Euratlantique

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ÉTABLISSEMENT PUBLIC D’AMÉNAGEMENT DE bordeaux euratlantique


Exposition réalisée par Arc-en-Rêve Centre d’Architecture sur le concours d’urbanisme Bordeaux Saint-Jean Belcier

BORDEAUX EURATLANTIQUE EN CHIFFRES Une Opération d’Intérêt National de 738 hectares. Un périmètre en cœur d’agglomération sur une partie des communes de Bordeaux, Bègles et Floirac. Deux centralités, le fleuve Garonne et le faisceau ferroviaire. Une constructibilité totale de 2 500 000 m2 de surface hors œuvre nette.

1 200 000 m2 soit environ 15 000 à 16 000 logements. 80 000 m2 de résidences pour étudiants, personnes âgées, artistes. 400 000 m2 de bureaux (centre d’affaires). 150 000 m2 de locaux d’activité. 170 000 m2 d’équipements publics. 40 000 m2 de commerces. 50 000 m2 d’hôtellerie. 50 hectares d’espaces verts.


ÉDITO DU PRÉSIDENT

Dans moins de dix ans, l’agglomération bordelaise sera non seulement connectée au réseau européen de la grande vitesse ferroviaire mais en deviendra un nœud stratégique, au carrefour de l’Europe du Nord et de la péninsule ibérique. Avec ce repositionnement dans l’espace européen, l’agglomération bordelaise, déjà transfigurée par la mise en service du tramway, le réaménagement des quais et de la rive droite, va devenir une véritable métropole. La gare Saint-Jean, qui en sera la future grande porte d’entrée, verra par-là même ses environs profondément transformés. 20 millions de passagers par an, 30 000 nouveaux habitants à terme : une mutation d’une telle ampleur doit être anticipée et soigneusement préparée pour que l’effet de levier joue à plein sans déstabiliser le territoire. C’est tout le sens de l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique qui vise au réaménagement d’ensemble de ce vaste secteur situé au cœur de l’agglomération et dont la gare constitue le pivot. Cette opération est l’un des plus grands projets urbains actuellement en cours en France. Elle couvre 738 hectares de part et d’autre de la Garonne, et concerne un territoire sur lequel vivent actuellement pas moins de 21 000 personnes réparties sur trois communes : Bordeaux, Bègles et Floirac. L’objectif de Bordeaux Euratlantique : poursuivre la rénovation de la ville bien sûr, par la mise en valeur des nombreuses friches et des espaces mutables situés dans ce périmètre. Mais au-delà construire les logements et les équipements qui permettront d’accueillir les nouveaux habitants qu’annonce la vigoureuse croissance démographique bordelaise ; construire les bureaux et les espaces d’activité qui feront de Bordeaux Euratlantique le futur grand « quartier d’affaires » de la métropole, permettront d’attirer de nouvelles entreprises et de créer de l’emploi ; faire une plus grande place aux arts, au savoir et à la création dans une agglomération qui a faim de culture ; enfin fédérer le territoire et « faire métropole » en rapprochant plus étroitement encore une rive gauche et une rive droite désormais réconciliées.

Son envergure exceptionnelle, sa localisation centrale, sa dimension métropolitaine, font de Bordeaux Euratlantique une formidable opportunité pour toute l’agglomération bordelaise. Mais elles lui confèrent aussi une obligation absolue de réussite urbaine, et surtout humaine. Une attention toute particulière devra être portée aux habitants et aux usagers actuels et futurs de ce territoire. Le choix de l’équipe Reichen et Robert & Associés, pour piloter le 1er projet – l’aménagement des quartiers Saint-Jean Belcier – va dans ce sens : c’est l’approche sensible, le souci de l’existant, la capacité à reconvertir avec finesse les friches urbaines qui ont été privilégiés. La plus large place devra également être faite à la concertation avec les citoyens, les associations et tous les acteurs de la métropole. Conformément à la Charte de la participation de Bordeaux Euratlantique, de nombreux ateliers ont d’ores et déjà été organisés et ont rencontré un grand succès. Enfin, la qualité architecturale et urbaine devra être au rendez-vous et rendue accessible à tous par la variété des équipements, par la générosité des espaces publics et des espaces verts, par des logements pensés pour toutes les bourses. En tant que président de l’Etablissement Public Bordeaux Euratlantique, j’entends veiller, en bonne intelligence avec tous les acteurs publics et privés concernés et en toute transparence, à ce que cette grande opération d’urbanisme, qui est aussi une véritable expérience collective, fasse de ce vaste pan de ville en bordure de fleuve le cœur battant d’une métropole à visage humain.

Vincent Feltesse

Président de l’Etablissement public d’aménagement Bordeaux Euratlantique Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux Maire de Blanquefort

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LES ENJEUX DE BORDEAUX EURATLANTIQUE

Pôle multimodal Saint-Jean

Un nouveau carrefour du sud-ouest européen L’agglomération bordelaise se dote d’un hub TGV / TER / TCSP :

Une gare de 9 millions de voyageurs en 2011, 20 millions en 2020, 25 millions à terme. Trois lignes à grande vitesse 2017 : Bordeaux / Paris en 2h10, après 2020 : Bordeaux / Toulouse en 1h et Bordeaux / Bilbao en 1h50. Le doublement du trafic TER, trains régionaux Aquitains. Deux nouvelles lignes de transport en commun en site propre passant par la gare Saint-Jean.

