Portfolio 2015 kim consigny

Page 1

PORTFOLIO 2015 Kim Consigny




SOMMAIRE

PROJET 1ère année S2 La maison de la directrice 2ème année S3 La dent creuse S4 Une médiathèque place du 4 septembre 3ème année S5 Des logements à la Belle de Mai S6 Trois écoles à la caserne du Muy 4ème année S7 Paysage/S : Rueil Malmaison

WORKSHOP 1ère année S2 Un jardin de 1m² à la Friche de la Belle de Mai 4ème année S8 Rare et fragile : le cas des Murs à pêches 5ème année S9 Mersin, Turquie : de la ville à la mer.

ARTS PLASTIQUES 2ème année S3-S4 MU, métro en Mediterranée (H. Paraponaris) 3ème année S5 Le Nid: l’espace du projet (P. Condouret)

scénographie 4ème année S7 Partage de midi (M. Mazlouman / B. Pigot)

IMAGES Perspectives Travaux personnels Publications bande-dessinée et illustration Illustrations personnelles

CONTACT | CV



PROJET 1ère année S2 | La maison de la directrice

Pour le dernier projet de première année, nous avions le même site que pour notre premier projet: l’arrière du parking de l’école d’Architecture, à Luminy. Nous devions réaliser une maison pour la directrice de l’école. J’ai choisi de m’intégrer au mieux à la pente, ainsi la maison se développe dans son sens, elle en découle. L’habitation se laisse traverser par la pente: un escalier central suit son rythme et dessert les pièces (chambres, cuisine, salle de bain), tandis qu’un salon à gauche de l’escalier s’aligne au niveau du haut de la pente. A sa droite, un second salon divisé en multiples paliers monte petit à petit (correspondant aux pièces du dessous), pour finalement offrir une vue en hauteur sur le salon principal. La maison se développe donc dans le sens de la longueur de la pente qui la traverse littéralement, et en hauteur, grâce au jeux des différentes pièces dont le dessus se transforme à son tour en pièces à vivre. Finalement, c’est autant le projet qui intègre la pente que la pente qui intègre le projet: les deux sont interdépendants, jouent l’un de l’autre. Le projet s’implante à l’un des endroits où le dénivelé est le plus important, développant ainsi une vraie relation avec cette pente. Ce projet m’a permis de mieux comprendre l’importance du ressenti sur le site, j’ai également pû mesurer l’évolution de mon travail au bout d’une année passée à l’école.



PROJET 2ème année S3 | La dent creuse

J’ai choisi de présenter ici mon second projet de troisième année, qui se situe au Camas dans une dent creuse. Il s’agissait ici d’adapter un projet précédent en ville (celui du S2), toute la difficulté consistant dans le fait que le site précédent était la Calanque de Sugiton, et que nous devions choisir un personnage qui aurait sa légitimité dans un tel site. J’ai ainsi dû créer en ville une maison pour un passionné d’oiseaux, une maison-volière. Le projet se développe sur deux niveaux et un toit terrasse, et est découpé en trois tranches verticales: la volière, la circulation, l’habitation. La volière est visuellement très ouverte, enveloppée dans un grillage. La circulation centrale, de par sa transparence, permet à l’habitant une vue permanente sur ses oiseaux (sauf s’il décide de baisser les stores prévus à cet effet). La «boîte» habitation est aveugle côté rue, mais totalement ouverte sur la circulation: la majorité de sa lumière vient de celle-ci. Elle est également percée de quelques ouvertures du côté de la cour, plus intime.



