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Alors que débute cette semaine le lourd chantier de requalification du secteur de l'église Saint-André, plusieurs autres places rémoises seront réaménagées d'ici 2025.

Tout a commencé au cœur de l'été. Derrière le conservatoire, la placette du Jard, qui permet de relier la rue du Jard et la rue Chanzy, s'est ainsi métamorphosée.

Jusqu'alors très minérale et non mise en valeur, elle a bénéficié d'importants travaux depuis le mois de juillet dernier, afin d'en faire un lieu plus verdoyant et plus accueillant pour les piétons, notamment au bénéfice des jeunes élèves de l'école élémentaire toute proche. Ce projet, désormais quasiment achevé, est en fait le premier exemple de ce que la ville compte réaliser sur plusieurs autres espaces publics similaires du centre-ville, dans le cadre de son projet Reims Nature. Pour rappel, à terme, celui-ci doit permettre d'offrir un espace vert à moins de 300 mètres de chaque Rémois, tout en tentant d'adapter la ville aux changements climatiques. Une partie des divers aménagements programmés vise ainsi à lutter contre les fortes chaleurs l'été, via davantage de végétalisation, mais aussi contre les inon- dations, grâce à de nouveaux équipements devant permettre une meilleure gestion des eaux pluviales en cas d'épisodes pluvieux intenses. Tout un programme qui va donc concerner, d'ici 2025, les places du Chapitre, Saint-Nicaise , Godinot et Jamot, ainsi que le parvis et les alentours de l'église Saint-André. Tous ces lieux ont en commun d'abriter un patrimoine bâti historique, mais aussi de présenter des aménagements d'une autre époque qui, le plus souvent, donnent la priorité aux voitures.

Présentée aux riverains en décembre 2021, cette vue donne une idée de ce à quoi ressemblera le secteur Saint‐André, une fois les travaux terminés. © Ville de Reims

Depuis cette semaine, c'est au secteur de l'église Saint-André d'être l'objet de toutes les attentions de la part des services de la ville. Les engins y sont en effet à l'œuvre pour préparer les fouilles archéologiques préalables au futur réaménagement, présenté aux riverains en juillet 2021. C'est donc avec un an de retard que commence ce chantier qui promet de modifier profondément le parvis du monument religieux, mais aussi ses artères adjacentes : rues du Cardinal-Gousset et Raymond-Guyot, place du Chanoine-Warnier, et square du Docteur-Chevrier. Pour l'instant, on creuse, on grignote et on abat les arbres « vieillissants ». Au pied de l'église, un seul des arbres existants devrait ainsi rester debout à l'issue du projet, les autres devant être remplacés par de nouvelles plantations que la municipalité promet plus abondantes. Réalisées en plusieurs phases, les fouilles archéologiques doivent être menées jusqu'au début de l'été, avant les travaux de requalification. La livraison du projet, au coût de 6 M€, est attendue au mieux fin 2023.