La mobilité, au centre du développement urbain Une approche globale de la mobilité à une échelle dépassant le seul périmètre de l’OIN est l’occasion de concevoir simultanément urbanisme et déplacements :

a prise en compte de tous les modes de déL placements pour favoriser et développer leurs complémentarités, en intégrant le défi climatique et la lutte contre les gaz à effet de serre. L’accès à la gare Saint-Jean repensé, avec le principe de renforcer la desserte par tous les modes, notamment par la création de deux nouvelles lignes de TCSP (transport en commun en site propre), comprenant un nouveau pont au-dessus des voies ferrées. La desserte routière sera quant à elle améliorée par un accès direct entre la nouvelle gare côté Belcier et le futur pont JJ Bosc, par la rue Carle Vernet réaménagée. Un schéma multimodal des déplacements a été coproduit avec la CUB, autorité organisatrice des transports en commun. Une étude de déplacements complète a été engagée conjointement par la CUB et l’EPA. Le modèle construit est innovant, prenant en compte tous les modes afin de simuler les connexions multimodales, y compris cyclistes.

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Palissade du chantier de construction des premiers bureaux réalisés par Icade

Identités locales et métropolisation Bordeaux Euratlantique couvre un territoire riche de son histoire, son patrimoine, ses pratiques urbaines, culturelles et sociales. Tout l’enjeu des projets urbains est de :

enir compte des spécificités et de la complexité T des territoires au sein desquels ils s’inscrivent. Articuler caractéristiques territoriales et ambitions de développement urbain de l’agglomération. Améliorer l’offre de logements, d’équipements et de services et créer des espaces publics de qualité. Rechercher l’équilibre de la vocation nationale et européenne du projet avec la vie quotidienne de ses usagers.


Aménager la ville douce

Un centre d’affaires européen en cœur de métropole bordelaise

Les équipements et les espaces publics sont des lieux de rencontres et d’expression dans la ville. Leur nombre, leur fonction et leur qualité constituent une part importante de la réussite urbaine :

ne programmation d’équipements publics U de proximité réalisée avec les collectivités territoriales. La réalisation d’équipements garantissant un rapport équilibré entre coût d’investissement, coût d’entretien et qualité d’usages. Des équipements d’agglomération implantés dans l’OIN (dont en premier lieu le FRAC). Des espaces publics verts pensés en cohérence avec les constructions de logements et de bureaux, pour apporter une respiration à la densité de la ville, une proximité visuelle et physique, une régulation climatique.

ffrir une nouvelle adresse d’affaires en France dans le O quartier de la gare TGV Saint-Jean. Accueillir des grands comptes, des sièges inter-régionaux, des fonctions tertiaires supérieures. Conforter et développer la place tertiaire de la métropole en lien avec les différents centres tertiaires existants, les pôles de compétitivité et le campus universitaire. Créer 20 000 à 25 000 emplois pour : - 400 000 m² de bureaux (30 % environ du flux annuel) - 150 000 m² de locaux d’activités - 40 000 m² de commerces - 50 000 m² d’hôtels. Donner une visibilité au quartier d’affaires entre 2015 et 2019, avec une 1ère tranche de 80 000 m².

Nouveaux logements à Armagnac Architecte : Catherine Furet

Développer l’économie numérique et créative

Le logement, enjeu social et démographique

Le choix de développer l’économie créative, c’est une certaine manière de faire la ville en privilégiant ces activités, notamment dans du patrimoine rénové, et en donnant aux créatifs tous les moyens d’expression :

21 000 habitants vivent sur le territoire de Bordeaux Euratlantique, 25 000 personnes seront accueillies dans les 15 prochaines années :

romouvoir des talents existants dans l’agP glomération bordelaise. Développer une économie en lien avec les structures d’enseignement artistique et les équipements culturels. 150 000 m² de locaux d’activités et d’ateliers dédiés à l’économie créative, à l’artisanat urbain et aux PME et TPE seront créés. Créer une vitrine, la cité numérique, associant la Région Aquitaine, la CUB, la ville de Bègles et l’EPA.

ne mixité des opérations dans chacun des U quartiers et en lien avec les quartiers existants. Des logements pour tous : - 35 % de locatifs sociaux, - 20 % en accession sociale, - 45 % en accession privée. Un rapport surface/qualité/prix optimum pour les logements. Une approche raisonnée et maîtrisée du développement durable sans surenchère sur les normes mais en visant le confort d’usage. L’enjeu est d’offrir aux futurs habitants des logements de qualité et des services de proximité pour donner aux familles l’envie de revenir vivre en ville et de s’y installer plus durablement. C’est aussi de favoriser la mixité sociale et générationnelle.

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BORDEAUX Saint-Jean BELCIER Un nouveau quartier d’affaires

Un périmètre de 160 ha, dont 60 ha mutables, avec la future gare TGV internationale en centralité. Un futur quartier d’affaires d’envergure européenne de 290 000 m² de bureaux. Une entrée du centre-ville historique classé Patrimoine mondial de l’Humanité, au cœur de la métropole bordelaise. Des quartiers existants à préserver (Belcier, Carle Vernet), des secteurs à restructurer (Paludate), et des friches à ré-urbaniser. L’Equipe Reichen et Robert & Associés le Plan Guide

Reichen et Robert & Associés est le mandataire d’une équipe pluridisciplinaire lauréate du concours d’urbanisme en 2011, qui accompagnera le projet pendant 9 ans. Ils travaillent d’ores et déjà avec l’EPA à la réactualisation du plan guide de ce territoire. des équipements pour tous

Dans la programmation des équipements de loisirs et de proximité des quartiers sud de Bordeaux, une nouvelle piscine sera réalisée, ainsi que 2 groupes scolaires et une crèche, un collège et un gymnase, des terrains de jeux, un city stade de football…

LA PROGRAMMATION 290 000 m² de bureaux 340 000 m² de logements 30 000 m² de locaux d’activités 20 000 m² de commerces 40 000 m² d’hôtels 80 000 m² d’équipements 20 ha d’espaces publics

