique et en Antarctique. Nourrie par les rencontres et les connaissances des scientifiques à bord, elle témoigne de la richesse de ces terres lointaines.
A 14 h 15 et 18 h 30 – Tarifs : 4/9/10€
Salle Marty, Maison St-Sixte - ICP de Reims
Proposé par la Pellicule Ensorcelée.
A 14 h 30 - Tarifs : 5 à 10€ - Opéra, Reims
SAMEDI 7 JANVIER
ATELIER : PLAYTIME
La danseuse et chorégraphe Régine Chopinot accueille le public pour partager un moment de pratique ludique et convivial autour de son univers.
De 10 h à 13 h - Tarifs : 3/6€ (gratuit pour les abonnés) Théâtre du Manège, Reims
Le dernier paradis blanc
Situé au pôle sud, l'Antarctique est le plus grand désert du monde. Un continent de 14 millions de km², plus vaste que l'Europe et entièrement recouvert de glace qui en fait l'une des destinations les plus inhospitalières du monde et en même temps l'une des plus fantasmées par les aventuriers. C'est là-bas que les voyageurs Solène Desbois et Luc Dénoyer ont posé leurs caméras, animés comme les premiers explorateurs par la quête de l'exploit et la découverte de l'inconnu, pour réaliser le film « Antarctique ». Solène Desbois y a posé le pied à plusieurs reprises, au fil de cinq années de navigation sur les mers du globe. Pour Luc Dénoyer, l'attraction magnétique pour le continent austral a débuté dès 1985. Tous deux se sont nourris de leurs multiples rencontres, notamment avec les scientifiques qui constituent les principaux habitants de cette terre à la fois la plus froide, la plus sèche et la plus venteuse du globe. Des conditions si extrêmes qu'aucun peuple n'y vit de manière permanente. Seuls 4 000 chercheurs venus du monde entier y travaillent en permanence. Une présence humaine réduite, même si le tourisme attire de plus en plus de visiteurs : 74 000 en 2019, contre à peine 10 000 en 2000. Au final, seuls des plantes et des animaux, comme des manchots, des phoques, des poissons, des crustacés, des mousses, des lichens et de nombreux types d'algues, survivent et subliment ce continent immense et glacé.
J.D
4 Antarctique, en présence de la réalisatrice Solène Desbois, vendredi 16 décembre, à 14 h 15 et à 18 h 30, salle Marty, Maison St-Sixte - ICP de Reims. Tarifs : 4/9/10 €.
OPÉRAIMS
ANNIE COLERE Ven : - 21h30 Sam : - 13h45 Dim :16h15 Lun : - 18h45 Mar : - 21h15
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Ven : - 13h30, ATMOS - 14h20, VO, ST, ATMOS - 15h30, DTS-X - 18h20, ATMOS19h30, VO, ST, DTS-X - 20h15, ATMOS Sam : - 13h30, ATMOS - 14h20, VO, ST, ATMOS - 15h30, DTS-X - 18h20, ATMOS - 19h30, VO, ST, DTS-X - 20h15, ATMOS
BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER Ven :17h30 - 20h40 Sam : - 20h40 Dim : - 10h30 - 20h40 Lun : - 20h40 Mar : - 20h40
CORSAGE Ven : - 14h00, VO, ST - 19h00, VO, ST Sam :16h15, VO, ST - 21h15, VO, ST Dim : - 10h30, VO, ST13h45, VO, ST - 18h45, VO, ST Lun : - 16h15, VO, ST21h15, VO, ST Mar : - 13h45, VO, ST - 18h45, VO, ST
COULEURS DE L'INCENDIE Ven : - 19h45 Sam :13h45 Dim : - 15h45 Lun : - 17h45 Mar : - 19h45
COW Ven : - 13h20, VO, ST
DARK WATER Dim : - 18h00, VO, ST
ENZO LE CROCO Sam : - 13h45 - 16h00 Dim :13h45 - 16h00 Lun : - 13h45 - 16h00 Mar : - 15h5518h30