PROJET 2ème année S4 | Une médiathèque place du 4 septembre

Le deuxième semestre de deuxième année était le premier consacré à la réflexion sur l’équipement: une médiathèque de quartier. Le site est celui de la place du 4 septembre, près de la plage des Catalans et de l’immeuble du St Georges à Marseille. Dans un contexte de place très passante mais peu utilisée par les habitants autrement que comme un simple carrefour, j’ai souhaité réfléchir une médiathèque dans laquelle l’intérieur du bâtiment serait aussi important que l’espace extérieur proposé. J’ai ainsi choisi de m’implanter dans le fond de la parcelle, laissant un large espace libre pour développer une place devant le bâtiment, afin de rendre un véritable espace de vie aux riverains. Sur cette place, on trouve des mouvements de sol, des strates, qui se replient vers l’entrée du bâtiment, guidant l’usager et proposant un point de repère et de repos à l’échelle du quartier. Elles deviennent de grandes marches sur lesquelles on peut s’asseoir et se retrouver, comme sur les quelques bancs utilisés de la place existante. Les strates présentes à l’extérieur du projet organisent son intériorité: elles se soulèvent, descendent, remontent pour modeler l’espace de la médiathèque. Un coin enfant est ainsi abrité par une strate qui se soulève et accueille de l’autre côté un espace de travail et de lecture baigné par la lumière diffuse du jardin attenant, tandis que des strates très rapprochées créent des marches sur lesquelles on s’assoie pour assister à une conférence, un projection... L’intégralité du projet explore la notion de parcours, de lumière et d’interdépendance entre le plan et la coupe, entre lesquels de nombreux allers-retours ont été nécessaires pour concevoir le bâtiment.



PROJET 3ème année S5 | Des logements à la Belle de Mai Projet S5 : « 3 immeubles de logement à la Belle de Mai»

Notre projet de S5 nous a amené à nous pencher sur la question logement collectif en ville. Le site, tout près de la Belle de Mai à Marseille, est un ancien faubourg, au tissu disparate, constitué essentiellement de logements et de quelques commerces (beaucoup de garages, mais très peu d’équipements de proximité). J’ai choisi de développer deux types d’habitat pour ces logements: une barre collective en R+4 où les coursives se transforment en petits balcons pour les appartements, et du logement individuel groupé en bande (un petit immeuble dans lequel le RDC appartient à un habitant et l’étage à un autre, les deux accès étant individualisés et se faisant par l’extérieur). Chaque logement a là aussi un espace extérieur: un petit jardin pour le rez-de-chaussée, et un solarium accessible par un escalier privé à l’extérieur pour les logements de l’étage. Tous les logement bénéficient en outre d’un accès à une cour sur laquelle se retourne l’ensemble du projet, commune au projet et à l’immeuble voisin. De plus, la barre de logement contient également un équipement pensé à l’échelle du quartier, une crèche dont la cour est située au niveau du toit des logements bas, occupant ainsi une partie du rez-de-chaussée, du premier et du second via la cour. Il a été très intéressant de travailler sur le logement collectif, qui posait de nombreuses questions encore jamais vues pendant mon parcours à l’école.

Atelier SENSINI/VIELLEPEAU

groupe 8: ANDRE Mathilde , CLEMENT Marine , CONSIGNY Kim

Année 2011/2012



PROJET 3ème année S6 | Trois écoles à la caserne du Muy

Pour notre dernier projet de licence, il nous a été demandé de travailler en partie en groupe sur un campus de trois école (une d’Architecture, une des Beaux-Arts, et une du Paysage) sur une parcelle toute proche de la caserne du Muy près de la gare, appartenant aujourd’hui aux militaires mais étant à l’abandon. Nous devions donc penser un plan masse commun, ainsi que quelques espaces à dessiner à trois (une cafétéria, des logements pour les étudiants, etc.). En parallèle, chaque étudiant développait un projet pour une école. J’ai ainsi dessiné l’école du paysage, qui est la première que l’on peut voir en arrivant depuis la rue qui longe la gare. Elle est basée sur un rapport direct avec le patio central du campus, auquel des ateliers en R-1 sont directement lié, et possède aussi un jardin expérimental, situé en l’école du Paysage et l’école des Beaux-Arts. L’école se développe sur 5 niveau: le R-1 et ses ateliers en lien avec le patio, le RDC (ateliers, etc.), le R+1 contenant les salles de cours, R+2 mixte entre salle de cours et bibliothèque, et un dernier niveau de bibliothèque et d’administration. Des espaces extérieurs viennent s’intégrer au sein du bâtiment via des trouées dans la masse, jouant avec les passerelles distributives du bâtiment. L’école s’ouvre d’avantage sur l’intérieur de l’îlot que sur la rue, ce qui se ressent en façade aussi bien dans l’utilisation des matériaux (bois et béton) que dans les ouvertures plus généreuses côté intérieur.



