Promos à gogo sur le TER
Alors que la région Grand Est regrette « une qualité du service ferroviaire pas au niveau attendu », plusieurs promesses viennent d'être faites « pour redonner confiance aux voyageurs ». Plus de trains, plus de conducteurs, plus de moyens financiers ? Non, rien de tout cela, mais de nouvelles offres promotionnelles : prise en charge de 50 % du prix des abonnements par la SNCF pour les mois de février, mars et avril, mise en vente de 1 500 000 billets « à petits prix » entre février et avril et lancement d'un nouvel abonnement à 29 € par mois, permettant aux jeunes de moins de 26 ans de voyager librement sur tout le réseau TER Grand Est en juillet et août.
Comme attendu, l’année 2022 est un excellent millésime pour les expéditions de bouteilles de champagne. Le Comité Champagne a annoncé, mercredi, que 326 millions de cols avaient été expédiés l'an passé, soit une hausse de 1,6 % par rapport à 2021, qui marquait déjà un fort rebond après la crise sanitaire. Pour la première fois, la valeur des expéditions dépasse les 6 milliards d’euros, record historique. La France, avec 138,4 millions de bouteilles, affiche un léger repli (-1,7 %), tandis que l'export, avec 187,5 millions de flacons, est en progression de 4,3 % en un an. « Malgré un contexte géopolitique et économique mondial qui invite à la prudence quant aux perspectives de 2023, les Champenois restent confiants dans les fondamentaux de leur filière », a fait savoir le Comité Champagne.
Jonasz, Sébastien et Montagné attendus à Foire en Scène
Après les rappeurs Gims et Dadju, dont la venue à Châlons le jeudi 7 septembre a été officialisée en fin d'année, d'autres noms de la programmation de Foire en Scène se dévoilent. Sont ainsi attendus l'emblématique chanteur et pianiste Gilbert Montagné (le 11 septembre), l'humoriste Patrick Sébastien et ses tubes mémorables (le 10 septembre) et Michel Jonasz, également auteur-compositeur et interprète (le 5 septembre).
Infos : page Facebook « FoireEnScene »
Sois jeune et tais-toi
Si la France est la championne du monde des manifs, il y a bien un sujet de réforme qui cristallise les oppositions, celui des retraites. À l’heure où j’écris ces lignes, on ne sait pas encore si la mobilisation de jeudi aura atteint les sommets de 1995 contre le « plan Juppé » ou de 2003 contre la « loi Fillon », mais les chiffres semblent déjà importants. Parmi les manifestants, on a pu voir quelques jeunes, pas encore en âge de travailler et qui ne seront concernés par la retraite que dans quatre décennies, au moins. Étonnant ? Pas tant que ça. Avec ce projet, le gouvernement a fait le choix de réclamer un effort aux seuls cotisants, ceux d’aujourd’hui et de demain, et de désengager un peu l'État, grevé par les dépenses liées aux crises sanitaire et énergétique. Comme il n’est pas question de répartir la charge sur les retraités les plus aisés et les entreprises, il faut que quelqu’un paye. Un programme dans la droite ligne de la politique actuelle : priorité à la croissance, au plein emploi, à la création de richesses, aux baisses d’impôts et des dépenses publiques. La logique qui sous-tend : travailler plus pour gagner plus, pour consommer plus, pour être plus heureux. Or les années 1970 et la fin des Trente Glorieuses nous ont rappelé la fragilité de notre mode de vie et le réchauffement climatique semble nous dire un peu plus chaque jour que la surconsommation menace notre existence même. Les jeunes d’aujourd’hui, qui vivront sans doute sur une planète à +3° C lorsqu’il s’agira de songer à leur retraite, ont sûrement mieux intégré que leurs parents la nécessité d’être un peu plus sobre à tous les niveaux. On peut donc comprendre qu’ils soient moyennement convaincus par l’injonction à travailler deux ans de plus afin de financer la retraite d’aînés plus insouciants qui, installés de gré ou de force dans un modèle néfaste pour la planète, ont fait peu d’efforts pour contenir le réchauffement climatique et ses effets. Au sortir de la pandémie, tout le monde, ou presque, s’était accordé sur la nécessité d’entrer dans « le monde d’après », mais nous n’en avions pas tous la même définition. La réforme des retraites n’est peut-être pas qu’une question de retraites.
Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Foucher
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Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com
Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414
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Le Monte Carlo Historique commence toujours à Reims
Aussi brillantes que rutilantes, 105 automobiles de collection sont attendues à Reims mercredi 25 et jeudi 26 janvier, à l'occasion de la 25e édition du Rallye Monte-Carlo historique.
En matière de fidélité, la cité des sacres fait très fort. En 25 éditions, jamais Reims n'a manqué un seul départ du Rallye MonteCarlo historique. Un cas unique dans l'histoire de cette compétition de régularité et réservée aux véhicules de collection ayant participé à sa version classique qui, chaque année, part symboliquement de plusieurs villes d'Europe, avant de rejoindre la Principauté. Hormis Reims pour la France, la course 2023 s'élancera donc aussi depuis Oslo (Norvège), Londres (Angleterre), BadHomburg (Allemagne) et Turin (Italie). Nouvelle venue, la cité italienne a d'ailleurs mis le paquet, rassemblant les vérifications techniques et le départ, sur une seule journée et sur un même lieu, en plein centre-ville. Une première qui a séduit les participants, puisque 130 équipages sur les 281 inscrits à l'épreuve partiront de la capitale du Piémont, soit un peu plus que depuis la Champagne. Habituée à être la plus importante ville départ de la course, Reims peut se consoler avec tout de même 105 véhicules qui s'élanceront, jeudi 26 janvier, depuis le Boulingrin, prouvant que malgré les années et la concurrence, la cité des sacres conserve tout son charme. En effet, Oslo (Norvège), Londres (Angleterre) et Bad-Homburg (Allemagne) se partageront les 59 autres concurrents restants. « C'est toujours un challenge de continuellement entretenir la flamme du rallye afin de faire face à d'autres grandes villes françaises et européennes », a ainsi rappelé Alexis Boulain, nouveau président de Reims Champagne véhicules historiques sportifs (RCVHS), l'association organisatrice du départ rémois, lors de la présentation officielle de l'événement le 11 janvier dernier. D'ailleurs, il y
donc pas abouti, pour le plus grand bonheur des passionnés d'automobile de la région.
Le grand public est ainsi attendu très nombreux, comme toujours, d'abord au Parc des expositions. C'est là que sont organisées les traditionnelles vérifications techniques. Mercredi 25 janvier, à partir de 14 h 30 et jusqu'à 18 h 30, et jeudi 26 janvier, à partir de 8 h 30 et jusqu'à 15 h 30, les amoureux de belles voitures comme les simples curieux pourront en prendre plein les yeux. Ils pourront déambuler librement entre des dizaines de véhicules d'exception. Tous sont des modèles ayant pris le départ d’un Monte-Carlo classique entre 1911 et 1982. Et toutes les marques ou presque sont représentées : Porsche, Alpine, Ford, BMW... Certaines voitures sont même particuliè-
rement rares, à l'image de la Saab Sonet de 1974 pilotée par Odilon de Varine Bohan et Benoît Domange, tous deux membres de RCVHS. Ce moment centré sur la mécanique est d'ailleurs aussi une belle occasion d'échanger avec les équipages, rarement avares de bons mots et d'anecdotes sur leur passion. Parmi les personnalités attendues au départ de Reims, on peut citer Jean-Claude Andruet, double champion de France de rallye en 1968 et 1970, et sa copilote Valérie Closier, directrice de la collection privée des voitures du Prince de Monaco, ou Carlos Tavares, directeur général du groupe Stellantis et grand habitué de l'événement, associé à Pauline Schoofs, directrice de course au sein de la Fédération française du sport automobile. Le premier duo conduira une Alpine- Renault A110 de 1970, tandis que le second sera derrière le volant d'une Peugeot 104 ZS de 1979. A noter que les vainqueurs de l'édition 2022 du Monte Carlo Historique seront également de la partie. Il s'agit du Danois Henrik Bjerregaard et de son compère
Slovaque Jaromir Svec, à bord d'une Ford Escort RS 2 000 MK II de 1979.
Tout ce beau monde partira du centre-ville rémois, depuis le site des Halles du Boulingrin, jeudi 26 janvier, à partir de 19 h. Un à un, les 105 équipages s'élanceront, à raison d'un véhicule toutes les minutes environ, devant un public qui en prendra plein les yeux, mais aussi un peu plein les oreilles. Ces derniers pourront aussi profiter en amont, dès 16 h 30, de diverses animations.
Julien DebantAu programme du Monte Carlo Historique à Reims
Le public a rendez-vous dès le mercredi 25 janvier, de 14 h 30 à 18 h 30, au Parc des expositions de Reims, pour assister aux vérifications techniques et administratives. Celles-ci se poursuivront ensuite le jeudi 26 janvier, toute la journée de 8 h 30 à 15 h 30. Le grand départ est prévu le même jour, de 19 h à 21 h 30, depuis le site des Halles du Boulingrin, à raison d'un véhicule toutes les minutes. Pour rappel, toutes les manifestations liées au Rallye Monte-Carlo historique sont gratuites.
Neuf équipages régionaux au départ de Reims
Unis sous la bannière de l'association Reims Champagne véhicules historiques sportifs (RCVHS), neuf équipes sont au départ de cette 24e édition, depuis la cité des sacres : Maxime Berruer et Fabrice Berruer (N°51, Volskswagen Golf GTI de 1981), Lionel Garnier et Bertrand Triffault (N°119, Porsche 912 de 1966), Dominique Peccenini et Philippe Darre (N°162, Fiat 127 Sport de 1978), Jean-Philippe Loth et Christian Loth (N°172, Alfa Romeo 2 000 GTV de 1971), David Comoy et Stéphane Renaudin (N°173, Porsche 911 SC de 1982), Jean Poilvert et Gilles Fort (N°174, Fiat 124 Coupé de 1973), Paul de Varine et Christine Collinet (N°193, Bond Equipe de 1964), Odilon de Varine Bohan et Benoit Domange (N°194, Saab Sonett de 1974) et François Durin et Patricia Durin (N°195, MG B GT de 1972).
a quelques années, Paris et Strasbourg avaient même toqué à la porte du Comité d'organisation de l'automobile club de Monaco. Des approches qui n'ont Le départ est programmé jeudi 26 janvier à 19 h depuis les Halles du Boulingrin. © Jean‐Marie BiadattiGrand départ au Boulingrin
Des voitures à admirer et des pilotes à rencontrer
L ÉGISLATIVES
Tout le monde veut prendre sa place
Les électeurs de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes) sont invités à retourner voter pour leur député, ce dimanche 22 janvier, suite à l'invalidation du scrutin de juin dernier par le Conseil constitutionnel. Neuf candidats sont en lice au premier tour.
