Communiqué de presse de George PAU-LANGEVIN Ministre des outre-mer Paris, le 24 avril 2015,
Huit initiatives pour accélérer et étendre la mise en œuvre du plan de réduction du risque requin à La Réunion Face à la situation de crise que traverse La Réunion et consciente de l’urgence d’une réponse déterminée, la ministre des Outre-mer, George PAU-LANGEVIN, a annoncé, vendredi, huit initiatives destinées à accélérer et à étendre la mise en œuvre du plan de réduction du risque requins qui, depuis juillet 2013, implique l’Etat – quatre ministères1 –, les collectivités locales, les associations et les professionnels de la mer. A l’issue d’une réunion à Saint-Paul avec les différents acteurs et partenaires locaux de la politique de réduction du risque requin, la ministre a d’abord indiqué que le budget consacré aux actions financées par l’Etat dans le cadre du plan requin sera porté de 650 000 € à 1 million d’euros, soit 6 millions d’euros sur la période 2015-2020. La ministre a ensuite détaillé les huit initiatives qui seront mises en œuvre avec ces moyens supplémentaires : 1) Un effort accru pour sécuriser des sites de baignade et d’activités nautiques Aux côtés de la Région, qui a annoncé son intention de mobiliser des fonds européens, l’Etat accompagnera financièrement les communes dans leurs investissements comme les « vigies requin renforcées », les filets de protection, voire d’autres techniques si leur efficacité est démontrée. L’objectif est de mettre en place au plus vite, et en tout état de cause dès cette année, un site sécurisé à Saint-Paul, et d’accélérer la réalisation des projets de Saint-Pierre, de Saint-Leu et de Trois-Bassins. 2) Une augmentation maîtrisée des prélèvements des requins tigre et bouledogue L’Etat s’engage à augmenter de 50 % les sorties en mer dans le cadre de « Cap Requins », programme ciblé de pêche de requins tigre et bouledogue réalisée par des professionnels. Cette pêche sera autorisée par le préfet à l’intérieur de la Réserve naturelle marine. Elle ne correspond cependant en aucun cas à une éradication qui est irréaliste et contraire aux engagements de la France en faveur de la biodiversité.
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Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie ; ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche ; ministère de la Ville, de la jeunesse et des sports ; ministère des Outre-mer.