2 minute read
La modernisation du conservatoire de Reims est lancée
Haut lieu d'enseignements artistiques, le conservatoire à rayonnement régional de Reims va faire l'objet d'une extension et d'une restructuration.
Advertisement
Inauguré en 1994, le conservatoire de Reims accueille
400 élèves. © l'Hebdo du Vendredi
Après avoir très longtemps œuvré dans les locaux de l'ancienne banque Chapuis, situés rue Carnot aujourd'hui, occupés par la Caisse d'Épargne, le conservatoire de Reims est installé depuis 1994 rue Gambetta, dans un vaisseau de béton imaginé spécialement par les architectes Jean-Loup Roubert, Henri Dumont et Jacques Bléhaut. Depuis, les pratiques ont grandement évolué si bien que le bâtiment ne répond plus tout à fait aux attentes pédagogiques du classement « à rayonnement régional » délivré par le ministère de la Culture. Il est ainsi nécessaire de repenser un certain nombre d’espaces et plus particulièrement les secteurs Danse et Théâtre qui n’ont pas été suffisamment structurés à l’époque. Pour le théâtre, les espaces sont à repenser intégralement puisque cette discipline n’existait tout simplement pas au moment de la construction du conservatoire et qu'elle est devenue obligatoire pour le classement « à rayonnement régional ». Concernant la danse, les espaces dédiés sont actuellement insuffisants du fait de l'émergence de nouvelles disciplines. Par ailleurs, l’établissement développe un pôle de création artistique et souhaite se positionner dans une perspective de classe préparatoire à l’enseignement supérieur, reliée à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et aux structures nationales de diffusion artistique telles que Césaré. Plus globalement, l'établissement d'enseignements artistiques rémois a besoin d'être modernisé. Estimé à 5 M€, le projet est sur les rails, validé en conseil municipal le 4 mai dernier, avec en premier lieu le lancement du concours de maîtrise d’œuvres, prévu dès cette année.
Appel à mécénat pour la porte Bazée
Transport en commun : deux réunions publiques sur les « superbus »
Les habitants sont invités à assister à plusieurs réunions sur les enjeux du projet de bus à haut niveau de service à Reims. Ce nouveau mode de transport entre le bus et le tramway, qui doit entrer en service en 2025, sera ainsi de nouveau au cœur des discussions, lors de deux rendez-vous publics : le jeudi 25 mai, à 18 h 30 à la salle municipale de Saint-Thierry (17, rue de Saint-Thierry), et le jeudi 1er juin, à 19 h à la salle des fêtes de l'hôtel de ville. Pour y participer, il suffit de s'inscrire sur grandreims.fr ou au 03 26 77 76 79.
Réunion publique sur l'avenir de la place Brouette
Bien moins prestigieuse que celle de Mars, la porte Bazée, située près du réfectoire collège Université, date elle aussi de l'époque romaine. A l'origine, arc monumental érigé à la gloire de Durocortorum, mais démoli au milieu XVIIIe siècle, il ne reste aujourd'hui qu'un vestige de pile, classé au titre des monuments historiques depuis 1981. Comme pour d'autres témoins de l'histoire de Reims, la porte Bazée fait donc à son tour l'objet d'un projet de restauration ouvert à mécénat (particuliers et professionnels, en espèces ou en nature), au même titre que la réalisation d'une statue à l'effigie de Just Fontaine ou la réhabilitation du musée des Beaux-arts, dont les travaux doivent démarrer d'ici la fin de ce mois de mai.
En complément de plusieurs enquêtes en cours sur le site reims.fr, portant sur les usages et les attentes des diverses catégories d’usagers, la municipalité de Reims poursuit les échanges avec les habitants sur les projets de requalification de plusieurs places de la ville, via plusieurs réunions publiques, toutes organisées à la mairie. Lundi 22 mai, à 19 h, le sujet sera la place Brouette, puis le mercredi 31 mai, à 18 h 30, on évoquera l'avenir de la place Saint-Nicaise. Enfin, le 1er juin, à 19 h, le rendez-vous portera sur le futur de la Voie des sacres (axe chanzyGambetta).