PORTFOLIO 2013 Kim Consigny
Ce portfolio retrace des morceaux choisis de mes (bientôt) quatre années passées à apprendre l’architecture. J’ai effectué ma licence à l’ENSAMarseille, où j’ai beaucoup appris au contact des différents professeurs que j’ai eu, ainsi qu’au contact d’une ville particulière et pleine de possibles. Une fois ma licence obtenue, j’ai choisi d’intégrer l’école de Paris la Villette afin d’apprendre différemment, et de nourrir ma démarche d’aspects que je ne pouvais pas trouver à Marseille (scénographie, philosophie). Je souhaiterais par la suite m’orienter vers de l’architecture d’intérieur (maisons, appartements, boutiques, scénographies etc.).
SOMMAIRE
PROJET 1ère année S1 Un théâtre de plein air à Luminy S2 La maison de la directrice 2ème année S3 La dent creuse S4 Une médiathèque place du 4 septembre 3ème année S5 Des logements à la Belle de Mai S6 Trois écoles à la caserne du Muy 4ème année S7 Paysage/S : Rueil Malmaison
WORKSHOP 1ère année S2 Un jardin de 1m² à la Friche de la Belle de Mai
ARTS PLASTIQUES 1ère année S1-S2 Première approche (B. Boyer) 2ème année S3-S4 MU, métro en Mediterranée (H. Paraponaris) 3ème année S5 Le Nid: l’espace du projet (P. Condouret) 4ème année S7 La chaise musicale: film d’une minute
SCÉNOGRAPHIE 4ème année S7 Partage de midi (M. Mazlouman / B. Pigot)
DIVERS Travaux personnels Publications bande-dessinée et illustration Illustrations personnelles
CONTACT | CV
PROJET 1ère année S2 | La maison de la directrice
Pour le dernier projet de première année, nous avions le même site que pour notre premier projet: l’arrière du parking de l’école d’Architecture, à Luminy. Nous devions réaliser une maison pour la directrice de l’école. J’ai choisi de m’intégrer au mieux à la pente, ainsi la maison se développe dans son sens, elle en découle. L’habitation se laisse traverser par la pente: un escalier central suit son rythme et dessert les pièces (chambres, cuisine, salle de bain), tandis qu’un salon à gauche de l’escalier s’aligne au niveau du haut de la pente. A sa droite, un second salon divisé en multiples paliers monte petit à petit (correspondant aux pièces du dessous), pour finalement offrir une vue en hauteur sur le salon principal. La maison se développe donc dans le sens de la longueur de la pente qui la traverse littéralement, et en hauteur, grâce au jeux des différentes pièces dont le dessus se transforme à son tour en pièces à vivre. Finalement, c’est autant le projet qui intègre la pente que la pente qui intègre le projet: les deux sont interdépendants, jouent l’un de l’autre. Le projet s’implante à l’un des endroits où le dénivelé est le plus important, développant ainsi une vraie relation avec cette pente. Ce projet m’a permis de mieux comprendre l’importance du ressenti sur le site, j’ai également pû mesurer l’évolution de mon travail au bout d’une année passée à l’école.
PROJET 2ème année S3 | La dent creuse
J’ai choisi de présenter ici mon second projet de troisième année, qui se situe au Camas dans une dent creuse. Il s’agissait ici d’adapter un projet précédent en ville (celui du S2), toute la difficulté consistant dans le fait que le site précédent était la Calanque de Sugiton, et que nous devions choisir un personnage qui aurait sa légitimité dans un tel site. J’ai ainsi dû créer en ville une maison pour un passionné d’oiseaux, une maison-volière. Le projet se développe sur deux niveaux et un toit terrasse, et est découpé en trois tranches verticales: la volière, la circulation, l’habitation. La volière est visuellement très ouverte, enveloppée dans un grillage. La circulation centrale, de par sa transparence, permet à l’habitant une vue permanente sur ses oiseaux (sauf s’il décide de baisser les stores prévus à cet effet). La «boîte» habitation est aveugle côté rue, mais totalement ouverte sur la circulation: la majorité de sa lumière vient de celle-ci. Elle est également percée de quelques ouvertures du côté de la cour, plus intime.