PROJET 4ème année S7 | Paysage/S : Rueil Malmaison

Ce projet est le premier de mon second cycle, c’est aussi le premier dessiné dans le cadre de l’enseignement à Paris la Villette suite à mon transfert depuis l’école de Marseille. Nous n’avions pas de site précis mais l’intégralité de la commune de Rueil-Malmaison, et nous devions définir sur celle-ci un lieu particulier, en rapport avec un intérêt paysager. Nous avons choisi en groupe de travailler sur l’espace de l’entrée de l’autoroute, espace assez délaissé bien que pouvant être attrayant. Nos divers programmes ont tenu compte de ce qui était présent sur le site, et de ce qu’il offrait comme possibilités. Ainsi, j’ai dessiné des bureaux près du nœud autoroutier, puisque la présence de cette infrastructure permettait un programme comme celuici. Le projet naît également de la présence d’une passerelle liant un parc d’un côté de l’avenue à une promenade côté Seine. Cette passerelle relativement anecdotique prend un sens plus important dans son association au bâtiment dont elle traverse le grand hall. Le bâtiment en lui même se développe sur 8 étages, le dernier étant un restaurant. Très transparent, il est enveloppé d’une double peau de grillage, qui laisse passer la lumière mais filtre la vue depuis l’extérieur. Des loggias sont aménagés pour offrir des espaces extérieurs dans les étages, et proposer des vues sur le site.



WORKSHOP 1ère année S2 | Un jardin de 1m² à la Friche de la Belle de Mai

Un jardin d’un mètre sur mètre à la Friche de la Belle de Mai : voici le sujet qui nous a été proposé par les enseignants de l’ENSAM dans le cadre d’un workshop qui s’est déroulé du 19 au 23 avril 2010. Dans cette optique, la quasi-totalité des élèves se sont rassemblés en petits groupes. J’ai pour ma part travaillé dans un groupe de 14 élèves, que nous avons divisé en deux lignes de sept : sur la première, nous avons décomposé le jardin japonais traditionnel en fonction d’éléments que nous avons jugé majeurs; sur la seconde, nous avons placé sept chaises qui invitent à la contemplation des dits jardins. Les jardins, très épurés et simples, composés seulement de quelques éléments et jouant sur un graphisme noir et blanc pour la majorité (la principale touche de couleur étant apportée par un poisson rouge nageant dans un verre d’eau) entrent alors dans une relation de dialogue et de contraste avec les chaises, plus colorées et exubérantes. Le but clairement recherché était de créer un contraste visuel fort entre ces deux entités, les chaises et leur socles brisant à chaque fois la continuité instaurée par les jardin, tout en fonctionnant en duo avec celui qui leur est attaché. La chaise dont je me suis chargée est celle indiquée en rouge sur le plan ; fonctionnant avec un jardin sur le thème de l’eau à dominante noire, elle est peinte en blanc et drapée de dentelle pour provoquer un contre pieds visuel. Pour rappeler d’univers du jardin qui lui fait face, quelques grains utilisés au fond de l’eau sont jetés sur le socle, seule tâche sombre sur la planche blanche.


