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VALABLES
ENVIE DE BASKET ? VS 10 JAN. MARDI 20h REIMS RENÉ TYS vichy
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Le Rémois Mahiedine Mekhissi dit stop
Le triple médaillé olympique du 3 000 m steeple a annoncé dans le journal « L'Équipe » qu'il prenait sa retraite, après des dernières années gâchées par les blessures. Agé de 37 ans, le natif de Reims possède l'un des plus beaux palmarès de l'athlétisme français : trois médailles aux Jeux olympiques sur 3 000 m steeple (argent en 2008 et 2012, bronze en 2016), deux médailles aux championnats du monde (bronze en 2011 et 2013), quatre titres de champion d'Europe sur 3 000 m steeple en 2010, 2012, 2016 et 2018, mais aussi deux autres titres sur 1 500 m en salle en 2013 et sur 1 500 m en 2014. Mahiedine Mekhissi détient également le record d'Europe sur 3 000 m en 8'00''09.
ÉDITO
de Simon Ksiazenicki, journaliste
Selon l’enquête démographique publiée fin décembre par l’Insee et portant sur la période 2014-2020, la Marne a perdu 4 200 habitants (566 649 habitants). Les grandes villes du département sont impactées avec 2 700 habitants de moins à Reims (180 318), 1 700 à Vitry-le-François (11 458,), 800 à Epernay (22 362) et 700 à Châlons (44 336). En revanche, plusieurs communes limitrophes de la cité des sacres ont vu dans le même temps leur population augmenter, c'est le cas par exemple de Tinqueux (10 456, +400), Cormontreuil (6 459, +240), Bétheny (7 148, +680), Gueux (1 850, +160) ou Champigny (1 585, +230). La progression est même particulièrement spectaculaire du côté de Bezannes (3 513) qui a gagné 2 000 âmes en six ans.
Épernay soutient les Iraniennes en lutte
Afin de marquer son soutien et sa solidarité envers les femmes iraniennes dans leur combat contre le régime théocratique islamique, la ville d’Épernay expose, depuis la mi-décembre, un panneau sur les grilles de son hôtel de ville. Il comporte le portrait de Mahsa Amini, étudiante kurde décédée en septembre dernier, trois jours après son arrestation par la police des mœurs iranienne pour « port de vêtements inappropriés ». Son décès a soulevé une vague de protestation en Iran, réprimée par les autorités qui ont arrêté des milliers de personnes et condamné à mort onze d’entre elles. Le panneau comporte le slogan « Femme, vie, liberté », scandé par les manifestants iraniens.
Quatre Marnais dans l'émission « La meilleure boulangerie de France »
La 10e saison de l'émission télévisée « La meilleure boulangerie de France », diffusée sur M6, compte parmi ses participants quatre artisans marnais : David Mangin (Maison Karl à Champigny), Patrice Madelaine (Le Parvis de Reims, en image), Joffrey Clin (Maison Le Trio à Montchenot) et Patrick Baillet (Maison Baillet à Aÿ-Champagne). Avec l'aide de leurs équipes, ils tenteront de convaincre le jury que composent Norbert Tarayre, Bruno Cormerais et Noëmie Honiat. Rendez-vous du lundi 9 au vendredi 13 janvier à 18 h 35 pour découvrir les épisodes tournés dans la Marne, mais aussi dans l'Aube et en Lorraine.
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C'est un petit coup de tonnerre qui a secoué la région Grand Est, peu habituée aux rebondissements politiques. Le 20 décembre, quatre jours après avoir fait voter le budget primitif 2023 au conseil régional, son président Jean Rottner annonçait qu’il quittait la vie publique en raison « d’impératifs familiaux ». Le choix de l’ancien maire de Mulhouse a été vécue comme une vraie surprise pour les observateurs, mais pas pour ceux qui épluchent les avis rendus par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui sont sans doute – je vous l’accorde – très peu nombreux. Le 6 septembre dernier, l’instance donnait son feu vert à Jean Rottner pour changer de job, à savoir devenir le nouveau directeur général Grand Est du groupe Réalités, promoteur immobilier côté en Bourse et spécialisé dans les projets d’envergure. La saisine de l’Alsacien avait été formulée le 12 juillet, soit moins de treize mois après sa réélection à la tête de la région. On ne peut accuser l’ancien élu d’avoir menti, ce nouveau poste sera vraisemblablement plus compatible avec les fameux « impératifs familiaux » invoqués. On peut en revanche lui reprocher de ne pas avoir dit toute la vérité. Il n’est pas le premier à « pantoufler » et ne sera certainement pas le dernier, certains spécialistes ayant même observé une accélération du processus depuis l’élection d’Emmanuel Macron. On peut citer le cas récent de l’ancienne secrétaire d’État et députée Brune Poirson, visiblement peu flattée de ne pas avoir été reconduite au sein du gouvernement Castex en 2021 et qui avait préféré abandonner son siège d’élue du Vaucluse pour « agir en faveur de la transition écologique » dans le privé. À savoir au poste de directrice du développement durable du groupe Accor, où elle y a retrouvé un certain Nicolas Sarkozy, administrateur indépendant du géant hôtelier depuis 2016. Son ancien premier ministre, François Fillon, était d'ailleurs encore récemment au conseil d’administration des mastodontes russes de la pétrochimie et des hydrocarbures Sibur et Zarubeshneft. On est loin du cas Rottner, certes, mais la propension des élus à passer du privé au public, et inversement, pose un sérieux problème déontologique. On ne peut pas vaticiner que l’ancien président du Grand Est se servira de ses anciennes responsabilités pour favoriser ses nouvelles, mais le doute restera toujours permis. En plus, démissionner seulement quelques mois après un scrutin, c’est faire bien peu de cas du choix des électeurs, déjà peu enclins à se rendre aux urnes. Voilà qui devrait donner du grain à moudre à certains mouvements contestataires, comme celui de Gilets jaunes, qui appellent à la résurrection ce samedi 7 janvier.
commercial
Jérémy Brochet - jeremy.brochet@lhebdoduvendredi.com
Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com
Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com
Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414
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Ces projets qui vont marquer Reims en 2023
Malgré un contexte économique incertain, la ville de Reims a annoncé des investissements records pour cette année 2023, avec 85 M€ fléchés. Une somme qui va alimenter plusieurs projets d'exception, dont celui très attendu de restructuration et d'extension du musée des Beaux-arts.
Piscine Talleyrand : réouverture attendue fin février Ce n'est sans doute pas le projet le plus spectaculaire de l'année, mais la mise à l'arrêt de la piscine Talleyrand, en automne dernier, avait fait naître les pires craintes chez certains usagers. Il n'y a pourtant jamais eu d'ambiguïté sur l'avenir de ce bassin historique. Sa fermeture a toujours été annoncée comme temporaire, motivée par le plan de sobriété de la ville de Reims, qui en a profité pour avancer de lourds travaux. L’arrêt de l’exploitation de la piscine municipale du centre-ville, durant quatre mois, représente une économie, selon la ville, de 596 000 kWh de consommation d’électricité et de gaz, soit environ 10 % de la consommation énergétique annuelle de l’ensemble des bassins rémois. Quant aux travaux, ils consistent à remplacer les deux chaudières qui dataient des années 1980 par un nouveau système de chaufferie moderne et à haute performance énergétique. Le tout doit être terminé d'ici quelques semaines pour une réouverture au public programmé le lundi 27 février.
Métamorphose du parc Jean-Moulin Depuis le mois d'octobre 2022 et jusqu'au printemps 2023, l'espace vert emblématique du quartier Europe est l'objet d'une première phase de profondes transformations. Ces premiers mois doivent permettre la création d'une voie pompier, d'une allée pour rejoindre l’aire de jeux et de deux boulodromes, ainsi que le démontage du fond du bassin en béton et son engazonnement provisoire, la rénovation des
escaliers du belvédère et de l’éclairage et enfin l'installation de petits équipements de loisir : table permanente pour jeu d’échecs et petit module d’équilibre. La seconde phase de cette opération d’ampleur est prévue de fin 2023 à l’été 2024 avec la création d’un théâtre de verdure, qui permettra la rétention des eaux de pluie, d’une fontaine en circuit fermé, de deux toboggans sur la butte du belvédère, la modification de l’aire de jeux, la fin de la rénovation des allées et de l’éclairage et l’installation d’autres équipements de loisir intergénérationnels. L'ensemble de ce projet représente un investissement de 2,3 M€.
Au
chevet de la Porte de Mars
Le vestige gallo-romain emblématique de la cité des sacres, datant du IIe siècle, va bénéficier d'une nouvelle opération de restauration, après une première campagne sur la couverture menée en 2015, afin de la préserver des infiltrations d'eau. Cette seconde phase de travaux doit normalement débuter sitôt les installations du marché de Noël retirées du secteur des hautes Promenades. Cette restauration s’intéressera aux décors et aux parements du tout premier édifice rémois classé monument historique en 1840. Cette opération au coût de 1,8 M€ est ouverte aux dons, via la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne.
Une nouvelle maison de quartier pour Châtillons
Alors que le quartier rémois est l'objet de lourdes rénovations, dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain
(NPNRU), le lancement de la construction de la nouvelle maison de quartier doit débuter en ce mois de janvier, le long du boulevard Vascode-Gama. D'une superficie de 2 000 m2, les futurs locaux devraient être livrés à l'été 2024 pour un coût global de 6,4 M€. Quant à l'ancienne maison de quartier, située place des Argonautes, elle sera démolie.
