U12_Exe3_Analyses

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Institut Supérieur d’Architecture_La Cambre_Unité 12 Atelier de seconde bachelier 2009-2010

Exe3_ANALYSES


Processus de relevé photographiques

Photographie des façades pour leur redressement

Alignement des façades après le redressement

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MODELISATION VIRTUELLE DU SITE Coordinateurs : Denis DERIJCKE et Denis POOLS

Introduction Le projet de fin d’année consiste à implanter un bureau sur la chaussée de Saint Job et un centre civique sur le terrain se trouvant entre l’avenue la chênaie et la rue Geleytsbeek. Pour mener à bien la réalisation de ces différents bâtiments il est indispensable d’effectuer des analyses et des relevés. Cependant, il est aussi nécessaire d’avoir une bonne représentation graphique du lieu à investir et de ses alentours. Pour ce faire, l’utilisation d’une modélisation 3D ou d’une maquette est plus que nécessaire. La tâche qui nous a été assignée c’est la numérisation en 3D du site. Au même titre que la maquette, la modélisation 3D nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur le site et de voir les choses depuis l’intérieur et pas seulement depuis l’extérieur. Cela peut faciliter le travail de représentation dans l’espace et de mieux apprivoiser le projet dans sa grandeur par rapport au site. Evolution du travail : Relevé photographique Ce premier contact avec le terrain avait pour but de nous faire prendre connaissance des lieux. Cette étape du travail consistait à faire des relevés photographiques des façades dans les rues entourant le site. Pour que la modélisation 3D fournisse une représentation du terrain avec la plus grande précision, on devait trouver les dimensions des différentes composantes des façades, pour ce faire, on a utilisé différents type de mesure. L’utilisation d’un outil laser a été très importante dans ce processus puisqu’elle a permis un relevé précis des hauteurs, par contre sa non disponibilité a contraint certains groupes à prendre des photos avec des indicateurs d’échelle. A cause du manque de retrait par rapport aux façades, les photos prises sur le terrain n’étaient pas toujours droites ou complètes, on a donc dû les retoucher avec les programmes adéquats pour qu’elles soient utilisables. Ce qui nous a permis après de les mettre à l’échelle et de constituer un profil des façades pour chaque rue. Mise au point d’un plan en 2D Pour la réalisation du modèle 3D ont a eu recours à un plan Urbis. Après quelques modifications, ce dernier nous a fournit les différentes limites de parcellaire et de bâtit. Ensuite, on l’a transférer sur le programme de modélisation 3D, pour qu’il constitue une base de travail sur laquelle les différents membres de l’équipe pouvaient travailler, chacun de son côté sans que cela n’affecte le rendu général. Modélisation 3D Le début de cette partie a vu la répartition du travail de modélisation des maisons entre les étudiants, qui avait pour mission de créer les volumes et leur détails grâce aux photos et à des images satellites. Ensuite un groupe d’étudiants s’est chargé de mettre en relief le terrain en s’aidant d’un plan avec les courbes de niveau réalisé par le groupe de relevé topographique. Ensuite, suivait l’élaboration de modèles de végétation qui vont recouvrir la majeure partie de site. Après avoir fini l’étape du design, on a procédé à l’assemblage des données pour leur mises en commun sur un seul modèle pour pouvoir les mettre ne relief, régler les couleurs ainsi que la lumière.

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Plan du site en 2D

Volumes des maisons

Terrain après la mise en relief

Plan du relevĂŠ topographique

Finition des blocs

Association des maisons sur un mĂŞme terrain

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Vue général après assemblage des données

Vue aérienne du site

Vue à l’intérieur du site

Parcelle d’implantation du projet

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Perceptions Visuelles Coordinateur Patrick Burniat

Maximilien Leruste Florent Glibert Marie-Lou Roederer Felicien Umbreit Jordane Kwai Pun Olivier Bellflamme Clement Le Roux Samy Belabes Nora Perarnaud

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Objectifs Généraux du Travail

La question de la « cohérence » visuelle du lieu

La question de l ’émergence de l’édifice dans les parcours urbains

La gestion visuelle des rapports privés-publics et de l’appropriation des espaces

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Notre Approche

1.

Point de vue zénithal

2.

Point de vue in-situ

3.

Les différentes corrélations

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Plan •

Introduction

1. • • •

Les Voiries Hiérarchisation viaire Coupes de niveaux Façades et élévations

2.

Rapports Privés-Publics

3. • •

Typologies du bâti Hiérarchisation du bâti Différente Typologie

4.

Matériaux et Textures

Conclusion

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Vue Globale

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1.Les Voiries:

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. HiĂŠrarchisation viaire Ruelles

Voirie Principale

Plots

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. Coupe de niveaux

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2.Rapport Privés-Publics

Privé

Intermédiaire

Public

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3.Typologies du b창ti

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.HiÊrarchisation du bâti A front de rue

En retrait

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.DiffĂŠrentes Typologies

Cas 1: Front de Rue

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Cas 1: Front de Rue

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Cas 2: En Retrait

Limite au sol

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Limite Végétal e

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En pente Down 26


En Pente Up 27


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4.MatĂŠriaux et Textures

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.Hiérarchisation des matériaux

Végétation

Macadam

Sable et dalles

Trottoir

Toiture tuiles

Pavés

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Portrait Saint Job

U12//ISACF LA CAMBRE architecture//2009-2010

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LE TEMPS D' UN PASSAGE Portrait Saint Job Dans le cadre d’un projet de deuxième année à la Cambre architecture, nous avons réalisés un portrait de St Job dans la commune d’Uccle, sur une période de deux semaines en février 2010. Il s’agit d’établir une enquête sociale, qui consiste en une série d’interviews et d’observations visant à mieux cerner les attentes et les préoccupations de la population. L’enquête est ciblée principalement, sur le côté humain. Une vingtaine d’étudiants encadrés par deux professeurs se sont repartis le travail en trois: un groupe d’observateurs s’est imprégné de l’atmosphère du quartier, un second groupe a réalisé une série d’interviews et le dernier était chargé de synthétiser toutes les informations sous forme d’un court métrage. Au début de notre analyse nous avions prévu de faire réagir la population à travers un canular. Il était question de confronter les habitants à un bâtiment factice, implanté au croisement de la rue de la Chênaie et de la rue Geleytsbeek, en contrebas du Kauwberg le long de la chaussée de St Job. Ce canular devait être calqué sur notre projet de centre civique, infrastructure regroupant des services culturels et sociaux pour la commune ainsi qu’un centre de bureau avec jardin. Finalement, la spontanéité et le dynamisme des habitants ont dépassés toutes nos attentes. C’est pour ces raisons que nous avons décidé d’abandonner l’idée du canular et de faire un portrait sous forme de site web au service des étudiants et des habitants.