PROJET 2ème année S4 | Une médiathèque place du 4 septembre
Le deuxième semestre de deuxième année était le premier consacré à la réflexion sur l’équipement: une médiathèque de quartier. Le site est celui de la place du 4 septembre, près de la plage des Catalans et de l’immeuble du St Georges à Marseille. Dans un contexte de place très passante mais peu utilisée par les habitants autrement que comme un simple carrefour, j’ai souhaité réfléchir une médiathèque dans laquelle l’intérieur du bâtiment serait aussi important que l’espace extérieur proposé. J’ai ainsi choisi de m’implanter dans le fond de la parcelle, laissant un large espace libre pour développer une place devant le bâtiment, afin de rendre un véritable espace de vie aux riverains. Sur cette place, on trouve des mouvements de sol, des strates, qui se replient vers l’entrée du bâtiment, guidant l’usager et proposant un point de repère et de repos à l’échelle du quartier. Elles deviennent de grandes marches sur lesquelles on peut s’asseoir et se retrouver, comme sur les quelques bancs utilisés de la place existante. Les strates présentes à l’extérieur du projet organisent son intériorité: elles se soulèvent, descendent, remontent pour modeler l’espace de la médiathèque. Un coin enfant est ainsi abrité par une strate qui se soulève et accueille de l’autre côté un espace de travail et de lecture baigné par la lumière diffuse du jardin attenant, tandis que des strates très rapprochées créent des marches sur lesquelles on s’assoie pour assister à une conférence, un projection... L’intégralité du projet explore la notion de parcours, de lumière et d’interdépendance entre le plan et la coupe, entre lesquels de nombreux allers-retours ont été nécessaires pour concevoir le bâtiment.
PROJET 3ème année S5 | Des logements à la Belle de Mai Projet S5 : « 3 immeubles de logement à la Belle de Mai»
Notre projet de S5 nous a amené à nous pencher sur la question logement collectif en ville. Le site, tout près de la Belle de Mai à Marseille, est un ancien faubourg, au tissu disparate, constitué essentiellement de logements et de quelques commerces (beaucoup de garages, mais très peu d’équipements de proximité). J’ai choisi de développer deux types d’habitat pour ces logements: une barre collective en R+4 où les coursives se transforment en petits balcons pour les appartements, et du logement individuel groupé en bande (un petit immeuble dans lequel le RDC appartient à un habitant et l’étage à un autre, les deux accès étant individualisés et se faisant par l’extérieur). Chaque logement a là aussi un espace extérieur: un petit jardin pour le rez-de-chaussée, et un solarium accessible par un escalier privé à l’extérieur pour les logements de l’étage. Tous les logement bénéficient en outre d’un accès à une cour sur laquelle se retourne l’ensemble du projet, commune au projet et à l’immeuble voisin. De plus, la barre de logement contient également un équipement pensé à l’échelle du quartier, une crèche dont la cour est située au niveau du toit des logements bas, occupant ainsi une partie du rez-de-chaussée, du premier et du second via la cour. Il a été très intéressant de travailler sur le logement collectif, qui posait de nombreuses questions encore jamais vues pendant mon parcours à l’école.