Premiers coups de pioche au musée des Beaux-arts Après avoir déménagé les œuvres abritées au sein de l'ancienne abbaye Saint-Denis, en 2020, puis consacré 2021 aux études de conception par l'agence d'architecture Aires
Mateus, le projet de restructuration et d'extension du musée des Beaux-arts aurait dû entrer dans sa phase de chantier en 2022. Il n'en fut rien, le projet ayant été ralenti par le covid. Le lancement de ce grand chantier est finalement attendu en mars prochain. Il devrait durer environ deux ans. Ensuite, l'installation des œuvres nécessitera encore plusieurs mois de travail, si bien que l'ouverture du futur musée des Beaux-arts de Reims est espérée au mieux à la toute fin 2025, voire début 2026. Une incertitude demeure : son coût. Estimée au départ à 45 M€, la facture va forcément être plus importante en raison de l'inflation et notamment de la hausse des prix des matières premières.
Les échaffaudages sur la mairie sont appelés à disparaître cette année. © l'Hebdo du VendrediLa façade de l'hôtel de ville libérée Depuis l'été 2021, la façade principale de l'hôtel de ville de Reims est masquée par 5 000 m2 d’échafaudages, constitués de 190 tonnes de tubes métalliques ! Une installation nécessaire pour restaurer pierres, éléments sculptés et cheminées, changer toutes les fenêtres du premier étage et les lucarnes, mais aussi intervenir au niveau de la toiture, sur les ardoises et la charpente du campanile, culminant à 42 mètres de haut. L'ensemble du chantier, qui comprend aussi la façade côté cour, représente un budget total de plus de 3 M€. Accusant du retard, il doit se terminer cette année.
Rénovation du secteur de l'église Saint-André Présenté en juillet 2021, le projet de réaménagement du parvis et des abords de l'église Saint-André devrait enfin débuter. Initiale-
ment, la ville espérait voir ce chantier commencé en 2022, une fois les recherches archéologiques obligatoires terminées. Si ces dernières n'ont toujours pas commencé, leur démarrage devrait intervenir au printemps, permettant aux engins d'amorcer les travaux, côté parvis, cet été. Concernant la partie côté Camille-Lenoir, comprenant notamment le chevet de l'église et le parc du DocteurChevrier, il faudra encore patienter. L'ensemble du projet est complexe, car les futurs aménagements, notamment les espaces verts, doivent permettre de mieux gérer les eaux pluviales dans ce secteur sujet aux inondations.
Le CHU poursuit sa métamorphose Plus important chantier en cours sur l'agglomération rémoise, de par son coût et sa durée, avec un budget estimé à environ 550 M€ et des travaux prévus jusqu'en 2030, le projet du nouvel hôpital de Reims continue évidem-
ment en 2023. La première phase, qui accapare à elle seule 230 millions de l'enveloppe financière, a débuté en 2020 et doit s'étirer jusqu'à mi-2023. Elle concerne la construction de l'immense bâtiment de plus de 50 000 m2 dédié majoritairement à l’activité chirurgicale et regroupant l’ensemble des composantes du plateau technique (bloc opératoire, imagerie et soins critiques, réanimation et soins intensifs), d’une capacité d'environ 400 lits. Si les délais sont tenus, l'infrastructure pourrait ouvrir dès l'automne prochain. La seconde phase, programmée de 2024 à 2028, verra la construction, après la déconstruction de l’aile de chirurgie de l’hôpital de Maison Blanche, d’un second bâtiment dévolu aux activités médicales, d’une capacité annoncée de 334 lits et places. Enfin, la troisième, prévue en 2029 et 2030, concernera l’hôpital RobertDebré et l’aile de médecine de l’hôpital Maison Blanche, datant respectivement de 1976
et 1933, qui seront démolis et remplacés par des parkings et des espaces paysagers.
Lancement du chantier de la nouvelle Esad
Présentée en mars 2022, la création de nouveaux locaux pour l'école d'art et de design de Reims (Esad) doit débuter en fin d'année dans le quartier du Port Colbert, près des anciens Magasins Généraux. Dessiné par Jean-Pierre Lott, ce projet tout en béton et en courbes, via de nombreuses terrasses végétalisées, se caractérise par une architecture audacieuse à l'échelle rémoise. Le bâtiment, qui doit être l'un des totems de ce quartier d'avenir, représente un investissement de 35 M€, financé par le Grand Reims avec le soutien envisagé du Grand Est et de l'Etat. Fondée en 1748, l'Esad occupe actuellement des locaux situés rue Libergier. Son déménagement est espéré pour la rentrée 2025.
La rénovation du parvis de l'église Saint‐André devrait débuter cet été. © l'Hebdo du Vendredi Voilà à quoi devrait ressembler le batiment principal du CHU de Reims une fois livré, à l'automne prochain. © Groupe6 ArchitectesNeoma voit grand à Port Colbert
En mai 2022, l'école de commerce a dévoilé le projet de son futur campus rémois qui doit commencer à sortir de terre en fin d'année du côté du quartier Port Colbert. Ce grand projet coûtera environ 110 M€, principalement financés par l'école elle-même, grâce à ses fonds propres et à un prêt. Le Grand Reims et la région Grand Est apporteront chacun 10 M€. Imaginé par le cabinet danois Henning-Larsen, le futur bâtiment disposera de 85 salles de classe, de deux amphis de 120 places, d'un espace événementiel, avec un auditorium d'une capacité de 750 places, divisible en trois parties et accessible depuis l'extérieur de l'établissement, et d'un grand hall qui placera l'étudiant au cœur de l'établissement. Des chiffres qui donnent le tournis et qui permettront à Neoma d'accueillir sur son campus de Reims jusqu'à 7 000 élèves, contre 4 700 actuellement dans ses locaux, répartis sur deux sites distincts dans le quartier CroixRouge. La livraison est attendue en septembre 2025.
Vers le renouveau de la Voie des sacres
Ce projet, conduit par un groupement composé d’urbanistes, d’architectes, d’ingénieurs et de paysagistes, piloté par Leclercq Associés, consiste à requalifier cette route d'environ 2 km de long, qui court de la gare, en passant par la cathédrale, jusqu'à la basilique SaintRemi, empruntant les rues de Talleyrand, Chanzy, Gambetta, Saint-Maurice, du Grand Cerf et le boulevard Dieu-Lumière. Il doit répondre à plusieurs objectifs permettant, selon la municipalité, « de réveiller le centre-ville,
de lui rendre une visibilité, une identité et une cohérence, de révéler son patrimoine architectural et son histoire, d’assurer et d’accroître son attractivité, de développer les mobilités pour tous, de réconcilier l’aménagement des espaces publics et la construction de la ville avec la nature ». Tout un programme qui doit se traduire par d'importantes transformations, principalement en 2024 et 2025. Alors que le projet final doit être présenté d'ici quelques semaines, des fouilles archéologiques sont d'ores et déjà programmées lors du 4e trimestre de cette année.
Concertation sur le projet Berges du canal
Dévoilé début décembre, le projet de réaménagement des Berges du canal ambitionne la reconquête d'un espace de 11 hectares, situés entre les ponts Vesle et Venise, qui implique notamment la disparition complète du pont Charles-de-Gaulle ! L'ouvrage sera remplacé par une passerelle, réservée aux modes actifs de déplacements, c'est-à-dire aux piétons et aux cyclistes, dont le seul coût est estimé à 10 M€. Les objectifs sont de donner de l'ampleur au port actuel, de réduire la place dévolue aux automobilistes, tout en favorisant l'usage des modes doux, et d'anticiper la mutation de la traversée urbaine qui devrait devenir un boulevard urbain en 2028, date à laquelle la concession de la Sanef prendra fin. Si la collectivité rémoise table sur une réalisation de l'ensemble du projet courant 2025, aucun engin de chantier n'est attendu dans ce secteur avant 2024. L'année 2023 sera en effet marquée par la concertation qui doit être menée avec les habitants.
Julien DebantLes véhicules Crit'Air 4 officiellement interdits dans la ZFE
La Zone à faibles émissions mobilité (ZFE) de Reims vient de franchir une nouvelle étape avec l'exclusion, depuis le 1er janvier, des véhicules classés Crit'Air 4 (diesel commercialisés entre 2001 et 2006), en plus des Crit'Air 5 (diesel entre 1997 et 2 000) et non classés déjà concernés depuis l'an dernier. Instaurée le 1er septembre 2021 à Reims, la ZFE a pour objectif de réduire progressivement la circulation des véhicules les plus polluants. Dans l'agglomération rémoise, son périmètre inclut le centre-ville et la traversée urbaine, de Cormontreuil à Tinqueux. Pour y circuler, tous les véhicules doivent être équipés d’une vignette Crit’Air que l'on obtient via le site certificat-air.gouv.fr. Elle coûte 3,72 € par véhicule. Il s'agit en fait d'un autocollant sécurisé, à coller sur son pare-brise, qui indique sa classe environnementale. Ainsi, après les Crit'Air 5 l'an dernier, les véhicules classés Crit'Air 4 circulant au sein de la ZFE de Reims sont passibles d'une amende : 135 € pour les poids lourds et 68 € pour les autres catégories. La simple absence de vignette Crit’air sur le pare-brise peut également être punie d’une amende semblable. Cependant, ces sanctions sont surtout théoriques. En effet, face à
D ÉCHETSla levée de boucliers contre les ZFE, dans la cité des sacres comme presque partout en France, les verbalisations restent très rares. La donne pourrait néanmoins changer en 2024. En octobre dernier, le gouvernement a indiqué qu'il allait financer des dispositifs de verbalisation automatique, via la pose de portiques ou de caméras capables de lire la plaque d'immatriculation d’un véhicule, mais ce seront les collectivités qui auront la charge de
Des points de collecte pour donner une seconde vie à son sapin
les installer. Quelques semaines plus tard, face au mécontentement grandissant des usagers, le maire de Reims a annoncé que l'interdiction de circuler aux véhicules Crit'Air 3 (diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006), qui doit normalement entrer en vigueur le 1er janvier 2024, ne sera pas systématique, mais conditionnée à « une qualité de l’air dégradée ».
