Nouvelle Scène - 21.22

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Saison 2021/22

NOUVELLE SCÈNE



Saison 2021/22

NOUVELLE SCèNE



Introduction

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Plus haut que le ciel Florence & Julien Lefebvre Ma 14 septembre 2021 | Théâtre

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Les Témoins Yann Reuzeau Sa 06 novembre 2021 | Théâtre

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La Machine de Turing Benoit Solès Lu 20 décembre 2021 | Théâtre

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Les Curistes Patrick Lapp & Jean-Charles Simon Ma 18 janvier 2022 | Vidmar 1 21 Nous l’Europe, banquet des peuples Laurent Gaudé Me 16 février 2022 | Théâtre

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Une Histoire d’amour Alexis Michalik Ve 06 mai 2022 | Théâtre

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George Dandin Molière Je 09 juin 2022 | Théâtre

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Comme tu me veux Luigi Pirandello Me 29 juin 2022 | Théâtre

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Infos pratiques

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Questionnaire

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Impressum

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« C’est l­orsqu’on est privé de quelque chose qu’on ­s’aperçoit à quel point il nous était ­important. » (

Denis Diderot

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CHER PUBLiC Nous revoilà ! Après de nombreux mois de valsehésitation et d’annulations en cascade, le monde du spectacle peut enfin rouvrir ! Nous sommes heureux de pouvoir à nouveau vous accueillir, vous présenter nos spectacles, et nous vous souhaitons de belles soirées dans ­notre Maison.


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PLUS HAUT QUE LE CiEL Florence & Julien Lefebvre

1884 : on prépare 1889, année de l’Exposition universelle qui se tiendra à Paris et année du centenaire de la Révolution française. C’est l’occasion pour la France de montrer son prestige, mais aussi sa puissance industrielle. Deux ingé­ nieurs de l’entreprise de construction Gustave Eiffel présentent un projet à leur patron : une tour métallique de plus de 300 mètres ! Idée étrange, mais surtout aberrante parce qu’inutile… Donc refusée ! Monsieur Eiffel a d’autres chats à fouetter ! Mais alors, comment la Dame de Fer est-elle née et pourquoi est-elle devenue l’emblème de Paris ? En fer et contre tous ! Bâtir en plein cœur de la capitale un monument gigantesque et purement ornemental – et pas forcément au goût de tout le monde, tant s’en faut ! – était une gageure truffée de problèmes techniques, économiques et humains. La pièce raconte cette naissance cahotique, les multiples péripéties qui ont jalonné un chantier devenu homérique, et comment et pourquoi Gustave Eiffel s’est finalement pris de passion pour ce projet fou. Car ce qui deviendra l’un des monuments les plus connus au monde était loin de faire l’unanimité : le projet était très controversé – et pas seulement par les riverains ! Sans l’enthousiasme et l’extraordinaire opiniâtreté d’une poignée d’individus, ce « pylône » aurait bien pu ne jamais voir le jour ! Symbole de la


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Ville-Lumière, ce « tas de ferraille » restera la plus haute tour du monde, jusqu’à la construction du Chrysler Building à New-York en 1930 ! Joyeusement historique Très documentée, la pièce est une comédie historique, joyeuse et instructive, qui restitue avec humour la véritable histoire de la tour Eiffel, des prémices de sa conception à son inauguration, qui raconte la réalisation d’un rêve et les diverses mésaventures vécues par des ingénieurs et des artisans aussi fous que talentueux. Et l’on a beau connaître la fin de l’histoire, les auteurs réussissent même à ménager un certain suspense ! Dans des décors mouvants et suggestifs, dans un rythme plein de vivacité, ils font revivre des personnages hauts en couleurs et réhabilitent les véritables inventeurs de cette ahurissante idée, Maurice Keochlin et Emile Nouguier. Ils rendent aussi justice à Claire, la fille de Gustave Eiffel, qui a joué un rôle prépondérant dans la vie et dans l’entreprise de son père. Tout en recréant la vie privée de personnages historiques confrontés à des problèmes parfois inextricables, la pièce retrace l’évolution et le gigantisme d’un chantier rapidement devenu un tourbillon d’affrontements, de passions, de polémiques, de retournements de situations… et de problèmes so­ ciaux et comptables ! L’avant et l’après Tour Eiffel… Avec cette histoire rocambolesque, c’est également toute une période qui est restituée à travers de superbes costumes et des images évocatrices. Une période baptisée Belle Epoque qui a marqué un tournant dans l’évolution de la société et pas seulement parce qu’elle passait du XIXème au XXème siècle !