« Penser un urbanisme des déplacements implique également de concevoir un système de mobilité complet combinant l’accessibilité métropolitaine – le TGV et ses 20 millions de voyageurs par an à l’horizon 2020 – et la mobilité des courtes distances. Long de quelques kilomètres, un anneau VIP (Vélos, Intermodalité, Piétons) réunit ainsi les neuf domaines définis par le projet et relie les principaux équipements et lieux de vie du futur quartier. Ce « ring » qu’un piéton parcourt en une demi-heure permettrait de doubler le territoire accessible à 30 minutes. Sa fonction ne se résout pas aux déplacements : conçu comme un parc linéaire, il structure le projet paysager et constitue en lui-même un système écologique. » Bernard Reichen

LE CALENDRIER PRÉVISIONNEL DU PROJET

2012 2013 2014 à 2015 2015 à 2019 2017

Création de la ZAC / avant-projet. Commercialisation des charges foncières de la 1ère tranche. Réalisation de la ZAC / travaux Aménageur et 1ers permis de construire. Premiers travaux promoteurs et livraison du Pôle Régional de la Culture et de l’Economie Créative. Livraison de la 1ère tranche : 300 000 m² de programmes immobiliers dont 80 000 m² de Bureaux. Arrivée de la LGV Paris-Bordeaux et réalisation de la 1re phase de l’extension de la gare.

Imaginer les futurs quais de Paludate équipe : Reichen et Robert & Associés

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Le VIP, espace public structurant dédié aux modes doux et aux cheminements verts Équipe : Reichen et Robert & Associés Bâtiments patrimoniaux à préserver Vélos Intermodalité Piétons

Les grands axes du projet urbain Des « domaines » reliés par un « VIP » Vélos Intermodalité Piétons

La création d’un espace public majeur doit jouer un rôle d’attracteur et de sociabilité pour ce quartier au même titre que la gare Saint-Jean Belcier. Le principe « des domaines » est une vision territoriale qui trouve sa racine dans le site (mais qui renvoie à d’autres imaginaires bordelais comme celui des domaines viticoles). Il s’agit du domaine d’Amédée Saint-Germain, de Paludate, de Gattebourse, du MIN… Ces domaines, qui vont se moderniser pour eux-mêmes tout en proposant de nouvelles fonctions collectives, sont réunis autour d’un domaine collectif, un bien commun : le VIP (Vélo Intermodalité Piéton), un espace dédié aux modes doux..

« Le projet retenu pour le plan-guide de Saint-Jean Belcier est celui qui a su le mieux prendre en compte certains éléments auxquels nous sommes si attentifs à Bordeaux : la présence du ciel ; celle du fleuve et de l’eau si longtemps refoulée et aujourd’hui tellement nécessaire. C’est aussi la sensibilité à la qualité des rapports humains, aux nécessités de se déplacer autrement, aux modes de vie qui évoluent. » Alain Juppé

Maire de Bordeaux Vice Président de l’Etablissement Public d’Aménagement

Le patrimoine architectural et paysager, récit urbain bordelais, constitutif du « bien commun »

Le patrimoine architectural (chais, bâtisses en pierre, halles industrielles) fait partie intégrante du projet. Il vient ponctuer le VIP et permet d’offrir de nouvelles fonctions, appropriations, au profit des futurs usagers. La Nature est également un élément constitutif du projet (un parc des berges prolongeant l’aménagement des quais, des espaces verts, jardins, places paysagères en réseau), au sein du VIP et au cœur des domaines.

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Imaginer le quartier Amédée Saint-Germain Équipe : Reichen et Robert & Associés

Une méthode créatrice de formes urbaines

L’esprit des domaines de Bordeaux Saint-Jean Belcier Équipe : Reichen et Robert & Associés

Le développement de nouvelles pratiques urbaines en matière de mobilité

Le principe est de favoriser la mobilité en donnant la priorité aux transports en commun en site propre, et aux circulations douces. L’enjeu est de limiter la part de l’automobile (entre 20 et 30 %) dans les déplacements générés par les quartiers, tout en assurant l’essentiel du développement de la mobilité (70 à 80 % restants). Seront privilégiés les modes alternatifs (covoiturage, trains TGV et TER, transports collectifs, vélo et marche à pied) en conjugant plusieurs niveaux de réponses : ccès à la gare simples et lisibles. A Réseau d’espaces publics dessiné par l’usage du vélo et du piéton. La place de l’automobile sur l’espace public reconsidérée. Une offre de stationnement en parkings silo. Un dimensionnement des besoins « au plus juste » et une maîtrise des déplacements logistiques. Le renforcement du TCSP (transport en commun en site propre) avec trois nouvelles lignes complétant l’offre du tramway existant.

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Le programme porte sur 800 000 m² de SHON sur 35 hectares d’espaces bâtis, soit une densité moyenne à l’îlot de 2.3 et une densité générale sur le périmètre de la ZAC de 1.3. Pour construire la mixité urbaine, on associe : Une production dite spécifique (objets architecturaux, lieux d’accroche « des domaines », biens d’intérêt collectif ). Une production dite générique (production courante et normative de bureaux et de logements constituant le corps principal de la ville) à une production « alternative » (réemploi du patrimoine, rez-de-chaussée d’immeubles, actifs et évolutifs). Un usage « alternatif » des rez-dechaussée par un « socle » de 6,40 m de hauteur permettra de mixer les usages et les fonctions. Au-dessus, le « podium » se limite à une hauteur moyenne de 18 m (R+5, R+6). Quelques émergences composeront la silhouette de la ville pouvant monter jusqu’à 50 m. Ce mode de gestion de la densité permet de dissocier la densité perçue de la densité réelle. Tous les projets seront soumis à un « coefficient de biodiversité » qui prend en compte les surfaces horizontales ou verticales végétalisées et permet de développer le concept de « ville verte ».


garonne eiffel LA PROGRAMMATION U n périmètre de 154 ha, dont 126 ha de périmètre opérationnel et 28 ha de périmètre d’étude, hors OIN. Situé rive droite de la Garonne sur une partie des communes de Bordeaux et Floirac. Un territoire morcelé, une empreinte visible de son passé industriel. Constitué de zones d’activités éparses, ponctuées de quartiers d’habitat isolés et peu peuplés, de friches importantes à reconvertir ou réutiliser.