J.D C ULTUREETRELIGION C OVOITURAGECovoit'ici reprend du service
Interrompu pendant les vacances de Noël, le service de covoiturage du Grand Reims
Covoit'ici est de nouveau actif depuis le lundi 2 janvier. Pour rappel, trois lignes sont ouvertes (Ville-en-Tardenois-Pargny-Jouy à Tinqueux, Warmeriville-Witry-lès-Reims à Reims et Boult-sur-Suippe-Warmeriville-Isles-sur-Suippe à Bazancourt). Pour en profiter, il suffit de se rendre à l’arrêt Covoit’ici le plus proche et de renseigner sa destination sur l’application. Un message s’affiche alors sur un panneau visible depuis la route et un conducteur qui fait le même trajet s’arrête pour vous emmener. À ce jour, on dénombre ainsi plus de 120 conducteurs inscrits sur le réseau Covoit’Ici Grand Reims, récompensés à hauteur de 1 € pour la mise à disposition de leurs sièges libres aux heures de pointe et jusqu’à 1,5 € supplémentaire pour chaque passager transporté. Infos : grandreims.fr
Nouveau cycle de rencontres à l'ICP de Reims
Depuis le 26 décembre et jusqu'au 31 janvier, la collectivité ouvre 24 points de collecte, en plus des bennes déchets verts dans les déchetteries, pour récupérer les sapins naturels (sans sac, même compostable, sans décoration ni neige artificielle), afin de les valoriser sur la plateforme de compostage de Suez à Warmeriville. Une fois collectés, les arbres sont broyés pour être compostés et en partie redonnés lors de la distribution gratuite annuelle de compost. En 2021, 5 150 sapins ont été collectés, soit l’équivalent de 33,5 tonnes compostées. Les points de collecte sont situés : parc Trois Fontaines, square Jantzy, place Dauphinot, rue Vauban (arrêt de bus Mendès France), rue de la 12e escadre d'aviation (à l’angle du boulevard des Belges), rue Paul Lapie (à l’angle de la rue de Saint-Brice), place du Souvenir, rue de Bezannes (entre les n° 49 et 51), place Jean Moulin, place des Argonautes (à l’angle de l’avenue Cook), chaussée Bocquaine (au droit du CIS), place du Forum (face rue de Tambour), place Lenoncourt, place des Loges Coquault, place Sainte-Clotilde (face au n° 18), rue Camille Saint Saëns (parking), place Max Rousseau, place de la Mairie à La Neuvillette, place Alfred Brouette (n°3), avenue Georges Clémenceau (n°5), place Luton et place Sainte-Thérèse. Deux autres points de collecte sont installés à Bétheny : rue des Terres Saint Remy et rue Camille Guérin (à l’angle de la rue Camille Claudel.) Infos : 03 26 02 90 90.
Après une première édition en 2022, l’Institut Catholique de Paris propose à nouveau un cycle de rencontres sur le thème « Culture et religion ». Composé de 10 séances animées par des enseignants-chercheurs et des experts de l’ICP, ce parcours de réflexion entend apporter l’éclairage de la théologie sur les débats actuels. « Il s’agit essentiellement de partager des questions que nous nous posons et de proposer des réponses à la lumière de la pensée chrétienne », indique le professeur Emmanuel Petit, recteur de l’Institut Catholique de Paris. Dispensées sur le site de l’ICP campus de Reims un jeudi par mois, ces rencontres se déroulent de janvier à décembre, de 20 h à 22 h. La première séance est programmée le 19 janvier. Elle aura pour thème : « Chine et terres d’islam : un millénaire de géopolitique ». Infos et inscriptions : culture_religion2023.eventbrite.fr ou au 03 10 00 87 50.
Depuis le 1er janvier, les véhicules classés Crit'Air 4 sont à leur tour exclus de la ZFE de Reims. © l'Hebdo du VendrediElection législative partielle : neuf candidats en lice
S ÉCURITÉROUTIÈRERadar défectueux sur la RD 944 : la préfecture s'engage à régulariser les infractions
Suite à l'invalidation de l'élection de la députée du Rassemblement National
Frigout par le Conseil Constitutionnel, les électeurs de la 2e circonscription
la
sont appelés à retourner aux urnes. Le premier tour aura lieu le dimanche 22 janvier et le second le dimanche 29 janvier. Neuf candidats sont en lice. La députée déchue Anne-Sophie Frigout est évidemment sur la ligne de départ, tout comme sa grande rivale Laure Miller (Renaissance). C'est elle, en effet, qui a déposé le recours ayant entrainé l'invalidation de l'élection de la députée du Rassemblement national. Egalement déjà présents en juin dernier, Stéphane Lang (Les Républicains), Thomas Rose (Lutte Ouvrière) et Nesma Sayoud (Écologie au Centre) tentent à nouveau leur chance. Surprise du premier tour en juin, Lynda Meguenine ne représentera pas la Nupes, car elle est partie depuis du côté de Bordeaux pour des raisons professionnelles. Pour la remplacer, la coalition de gauche (LFI, PS, PC et Europe Écologie Les Verts) a choisi Victorien Paté, déjà en lice sur cette même circonscription en 2017. A l'opposé, Reconquête ! ne pourra, lui, pas compter sur Jean-Claude Philipot. Arrivé en 6e position en juin dernier, il a depuis repris sa carte... du Rassemblement National. Le parti fondé par Éric Zemmour a donc investi Marie Pace, bien que celle-ci ne soit pas adhérente au parti. Deux autres petits nouveaux sans étiquette sont également candidats : Salvador Ribeiro et Pierre Schwarz. A noter que la députée sortante, Aina Kuric (Horizons), membre de la majorité présidentielle et arrivée 4e en juin dernier, a pris la décision de ne pas se représenter cette fois-ci. J.D
EN BREF
L214 met les Rémois au défi de tester l'alimentation vegan
Ce samedi 7 janvier, les bénévoles de L214 s'inviteront place d'Erlon à Reims afin de proposer aux passants de se mettre au régime vegan durant un mois, à l'occasion du Veganuary. Plus grand mouvement vegan au monde, créé en 2014 par l'ONG anglaise du même nom, il encourage le public à manger vegan pendant le mois de janvier et tout le reste de l’année, avec comme objectifs « d'épargner de nombreux animaux, réduire son impact sur l'environnement, prendre soin de sa santé et découvrir la cuisine vegan ». De 15 h à 17 h, les membres rémois de L214 proposeront une table de dégustation de spécialités 100 % végétales et d'accompagner ceux qui souhaitent relever le défi, via des idées de menus complets faciles à réaliser et diverses astuces.
Infos : veganuary.com/fr/partner/l214
Dernier week-end pour profiter de la fête foraine
Installée chaussée Bocquaine depuis la mi-décembre, la foire de Noël et des rois se termine ce dimanche 8 janvier. Pour ce dernier week-end (vendredi de 16 h 30 à 1 h, samedi de 14 h 30 à 1 h, et dimanche à partir de 14 h 30), en plus des 70 attractions proposées, un feu d'artifice est prévu le samedi 7 janvier à 21 h.
Depuis le 1er janvier, dans les communes du Grand Reims comme partout en France, tous les emballages en métal, en carton ou en plastique, les briques alimentaires et les papiers sont à trier dans le contenant mis à votre disposition (bac jaune, sac jaune, conteneur enterré de tri). Ainsi, les barquettes, sacs, sachets, films, tubes, pots de yaourts, de crème, de cosmétique, filets, peuvent être triés comme les autres emballages. L'objectif est d'augmenter le recyclage et réduire les erreurs de tri. Aujourd'hui, 55 kg de déchets sont triés par an et par habitant du Grand Reims. Un bon résultat que la collectivité aimerait porter à 61 kg par habitant.
Infos : 03 26 02 90 90.
Depuis la dernière semaine de décembre, des usagers de la RD 944 (Reims-Châlons) ont reçu des procès-verbaux pour des infractions relevées à tort avec une vitesse limite autorisée de 80 km/h, au lieu de 90 km/h, par un des radars de chantier installé au niveau de Beaumont-sur-Vesle. Ce défaut de paramétrage a été constaté entre les 15 et 19 décembre et a été depuis corrigé. La préfecture de la Marne indique avoir fait le nécessaire pour procéder au plus vite à la régularisation des infractions auprès des usagers concernés et à leur remboursement, sans qu'aucune action ne soit nécessaire de leur part. Cependant, ceux qui n'auraient pas reçu la confirmation de cette régularisation dans le courant du mois de janvier pourront utiliser les services mis en place par l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) pour contester leur avis de contravention, via le site antai.gouv.fr/particulier/designation-ou-contestation.