Groupe usages urbains et perceptions des lieux dirigé par Inés Camacho et Melina Giannakis

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RĂŠpartition cartographique de l'analyse

Carte des interviews

Carte des observations

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Carte Ferraris (1800)

Plan Popp (1879)

Carte routière (1906)

Plan Militaire KBR (1882)

Carte KBR (1914)

Carte IGN (1959)

Carte KBR 1975

Carte 1971

Pour montrer les différences entre les cartes, elles sont plaçées chaque fois en vis-à vis les unes par rapport aux autres et suivent un schéma de lecture continu

Carte (1993)

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EVOLUTION DE LA STRUCTURE URBANISTIQUE ET DES PRATIQUES URBAINES Iwan Strauven et Gery Leloutre Méthodologie Pour effectuer ce travail, nous avons été divisé en trois groupes ; les arpenteurs, les cartographes et les historiens. Les arpenteurs étaient confrontés au terrain, ils récoltaient les informations sur la commune et son histoire. Les cartographes répertoriaient les cartes, des plus anciennes aux plus actuelles, en tentant de faire transparaître les évolutions urbanistiques. Les historiens à travers les livres et la littérature répondaient aux questions amenées par les cartographes et les historiens afin de mettre en évidence une synthèse de lecture. Hypothèses Les premiers préjugés sur la commune de Uccle nous ont offerts les prémisses de notre hypothèse. Nous avions au sein du groupe certain à priori sur Uccle et ses habitants. De prime abord, cette commune était habitée par une population aisée et huppée. Afin de nous éclairer sur cette supposition, nous nous sommes penché sur cette première approche en menant un regard critique sur les différentes structures urbanistiques liées à la population uccloise pour déterminer son rôle et son statut. Pour se faire nous avons procédé d’abord à une analyse de St Job à travers le temps. Ensuite nous nous sommes intéressés à un plus large ensemble celui de Bruxelles. En repérant les différents grands tracés et visions de projet de la ville, nous ambitionnions de comprendre un plus petit ensemble ; la commune de Uccle. Ce travail nous a permis de mettre en parallèle deux évolutions et d’en dégager les liens et les divergences. St Job à travers le temps Pour appréhender l’évolution du territoire de St Job, les cartographes ont tenté d’analyser les différentes cartes trouvées dans les bibliothèques par les arpenteurs. La carte Ferraris est une des premières cartes scientifiques de la Belgique, elle remonte à 1800 et nous apprend que St Job à cet époque était particulièrement champêtre ; composé principalement de terrains agricoles avec des chemins vicinaux et des fermes. Le plan Popp (1879) qui provient de la bibliothèque royale est moins détaillée mais montre clairement la division des terrains en parcelle, avec certains champs aménagés en terrains longs et étroits. En 1882, à des fins militaires, le capitaine de Cock édite et imprime une carte topographique. Les cartes de 1906 et 1914 sont des cartes routières de la commune de Uccle et on peut y voir dans le bas gauche, les traces d’essartages de la Forêt de Soignes qui remonte à la période médiéval. L’essartage consistait à un défrichage d’un territoire pour en faire une terre cultivable. Cette tendance est reconnaissable à travers le quadrillage des routes. L’urbanisation gagnera petit à petit St Job qui se densifie et accueille une nouvelle population au fur et à mesure. Toutefois, le territoire a gardé au fil du temps son aspect champêtre et a été peu touché par l’urbanisation de zones plus denses comme à Ixelles ou le centre de Bruxelles. On remarque peu de grands changements dans St Job et ses alentours, les infrastructures viennent se superposer sans pour autant bouleverser de façon considérable les territoires. (carte de 1975-1993) Urbanisation de Bruxelles Bruxelles lieu d’enjeux multiples et changeants, de toutes les contradictions, ville internationale aujourd’hui, née vers le 12e siècle dans une vallée proche de la Senne qui lui aura permis son développement, a connu plusieurs étapes de croissance. La ville ancienne comprise à l’intérieur de la première enceinte est très peuplée et dense. Cette enceinte édifiée au début du 13e siècle englobe les premiers points de peuplement et confère à la ville une unité qui s’avèrera vite insuffisante. Le