En décembre dernier, le Conseil constitutionnel a invalidé les résultats des dernières législatives pour trois députés, en raison d'irrégularités dans des scrutins très serrés. Parmi ces derniers figure Anne-Sophie Frigout du Rassemblement National qui avait terminé en tête dans la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes), devant la représentante de la Nupes, Lynda Meguenine. Cependant, dans la foulée, la candidate Renaissance Laure Miller, arrivée 3e et donc éliminée au premier tour, avait déposé un recours en raison d'une « erreur administrative ».
En effet, 965 de ses bulletins avaient été annulés, car ils comportaient une mention interdite, en l'occurrence : « la candidate officielle d'Emmanuel Macron ». Une précision qui n'a rien d'erroné, mais qui n'est pas valable et qui a d'ailleurs été remplacée ensuite par « candidate officielle de la majorité présidentielle ». Sachant qu'elle n'a été devancée que de 249 voix par la candidate RN et de 405 voix par celle de la Nupes, le Conseil des Sages a estimé d'une part que « le vote de ces électeurs a été privé de portée utile » et d'autre part « que l’absence de prise en compte des bulletins irréguliers du décompte des voix a eu pour effet de modifier l’identité des candidats qualifiés pour le second tour de scrutin, altérant ainsi la sincérité du scrutin ».
Anne-Sophie Frigout vs Laure Miller
Alors que Lynda Meguenine est partie depuis rejoindre la région bordelaise pour des raisons professionnelles, Anne-Sophie Frigout et Laure Miller sont donc les principales protagonistes de cette nouvelle élection. Dans un communiqué, la première a indiqué qu'elle « accepte cette décision », prenant soin d'ajouter que « c’est le non-respect d’une règle de base du code électoral par madame Miller, pourtant avocate, qui obligera à revoter ». L'élue RN devait cependant se douter de cette possible issue, car durant ses six mois de mandat au sein de l'Assemblée nationale, elle a su occuper le terrain médiatique comme rarement, surtout pour une élue pourtant totalement néophyte dans la fonction. Dès le mois d'août, Anne-Sophie Frigout lançait une pétition contre la ZFEM (Zone à faibles émissions) de Reims pour dénoncer une mesure qui pénalise, selon elle, « les classes moyennes et populaires ». Une sortie particulièrement porteuse, tant au niveau local que national, surtout dans un contexte de forte inflation et où la question du pouvoir d'achat des Français fait régulière-
ment la une des infos. Sur ce sujet, elle a poursuivi son action, en déposant en octobre une proposition de loi visant à supprimer le principe même des ZFEM. Entre-temps, elle s'est encore attaquée au maire de Reims. Suite à un article publié dans « Le Journal du Dimanche » du 2 octobre, intitulé « Reims, Cambrai, Dijon, Angers, Nantes... Ces villes rongées par la drogue », elle a déclaré : « Arnaud Robinet plane quand il se range derrière l'extrême gauche pour réclamer la légalisation du cannabis », l'accusant aussi, « d'avoir baissé les bras ». Des déclarations choisies et travaillées qui lui ont permis de se faire un nom en un temps record. Ces derniers jours, elle a aussi bénéficié du soutien des patrons du RN, Jordan Bardella et Marine Le Pen.
Des poids lourds de la politique en soutien
De son côté, Laure Miller, une nouvelle fois investie par la majorité présidentielle, s'attache à convaincre les électeurs qu'elle représente « le seul vote utile pour peser sur les réformes indispensables dont notre pays a besoin, dans un esprit constructif, pragmatique et libre ». Actuelle adjointe au maire de Reims en charge de l'écologie et conseillère départementale de la Marne, elle a reçu ces derniers jours les soutiens successifs du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester, du député européen Stéphane Séjourné ou encore du ministre de l'Agriculture et de la
Souveraineté alimentaire Marc Fesneau. En matière de soutien, Victorien Paté, le candidat de la Nupes, déjà en lice sur cette même circonscription en 2017, n'est pas en reste. Pas moins de cinq députés de gauche, dont le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, se sont ainsi déplacés dans la Marne, rien que cette semaine. En l'absence d'Aina Kuric, qui y serait bien retournée si elle avait obtenu l'investiture de la majorité présidentielle, le 4e sur la liste est Stéphane Lang (Les Républicains). Déjà présent en juin dernier, l'adjoint au maire de Reims, délégué au quartier « Centre » et aux relations avec les associations sportives, également conseiller départemental, compte parmi ses appuis quelques grands élus de la Marne, dont le président du Conseil départemental Christian Bruyen, le député Charles de Courson et les trois sénateurs Françoise Férat, René-Paul Savary et Yves Détraigne. Derrière les représentants des quatre principaux mouvements politiques actuels (Ensemble, Rassemblement National, Nupes et Les Républicains), cinq autres candidats tenteront de tirer leur épingle du jeu.
Des « petits » candidats qui portent un autre projet Chez Reconquête, on mise sur Marie Pace, bien que celle-ci ne soit pas adhérente du parti. Grâce à cette jeune femme de 35 ans, le parti d'Eric Zemmour espère faire mieux qu'avec
son prédécesseur, Jean-Claude Philipot, arrivé en 6e position en juin dernier et qui a depuis repris sa carte du Rassemblement National. Celle qui est libraire dans la vie de tous les jours estime ainsi que « la question identitaire est le combat politique d'aujourd'hui et de demain pour la survie de la civilisation européenne ». Une idée évidemment partagée par les pontes du parti que sont Marion Maréchal, Guillaume Peltier et Nicolas Bay, tous venus la soutenir dans la Marne. Dans les bureaux de Lutte Ouvrière, Thomas Rose repart au combat. Le professeur d'histoire en lycée est le leader marnais du parti d'extrême gauche, porté par Nathalie Arthaud, qui revendique la défense des travailleurs contre le système capitaliste. Nesma Sayoud, représentante d'Écologie au Centre, tente également à nouveau sa chance. Secrétaire médicale âgée de 37 ans, elle indique se sentir « ni de droite, ni de gauche », prônant « le respect des valeurs de chaque citoyen ». Enfin, deux autres petits nouveaux, sans étiquette, sont également candidats. Il s'agit de Pierre Schwarz et Salvador Ribeiro. Le premier, ingénieur âgé de 43 ans, dit ne plus croire aux grands partis, et voudrait « faire de la protection des Français et de leur avenir la première priorité de l'Etat ». Quant au second, on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'il a été candidat dans la deuxième circonscription des Français établis hors de France (Amérique latine) en juin 2022.
Julien Debant La députée sortante Anne‐Sophie Frigout (Rassemblement National), samedi 15 janvier, sur le marché de Fismes, accompagnée de Marine Le Pen. © l'Hebdo du Vendredi« Reims Légend'R », nouvelle marque du territoire rémois
Dans le cadre de la réalisation de son projet de territoire, voté en juin 2021, la communauté urbaine du Grand Reims, qui rassemble plus de 300 000 habitants répartis au sein de 143 communes, a engagé la construction d’une démarche d’attractivité ambitieuse. « Adoptant une approche globale inédite, elle intègre de manière transversale toutes les dimensions, économique, touristique, culturelle, universitaire et résidentielle, inhérentes au développement et au rayonnement du territoire », indique la collectivité. Cette vision stratégique se traduit aujourd'hui par une nouvelle marque de territoire : Reims Légend’R, avec juste en dessous, écrit en plus petit, « La Champagne ». Elle a été dévoilée jeudi 19 janvier, au Parc des expositions, devant plusieurs centaines d'acteurs économiques, élus et forces vives de Reims et sa région. Elle est le fruit du travail de l’équipe projet réunie au sein de la Mission Attractivité, accompagnée par l'expertise du cabinet Sennse et co-construite avec 150 personnalités, représentantes du bassin de vie rémois. Reims Légend’R La Champagne est donc le nouveau blason rassemblant la cité des sacres et ses communes voisines et partenaires. Conçue comme un outil au service de l'attractivité, cette marque aura d’abord pour finalité le rayonnement extérieur de Reims et du Grand Reims, mais doit aussi « participer pleinement au renforcement du sentiment d’appartenance au travers d’un très large réseau d’ambassadeurs ». Reims Légend’R vient ainsi remplacer Invest in Reims, mais en dépassant la seule sphère économique pour porter au-delà de ses frontières l'ensemble des atouts du territoire rémois.
J.DLe camion de « L'Aventure du vivant » à Reims Présenté au Salon international de l'agriculture 2020 et initié par le ministère de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire, le camion de « L’Aventure du vivant » sillonne les régions de France afin de mieux faire connaître l'enseignement agricole dans toute sa diversité. Pensé pour aller au plus près des scolaires et du grand public, il présente la richesse et la variété des formations et des métiers du vivant : plus de 250 métiers dans des secteurs comme l'environnement, l'agriculture, l'agro-équipement, l'alimentation ou les services à la personne. Le camion stationnera à Tinqueux, devant la salle des fêtes, vendredi 20 janvier, à partir de 17 h, et à Reims, place de la République, samedi 21 janvier, de 9 h à 17 h. Infos : laventureduvivant.fr
Le repas des seniors affiche complet Samedi 4 février, au Parc des expositions, la 12e ville de France organisera et offrira, comme chaque année, un repas spectacle à 2 500 seniors rémois de plus de 60 ans, en coordination avec le CCAS de Reims et l’ORRPA. Ce moment, alliant bonne humeur et convivialité, comprend à la fois un déjeuner servi à table, une tombola, le tour de chant d’une vedette nationale, en l'occurrence cette année Enrico Macias, un bal dansant avec orchestre, et la prise de photos souvenirs par des jeunes. Cette année, le concert sera assuré par Enrico Macias. Lancées avant Noël, les inscriptions sont désormais closes puisque l'événement affiche complet.
Enchères : derniers jours pour les ventes de Reims et du Grand Reims
Depuis le 13 janvier, la ville de Reims et la communauté urbaine du Grand Reims remettent aux enchères du matériel déclassé et des objets qui ne sont plus utilisés. Cette vente se déroule sur le site spécialisé Agorastore. (agorastore.fr/reims ou agorastore.fr/grandreims) jusqu'au lundi 23 janvier et est accessible à tous, aussi bien les particuliers que les professionnels, mais également les associations et les collectivités.
Santé : « Vivre avec son rhumatisme inflammatoire »
Le professeur Jean-Hugues Salmon, rhumatologue exerçant au CHU de Reims, propose une matinée d’information gratuite à destination des patients souffrants de rhumatismes inflammatoires chroniques ainsi que pour leur entourage, samedi 21 janvier. De 9 h à 12 h, cette thématique sera abordée via une plénière, deux ateliers et surtout des échanges avec des professeurs de médecine.