J.DTransport en commun : une nouvelle offre pour la Croix-Blandin
Depuis le 2 janvier, la zone d'activités de la Croix-Blandin est accessible via le service TAD (transport à la demande) de Citura. En fonctionnement du lundi au samedi de 7 h à 20 h, il permet de voyager depuis les nouveaux arrêts Berstein, Madon, Chaperon, De la Noue et Comète, ou les arrêts Maino et Macécliers de la ligne 17 vers le terminus Croix Blandin de la ligne 6. Ouvert à tous les voyageurs, ce service est soumis à réservation, de préférence la veille ou le jour J, jusqu’à 2 h avant le voyage : par téléphone au 09 69 39 29 20 en ligne sur www.citura.fr ou depuis l’application MyMobi.
Les Rémois invités à partager leurs idées
La municipalité lance une nouvelle sollicitation pour recueillir les idées des habitants autour du thème « faire un geste dans mon quartier pour une meilleure qualité de ville ». Deux solutions sont possibles pour faire des propositions : via un formulaire sur la plateforme « Inventons les Reims d’après », sur le site reims.fr, ou en glissant un bulletin dans une des urnes déposées à l’hôtel de ville et dans chacun des 20 espaces des
maisons de quartier de Reims, à partir du 10 janvier. Les propositions sont recueillies jusqu’au dimanche 29 janvier et permettront de nourrir des temps d’ateliers participatifs.
Santé : « Le corps dans tous ses états »
Mieux connaître son corps, pour mieux vivre au quotidien, telle est la proposition faite par quatre thérapeutes lors d'un après-midi mêlant conférences et ateliers, programmée samedi 21 janvier, de 14 h à 18 h, à la clinique Courlancy de Reims.
Infos et réservations gratuites sur le site weezevent.
Santé :« Vivre avec son rhumatisme inflammatoire »
Le professeur Jean-Hugues Salmon, rhumatologue exerçant au CHU de Reims, propose une matinée d’information gratuite à destination des patients souffrants de rhumatismes inflammatoires chroniques ainsi que pour leur entourage, samedi 21 janvier. De 9 h à 12 h, cette thématique sera abordée via une plénière, deux ateliers et surtout des échanges avec des professeurs de médecine.
Infos et inscriptions : reunion-reims.dokalys.com
Anne-Sophie de Marne (Reims-Suippes)Désormais tous les emballages se trient, même ceux en plastique
Franck Leroy, le maire d'Épernay bientôt président du Grand Est
Après la démission surprise de Jean Rottner, le maire d'Épernay (Horizons) assure l'intérim au poste de président du conseil régional. Soutenu par la majorité de droite, il devrait être confirmé le 13 janvier et ainsi quitter son poste de premier édile.
C’est une importante page de la vie politique sparnacienne qui risque de se tourner le 13 janvier prochain. À l'hôtel de région de Metz, l’ensemble des conseillères et conseillers voteront pour élire leur nouveau président, après la démission annoncée le 20 décembre, à la surprise générale, de Jean Rottner (Les Républicains). Ancien maire de Mulhouse et président du conseil régional du Grand Est depuis 2017, à la suite de la démission, déjà, de Philippe Richert, l’Alsacien a invoqué, dans un communiqué, des « impératifs familiaux » pour justifier ce choix (lire par ailleurs).
« Je l’ai appris quelques jours avant mes collègues, car on a toujours entretenu une relation complice, proche et amicale. Il m’a aussi averti parce qu'il savait que j’assurerai l’intérim et que j’irai peut-être même audelà », nous confie Franck Leroy (Horizons), maire d’Épernay et premier viceprésident de la région Grand Est, qui sera, selon vraisemblance, le successeur de Jean Rottner.
En effet, quelques heures après l’annonce de la démission de leur chef de file, les 93 membres du groupe de la majorité régionale «Les Républicains, Centristes et Indé-
pendants » se réunissaient pour choisir le Boulonnais de 59 ans, ancien de l’UDI et membre du parti Horizons d'Édouard Philippe depuis le début de l'année 2022. Une suite logique, quand on sait que Jean Rottner, pourtant membre des Républicains, avait appelé, en juin dernier, sa famille politique à travailler avec Emmanuel Macron et le gouvernement ? « Ça n’a jamais été un sujet chez nous, notre majorité est plurielle depuis le départ, assure Franck Leroy. Moins de 12 heures après l’annonce de Jean Rottner, nous avions un candidat. Ça prouve qu’il y a de l’estime, de la considération, de l’amitié, quels que
soient les territoires et les partis. »
Le 13 janvier, celui qui dirige la capitale du champagne sans discontinuité depuis 22 ans devrait donc être élu par sa majorité, l’opposition n’ayant que 75 sièges, dont 32 pour le groupe « Rassemblement national et apparentés » qui sera représentée par Laurent Jacobelli. « Si je suis élu, je perdrais automatiquement mon mandat local de maire, mais je resterais élu au conseil municipal d’Épernay et je resterais président de l’agglomération, ça n’affectera en rien mon engagement local », assure l'élu sparnacien. La loi empêche en effet de cumuler la fonction de président de conseil
régional avec celle de maire, mais pas de président d’intercommunalité. « Épernay ne disparaîtra pas de ma vie, bien au contraire. J’y habiterai toujours, car j’y ai mes amis, je connais tout le monde, j’aime cette ville et c’est d’elle que je tire ma légitimité politique. »
Christine Mazy pour lui succéder ?
Directeur de cabinet de Bernard Stasi, puis premier adjoint du maire centriste d’Épernay, Franck Leroy avait pris les rênes de la ville en 2000, à la suite d’une démission, déjà. Le schéma pourrait donc se reproduire, d'ici à quelques jours. « Si Franck Leroy est élu le 13 janvier, il perdra son mandat de maire et c’est son premier adjoint qui assurera l’intérim, dans l’attente de la réunion du conseil municipal », explique Christine Mazy, première adjointe au maire d’Épernay en charge des finances et du personnel et de ce fait intérimaire désignée. À 58 ans, celle qui occupe le poste depuis 2014 et celui de vice-présidente en charge du développement économique à l'agglo depuis 2017, se projette déjà vers la suite, avec retenue. « Pour l’instant, je me prépare à assurer l’intérim, on verra qui Franck Leroy proposera pour lui succéder et ensuite, le vote du conseil municipal, précise-t-elle. Quand on est première adjointe, on peut s’attendre à succéder au maire en cours de mandat, pour une raison ou pour une autre. On se prépare forcément à parer à toute éventualité, c’est la raison pour laquelle on a une vision globale sur tous les dossiers. »
Ceux qui attendent Christine Mazy, au moins jusqu’en 2026, devraient être nombreux.
Simon KsiazenickiJean Rottner, une démission en question
Treize mois seulement après sa réélection, le président du conseil régional du Grand Est préparait déjà sa reconversion.
Il rejoindra prochainement la direction régionale du groupe de promotion immobilière Réalités.
Il faut croire que le costume est difficile à porter. Cinq ans après l’annonce de la démission de Philippe Richert à la tête de la région Grand Est, c’est au tour de son successeur, Jean Rottner, de jeter l’éponge. L’ancien maire Les Républicains de Mulhouse a annoncé, mardi 20 décembre, dans un communiqué, sa volonté « de quitter la vie publique » et de se retirer « de l’ensemble de [ses] mandats d’ici la fin de l’année » en raison « d’impératifs familiaux ».
Un coup de tonnerre dans le paysage politique local. « Ça m’a surpris, mais je respecte ses raisons, confie Franck Leroy, premier vice-président et désormais président intérimaire. En politique, on est l’objet de critiques, voire de menaces, et c’est encore plus difficile quand on est Alsacien et qu’une partie des Alsaciens refusent de reconnaître que le Grand Est est un territoire d’une grande pertinence. Ça a pu fragiliser sa famille,
il a voulu préserver ce cadre intime. » Les mêmes arguments avaient été invoqués pour expliquer la défection de Philippe Richert, il y a 5 ans, mais il semblerait, cette fois-ci, que d'autres considérations motivent la sortie de Jean Rottner.
Le 12 juillet, treize mois après son élection, celui-ci avait saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) afin d’examiner son projet de reconversion professionnelle, à savoir rejoindre le groupe de promotion immobilière Réalités, en qualité de directeur général délégué chargé de développer l’activité sur le territoire de la région Grand Est. L’instance a rendu, en septembre, un « avis de compatibilité avec réserve », recommandant à Jean Rottner de « s’abstenir, dans le cadre de son activité privée, d’accomplir toute démarche, y compris de représentation d’intérêts, auprès des élus et des agents de la région Grand Est » et « d’encadrer [ses] futures relations professionnelles ».
Son principal opposant, Laurent Jacobelli (Rassemblement national), qui briguera la tête du conseil régional le 13 janvier prochain, s’est engouffré dans la brêche : « L’ancien président a menti à tout le monde, y compris aux élus de sa propre majorité, en sachant pertinemment qu’il allait rejoindre le privé puisqu’il était probablement déjà en train de négocier son sa-
Le président démissionnaire va rejoindre un groupe de promotion immobilière. © l'Hebdo du Vendredi
laire avec ce groupe ». Le député de la Moselle accuse ainsi Jean Rottner de « mépriser les urnes » et « de livrer la région aux macronistes ».
Candidat soutenu par les 32 élus du groupe « Rassemblement national et apparentés », Laurent Jacobelli n’a quasiment aucune chance de lui succéder.
Jean Rottner, président démissionnaire du Grand Est, et son successeur intérimaire, Franck Leroy. © l'Hebdo du VendrediIl conservera la tête de l'agglo
Les boulangers au four et au moulin
Les annonces du gouvernement pour soutenir leur profession face à la flambée des coûts énergétiques ne rassurent qu'à moitié les artisans boulangers-pâtissiers de la Marne. L'arrivée des premières factures de l'année, courant janvier, dira si oui ou non le fameux amortisseur prévu par l'Etat remplit son rôle.