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L’entrée dans le siècle de l’industrialisation, de la modernité, de l’évolution de la condition de la femme, du changement d’esthétique dans le domaine des arts, est symbolisée à Paris par la création de cette folie. Une folie qui ne sert à rien si ce n’est à démontrer une prouesse technique, à prouver l’ingéniosité de l’homme et à célébrer son opiniâtreté et son inventivité créatrice. Une folie qui a ouvert la voie aux audaces architecturales qui ont jalonné le XXème siècle. A sa façon ludique, sympathique et parfois truculente, la pièce rend hommage à ces créateurs qui ont su bousculer les concepts, révolutionner les visions, les perspectives, défier les contraintes, renverser les préjugés. « Un spectacle chaleureux, sympathique. Tout est un plaisir : le texte, plein de fantaisie, d’humour et de ­deuxième degré, le décor et les costumes réussis, les lumières parfaites et bien sûr les comédiens qui sont tous à citer. » (Figaroscope) « Cette exquise comédie, aussi joyeuse qu’instructive, servie par d’excellents comédiens, est une vraie ­réussite ! » (Politique Magazine) « Un petit bijou. » (Fous de théâtre)

Avec

Ma 14 septembre 2021, 19:30 | Durée 1h25 Théâtre Production Théâtre Fontaine & P. Legros Productions

Frédéric Imberty, Marguaux Van Den Plas, Thomas ­Ronzeau, Axel Blind, Nicolas Le Guen, Jean Franco, Héloïse Wagner Mise en scène Jean-Laurent Silvi Décors Margaux Van Den Plas Costumes Frédéric Olivier


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LES TéMOiNS Yann Reuzeau

Les Témoins est un journal réputé pour son sérieux, son intégrité, son impartialité, son indépendance. Sa ligne est claire : on informe en donnant la parole à tous en partant de l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite sans ignorer le centre et ses satellites. Mais lorsque le gouvernement tombe aux mains d’un pouvoir extrémiste qui veut museler la presse indépendante, comment continuer ? C’est un cataclysme qui s’abat sur la rédaction et qui va bouleverser les comportements des journalistes… La presse sous pression Nous voilà plongés au cœur de la rédaction d’un journal qui veut survivre et dépasser le contexte problématique du moment. Mais au-delà de la survie du journal, il s’agit aussi du gagne-pain des journalistes ! Alors jusqu’où peut-on accepter de déroger à ses principes ? Peut-on conserver une éthique professionnelle face à un pouvoir autoritaire ? Peut-on rester observateur et ne pas servir une idéologie quelle qu’elle soit ? Ni la dénoncer si on en constate les dérives ? Doit-on renoncer momentanément à une neutralité en attendant des jours meilleurs ? Peut-on faire des concessions avec le gouvernement pour agir de l’intérieur ? Toutes ces questions, les membres de la rédaction du journal se les posent, mais ils n’ont pas le même vécu, la même nature, les mêmes contraintes personnelles, de


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sorte que les réponses qu’ils essaient de trouver ­ rovoquent des situations parfois explosives. p Politique-fiction… thriller politique C’est le risque d’une société sans liberté de la presse que Yann Reuzeau a voulu questionner en explorant les répercussions d’un événement politique sur le plan humain, moral et psychique. La pièce est conçue comme une sorte de série à suspense, dans laquelle la tension s’intensifie au fur et à mesure que le système politique s’installe, forçant les journalistes à prendre position non seulement dans l’exercice de leur fonction mais également au niveau de leur conception de vie. Publier les investigations relatives à des affaires susceptibles de déstabiliser le nouveau pouvoir en place… taire des faits susceptibles de fracasser la vie personnelle de certains journalistes… Les choix de chaque journaliste ont des conséquences à la fois sur leur entourage mais aussi sur eux-mêmes et la pièce montre combien l’unité d’une équipe et l’amitié sont parfois difficiles à préserver et combien l’individu peut se transformer en fonction de la pression extérieure. Témoigner avec le théâtre ? Notre société contemporaine constitue le sujet de prédilection de Yann Reuzeau. Avec Mécanique instable, il examinait les rouages d’une entreprise rachetée par ses employés (présentée à Berne en 2015) ; avec Chute d’une nation, il plongeait dans le labyrinthe d’une élection présidentielle. Les Témoins est en quelque sorte la suite de Chute d’une nation : un président a été élu et son élection va bouleverser le monde des médias. Pour chacune de ses pièces Yann Reuzeau se plonge dans la réalité des sujets qu’il traite. Pour Les Témoins, il


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a effectué un intense travail de recherche et fréquenté des rédactions et des journalistes. Mais ses pièces ne sont pas des documentaires de sociologie pour autant. Il les conçoit un peu comme des séries, avec un grand sens de l’intrigue et du rythme, et avec toute une galerie de personnages dont l’évolution diffère et les destins s’entrecroisent. Il raconte les méandres des émotions, du parcours et des aspirations d’individus qui sont plongés dans une aventure humaine soumise à des condi­ tions de travail et à un contexte socio-politique. « Magnifique de tension scénique, d’intelligence psychologique, et d’humanité. Les dialogues sont ciselés. Yann Reuzeau a un vrai talent et c’est toujours passionnant. » (Figaroscope) « Il y a un souffle, de l’énergie, une conviction, il sait rebondir et nourrir le suspense. » (Le Monde) « Un feuilleton haletant. Malin et rythmé, son texte évite habilement les clichés et le manichéisme. Soufflant. » (Elle) « Un spectacle vraiment intriguant. Une écriture extrêmement fine. On est totalement pris. » (France Culture)

Avec

Sa 06 novembre 2021, 19:30 | Durée 1h50 Théâtre Production Acte 2 en accord avec La Manufacture des Abbesses et Antisthène Productions

Frédéric Andrau, Marjorie Ciccone, Catherine Griffoni, Morgan Perez, Tewfik Snoussi, Sophie Vonlanthen Mise en scène Yann Reuzeau Scénographie Goury Vidéo Mathieu Morelle