Infos et inscriptions : reunion-reims.dokalys.com
Formation : portes ouvertes de l'Esad
Faut-il savoir dessiner pour entrer à l’Ecole supérieure d'art et de design de Reims (Esad) ? Comment affiner son orientation parmi toutes les disciplines de création qui s'offrent à soi ? Comment devient-on artiste ? Quelques exemples de questions qui trouveront leurs réponses lors des portes ouvertes de l'Esad de Reims, organisées samedi 21 janvier de 10 h à 18 h. Entrée libre. Infos : esad-reims.fr
TURE T TÉÔC CUL
Musique
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A Reims, dans le temple de l'art du vitrail
Installé depuis 2021 au sein de l'église du Sacré-Coeur à Reims, l'Atelier Simon-Marq continue de restaurer et de créer des vitraux, comme il le fait depuis près de quatre siècles.
Trouvant ses origines en 1640, l'Atelier de maîtres-verriers Simon-Marq a bien failli disparaître. En 2019, l'entreprise est alors placée en liquidation judiciaire, suite à la faillite de son propriétaire de l'époque, le groupe FortRoyal. Elle est finalement sauvée par deux personnalités rémoises : Philippe Varin, capitaine d'industrie passé notamment par les directions d'Areva, Peugeot et Suez, et Pierre-Emmanuel Taittinger, actuel président de la mission Unesco Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. L'acquisition préserve un savoir-faire, au contraire des locaux historiques, une vaste demeure Art déco située rue Ponsardin et vendue à un propriétaire privé. Les deux hommes s'attachent donc à dénicher un nouvel écrin qui doit permettre d'installer l'Atelier Simon-Marq, « de façon rêvée, voire idéale, dans un lieu adapté, au caractère moderne ». Trouvant provisoirement refuge rue de la Justice, le local idéal est dégoté en 2020. Il s'agit de l'église du Sacré-Cœur, située dans le quartier Clairmarais. Désacralisée, elle est louée au diocèse de Reims, sous la forme d'un bail emphytéotique, c'est-à-dire pour une très longue durée pouvant aller jusqu'à 99 ans.
Installé dans une église désacralisée
Délaissé depuis de nombreuses années, cet édifice religieux, conçu en béton par les architectes André Gaston et Yves Michel, a été inauguré en 1959. Le bâtiment de grande dimension possède tous les atouts pour accompagner les nouvelles ambitions de l'Atelier Simon-Marq et de ses artisans. Et comme un signe du destin, ses deux principaux vitraux sont l'oœuvre de Charles Marq. Construites sur deux niveaux, les salles de caté-
chisme et la salle polyvalente en sous-sol ont désormais disparu, pour laisser la place aux maîtres-verriers et à leurs outils de travail : tables de découpe et de masticage, salles de sablage... C'est là, également, que sont alignées soigneusement des centaines de plaques de verre soufflé, fabriquées notamment par la verrerie de Saint-Just, matériaux précieux et indispensables à l'art du vitrail. « Le plus important stock en France », précise la directrice de l'entreprise Marine Rondeau. Si ces deux espaces ont été aménagés en fonction des besoins de l'entreprise, la crypte, au même niveau, n'a pas encore été transformée. « Un espace de réception doit y être créé prochainement, mais l'ensemble devrait rester tel quel », indique Pierre-Emmanuel Taittinger. Pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes simultanément, cette salle, qui a conservé ses bancs de prière, doit
à moyen terme servir de porte d'entrée aux futurs visiteurs.
Ouverture au grand public au printemps
En effet, outre la préservation d'un savoir-faire multiséculaire, l'Atelier Simon-Marq entend s'ouvrir au grand public à travers la création d'un parcours muséal vivant, traversant l'ensemble de l'église. Actuellement, seuls les groupes constitués de 10 personnes minimum dans le cadre d’associations, de fondations ou d’entreprises, peuvent pénétrer dans le lieu. Envisagée l'an dernier, « cette ouverture à tous les publics est espérée au printemps prochain », indique la responsable de la communication Sarah Walbaum. Outre un film de dix minutes retraçant l'histoire
de l'atelier, les visiteurs pourront observer les vitraillistes à l'œuvre sur des travaux de restauration et de création, mais aussi découvrir la grande nef de l'édifice où ils pourront admirer les nouveaux vitraux récemment posés. En effet, seize fenêtres de 3,5 mètres de haut, restées transparentes, font l'objet d'un projet de création de vitraux contemporains. Imaginés par l'artiste Rodrigo Saldago, ils sont composés d'une multitude de morceaux de verre de différentes couleurs. Les premiers viennent d'être posés, sachant que chaque vitrail nécessite un mois de travail environ. Réalisée selon un savoir-faire ancestral, cette œuvre résolument moderne symbolise à la fois le passé, le présent et l'avenir de l'Atelier Simon-Marq, entre restauration de vitraux anciens et création d'objets d'art contemporain.
Julien Debant L'Atelier Simon‐Marq restaure et crée des vitraux pour les collectivités, les entreprises et les particuliers. © l'Hebdo du Vendredi PATRIMOINELe Manège recherche 60 figurants pour « À nos combats »
Pour le spectacle « À nos combats », présenté dans le cadre du festival Faraway, le chorégraphe Salia Sanou invite une soixantaine de personnes à interpréter des supporters en première ligne. Ce spectacle trouve en effet son point de départ dans le combat mythique qui opposa Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974. Audelà du sport, c’est la ferveur unique que suscita ce match de boxe qui a marqué Salia Sanou. Cette création se veut participative et fera appel à une soixantaine de figurants, invités à représenter les deux équipes de supporters : une occasion unique de transformer le cirque du Manège en ring chorégraphique. Les ateliers se dérouleront samedi 4 et dimanche 5 février, de 10 h à 12 h ou de 14 h à 16 h (au choix le matin ou l'après-midi). La générale aura lieu vendredi 10 février de 19 h à 20 h 30, tandis que les représentations publiques sont programmées samedi 11 février à 21 h et dimanche 12 février à 15 h. Pour participer, il suffit de contacter David Lesot à d.lesot@manege-reims.eu.
J.D PATRIMOINEUne collecte de dons pour l'église de Pomacle
Alors que l'année 2023 de la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne est marquée par les grands chantiers de restauration de la Porte de Mars et des vitraux de l'église Saint-Nicaise à Reims, et d'un foudre géant à Chigny-lès-Roses, de nombreux autres projets, plus modestes, sont menés en parallèle. Ainsi, après avoir lancé une souscription au bénéfice du lavoir de Poilly, la semaine dernière, la délégation champenoise accompagne cette fois une collecte de dons en faveur de l'église Saint-Médard de Pomacle. Élevée entre 1923 et 1927, à l’emplacement de l’ancien édifice détruit le 6 octobre 1918 par les troupes allemandes, elle a été réalisée sur les plans de l’architecte Henri Royer, par Georges Gaillot, entrepreneur à Bazancourt. Centenaire, le monument religieux a donc aujourd'hui besoin d'être restauré. Les travaux programmés concernent les vitraux et des fresques. « Pour réaliser l'une des fresques de la Nativité, le peintre Dubois s'est servi des habitants comme modèles, ainsi que de ses propres enfants. L'un des modèles habite d'ailleurs toujours le village », précise Valentine Roland, chargée de mission à la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne. Sur un coût global de 70 000 €, la commune de Pomacle espère collecter 10 000 € auprès des particuliers et des professionnels. Pour rappel, les dons en faveur de la restauration du patrimoine ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable. J.D
La restauration concerne les vitraux et les fresques. © Fondation du patrimoine Champagne‐Ardenne
Mobilisation d'ampleur contre la réforme des retraites
L'appel national des huit principales organisations syndicales à manifester contre la réforme des retraites du gouvernement Borne, ce jeudi 19 janvier, a trouvé écho dans la Marne, où plus de 10 000 personnes étaient mobilisées.
La foule des grands jours. Jeudi matin, ils étaient respectivement 6 000 à Reims et près de 4 000 à Épernay et Châlons à avoir bravé le froid pour s'opposer à la réforme des retraites, présentée le 10 janvier par la Première ministre, Elisabeth Borne. Sans oublier Vitry-le-François, Sézanne et Montmirail un peu plus tard. Tous métiers et tous syndicats confondus, chose assez rare pour être soulignée. La veille, la pétition intersyndicale (CFDT, CGT,
FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) contre ladite réforme franchissait la barre des 500 000 signatures en ligne. Bien sûr, le report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, contre 62 actuellement, figure au top des mesures contestées. Mais la suppression des régimes spéciaux et l'instauration, dès 2027, de 43 années de cotisation nécessaires pour ouvrir ses droits sont aussi au cœur des préoccupations. En particulier dans les professions les plus difficiles, physiquement comme mentalement. « J'ai entendu le ministre de la Santé parler de lève-malade, souligne Karine Balland, représentante syndicale FO au centre hospitalier de Châlons. Il a pourtant été soignant, mais il ne doit pas connaître le terrain pour dire des choses pareilles. Il faut d'abord porter le patient pour le positionner sur le lèvemalade. Qu'on soit infirmière ou aide-soignante, on sollicite notre corps sans arrêt. Beaucoup de soignants présentent des troubles musculo–squelettiques et souffrent au travail. Ils finissent par être reclassés hors de leur service parce qu'ils ne peuvent plus exercer. » Pour l'heure, selon les cas de figure, les aides-soignants peuvent prendre leur retraite à 57 ans, voire 58 ans. « L'âge minimum pour entrer en Ehpad est de 60 ans. Si les soignants qui s'occupent des résidents sont plus vieux qu'eux, c'est le monde à l'envers ! » La Première ministre a toutefois annoncé que les policiers, les pompiers et les aides-soignants conserveraient leurs droits à un départ anticipé. Pas de quoi convaincre les syndicats, qui exigent la réintégration dans la loi des critères de pénibilité liés aux
risques ergonomiques, abandonnés en 2017. Du côté des cheminots, la CGT évoque « un niveau de mobilisation historique » par la voix de Sébastien Neau, l'un des secrétaires régionaux de Champagne-Ardenne. « L'âge moyen de départ est de 59 ans et demi pour nous, expliquet-il. La retraite à taux plein n'est possible qu'à 62 ans, sachant qu'on peut travailler jusqu'à 67. » Lui est aiguilleur à Reims et a commencé sa carrière à 26 ans. Il travaille en 3x8, très souvent les dimanches et jours fériés. « On dit souvent qu'on est des privilégiés. Notre retraite est calculée sur les six derniers mois et un accord de cessation
progressive d'activité propre à notre branche nous permet de gagner neuf mois par anticipation. Mais il sera aussi dans le viseur si la réforme passe. Et nous ne cotisons pas pour une retraite complémentaire, contrairement à d'autres métiers. » Le militant a fait ses calculs. Sans la réforme, il toucherait 1 100 euros bruts par mois en faisant valoir ses droits dès 57 ans et environ 1 500 en partant à 60 ans. « Imposer 43 ans de cotisation à tout le monde, ce n'est pas possible. On est soumis à des tests qui nous interdisent d'exercer en cas de tension, de cholestérol ou de diabète. On voit de plus en plus de collègues à qui on montre la sortie dès 55 ans. » Un aspect parmi d'autres qui, selon lui, n'est pas pris en compte par la réforme.