Philippe Chaumeille a repris la boulangerie de ses parents, à Châlons, en 1990, et préside depuis 2016 la fédération départementale des boulangers et pâtissiers. Il se heurte, comme les 250 artisans que compte la Marne, à une envolée inédite du coût des énergies.
Sans compter l'augmentation du prix de certaines matières premières engendrée par le conflit qui sévit en Ukraine. « Le beurre a tendance à redescendre un peu et le cours du blé semble se stabiliser, tempère-t-il. Mais les moulins ont eux aussi des factures énergétiques qui explosent. Les farines sont en hausse de 25 à 30 % et les œufs ont quasiment doublé. » Dans les années 2000, la fédération a expérimenté un système de groupement d'achats. En vain. « Chaque artisan négocie ses tarifs et choisit ses
produits en fonction de ses recettes. Nous n'avons jamais connu une telle situation et n'avons pas de marge de manœuvre. » Impossible de travailler sans four, ni frigo ou chambre de fermentation. « Certains adhérents se sont tournés vers d'autres fournisseurs d'énergie et risquent de se retrouver avec des sommes colossales à payer. On sent une très grande inquiétude au sein de notre profession, comme dans tous les métiers de l'artisanat. »
Concrètement, les contrats n'excédant pas 36 kWh bénéficieront du fameux bouclier tarifaire reconduit en 2023. « Au-delà, on peut atteindre 200 à 250 % d'augmentation ! » C'est ici que l' « amortisseur électricité » annoncé par le gouvernement doit jouer son rôle. L'Etat prendra en charge une partie des coûts et s'engage à la déduire des factures avant paiement.
« Soit environ 20 % de ce que l'on devra », estime le président de la fédération marnaise. Les TPE et PME assujetties à une évolution de leur facture de plus de 50 % malgré cette réduction pourront demander une aide complémentaire, à condition que leurs dépenses d'énergie équivalent à 3 % de leur chiffre d'affaires 2021. « On est un peu perdu parmi tous ces dispositifs qui nécessitent de savants calculs, concède Philippe Chaumeille. D'après mes estimations, ma facture d'électricité devrait passer de 14 000 à 35 000 euros par an. Même avec 7 000 euros de moins et sous réserve qu'ils soient bien dégrevés à la source, cette dépense sera
multipliée par deux. »
Puis de relativiser : « Nous déplorons quelques fermetures d'établissements ces derniers mois, par anticipation, mais elles sont liées à des problèmes de trésorerie du fait de l'effet covid ou à des départs en retraite. La crise énergétique risque d'impacter les boulangeries déjà fragilisées à moyen terme. On ne saura avec exactitude à combien s'élèvent finalement nos
coûteuse
factures que lorsqu'on les recevra, courant janvier. » D'ici là, les boulagers-pâtissiers constateront également si les fournisseurs, comme exhorté par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, les épauleront en leur permettant d'échelonner leurs redevances, de renégocier leurs contrats, voire de les résilier sans frais en cas de hausse tarifaire prohibitive.
Sonia LegendreUne répercussion sur le prix des galettes
Au même titre que la baguette de pain, l'emblématique galette des rois, très prisée en ce début d'année, connaît des hausses de prix qui peuvent diverger d'un établissement à l'autre. En France comme dans la Marne. « On se situe entre 3,50 et 4,50 euros la part de galette, chiffre Philippe Chaumeille, le président de la fédération départementale des boulangers-pâtissiers. Les augmentations sont de l'ordre de 5 à 10 %, sachant qu'on ne vend quasiment plus de viennoiseries et de pâtisseries en cette période, surtout pendant la première quinzaine de janvier. » Du côté des chocolats, l'augmentation peut parfois avoisiner les 15 %. « Les prix sont les prix, mais on veille à rester accessible pour nos clients, qui continuent de nous soutenir. C'est aussi une question de qualité. On fait le choix d'utiliser des beurres AOP, des farines artisanales et des produits essentiellement français. »
Si la profession champenoise a connu un nouveau chiffre d'affaires record lors de l'année écoulée, elle ne doit pas s'habituer à vendre 330 millions de bouteilles chaque année, prévient Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons.
C’est une quasi-certitude, 2022 a été marquée par une nouvelle hausse des expéditions de bouteilles de champagne. Et ce malgré la guerre en Ukraine, la fermeture du marché russe, les difficultés liées à la reprise postcovid et les conséquences du Brexit.
Les chiffres provisoires du Comité Champagne font ainsi état d’un volume de 331,5 millions de flacons écoulés entre décembre 2021 et novembre 2022, soit une hausse de près de 5 % par rapport à l’année précédente. Il y a donc de fortes chances que les chiffres définitifs de l’ensemble de l’année écoulée soient du même tonneau et se rapprochent du millésime record de 2007 (339 millions de bouteilles expédiées). « C’est le fruit du sérieux de notre travail sur la qualité, le process, la manière de vendre le champagne. Ce sont de bonnes nouvelles », se réjouit Maxime Toubart,
président du Syndicat général des vignerons (SGV) de la Champagne. Comme depuis plusieurs années, l’export tire le bilan vers le haut et la stratégie de « premiumisation » (montée en gamme) des cuvées a permis de vendre les bulles plus cher. C’est la raison pour laquelle le chiffre d’affaires de l’année 2022 permettra à coup sûr d’établir un record à 6,5 milliards d’euros, largement supérieur à celui de 2021 (5,7 milliards d’euros).
« On est content, mais je ne fanfaronne pas, coupe
Maxime Toubart. Il y a aussi une explosion des charges et nos équilibres commerciaux restent fragiles. » Selon le président du SGV, l’interprofession ne pourra pas tenir ce rythme effréné pendant des années.
« On n’est pas capable de produire 330 millions de bouteilles de manière durable, assure-t-il. On a baissé notre rendement de 15 % en 10 ans, le modèle volumique, c’est 300 à 310 millions de bouteilles. Au-dessus, c’est plus compliqué. » Sur le marché français, où l’érosion a été impor-
tante ces dernières années, la tendance est à la stabilisation, autour de 140 millions de bouteilles expédiées. « On arrive sans doute à la fin de la vague, estime Maxime Toubart. Il y a sans doute eu des commandes importantes par peur de la pénurie, on doit donc observer comment va se dérouler la suite. Il faut voir jusqu’où on peut augmenter les prix, sans perdre le client français. »
La donne est différente à l’étranger, où le précieux nectar est vendu plus cher. Les États-Unis continuent de raffoler des bulles champenoises, tandis que les Britanniques et les Japonais ne sont pas en reste. Le champagne fait mieux que résister à l’international, mais le contexte peut changer la donne à tout moment. Maxime Toubart le sait : « Toutes les professions qui exportent sont dépendantes de ce qui se passe à l’étranger. On peut être en fragilité de ce côté-là, car on est très présent sur seulement cinq ou six marchés. Il y a des modèles de croissance à mieux exploiter, je pense aux pays d'Europe du Nord et d'Amérique latine, comme le Mexique ou le Brésil. »
Si l'on ajoute à cela l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050, les défis sont nombreux pour l'interprofession.
Simon KsiazenickiJusqu'à 250 % d'augmentation sur certaines factures
La dynamique se poursuit avec Still
Sous la houlette du coach belge, le Stade de Reims reste sur neuf matches sans défaite et affiche un visage bien plus séduisant. Ce week-end, face aux amateurs de Loon-Plage, en 32e de Coupe, les habituels remplaçants devront se mettre au diapason.
En arrachant un nul face à Lille (1-1), le week-end dernier, le Stade de Reims a réussi ce qu’il n’avait réalisé qu’une seule fois cette saison : revenir dans un match où il était mené. C’était à Strasbourg, le 21 août et à ce moment-là, le club marnais affichait un visage bien différent de celui d’aujourd’hui. Avec son nouvel entraîneur, Will Still, ce Reims-là dégage bien plus de confiance. « C’est très positif, surtout vu le contenu de l’adversité en face de nous, a savouré le technicien belge, après la rencontre. On a fait le dos rond par moment, mais on sait qu’un déplacement à Lille ce n’est jamais évident. Le collectif est venu sur le devant de la scène avec un remplaçant qui a marqué avec une passe décisive d’un remplaçant. » En l'occurrence Jens Cajuste, intermittent depuis le début de la saison, qui a permis d'étirer la série d'invin-
cibilité rémoise à neuf rencontres et de conserver une dynamique positive au sein d'un groupe qu'on sentait facilement touché par les vents contraires il y a encore quelques semaines.
Avec les récents retours de blessure du Suédois, mais aussi de Maxime Busi, Thomas Foket, Andreaw Gravillon et Kaj Sierhuis, le coach rémois peut compter sur un effectif bien plus complet que celui avec lequel a dû composer, pendant un an et demi, Oscar Garcia, pas épargné par les blessures et les suspensions. Les habituels remplaçants auront à nouveau leur carte à jouer, ce week-end, lors de l'entrée en lice du Stade de Reims en Coupe de France, et l'occasion sera belle pour Still de reposer ses cadres et d'impliquer ceux qui rongent leur frein.