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développement rapide de la ville exige, dès le 14e siècle, une seconde fortification qui donne à la ville une forme de cœur ou de pentagone. Cette enceinte encercle un territoire trois fois plus vaste et sera suffisant jusqu’à la fin du 18e siècle. Bien qu’au 16e siècle et au 17e siècle, on procède aux renforcements des fortifications, ce qui accentue la séparation entre la ville et la campagne dont Uccle fait parti, l’enceinte deviendra inutile avec le progrès de l’artillerie. Dans cette même période, la construction du canal de Willebroeck reliant Bruxelles à Anvers et donc à la mer confirme Bruxelles en tant que place commerciale de premier rang. A la fin du 18e siècle, Bruxelles conserve encore toutes les caractéristiques d’une ville médiévale enserrée par les murs de la seconde enceinte et séparée des villages environnants par de vastes zones agricoles : champs cultivés, prairies, vergers et bois. Hors des murs, la ville est parsemée de nombreux jardins privés: propriétés de la noblesse et des couvents. Les plus grandes étendues libres de construction (utilisées comme blanchisseries) sont situées aux abords des portes de Hal et de Schaerbeek ainsi que sur le versant ouest de la vallée qui connaissent un début d’urbanisation typique des faubourgs urbains. Cependant en 1782 Joseph II, empereur d’Autriche, décide le démantèlement de toutes les villes fortifiées des Pays-Bas catholiques. A Bruxelles, la destruction de la seconde enceinte, puis la suppression de la clôture fiscale (l’octroi : taxe de passage) prendra 80 ans. Lors de l’ouverture des portes, une nouvelle page d’histoire s’ouvre pour la ville désormais libre de s’étendre au delà de ses remparts: l’émergence de la ville moderne. Cela a permis de multiplier les routes reliant la ville à la campagne. Alors que les fortifications seront remplacées par des boulevards promenades, c’est le long de certaines de ces nouvelles voies que se créent de nouveaux quartiers cossus, tels le quartier Louise et le quartier Léopold. En 1831, Bruxelles accède à un nouveau statut : capitale du nouvel Etat belge. Ce n’est plus une situation de fait mais une réalité institutionnelle. Le palais royal de Laeken est la résidence privée des souverains belges. Pour rendre plus incontestable encore son rôle de capitale, Bruxelles investit dans la monumentalité et le prestige : construction des galeries Saint-hubert, lotissement du quartier Léopold destiné à l’aristocratie, aux hommes d’affaires et aux diplomates, ainsi que la création des grands boulevards sur le cours de la Senne. Malgré son statut récent, une capitale n’existe que si elle est en relation avec tout le pays c’est pourquoi la Belgique investit massivement dans la construction de routes et de lignes de chemin de fer. Le règne de Léopold I sera considéré comme celui de la communication. Grâce à la modernisation des infrastructures, le développement de l’industrie entraine une concentration des lieux de production dans certains quartiers, ce qui diminue la qualité de vie de leurs habitants. De nombreuses familles ouvrières sont délogées du pentagone en raison des grands travaux, les autres arrivant des villages proches, cherchent à s’installer à proximité des industries. Anderlecht et Molenbeek sont très vite touchés par cette évolution qui donne naissance à des faubourgs ouvriers et à des quartiers populaires. En même temps, la traction électrique s’impose comme un complément au chemin de fer. Elle accélère la multiplication des liaisons entre le centre-ville et les faubourgs ainsi qu’entre les quartiers périphériques. Les tramways favorisent ainsi le développement de nouvelles zones d’habitation, ils donnent la possibilité d’habiter désormais dans la proche périphérie où les terrains sont nombreux et bons marchés. L’apparition des quartiers de villégiature, des cités jardins en 1920 est une conséquence directe du développement des transports en commun. Ceux-ci permettent une certaine nouvelle mixité.

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Les Paradigmes

Hinterland Fortifié / Ville rurale

13 e siècle –18e siècle

Métropole Royale

1830- 1914

Ville Verte

1918- 1930

Ville Moderne Equipée

1930- 1980

Ville Diffuse

1980- Aujourd’hui

Hinterland Fortifié / Ville Rurale

Carte Ferraris montrant St Job qui à l’époque n’était encore que un marais

Deux routes (Alsemberg et Waterloo) relient Bruxelles à Uccle qui est encore composé de petits villages. Les échanges commerciaux s’intensifient avec l’expansion de Bruxelles qui expose hors de ses enceintes

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Les paradigmes A travers le développement urbanistique de Bruxelles, nous avons repéré plusieurs visions de la ville, projets et grands tracés que nous avons identifiés en tant que paradigmes. Le premier paradigme est celui de l’Hinterland fortifiée ou la ville rurale qui s’étend du 13e siècle jusqu’au 18e siècle. A cette époque, la ville se caractérise par une définition claire de ses contours. Plus tard, l’extension des faubourgs de Bruxelles donne lieu à une véritable tentative de planification, voulue par le roi Léopold II. C’est l’inspecteur-voyer Victor Besme qui met en place les différents plans successifs conduisant vers la seconde étape significative: la métropole royale. Les grandes voies d’accès et de contournement de la ville mis en place par Victor Besme donnent une nouvelle dimension à la ville et contribuent fortement à la structuration actuelle de la ville. Ensuite la construction des tramways et du réseau vicinal amène au troisième paradigme celui de la ville verte (1920 à 1930). Verwhilgen et Van der Swaelmen prévoient des logements en dehors de la ville dans des espaces verdoyant avec une liaison du centre via les tramways. Inspirée de la « garden city » anglaise, la cité-jardin est théoriquement conçue comme une véritable ville à la campagne. Le train, moyen de transport performant pendant plus d’un siècle influence de façon évidente le développement de l’urbanisation à Bruxelles. Tout comme la voiture et les autoroutes, ils composeront la ville moderne équipée. Les connexions agrandissent de plus en plus le territoire qui s’étend et transforme Bruxelles en une région. Enfin dans la ville diffuse, les bruxellois décident d’habiter en dehors de la région et amorcent ainsi le Sprawl, la fragmentation du territoire. Le centre est alors déserté, la population privilégiant massivement l’habitat unifamilial dans une périphérie de plus en plus lointaine. L’analyse des paradigmes fournit un outil précieux pour la compréhension de Uccle. Nous pouvons désormais observer les liens et divergences entre Bruxelles et Uccle. L’Hinterland fortifié Il est facile de reconnaître les limites de Bruxelles au début du 19e siècle. La petite ceinture suit exactement le tracé en forme de pentagone de l’enceinte médiévale. Vers 1800, Uccle est une petite commune constituée de plusieurs hameaux interconnectés les uns aux autres par des chemins de campagnes. Dés le moyen-âge les premiers à s’installer sur le territoire sont les seigneurs Carloo et Stalle. La plupart des habitations se résument à des maisons de campagne, quelques châteaux et des moulins. A la fin du 18e siècle, Bruxelles est déjà le cœur d’un réseau étoilé de chaussées pavées qui relient toutes les villes importantes entre elles. La commune s’organise alors autour de deux axes principaux : la chaussée d’Alsemberg à l’ouest et la chaussée de Waterloo à l’est. En effet les échanges commerciaux entre la ville et les villages via ces deux voies de communication vont s’intensifier au cours du temps amenant de nouveaux corps de métiers. Ces deux routes sont indéniablement un facteur du développement urbanistique et socio économique de Uccle Tandis que autour de ces grands axes, des réseaux secondaires cristallisent de nouvelles zones résidentielles.