Sonia LegendreDéputé du secteur d'Épernay, Éric Girardin (Renaissance) estime que repousser l'âge de départ à la retraite est nécessaire pour sauver le régime par répartition.
Pour le député Éric Girardin, fidèle à Emmanuel Macron depuis la première heure, la réforme des retraites de la Première ministre Élisabeth Borne est nécessaire d’un point de vue économique. « Elle pose le problème de la pérennité du système de répartition tel qu’il a été mis en place au sortir de la Seconde Guerre mondiale, avance-t-il. À l’époque, il y avait six à sept salariés pour un retraité, dont la durée de vie moyenne était de cinq ans. Aujourd’hui, les choses ont totalement évolué avec 1,7 cotisant pour un retraité et un allongement de l'espérance de vie. Cette réforme est faite pour sauver le système par répartition, qui va vers un déficit important. »
Le député est sur la même longueur d’onde que le Comité d’orientation des retraites (Cor), plus pessimiste qu’auparavant dans son avis rendu en septembre, dans le sillage d'une « crise géopolitique et énergétique ayant pris le relais de la crise
sanitaire » et d'« interrogations sur les perspectives de croissance ». Aujourd’hui, la France est l’un des pays qui consacrent la plus importante part de son PIB aux retraites, à savoir 13,8 %, mais celle-ci pourrait atteindre jusqu’à 14,7 % en 2032, avant de diminuer. Si le système est excédentaire en 2022, à hauteur de 3,2 milliards d’euros, c’est en grande partie lié au rebond post-covid et « audelà 2032, le Cor prévoit un déficit quel que soit
le scénario économique retenu ». Conséquence, c'est chez nous que le niveau de vie des seniors est le plus élevé (102,8 % de l’ensemble de la population) et le taux de pauvreté des plus de 65 ans parmi les plus faibles (3,6 %).
Éric Girardin voit également dans cette réforme des retraites une gestion plus rigoureuse des finances publiques. « Nous venons de vivre deux crises majeures, le covid et la guerre en Ukraine,
on ne peut pas toujours mettre la main à la poche. Ce qu’on est en train de faire, comme pour la réforme de l’assurance chômage, participe à l’effort de guerre. Si on ne fait rien, on ne pourra plus boucher les trous et on ira vers un système assurantiel qui ira au détriment de ceux qui ont le plus besoin de protection. »
Néanmoins, il estime que ce sera « une réforme douce ». « On ne partira à 64 ans qu’en 2030, c’est-à-dire dans sept ans. » L’élu marnais met en avant que cette réforme prévoit aussi « une pension minimale équivalente à 85 % du Smic net pour les retraités actuels et ceux qui y arriveront » ou encore l’ouverture « d’un fonds d'un milliard pour prévenir la pénibilité et permettre aux salariés les plus exposés de partir à la retraire dans des conditions non dégradées ».
« Les garanties sont importantes », assure Éric Girardin.
Malgré les oppositions nombreuses, le député a confiance dans ce projet. Il fustige ceux « qui défendent un système de retraite à 60 ou 62 ans ».
« Qu’ils nous disent comment on finance un tel système pour qu’il soit pérenne. S’il faut augmenter les cotisations ou baisser les prestations de retraités, je ne pense pas que ce soit ce que les Français attendent…
Simon Ksiazenicki« Imposer 43 ans de cotisation à tout le monde, ce n'est pas possible »
Châlons teste les minibus électriques
Gaz, électrique ou hybride : le réseau de transports châlonnais Sitac expérimente depuis un an plusieurs bus à énergies alternatives pour limiter son empreinte carbone. Dernier en date, le modèle Bluebus du groupe Bolloré, dont deux véhicules seront livrés à Reims en septembre.
Mardi 17 janvier, l'incendie de l'entrepôt Bolloré Logistics, en Seine-Maritime, a fait la une des journaux télévisés. La veille, à Châlons, le dernier modèle de minibus électrique signé Bluebus, filiale du groupe Bolloré, faisait l'objet d'une présentation aux médias locaux. Depuis novembre, ce véhicule déjà testé et approuvé par le Grand Reims – deux exemplaires rejoindront la flotte de Citura à l'automne – était expérimenté sur la ligne 6 du réseau Sitac, qui relie Recy au complexe agricole du Mont-Bernard. « L'équivalent d'environ 165 km parcourus chaque jour, estime Carole Babel, directrice du Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise (Sitac). Nous avions testé le format de douze mètres quatre ans
plus tôt, pendant la Foire. Celui-ci est davantage adapté aux petits trajets. » Il mesure 5,94 mètres de haut, peut accueillir entre 33 et 35 passagers et se limite à une vitesse de 70 km/h, pour une autonomie de 220 à 280 km lorsque le chauffage ou la climatisation ne sont pas activés. « On se situe entre 120 et 160 km avec le chauffage, pré cise le responsable commercial de Bluebus dans la région Est, Yves Labesse. Nous avons revu ce modèle fin 2021. Il prévoit deux systèmes indé pendants de chauffage et de climatisation pour le conducteur et les usagers, de sorte à diminuer sa consommation quand il roule à vide. Il se dote aussi d'un pack de trois batteries au niveau du toit qui offrent une énergie globale embarquée de 126 kWh. »
Autre argument de poids, dans le contexte actuel : ces minibus, y compris leurs batteries, sont fabriqués et assemblés en France, près de Quimper.
000 euros à l'achat
Avec, logiquement, un prix d'achat plus élevé à l'arrivée. Compter 190 000 euros pour faire l'acquisition du véhicule seul et 79 000 euros pour les batteries, garanties cinq ans. Châlons Agglo devra encore peaufiner ses calculs, puis les comparer aux tests réalisés chez Heuliez, Mercedes, Volvo ou encore Man, avant de se positionner. « La télébilletique et les
caméras de surveillance installées dans nos bus demandent elles aussi de l'électricité, remarque Denis Fenat, vice-président en charge des transports et des mobilités. Au-delà du véhicule, il faudra revoir tout le système d'exploitation, aménager le dépôt pour la maintenance et le rechargement, former le personnel sur la conduite et l'entretien, etc. » Sachant que l'électrique, même s'il réduit les dépenses en termes de mécanique, demeure plus cher que le thermique. La collectivité poursuivra sa réflexion cette année et compte y associer les usagers grâce à des enquêtes ciblées.
Sonia LegendreLa moitié des trajets interurbains réalisés grâce au colza
Les véhicules alternatifs testés sur le réseau Sitac ne remettent pas en question le recours au colza pour les bus qui roulaient jusqu'ici au diesel. L'expérimentation a duré un an et a permis de conforter l'Agglo dans ce choix. « 50 % des km parcourus sont désormais réalisés grâce au B100 issu du colza champenois et transformé dans l'Aube, chiffre Denis Fenat. Ça représente 13 bus sur les 31 que compte le réseau interurbain. »
À vendre : aéroport en déficit à 200 km de Paris
Le conseil d'administration de l'aéroport de Vatry s'est prononcé favorablement quant à la vente de cette infrastructure marnaise, déficitaire depuis des années. Avec à la clé un plan social et plusieurs dizaines d'emplois menacés.
Avant même de soumettre officiellement cette piste au conseil d'administration de l'établissement public qui gère l'aéroport de Vatry, son président Christian Bruyen, également à la tête du Département de la Marne, principal financeur de l'infrastructure, annonçait à plusieurs médias son intention de vendre. En l'espace de quatre jours, pas moins de sept offres de rachat lui ont été adressées. « Ce sont des contacts qui resteront évidemment confidentiels, assure-t-il. Une seule de ces propositions est française. Les autres émanent d'investisseurs étrangers, notamment de la Chine et du golfe arabo-persique. Je n'ai donné suite à aucune d'entre elles et je ne sais pas combien sont vraiment sérieuses. » Si un accord était passé, il n'aboutirait de toute façon pas avant plusieurs années. Le temps de formaliser juridiquement la
Une nouvelle subvention d'1 à 2 M€ pour combler le déficit
vente et d'évaluer la valeur du bien en question, sachant qu'il est déficitaire depuis sa création en 2001, malgré les subventions publiques allouées chaque année pour combler les trous.
Rien qu'entre 2010 et 2016, la Chambre régionale des comptes a établi à 42 millions d'euros la part d'argent public consacrée à Vatry, évoquant dans son rapport le « risque financier » que représentait l'aéroport. Ses propriétaires successifs ont
R ÉGIONUn nouveau patron pour le Grand Est
Comme prévu, il n’y a pas eu de surprise lors de la séance plénière du conseil régional du Grand Est qui a permis, vendredi dernier, aux élus de choisir leur nouveau président. C’est bien Franck Leroy, candidat investi par la majorité « Les Républicains, Centristes et Indépendants » à la suite de la démission de Jean Rottner, qui a pris la succession de l’Alsacien. Il est à noter, malgré tout, que le désormais ancien maire d’Épernay n’a obtenu que 96 voix, alors qu’il pouvait en espérer 110 de son groupe (94 élus) et des macronistes (16 élus). Son seul opposant, Laurent Jacobelli (Rassemblement national), a obtenu plus de voix (34) que son camp ne compte d’élus (32). Enfin, 39 conseillers se sont abstenus, alors que la gauche n'avait présenté aucun candidat. Franck Leroy, qui n’a pas renouvelé son adhésion au parti Horizons afin de ne pas crisper sa majorité principalement issue de LR, a tenu à rendre un hommage appuyé à Jean Rottner, et ce, malgré une sortie entachée par l'enchevêtrement de ses engagements privés et publics. « Le changement qui intervient aujourd'hui s'inscrit dans une forme de continuité, a déclaré le nouveau patron du Grand Est La majorité régionale est unie. Elle a su et saura faire de sa diversité une force. » Il a également eu un mot pour l’Alsace, assurant que « le périmètre de notre région n'est plus un sujet » et que « rétrécir notre horizon serait pour tous une régression ». Franck Leroy a enfin annoncé une série de mesures de soutien à venir pour les commerçants et artisans, la rénovation énergétique, la mobilité, les usagers du rail, les agriculteurs ou encore les centres de formation. « Sans plus attendre, remettons-nous au travail », a-t-il conclu.