870 000 m2 de SHON environ dont 150 000 m2 de bureaux 600 000 m2 de logements 20 000 m2 de commerces dont 20 000 m2 d’hôtels 50 000 m2 de locaux d’activités dont 30 000 m2 d’équipements publics 28 ha d’espaces publics et paysagers comprenant le Parc aux Angéliques

Le périmètre du projet urbain « Garonne Eiffel »

Les cinq équipes retenues en avril 2011 pour le concours d’urbanisme Garonne Eiffel

51N4E, Grau, Debarre et Duplantiers associés, Secotrap, Voxoa, 3E France, Tritel, Idea Consult ; DPA Dominique Perrault, Taktyk, Egis aménagement, Egis Eau, Egis structure et environnement, RPO, Aquiprom ; Mateoarquitectura, Saison Menu Architectes, Agence TER, Arcadis SAS, Hydro Expertise, VPEAS, ALTO STEP, BE-PIC SAS ; Studio Associato Bernardo Secchi & Paula Vigano, Atelier villes et paysages, Arcadis SAS, 2EI, Hydro expertise, Orgeco, Tribu Energie NRJ ; TVK, Cribier et Ecoutin, Ingérop, Tribu, Sémaphores Territoires.

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La Caserne des pompiers de la Benauge, un projet emblématique

Les pompiers du secteur rive droite se relocalisent dans un futur équipement situé au pied du pont Saint-Jean. Ce nouvel outil sera adapté à leurs besoins, offrant une meilleure accessibilité à leur périmètre d’intervention. L’ancienne caserne, qui sera libérée en 2015, est un bâtiment emblématique de l’architecture du Bauhaus, labellisé patrimoine du 20e siècle. L’EPA récupèrera ce bien pour lui donner un nouvel usage qui revalorisera ce bel ensemble architectural.

Le Parc aux angéliques, première réalisation

Dès 2013, la réalisation du Parc aux Angéliques initiée sur la rive droite bordelaise en aval du pont de Pierre se prolongera sur le périmètre de l’OIN (la ville de Bordeaux en sera le maitre d’ouvrage et le maître d’œuvre).

Garonne Eiffel et ses rives

3 ponts, une passerelle, un projet connecté Garonne Eiffel est le seul projet urbain de la rive droite en liaison directe avec trois ponts et une passerelle :

e futur pont Jean Jacques Bosc : La CUB L a décidé, en concertation avec la population, de réaliser un pont urbain pour relier les deux rives et les villes de Floirac, Bordeaux et Bègles. Cet ouvrage accueillera tous les modes de transports. L’EPA a été associé à la réflexion, notamment concernant les têtes de ponts qui doivent se raccorder avec les projets urbains. Le pont Saint-Jean, ancien pont autoroutier aujourd’hui au cœur de la ville, doit trouver sa vocation de pont urbain de centralité, avec de nouvelles têtes de pont et l’accueil d’un transport en commun en site propre. Le pont de Pierre, pont historique reliant les quartiers anciens de Bordeaux. L’ancienne passerelle ferroviaire Eiffel est l’un des premiers ouvrages réalisés par Gustave Eiffel. Elle sera conservée, utilisée pour les modes de déplacements doux et fera l’objet d’un concours d’architecture.

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Elément fort du paysage, il structurera ce futur quartier en lien avec le fleuve. Il sera aménagé de part et d’autre de la voie sur berges. Cette voie sera entièrement reconfigurée, dans le même temps que les premiers programmes immobiliers seront réalisés. Ainsi, quand les premières réalisations sortiront de terre, le Parc aux Angéliques sera déjà aménagé sur une longueur de 1 km entre le pont de Pierre et la passerelle Eiffel, et sur une largeur de 80 m. Sa réalisation se poursuivra en suivant en amont de la passerelle. Ce parc offrira une véritable mise en valeur de la Garonne et de ses berges et une vue privilégiée sur la façade XVIIIe de la rive gauche.

L’enjeu du logement dans ce projet

Un projet axé sur l’accueil de nouveaux habitants : 600 000 m² de logements prévus sur ce territoire, soit près de 7 000 nouveaux logements créés. Une programmation diversifiée pour tous les foyers et toutes les catégories sociales.

« C’était pour nous une évidence : le développement du quartier de la Gare Saint-Jean lié à l’arrivée de la LGV était porteur d’une dynamique urbaine qui ne pouvait s’arrêter au fleuve et ce d’autant moins que le futur pont Jean-Jacques Bosc va nous rapprocher encore plus du cœur de l’agglomération. Avec Bègles et Bordeaux, nous souhaitons donc maîtriser, orienter et mettre à profit les retombées de ce projet. » Conchita Lacuey Députée Maire de Floirac


le faisceau à bègles Plusieurs sites et problématiques se rencontrent sur ce territoire de 140 ha coupé par le faisceau ferroviaire :

Grands projets ferroviaires (lignes à grande vitesse, cadencement TER). Extension de la ligne C du tramway. Renouvellement du quartier du Dorat. Modernisation du stade de rugby André Moga. Transformation d’une friche industrielle en Parc de l’Intelligence Environnementale. Reconversion du Centre de tri postal Jean-Jacques Bosc en Cité Numérique

« C’est l’arrivée du TGV qui a suscité Euratlantique, maintenant Euratlantique doit s’intégrer dans le projet d’agglomération. » Noël Mamère Député Maire de Bègles

Le Plan guide de A. Chemetoff

La mission d’Alexandre Chemetoff

En concertation avec la ville de Bègles, l’EPA a missionné l’urbaniste Alexandre Chemetoff, pour réaliser des études urbaines sur ce périmètre et mettre en cohérence les opérations de natures diverses qu’il peut accueillir. « C’est le fil conducteur de cette étude : puiser à la fois dans une réflexion globale à l’échelle communautaire, et dans une observation fine du territoire local. Bègles fait partie de la Communauté urbaine de Bordeaux, mais conserve une identité forte, qu’il faut préserver et cultiver : son tissu urbain, son histoire, son patrimoine, son activité économique, son équipe de rugby… » Alexandre Chemetoff

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Le Stade de rugby André Moga

L’Union Bordeaux Bègles en route vers les sommets

Donner un véritable stade de rugby à l’agglomération bordelaise, en mettant le stade historique André Moga aux normes du Top 14. Offrir un meilleur accueil du public avec 14 000 places assises. Conforter une tribune principale offrant des conditions améliorées d’accueil des partenaires.

