LES CAS D’ÉTUDE (B - APPROCHE SPATIALE)
185
1. EYSINES - LE HAILLAN Parmi les vingt sites situés dans la grappe nous avons identifié quatre situations qui offraient des conditions très spécifiques et qui demandaient une attention programmatique et typologique particulière : 1. Le premier, un grand terrain situé près du terminus de la future ligne D est situé dans un corridor rural de basse densité. Nous y optons pour une typologie laissant le sol 100% public, favorisant les mobilités douces multidirectionnelles. 2. La deuxième situation est un groupe de trois sites près du centre du Haillan. Nous y avons installé une typologie de densité horizontale laissant
très peu d’espace de circulation. En conséquence, cinq rectangles sont programmés comme espaces publics majeurs. 3. Dans la troisième situation, une densité émergente opportuniste s’insère dans un grand ‘poumon vert’. 4. La dernière situation, située légèrement à l’intérieur de la rocade, au bout de l’extension du tramway A, offre la situation la plus métropolitaine et en même temps la plus contrainte. Un complexe cinématographique en position de ‘mur anti-bruit’ laisse l’exposition au sud aux densités émergentes.
5 83
D
3 53 2
72
71
72
30
5
A
83
2 30
Eysines / Haillan : sites constructibles
Zones Naturelles
34
Transports en commun 3,1 km entre ligne A et ligne D
470m tramway
460m tramway
475m bus
800m bus 700m tramway 475m bus
260m
300m bus
450m bus
480m bus
630m bus
220m
660m bus 230m busus
640m tramway
Distances maximales aux transports en communs
186
‘Capilarité’
71
Equipements mutualisés
3
53
187
2. PÔLE D’ÉCHANGES ALOUETTE 1. L’experimentation qui suit produit une figure de connexion intégrant les deux quais (SNCF, Tramway), les arrêts de bus et deux parkings rélais. 2. La figure est étirée afin d’intégrer le parc de Jozereau, un accès à la zone pavillonnaire de l’Alouette et des accès aux deux hôpitaux.
4. Une certaine distance entre les différentes composantes permet l’infiltration d’une nature riche déjà présente aujourd’hui et assure la porosité du système. 5. Des logements en densité horizontale à très faible occupation de sol (10%) assurent une présence forte du végétal autour du pôle.
3. Le pôle intègre 300 logements en densité émergente (dont la moitié pour étudiants - à quelques arrêts du campus) et un petit pôle commercial.
48
B
24
44
composantes de la future gare (TER, Tram B, bus 24, 44 48, Vcub)
la constellation de sites disponibles autour de la future gare
hopital cité pavillonnaire lac
lot
hopital
‘univers métropolitains’ à portée de main
188
fragments autour de la gare
189
3A. PARC DES JALLES 1. Les logements en densité horizontale sont groupés afin de former des entités qui ont une échelle comparable à celle des ‘boites’ industrielles voisines. 2. Les densités émergentes prennent des formes opportunistes et étirent les limites du site vers les zones naturelles. 3. Le Tramway B est prolongé jusqu’au parc des Jalles.
C
76 15
B
position géographique
190
réseaux de transport
granulométrie de la zone d’activités
191
3B. LE TAILLAN MÉDOC - BOIS DES SOURCES 1. Une nouvelle route pénètre à l’intérieur de la zone naturelle, passant parallèlement à la RD1215. 2. Cette route permet l’épaississement de la limite entre la ‘ville’ et la ‘nature’ ; elle rend accessible la zone naturelle et spécifie son rôle d’espace public partagé. 3. L’implantation de logements de part et d’autre de la RD1215 déclenche un processus d’échange dans lequel l’espace vert s’avance vers l’intérieur de la ville.
la ville du Taillan, la RD1215, le bois des sources
192
une nouvelle route (connexion douce) des nouvelles continuités publiques
un échange ville-bois
193
3C. LORMONT 1. Le site est pris entre l’infrastructure ferroviaire et les coteaux. 2. Les typologies de logements sont clairement reparties : à l’ouest, le long de l’infrastructure, la densité horizontale ; à l’est, au pied des coteaux, la densité émergente. 3. Un espace public glisse sous le chemin de fer pour rejoindre la Garonne.
base sous-marine 1700m - 5 °
A
91 92
40
40
Basilique Saint-Michel 4300m - 55 °
Cathédrale Saint-André 4600m - 43 ° CUB 5200m - 39 °
position géographique
194
réseau de transport
aménités visuelles
195
4. ECO-PARC BLANQUEFORT 1. L’étude explore les rapports entre Blanquefort-ville, la zone d’activité et les aménités naturelles.