WORKSHOP 4ème année S8 | Rare et fragile : le cas des Murs à pêches

Lors du second semestre de la 4ème année, j’ai choisi d’intégrer un atelier de projet dont le point fort était un workshop de deux semaines dans les Murs à pêches de la commune de Montreuil, en collaboration avec des étudiants venus d’écoles d’Amérique du sud. Les murs à pêches de Montreuil ont été utilisés, du 18ème siècle au début du 20ème, pour cultiver des pêches, les arbres étant palissés sur les murs permettant de garder la chaleur du soleil et d’éviter le gel. Leur déclin est dû en grande partie à l’arrivée des chemins de fer, qui amènent avec eux des pêches venues du sud de la France. Reste alors un patrimoine en péril, qu’il s’agissait ici de mettre en valeur sans pour autant tomber dans la muséification. L’idée principale du workshop est d’observer avec minutie le terrain, comprendre son histoire, ses enjeux actuels, afin de proposer des micro-projets, de petites interventions qui changent le regard sans pour autant transformer fondamentalement le lieu. En parcourant le site, il devenait évident pour moi que le projet devait donner à voir les murs et les parcelles différemment de la manière habituelle : en effet, on ne peut habituellement pas les embrasser du regard, les murs étant trop hauts pour voir par dessus, donnant un sentiment de pièces à ciel ouvert. Le projet consiste donc en la mise en place une structure en bois dans la prairie (ancienne zone de murs à pêches aujourd’hui tombés) créant une promenade au niveau haut des murs, ainsi que des gradins pour profiter de cet espace comme d’un théâtre de plein air, se liant ainsi avec des activités proposées sur les parcelles voisines.


WORKSHOP 5ème année S9 | Mersin, Turquie : de la ville à la mer.

Bien que divisée en deux semestres distincts, la cinquième année reste l’occasion de développer un projet sur la durée, sinon réellement en un seul projet, du moins en une seule thématique. J’ai ainsi choisi d’intégrer pour le S9 le groupe de projet de Pierre Bouché et Claudio Secci, deux enseignants qui proposait de réfléchir à la ville en développement à travers des micro projets et un workshop, une fois encore. J’ai donc participé à un workshop de 15 jours en Turquie (préparé en amont par divers exercices visant à nous donner des outils à réutiliser une fois sur place), dans la ville de Mersin (troisième port du pays), en collaboration avec des étudiants de l’école d’Athènes (uniquement la première semaine) et de Mersin. Il s’agissait de redéfinir le rapport que la ville, nouvellement construite (elle ne date que du 19ème siècle et se développe fortement au cours de la seconde moitié du 20ème siècle), entretient avec son littoral. Mon groupe se concentrait sur le nouveau centre, articulé autour de deux points principaux : le Forum (centre commercial qui attire énormément de monde) et la rue Kushimoto (un des axes de la nuit de Mersin, abritant principalement des bars et des restaurants). Le projet propose donc d’articuler ces deux entités jusque là mal reliées, pour faire descendre ensuite leur influence conjointe jusqu’au littoral délaissé, où une plateforme descendant vers l’eau est également créée. Le lien entre le Forum et la rue Kushimoto est fait via les interstices entre les bâtiments des rues qui les bordent : en effet, les immeubles de ce quartier sont tous espacés les uns des autres (généralement d’un largeur comprise entre un et deux mètres, parfois plus), et ces vides sont parfois utilisés par les commerces comme des terrasses, parfois par les logements, ou parfois laissés vacants. Le principe de notre projet était de se servir de ces vides et de les utiliser, parfois en les privatisant pour les habitants, d’autres en les utilisant comme rues secondaires piétonnes (la voiture étant très présente dans la ville), ou encore pour ouvrir les échoppes, constituant une sorte de deuxième bazar dans la ville, afin d’étendre l’influence du Forum et de la faire descendre vers le parc bordant le littoral. Il s’agissait donc de micro interventions (faire tomber un mur, clore un espace, dessiner un banc en substitue d’un muret...) qui visaient à avoir un impact sur le quartier entier. Dans un deuxième temps, le travail fait en rentrant en France nous a amenés à nous pencher sur le trajet du tram prévu, qui doit passer au coeur du quartier sur lequel nous avions travaillé. Nous avons choisi pour cette partie du projet de nous concentrer sur les une redéfinition des arrêts desservis par le tram, afin qu’ils correspondent à de véritables lieux et non à des points sur une carte. Le travail a été rendu sous forme d’une vidéo, et présenté notamment à la chambre des architectes locale, devant des élus de la ville de Mersin.