Le Parc de l’Intelligence environnementale

20 000 m² de bâti sur 4,5 ha de friche industrielle seront reconvertis en Parc de l’Intelligence Environnementale. L’enjeu est d’implanter des entreprises des secteurs d’activités liées aux énergies renouvelables et alternatives et à l’éco construction. Le parc a d’ores et déjà démarré avec l’entreprise phare « Valorem » dans le domaine des éoliennes.

Le quartier du Dorat

Une réflexion urbaine est engagée sur le quartier du Dorat qui intègre plusieurs problématiques : - la gare de Bègles, futur pôle intermodal TER / bus / tramway, en lien avec l’extension de la ligne C du tramway, - le réaménagement d’un quartier d’habitat social, - la confortation de cette centralité urbaine, avec la diversification des occupations (logements locatifs sociaux, accession sociale, activités, commerces…).

La transformation du centre de tri en cité numérique

ne initiative conjointe Région Aquitaine, U CUB et ville de Bègles, soutenue par l’EPA. Un ancien centre de tri boulevard Jean-Jacques Bosc en cours d’acquisition par l’EPA. Dans le prolongement du cluster d’économie créative « Les Terres Neuves ». Une transformation architecturale radicale en cité numérique, accueillant toutes les fonctions économiques et culturelles du numérique.

Une première coopérative d’habitants

Dans le cadre d’une première expérience test au sein de l’OIN, une opération d’une dizaine de logements en accession à la propriété sera conçue avec les futurs coopérateurs afin de développer une autre manière de faire le logement et de répondre au mieux aux nouveaux modes de vie. Fort d’un partenariat avec la ville de Bègles et le bailleur social Aquitanis, cet essai permettra par la suite de reconduire la pratique sur d’autres territoires de l’OIN dans le temps des grands projets urbains.

Le territoire de projet Bègles Garonne Situé au nord-est de la commune, il a plusieurs enjeux :

Inventer la nouvelle image de l’entrée sud du cœur d’agglomération. Offrir un nouveau rapport au fleuve, conforter la trame verte de Bègles. Renforcer la mobilité dans les différents territoires. Développer les fonctions résidentielles dans un quartier où se maintiendront les petites et moyennes activités. Combiner une approche de rénovation du patrimoine locatif existant avec une diversification sociale et des formes d’habitat.

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Conférence à Arc-en-Rêve Centre d’Architecture

la concertation avec les habitants et les usagers Concerter avec les habitants et les usagers, un enjeu majeur dans la construction des projets urbains et dans leur appropriation.

L’Etablissement Public d’Aménagement construit une concertation exigeante, à l’échelle de l’opération et liée à la réalisation des projets, au fur et à mesure de leur mise en œuvre. Ce processus fait l’objet d’une Charte de la concertation. Il est mené en lien avec les trois communes et la Communauté urbaine de Bordeaux. Il prend différentes formes : Des réunions plénières d’information et de débats sur l’avancement des projets. Une grande exposition à Arc-en-Rêve Centre d’Architecture sur le premier projet urbain ; la prochaine se tiendra à la Maison de l’Architecture (le 308) pour la présentation du projet Garonne Eiffel. Des ateliers thématiques pour nourrir les ré-flexions sur des problématiques spécifiques à chaque projet. Des visites / point de vue pour appréhender la complexité des territoires et leur mutation. Le panel des citoyens : un premier panel a été mis en place avec une trentaine de citoyens volontaires depuis un an, qui reçoivent une formation sur les grands enjeux de l’urbanisme,

avec des intervenants experts reconnus nationalement (par exemple, Jean Haëntjens, spécialiste des stratégies urbaines appliquées au développement durable, Claude Prelorenzo, expert dans les relations entre la ville et l’eau, Monique Eleb, universitaire sur la généalogie et sociologie de l’habitat). Un deuxième panel sera mis en place en 2012. L’accompagnement de petits projets : la ville se développe aussi avec des projets de proximité, portés par des associations ou des riverains, concernant parfois de toutes petites surfaces de terrains ou de bâti. On peut ainsi construire avec les habitants des actions de transformation / animation urbaine qui répondent à des attentes ponctuelles ancrées dans le quotidien des quartiers.

BIENTôT, UNE MAISON DU PROJET

La future Maison du Projet Aldebert et Verdier Architectes

La concertation d’un projet aussi vaste que Bordeaux Euratlantique impose d’aller communiquer et informer au plus près des usagers. Pour ce faire, Bordeaux Euratlantique se dote d’un dispositif d’information de proximité, une « Maison du projet », lieu de rencontre, d’échange et de communication. Elle permettra de présenter l’ambition de l’opération et l’état d’avancement de ses différents projets aux visiteurs (riverains, acteurs sociaux, économiques, culturels, délégations). Espace pédagogique pour chacun des projets urbains, la Maison du projet offrira de multiples supports de communication (panneaux, maquettes, projections, etc.) présentant l’état des lieux, les aménagements proposés et l’état d’avancement des chantiers. Lieu ouvert de travail, de rencontre et d’échange la « Maison du projet » ne sera pas qu’un simple « show-room » où l’on vient chercher des informations relatives aux projets. On y trouvera une salle de réunion et de projection et un espace de travail. Située au cœur du 1er périmètre de projet Bordeaux Saint-Jean Belcier, à proximité de la station de tramway Carle Vernet, elle ouvrira ses portes au 2e semestre 2012.