4. En continuité de cet espace public, le front de lac peut être reconquis pour des activités de loisir.
2. Elle propose la création d’un ‘cordon sanitaire’ de logements au nord de la zone d’activité, qui définit des nouveaux rapports entre le logement et la zone d’activité tertiaire en extension.
5. A l’entrée de la zone d’activité, face à l’usine Ford et de la gare de Blanquefort, deux terrains peuvent être revendiqués par l’habitat. Ils profitent de la distance ‘bien entretenue’ que Ford à mis en place autour de son usine pour marquer l’entrée de la zone en petite polarité habitée.
3. Ce cordon permet la définition d’une continuité publique, occupée à la fois par les habitants et par les employés de la zone d’activité, qui raccorde Caychac bourg à un nouvel espace naturel récréatif à l’est.
75% de zones naturelles, agricoles et eau
6. Ces actions définissent un encerclement doux de la zone d’activité qui n’est plus une barrière.
20% de zone urbaine
318 ha de zone industrielle liane 6 + sncf + tramtrain
50 ha 35 ha
?
connexion blanquefort - ville / blanquefort - nature
196
1,6 ha
1,8 ha
encerclement doux
site disponibles
197
5. BÉGLÈS - RIVES D’ARCINS 1. Nous avons commencé par identifier l’usage au sol de chaque activité, puis leurs parcours respectifs (un parcours logistique lié à l’industrie et aux livraisons, un parcours commercial lié aux grandes surfaces grises de parking, puis le parcours partagé). 2. Un nouveau parcours résidentiel est crée ; il suit un trajectoire opportuniste, modifiant légèrement les parcours existants. Ce parcours lie entre eux les sites disponibles et qualitativement intéressants pour l’implantation des logements.
un site enclavé entre infrastructures routières et naturelles
3. Les trois nouveaux quartiers réagissent fortement à leur contexte géographique et urbain : le quartier situé à l’entrée de la zone d’activité se déploie sur une dense canopée, protégé des nuisances de la rocade par une densité emergente mono-orientée ; le quartier autour du centre commercial est greffé sur le parc de bord de Garonne offrant une vue imprenable sur l’île d’Arcins et la rive droite ; le quartier au sud est structuré par des espaces publics étirés entre le Lac et la Garonne.
contexte géographique exceptionnel
460m
Te rr
es
Ne
uv
es
Le n illa
Ha
c
igna
Mér
390m
34
11
Pes
sac
36
transports publics
198
CC Rives d’Arcins
199
6. AMBARÉS ET LAGRAVE 1. L’étude interroge l’échelle du projet et du découpage opérationnel. La ‘fédération’ à l’échelle d’une grappe pourrait permettre une échelle microopératoire à l’intérieur de celle-ci. 2. À l’échelle de la ville, les sites à urbaniser sont parfois très grands et nous pouvons imaginer un re-découpage intelligent de ceux ci. 3. Le re-découpage interagit avec le parcellaire rural et pavillonnaire. 4. C’est une exploration des différentes conditions des zones à urbaniser : poches, nature, connexion, poches contraintes.
5. Les zones appelées ‘poches’, qui se trouvent à l’interieur d’un îlot bordé de divers pavillons, avec un faible linéaire sur rue deviennent des lieux d’expérimentation d’une nouvelle densité douce abritant des espaces verts et collectifs. 6. Ce n’est pas du remplissage mais une vraie réorganisation qui crée de nouvelles porosités à travers le territoire et qui par la même occasion fait un ‘saut qualitatif’. 7. Ces nouvelles porosités et qualités intérieures peuvent amener d’autres acteurs et propriétaires à ouvrir leur terrains à la densification, encourageant ainsi un renouvellement de l’existant sur lui même.
7,1 ha
8,8 ha
6,2 ha 0,8 ha
19 ha
2,2 ha 1,7 ha
10,7 ha 2,6 ha
5,3 ha
1,5 ha
6 ha
7,4 ha 8,2 ha 8 ha 9,4 ha
Ambarès et Lagrave : sites constructibles (105 ha)
200
Parcellaire rural et pavillonnaire en mutation
Diversité de conditions
201