ERNEST ET CELESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE Ven : - 10h00 Sam : - 14h00 - 15h45 Dim :10h30 - 14h00 - 15h45 Lun : - 14h00 - 15h45 Mar :14h00 - 15h45
FUMER FAIT TOUSSER Ven : - 13h35 - 19h55 - 21h45 Sam : - 17h30 - 21h20 Dim : - 17h30 - 19h20 Lun :19h30 - 21h20 Mar : - 17h30 - 21h20
LA (TRES) GRANDE EVASION Ven : - 18h30 Mar :20h30
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE Ven :13h50 - 16h00 - 18h40 - 20h40 Sam : - 13h50 - 16h0018h40 - 20h50 Dim : - 10h30 - 13h50 - 16h00 - 18h4020h50 Lun : - 13h50 - 16h00 - 17h40, 7.1 - 21h30 Mar :13h50 - 16h00 - 18h40 - 20h50
LE LYCEEN Ven : - 16h30 Dim : - 21h15 Mar : - 16h15
LE MENU Ven : - 17h40, VO, ST Sam : - 17h40 Dim : -
10h30 - 17h40, VO, ST Mar : - 17h40
LE ROYAUME DES ETOILES Sam : - 14h00 - 15h50 Dim : - 10h40 - 14h00 - 15h50 Lun : - 14h00 - 15h50 Mar : - 14h00 - 15h50
LE TORRENT Ven : - 16h20 - 21h00 Sam : - 13h5018h40 Dim : - 16h20 - 21h00 Lun : - 13h50 - 18h40 Mar :16h20 - 21h00
LES BONNES ETOILES Ven : - 13h40, VO, ST - 18h30, VO, ST Sam : - 15h40, VO, ST - 20h30, VO, ST Dim :10h30, VO, ST - 15h40, VO, ST Lun : - 15h40, VO, ST20h30, VO, ST Mar : - 13h40, VO, ST - 18h30, VO, ST
LES FEMMES DU SQUARE Dim : - 11h00
LES MIENS Sam : - 18h45 Lun : - 13h45
LES PIRES Ven : - 15h20 Sam : - 18h30 Dim : - 18h30 Lun : - 18h30 Mar : - 13h45
MAESTRO(S) Ven : - 13h45 - 15h45 - 17h45 Sam :16h30 - 18h30 - 20h45 Dim : - 10h30 - 13h45 - 18h3020h45 Lun : - 13h45 - 15h45 - 20h45 Mar : - 13h4515h45 - 17h45
MOURIR A IBIZA (UN FILM EN TROIS ETES)
Ven : - 15h40 Dim : - 20h30 Lun : - 17h40
NOS FRANGINS Ven : - 13h40 - 17h55 Sam : - 19h20
Dim : - 21h10 Lun : - 17h30 Mar : - 19h20
NOVEMBRE Ven : - 13h30 Sam : - 17h40
OPERATION PERE NOEL Sam : - 13h50 Dim :10h50 - 13h50 Lun : - 13h50 Mar : - 13h50
RESTE UN PEU Ven : - 16h20 - 21h10 Sam : - 13h4018h30 Dim : - 13h40 - 21h15 Lun : - 13h40 - 18h30 Mar :16h20 - 21h10
SIMONE, LE VOYAGE DU SIECLE Ven : - 15h4020h50 Sam : - 19h50 Dim : - 17h40 Lun : - 20h30 Mar :17h40
STELLA EST AMOUREUSE Ven : - 14h00 - 18h40 Sam : - 16h00 - 20h50 Dim : - 10h50 - 14h00 - 18h40 Lun :16h00 - 20h50 Mar : - 14h00 - 18h40
WOMAN AT WAR Ven : - 09h30, VO, ST
E XPOSITION - B EZANNESLes monstres pleins d'humanité de Gosti
La galerie John Expose à Bezannes accueille en cette fin d'année l'artiste de renommée internationale Jean-Yves Gosti. Dessinateur et sculpteur né dans les années 1960, il présente à cette occasion plusieurs dizaines de ses œuvres, retraçant quarante années de travail. Ses sculptures, en pierre, en granit, en marbre ou encore en bronze, donnent le plus souvent à voir de drôles de personnages, nés de l'assemblage de ces différents matériaux. Ce mélange donne à ses figures cabossées des expressions à la fois brutales et percutantes, mais aussi pleines de délicatesses et de fragilités. « Si Gosti mesure ses morceaux, ses fragments ou ses miettes, comme il aime à nommer certaines de ses sculptures, c'est qu'il ne veut exprimer qu'une chose : la plus totale démesure, indique la galeriste Johan Bardoux. Avec cette rétrospective, Gosti confirme grâce à son immense talent qu'un génie préférera toujours les monstres de sa fantaisie à la trivialité positive ».