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Les nouveaux studios de danse du conservatoire. Architectes : Cabinet ADH

LES STRATéGIES TRANSVERSALES Des opérations exemplaires et innovantes lancées dans le cadre d’Ecocité

n appel à projets EcoCité lancé en 2009 par le MiU nistère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, au titre de l’appel à projets Ville de Demain, dans le cadre des Investissements d’Avenir. ne candidature dite « Plaine de Garonne » sous l’égide U de la CUB, avec les quatre communes de Bordeaux, Bègles, Cenon, Floirac et l’EPA. Un territoire de 3 243 ha situé au cœur de l’agglomération bordelaise. projets et 2 études, portés par Bordeaux Euratlanti3 que, sélectionnés : - Le projet de construction d’un îlot mixte intelligent pour les habitants, usagers et entreprises visant la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle (30 000 m² SHON de logements, tertiaire, résidences étudiantes et hôtelières). L’objectif recherché est d’atteindre une autonomie énergétique à l’échelle de l’îlot en jouant sur la solidarité énergétique entre les bâtiments. Réalisé par le groupe Bouygues Immobilier, avec lequel un protocole a été signé. Architecte retenu : Renzo Piano Buildind Workshop. - Le projet de construction d’un immeuble tertiaire à ossature bois de 5 niveaux, visant l’énergie positive : démontrer la faisabilité des possibilités techniques des produits et systèmes constructifs bois, offrir un bâtiment « vitrine » jamais réalisé en France permettant à l’ensemble de la filière d’avoir une construction de référence, et ainsi de se positionner sur ce marché émergeant du bâtiment à étages. Un protocole de partenariat a été signé par l’EPA avec le Pôle de Compétitivité Bois Xylofutur, l’Institut Technologique Forêt Cellulose Bois Construction Ameublement FCBA et le Groupe Pichet qui construira cet immeuble. - Le projet de reconversion (réhabilitation/extension) du centre de tri postal en Cité Numérique, dédié au multimédia et aux économies numériques. - 2 études d’assistance à maîtrise d’ouvrage Développement Durable (mandataire : Agence F. Boutté consultants) et Energie (mandataire : Explicit).

Développement durable, ou comment composer avec le territoire existant en cohérence avec l’écologie bordelaise Trois données constituent le socle de la réflexion sur le développement durable d’un projet :

a diminution de l’impact enviL ronnemental. L’amélioration du cadre de vie. L’offre de valeurs d’usages et une plus-value pour le territoire de l’OIN et au-delà. Les projets urbains offriront :

n territoire bas carbone à haut U niveau de service, c’est-à-dire combinant performance environnementale par la réduction de l’empreinte Carbone et valeur ajoutée urbaine pour l’attractivité du territoire, en limitant les transports hors de l’OIN pour les opérations de dépollution. Des logements confortables et ouverts sur l’extérieur. De nombreux espaces publics de qualité et répondant aux besoins de toutes les générations. Des bâtiments desservis par un transport en commun en site dédié à moins de 500 m. Un choix de bâtiments en bois afin d’accompagner le développement de la filière locale. La création de réseaux de chaleur (à l’étude). L’implantation d’équipements publics de proximité et d’agglomération. Transformer durablement le territoire nécessite de prendre en compte sa spécificité, son histoire, son environnement social, économique et culturel. C’est ce que s’efforce de faire l’Etablissement Public d’Aménagement sur l’ensemble des projets.

Nouveaux logements à Armagnac Architecte J. Nouvel

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Gérer les sols pollués sur le territoire de l’OIN

Des bâtiments principalement alimentés par les énergies renouvelables

La stratégie de gestion des sites et sols pollués et de la déconstruction s’inspire des orientations nationales, en tirant parti au mieux de notre faculté à intervenir à grande échelle. Elle contribuera à la politique de développement durable de l’OIN, au travers de la réponse aux objectifs suivants :

L’hypothèse d’un objectif « bas carbone » est envisagée en prenant en compte tous les usages de l’énergie d’un bâtiment et pas seulement les usages réglementés. L’électroménager et la bureautique peuvent représenter plus de 50% de la consommation d’électricité globale d’un bâtiment. Pour cela un mix énergétique sera développé sur le territoire à partir des énergies renouvelables disponibles (calories des eaux usées, énergie des incinérateurs, bois, soleil...). Les projets immobiliers s’adapteront au microclimat bordelais fortement ensoleillé, balayé par les vents d’ouest et tempéré en mi-saison.

Réduction des nuisances liées au trafic et des risques d’accidents liés à la circulation des poids lourds. Réduction de la pression sur les ressources de stockage de déchets inertes et non dangereux, dans un contexte de difficultés d’ouverture de nouveaux sites. Réduction de la pression sur les ressources en granulats nobles, en favorisant la réutilisation des matériaux. Limitation des excavations.

La stratégie de collecte des déchets repensée à l’aune des 25 000 nouveaux habitants

Les différents modes de ramassage des ordures ménagères sont en cours de comparaison. Concernant les encombrants : adoption du principe des Ecopoints (mini-déchetteries intégrées dans le tissu urbain) pour les trois projets : au total 7 Eco-points sont à prévoir. Ils remplaceront en partie les déchetteries existantes de Paludate et Deschamps. Les Éco-points seront parfois intégrés dans les rez-de-chaussée des parking silo, permettant une plus grande proximité avec les usagers.

inondations

Le territoire de l’Opération d’Intérêt National est étroitement lié à la Garonne et trois des projets urbains (Bordeaux Saint-Jean Belcier, Garonne Eiffel et Bègles Garonne) s’ouvrent sur une des rives du fleuve. Au-delà du potentiel attractif offert par cette particularité de l’opération, cette caractéristique impose que les projets urbains soient réfléchis en prenant en compte la contrainte du risque d’inondation, historiquement fortement présent. Pour ce faire, un partenariat technique étroit et régulier est organisé par l’EPA avec les services de l’Etat, de la Communauté urbaine de Bordeaux et des villes pour intégrer, dès la conception des projets, la connaissance des risques la plus récente (phénomènes hydrauliques précis, conséquences du réchauffement climatique…) et anticiper les évolutions réglementaires dans ce domaine.