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La Métropole Royale

Bleu: Tacés des nouveaux axes structurant envisagé par Victor Besme Au niveau de St Job, la Chaussée de Brugmanm est le seul axe qui joint Uccle au centre -Embellissement de la ville -Fuite de la bourgeoisie -Plan général d’expansion

La ville verte

Plan de Verwhilgen montrant une volonté d’expansion polycentrique

Carte des tramways et chemin vicinaux. Deux lignes de tram reliant Bruxelles avec la cité jardin du Homborch dans le sud

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Métropole royale Victor Besme est appuyé par le roi Léopold II. Il reste en charge jusqu’en 1903 et apporte une contribution majeure à l’urbanisation des quartiers périphériques. Les grands axes, avenue de Tervueren, avenue Brugmann structurent encore de nos jours tout l’espace urbain bruxellois. Ces grands tracés quasiment futuristes pour l’époque anticipent de façon visionnaire l’extension prestigieuse de la ville et de ses faubourgs. Ailleurs, cette extension suit le cours plus naturel des chaussées et des chemins anciens. Tous ces axes, anciens ou nouveaux, génèrent autour d’eux de nouveaux quartiers qui occupent progressivement les espaces disponibles et stimulent encore plus la migration des populations bourgeoises hors du centre de la ville. Les conceptions urbanistiques modernes de Léopold II ont fondé une véritable planification à long terme de l’ensemble urbain bruxellois. Le centre remodelé a vu sa fonction résidentielle radicalement réduite au profit de quartiers périphériques répondant mieux aux aspirations des nouvelles générations urbaines. Les larges avenues et espaces verts qui y sont aménagés font toujours de la région bruxelloise une des capitales les plus vertes d’Europe. En investissant massivement dans la modernisation du cœur de la ville, Bruxelles souhaite y fixer une bourgeoisie de plus en plus aisée, mais celle-ci fuit très tôt les conditions d’habitation qui y règnent. Dès le milieu du 19e siècle, s’amorce ainsi un mouvement de départ qui ne s’inversera plus avant la fin du 20e siècle. Les premiers bénéficiaires de cette migration sont les communes de Saint-Josse, Schaerbeek, Ixelles puis ceux de la deuxième couronne : Woluwé, Uccle et Watermael-Boitsfort où la bourgeoisie nantie s’y installe progressivement. La Ville Verte Alors, que la ville connaît une expansion urbanistique admirable, les habitations ouvrières sont quant à elles négligées. Apparaît alors l’idée d’un habitat social qui se concrétise plus tard par les cités jardins. Les loyers à l’intérieur de la ville sont trop chers et les habitations peu nombreuses: le centre devient inaccessible pour les pauvres. Sous l’impulsion de Van der Swaelmen (et inspiré par Verwilghen), les cités-jardins sont créés et implantées en périphérie de la ville avec une volonté polycentrique qui renforce l’effet d’agglomération. Autonome, elles disposent de tous les équipements collectifs essentiels. Elles sont construites à proximité d’arrêts ou de terminus des transports en commun. Les cités construites à Bruxelles sont moins ambitieuses. Elles ressemblent davantage à des lotissements améliorés dotés seulement de quelques infrastructures communautaires et d’installations culturelles destinées à renforcer les liens de solidarité parmi les résidants (bibliothèque, salle de fêtes, centre culturel et social). Cependant n’oublions pas que le développement des transports en commun a permis en grande partie la création des cités-jardins éloignées du centre. Les premières lignes du tram vicinal sont créées en 1887 et 1888. Elles relient d’abord Bruxelles à Schepdael et à Enghien. D’autres lignes sont mises en service à un rythme régulier. Ces tramways vicinaux servent avant tout à amener en ville les ouvriers qui vivent dans la périphérie. L’instauration d’abonnements ouvriers bon marché sur les chemins de fer ainsi que le développement des tramways conduisent au maintien de la résidence rurale et à la navette quotidienne d’une part importante de la population ouvrière. A Uccle, même si l’influence spatiale des cités jardins reste très limitée, elle permet toutefois d’introduire une diversité sociale souvent inexistante. Par exemple, la cité jardin du Homborch, située au sud est d’Uccle, accueille les expropriés de la jonction nord-midi. Mais l’utopie des cités-jardins est vite étouffée par la crise budgétaire des années 1920, la crise économique des années 1930 et le changement de majorité politique Dans le contexte de Saint-Job, les installations des transports en commun ne pénètrent pas le territoire et se développent du côté de la chaussée de Waterloo et d’Alsemberg pour enfin atteindre la cité jardin du Homborch.

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Métropole moderne équipée

Plan de Blondel provenant des Archives de la Cambre Le périphérique sud et l’échangeur passe juste sur St Job. Le tracé du ring envisage également différents points de passage

Ville Diffuse

Carte de typologie des différents habitats dans Bruxelles à Uccle le Fond Roy (habitats verts et pavillonaires)