tous fait le pari d'un redémarrage, y compris le Conseil départemental. En vain. L'année 2021 s'est pourtant soldée par des résultats prometteurs en matière de fret : 30 000 tonnes de marchandises traitées, contre 12 000 en 2020 et 3 000 en 2019. Mais ils restent en deçà des 40 000 tonnes enregistrées en 2008. A l'époque, Vatry s'était fendu d'un communiqué de presse annonçant l'objectif ambitieux d'atteindre les 75 000 tonnes fin 2023. Seules 18 400 tonnes de fret ont transité par le tarmac marnais en 2022. Objectif rapidement revu à la baisse, donc, compte tenu des prévisionnels et du contexte international. « On tablait plutôt sur 45 000 tonnes en 2023 puis 75 000 en 2025, précise Christian Bruyen. C'est difficilement réalisable, même si je reste convaincu que notre stratégie de recentrer l'activité sur le fret était la bonne. La direction a recruté pour faire face à la demande. » L'aéroport compte désormais 116 salariés, contre environ 70 avant la crise covid. « Dont une partie importante d'intérimaires, de CDD et de contrat de professionnalisation. »
En novembre dernier, le Département abondait les caisses de l'infrastructure grâce à une subvention exceptionnelle de 3 millions d'euros. « Nous avions initialement prévu de verser 1 million par an de 2023 à 2025. Il a fallu les regrouper pour faire face à une situation financière complexe. » Seul bémol, ce coup de pouce ne suffira pas à enrayer le déficit attendu sur l'exercice 2023 et une fois de plus, la collectivité devra mettre la main à la poche. « Cette rallonge pourrait aller de 1 à 2 millions d'euros. Si nous faisons cet effort, c'est parce que l'établissement en fait aussi pour diminuer ses dépenses. » A commencer par sa masse salariale. Outre la vente, un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est en effet à l'étude et devrait se mettre en œuvre dès cette année. « Il ne sera ni basique, ni arbitraire, tente de rassurer le président. Les contrats déterminés ou spécifiques
s'arrêteront progressivement, lorsqu'ils arriveront à échéance. Plusieurs dizaines d'emplois sont concernés. Les agents permanents en CDI seront accompagnés par la procédure juridique en place. On la lancera bientôt, la suite découlera au cours du premier semestre. » Puis de réfuter tout lien de cause à effet entre la vente de Vatry et les probables licenciements à venir. « Pour éviter la vente, il faudrait pouvoir maintenir l'activité de l'aéroport. La maintenir uniquement grâce aux subventions, ce n'est plus possible. »
Christian Bruyen ne ferme pas la porte à une vente partielle, via l'entrée au capital de Vatry de nouveaux actionnaires. Un modèle déjà expérimenté par le passé – notamment avec SNC Lavalin puis la CCI de Châlons – mais qui n'a pas fait ses preuves. D'où la reprise en régie directe par le Département, en 2016. « Des investisseurs privés nationaux trouveraient sans doute un intérêt à nous accompagner, espère l'élu. Nous avons le soutien du gouvernement, mais d'autres nous ont mis des bâtons dans les roues depuis qu'on s'est imposé dans le secteur du fret aérien. Certains opérateurs nous ont fait faux bond subitement, des entreprises ont reçu des pressions pour passer des contrats d'exclusivité, etc. » Sans jamais citer le groupe Aéroport de Paris, le président pointe du doigt « des mastodontes qui se réintéressent au fret parce que le passager ne va plus bien » et « des aéroports parisiens en surcharge totale qui camionnent du fret pour l'emmener au Benelux ou ailleurs. Nous n'avons pas la maind'œuvre suffisante pour gérer des quantités énormes de marchandises. Il nous manque quelques dizaines de milliers de tonnes seulement pour atteindre l'équilibre. Pas de quoi mettre en péril d'autres structures ! » Ultime appel du pied pour partager le gâteau...
Sonia Legendre62 000 passagers, pour un objectif fixé à 65 000, chiffre Christian Bruyen. Ryanair remplit ses avions, on continue à maintenir les vols passagers. »
« Il nous manque quelques dizaines de milliers de tonnes »
L'occasion de briller en Coupe
En déplacement sur la pelouse du club amateur des Herbiers, samedi, le Stade de Reims espère poursuivre son excellente dynamique en Coupe de France. L'équipe remodelée qui sera alignée devra montrer le même sérieux que ces dernières semaines.
Il y a des 0-0 qui ne sont pas nuls, comme en témoigne la rencontre enlevée entre le Stade de Reims et l’OGC Nice de dimanche dernier. Entre une équipe en pleine confiance, la première, qui restait sur onze matches sans défaite, et la seconde, en convalescence, mais ragaillardie par son changement de coach et sa victoire 6-1 face à Montpellier, le spectacle était au rendezvous. Côté Rémois, Folarin Balogun a eu l’occasion d’inscrire son onzième but de la saison en début, puis en fin de partie, mais à chaque fois, Kasper Schmeichel s’est interposé. Du côté des hommes de Didier Digard, qui officiait sur le banc pour la seconde fois, c’est Nicolas Pépé qui était à deux doigts d’offrir la victoire aux siens, en toute fin de rencontre, mais une fois encore, un gardien barrait sa route, en l’occurrence Yhevann Diouf. Un partage des points logique, qui
permet aux Champenois de continuer à avancer sereinement et de totaliser 25 points après la première moitié du championnat. Pas mal, quand on regarde dans le rétroviseur et ce début du mois d’octobre, lorsque l’équipe coachée par Oscar Garcia restait sur une victoire en neuf rencontres et pointait à la 17e place. « Si on est déçu de faire un nul contre une équipe comme Nice, c’est positif, savourait Will Still, après la rencontre. On sait qu’on ne jouera pas tous les week-ends de
grosses équipes comme celle-ci. C’était un match d’une belle qualité, entre deux équipes qui se tirent la bourre au classement. Si on peut se comparer à ce genre d’effectif, c’est pas mal. » Ce samedi, le Stade de Reims fera le grand écart à l’occasion de son 16e de finale de Coupe de France. Les Marnais se déplaceront en Vendée pour y défier Les Herbiers, club de National 2 (quatrième division) qui, dans son histoire, a déjà accroché plusieurs équipes professionnelles à son
tableau de chasse. Notamment en 2018, lorsque les Herbretais avaient accédé à la finale, perdue face au Paris SG. Il y a deux semaines, les Rémois avaient disputé leur 32e de finale à LoonPlage devant 1 300 spectateurs acquis à la cause des Nordistes. Cette fois-ci, le stade Massabielle et ses 4 600 places seront combles pour assister à la 6e rencontre de Coupe de France de la saison du club vendéen. Les Rémois, eux, qui afficheront sans doute à nouveau une équipe remaniée, n’auront pas le droit à l’erreur. Face aux amateurs, l’occasion est trop belle de poursuivre la bonne dynamique et surtout de continuer l’aventure en Coupe de France.
Simon Ksiazenicki4 Les Herbiers - Reims, samedi 21 janvier, à 18 h, au stade Massabielle et sur beIN Sports 7
D1F : les Rémoises à la relance
Battues à Montpellier par une équipe plus expérimentée (2-0), les joueuses du Stade de Reims sont 7es au classement avant la 13e journée de Division 1. Elles ont néanmoins l’occasion de gagner une place dès ce samedi, à 13 h 45, lors de la réception Bordeaux, au centre de vie RaymondKopa. Les Girondines sont en effet 6es, avec un point de plus que les Rémoises.
Victorieux à Saint-Chamond, Châlons-Reims se déplace encore, cette fois sur le parquet de Denain : l'occasion de faire le plein de confiance avant la réception de l'Elan Chalon.
Après son non-match contre Vichy-Clermont (81-89), le Champagne Basket était attendu au rebond, vendredi dernier, du côté de Saint-Chamond. Face à la meilleure attaque de la division, les hommes de Thomas Andrieux n'ont cette fois rien lâché pour remporter un succès acquis sur le fil, mais ô combien précieux (80-78). « C'était un gros combat des deux côtés du terrain, avec de la volonté chez les deux équipes. On a mis beaucoup d'envie et d'abnégation », s'est félicité l'entraîneur marnais
à l'issue de la rencontre. Pour son retour aux affaires, après sa suspension purgée face à VichyClermont, Grismay Pommier a brillé face à son ancienne équipe, avec 17 points, dont 7 sur 11 aux tirs, et 4 rebonds. Le pivot cubain a bien été aidé par le meneur Timothé Crusol qui a signé son record de points de la saison (19). Autre satisfaction individuelle : la performance de Samir Gbetkom. Pour son second match sous les couleurs marnaises, l'arrière camerounais a donné le tournis à la défense adverse, avec 8 fautes provoquées et 18 points marqués, dont 9 lancers francs. Il faudra que lui et ses coéquipiers mettent la même intensité, ce vendredi 20 janvier, dans l'antre de Denain.
Face à des Nordistes qui restent sur une défaite à Antibes (93-79), la tache promet d'être difficile. Englués au milieu du classement (11es avec 7 victoires et 8 défaites), les joueurs coachés par
Basket-ball LF2 : des progrès qui méritent confirmation Opposé lors de la dernière journée à une solide équipe de Chartres (4e), le Champagne Basket féminin s'est bien battu, mais s'est incliné (63-64). Cette défaite, concédée dans les dernières secondes, a été marquée par la sortie sur blessure de la nouvelle Américaine Jill Townsend, juste avant la pause. Déjà privées de Jessica Mavambou, cette absence était de trop pour les Pétillantes, malgré un collectif en progrès et porté, ce soir-là, par les performances de Mathilde Domenger (19 pts) et Maaja Bratka (16 pts). Toujours 8es et bloquées dans la seconde partie de tableau, les filles entraînées par Aurélie Lopez ont un difficile déplacement à jouer ce vendredi 20 janvier sur le parquet de Montbrizon (3e).
joués à domicile,
Angers et Denain ont réussi à repartir avec la victoire. Les Marnais devront notamment se méfier du trio américain formé par Michael Oguine, Brandon Edwards et Chuba Ohams. La défense et l'agressivité seront sans doute encore la clé d'un succès qui les placeraient alors au pied du podium et surtout dans les meil-
leures conditions pour terminer au mieux la phase aller de Pro B, à l'occasion de la réception de l'Elan Chalon (2e), le 27 janvier, à Châlons.
4 Denain - Champagne Basket, vendredi 20 janvier, à 20 h, à Denain. Prochain match à domicile, Champagne BasketChalon-sur-Saône, vendredi 27 janvier, à 20 h, à Châlons.
Plus titulaire en Ligue 1, Bradley Locko devrait avoir l’occasion de se mettre en avant lors de la Coupe de France. © l'Hebdo du Vendredi● SECTEUR POMMERY / CLEMENCEAU : Au dernier étage d'une petite copropriété appartement de 3 pièces d'une superficie de 70 m² entièrement refait avec qualité Offrant : une belle pièce de vie d'environ 37 m² avec une cuisine
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Hyphen Hyphen, rebelle rebelle
Le trio le plus identifiable et le plus punchy de France sort son troisième album, « C’est la Vie », ce vendredi 20 janvier. Un disque à découvrir dans la foulée à la Cartonnerie.