Une gestion mutualisée des parkings et du stationnement Le stationnement mutualisé, un dispositif clé pour réussir nos objectifs en termes de mobilité et faire des économies d’échelle.

Deux enjeux dans le stationnement mutualisé : contracter l’espace de la voiture et la sortir de l’espace public. Sur le 1er projet urbain, 12 parcs silo sont à l’étude. Un maillage de parcs sera ainsi créé afin que chaque immeuble soit situé à moins de 300 m d’un parc de stationnement ; l’accès aux pieds d’immeubles étant néanmoins maintenu pour de courtes durées. Une offre mutualisée sera proposée en surface pour les vélos, les véhicules de livraison et d’artisans, les véhicules électriques, l’autopartage. Ces parkings collectifs pourront aussi être combinés avec d’autres services urbains comprenant : - la gestion des déchets (mini déchetteries de proximité), - l’implantation de locaux techniques divers nécessaires au fonctionnement de la ville (transfos électriques, postes numériques, chaufferies collectives, etc) - la logistique urbaine, dans une véritable intégration urbaine et architecturale. Sera ainsi écartée la contrainte d’une réalisation systématique des parkings en sous-sol et sous chaque immeuble, pour des raisons environnementales (maintenir en place les sols souvent de mauvaise qualité, anciens remblais pour avancer sur le fleuve, traces de pollution diffuse, etc) et pour des raisons économiques de surcoûts de construction. Cette économie potentielle sur le coût des immeubles permettra à l’EPA d’être plus exigeant sur les normes de qualité et de confort des nouvelles constructions et des espaces publics.

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LES GRANDS PROJETS D’ÉQUIPEMENTS La ville se réalise aussi avec des équipements remarquables par leur importance, leur qualité architecture, leur attractivité territoriale. Plusieurs de ces équipements sont en projet au sein du périmètre de l’Opération d’Intérêt National.

Le devenir de la gare TGV / TER Saint-Jean

Gare et Connexions (branche de la SNCF) travaille actuellement en étroite collaboration avec Bordeaux Euratlantique et tous les autres partenaires publics concernés sur l’extension et la restructuration de la gare, pour accueillir les 20 millions de voyageurs attendus en 2020.

Un nouveau pont sur le faisceau ferroviaire dans le projet Bordeaux Saint-Jean Belcier Cet ouvrage reliera anciens et nouveaux quartiers. Il formera avec le pont du Guit qu’il doublera au sud, un nouveau carrefour pour fluidifier la circulation.

La réalisation de ce pont répondra à deux enjeux : Renforcer la desserte de la gare avec un transport en commun très structurant pour l’agglomération (liane campus rive droite / campus Talence Pessac Gradignan). Permettre de repenser un schéma de circulation préservant les quartiers (Saint-Jean, Amédée SaintGermain, Armagnac, Belcier) des circulations de transit, tout en les connectant entre eux. Cet ouvrage exceptionnel d’une longueur de 200 m sera particulièrement complexe à réaliser (sur les voies ferrées, sans possibilité d’interrompre le trafic ferroviaire, dans un espace urbain très contraint). Sa réalisation nécessitera une grande maîtrise technique et architecturale, pour être inséré dans le projet urbain.

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Programme : Création d’une nouvelle gare côté Belcier, Création d’un nouveau bâtiment voyageurs au sud des voies ferrées, Développement de l’offre de stationnement (1 900 places), de services et de commerces (5 000 m²), Meilleure intégration dans son environnement urbain. Ouverture : 2017.

Le Pôle Régional de la Culture et de l’économie créative

Le Pôle Régional de la Culture et de l’Économie Créative s’implantera sur le site des Abattoirs, quais de Paludate. Programme emblématique de 12 000 m² au cœur du périmètre de l’Opération d’Intérêt National, ce pôle est pensé et voulu par le Conseil Régional d’Aquitaine, en partenariat avec la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). En 2015, il sera constitué du nouveau FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain), en développant ses fonctions d’accueil d’artistes, d’acquisitions, de préservation et de diffusion des collections, d’expositions et de mise en valeur de l’art contemporain, ainsi que des agences culturelles du conseil régional (OARA et ECLA) et d’une salle de diffusion de spectacles et de conférences. Un concours d’architecture a été lancé. Les 4 équipes retenues sont : Sanaa (Japon) Big (Danemark) W-Architectures (Toulouse) Flint (Bordeaux) Ouverture : 2015.


Le mot du Directeur Général

de l’Etablissement Public d’Aménagement Cette nouvelle publication rend compte des évolutions en cours de l’Opération d’Intérêt National, c’est-à-dire, pour l’essentiel, du passage rapide à l’opérationnel après la création en mars 2010 de l’Etablissement public. Cette démarche est conduite au mieux des intérêts publics de nos partenaires « actionnaires » en s’attachant notamment à contribuer aux politiques du logement de l’Etat, de la CUB et des villes, tout en développant un « centre d’affaires » pour redynamiser le cœur de l’agglomération dont on verra rapidement qu’il porte une ambition nouvelle pour la métropole. Nous avons collectivement choisi, avec le projet de Bernard Reichen sur Bordeaux Saint-Jean Belcier et en confiant une mission d’études urbaines à Alexandre Chemetoff sur Bègles Faisceau, une approche respectueuse de l’histoire des villes aux plans social, patrimonial et économique. Cette vision de la ville apaisée, douce, n’est pas incompatible avec l’ambition d’un projet urbain, la réalisation de gestes architecturaux, et l’attractivité renouvelée des villes et de l’agglomération. Elle est la plus proche des fondamentaux du développement durable qui visent à construire des villes économes et agréables à vivre. Je souhaite, pour ma part, que cette philosophie de la ville continue d’inspirer nos choix collectifs sur la rive droite. Dans la compétition des villes, on peut parier qu’en définitive, ce sont ces villes-là qui s’imposeront.