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LA MACHiNE DE TURiNG Benoit Solès

Angleterre, 1952 : le professeur Alan Turing porte plainte après un cambriolage à son domicile. Quelque chose dans le comportement de Turing alerte l’inspecteur. Son allure anti-conventionnelle ? Ses hésitations dans sa façon de s’exprimer ? Son manque de précisions quand on lui demande ses activités pendant la guerre ? D’autant plus que, découvrant son passage au commissariat, les services secrets s’intéressent à lui. Serait-il un traître au service de l’Union soviétique ? L’inspecteur va vouloir en savoir davantage et, au fil de ses contacts avec Turing, la vie stupéfiante d’un homme étrange va être dévoilée. Quel personnage fabuleux ! La pièce retrace le destin hors norme de cet homme resté dans l’ombre, alors que ses découvertes ont sauvé la vie de millions de personnes, contribué à hâter la fin de la Seconde guerre mondiale et ainsi à changer la face du monde. Au-delà du contexte historique, au-delà d’une biographie, l’auteur redonne vie à un être d’exception dont le génie a intensément perturbé le quotidien. Porteur de deux lourds secrets, politique et personnel, il a été broyé par la raison d’Etat et par l’Angleterre bienpensante. Il faudra attendre 2013 pour que la reine le reconnaisse officiellement comme un héros. Qu’on soit amateur de sciences ou qu’on soit allergique aux mathématiques, on suit, comme un thriller, cette


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existence de surdoué incompris, d’une timidité maladive, hypersensible, bégayant, introverti, coureur de marathon, drôle malgré tout : un héros tragique et romantique à la fois, d’une humanité confondante. Un visionnaire incompris Alan Turing a mis au point une machine qui a vaincu le code « Enigma » des nazis, code conçu d’une façon extraordinairement sophistiquée et leur permettant de communiquer sans être interceptés par les alliés. Son intuition rare, ses recherches et sa ténacité l’ont amené à créer un des premiers ordinateurs et d’être en quelque sorte l’inventeur de la programmation informatique. En précurseur, il a posé la question « Les machines pensent-elles ? » et inventé Le Jeu de l’imitation, surnommé ensuite Test de Turing, qui donne lieu au Théorème de Turing. Mais aux yeux de la société, imaginer qu’une machine puisse penser remet en cause la science, la religion, donc elle ne peut provenir que d’un cerveau dérangé ! Les travaux de Turing sur l’intelligence artificielle, comme les articles de Darwin ou d’Einstein, ont bouleversé les conceptions d’une époque et, ce faisant, fait travailler de nombreux scientifiques tout en interpellant les philosophes sur l’essence de l’homme et celle de la machine. Et pourtant, pour de multiples raisons, l’existence de cet homme hors du commun sera classée secret défense et passée sous silence pendant des décennies. Le vrai et le faux ? « L’histoire racontée est vraie quant aux faits historiques, aux découvertes de Turing, aux traits majeurs de sa personnalité et à sa condamnation », précise Benoit Solès. « Tout ce qui est montré en image est aussi vrai. Je me


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suis servi de ses lettres et de sa biographie (A. Hodges, Alan Turing, ou l’énigme de l’intelligence). La puissance du person­nage est bouleversante et touche à l’universel en chacun de nous, en parlant de solitude, de différence, du regard que nous portons sur les gens qui sont différents. Pour le reste, c’est la liberté d’interprétation et la licence poétique. C’est donc à la fois un souci d’authenticité et d’imagination qui m’aura animé. Mais ce qui compte, audelà de la perception intime ou de l’interprétation personnelle, c’est de respecter l’esprit de celui à qui l’on souhaite rendre hommage et de célébrer le visionnaire et l’inadapté, le héros et le martyre, bref, l’homme extraordinaire, courageux et passionnant que fut Alan Turing. » « Une excellente pièce et une extraordinaire incarnation. » (L’Express) « Cette pièce est si bien écrite, si bien jouée, si bien mise en scène que l’on passe une soirée rare et déli­ cate. » (Le Figaro) « Sensible, haletant et judicieusement mis en scène. » (Le Monde)

« Un

spectacle passionnant, Benoit Soles est prodigieux. »

(Le Parisien)

Avec

Lu 20 décembre 2021, 19:30 | Durée 1h30 Théâtre Coproduction : Atelier Théâtre Actuel, Acmé, Fiva Production et Benoit Solès 4 Prix aux Molières 2019 : auteur, mise en scène, comédien et spectacle du théâtre privé

Benoit Solès & Amaury de Crayencour Mise en scène Tristan Petitgirard Décor Olivier Prost Costumes Virginie H Musique Romain Trouillet


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LES CURiSTES Patrick Lapp & Jean-Charles Simon