Une ode à la force, une pulsation rebelle : Hyphen Hyphen crie la rage d’être en vie et de faire tourner le monde dans le bon sens. Fidèle à sa réputation de bête de scène, le groupe démarre immédiatement une tournée, pour faire circuler les énergies avec son public. Et le samedi 28 janvier, la Cartonnerie et les Rémois attendent Adam, Line et Santa.
Comment qualifieriez-vous l’évolution du groupe, depuis ses débuts en 2011 ?
Santa : Tout ce qu’on a fait, on l’a fait pour et à travers la scène. C’est ce qui a bâti notre réputation et on a voulu chérir ça à tout prix. D’album en album, on a construit cet univers super énergique et ce dernier opus, qui sort aujourd’hui, est celui qui condense le plus de fougue pour la scène.
Pourquoi cette fascination si spéciale pour la scène ?
Dès le début, la présence scénique a été notre em-
Agenda
SPECTACLES
VENDREDI 20 JANVIER
THÉÂTRE : RODOGUNE
Un huis-clos barbare de Corneille, digne de Shakespeare, qui pose la question d’un pouvoir intimement lié au meurtre. Par la compagnie Ici et maintenant théâtre.
A 19 h 30 – Tarif : 8€- Le Cellier, 4 bis, rue de Mars, Reims
CIRQUE : RADIUS ET CUBITUS, LES AMANTS DE POMPÉI
L’impertinente compagnie Inhérence propose un spectacle acrobatique, au turbulent croisement du cirque et de l’opérette.
A 19 h - Tarifs : 6 à 23€ - Théâtre du Manège, Reims
VENDREDI 20 ET SAMEDI 21 JANVIER
OPÉRA : DAFNÉ
En 1627, le compositeur Heinrich Schütz invente en quelque sorte l’opéra allemand avec sa pastorale Dafné, inspirée des Métamorphoses d’Ovide. Aujourd’hui, Geoffroy Jourdain, directeur de l’ensemble Les Cris de Paris relève le défi d’imaginer une nouvelle Dafné.
A 20 h 30 - Tarifs : 7/15€ - Opéra, Reims
ONE MAN SHOW : D’JAL
Apres deux shows a guichets fermés, plus de 200 représentations et des milliers de spectateurs, D’jal vient tester des vannes pour un futur spectacle !
A 20 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
ONE MAN SHOW : SELLIG
L’humoriste nous entraîne dans l’exploration de notre quotidien, riche de situations à la fois agaçantes et drôles.
A 20 h - Tarif : 29€- Le K, Tinqueux
DIMANCHE 22 JANVIER
HUMOUR : DRÔLE DE CAMPAGNE
Après les immenses succès de Ma Belle-Mère
preinte. Et ensuite, on a eu cette volonté de rechercher, de creuser, de travailler ce qui pourrait faire de nous des outsiders. On est en quête perpétuelle du plus beau show possible. C’est ça, être différenciant. Nos concerts, on veut qu’ils soient grands, que le public les retienne comme des moments d’exception. Et ça passe par un partage et un don de soi inconditionnels.
En même temps, c’est un peu l’ADN du nom de votre groupe. Hyphen, qui veut dire « lien », « trait d’union »… C’est vrai ! C’est un mot complexe, qu’on a doublé en plus ! Mais c’est notre nom et il incarne parfaitement le projet originel du groupe, celui de créer un espace de lâcher-prise et de sécurité avec le public. À la Carto comme sur toutes les autres dates, on exige de nos performances qu’elles soient des grandes parenthèses de folie partagée.
Et en quoi la musique est-elle le meilleur medium pour cette folie partagée ?
La musique est la seule à pouvoir totalement combler le silence, à enivrer l’espace. Elle nous dépasse complètement, par ses harmonies, ses rythmes.
C’est ça, la magie de la musique. Avec ce nouveau spectacle que nous montons, nous voulons exploiter toute sa puissance. Rien ne m’émeut plus que ça.
et Moi, Ma Belle-Mère et Moi 9 mois après et L’Art n’a Coeur, la troupe de Frank Leboeuf, Christine Lemler, Véronique Demonge et Nicolas Vitiello remonte sur les planches pour une nouvelle histoire tout aussi rocambolesque !
A 16 h - Tarif : 35€ - Le K, Tinqueux
ONE MAN SHOW : DENISE
L’histoire vraie de Mickael Denis, qui sur son lit d’hôpital crée Denise, un personnage haut en couleurs.
A 20 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
MARDI 24 JANVIER
MAGIE : DONAVAN
Quand il quitte la rue pour la scène, Donovan offre un spectacle de magie bien particulier dans lequel les spectateurs vont passer par toutes les émotions.
A 20 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
DU MARDI 24 AU VENDREDI 27 JANVIER
THÉÂTRE : LOSS
Un jour, un jeune homme de 17 ans quitte son lycée, demande une cigarette à un passant et se jette sous un métro. Stupeur et dévastation que l’autrice et metteuse en scène Noëmie Ksicova, dépeint avec une immense sensibilité.
Du mardi au vendredi à 19 h - Tarifs : 6 à 23€ - La Comédie, Reims
MERCREDI 25 ET JEUDI 26 JANVIER
ONE MAN SHOW : GUILLAUME BATS
La gargouille la plus drôle de Paris descend de la cathédrale pour monter une nouvelle fois sur scène et jouer son nouveau spectacle le temps des réparations.
A 20 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
JEUDI 26 ET VENDREDI 27 JANVIER
DANSE : VIA INJABULO
Après le succès de Via Kanana, la compagnie sud-africaine Via Katlehong Dance revient à
Et qui dit nouvel album, dit nouveaux textes. Quels en sont les thèmes majeurs ?
C’est un album que nous avons écrit pendant le confinement. Nous vivions tous dans l’espoir d’un monde meilleur, dans le refus d’être seuls. Cet album, c’est toute notre volonté de pencher du bon côté, d’aller vers la lumière. Cet album, c’est un cri, l’audace active et presque rebelle d’oser aller mieux.
Un credo, en 2023 !
Oui… Au milieu de ce chaos ambiant, il nous revient à tous de trouver des espaces de beauté et de ne pas desserrer les poings.
Reims avec Via Injabulo : une soirée magnétique, entre trip urbain et énergie contestataire.
Jeudi à 20 h et vendredi à 19 h - Tarifs : 6 à 23€ Théâtre du Manège, Reims
VENDREDI 27 JANVIER
ONE WOMAN SHOW : ROSA BURSZTEIN Rosa Bursztein nous parle d’amour, en commençant par un air des parapluies de Cherbourg !
A 20 h - Tarif : 22€ - Royal Comedy Club, Reims
THÉÂTRE : ROMÉO DANS LA BAIGNOIRE
Un spectacle déjanté réinventant le mythe de Roméo et Juliette. A partir de 8 ans.
A 19 h - Tarifs : 5 à 10€ - Le Carré Blanc, Tinqueux
CONCERTS
VENDREDI 20 JANVIER
LUCIE JOY
Dans ses chansons, l’artiste évoque non pas la peur des monstres mais bien celles du quotidien, mais avec humour pour nous aider à retrouver courage et optimisme.
A 19 h – Gratuit sur inscription au 03 26 87 45 26 Médiathèque Louis-Aragon, St-Brice-Courcelles
SAMEDI 21 JANVIER BIOSPHÈRE
Un événement techno haut en couleurs proposé par Biosphère Project avec aux platines Darzack, Naarcose, Joek et Sex Wax.
A 21 h - Tarifs : 7/10/12/16€ - La Cartonnerie, Reims
CINÉ-CONCERT :
LES PLUS GRANDES MUSIQUES DE FILM Par L’Orchestre des solistes de Monte Carlo.
A 20 h - Tarifs : 69/99€ - Arena, Reims
MARDI 24 JANVIER
CHRISTINE GROULT & PHILIPPE OLLIVIER Master class et concert avec la compositrice
La Carto vous attend donc pour une des premières dates de la tournée ! Oui, nous démarrons une bonne année de concerts. Et notre passage à Reims figure parmi nos premières étapes. Je m’en réjouis, car j’adore cette salle. Elle m’inspire et me pousse à inventer de nouvelles choses pour aller toujours plus loin dans la possession des espaces. Son balcon, particulièrement, m’attire comme un aimant !
Propos recueillis par Agathe Cèbe
4 Hyphen Hyphen, samedi 28 janvier à 20 h à la Cartonnerie, Reims. Tarifs : 23 à 32€. Infos : cartonnerie.fr
Christine Groult et le bandonéoniste Philippe Ollivier.
A 19 h (master class à 17 h) - Gratuit - Conservatoire, Reims
HARMONIE MUNICIPALE DE REIMS
Un programme varié (The return , Les Sept Mercenaires , James Bond Suite , Cuban Sound...) sous la direction de Philippe Cochenet.
A 20 h - Entrée libre - Opéra de Reims
MERCREDI 25 JANVIER SOIRÉE NEXUS
Le principe des soirées Nexus est simple : le Jazzus Club fait une proposition artistique (Arthur Hnatek en l’occurence) et propose à une autre structure, ici La Forge, d’en faire une autre (Slowglide en l’occurence).
A 20 h 30 - Tarif :5€ (-12 ans gratuit) - Au Shed, 49, rue Gosset, Reims
JEUDI 26 JANVIER
BIGFLO & OLI
Rap.
A 20 h - COMPLET - La Cartonnerie, Reims
VENDREDI 27 JANVIER
ESCAL’APÉRO : CHOR’HOMMES
Treize gaillards, tous moins marins les uns que les autres offrent un répertoire à faire lever l’ancre !
A 19 h – L’EScal, Witry-lès-Reims
SAMEDI 28 JANVIER
HYPHEN HYPHEN
Le trio, dont on connait la réputation électrique sur scène, revient avec un troisième album « C’est la vie », un disque de pop à la fois sensible, dansant, mélancolique et hédoniste.
A 20 h - Tarifs : 23 à 32€La Cartonnerie, Reims
Investigation fantaisiste sur les amants de Pompéi
En l'an 79, la cité romaine de Pompéi était noyée sous les cendres du Vésuve. Parmi les symboles de cette catastrophe : ce couple enlacé, figé à jamais. En 2017, des analyses génétiques ont permis de révéler que ces deux personnes, âgées entre 18 et 20 ans, étaient deux hommes qui n'appartenaient pas à la même famille.
S'inspirant de ce fait historique, le metteur en scène JeanCharles Gaume, de la compagnie Inhérence, a créé le spectacle de cirque : « Radius et Cubitus, les amants de Pompéi ». Dans celui-ci, il creuse la question du couple et de ses représentations, tout en s’appropriant avec humour les codes de l’opérette. Dans une succession de saynètes chantées et de prouesses acrobatiques, quatre acrobates-musiciens multiplient les situations d’équilibre et de déséquilibre. Sur un fil tendu, les funambules se confrontent en duo à la problématique du couple, entre soutien, sabotage et adversité, tandis que les portés à la perche déclinent d’autres représentations vertigineuses de l’histoire de Radius et Cubitus au fil de tableaux collectifs réjouissants.