J’ai choisi de continuer à travailler sur Mersin pour mon PFE, en me concentrant sur l’auto-construction, courante en Turquie, en me basant sur ce que j’ai pu observer sur le terrain. En effet, les vides entre les bâtiments sont, nous l’avons dit, souvent utilisés par les habitants qui y étendent parfois leur logements, mais ce n’est pas le seul moyen par lequel ils augmentent la surface de leur habitation : la toiture et la façade sont également deux élément qui permettent cette extension. Ces éléments sont particulièrement porteurs de projet et invitent à une réflexion sur la manière de vivre là bas, mais également ici, les moyens étant certes différents mais les enjeux restant les mêmes : l’amélioration du lieu de vie et le vivre ensemble. Je travaillerai également sur l’enjeu des nouveaux centre de la ville, comme celui créé par le Forum évoqué précédemment, et sur la relation que ceuxci entretiennent avec la ville plus ancienne et le littoral trop longtemps ignoré. Istanbul Ankara

Mersin



ARTS PLASTIQUES 2ème année S3-S4 | MU, métro Mediterranéen (H. Paraponaris)

En deuxième année, j’ai changé de professeur et radicalement de type de travail. J’ai travaillé en groupe sur une réflexion commune à tout l’atelier: la création d’un métro subaquatique en mer Méditerranée. Nous avons ainsi mené l’art plastique comme un véritable projet, concrétisé à la fin de l’année scolaire par une exposition collective au Mac de Marseille. Notre postulat de départ était de réfléchir à un système technique, pour ensuite construire tout le projet. Nous avons ainsi choisi d’utiliser un système de ballasts mettant le train en lévitation dans l’eau: plus profond que les bateaux, mais très loin des abysses dans lesquels il est trop difficile de descendre. Une double coque contient des réservoirs d’eau qui, une fois remplis, entraînent le tunnel au fond ; en revanche, vidés, ils le font remonter à la surface. Le tunnel interagis donc avec son environnement aquatique, s’inspirant des pieuvres qui utilisent l’eau pour se déplacer en l’avalant puis en la rejetant. A l’intérieur de la deuxième coque circulent les métros accrochés sur un monorail électromagnétique. Le tunnel est équipé de pompes qui permettent de vider de son air la cavité centrale. De ce fait les frottements sont quasi inexistants, ainsi les métros se déplacent très rapidement. La construction par tranche du réseau le rend flexible et adaptable en fonction des politiques Méditerranéennes, laissant la possibilité de modifier le trajet du train en fonction de la situation politique et

et économique des Etats attenants au projet. À court terme, ce réseau permet la mobilité en méditerranée; à long terme il se veut mobile pour la méditerranée. Le MU s’accroche aux villes via une longue digue contenant du logement et social et étudiant, liant les villes entre elles.