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Métropole moderne équipée A partir de 1875, Bruxelles est la plaque tournante du réseau ferroviaire belge. Elle a détrôné Malines. Le long des nouvelles lignes, les haltes et les stations se multiplient pour répondre aux besoins des nouveaux faubourgs et de la croissance du trafic de marchandises. Destination finale : les quartiers centraux et industriels. A Uccle, le chemin de fer existe depuis 1930 et deux lignes ferroviaires contournent la commune passant par Forêt-Stalle puis Callevoet d’un côté et de l’autre Boondael- St Job puis se réunissent toutes les deux à Homborch préservant le centre de la commune de tout changement urbanistique. Pourtant à partir de 1950, les ouvriers-navetteurs sont progressivement remplacés par des employés navetteurs. Les zones de gares verront naitre des quartiers plus populaires. Des nouveaux logements type barre d’immeuble sont construits. La ville prend une nouvelle échelle commerciale. Suite à la forte croissance démographique de Bruxelles, les besoins en termes de circulations deviennent prépondérants. Ainsi, après les deux guerres, la voiture succède peu à peu au train pour les employés et les cadres qui sont les principaux candidats à la périurbanisation. Emblème de la croissance économique, le binôme voiture-maison devient le principe fondateur de l’urbanisme d’après-guerre. A partir de 1965, le réseau d’autoroutes s’étend et se ramifie non seulement à l’intérieur du pays mais aussi à l’intérieur de la ville, où les projets d’extension se multiplient. On pense un plan de circulation pour la ville. On construit deux ceintures autour du centre afin de desservir au mieux les communes aux alentours et de faciliter la liaison entre le centre et la périphérie. Le tracé de cette circulation illimitée suit un plan scientifiquement étudié : un réseau dense d’artère de pénétration et de contournement de la capitale : le ring. Cependant, celui-ci ne sera jamais bouclé dans certaines communes notamment à Uccle. Il contourne toute la capitale sauf au niveau de la commune d’Uccle qu’il contourne par le sud. De nombreux ponts et tunnels sont pourtant construits en prévision de son passage comme l’avait prévu le plan fait par Blondel en 1967. Diverses variantes de plan pour le ring sud existent et montrent que cette zone a était fortement contestée. Les comités de quartier ont refusés le passage d’un grand axe au travers d’Uccle préférant préserver des espaces naturels : Kinsendael, Keyenbempts, Kauwberg, Verrewinkel. Cet axe aurait peut être permis de gérer la circulation qui fait clairement défaut à Uccle. Au contraire sans le passage du ring, la commune d’Uccle conserve son statut de commune homogène et recluse. La ville diffuse Le logement privé, de préférence de type pavillonnaire avec jardin et garage, devient le symbole emblématique du Sprawl de la ville diffuse. On le retrouve en nappe principalement dans les communes proches de la Forêt de Soignes (Uccle, Woluwé, Rhode St Genèse, Waterloo, Rixensart, Overijse). L’accès des classes moyennes à la propriété, encouragé par des primes et des mesures facilitant l’accès au crédit, a favorisé considérablement ce type d’habitat. Bruxelles se vide d’une part importante de sa population aisée et de ses classes moyennes. On estime que plusieurs centaines de milliers de Bruxellois ont quitté la ville-région entre 1958 et 1990 tout en continuant à faire usage du centre ville en tant que lieu de travail, de consommation ou de loisir. Cette périurbanisation accentue les problèmes de circulation et finit par nuire à la qualité de vie en ville. Ainsi la majorité des emplois disponibles à Bruxelles sont occupés par des personnes résidant à l’extérieur de la Région bruxelloise. Pour offrir une alternative aux navetteurs automobilistes et désengorger la ville, un réseau dense de transports ferrés couvrant un périmètre d’environ 30 kilomètres autour de la capitale et circulant à des fréquences élevées est envisagé. Ce Réseau Express Régional (RER) utilisera essentiellement le réseau ferroviaire existant, en le complétant par des liaisons effectuées par des autobus. A Uccle, on retrouve essentiellement les habitats pavillonnaires dans le sud de la commune (le Fond Roy) mais sont de plus en plus nombreuses et dépassent les frontières de Uccle et se diffuse dans la Wallonie et le reste du pays. 47


Conclusion

Alors que Bruxelles (tâche blanche) s’aggrandit Uccle (tâche hachurée) continue sa densification, les deux entités grandisssent indépendament jusqu’a ce que l’expansion de Bruxelles se fait sans la commune de Uccle (périphérique sud) qui reste identique et amorce la ville diffuse (ensemble de petits points).

Image satellite de la commune de Uccle avec en rouge: les espaces naturels. Le sud est très boisé par rapport au nord où se trouve les chaussées d’Alsemberg et de Waterloo

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Conclusion Malgré l’évolution et le développement démographique de Bruxelles à travers le temps, le cœur de Uccle est resté immuable dans son envie de préserver ses horizons champêtres, ses bois, et ses collines. Refusant, au fur et à mesure que la commune se densifiait, les infrastructures : vecteurs de contraintes et de bouleversement urbanistiques. De ce fait, la juxtaposition de divers ensembles résidentiels confère à Uccle un caractère hétéroclite, sans véritable cohérence visuelle d’ensemble avec Bruxelles. On peut y voir la conséquence d’une évolution mal maîtrisée où tous les facteurs se mêlent ; dégradation du centre ville, concentration de bureaux, fuite des habitants, hausse des prix immobiliers, spéculation, facilité de crédit, comités de quartier, règne de l’automobile, aménagements routiers et autoroutiers. Il en découle une déchirure, une scission. Au nord, la maison mitoyenne qui tire ses racines des échanges commerciaux sur la chaussée d’Alsemberg et Waterloo ainsi que Brugmann, héritière éloignée de la métropole royale. Puis au sud, en opposition, des maisons unifamiliales avec jardins qui deviennent l’incarnation du rêve du « bien-vivre » et amorce la ville diffuse dans le reste du pays. Ainsi dans le contexte de Uccle, on peut se demander comment une nouvelle construction d’envergure doit s’inscrire dans un territoire où les installations et les infrastructures ne sont pas parvenues à pénétrer le territoire. Et doit-il devenir un médiateur afin de réconcilier les différentes échelles d’utilisation?

Bibliographie • Stengers J. (1979), Bruxelles croissance d’une capitale, Anvers, Fonds Mercator • Abeels G (1982), Pierres et rues. Bruxelles, croissance urbaine 1790-1980, Bruxelles, Générale de banque • Billen C& Duvosquel J-M (2000), Bruxelles, coll, L’esprit des villes d’Europe, Bruxelles, Fonds Mercator • Danckaert L. (1989), Bruxelles, cinq siècles de cartographies, Tielt & Knokke, Lanoo, Mappamundi • Source principale espaces partagés, espaces disputés

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Analyse prospective

SPECULER LA VILLE DE DEMAIN

Quel avenir pour Uccle – St Job ?

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Analyse prospective Groupe Benoît Moritz

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Analyse prospective Groupe BenoĂŽt Moritz

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Tables des matières 1. 2. 3.

Introduction Contexte général du quartier Analyse du quartier 3.1. Commerces et services 3.2. Transports en commun 3.3. Conclusion 1 3.4. Zones vertes et zones à bâtir 3.5. Typologies existantes 3.6. Conclusion 2

4.