Aaah la retraite… entre les retrouvailles avec les amis, les voyages, les petits-enfants, les séances de fitness pour garder la forme, on frise le burn out ! Résultat, le seul endroit pour être au calme – et aussi soigner les petits bobos dus aux outrages du temps – c’est la cure de thalasso. Quoique !... Avec les jets glacés, buses massantes, bains vibrants, natation synchronisée et autres réjouissances salutaires… l’agenda est rempli ! Mais entre chaque soin, que faire d’autre sinon papoter un peu ? Alors les deux compères en mal de distraction ne vont pas se priver de passer en revue les uns, les autres, eux-mêmes, le temps qui passe, la société… la vie quoi ! Ne serait-ce que pour répondre à cette interrogation existentielle : Aqua qu’on sert encore ???? « Le savoureux humour simonlappien » (Le Temps) Parler de tout mine de rien… exprimer des idées, se livrer à des satires implacables, qu’il s’agisse de choses fondamentales ou futiles, dans le duo Lapp et Simon iI y a toujours de l’intelligence, de la connaissance, de la ré­ flexion. Mais surtout ne pas donner l’impression de se prendre au sérieux : la drôlerie rôde toujours, qu’elle soit sous forme d’humour ou de blagues de potaches. Ceux qui aiment la musique, ou les réflexions sociales, ou les débats philosophiques – même de café du commerce ! – y trouvent leur compte et ceux qui aiment la déconnade… aussi.


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Et puis il y a leur complicité et leur complémentarité dans le sens de l’à-propos, de la répartie cinglante ou joyeuse, de l’humour décalé. Comme un vieux couple qui se renvoie la balle, tous deux pratiquent avec bonheur un second degré qui cache une tendresse pudique, l’un rêveur avec un flegme goguenard, l’autre hableur avec un esprit caustique. Lapp & Simon ensemble… Lapp et Simon, c’est un duo devenu légendaire. Ils ont fait les beaux jours de la radio et de la télévision, mais aussi de nombreuses scènes romandes. Leur émission quotidienne Aqua concert, écoutée pendant 10 ans jusqu’en 2012 par une moyenne de 150’000 auditeurs, a consacré leur duo et leur a valu le Prix des meilleurs animateurs des radios francophones. Avec cette émission, ils ont décomplexé la musique classique – et lyrique en particulier – l’ont faite entrer aussi bien dans l’univers des fans d’opéra que des béotiens, et même des réfractaires ! Tout en les faisant rire. Mais leur complicité ne s’est pas limitée à Aqua Concert : ensemble, ils ont parlé cuisine à la télévision, fait sur scène la Radioscopie d’une Clarinette, présenté à leur façon La Traviata, Don Giovanni, L’Histoire du Soldat de Ramuz mais aussi célébré l’Amitié et le Partage et mis en scène La Chauve-Souris à l’Opéra de Lausanne, sans oublier leurs nombreuses interven­tions à deux dans des émissions diverses et variées. Lapp & Simon séparément Jean-Charles Simon est né à Genève et a fait des études de pharmacie avant de se consacrer au théâtre et de jouer dans divers théâtres de Genève et de Lausanne, tout en


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travaillant comme animateur à la Radio et à la télévision, où il a enchaîné les postes d’animateur, de directeur et de producteur. Ce qui ne l’a pas empêché de tâter de la politique, en tant que conseiller national pendant une législature ! Il revendique avec plaisir son côté touche à tout qui lui a permis d’imaginer des émissions et des spectacles sur des sujets qui, outre la musique et la cuisine, vont du coq à l’âne en passant par la philosophie, la politique, l’histoire secrète, les sujets de sociétés, etc. etc. etc. et également de tourner pour le cinéma et la télévision. Patrick Lapp est né à Rolle et s’est formé auprès de François Rochaix au Théâtre de l’Atelier à Genève. Bien qu’ayant participé à bon nombre d’émissions de radio, il a cependant essentiellement consacré sa carrière à son métier de comédien et parfois de metteur en scène, que ce soit au théâtre dans de nombreux rôles du répertoire classique ou contemporain, à la télévision dans certaines séries, et au cinéma où son interprétation dans La Vanité de Lionel Baier lui a valu le Quartz du meilleur acteur au Prix du Cinéma Suisse 2016. Il s’est également beaucoup consacré à un autre duo, celui de Bergamote avec Claude-Inga Barbey, créé d’abord pour la Radio avant de faire l’objet de plusieurs spectacles de théâtre : les mésaventures de Monique et Roger dynamitées avec un humour mi-tendre mi-féroce.

Avec

Ma 18 janvier 2022, 19:30 | Durée 1h35 Vidmar 1

Patrick Lapp & Jean-Charles Simon


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NOUS L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES Laurent Gaudé & Roland Auzet

La saga de l’Europe, ce vieux continent si chargé d’Histoire, de convulsions, de blessures, mais aussi de créativité, de lumières, d’utopie… Onze artistes venant d’Allemagne, de Belgique, de France, de Grèce, d’Irlande, de Pologne et de Suisse, retracent son parcours mouvementé et les liens entre les nations, interrogent les Européens sur leurs origines, leur appartenance et leur avenir. Un grand poème épique et flamboyant qui mêle théâtre, musique et danse pour raconter cette union de cultures, de langues, de chants, de destins mis en commun. Le Grand-Père de l’Europe L’Europe a été le théâtre d’innombrables alliances et mésalliances. En 1849, Victor Hugo s’est fait le visionnaire de la construction européenne et a parlé des « Etats-Unis d’Europe » dans un texte magnifique prononcé au Congrès de la Paix : « Un jour viendra où […] vous toutes, nations du ­continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la fraternité euro­ péenne […]. Un jour viendra où il n’y aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvrant au commerce et les esprits s’ouvrant aux idées. […] Une monnaie continentale remplacerait toutes les absurdes variétés moné­taires d’aujourd’hui, effigies de princes, figures de misère… »