ARTS PLASTIQUES 3ème année S5 | Le Nid: l’espace du projet (P. Condouret)

La troisième année nous a permis de développer un projet d’art plastique construit: un nid, dont la seule contrainte était qu’il devait être réalisé en bois. Nous avions commencé par travailler sur un objet sphérique, une boule, nous avons glissé finalement vers le cube. Celui ci revenait très souvent dans nos références (notamment dans l’art minimal), il exprimait aussi bien que la boule l’idée de densité et de lumière que nous souhaitions explorer, et se révélait beaucoup plus efficace pour travailler sur le thème du nid. Nous avons choisi de travailler avec des cubes de palettes. Ainsi, nous avons plusieurs éléments unitaires semblables, qui, assemblés, peuvent former le même objet (un cube) d’une taille supérieure. Nous avons donc décidé de les utiliser et de les regrouper en un seul grand cube, puis décomposé de manière à construire un nid, petit monde à l’échelle 1, autonome et entier. C’est la dé-construction de ce cube assemblé qui permet de construire le nid, en ne retranchant rien à son volume, mais en étendant sa surface en éclatant les cubes qui le forment pour les organiser différemment, de manière à construire autre chose à partir de ce point de départ. C’est le principe de « rien ne se perd, tout se transforme »: c’était déjà le cas dans nos travaux précédents (nous révélions l’intériorité, la compacité de nos objets en tranchant dedans sans rien enlever), et c’est toujours le cas d’une manière différente avec ce nouvel objet.



scénographie 4ème année S7 | Partage de midi (Mazlouman - Pigot)

Le projet présenté ici est un travail de groupe, qui consistait à imaginer la scénographie de la pièce «Partage de Midi» de Paul Claudel. Nous avons choisi de nous concentrer sur la vision du personnage de Mesa, qui évolue au fil de l’histoire. Sa vision du monde très portée vers le divin et peu sur les choses du monde profane et concret est matérialisé par une blancheur immaculée de la scène, dans laquelle la forme noire du bateau, voyage vers une terre inconnue, représente ce que sa vie a de concret et en rapport avec les hommes; peu de chose au début de la pièce. A mesure que celle-ci avance, le noir des choses terrestre augmente petit à petit, à mesure que son amour pour Ysé devient plus passionné et le rapproche des hommes. Enfin, la scène finale est entièrement noire, Mesa est tout entier dévoué à cet amour, mais lors de la révélation finale d’Ysé qui se fait l’instrument du divin, celleci se place dans un cercle blanc, révélé seulement par un projecteur l’éclairant fortement, symbole de pureté et du rapport à Dieu, apportant à Mesa une vérité qu’il a cherché seul toute sa vie. Nous avons ainsi choisi d’exprimer avec peu d’éléments ce qui nous paraissait important dans la pièce, à savoir cette évolution des personnages vers une révélation finale, la psychologie des personnages se dévoilant au fur et à mesure du glissement du blanc vers le noir. Les rares objets qui complètent ce travail sont ceux indispensables au jeu des acteurs, ou ayant une importance symbolique: la chaise récurrente de Ysé, les tombes du cimetière, le miroir dans lequel Ysé aperçoit Mesa dans le dernier acte... Ces objets complètent la scénographie sans nuire à sa lisibilité.


IMAGES | Perspectives

Réalisation de deux perspectives dans le cadre d’un concours d’idées pour un collectif d’architectes. Concours Prix W 2014 : travail sur la conception d’un centre culturel et évènementiel à la Tour de Londres.