Atelier SENSINI/VIELLEPEAU
groupe 8: ANDRE Mathilde , CLEMENT Marine , CONSIGNY Kim
Année 2011/2012
PROJET 3ème année S6 | Trois écoles à la caserne du Muy
Pour notre dernier projet de licence, il nous a été demandé de travailler en partie en groupe sur un campus de trois école (une d’Architecture, une des Beaux-Arts, et une du Paysage) sur une parcelle toute proche de la caserne du Muy près de la gare, appartenant aujourd’hui aux militaires mais étant à l’abandon. Nous devions donc penser un plan masse commun, ainsi que quelques espaces à dessiner à trois (une cafétéria, des logements pour les étudiants, etc.). En parallèle, chaque étudiant développait un projet pour une école. J’ai ainsi dessiné l’école du paysage, qui est la première que l’on peut voir en arrivant depuis la rue qui longe la gare. Elle est basée sur un rapport direct avec le patio central du campus, auquel des ateliers en R-1 sont directement lié, et possède aussi un jardin expérimental, situé en l’école du Paysage et l’école des Beaux-Arts. L’école se développe sur 5 niveau: le R-1 et ses ateliers en lien avec le patio, le RDC (ateliers, etc.), le R+1 contenant les salles de cours, R+2 mixte entre salle de cours et bibliothèque, et un dernier niveau de bibliothèque et d’administration. Des espaces extérieurs viennent s’intégrer au sein du bâtiment via des trouées dans la masse, jouant avec les passerelles distributives du bâtiment. L’école s’ouvre d’avantage sur l’intérieur de l’îlot que sur la rue, ce qui se ressent en façade aussi bien dans l’utilisation des matériaux (bois et béton) que dans les ouvertures plus généreuses côté intérieur.
PROJET 4ème année S7 | Paysage/S : Rueil Malmaison
Ce projet est le premier de mon second cycle, c’est aussi le premier dessiné dans le cadre de l’enseignement à Paris la Villette suite à mon transfert depuis l’école de Marseille. Nous n’avions pas de site précis mais l’intégralité de la commune de Rueil-Malmaison, et nous devions définir sur celle-ci un lieu particulier, en rapport avec un intérêt paysager. Nous avons choisi en groupe de travailler sur l’espace de l’entrée de l’autoroute, espace assez délaissé bien que pouvant être attrayant. Nos divers programmes ont tenu compte de ce qui était présent sur le site, et de ce qu’il offrait comme possibilités. Ainsi, j’ai dessiné des bureaux près du nœud autoroutier, puisque la présence de cette infrastructure permettait un programme comme celuici. Le projet naît également de la présence d’une passerelle liant un parc d’un côté de l’avenue à une promenade côté Seine. Cette passerelle relativement anecdotique prend un sens plus important dans son association au bâtiment dont elle traverse le grand hall. Le bâtiment en lui même se développe sur 8 étages, le dernier étant un restaurant. Très transparent, il est enveloppé d’une double peau de grillage, qui laisse passer la lumière mais filtre la vue depuis l’extérieur. Des loggias sont aménagés pour offrir des espaces extérieurs dans les étages, et proposer des vues sur le site.
WORKSHOP 1ère année S2 | Un jardin de 1m² à la Friche de la Belle de Mai
Un jardin d’un mètre sur mètre à la Friche de la Belle de Mai : voici le sujet qui nous a été proposé par les enseignants de l’ENSAM dans le cadre d’un workshop qui s’est déroulé du 19 au 23 avril 2010. Dans cette optique, la quasi-totalité des élèves se sont rassemblés en petits groupes. J’ai pour ma part travaillé dans un groupe de 14 élèves, que nous avons divisé en deux lignes de sept : sur la première, nous avons décomposé le jardin japonais traditionnel en fonction d’éléments que nous avons jugé majeurs; sur la seconde, nous avons placé sept chaises qui invitent à la contemplation des dits jardins. Les jardins, très épurés et simples, composés seulement de quelques éléments et jouant sur un graphisme noir et blanc pour la majorité (la principale touche de couleur étant apportée par un poisson rouge nageant dans un verre d’eau) entrent alors dans une relation de dialogue et de contraste avec les chaises, plus colorées et exubérantes. Le but clairement recherché était de créer un contraste visuel fort entre ces deux entités, les chaises et leur socles brisant à chaque fois la continuité instaurée par les jardin, tout en fonctionnant en duo avec celui qui leur est attaché. La chaise dont je me suis chargée est celle indiquée en rouge sur le plan ; fonctionnant avec un jardin sur le thème de l’eau à dominante noire, elle est peinte en blanc et drapée de dentelle pour provoquer un contre pieds visuel. Pour rappeler d’univers du jardin qui lui fait face, quelques grains utilisés au fond de l’eau sont jetés sur le socle, seule tâche sombre sur la planche blanche.