A travers ces jeux du cirque, Jean-Charles Gaume s'attache à déjouer les stéréotypes, parfaitement accompagné par la musique de Gabriel Levasseur, jouée en live et flirtant avec les grands airs du rock symphonique et de l'opéra rock à la Française : le tout traduit en latin pour mieux brouiller les pistes ! Furieusement contemporain et mélangeant les genres, « Radius et Cubitus, les amants de Pompéi » est un spectacle qui fait valser, avec insolence et dérision, nombre de clichés.
J.D
Conte, rencontre, roman-photo et musique à Falala
Al'occasion de son triple anniversaire - 20 ans pour les médiathèques Jean Falala et Croix-Rouge et 50 ans pour Laon-Zola – le réseau des bibliothèques de Reims s'associe à la Nuit de la lecture. Après le « Tout p'tit bal » proposé par la compagnie Fais pas ci, fais pas ça, mercredi 18 janvier à Laon-Zola, rendez-vous à Jean-Falala, samedi 21 janvier. Accessible gratuitement, cette soirée débutera dès 17 h, avec Odile Burley, conteuse, qui interprètera pour le public âgé de plus de 3 ans « Le Grand monde du Petit Chat ». Ensuite, à partir de 18 h 30, l’équipe de la médiathèque Jean Falala a décidé de remettre le roman-photo, né en 1947 en Italie, au goût du jour. Au cœur d’une exposition sur le fameux romanphoto Guacamole Vaudou, d’Eric Judor et de Fabcaro, les visiteurs seront invités à prendre la pose. Parallèlement, de 18 h 30 à 20 h, puis de 21 h à 23 h, l’Espace Arts et Loisirs, situé au 1er étage, accueillera un mix dansant avec le collectif Roots of vinyl sur des perles jazz, soul, funk, afrobeat et disco les plus enivrantes. Enfin, à 20 h, l'acteur et metteur en scène Julien Boisselier, révélé au grand public par le succès du film « Je vais bien, ne t’en fais pas » de Philippe Lioret en 2006, animera une séance de lecture à l'auditorium. Après cette grande soirée, l'anniversaire des bibliothèques rémoises se poursuivra le mercredi 25 janvier, de 14 h à 17 h, à la médiathèque Croix-Rouge, avec au menu un après-midi festif et familial où parents et enfants pourront participer à la réalisation d'une fresque collaborative, s'essayer à la réalité virtuelle ou écouter d'enrichissantes lectures.
4 Radius et Cubitus, Les amants de Pompéi, jeudi 19 janvier à 19 h et vendredi 20 à 20 h, au théâtre du Manège, Reims. Tarifs : 6 à 23€. Infos : manege-reims.eu
SAMEDI 28 JANVIER GOLDMEN
Tribute 100% Jean-Jacques Goldman.
A 20 h - Tarifs : 39 à 46€ - Arena, Reims
DIVERS VENDREDI 20 JANVIER
DÉDICACE BD : JD MORVAN ET DAVID EVRARD
Les deux auteurs présenteront tome 1 de leur nouvelle série « Les Amis de Spirou », publié aux éditions Dupuis.
De 15 h à 18 h - Entrée libre - Librairie Bédérama, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
WINTER ELECTRO
Grande soirée étudiante organisée par Student Pass.
De 20 h à 2 h – Tarifs : 10/13€
Petite Halle de Quartier Libre, 55, rue Vernouillet, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
DÉDICACE BD : YOANN KAVEGE
L’auteur présente son son comic-book « Moon Deer » publié aux éditions Bubble.
De 15 h à 18 h – Entrée libre – Librairie Bédérama, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
CAFÉ-PHILO : « PUDEUR ET ÉROTISME »
La vertu dit : cachez votre corps et ne montrez pas vos sentiments. Avec Didier Martz et JeanPierre Hamel.
A 17 h – Entrée libre
Café Au sans souci, 1, rue de Contrai, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
DÉDICACE : JÉRÔME DE VERDIÈRE
L’auteur présente son roman « La robe », paru en mai 2022 aux éditions Cherche midi. Dans ce livre aux dialogues percutants et à l’humour caustique, Jérôme de Verdière interroge les bouleversements de notre société et les relations de couple, se moquant aussi bien des progressistes
béats que des réactionnaires renfrognés.
De 14 h à 18 h – Entrée libre
Librairie Rougier&Plé Guerlin, 70, place d’Erlon, Reims
SAMEDI 21 JANVIER
NOUVEL AN CHINOIS
Au programme : marché chinois, séance de Tai J et ateliers de calligraphie et de JianZhi. Infos : academiedelasie.com.
De 10 h à 18 h - Entrée libre - Académie de l’Asie, 6, allée des Pervenches, Reims
MERCREDI 25 JANVIER
CINÉ : « MEAN CREEK »
Dans ce drame de Jacob Aaron Estes, Sam ne peut plus supporter les attaques de son camarade George, un garçon obèse qui aime bien taper sur les plus jeunes. Dans le cadre du 10e Festival du film américain.
A 19 h – Gratuit – Médiathèque Jean-Falala, Reims
MERCREDI 25 JANVIER
CINÉ : VICTOR VICTORIA
Une comédie musicale mythique avec Julie Andrews. Proposée par la Pellicule Ensorcelée.
A 18 h 30 - Tarifs : 5/10€ - Opéra, Reims
VENDREDI 27 JANVIER
PHILO : « LA PUDEUR »
Certains persistent à voir dans la pudeur la volonté de se préserver comme sujet en refusant d’être transformé en objet du désir. Alors, la pudeur : petite ou grande vertu ? Avec Didier Martz et Jean-Pierre Hamel. A 18 h – Entrée libre – Médiathèque Jean-Falala, Reims
SAMEDI 28 JANVIER
ATELIER : AUTOUR DE VIA INJABULO
Une initiation à la pantsula, sorte de hip hop non accrobatique par Abel Vilakazi de la compagnie Via Katlehong Dance. De 10 h à 13 h - Tarifs : 3/6€ (gratuit pour les abonnés) Théâtre du Manège, Reims
La perte et la lumière
La Comédie de Reims accueille Loss, une pièce écrite et mise en scène par Noëmie Ksicova qui rend compte du deuil, au sein d’une famille. Des parents, une sœur et une petite amie s’accaparent l’absence de Rudy, 17 ans, qui, un jour, après avoir quitté le lycée et demandé une cigarette à un passant, se jette sous le métro. La stupéfaction, la douleur, l’horreur. Dans un huis clos poignant, les comédiens incarnent cette famille qui tente de surmonter l’insurmontable en rejouant des scènes fantômes, en recollant des morceaux de souvenirs comme autant de photos du passé déchirées.
Entre eux, la volonté de reconstruire devient lumière et les énergies qui circulent sont celles des vivants qui ressentent les morts, les apprivoisent, les acceptent. Loss n’hésite pas à poser des questions, à expérimenter le doute et l’abattement, dans l’intimité feutrée du chagrin familial. Le réconfort s’incarne, se dit. Et entre les mots et les soupirs revient la vie, comme un printemps, heurté, mais nouveau. En allant au bout du ressenti et du verbe, la pièce ne réconcilie pas avec la mort, mais elle concilie ceux qui partent et ceux qui restent, dans un ballet invisible, chorégraphie jumelée de l’espoir et de la force. Loss est une confrontation, une apnée : un condensé d’existentialisme autour d’une table avec un couvert en moins.
Dans Loss, la présence et l’absence s’interrogent et se répondent, avec la pudeur et l’intimité qui relève du deuil. © Simon Gosselin
4 Loss, de Noëmie Ksicova, du mardi 24 au vendredi 27 janvier, à 20 h, à la Comédie de Reims. Tarifs : 6 à 23€. Infos : lacomediedereims.fr
La représentation du 25 janvier sera suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique.
Expositions
Du vendredi 20 au dimanche 22 janvier 256 CARACTÈRES
42, AVENUE PLONGERON
Gravures de l’artiste Catherine Stevenot. Du lundi au vendredi de 10 h à 18 h Entrée libre – Studio Pastel, 6, rue de l’Ecu, Reims
jusqu’au samedi 4 février HIBERNATION
Par l’’artiste franco-suisse Wone qui, avec son bagage allant du graffiti à l’illustration digitale en passant par le graphisme, développe au fil du temps et de ses voyages un univers onirique coloré, à mi-chemin entre flat design et néo-cubisme.
Entrée libre - A la Mine, 12, allée Yves-Gardon, Reims
jusqu’au jeudi 2 février SAPIENS
Les planches de l’album Sapiens, dessinées par le Rémois Daniel Casenave et le Bruxellois David Vandermeulen, cohabitent avec les collections du musée St-Remi pour revisiter l’histoire de l’humanité, avec humour et fantaisie.
Tous les jours de 10 h à 18 h Gratuit - Musée Saint-Remi, Reims
jusqu’au lundi 20 février BEHIND WAITING
Expo photos de l’artiste parisien Frédéric Bourret.
Cinéma du 20 au 24 janvier 2023
OPÉRAIMS
16 ANS Ven : - 13h30 Sam : - 17h50 Lun : - 13h30
ARMAGEDDON TIME Dim : - 16h15, VO, ST
AS BESTAS Dim : - 13h30, VO, ST
AUCUN OURS Lun : - 20h45, VO, ST
Dans les coulisses d’une BD avec l'Atelier 510 TTC
Dimanche 22 janvier, le musée Saint-Remi accueille un atelier pour les plus de 10 ans et les adultes, de 14 h 30 à 16 h 30, à l’occasion de l’exposition « Sapiens, la naissance de l’humanité ».
Au cours d’une rencontre animée par l’atelier 510 TTC, un collectif de professionnels établi à Reims, les participants pourront découvrir le travail de conception d’une planche de BD, de l’écriture à l’impression en passant par la mise en couleur. À l’issue de cet atelier, ils partiront en balade aux origines de l’humanité pour découvrir les trésors issus des collections du musée, qui font actuellement écho aux planches de bande dessinée au cœur de l’exposition « Sapiens ».
Inscription au 03 26 35 36 61.