Présentation des différentes hypothèses d’intervention 4.1. Méthodologie de calcul 4.2. Les Tendanciels 4.3. Les Volontaristes 4.4. Zoom sur le site Déductions

5.

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1. Introduction : Le but de notre travail tout au long de ces 3 semaines était de savoir si le programme proposé se justifiait dans le contexte actuel de Uccle – Saint-Job. Nous avons commencé par analyser le quartier du point de vue des commerces et services existants, de la desserte du quartier et des zones accessibles et nous avons fait des recherches sur le terrain ainsi que via urbis, google maps, le prass,… Nous avons ensuite émis deux grandes hypothèses d’intervention de densification et nous en avons tiré une conclusion générale.

2. Contexte général du quartier : Actuellement, la zone étudiée n’est que très peu bâtie, c’est une zone à densité très faible, une zone résidentielle avec beaucoup d’espaces verts (seul 10% du sol est bâti). Elle est composée en moyenne de 30 logements/ha. La zone que nous étudions (à savoir un corridor de 500m de part et d’autre du site et s’étendant de la place Saint-Job à la gare Calevoet) comporte environ 7000 habitants.

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Analyse prospective Groupe Benoît Moritz

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3. Analyse du quartier : Pour comprendre le fonctionnement le quartier, nous avons relevé tous les commerces, professions libérales, restaurants et services (comprenant les écoles, les centres sportifs, les assurances, les banques,…) 3.1. Commerces et services On voit de façon assez évidente que deux pôles se détachent le long de la chaussée de Saint-Job. Ils correspondent aux deux gares à proximité du site. À l’Est : la gare de Saint-Job et à l’Ouest : la gare de Calevoet. On constate qu’à proximité immédiate de notre site, il n’y a que très peu d’activités.

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3.2. Transports en commun Pour ce qui est de l’accessibilité de la zone à bâtir, elle se trouve entre deux lignes de trains distincts, à proximité du terminus du bus 43 et du tram 92 passant par la place Saint-Job. Le site n’est desservi que par le bus 60, qui fait la liaison entre ces deux gares et qui ne passe pas de façon très fréquente. De ce fait, la desserte du site n’est pas optimale. 3.3. Conclusion 1 En fonction de ces cartes, on peut tirer comme conclusion qu’actuellement l’implantation d’un centre civique et de bureaux n’est pas approprié au site proposé (vu l’accessibilité et la densité de population). Dans l’optique de justifier l’implantation du centre et des bureaux à cet endroit-là, les changements suivants devraient être opérés: La création d’une ligne de tram reliant les deux gares et passant sur la chaussée de Saint Job L’apport de commerces à proximité du site Pour justifier ces changements, une densification au niveau du nombre d’habitants est essentielle. Sachant qu’une ligne de tram nécessite 100 logements/ hectare et comme vu précédemment, la densité actuelle n’étant que de 30 logements/ hectare, nous devrions tripler au minimum le nombre de logements pour atteindre le but recherché. Nous avons donc cherché à savoir où et dans quelles conditions cette densification est possible.

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3.4. Zones vertes et zones à bâtir En observant la carte traitant de ces zones, on remarque rapidement que la commune d’Uccle est une commune très verte. Elle est formée de nombreux espaces verts : parcs, zones à hautes valeurs biologiques, zones vertes protégées qui sont pour la majorité semblable à des champs, à des forêts « sauvages», … À cela, s’ajoute la multitude de jardins privés qui agrémentent les maisons mitoyennes du paysage ucclois. Grâce ou à cause de cette configuration de l’espace, Uccle conserve un côté très rural et est une commune très « aérée ». L’espace bâtissable en est très réduit mais cette quantité de nature en ville représente pour beaucoup de gens un avantage non négligeable : les plaisirs de la campagne alliés aux fonctionnalités, aux aspects pratiques de la villes.

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3.5. Typologies existantes Malgré le peu de bâti existant (10% du terrain), les zones libres sont pour la majorité des zones vertes protégées, ce qui représente une grande contrainte puisque la quantité de zones constructibles (et donc de zones densifiables) en est fortement réduite. Ce qui nous oblige à introduire de nouvelles typologies dans le quartier qui est à l’heure actuelle essentiellement constitué de maisons mitoyennes ou de villas, de type Rez+1/ Rez+2. 3.6. Conclusion 2 Ce quartier est essentiellement un quartier résidentiel. C’est un tissu hétérogène mais principalement composé de maisons unifamiliales R+2. Dans ce quartier, il y a de nombreuses zones vertes qui sont non aménagées donnant un caractère rurale à la commune d’Uccle.

4. Présentation des différentes hypothèses d’intervention Le fait de densifier est une condition nécessaire pour le bon fonctionnement du centre civique. Pour atteindre nos objectifs, qui peuvent sembler démesurés, nous avons dû travailler d’une façon qui peut paraître « insensible et agressive ». De ce raisonnement découle une première hypothèse : l’attitude volontariste. D’autre part, nous avons tout de même tenté d’atteindre notre objectif en respectant au maximum la typologie existante. Ceci constitue une deuxième hypothèse qui est l’attitude tendancielle. Pour résumer, nous allons vous présenter deux hypothèses de densification, la première, celle des tendanciels et la deuxième celle des volontaristes. 4.1. Méthodologie de calculs Surface de terrains à bâtir pour une typologie précise X le nombre de logements à l’hectare de cette typologie = Nombre de logements à l’hectare constructibles. Ce nombre multiplié par un coefficient (trois ou quatre) donne le nombre d’habitants possibles à accueillir.