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L’Europe, la Suisse, et puis… Laurent Gaudé retrace l’aventure européenne, regarde l’Histoire pour l’éclairer et comprendre où on en est aujourd’hui. Loin de l’esprit d’« Eurobashing » en vogue actuellement, mais sans tomber dans le politiquement correct des discours politiciens, ni dans une célébration béate, il raconte ceux qui se sont battus pour des utopies, leurs avancées, leurs reculs, leurs déviances. Il questionne la responsabilité de l’individu au-delà du groupe comme le fondement d’un projet qui ne peut être voué à l’échec s’il repose sur l’humanisme. La Suisse ne fait pas partie « officiellement » de l’Europe, mais au-delà du cahier des charges politico-économique de l’U.E, la Suisse, par son appartenance géographique et « génétique » à l’Europe, ne peut y être indifférente, d’autant qu’elle peut apparaître comme un modèle de réunification de contrées et de cultures très différentes. A chaque représentation un grand témoin, une personnalité, monte sur scène pour y être interpellé par les artistes. Par la grâce du théâtre… Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004 et lauréat de nombreux autres prix, est un romancier et auteur prolifique, dont les œuvres théâtrales sont jouées dans toute l’Europe. A ses yeux, « Le rêve européen a besoin de désir. Il mourra s’il n’est plus qu’une liste sèche de législations, de normes et d’échanges commerciaux. Le rêve européen a besoin d’un sentiment d’appartenance. Il a des habitants, mais il est grand temps qu’il ait des citoyens. Pour ce faire, j’en suis convaincu, il a besoin d’un récit. » C’est pourquoi il a raconté cette union de cultures, de langues, de chants, de destins mis en commun.


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Il ne s’agit pas d’un plaidoyer politique, mais d’un espoir humaniste. Et comme le théâtre est un lieu de partage et d’émotion, où la parole et la musique ont un impact très fort, Roland Auzet a conçu la mise en théâtre du texte de Laurent Gaudé car, dit-il, « la grande force du spectacle est de redonner à notre histoire collective sa chair et ses émotions. Avec de l’utopie, on pourrait ouvrir de nou­ veaux espaces, signes de liberté, de progrès social. Ce spectacle est plus qu’un spectacle sur l’Europe. C’est un spectacle sur nous tous. Nous, tout court. » « Un texte, un vrai, superbe, lyrique sans être pompeux. Une mise en scène ample, généreuse, sophistiquée. Un ensemble de comédiens, performeurs, chanteurs et danseurs au talent fou. » (Le Monde) « Avec des acteurs époustouflants, superbement mis en scène, un spectacle magistral. » (Le Temps) « Du vrai théâtre, incarné, percutant. » (La Matin) « Que d’émotion contenue dans ce texte nourri d’Histoire et de vie... » (La Terrasse) Avec

Me 16 février 2022, 19:30 | Durée 2h20 Théâtre Coproduction et partenariat d’ActOpus – Compagnie Roland Auzet avec 12 institutions théâtrales de France, Canada, Pologne et Suisse (Cie du Passage, Neuchâtel)

Robert Bouvier, Rodrigo ­Ferreira, Yasin Houicha, Rose Martine, Dagmara MrowiecMatuszak, Kelly Rivière, ­Stanislas Roquette, Karoline Rose, Artémis Stavridi, ­Thibault Vinçon, Nicolas Defer Texte Laurent Gaudé Conception, musique & mise en scène Roland Auzet Scénographie Roland Auzet, Bernard Revel & Juliette Seigneur Chorégraphie Joëlle Bouvier Vidéo Pierre Laniel


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UNE HiSTOiRE D’AMOUR Alexis Michalik

C’est une histoire d’amour, tout simplement. Comme il en existe tant. « Et pourtant », comme dit la chanson de Charles Aznavour qui ouvre le spectacle, chacune est ­unique pour celui ou celle qui la vit. Ça commence comme un conte de fée, et puis ça évolue. « It takes time to be a Man », comme dit l’autre chanson qui accompagne cette histoire. Parce que la vie est remplie de rencontres, de surprises, bonnes et moins bonnes, et parce que l’amour peut prendre des formes multiples. Celle que nous raconte Alexis Michalik se déroule sur une quinzaine d’années et comprend beaucoup de rebondissements. Comme la vie elle-même, elle se développe dans un tourbillon savamment dosé d’humour et d’émotions. Michalik le Retour… Après Le Porteur d’histoire (une sorte de chasse au trésor littéraire autour d’Alexandre Dumas), Le Cercle des Illusion­ nistes (magie théâtrale et cinéma fantastique autour de Robert Houdin et Georges Méliès), Edmond (les mésaventures de la création de Cyrano de Bergerac) et Intra Muros (le théâtre en prison), Michalik revient à Berne avec un sujet et une histoire d’un tout autre genre. On pourrait la définir comme un mélo contemporain ou une de ces séries télévisées qui racontent en brefs épisodes le vécu de personnages dans des situations


