13e Salon de l'immobilier de Reims

Vélotour de Reims : la billetterie est ouverte

SLe grand événement cyclo-ludique fera de nouveau étape à Reims le 27 août prochain. Le concept ? Visiter à vélo la cité des sacres, ses monuments historiques, ses enceintes sportives, ses bâtiments administratifs, ses scènes musicales et bien d’autres, sur un parcours de 12 à 18 km, le tout dans une ambiance conviviale et détendue. Si le parcours n'est pas encore connu, la billetterie est ouverte depuis le jeudi 16 mars. Les tarifs enfants vont de 0 € à 7,5 € et les tarifs adultes de 13,5 € à 15 €, en fonction du créneau de départ choisi et du nombre de places vendues. Il est ainsi préférable de s’inscrire assez tôt afin de bénéficier des meilleurs prix. Lors de la première édition, en 2021, 3 000 personnes avaient participé, et ils étaient 4 238 l'an dernier, sachant que la limite est fixée à 5 000 inscrits maximum. Infos : velotour.fr/reims/

Rénovation énergétique : une réunion publique pour y voir plus clair amedi 18 et dimanche 19 mars, le salon immobilier de Reims fait son retour au Parc des expositions. Organisé par le groupe Rossel, propriétaire du journal L'Union, cet événement réunit l’ensemble des professions de l’immobilier, soit au total, 47 exposants : promoteurs, agents, notaires, banquiers, courtiers, constructeurs et bailleurs sociaux. S'adressant aux acheteurs autant qu'aux vendeurs, ce salon est l'opportunité de découvrir le panorama du marché immobilier à Reims et dans ses proches environs, mais aussi dans la Marne. Dans un contexte économique national et international défavorable, marqué par une hausse des coûts de construction pour les promoteurs et du crédit pour les acheteurs, le marché immobilier rémois devrait se tasser en 2023, après une hausse des prix continue ces douze derniers mois. Nouveauté 2023, deux pôles thématiques viennent compléter l’offre du salon. Un premier est consacré à la rénovation énergétique. Les particuliers peuvent y trouver tous les conseils pour améliorer le confort de leur logement et baisser leur consommation énergétique. Un second pôle, dédié au conseil juridique et technique, répond à toutes les questions, aussi particulières soient-elles, grâce à la présence de l’ordre des architectes, des huissiers et des avocats. A noter également la présence d'un espace tendance et matériauthèque. Ce salon représente donc l'opportunité pour les porteurs de projets d’avancer dans leur réflexion, de préciser leur besoin et de comparer les différents produits afin de faire le choix de toute une vie en toute sérénité.

Organisé d'habitude au Centre des congrès, le salon déménage cette année au Parc des expositions et rassemble une cinquantaine d'exposants.

J.D

4 Salon de l'immobilier, samedi 18 mars, de 10 h à 19 h, et dimanche 19 mars, de 10 h à 18 h, au Parc des expositions de Reims. Entrée gratuite. Infos : salonimmobilier-reims.fr

Le Grand Reims accompagne les copropriétaires dans leur démarche de rénovation énergétique. En complément des aides nationales, des aides régionales et locales sont à leur disposition pour faciliter la réalisation de leur projet. Oktave, partenaire opérationnel de la collectivité rémoise, accompagne les copropriétaires dans toutes les phases d’un projet de rénovation, afin d’optimiser les gains énergétiques. Leurs moyens et leurs outils permettent de mettre en œuvre et de financer des travaux de rénovation performants, via un accompagnement technique complet et des solutions de financement personnalisées. Ces dispositifs seront présentés lors d’une réunion d’information à l’hôtel de ville de Reims, le mercredi 22 mars, à 18 h. Gratuit sur inscription : https://cutt.ly/Info22marsReims.