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4.2. Scénario tendanciel Sur base des typologies existantes, des terrains à bâtir et de l’évolution actuelle de la commune, nous avons en quelque sorte poursuivi la densification de celle-ci, tout en respectant ces données. L’image d’Uccle en est donc peu changée : les villas actuelles côtoient de futures villas, les dents creuses accueillent de futures maisons mitoyennes à deux ou trois étages (suivant la typologie proche de la future construction). Quelques terrains libres se voient néanmoins dotés d’ensembles linéaires, de regroupement de logements à accès individuel. Ceci pourrait être le devenir d’Uccle, si les groupes de pression locaux et divers comités de quartier les acceptent. Avec le scénario tendanciel, nous arrivons à implanter environ 500 bâtiments de moins de 50 logements à l’hectare apportant à peu près 1500 habitants aux alentours du site. Le résultat est sans surprise : un peu faible pour justifier l’implantation d’équipements tels qu’un centre civique… Typologies choisies

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4.3. Scénario volontariste Ici, nous avons étudié les possibilités d’une densification importante de la population afin de justifier l’implantation d’une ligne de tram le long de la chaussée de Saint-Job résolvant notamment les problèmes d’accessibilité, que suggérait celle d’un centre civique et d’un immeuble de bureau. Dans un premier temps, nous avons repéré et différencié les terrains disponibles, les terrains à bâtir et les zones trop peu denses. À partir de ces observations, sont ressortis les terrains et les îlots à grand potentiel de densification. Par la suite, en nous mettant dans la peau de promoteurs, nous proposons l’implantation de différents ensembles plus ou moins importants nécessitant parfois la démolition du bâti préexistant. Cette pratique serait adoptée en réponse aux pressions immobilières. Avec cette méthode, nous parvenons à libérer 15 hectares sur lesquels nous implantons 2625 logements de quatre typologies différentes (typologie type selon la densité), soit 7875 habitants supplémentaires autour de la chaussée de Saint-Job. Nous réussissons donc à doubler la population du quartier, ce qui permet plus ou moins de justifier l’apparition du tram dans le paysage de la chaussée Saint-Job ainsi que du centre civique et de l’immeuble de bureau. Typologies choisies

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4.4. Zoom sur le site Dans notre hypothèse, nous nous focalisons sur la densification des alentours du site. Pour densifier au maximum, nous proposons dans un premier temps de garder une partie du bâti existant, mais d’augmenter les étages de ces maisons (qui sont habituellement des Rez +1 ou Rez+2). Avec cette approche, nous doublons le nombre d’habitants vivant dans ces maisons et de ce fait, nous ajoutons 324 personnes. Nous avons ensuite repéré les dents creuses se trouvant entre les maisons mitoyennes, pour les remplir. En gardant les mêmes typologies que les bâtiments existants rehaussés de plusieurs étages, nous ajoutons 210 habitants. De plus, nous pensons qu’il est nécessaire de détruire certaines maisons, soit pour les réimplanter en front de rue et donc libérer les espaces intérieurs des îlots, soit pour les remplacer par de nouvelles constructions. Dans ces nouvelles habitations, il est possible de loger 663 personnes. Pour ces nouvelles constructions, nous avons choisi deux typologies types qui permettent d’implanter des bâtiments de logements mixtes et des commerces au rez-de-chaussée. La première typologie choisie représente environ 221 logements à l’hectare et est composée de logements mixtes (appartements et duplex), ainsi que de jardins. La deuxième typologie choisie représente environ 150 logements à l’hectare et est composée d’appartements et de rez-de-chaussée commerciaux.Avec cette hypothèse, nous réussissons au total à ajouter environ 1200 habitants dans les alentours du site. Typologies choisies

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5. Déduction D’après notre analyse, nous en avons conclu que seul le scénario volontariste pourrait justifier la présence du centre civique à cet emplacement, ainsi que l’implantation de la nouvelle ligne de tram. En effet, dans l’hypothèse d’une densification tendancielle, le centre civique n’aurait pu s’implanter que sur l’un des 2 pôles/gares. Donc, d’après le scénario volontariste, la mise en place de ce programme serait le point de départ d’une nouvelle densification du quartier. Ainsi, on peut voir apparaître un 3ème pôle se greffant le long de l’axe Saint-Job / Calevoet.

6. Bibliographie : • • • • • • •

http://maps.google.be http://www.pras.irisnet.be/PRAS/ http://www.bing.com/ urbis http://www.u23.be/ Javier Mozas, Density : New Collective Housing, 2006, Editions a+t Javier Mozas, Aurore Fernandez Per, Dbook : Density, Data, Diagrams, Dewellings, 2007, Editions a+t

7. Iconographie : • • • •

images pg 11 : photos personnelles images pg 15 : images provenant du livre « Density » images pg 17 : images provenant du livre « Density » images pg 19 : images provenant du site www.u23.be

8. Etudiants du groupe de Benoît Moritz: AMOUYAL Thomas, BECU Marie-Astrid, DONCK Frederique, DUBOIS Juliette, GAULE Kevin, GHEZELBASH Soraya, GRUBER Sylvie, HONOREZ Hadrien, LE GRELLE Roxane, MARCHAL Elsa, MARQUEZY Margaux, MOLINO Lara, STAESSEN Kim, SUZANNE Benoît, TOSTIVINT Killian, WORINGER Béatrix.

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U12 : EXERCICE 3

Programmation Coordinateur : Fabien Dautrebande

2010 BOULANGER Guillaume, FAGNI Giulia, KOCHER Guillaume, KUNKERA Nicolas, LEMONNIER Gaultier, LICATA Alessandro, PASCHAL Paul, RESIBOIS Martial, RICHARD Thibaud, SALMON Julien, VINCENT Julien.

ISACF LA CAMBRE ARCHITECTURE

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SOMMAIRE ANALYSE CARTOGRAPHIQUE - Situation actuelle

BUREAUX

Analyse de références

Typologies &organisation des bureaux

Proposition du programme

CENTRE CIVIQUE

Analyse de références

Définitions

Proposition du programme

PROGRAMMES BUREAUX et CENTRE CIVIQUE

73


ANALYSE CARTOGRAPHIQUE

74


Rapport P/S

75


RĂŠpartition des gabarits

76


Equipements Publics

77


Situation existante de fait

78


Bureaux

79


Analyse de RĂŠfĂŠrences

80


Bureaux d’architectes

81


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Bureaux de graphistes

83


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Bureaux de la marque Sony

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86


Omega Pharma

87


88


RVU Building

89


90


91


Furnibo

92


93


Bureau E.V.S Broadcastequipment

94


95


96


Surface moyenne du programme des bureaux ĂŠtudiĂŠs

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Tableau récapitulatif des métrés

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TYPOLOGIES ET ORGANISATIONS DES BUREAUX

99


LES « CLASSIQUES » / INFLUENCE DU TAYLORISME Variations autour d'une circulation centrale

100


LES « CLASSIQUES » / INFLUENCE DU TAYLORISME Variations autour d'une circulation centrale

101


D'AUTRES EXEMPLES DE TYPOLOGIES DE BUREAUX

102


ORGANISATION: BUREAUX FERMÉS, OUVERTS OU MIXTES

103


CAPACITÉS D'ACCUEIL

104


PROPOSITION DE PROGRAMME

105


Occupation du terrain pour un b창timent cubique ( p/s = 0,7)

106


CENTRES CIVIQUES

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Définitions Civique: Relatif à l'ensemble des citoyens, qui ne relève ni du domaine militaire, religieux, ou politique.