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sociales familières. Mais ce serait la minimiser, car la « patte » Michalik lui donne un impact différent. Il parvient avec beaucoup de sensibilité à aborder certains sujets dans un rythme et une mise en scène en perpétuel mouvement, dont lui seul a le secret. « Lorsque j’écris, dit-il, je n’ai qu’une obsession : tout faire pour éviter l’ennui. Je veux que les spectateurs puissent se dire que le théâtre peut être haletant et qu’ils ne sachent pas où cela va les emmener. » Le Wonderboy du théâtre français… …comme l’a surnommé la Critique ! 4 spectacles – 4 succès, dont le premier a été créé alors que Michalik n’avait que 30 ans. Fait rarissime : plusieurs de ses pièces jouées en même temps à Paris. 3 adaptations, 3 courtsmétrages, 1 film, 1 roman. 7 Prix Molières, 12 Nominations et d’autres récompenses… Il y a véritablement un phénomène Michalik, non seulement parce qu’il est jeune et que toutes ses œuvres rencontrent le succès, public et professionnel, mais parce qu’il a créé un style qui lui est propre, très efficace tant sur la portée des sujets qu’il aborde que sur le plan émotionnel, et qui permet d’allier intelligemment réflexion et divertissement. Il a un savoir-faire indéniable et très personnel dans l’art de dire les choses puis de les montrer. Et aussi dans l’art de surprendre, car il ne se répète jamais et n’est jamais là où on l’attend ! Avec cette histoire d’amour on est loin de l’atmosphère des diverses pièces précédentes. Un maelström sentimental Avec cette pièce, Michalik a voulu toucher au cœur le spectateur tout en s’attaquant aux préjugés et aux clichés. Cette histoire reflète à la fois la simplicité des sentiments


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et la complexité de la vie. Simplicité parce que les personnages sont de ceux qu’on peut croiser dans notre quotidien, parce que les événements qu’ils vivent sont les aléas de notre société et de nos comportements. Complexité parce que Michalik a sa façon de cumuler les rebondissements, de jouer avec le temps qui passe et l’évolution des personnages, d’exploiter son sens de la formule et du trait d’esprit, tandis que sa mise en scène ne ménage aucun temps mort. Complexité parce qu’il sait allier drame et humour dans une liberté de ton qui provoque l’émotion sans tomber dans un pathos racoleur pour raconter les choses de la vie, ce qu’on réussit, ce qu’on rate et ce qu’on devient à travers ces expériences. « Tout est simple et pourtant si abouti ! On en ressort éblouis et ko. » (Théâtral Magazine) « Des sujets d’aujourd’hui, qui troublent et concernent. Alexis Michalik est diaboliquement habile. » (Télérama) « L’intrigue est rythmée, haletante et riche en rebondissements, les dialogues sont vifs, économes, piquants. Un mélodrame brillant et efficace dans lequel on passe sans rechigner du rire aux larmes. » (Culture Tops) « Michalik joue avec nos sentiments, appuie là où ça touche, et saupoudre l’émotion qu’il suscite d’un humour salvateur. » (Le Parisien)

Ve 06 mai 2022, 19:30 | Durée 1h25 Théâtre Molière 2020 de la mise en scène Acmé Productions

Mise en scène Alexis Michalik Avec Clément Aubert, Pauline ­Bression, Juliette Delacroix, Marie-Camille Soyer, en ­alternance Léontine D’Oncieu ou Lior Chabbat Décors Juliette Azzopardi Costumes Marion Rebmann


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GEORGE DANDiN (OU LE MARi CONFONDU) Molière

« Vous avez fait la sottise la plus grande du monde ! », dit George Dandin en s’adressant à lui-même ! Car s’il avait su ce qui l’attendait, lui, le paysan fortuné qui a épousé la fille d’un aristocrate, il aurait vite fait passer son envie de s’appeler M. de la Dandinière ! Bien mal lui en a pris de vouloir sortir de sa condition, car sa femme lui fera payer très cher d’avoir été « achetée » pour renflouer les finances de sa famille ! Elle n’aura de cesse de lui prouver qu’il n’est pas aimable – dans tous les sens du terme. Voilà une mésalliance qui aura des conséquences bien fâcheuses… A l’époque… Tout cela n’est pas très gai ! Et pourtant c’est bien une comédie que Molière a voulu écrire. Il l’a conçue à partir d’une ancienne farce, La Jalousie du Barbouillé, pour répondre à une commande de Louis XIV qui avait décidé d’offrir un Grand Divertissement dans les jardins de Versailles. La pièce fut présentée devant trois mille personnes. Elle était intégrée dans une sorte d’opéra pastoral en vers sur une musique de Lully. Les actes de la pièce étaient entrecoupés de chants et de ballets et tout se terminait sur une fraternisation entre L’Amour et Bacchus invitant le pauvre mari trompé à perdre son tourment dans l’ivresse… Un grand succès comique, selon les réactions de l’époque ! Cependant, quand Molière détacha ses trois actes pour