ARTS PLASTIQUES 1ère année S1-S2 | Première approche (B. Boyer)
Parallèlement au projet, la première année s’est aussi beaucoup axée sur l’art plastique. J’ai passé les deux semestres dans le même atelier, apprenant petit à petit le dessin de volumes, puis assez vite la composition. Nous avons passé de nombreuses séances à expérimenter diverses techniques (lavis, bambou et encre de chine, collage, crayon, craie...). Nous avons également réalisé des maquettes pour créer des volumes dynamique et intéressants à dessiner, comprendre le jeu des ombres et de la lumière sur les faces de ces volumes, etc. A la fin de chaque semestre, nous avons dû produire un kraft: nous devions remplir sur plusieurs mètre un rouleau de kraft avec des dessins réalisés au sein de l’atelier, à l’école, lors de sorties en extérieur (vallon des Auffes, parc du 26ème centenaire, chantier du Mucem), ainsi que des dessins d’un carnet de dessin tenu pendant une partie du second semestre dans lequel nous devions faire un dessin de volumes par jour (dessin en bas à gauche de la page. Nous avons ainsi acquis les bases de la composition d’une planche. Nous avons pu améliorer cette compétence à la fin du second semestre, pour lequel nous devions non seulement rendre un kraft, mais également un A0 (page de droite) présentant un projet de volume développé pendant le semestre). Nous devions faire la planche entièrement à la main, et une partie importante de la fin du semestre a été consacrée à la confection de cette planche. Cet atelier m’a permis de d’acquérir de nombreuses compétences utiles à l’école et ailleurs, et m’a enseigné une nouvelle manière de voir les choses.
ARTS PLASTIQUES 2ème année S3-S4 | MU, métro Mediterranéen (H. Paraponaris)
En deuxième année, j’ai changé de professeur et radicalement de type de travail. J’ai travaillé en groupe sur une réflexion commune à tout l’atelier: la création d’un métro subaquatique en mer Méditerranée. Nous avons ainsi mené l’art plastique comme un véritable projet, concrétisé à la fin de l’année scolaire par une exposition collective au Mac de Marseille. Notre postulat de départ était de réfléchir à un système technique, pour ensuite construire tout le projet. Nous avons ainsi choisi d’utiliser un système de ballasts mettant le train en lévitation dans l’eau: plus profond que les bateaux, mais très loin des abysses dans lesquels il est trop difficile de descendre. Une double coque contient des réservoirs d’eau qui, une fois remplis, entraînent le tunnel au fond ; en revanche, vidés, ils le font remonter à la surface. Le tunnel interagis donc avec son environnement aquatique, s’inspirant des pieuvres qui utilisent l’eau pour se déplacer en l’avalant puis en la rejetant. A l’intérieur de la deuxième coque circulent les métros accrochés sur un monorail électromagnétique. Le tunnel est équipé de pompes qui permettent de vider de son air la cavité centrale. De ce fait les frottements sont quasi inexistants, ainsi les métros se déplacent très rapidement. La construction par tranche du réseau le rend flexible et adaptable en fonction des politiques Méditerranéennes, laissant la possibilité de modifier le trajet du train en fonction de la situation politique et
et économique des Etats attenants au projet. À court terme, ce réseau permet la mobilité en méditerranée; à long terme il se veut mobile pour la méditerranée. Le MU s’accroche aux villes via une longue digue contenant du logement et social et étudiant, liant les villes entre elles.