Pour ce 32e de finale, le sort a dévolu aux Rémois le club de Loon-Plage, pensionnaire de Régionale 1, soit la sixième division française. Après sept tours franchis loin de la petite commune du Nord, les hommes de Laurent Cosyn recevront, pour la première fois cette saison, dans leur enceinte de 1 346 places qui devrait être garnie de rouge et de bleu. Déjà bien lancés avec cette reprise anticipée en raison de la Coupe du Monde, les Rémois ne devraient pas connaître de retard à l'allumage, comme ce put être le cas dans le passé lors de ce premier tour de Coupe qui ouvre habituellement l'année. Une éli-
80 supporters rémois dans le Nord
Pour son entrée en lice en Coupe de France, le Stade de Reims affrontera les amateurs de Loon-Plage dans leur stade Marcel-Rosseel de 1 346 places. L'enceinte de cette commune nordiste de 6 000 habitants sera pleine, le président du club Franck Milliot ayant même reçu près de 5 000 demandes, selon « La Voix du Nord » ! Côté Rémois, les fans seront peu nombreux puisque seulement 80 places ont été accordées au Groupement officiel des
du Stade de Reims et aux Ultrem 1995.
Thomas Andrieux, n'a jamais vraiment semblé inquiet, même quand début novembre, son équipe végétait en milieu de tableau. Pas épargné par les blessures, à l'image actuellement du meneur Mathis Keita, absent depuis la mi-décembre pour une durée de six semaines, l'entraîneur du Champagne Basket a, comme ses joueurs, su faire le dos rond et se construire dans la difficulté.
Si la confiance est revenue progressivement, il semble que le succès acquis le 9 décembre à Angers (93-81), qui restait sur 29 victoires consécutives à domicile, a été décisif. Dans la foulée, l'union marnaise a d'ailleurs réussi ses premiers pas à l'Arena de Reims, disposant d'Antibes (70-58), alors leader de la Pro B devant plus de 4 000 spectateurs. Depuis ces deux probants succès, le Champagne Basket a certes chuté sur le parquet de Boulazac (91-87), mais aussi signé deux nouvelles victoires pour conclure en beauté 2022, à Quimper (77-70) et face à Saint-Vallier (103-84). Grâce à ce très joli mois de décembre, Thomas Andrieux et ses joueurs se sont rapprochés du haut du classement, partageant la 5e place du classement avec leurs homologues de Lille. Une ascension qu'ils ont bien l'intention de poursuivre en ce début d'année, à l'occasion de la réception de Vichy-Clermont, actuel 3e, avec une seule victoire de mieux au compteur que le club champenois.
Markis Jackson et ses coéquipiers débutent 2023 par la réception de Vichy‐Clermont à Reims. © Teddy Picaudé.
4 Champagne Basket - Vichy-Clermont, mardi 10 janvier, à 20 h, au complexe René-Tys, Reims.
Basket-ball LF2 : l'Américaine Townsend en renfort
Toujours englué dans la seconde moitié du classement, le Champagne Basket féminin a profité de la pause de Noël pour modifier son effectif. L’Estonienne Mailis Pokk (1,86 m, 40 ans) est partie et l’Américaine Jill Townsend (1,80 m, 24 ans) est arrivée. Un choix justifié par la coach Aurélie Lopez : « Nous avons besoin de créativité et d’efficacité offensive. Jill une joueuse polyvalente avec de belles qualités physiques qui va nous amener de l’impact offensif et défensif. » Formée à l’université de Gonzaga, la poste 1/2 arrive en provenance des Osnabrueck Panthers (Allemagne). Actuellement 9e sur 12, les Pétillantes se déplacent samedi 7 janvier sur le parquet de la Tronche Meylan (5e).
mination précoce serait une première anicroche dans l'ère Will Still. Simon Ksiazenicki 4 Loon-Plage - Reims, dimanche 8 janvier, à 15 h, stade Marcel-Rosseel et sur Bein Sports Max 5Invitation au voyage dominical
La deuxième partie de la saison s’éveille, à l’Opéra, avec un des attendus rendez-vous des Matinées Contemporaines. En partenariat avec Césaré, ces petits concerts intimes et dominicaux donnent à vivre des expériences musicales d’exception. Pour débuter 2023, c’est un duo qui dévoilera ses bonnes énergies : Michel Godard et Ninon Valder, pour « Sur nos terres sacrées ». Ces deux musiciens chercheurs s’emparent des musiques du monde pour arpenter des chemins inédits sur des thèmes et compositions d’influence argentine. À eux deux, ils font vivre tour à tour six instruments : bandonéon, flûtes, tuba, serpent, basse électrique, et cordes vocales. Entre poésie et introspection, les constructions musicales du duo met l’humain au centre de sa sensibilité, afin de créer des liens, des interactions, entre les énergies qui circulent d’eux au public, du public à eux.
Tous deux grands itinérants du monde et de la musique, les deux musiciens se sont bien trouvés : si Ninon Valder s’est rapidement spécialisée dans la musique argentine, Michel Godard, virtuose du tuba, s’est quant à lui distingué dans le jazz et la musique improvisée. Ensemble, ils font donc vibrer ce qu’il y a de plus mystique en chacun de nous, ce qu’il y a de plus humain, originel, tendu vers notre état de nature et les vibrations les plus primitives qui peuvent encore nous animer, malgré nos vies modernes et dispersées. « Sur nos terres sacrées » est donc une invitation au voyage, en terre connue, mais trop souvent désertée, au centre de nous-même, avec l’Argentine comme langage universel. A.C 4 Sur nos terres sacrées, dans le cadre des matinées contemporaines, dimanche 8 janvier, à 11 h, à l’Opéra de Reims. Tarif : 15€. Infos : operadereims.com
Agenda
SPECTACLES
MERCREDI 11 JANVIER
BABIL
Tohu et Bohu racontent l’histoire des Belbaloniens qui surmontèrent leur mésentente pour construire une tour fabuleuse, la tour de Belba. Mais il est aussi difficile de raconter à deux que de bâtir à plusieurs ! Par la compagnie l’Embellie.
A 16 h – Tarif : 4€ - L’Escal, Witry-lès-Reims
MERCREDI 11 ET JEUDI 12 JANVIER
ONE MAN SHOW : MANU PAYET
Moins de trois ans après la dernière d’« Emmanuel », le comédien remonte sur scène avec « Echauffement »
A 20 h - COMPLET - Royal Comedy Club, Reims
JEUDI 12 JANVIER
ONE WOMAN SHOW : INÈS REG De l’humour 100% stand-up.
Tarifs : 36/39€ - Arena, Reims
JEUDI 12 ET VENDREDI 13 JANVIER
DANSE : TOP
Figure emblématique de la danse contemporaine, Régine Chopinot revient sur le devant de la scène avec « top » : une création à l’énergie débridée pour sept danseurs, un batteur et un guitariste qui nous plonge dans un tourbillon de rythmes et de sensations.
Jeu à 20 h et ven à 19 h - Tarifs : 6 à 23€ Théâtre du Manège, Reims
VENDREDI 13 JANVIER
HUMOUR : CÉCILE GIROUD ET YANN STOTZ
Deux personnalités artistiques hors
du commun pour un spectacle de music-hall moderne.
A 20 h - Tarif : 22€ Royal Comedy Club, Reims
DIMANCHE 15 JANVIER
ONE MAN SHOW : QUENTIN
Avec un humour tranchant et piquant à souhait,Quentin racontera sa vie et ses galères.
A 16 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
MERCREDI 18 JANVIER
CASSE-NOISETTE
Ballet et orchestre.
A 20 h - Tarifs : 42/68€ - Arena, Reims
DU MERCREDI 18
AU VENDREDI 20 JANVIER
THÉÂTRE : RODEGUNE
Un huis-clos barbare de Corneille, digne de Shakespeare, qui pose la question d’un pouvoir intimement lié au meurtre. Par la compagnie Ici et maintenant théâtre.
A 19 h 30 – Tarif : 8€
Le Cellier, 4 bis, rue de Mars, Reims
JEUDI 19 JANVIER
ONE MAN SHOW : KYAN KHOJANDI
Nouveau spectacle de l’artiste rémois qui a envie de raconter une des meilleures soirées de sa vie.
A 20 h - Tarifs : 25/45€
Arena, Reims
ONE MAN SHOW : OLIVIER DE BENOIST
Après avoir beaucoup parlé de sa belle-mère et de sa femme, Olivier de Benoist a décidé de se fâcher avec les seuls membres de sa fa-
L'adieu de Michel Sardou passera aussi par Épernay
Peu d’artistes peuvent se permettre de faire leurs adieux à la scène musicale, d'y revenir cinq années plus tard à 75 ans passés et de voir la billetterie prise d’assaut dès l’annonce de son ouverture. C’est le cas de Michel Sardou, qui avait présenté sa tournée de 2018 comme la dernière, mais qui remontera finalement sur scène, en 2023 et 2024, avec « Je me souviens d'un adieu ». En novembre dernier, cette annonce avait suscité un engouement considérable, puisque 100 000 billets avaient été vendus en seulement 8 heures, des zéniths et des grandes salles affichant rapidement complets, comme l’Arena de Reims.
Les Marnais qui n’ont pas pu obtenir leur précieux sésame pourront néanmoins se consoler à Épernay puisque Le Millesium également accueillera, comme en 2013 et 2018, Michel Sardou. Le concert aura lieu le 31 janvier 2024, soit deux mois seulement après son passage dans la cité des sacres, une rareté depuis que ces deux salles sont en concurrence. Il reste encore des places pour la soirée sparnacienne, principalement en carré or (119 €) et en catégorie 1 (95 €), les moins onéreuses n’étant plus qu’une poignée encore disponibles. Le prix à payer pour assister à la (dernière ?) tournée d’adieu d’un monstre sacré de la chanson française...