Grande soirée étudiante « Winter electro » à la Petite Halle
Après avoir organisé un événement ayant rassemblé plus de 1200 personnes en septembre 2022, Student Pass annonce une nouvelle soirée pour bien commencer l’année 2023 : « Winter Electro ». Les étudiantes et les étudiants sont ainsi invités à la Petite Halle de Quartier Libre, samedi 21 janvier, pour une soirée électronique. Student Pass, c’est aussi une carte de réduction qui donne accès à des centaines de réductions chez plus d’une cinquantaine de partenaires à Reims. Pour l’occasion, les étudiants peuvent bénéficier de prix réduits sur leur ticket d’entrée, mais également sur leurs consommations sur place. Les billets d’entrée à cette soirée sont au prix de 10 € pour les titulaires de la carte Student Pass, et de 13 € pour les nontitulaires. Ils sont en vente, en quantité limitée, sur le site studentpassreims.fr
LES AMANDIERS Dim : - 21h00 Lun : - 14h00
LES BANSHEES D'INISHERIN Ven : - 15h50, VO, ST20h40, VO, ST Sam : - 13h30, VO, ST - 18h20, VO, ST Dim :15h50, VO, ST - 20h40, VO, ST Lun : - 13h30, VO, ST18h20, VO, ST Mar : - 15h50, VO, ST - 20h40, VO, ST
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Ven : - 15h45, VO, ST, 4K, 7.1 - 16h00, 4K, ATMOS - 19h45, VO, ST, 4K, 7.1 - 20h00, 4K, ATMOS Sam : - 14h00, 4K, ATMOS - 19h45, VO, ST, 4K, 7.1 - 20h00, 4K, ATMOS Dim : - 10h30, 4K, ATMOS - 14h30, 4K, ATMOS - 18h15, 4K, ATMOS - 19h45, VO, ST, 4K, 7.1 BABYLON Ven : - 13h45, 7.1 - 16h00, VO, ST, 7.1 - 20h20, VO, ST, 7.1 Sam : - 13h45, VO, ST, 7.1 - 16h50, 7.1 - 20h20, VO, ST, 7.1 Dim : - 10h30, VO, ST, 7.1 - 14h00, VO, ST, 7.117h30, VO, ST, 7.1 - 19h00, 7.1 Lun : - 16h00, VO, ST, 7.117h00, 7.1 - 20h20, VO, ST, 7.1 Mar : - 13h30, 7.1 - 13h45, VO, ST, 7.1 - 20h20, VO, ST, 7.1 CARAVAGE Ven : - 13h40, VO, ST - 18h20, VO, ST Dim :10h40, VO, ST - 18h30, VO, ST Lun : - 16h00, VO, ST20h25, VO, ST Mar : - 13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST CET ETE-LA Ven : - 16h05 Sam : - 18h00 Dim : - 21h00 Lun : - 13h50 Mar : - 16h20
CHOEUR DE ROCKERS Ven : - 13h45 Sam : - 17h50 Dim : - 17h50 Lun : - 13h45 Mar : - 13h45
CHRONIQUE D'UNE LIAISON PASSAGERE Ven :15h40 Sam : - 19h20
CONTES DU HASARD ET AUTRES FANTAISIES Ven : - 17h50, VO, ST Mar : - 13h30, VO, ST EN CORPS Dim : - 10h30 Mar : - 21h15
ERNEST ET CELESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE Sam : - 15h00 Dim : - 15h00
GRAND MARIN Sam : - 13h30, VO, ST Dim : - 15h50, VO, ST Mar : - 20h40, VO, ST
GROSSE COLERE ET FANTAISIES Sam : - 13h40 Dim : - 10h50 - 13h40
LES CADORS Ven : - 20h50 Sam : - 13h40 Lun : - 18h30 Mar : - 21h00
LES CYCLADES Ven : - 13h30 - 18h20 - 20h30 Sam :16h00 - 18h00 - 20h50 Dim : - 10h40 - 13h30 - 18h20 Lun : - 16h00 - 18h00 - 20h50 Mar : - 13h30 - 15h50 - 18h20
LES ENFANTS DES AUTRES Sam : - 17h10 Dim :18h40
LES HUIT MONTAGNES Ven : - 16h00, VO, ST Dim :20h40, VO, ST Mar : - 16h00, VO, ST
LES PASSAGERS DE LA NUIT Lun : - 18h25
LICORICE PIZZA Ven : - 20h20, VO, ST Mar : - 16h00, VO, ST
L'IMMENSITA Ven : - 16h20, VO, ST - 21h00, VO, ST Sam : - 13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST Dim : - 10h40, VO, ST16h20, VO, ST - 21h00, VO, ST Lun : - 13h50, VO, ST18h30, VO, ST Mar : - 16h20, VO, ST - 21h00, VO, ST
L'INNOCENT Jeu : - 18h10
MON CRIME Dim : - 16h45
NOS SOLEILS Ven : - 13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST Sam : - 16h00, VO, ST - 20h40, VO, ST Dim : - 13h50, VO, ST18h30, VO, ST Lun : - 16h00, VO, ST - 20h40, VO, ST Mar :13h50, VO, ST - 18h30, VO, ST
NOSTALGIA Ven : - 13h20, VO, ST - 17h50, VO, ST Sam :15h30, VO, ST - 20h30, VO, ST Dim : - 13h20, VO, ST Lun :15h30, VO, ST Mar : - 13h20, VO, ST - 18h10, VO, ST
PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON Dim : - 10h40 R.M.N. Dim : - 10h30, VO, ST Lun : - 21h00, VO, ST
L’association Le Mur de Reims propose « 256 caractères », une projection à dimension muséale, immersive et exclusive du travail de l’artiste rémois Darokin. De 14 h à 18 h - Entrée libre Au Cellier, 4 bis, rue de Mars, Reims
jusqu’au vendredi 27 janvier
CRACHEURS DE PLOMB
Une œuvre collective impulsée par le Collectif Vaudou et Le Jardin Parallèle. Entrée libre - Bibliothèque Universitaire Robert-de-Sorbon, Reims jusqu’au mardi 31 janvier
Du mercredi au samedi de 10 h à 17 h
Entrée libre - Académie de l’Asie, 6, allée des Pervenches, Reims
jusqu’au dimanche 30 avril BONIMENTEUR
Cette exposition dresse le portrait du curieux personnage qu’est le bonimenteur, à travers les regards de trois artistes et collectifs.
Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h
Entrée libre - Frac Champagne-Ardenne, place Museux, Reims
JOYLAND Ven : - 21h10, VO, ST Sam : - 18h50, VO, ST Dim : - 16h00, VO, ST Lun : - 13h50, VO, ST Mar : - 21h10, VO, ST
LA CONSPIRATION DU CAIRE Lun : - 13h30, VO, ST Mar : - 18h45, VO, ST
LA GUERRE DES LULUS Ven : - 13h40 - 16h00 - 18h20 Sam : - 16h45 - 19h05 - 20h40 Dim : - 16h45 - 19h0521h25 Lun : - 13h40 - 16h00 - 20h40 Mar : - 13h40 - 18h20 - 20h40
LA NUIT DU 12 Sam : - 21h30 Lun : - 16h00
LA SYNDICALISTE Ven : - 20h45
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE Sam :13h30 - 15h40 Dim : - 10h30 - 13h30 - 15h40
LE PARFUM VERT Dim : - 16h20
LE SERMENT DE PAMFIR Ven : - 13h30, VO, ST
RADIO METRONOM Mar : - 17h10, VO, ST SANS FILTRE Sam : - 13h30, VO, ST
SIMONE, LE VOYAGE DU SIECLE Sam : - 13h50 Lun :18h30
SWING RENDEZ-VOUS Ven : - 15h50, VO, ST Dim :20h30, VO, ST Lun : - 13h30, VO, ST
TEMPETE Sam : - 15h35 Dim : - 10h30 - 13h40 Mar :16h00
THE FABELMANS Sam : - 20h45, VO, ST TIRAILLEURS Ven : - 13h45, 7.1 - 18h15, ATMOS - 20h40 Sam : - 14h20, ATMOS - 17h30, 7.1 - 21h25 Dim : - 14h20, ATMOS - 17h50 - 21h10, 7.1 Lun : - 13h45, 7.1 - 18h2020h30 Mar : - 17h30, 7.1 - 19h20, ATMOS - 21h30, ATMOS
YOUSSEF SALEM A DU SUCCES Ven : - 13h50 - 19h00
Sam : - 16h40 - 21h20 Dim : - 13h50 - 18h30 Lun : - 16h2021h20 Mar : - 13h50 - 19h00
Agathe CèbeL’horoscope
BÉLIER du 21.03 au 20.04
La semaine vous invitera à prendre du recul dans votre processus de prise de décision. Soupesez les tenants et aboutissants de vos choix et ne vous laissez pas emporter par vos élans.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
Évitez le plus possible les situations stressantes. Un peu de retenue sera de mise, au niveau alimentaire. Côté finance, certains engagements passés continueront à grever votre budget.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
Il vous faudra traiter de nombreuses affaires exigeant un aboutissement parfois assez rapide. Ceci afin de préparer le terrain à de nouveaux engagements et à d’autres horizons.
CANCER du 22.06 au 22.07
Une semaine qui vous permettra de redéfinir en profondeur votre relation aux autres et à vous. Votre volonté sera inébranlable et on ne pourra pas vous faire changer d'avis.
LION du 23.07 au 22.08
La chance est là et bien là, surtout pour les natifs du premier décan. C'est le moment d'opérer un tri dans vos manières de penser et d'agir, de jeter le périmé pour faire peau neuve.
VIERGE du 23.08 au 22.09
Vous avez acquis davantage de maturité. Au travail, vous proposerez et défendrez des idées novatrices : attendez-vous à des oppositions que vous ne serez pas toujours en mesure de contrer.
BALANCE du 23.09 au 22.10
Vous serez souvent sur la sellette, ce qui exigera de déployer beaucoup d’énergie. Il importera donc de parvenir à bien la calibrer, car tout excès pourrait porter à conséquence.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous serez souvent sur la sellette, ce qui exigera de déployer beaucoup d’énergie. Il importera donc de parvenir à bien la calibrer, car tout excès pourrait porter à conséquence.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Profitez de la période pour consolider vos positions au niveau matériel et professionnel. C’est le moment de concrétiser des acquisitions intéressantes ou de travailler à un avancement.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Quel esprit d’initiative et quelle volonté d’aller de l’avant ! Certes, bon nombre d’obstacles récents devraient être surmontés, mais ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier…
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Sur le plan affectif et professionnel, vous aurez l'impression de lutter pour défendre votre pré carré. N’est-ce pas l’heure de prendre du recul et d'envisager les choses autrement ?
POISSONS du 20.02 au 20.03
Sur le plan affectif, il vous faudra faire preuve de beaucoup de concentration, avec des décisions importantes à la clé. N’hésitez pas à tourner la page, quoi qu’il vous en coûte.
Benoît MelvhilleMétéo
Logement décent : un nouveau critère énergétique
En France métropolitaine, un logement n’est considéré comme décent et ne peut être proposé à la location que si sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, refroidissement…) estimée par le Diagnostic de Performance Energétique est inférieure à 450 kilowattheures d'énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, ce qui correspond à une partie des logements notés G sur le Diagnostic de Performance Energétique. Conformément à l'article 2 du décret n° 2021-19 du 11 janvier 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Elles ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com