Théâtre-débat : « les enjeux éthiques autour de la PMA »

L'Espace de réflexion éthique Grand Est, propose, vendredi 17 mars, à 17 h 30 à la médiathèque Jean-Falala, un spectacle interactif sur « les enjeux éthiques autour de la PMA », sur le ton de l'humour et du décalage, avec la troupe d'improvisation des Once a poney time. Sur scène, les comédiens enfilent leur costume de « spécialiste » et se servent de leur imaginaire pour animer le débat, en compagnie de Béatrice Delepine, biologiste en médecine de la reproduction, et Anne Gilson, juriste spécialisée en droit de la bioéthique. Entrée gratuite, mais réservation souhaitée : rfrancois@chu-reims.fr.

Au départ de votre ville * - Réservations au 03 26 02 02 32 Du lundi au vendredi de 9h à 18h - Zac des Longerons - Fismes contact@carsdelannoy.com - www.carsdelannoy.com

Mercredi

Une

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Lieux

Château-Thierry (Place du jeu de paume)

Fère-en-Tardenois (Devant la mairie)

Fismes (Site Voyages Delannoy)

Soissons (Place de la République)

Reims (Parking René Tys)

Floralux - Belgique : 11 h-17 h

Menées par une équipe de l'Inrap, les fouilles en cours dans le quartier Sernam à Reims ont révélé un site monumental des IIe et IIIe siècles.

Aquelques mètres à peine de la Porte de Mars, plus grand arc romain conservé du monde, les archéologues de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) mènent actuellement une opération de fouilles de grande ampleur. Sur une surface de près de 7 000 m², située entre le monument aux morts de la place de la République, le cimetière du Nord et le complexe aqualudique, les chercheurs sont en effet à pied d'œuvre depuis le mois de novembre, en amont de la construction de logements. Et comme presque toujours quand on creuse à Reims, on trouve des vestiges de la ville romaine : Durocortorum, une des plus vastes cités au nord et à l'ouest de Rome de l'époque.

Ainsi, après plusieurs semaines de travail, amas de pierres, fondations et autres colonnes apparaissent sur le terrain de jeu de l'Inrap. Spectaculaires, ces dernières n'en finissent d'ailleurs plus d'interloquer les badauds, mais à tort. « Ce sont en fait les piliers des anciens ateliers municipaux de la ville de Reims, construis au XXe siècle », indique Yoann Rabaté, le responsable du chantier, démystifiant les rêves des plus fous. Cependant, les archéologues ont bien mis au jour un trésor inattendu. Si une occupation du Ier siècle a été révélée, elle a ensuite été détruite au profit de la construction d'un ensemble plus monumental, daté du II et IIIe siècle. Il se caractérise par deux grandes galeries à portique d'une vingtaine de mètres de côté, formant un plan en U, et entourant deux constructions massives rectangulaires. « Il faut imaginer une construction un peu

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comme le cloître du musée Saint-Remi, image l'archéologue. Les massifs prennent place dans un espace ouvert, probablement un jardin, et l'un d’eux est équipé de canalisations d'eau correspondant à un bassin ou une fontaine. » Autour de ces deux galeries s'articulent une vingtaine de pièces de 15 à 20 m², dont plusieurs sont équipées d'un hypocauste, c'est-à-dire d'un système de chauffage par le sol. Son fonctionnement repose sur un foyer puissant, situé à l'extérieur des bâtiments, qui produit de l'air chaud circulant sous le sol des salles à chauffer, lequel est surélevé au moyen de pilettes en pierre ou en terre cuite. Les chercheurs ont aussi découvert des enduits peints richement décorés de motifs floraux. « Certains pigments utilisés, dont un bleu proche du bleu égyptien, sont particulièrement rares, ce qui confirme le caractère très aisé de l'ensemble. » L'architecture des lieux, la richesse des décors, le réseau hydraulique, ainsi que les éléments archéologiques retrouvés (céramiques, vaisselle en alliage cuivreux...) permettent deux interprétations possibles. Pour le responsable du chantier, « ces vestiges correspondent soit à la domus d'une personnalité extrêmement aisée, soit à un ensemble thermal, peut-être public, étant donné la monumentalité ».

Julien debant

Ces petites piles de tuiles permettaient de surélever les sols afin de diffuser de l'air chauffé par un foyer. © l'Hebdo du Vendredi