4 Infos : lemillesium.com
mille qui le supportaient encore : ses enfants.
A 20 h - Tarif : 35€ - Le K, Tinqueux
CONCERTS DIMANCHE 8 JANVIER
SUR NOS TERRES SACRÉES
Derrière cet intitulé se cache le duo formé par Ninon Valder et Michel Godard qui propose un répertoire de compositions propres et de thèmes traditionnels argentins.
A 11 h – Tarifs 5/10€
Opéra de Reims
VENDREDI 13 JANVIER DIONAE
Avec « Nouveau songe », son nouveau spectacle, le groupe rémois promet une immersion vocale et instrumentale dans un univers soul et onirique.
A 19 h 30 – Tarifs : 8 à 15€ (gratuit pour les 12 ans) - Théâtre du Chemin Vert, Reims
LORENZO
Rap.
A 20 h – COMPLET - La Cartonnerie, Reims
SAMEDI 14 JANVIER
CHOEUR HORIZON DE REIMS
Un concert de gospel proposé par le comité de jumelage Reims-Brazzaville.
A 17 h – Libre participation
Salle des fêtes Guy-Hallet, Tinqueux
SAMEDI 14 JANVIER
CLARA LUCIANI Chanson française.
A 20h - Tarifs : 36 à 55€ Arena, Reims
MARDI 17 JANVIER
LES SCÈNES DES ATELIERS
SLAM.COM
Le rendez-vous mensuel de tous les amoureux des mots.
A 20 h – Gratuit La Cartonnerie, Reims
MERCREDI 18 JANVIER
JAZZ : KADRI VOORAND
L’acrobatique et aventureuse chanteuse jazz estonienne, star consacrée dans son pays natal, va briser la glace !
A 20 h 30 - Tarifs : 12/14€
Au Shed, 49, rue Gosset, Reims
VENDREDI 20 JANVIER
LUCIE JOY
Dans ses chansons, l’artiste évoque non pas la peur des monstres mais bien celles du quotidien, mais avec humour pour nous aider à retrouver courage et optimisme.
A 19 h – Gratuit sur inscription au 03 26 87 45 26 Médiathèque Louis-Aragon, St-Brice-Courcelles
DIVERS
SAMEDI 7 JANVIER
DÉDICACE BD : TIMOTHÉE MONTAIGNE
L’auteur présente son album « 1629… ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta », publié aux éditions Glénat.
De 15 h à 18 h – Gratuit sur inscription auprès de la librairie, via Messenger ou par téléphone au 03 26 91 07 30
Librairie Bédérama, Reims
SAMEDI 7 JANVIER
ATELIER
: PLAYTIME
La danseuse et chorégraphe Régine Chopinot accueille le public pour partager un moment de pratique ludique et convivial autour de son univers.
De 10 h à 13 h - Tarifs : 3/6€ (gratuit pour les abonnés) - Théâtre du Manège, Reims
SAMEDI 14 JANVIER
3E ROLLER DISCO DES BESATIE DERBY GIRLS
Belle soirée en perspective avec des patins à roulettes aux pieds, Louis de Funeste aux platines et des bons mets à déguster, le tout en compagnie de l’équipe de roller derby de Reims !
A partir de 20 h – Tarif : 5,99€
Petite Halle, Quartier Libre, 53, rue Vernouillet, Reims
JEUDI 19 JANVIER
CINÉ-DOCU : TIBET, OMBRE ET LUMIÈRES
Témoin de l’évolution du Tibet, Gilbert Leroy présente ce pays, de Lhassa à Shigatsé, en passant par Gyantsé et Ganden. AU menu, les toitures d’or mais surtout la sinisation intensive du Tibet et l’extrême difficulté pour les Tibétains de vivre sous constante surveillance.
A 14 h 15 et 18 h 30 – Tarifs : 4/9/10€Maison Saint-Sixte, 6, rue du Lieutenant-Herduin, Reims
Avis de « Top » tempête au Manège
Est-il encore besoin de présenter Régine Chopinot ? Déjà reçue au Manège, la chorégraphe percute son public avec des performances toujours plus dynamiques, profondes. En 2020, elle y avait créé, en résidence, deuxzerodeuxdeux, présenté pendant la première édition de Que Vive l’Été ! Depuis les 80s, elle déploie sa recherche chorégraphique autour de la rencontre, de l’écoute de soi au sein d’un groupe, de l’anatomie en écho avec la rythmique du monde autour. Avec « Top », elle place sur scène sept danseurs, un batteur, Vincent Kreyder, et un guitariste, Nico Morcillo, pour une création à l’énergie décuplée. C’est la tempête sur le plateau du théâtre : au fil des minutes, la pression monte, étreint les énergies sur scène, le rythme se prend d’une cavalcade effrénée. Pour la chorégraphe, pas de temps mort. La pièce se construit comme une ascension vers une palpitation, une cadence pulsée. Les quelques accalmies, loin d’être des mollesses, soulignent le geste, sa fréquence et son intensité, comme il faut de la délicatesse pour révéler la puissance. « Top » porte bien son nom : les sept danseurs répondent à l’électricité des instruments qui jouent sur leurs équilibres. Asymétrie et contretemps s’immiscent dans la partition pour dévoiler un corps dansant, multiple, vibrant d’une même fièvre presque bestiale. L’énergie est à l’état brut, dans une pureté de diamant, scandée par les fondements de notre humanité : vivre ensemble en chérissant la force de son individualité.
Cèbe C INÉMA - M ÉDIATHÈQUE J EAN -FALALALes enfants à l’honneur du 10e festival du Film américain
Événement proposé par le comité de jumelage Reims-Arlington, le festival du Film américain fête cette année sa 10e édition, posant à chaque fois un certain regard sur le cinéma outre-Atlantique. Ainsi, après avoir fait la part belle « aux femmes de caractère » en 2022, cette année, le focus est placé sur « les portraits d'enfants ». Pour exprimer cette thématique, cinq films ont été retenus et sont à voir ou revoir gratuitement, en version originale sous-titrée en français, à l'auditorium de la médiathèque Jean-Falala. Le festival s'ouvrira le mercredi 11 janvier, à 19 h, avec « Gloria » de John Cassavetes, un film plein de suspense, d'humour et de tendresse, qui relate la fuite effrénée de Phil, six ans, en compagnie d'une ancienne danseuse et ex-maîtresse d'un mafieux. Suivront ensuite jusqu'au 1er février : « Minari » (mardi 17 janvier à 19 h), « Mean Creek » (mercredi 25 janvier), « Boyhood » (samedi 28 janvier à 14 h 30) et « Moonrise Kingdom » (mercredi 1er février à 19 h).