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les jouer sans intermèdes musicaux devant un public populaire, les réactions furent plutôt mitigées, car la pièce sortie du contexte du divertissement prenait soudain des couleurs très différentes ! Vous avez dit comique ? Au niveau du comique proprement dit, George Dandin en contient toutes les formes : texte, situations, quiproquos, ridicule des personnages, drôlerie des valets… mais au niveau du fond, le sujet n’a pas grand-chose de drôle, puis­ qu’il tourne autour de la souffrance d’un homme méprisé par tout le monde ! Ressortent alors la satire sociale et la farce tragique. En opposant des personnages de condi­ tions différentes, Molière met en évidence cet éternel désir des hommes de vouloir paraître et posséder davantage. Toujours à la recherche du juste milieu, il montre les catastrophes que l’on s’attire en ne se satisfaisant pas de ce que l’on est ni de ce que l’on a. Par ailleurs, il revient une fois encore sur un de ses thèmes de prédilection : ne pas marier les jeunes filles contre leur gré. Une ambiguïté satirique Ce mélange des genres peu courant dans les œuvres de Molière donne une couleur très particulière à cette comédie musicale toute en contrastes. A travers les éléments comiques et tragiques, la pièce met en évidence les conflits dans lesquels les personnages se débattent et dont ils sont, tous et tour à tour, victimes et tortionnaires : pouvoir de l’argent, de la séduction, de la position sociale et de l’autorité parentale, mécanismes de la lutte des classes et de la guerre des sexes … Des sujets cruels, auxquels la galanterie des intermèdes musicaux sert de contrepoint satirique et ironique.


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Le regard de Michel Fau… « J’aime quand les choses déjantent. Le théâtre doit sortir de son quotidien, doit donner envie de rêver. Il y faut de la poésie, du lyrisme, de l’extravagance, ce qui n’em­ pêche pas de parler de nous, de l’humain », dit Michel Fau, qui aime souligner la noirceur qui mine les comédies et le grotesque qui habite les tragédies. Beauté du texte classique, légèreté de la comédie et du baroque, tragique d’un mal qui triomphe, théâtre musical… cette pièce avait tout pour séduire Michel Fau dans sa passion pour Molière et pour l’opéra et lui permettre de laisser libre cours à son univers fantasque et flamboyant – auxquels les costumes signés Christian Lacroix ajoutent une esthétique raffinée !

Je 09 juin 2022, 19:30 | Durée 1h35 Théâtre Co-Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord, Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Opéra Royal – Château de Versailles, Théâtre de Caen, Atelier Théâtre Jean Vilar – Louvainla-Neuve, Festival de Sablé – L’Entracte, scène conventionnée, Théâtre de Compiègne.

Mise en scène Michel Fau Direction musicale Gaétan Jarry Costumes Christian Lacroix Décors Emmanuel Charles Avec Alka Balbir, Armel Cazedepats, Michel Fau, Philippe Girard, Florent Hu, Anne-­G uersande Ledoux, Nathalie Savary, 4 chanteurs et 8 musiciens de l’Ensemble Marguerite Louise


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COMME TU ME VEUX Luigi Pirandello

Dix ans après la Grande Guerre… à Berlin, une danseuse de cabaret règne sur le monde de la nuit, lorsqu’un photographe croit reconnaître en elle la femme d’un de ses amis, disparue en Italie à la fin du conflit, et que son mari n’a cessé de chercher après sa démobilisation. Mais est-ce bien elle ? A-t-elle voulu changer de vie ? Est-elle amnésique ? Qu’a-t-elle vécu pour en arriver là ? S’agit-il d’une imposture lorsqu’elle acceptera de retrouver en Italie son supposé mari ? Son amant la laissera-t-il partir ? Et son mari, la reconnaîtra-t-il vraiment ou s’agit-il d’un opportunisme pour des motifs plus ou moins avouables ? Quant à la famille de la supposée amnésique, a-t-elle intérêt à la voir revenir ? Le monde d’après… Dans une Europe convalescente, Pirandello observe les retombées des grands bouleversements de l’Histoire sur les vies personnelles. Après le fracas des armes, les gouvernements ont changé, mais tous les individus ne peuvent pas renouer avec une existence normale. On peut vouloir repartir à zéro ou au contraire maintenir ce qu’on a connu… On peut s’étourdir dans de nouveaux divertis­sements ou au contraire vouloir retrouver ce qu’on a perdu.


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Avec cette pièce, Pirandello montre une Europe bien décidée à oublier ses traumatismes et des individus qui balancent entre leurs divers choix de vie – donc d’identité ! Mais la volonté d’oubli ne suffit pas toujours à panser les blessures et vouloir effacer le passé peut conduire à un aveuglement qui empêche de voir les marasmes qui s’annoncent. Les années vingt sont typiques à cet égard avec les divers extrémismes qui tentent de s’installer... Et puis, à travers un destin particulier et comme en écho à notre époque, la pièce aborde aussi la lutte que certaines femmes ont commencé à mener il y a un siècle pour pouvoir s’affirmer en dehors de la tutelle des hommes, ainsi que la mise en question d’une hiérarchisation des valeurs et d’un conformisme social et idéologique qui peut conduire à de nouvelles catastrophes. L’amnésie – processus dramatique ? Mi-drame policier, mi-fable existentielle, cette pièce trouve son origine dans un fait divers, l’affaire Canella-Bruneri qui fit beaucoup de bruit au début du XXème siècle et qui concernait alors la controverse sur l’identité d’un homme. Par la suite, Jean Anouilh s’est également em­ paré de ce sujet avec Le Voyageur sans bagage. Pirandello a toujours été passionné et intrigué à la fois par la notion de vérité et par la notion de réalité face au ressenti. En plaçant ses personnages dans une situation où les probabilités peuvent être en conflit avec la réalité, il montre combien l’être est fragile face aux aléas sociaux ou politiques et combien il est difficile de maîtriser vraiment ce qu’on vit et ce qu’on est. D’autant plus lorsqu’on est confronté aux projections que les autres font sur soi. D’où les tensions diverses que Pirandello excelle à explorer, la complexité humaine qu’il sait habilement évoquer et les mystères qu’il aime entretenir !