ARTS PLASTIQUES 3ème année S5 | Le Nid: l’espace du projet (P. Condouret)
La troisième année nous a permis de développer un projet d’art plastique construit: un nid, dont la seule contrainte était qu’il devait être réalisé en bois. Nous avions commencé par travailler sur un objet sphérique, une boule, nous avons glissé finalement vers le cube. Celui ci revenait très souvent dans nos références (notamment dans l’art minimal), il exprimait aussi bien que la boule l’idée de densité et de lumière que nous souhaitions explorer, et se révélait beaucoup plus efficace pour travailler sur le thème du nid. Nous avons choisi de travailler avec des cubes de palettes. Ainsi, nous avons plusieurs éléments unitaires semblables, qui, assemblés, peuvent former le même objet (un cube) d’une taille supérieure. Nous avons donc décidé de les utiliser et de les regrouper en un seul grand cube, puis décomposé de manière à construire un nid, petit monde à l’échelle 1, autonome et entier. C’est la dé-construction de ce cube assemblé qui permet de construire le nid, en ne retranchant rien à son volume, mais en étendant sa surface en éclatant les cubes qui le forment pour les organiser différemment, de manière à construire autre chose à partir de ce point de départ. C’est le principe de « rien ne se perd, tout se transforme »: c’était déjà le cas dans nos travaux précédents (nous révélions l’intériorité, la compacité de nos objets en tranchant dedans sans rien enlever), et c’est toujours le cas d’une manière différente avec ce nouvel objet.
ARTS PLASTIQUES 4ème année S7 | La chaise musicale: film d’une minute
Le projet présenté ici n’était pas à proprement parler un sujet d’art plastiques, puisque la finalité de la matière était avant tout de nous pousser à utiliser différents logiciels. Cependant, nous avions tout de même pour sujet d’utiliser un objet du quotidien imposé: un chaise, et de lui faire subir des actions, comme celles listées par exemple dans la liste de Richard Serra. Ma binôme et moi avons choisi de produire un dessin animé basé sur des dessins à la main, et de ne pas nous baser sur de la 3D ou des images filmées. Nous avons ainsi pu expérimenter quelques-unes des possibilités qu’offre After Effect en matière de traitement animé d’images, etc. Le film retrace la danse d’une chaise qui ne s’anime que lorsqu’elle est seule, et qui s’empresse de disparaître dès qu’arrive quelqu’un. Les différentes actions que nous devions faire subir à la chaise donnent donc lieu à sa danse.
SCÉNOGRAPHIE 4ème année S7 | Partage de midi (Mazlouman - Pigot)
Le projet présenté ici est un travail de groupe, qui consistait à imaginer la scénographie de la pièce «Partage de Midi» de Paul Claudel. Nous avons choisi de nous concentrer sur la vision du personnage de Mesa, qui évolue au fil de l’histoire. Sa vision du monde très portée vers le divin et peu sur les choses du monde profane et concret est matérialisé par une blancheur immaculée de la scène, dans laquelle la forme noire du bateau, voyage vers une terre inconnue, représente ce que sa vie a de concret et en rapport avec les hommes; peu de chose au début de la pièce. A mesure que celle-ci avance, le noir des choses terrestre augmente petit à petit, à mesure que son amour pour Ysé devient plus passionné et le rapproche des hommes. Enfin, la scène finale est entièrement noire, Mesa est tout entier dévoué à cet amour, mais lors de la révélation finale d’Ysé qui se fait l’instrument du divin, celleci se place dans un cercle blanc, révélé seulement par un projecteur l’éclairant fortement, symbole de pureté et du rapport à Dieu, apportant à Mesa une vérité qu’il a cherché seul toute sa vie. Nous avons ainsi choisi d’exprimer avec peu d’éléments ce qui nous paraissait important dans la pièce, à savoir cette évolution des personnages vers une révélation finale, la psychologie des personnages se dévoilant au fur et à mesure du glissement du blanc vers le noir. Les rares objets qui complètent ce travail sont ceux indispensables au jeu des acteurs, ou ayant une importance symbolique: la chaise récurrente de Ysé, les tombes du cimetière, le miroir dans lequel Ysé aperçoit Mesa dans le dernier acte... Ces objets complètent la scénographie sans nuire à sa lisibilité.