IMAGES | Publications bande-dessinée et illustration En parallèle de mes études, j’essaie de trouver du temps pour développer des projets liés au dessin en général, et à la bande-dessinée et à l’illustration en particulier. En septembre 2011, j’ai ainsi été publiée dans une BD collective éditée par Manolosanctis aux côtés d’une vingtaine d’autres auteurs. J’ai également participé à la websérie Les Autres Gens, en 2011 et 2012. Depuis 2013, je travaille avec les éditions Flammarion sur la série «Collège Art» dans la collection Père Castor (4 tomes déjà parus). Par ailleurs, j’ai choisi de décaler mon diplôme d’un an afin de mener à bien un projet de bande dessinée avec la militante Rokhaya Diallo au scénario, à paraître en avril 2015 aux éditions Delcourt dans la collection Mirages. Ce projet aura duré un an, et m’a appris à me résponsabiliser, gérer mon temps et mes priorités (j’ai terminé d’écrire mon mémoire de 5ème année lors de la réalisation de la bande dessinée). J’ai également beaucoup fait progresser mon niveau de dessin, et j’ai eu l’occasion de dessiner Paris, introduisant parfois l’architecture au sein de la bande dessinée. Le fait de travailler en dehors de l’école dans un domaine différent m’amène cependant des choses que je peux réutiliser dans le contexte de l’architecture (notions de découpages, notions graphiques d’organisation d’une planche, amélioration de mes compétences dans l’image grâce à une utilisation régulière de photoshop), et me permet aussi de me confronter à l’accumulation de projets différents en même temps, et à apprendre à les gérer simultanément, sans jamais pénaliser mes études pour autant, qui passent avant l’illustration.

Pari(s) d’amies - Delcourt

Extraits de la bande dessinée à paraître en avril 2015.

Les Autres Gens


IMAGES | Illustrations personnelles

Mersin, Turquie.


CONTACT | CV Kim CONSIGNY 17 / 03 / 1991 98 rue Alexandre Dumas 75020 Paris 06 65 13 78 03 kim.consigny@gmail.com SCOLARITE 2014 - 2015 : ENSA - Paris la Villette Semestre 9 atelier P. Bouché - C. Secci - C. Lebarbey 2012 - 2013 : ENSA - Paris la Villette Semestre 7 atelier Hilaire - Lapassat - Roussel Semestre 8 atelier M. Bourdier - C. Secci 2011 - 2012 : ENSA - Marseille Semestre 6 atelier F. Breysse Semestre 5 atelier G. Sensini 2010 - 2011 : ENSA - Marseille Semestre 4 atelier F. Sarano Semestre 3 atelier J. Morales 2009 - 2010 : ENSA - Marseille Semestre 2 atelier P. Urbain Semestre 1 atelier P. Urbain 2006 - 2009 : Lycée Cézanne Aix-en-provence Baccalauréat Littéraire mention Très Bien et mention Européen anglais EXPERIENCE PROFESSIONNELLE Architecture Juin 2011: Stage d’observation de 15 jours sur le chantier d’un collège (Vinci Construction) Mai Juin 2011: Participation à l’exposition «Continent Mediterranée» au MAC de Marseille Juillet 2012: Stage de première pratique d’un mois au sein de l’agence BAUA à Marseille. Visite de nombreux chantiers Vacances de printemps 2013: Workshop dans les murs à Pêches de Montreuil avec des étudiants sud-américains. Août 2013 : Stage d’un mois au sein de l’agence Bonnat-Lemercier (Paris). Novembre 2014 : workshop de 15 jours à Mersin (Turquie) avec les étudiants de l’école d’architecture de Mersin et d’Athènes, sur la relation de la ville au littoral. Illustration Septembre 2011: publication dans la BD collective «Vivre Dessous» (éditions Manolosanctis) Octobre 2011-fevrier 2012: réalisation de deux épisodes pour la Web série «Les Autres Gens» (édités par Dupuis) Mai 2012: participation au projet 17 Mai Septembre 2012: Illustrations pour le mensuel «Je Bouquine» (éditions Bayard) 2013 - 2015: illustration des six tomes de la série «La Sixième Art», coll. Père Castor (éditions Flammarion) Janvier 2015: illustrations pour le mensuel «Phosphore» (éditions Bayard) Avril 2015: sortie prévue d’une bande-dessinée avec Rokhaya DIALLO au scénario (éditions Delcourt, coll. Mirages) COMPETENCES anglais: lu, parlé, écrit. TOEIC passé en 2012, score 985/1000 espagnol: niveau bac. Maîtrise de Archicad, Photoshop, Indesign, Open Office. Notions de Dreamweaver, After Effect, Sketchup. Mac et PC.




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.