J.D4 « Top », jeudi 12 janvier à 20 h et vendredi 13 janvier à 19 h au théâtre du Manège, Reims. Tarifs : 6 à 23€. Infos : manege-reims.eu
4 Festival du film américain, du 11 janvier au mercredi 1er février, à la médiathèque Jean-Falala, à Reims. Entrée libre. Infos : bm-reims.fr
OPÉRAIMS
16 ANS Ven : - 16h20 - 21h20 Sam : - 13h30 - 18h30 Dim : - 16h20 - 21h20 Lun : - 13h30 - 18h30 Mar : - 16h20 - 21h20
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Ven : - 14h00, 7.114h15, VO, ST - 16h00, 4K, ATMOS - 18h10, 7.1 - 20h00, 4K, ATMOS - 20h15, VO, ST Sam : - 14h00, 7.1 - 15h50, VO, ST - 16h00, 4K, ATMOS - 18h10, 7.1 - 19h45, VO, ST20h20, 4K, ATMOS
BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER Sam : - 20h40 Dim : - 18h10 Lun : - 20h20 Mar : - 18h00
CARAVAGE Ven : - 13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST Sam : - 16h00, VO, ST - 20h40, VO, ST Dim : - 13h50, VO, ST18h30, VO, ST Lun : - 16h00, VO, ST - 20h40, VO, ST Mar : - 13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST
CET ÉTÉ-LÀ Ven : - 13h50 - 16h00 - 20h50 Sam :13h50 - 18h40 - 20h50 Dim : - 13h40 - 15h50 - 20h50 Lun : - 13h50 - 16h00 - 18h10 Mar : - 16h30 - 18h40 - 20h50
CHOEUR DE ROCKERS Ven : - 13h45 - 15h45 Sam :17h15 - 19h15 Dim : - 17h15 - 21h15 Lun : - 13h4518h40 Mar : - 13h45 - 15h45
CORSAGE Dim : - 10h30, VO, ST Mar : - 13h30, VO, ST ERNEST ET CELESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE Sam : - 13h45 - 15h30 Dim : - 10h40 - 13h4515h30
FALCON LAKE Sam : - 15h50 Dim : - 21h20 Lun : - 15h50 Mar : - 13h30
FUNNY GAMES Dim : - 18h00, VO, ST
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE Ven : - 18h00 Sam : - 13h30 - 15h00 - 17h10 Dim :10h30 - 13h30 - 15h00 - 17h10 Lun : - 18h00 Mar :18h00
LE PARFUM VERT Ven : - 13h40 - 20h20 Sam : - 21h05 Dim : - 19h20 Lun : - 15h25 - 20h20 Mar : - 13h40 - 20h20
LE PETIT PIAF Ven : - 13h30 Dim : - 10h30 Lun :13h30 Mar : - 15h40
LE ROYAUME DES ETOILES Sam : - 14h00 Dim :14h00
LES BANSHEES D'INISHERIN Ven : - 13h30, VO, ST - 16h00, VO, ST - 18h40, VO, ST - 21h10, VO, ST Sam : -
13h40, VO, ST - 16h10, VO, ST - 18h40, VO, ST - 21h10, VO, ST Dim : - 10h40, VO, ST - 13h40, VO, ST - 18h40, VO, ST - 21h10, VO, ST Lun : - 13h40, VO, ST - 16h10, VO, ST18h40, VO, ST - 21h10, VO, ST Mar : - 13h40, VO, ST16h10, VO, ST - 18h40, VO, ST - 21h10, VO, ST
LES BONNES ETOILES Ven : - 18h10, VO, ST Sam :16h00, VO, ST Dim : - 10h30, VO, ST Lun : - 20h20, VO, ST Mar : - 13h50, VO, ST
LES CYCLADES Dim : - 16h10
L'ETRANGE HISTOIRE DU COUPEUR DE BOIS Ven : - 20h40, VO, ST Sam : - 21h15, VO, ST Dim : - 19h10, VO, ST Lun : - 20h40, VO, ST Mar : - 20h40, VO, ST
MAESTRO(S) Ven : - 18h00 Lun : - 18h00 Mar : - 14h15 NOSTALGIA Ven : - 13h20, VO, ST - 18h20, VO, ST Sam : - 15h30, VO, ST - 20h30, VO, ST Dim : - 13h20, VO, ST18h20, VO, ST Lun : - 15h30, VO, ST - 20h30, VO, ST Mar : - 13h20, VO, ST - 18h20, VO, ST
PAR COEURS Ven : - 15h50 Sam : - 19h20 Dim :21h30 Lun : - 13h40 Mar : - 15h50
RADIO METRONOM Ven : - 21h00, VO, ST Sam :13h50, VO, ST Dim : - 10h50, VO, ST - 16h20, VO, ST Lun : - 18h30, VO, ST Mar : - 21h00, VO, ST
RESTE UN PEU Dim : - 10h30
SIMONE, LE VOYAGE DU SIECLE Ven : - 17h45 Lun : - 15h45 Mar : - 17h45
STELLA EST AMOUREUSE Ven : - 13h30 Lun :13h30
TEMPETE Ven : - 18h30 - 20h50 Sam : - 13h30 - 18h00 Dim : - 10h40 - 13h30 - 15h50 Lun : - 13h30 - 18h00 Mar : - 15h40 - 21h10
TIRAILLEURS Ven : - 15h40 - 17h50 - 20h30 Sam :13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h30 Dim : - 13h30 - 15h4017h50 - 20h30 Lun : - 15h40 - 17h50 - 20h30 Mar :13h30 - 17h50 - 20h30
UNICORN WARS Ven : - 16h20, VO, ST Sam : - 18h30, VO, ST Dim : - 21h00, VO, ST Lun : - 13h50, VO, ST Mar :16h20, VO, ST
VIVE LE VENT D'HIVER
Sam : - 13h40 Dim : - 10h50 - 13h40
Les musées rémois gratuits jusqu'à la fin de l'hiver
Du 2 janvier au 31 mars inclus, la ville de Reims expérimente la gratuité dans les musées Saint-Remi, de la Reddition, Hôtel Le VergeurMaison Hugues Kraft, Fort de la Pompelle et la chapelle Foujita (dont les visites sont réservées aux groupes pendant cette période). La municipalité souhaite apprécier les effets de cette mesure sur le niveau de fréquentation, ainsi que sur la typologie des publics visitant les musées. Cette gratuité des entrées dans les parcours permanents des musées s’adresse plus particulièrement aux Rémois afin de les encourager à venir les découvrir. Elle s’inscrit dans la politique culturelle de la ville, notamment dans l’objectif de favoriser la culture pour tous et partout. Pour information, entre janvier et mars 2022, 9 984 personnes se sont rendues dans les musées municipaux, pour un montant de recettes de billetterie de 18 967 €. Cette expérimentation s’appuie sur l’expérience fructueuse de la sortie des confinements et des restrictions sanitaires. La gratuité d’accès aux musées municipaux pour les visiteurs en juillet et août 2020, puis 2021, a en effet contribué au rebond du nombre de visi teurs, supérieur aux étés précédents, malgré la forte diminution du nombre de touristes étrangers.
J.D
BANDE DESSINÉE« Madeleine Résistante » s'affiche en gare de Reims
Àl’occasion de la 50e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, qui se déroulera du 26 au 29 janvier prochains, SNCF Gares & Connexions propose dans 50 gares à travers toute la France des expositions dédiées au 9e art, dont quatre dans le Grand Est. Dans ce cadre, la gare de Reims accueille depuis le 22 décembre l'exposition « Madeleine Résistante », tirée de l'album du même nom. Retraçant le
Morvan
Expositions
JUSQU’AU DIMANCHE 15 JANVIER RÊVERIES
Nouvelle exposition d’art contemporaim au sein du domaine Pommery (jardin, caves et celliers).
Infos et tarifs : 03 26 61 62 56 et vrankenpommery.com
Domaine Vranken-Pommery, 5, place Général Gouraud, Reims
JUSQU’AU VENDREDI 27 JANVIER
CRACHEURS
DE PLOMB
Une œuvre collective impulsée par le Collectif Vaudou et Le Jardin Parallèle.
Entrée libre - Bibliothèque Universitaire Robert-de-Sorbon, Reims
JUSQU’AU MARDI 31 JANVIER
42, AVENUE PLONGERON
Gravures de l’artiste Catherine Stevenot. Du lun au ven de 10 h à 18 h – Entrée libre Studio Pastel, 6, rue de l’Ecu, Reims
JUSQU’AU JEUDI 2 FÉVRIER SAPIENS
Les planches de l’album Sapiens, dessinées par le Rémois Daniel Casenave et le Bruxellois David Vandermeulen, cohabitent avec les collections du musée St-Remi pour revisiter l’histoire de l’humanité, avec humour et fantaisie. Tous les jours de 10 h à 18 h - Gratuit - Musée Saint-Remi, Reims
JUSQU’AU SAMEDI 4 FÉVRIER HIBERNATION
Par l’’artiste franco-suisse Wone qui, avec son bagage allant du graffiti à l’illustration digitale en passant par le graphisme, développe au fil du temps et de ses voyages un univers onirique coloré, à mi-chemin entre flat design et néo-cubisme.
Entrée libre - À la Mine, 12, allée Yves-Gardon, Reims
L'exposition se décline dans toute la gare de Reims. © l'Hebdo du Vendredi
L’horoscope Météo
Votre partenaire aura besoin de votre présence et vous éprouverez une certaine pression. Vous devrez malgré tout lui réserver plus de temps pour le ou la rassurer.
L'embellie espérée viendra dissiper la couverture nuageuse qui planait dans votre ciel depuis longtemps. Les astres vous soutiendront dans vos actions. Restez positif(ve) !
Sur le plan personnel, vous pourrez explorer de nouvelles opportunités et développer vos capacités en relevant de nouveaux défis. Vous aurez tout le soutien de votre entourage.
C’est une semaine de défi : il faudra être plus structuré(e) et plus rigoureux(se). Vous devrez réaménager votre emploi du temps. Sachez prendre les bonnes décisions.
Une semaine à rebondissements vous attend : vous irez du connu à l’inconnu le cœur battant. Coté affectif, laissez le temps au temps et privilégiez surtout le dialogue.
Mieux communiquer avec les autres sera votre objectif pour cette semaine. Votre nature introvertie devra laisser place à une personne plus ouverte et plus souriante.
BALANCE du 23.09 au 22.10
Certains changements seront stressants. Cultivez donc plus la légèreté et le lâcherprise afin de dissiper ainsi ces petits soucis d’ordre psychosomatique qui vous limitent.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous aurez le soutien de votre partenaire, mais vous devez communiquer avec plus de tact. Essayez de passer plus de temps ensemble et tout ira pour le mieux.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Belle semaine en perspective. Profitez-en pour réaliser vos envies et consolider vos acquis. Professionnellement, ce ne sera pas de tout repos, mais vous en ressortirez plus fort(e).
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Une semaine où vous aurez de quoi vous enthousiasmer tant les astres vous seront favorables. Coté vie professionnelle, vous assumerez de nouvelles responsabilités.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Au programme de cette semaine, de belles rencontres vous permettront de vous sentir épanoui(e). Votre vie sociale bouillonnera, votre soif de renouveau et d'affection sera comblée.
POISSONS du 20.02 au 20.03
Cette semaine, les témoignages de reconnaissance vous donneront confiance et le cran de viser haut. Coté affectif, consacrez plus de temps à votre vie familiale, cela sera payant !
Benoît MelvhilleQualité de l’air
La CLCV vous informe
Travaux prévus dans le bail
Dans un contrat de location, les parties peuvent convenir que le locataire réalisera certains travaux, moyennant une réduction de loyer. Dans ce cas, une clause du bail doit prévoir précisément la nature de ces travaux et les modalités d’imputation de leur coût sur le loyer (durée, dédommagement en cas de départ anticipé du locataire…). Cette clause n’est valable que si le logement est décent. Les travaux ne peuvent concerner que l’entretien du logement (peinture, tapisserie…) et non le gros œuvre. Le bailleur peut se faire préciser si les entreprises sont librement choisies par le locataire ou s’il doit valider préalablement les devis.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com