4 Rétrospective Gosti, jusqu'au 4 mars, à la Galerie d'art John Expose, 3, rue de la Gazette, Bezannes. Ouverture les jeudis et vendredis, de 14 h à 19 h, et les samedis de 10 h à 19 h. Entrée libre.
E XPOSITION - B OURGOGNE -F RESNELes drôles d'animaux de Nathalie Bazylak
Invitée de la 25e édition du festival international de photographie animalière et de nature de Montier-en-Der, qui s'est tenue du 17 au 20 novembre derniers, Nathalie Bazylak présente actuellement « Animal » à la médiathèque de Bourgogne-Fresne. Assistante vétérinaire et photographe, elle conjugue ses deux passions pour immortaliser les bêtes dont elle prend soin. Son œil d’artiste, sa sensibilité, son humour ainsi que le rapport intime qu’elle crée avec eux donnent à ses clichés une beauté très particulière, captant le plus souvent les petits animaux dans des situations très particulières et souvent cocasses.
J.D
4 Animal, jusqu'au 6 janvier à la Médiathèque des Promenades, à Bourgogne-Fresne. Entrée libre le lundi de 15 h à 18 h 30, mardi de 16 h à 18 h, mercredi de 15 h à 18 h 30 et vendredi de 16 h à 19 h. Attention, l'établissement est fermé du 26 au 31 décembre.
En quête du Bonimenteur
Depuis le 15 décembre et jusqu'au 30 avril, le Fonds régional d'art contemporain de Champagne-Ardenne (Frac) accueille « The Bonimenteur ». Cette exposition dresse le portrait de ce curieux personnage, à travers les regards de trois artistes et collectifs : installation monumentale et lumineuse des designers Grau, ensemble de peintures et dessins de l’artiste Bernhard Martin et une composition graphique et interactive du collectif de graphistes Neue Gestaltung. Avec six autres personnages, le bonimenteur fait partie des sept membres de L’Heptaèdre, une pièce de théâtre écrite par l’écrivain Thomas Clerc, à la demande de l’artiste Saâdane Afif et dans laquelle Yasmine d’O., la commissaire de l'exposition organisée au Frac, se lance à la recherche d’une forme géométrique mystérieuse : un volume à sept faces, un heptaèdre. Une quête qui a pris forme lors de la manifestation internationale Bergen Assembly, du 8 septembre au 6 novembre, et lors de laquelle sept lieux et institutions ont permis de suivre l'étrange aventure de Yasmine d’O. En accueillant « The Bonimenteur », le Frac devient donc la première institution à réactiver l'un des sept personnages-expositions, accompagnant Saâdane Afif et Yasmine d’O. dans leur étrange aventure.
J.D
Chiner
JUSQU'AU VENDREDI 30 DÉCEMBRE REIMS - MARCHÉ DE NOËL 150 chalets, royaume des enfants, etc. Promenades Jean-Louis Schneiter et esplanade Porte de Mars
JUSQU'AU SAMEDI 31 DÉCEMBRE CHÂLONS - MARCHÉ DE NOËL 50 chalets, village fantastique, etc. Places Foch et de la République, rues de la Marne, des Fripiers et des Lombards VENDREDI 16 DÉCEMBRE
REIMS - HYPERNOËL
Plusieurs dizaines de créateurs, artisans et artistes 16 h à 21 h - Le Cellier, 4 b, rue de Mars
SAMEDI 17 DÉCEMBRE
BAZANCOURT - MARCHÉ DE NOËL 10 h à 20 h - Rue de la Filature
REIMS - HYPERNOËL
Plusieurs dizaines de créateurs, artisans et artistes 11 h à 19 h - Le Cellier, 4 b, rue de Mars
REIMS - BOURSE AUX VÊTEMENTS
A partir de 10 h - Service du vêtements, 25, rue du Jard TAISSY - MAR'CHEERS DE NOËL 10 h à 19 h - 64, rue des Vigneuls
DIMANCHE 18 DÉCEMBRE
REIMS - HYPERNOËL
Plusieurs dizaines de créateurs, artisans et artistes 11 h à 19 h - Le Cellier, 4 b, rue de Mars
SERMIERS - NOËL DANS LES VIGNES Marché des créateurs, du vignoble et d'ailleurs. 10 h à 19 h – Salle des fêtes
TAISSY - MAR'CHEERS DE NOËL 10 h à 17 h - 64, rue des Vigneuls
DU MERCREDI 21 AU VENDREDI 23 DÉCEMBRE
REIMS - HYPERNOËL
4 « The Bonimenteur », du 15 décembre au 30 avril, au Frac Champagne-Ardenne, place Museux, Reims. Ouvert du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h, et le mardi matin, jour de marché, de 9 h à 12 h. Entrée libre.