DIVERS | Publications bande-dessinée et illustration En parallèle de mes études, j’essaie de trouver du temps pour développer des projets liés au dessin en général, et à la bande-dessinée et à l’illustration en particulier. En septembre 2011, j’ai ainsi été publiée dans une BD collective éditée par Manolosanctis aux côtés d’une vingtaine d’autres auteurs. L’ouvrage, parrainé par Thomas Cadène, s’inscrit dans la lignée des collectifs de ces éditions. Cette expérience m’a été très bénéfique, me permettant de mener à bien un projet concret et définitif puisqu’imprimé. La même année (octobre) et début 2012, j’ai également eu la chance de participer au web feuilleton «Les Autres Gens», instigué là aussi par Thomas Cadène. Cette série est publiée une fois par jour, cinq jours par semaine, à raison d’une trentaine de cases par épisode. J’ai donc réalisé deux épisodes au dessin et à la couleur. La création de ces épisodes m’a mise dans une situation de travail dans l’urgence assez similaire à celle de la confection d’un rendu, à savoir gérer en un minimum de temps ses priorités. J’ai également eu l’occasion d’illustrer le roman du Je Bouquine de septembre 2012, et travaille actuellement avec Flammarion sur des romans pour les 8-10 ans. Le fait de travailler en dehors de l’école dans un domaine différent m’amène cependant des choses que je peux réutiliser dans le contexte de l’architecture (notions de découpages, notions graphiques d’organisation d’une planche, amélioration de mes compétences dans l’image grâce à une utilisation régulière de photoshop), et me permet aussi de me confronter à l’accumulation de projets différents en même temps, et à apprendre à les gérer simultanément, sans jamais pénaliser mes études pour autant, qui passent avant l’illustration.
Vivre Dessous - Manolosanctis
Je Bouquine - Bayard
Les Autres Gens
CONTACT | CV Kim CONSIGNY 17 / 03 / 1991 98 rue Alexandre Dumas 75020 Paris 06 65 13 78 03 kim.consigny@gmail.com
SCOLARITE 2012 - 2013 : ENSA - Paris la Villette Semestre 7 atelier Hilaire - Lapassat - Roussel Semestre 8 atelier M. Bourdier 2011 - 2012 : ENSA - Marseille Semestre 6 atelier F. Breysse Semestre 5 atelier G. Sensini 2010 - 2011 : ENSA - Marseille Semestre 4 atelier F. Sarano Semestre 3 atelier J. Morales 2009 - 2010 : ENSA - Marseille Semestre 2 atelier P. Urbain Semestre 1 atelier P. Urbain 2006 - 2009 : Lycée Cézanne Aix-en-provence Baccalauréat Littéraire mention Très Bien et mention Européen anglais EXPERIENCE PROFESSIONNELLE Architecture Juin 2011: Stage d’observation de 15 jours sur le chantier d’un collège (Vinci Construction) Mai Juin 2011: Participation à l’exposition «Continent Mediterranée» au MAC de Marseille Juillet 2012: Stage de première pratique d’un mois au sein de l’agence BAUA à Marseille. Visite de nombreux chantiers Vacances de printemps 2013: Workshop dans les murs à Pêches de Montreuil avec des étudiants sud-américains. Illustration Septembre 2011: publication dans la BD collective «Vivre Dessous» (éditions Manolosanctis) Octobre 2011-fevrier 2012: réalisation de deux épisodes pour la Web série «Les Autres Gens» (édités par Dupuis) Mai 2012: participation au projet 17 Mai Septembre 2012: Illustrations pour le mensuel «Je Bouquine» (éditions Bayard) A venir: Rentrée 2013: illustration des deux premiers tomes de la série «La Sixième Art», coll. Père Castor (éditions Flammarion) COMPETENCES anglais: lu, parlé, écrit. TOEIC passé en 2012, score 985/1000 espagnol: niveau BAC Maîtrise de Archicad, Photoshop, Indesign, Open Office. Notions de Dreamweaver, After Effect, Sketchup. Mac et PC.