Centre civique Lieu public mettant à la disposition du citoyen des espaces destinés à de multiples fonctions. - espace intergénérationnel ouvert sur l'espace publique

- système participatif - connecte des activités extérieures au centre et au sein du centre - vision sociale sans but lucratif.

Espace Public

-

ensemble des espaces de passage et de rassemblement à l'usage de tous

-

domaine public ou, exceptionnellement privé. - forme la structure spatiale des voiries qui relie les parcelles privées groupées en îlots. - favorise leur relation et leurs commerces, leur subsistance, leur densification. - codifie leurs statuts à travers un vocabulaire formel basé sur la rue et la place. - favorise l'expression de la vie et des libertés publique. - constitue l’espace de vie collective de ses riverains

108


Analyse de RĂŠfĂŠrences

109


Custoias Civic Center

110


111


Centre Communautaire

112


113


114


Matsudai-Cho Community Center

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WhitechapelIdea Store

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119


120


Centre Civique Onishi

121


122


Centre civique Kapelleveld

123


124


Récapitulatif des références

125


126


PROPOSITION DE PROGRAMME

127


Definition des espaces

128


ORGANIGRAMME

129


Emprise au sol

130


RECAPITULATIF DES PROGRAMMES BUREAUX/CENTRE CIVIQUE

131


PROGRAMME DES BUREAUX

132


PROGRAMME DU CENTRE CIVIQUE

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RICOLA MARKETING BUILDING

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R ICOLA MAR KETING BUILDING Baselstrasse 89, 4242 Laufen , Su i sse A r ch : He r z og & De Meu r on, 1999

Rapport au contexte Stratégie dialogique avec le contexte physique

Faible hauteur, comme les bâtiments de village environnants. Discrétion, dissimulation dans l’environnement En léger retrait par rapport à la voirie connexion au réseau de transports

Implantation le long d’un axe routier traversant le village. Expression formelle Ecriture architecturale et matériaux

La forme ne se révèle pas d’emblée. L’architecture semble dissoute dans les surfaces concaves et réfléchissantes. Stratégie de fusion entre intérieur et extérieur par le grand auvent de la toiture Analogie avec un pavillon dans un jardin

Soumission au rythme des saisons, par le feuillage persistant du lierre inclus à la toiture, et par le feuillage caduque de la vigne vierge filtrant la lumière d’été. Filet métallique et installation végétale faisant partie intégrante du toit. Interpénétration du bâtiment et du végétal .

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Peau toute vitrée : Jeu de réflexion intérieur/extérieur. Image institutionnelle Référent symbolique Discrétion, élégance

L’architecture n’est pas reconnaissable au premier coup d’œil : elle semble se fragmenter à cause de la façade brisée, et donne l’impression de se laisser dominer par la nature.

Le grand auvent symbolise la fusion nature-architecture.

Les rideaux coulissants, de transparence, épaisseur et couleurs variées dégagent une ambiance raffinée. Réalité interne Programme Objectifs

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Une dizaine de bureaux individuels, Trois espaces de travail semi-ouverts pour 4 à 8 personnes. Une salle de réunion pour 14 personnes. Espace fonctionnel

Espaces d’accueil, de rencontre, de passage et d’administration.

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Services, sanitaires, techniques. Organisation spatiale Modularité de l’espace

Bureaux sur deux niveaux, sans division, dont le nombre et la géométrie sont variables. Modularité induite par les rideaux coulissants, de transparence et couleur variées, assurant visibilité ou privacité. Une grande salle ouverte abrite une zone administrative sur 2 niveaux : atrium central à usage d’accueil, de rencontre, d’autitorium, de passage et d’administration. Grand escalier au centre : espace de circulation ouvert sur cet espace de rencontre. Structure

Do-mi-no : colonnes, plateaux. Distribution Gestion des zones public / privé

La circulation se fait par un grand atrium sur deux étages et l’escalier central, assurant la distribution de tous les bureaux individuels. Les bureaux sont en lien direct avec l’atrium. Il n’y a pas d’espace résiduel de circulation. Espace public Usage Destination et utilisation Espace interne :

Convergence dans l’atrium central.

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Espace externe :

Les abords du bâtiment, tels un jardin, sont fréquentés par le public, les employés, les visiteurs. Quelques places de parking. Qualification Caractère Interne : Atrium ouvert, vaste, accueillant, lumineux. Externe : Espace vert magnifié par le bâtiment qui, en écho, joue la carte des saisons et de la verdure. Limites L’espace commun occupe les deux tiers de la surface intérieure du bâtiment.

-Dès lors qu’intérieur et extérieur se reflètent mutuellement et s’interpénètrent visuellement, l’extérieur interfère virtuellement avec le contenu du bâtiment. Particularité du bâtiment Bâtiment bas, dans un environnement peu dense, semi-rural , climat tempéré. Singularité Dialogue fusionnel avec la végétation. Espace intérieur modulaire, et organisé autour de l’atrium. Dématérialisation par les jeux de transparences et de reflets. Bibliographie Archithese 2.’00mars-avril. Revue thématique d’architecture ; Matière d’art. Architecture contemporaine en Suisse. Ed. Birkhauser/Centre culturel suisse à Paris ; Herzog & De Meuron 1998-2000. El Croquis editorial, Madrid.

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