Plusieurs dizaines de créateurs, artisans et artistes 15 h à 20 h - Le Cellier, 4 b, rue de Mars
La vie professionnelle sera à l’avant-plan avec de nouvelles exigences et il faudra alors veiller à une bonne réorganisation en termes de gestion. Le secteur affectif ne sera pas pour autant en reste.
Il y aura manifestement beaucoup de questions en suspens s’agissant de votre signe astrologique ! Il ne vous restera donc plus qu’à vous retrousser les manches et à régler tout ce qui doit encore l’être.
Une semaine relativement calme, surtout si on la compare aux précédentes. Après de nombreuses secousses et autres remous, votre situation se stabilisera considérablement.
Aujourd’hui, votre situation devrait vous donner des garanties suffisantes, ayant même tendance à s’améliorer. Agissez avec discernement, l’effort en vaudra la peine. Alors, un peu de courage.
Force est d’admettre que vous ne serez pas dans une période de « vaches grasses », du moins si l’on considère l’ensemble. La situation pourrait même être délicate pour les plus imprévoyant(e)s.
Une période au cours de laquelle vous aurez intérêt à rassembler vos énergies plutôt qu’à les disperser, d’autant plus que vous en aurez grandement besoin à partir de la fin de la semaine.
Un peu comme si vous étiez assis(e) entre deux chaises, la semaine exigera de vous une bonne dose d’équilibre et d’attention, que ce soit en termes d’excès ou de carences. Prenez grand soin de vous.
BALANCE du 23.09 au 22.10 SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous n'avez certes pas encore fini de mettre de l’ordre dans votre vie, et parfois même de tout transformer. Un peu comme la chrysalide et le papillon, cela promet aussi un bel envol.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Vos projets auront le vent en poupe et il ne faudra donc pas hésiter à tenter le tout pour le tout. Vous êtes au début d’un grand renouveau : apprêtez-vous à négocier de grands changements.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Une semaine riche en enseignements à tous points de vue. Quels que soient vos centres d’intérêt, vous connaitrez de grandes satisfactions. Côté cœur, votre bonne humeur sera contagieuse.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Dans le prolongement de la semaine dernière, vous aurez intérêt à adopter un mode et un rythme de vie aussi sains et réguliers que possible, en évitant toute forme de débordement ou d’excès.
POISSONS du 20.02 au 20.03
Entre un cycle qui se clôture et un autre qui commence, vous pourriez avoir quelque peu tendance à perdre vos repères, mais ne vous mettez pas non plus à poursuivre des chimères !
Benoît MelvhilleQualité de l’air
La CLCV vous informe
Fin des tickets de caisse : attention aux conséquences juridiques
A partir du 1er janvier 2023, sauf demande expresse du client, les tickets de caisse et de carte bancaire ne seront plus systématiquement imprimés. Il pourra être proposé aux consommateurs l’envoi de ces tickets par mail. Attention aux conséquences juridiques: le ticket de caisse est un élément de vérification des achats, mais aussi une preuve d’achat pour échanger ou demander le remboursement d’un produit. La suppression des tickets de caisse peut accroître le risque de fraudes et de litiges, notamment avec les paiements sans contact. Les consommateurs conserveront le droit d’exiger un ticket de caisse classique et de refuser l’envoi électronique.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com