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À Epernay, un de travaux pour le pont SNCF
Le département de la Marne démarrera, mercredi, un important chantier de rénovation sur l'ouvrage qui enjambe la voie ferrée d'Épernay. Au moins une voie de circulation sera maintenue dans chaque sens pendant la durée des travaux.
Il va falloir s’y faire, le pont de la rue de Reims, qui permet quotidiennement à 7 000 véhicules d’aller et venir entre le centre-ville d’Épernay et le quartier de La Villa et Magenta, sera en travaux pendant au moins un an. Le département de la Marne, propriétaire de l'ouvrage enjambant la voie de chemin de fer, a consenti un effort financier de 1,35 M€, sur les 1,65 M€ du budget total du projet, pour rénover entièrement cet ouvrage construit en 1934. Ce ne sera pas la première fois que ce pont subira des réparations.
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Élargi et rehaussé en 1961, l’édifice avait été le théâtre d’un long diagnostic mené à partir de juillet 2018, qui avait déjà imposé de lourdes restrictions de circulation. À l’issue de cette étude, deux hypothèses avaient été avancées : une démolition/reconstruction ou une rénovation de l'ouvrage. La seconde option avait été retenue. « Financièrement, une remise en état est moins coûteuse, éclaire Christophe Legand, chef du service d’ingénierie routière du département de la nay et Reims, le plus gros des perturbations est attendu pour avril.
À l’issue de ce lourd chantier, dont le dénouement est attendu en décembre, quatre voies de circulation de 2,90 mètres et une chaussée immaculée seront offertes aux automobilistes. Quant aux piétons, ils pourront jouir de trottoirs un peu plus larges et rénovés (lire par ailleurs) et de garde-corps et d’éclairages tout neufs. « Une remise en état comme celle-ci permettra de prolonger la durée de vie du pont de plusieurs dizaines d’années », conclut Christophe Legand.
Simon Ksiazenicki
Construit en 1934, le subi des travaux de rénovation de ses piles et ses poutres. © l'Hebdo du Vendredi
Marne. En plus, des réseaux de gaz, d’eau et d’électricité sont présents dans les trottoirs. Ça aurait été très compliqué de les faire passer ailleurs. »
La circulation routière sera difficile,
Retardés par la crise sanitaire, les premiers travaux de renforcement des piles et des poutres, sous le pont, ont finalement pu se tenir à l’été 2020. C’est donc aujourd’hui la deuxième et la plus importante phase qui va démarrer. Le gros du chantier consistera à réaliser une jonction des deux tabliers centraux, aujourd’hui indépendants. Une fois cette étape réalisée, vraisemblablement fin avril, la circulation sera entièrement coupée pendant quatre jours, afin de couler le béton et le laisser sécher.
Une difficulté parmi tant d'autres. « Cette étape sera la plus importante et la plus délicate, car on va travailler sur les deux voies centrales, concède l’ingénieur du conseil départemental. Il y aura plusieurs phases, d’une part pour maintenir la circulation routière, avec au moins une voie de chaque côté, et d’autre part en raison des contraintes liées à la circulation ferroviaire. Ça fait trois ans qu’on travaille avec la SNCF pour mettre en place des périodes d’interruption de la circulation des trains. » Des perturbations seront donc aussi à prévoir pour les usagers du rail, même si les plages horaires des travaux ont été pensées en conséquence. Sur la ligne entre Éper-
Pas de voie cyclable
Ce projet de réfection du pont de la rue de Reims avait fait naître l’espoir chez certains cyclistes de voir l’ouvrage doté d’une bande cyclable. La rénovation, en 2016, du pont de la Marne, situé à quelques mètres de là, avait permis d'élargir ses trottoirs et de les doter d'une voie partagée pour piétons et cyclistes. Ce ne sera pas le cas sur le pont de la rue de Reims. « Règlementairement, nous n’aurons pas la largeur suffisante », explique Frédéric Girardin, directeur des services techniques de la ville d’Épernay. Les 20 centimètres gagnés sur chaque trottoir permettront de porter leur largeur à 2,50 mètres, mais ce sera toujours 20 centimètres de moins que ceux du pont de la Marne... À terme, la ville mise sur la construction de la passerelle aérienne, entre le futur quartier Berges de Marne et la gare, pour proposer un itinéraire plus adapté aux cyclistes. Elle devrait voir le jour fin 2025.