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Une grande Première ! C’est la première fois que le Théâtre de Berne peut accueillir le prestigieux Théâtre de l’Odéon. Prestigieux, parce qu’il a été créé en 1782 pour abriter la troupe de la Comédie-Française, parce qu’il est l’un de six théâtres nationaux de France et parce qu’il a vu se succéder tant la création de grandes œuvres du patrimoine français que des comédiens et des directeurs légendaires. Depuis 2016, c’est Stéphane Braunschweig qui en a pris les rênes, après avoir dirigé le Théâtre National de Strasbourg et de son Ecole d’Art dramatique, ainsi que le Théâtre National de La Colline. Stéphane Braunschweig a mis en scène une cinquantaine de pièces et plus de vingt opéras, mais il affectionne particulièrement Pirandello, dont il a déjà mis en scène trois autres œuvres et qui lui permet de poursuivre son enquête théâtrale sur les énigmes de l’identité, l’impact des traumatismes et les jeux de simulacres grâce auxquels on survit.

Me 29 juin 2022, 19:30 | Durée 2h10 Théâtre Traduction, mise en scène & ­scénographie Stéphane Braunschweig Collaboratrice artistique Anne-Françoise Benhamou Costumes Thibault Vancraenenbroeck

Lumières Marion Hewlett Son Xavier Jacquot Vidéo Maïa Fastinger Coiffures / maquillages Karine Guillem Michalski Avec Jean-Baptiste Anoumon, Cécile ­C oustillac, Claude Duparfait, Alain Libolt, Annie Mercier, Alexandre Pallu, Thierry Paret, Pierric Plathier, Lamya R ­ egragui Muzio, Chloé Réjon


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iNFOS PRATiQUES Lieux des représentations Théâtre, Kornhausplatz 20, 3011 Berne Vidmar, Könizstrasse 161, 3097 Liebefeld

Billetterie La vente des billets hors abonnement commence dès le 18 août 2021 pour toute la saison Vente par Internet buehnenbern.ch Entrée du théâtre Kornhausplatz 20, 3011 Berne Tél. 031 329 52 52 kasse@buehnenbern.ch Heures d’ouvertures Lu à Ve : 10:00–18:30 Sa : 10:00–14:00 Les caisses du soir sont ouvertes 1 heure avant la représentation sur le lieu de chaque spectacle

Les enfants, apprentis et étudiants bénéficient d’une réduction de 50 % lors de réservations. A la caisse du soir, un prix unique : CHF 15.– par place. Pour les écoles Le prix des places est fixé à CHF 15.– par élève pour les catégories 3 à 5. En cas de problème d’audition des écouteurs sont disponibles gratuitement auprès des ouvreuses.

Prix Abonnement pour les 8 spectacles Cat 1 Cat 2 Cat 3 Cat 4 Cat 5 501.– 403.– 319.– 207.– 137.– Billet individuel hors abonnement Théâtre Cat 1 82.–

Cat 2 65.–

Cat 3 50.–

Cat 4 Cat 5 30.– 17.–

Billet individuel hors abonnement Vidmar 49.– Pour les catégories de places, veuillez consulter le plan des salles dans le dépliant avec l’aperçu des abonnements du Théâtre.


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UN GRAND MERCi !... de consacrer quelques minutes à remplir notre questionnaire de fin de saison : vos jugements, vos réactions nous intéressent beaucoup et sont importants pour que notre programmation puisse vous apporter le plaisir que vous en attendez. Saison 2021/22 Très bon

Bon

Moyen

Plus haut que le ciel Florence & Julien Lefebvre Les Témoins Yann Reuzeau La Machine de Turing Benoit Solès Les Curistes P. Lapp & J.-Ch. Simon Nous l’Europe Laurent Gaudé Une Histoire d’amour Alexis Michalik George Dandin Molière Comme tu me veux Luigi Pirandello

Vos coups de cœur ?

Remarques personelles :

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Prénom

Adresse E-mail à déposer ou à renvoyer à la Nouvelle Scène, Bühnen Bern, Nägeligasse 4, Postfach, 3001 Bern

Je n’ai pas aimé



Impressum Intendant Florian Scholz Rédaction et programmation Nouvelle Scène José Zenger Conception & présentations lucmettler.com Graphisme Wara Ugarte Impression Haller + Jenzer AG, 3400 Burgdorf Crédit photos Plus haut que le ciel, © Bernard Richebé Les Témoins, © Xavier Cantat La Machine de Turing, © Fabienne Rappeneau Nous l’Europe, © Christophe Raynaud de Lage Une Histoire d’amour, © François Fonty George Dandin, © Marcel Hartmann Comme tu me veux, © Simon Gosselin


Berner Symphonieorchester Spielzeit 2021/22


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