Philippe Courtois

un centre d’affaires AUX NORMES européennes Doter la métropole bordelaise d’un centre d’affaires aux normes européennes.

Les objectifs

R enforcer ses fonctions de métropole européenne. Développer les activités et les emplois du tertiaire supérieur. Capter les flux d’affaires liés au hub TGV. Revitaliser la fonction tertiaire privée en cœur d’agglomération. Créer un cadre de travail et de créativité optimal pour les entrepreneurs et leurs salariés. Les atouts

Une place forte dans les domaines des finances et du droit. Des centres de décisions interrégionaux déjà implantés. Une forte concentration de SSII (services informatiques) et d’emplois dans le numérique. Un campus d’excellence. Une qualité de vie et un moteur de rencontres et d’attractivité. L’ambition

Le centre d’affaires en chiffres 400 000 m² de bureaux au total dont 300 000 m² autour de la gare. 80 000 m² de bureaux construits en 1ère phase (2015 à 2019). 20 000 à 25 000 emplois à terme : 50 % endogène 50 % exogène. Une programmation annuelle confortant les objectifs de la métropole millionnaire, à savoir 25 à 30 % du marché tertiaire en moyenne.

Colloque international « Smarter city »

O ffrir des normes de construction et d’équipement au top des exigences technologiques et environnementales. Proposer l’accessibilité d’un hub européen. Apporter des services aux salariés (garde d’enfants, restaurants, commerces, vestiaires, conciergeries). Garantir un environnement urbain de qualité.

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Les réalisations

300 000 m² de projets immobiliers sont engagés par protocoles et constituent les prémices d’une offre tertiaire et de logements, mixte et diversifiée : 80 000 m² de bureaux, dont un bâtiment tertiaire tout bois expérimental. Un îlot démonstrateur de 30 000 m² (bureaux et logements). Un pôle de santé sur 20 000 m² et une maison de retraite. L’implantation - reconfiguration de sièges sociaux. Des logements et des équipements publics. Des résidences d’artistes. Une coopérative d’habitants… LE COMMERCE

Offrir aux 20 millions de voyageurs les services d’un quartier de gare européenne. Offrir aux habitants actuels, aux 25 000 nouveaux arrivants et aux salariés, des commerces de proximité à taille humaine, en rez-de-chaussée d’immeubles, participant à l’animation de la ville. Développer un commerce de destination en lien avec les activités culturelles, de loisirs, et les produits issus de la créativité.

Les premières implantations Le groupe Fayat, 4eme groupe français du BTP

Déjà implanté sur le territoire de Garonne Eiffel, il participe au projet urbain en valorisant son site actuel et en implantant le siège social de sa holding, sur un programme immobilier de 40 000 m² de bureaux, locaux d’activités et logements. La halle industrielle du Groupe Fayat

Millesima, du chai à l’œnotourisme

Les chais du Groupe Bernard

Le Groupe Bernard, grand nom du négoce de vins bordelais, regroupe son siège social sur les quais de Paludate, dans un ensemble patrimonial de chais où sont déjà stockés les plus grands vins, et créé un site d’oenotourisme.

Le Marché d’Intérêt National

Implanté dans le projet Bordeaux Saint-Jean Belcier, il est le centre de l’approvisionnement alimentaire de gros de l’agglomération bordelaise. C’est un tremplin naturel pour développer à proximité un marché de produits frais et bio. L’enjeu urbain est de conserver le MIN, en lui donnant une façade urbaine.

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UN CLUSTER D’ÉCONOMIE CRÉATIVE ET NUMÉRIQUE L’innovation au service de la ville Bordeaux Euratlantique, c’est déjà un foisonnement d’étudiants, d’artistes, d’entrepreneurs, d’habitants, de salariés, de spectateurs, de visiteurs qui génère un territoire dynamique, un terreau porteur, des potentialités à saisir.

Des réseaux, des associations implantées dans les quartiers en renforcent l’identité, l’animation et la créativité. Restaurants, services, commerces et petits équipements fleurissent autour de ce pôle économique, créatif et universitaire. Des équipements culturels sont fortement ancrés dans le territoire (le Théâtre national Bordeaux Aquitaine, le BT59, salle de concert de 600 places, la Rock School Barbey, salle de 650 places, creuset des musiques amplifiées bordelaises et son école de musique, le TNT, mais aussi le Café Pompier, le théâtre des Beaux Arts… et autres petites structures culturelles. Un pôle d’enseignement supérieur et artistique s’est constitué sur ce site (le Conservatoire de Bordeaux en musique, danse, théâtre, l’Institut de journalisme de Bordeaux Aquitaine, l’Institut Universitaire de Technologie Michel de Montaigne et ses différents départements, l’école supérieure de théâtre du TnBA, l’école des Beaux-Arts, le lycée Gustave Eiffel et ses classes préparatoires, des écoles privées : Ecole des arts graphiques et numériques AMTV, Ecole supérieure des techniques du spectacle et de l’audiovisuel, l’Institut régional de formation sanitaire et sociale de la Croix Rouge, Ecole Pigier… Bordeaux Euratlantique sera un levier pour cette économie créative en plein essor :

Des équipements d’agglomération dédiés à l’économie créative et la culture seront réalisés pour créer une vitrine de niveau européen (Pôle Régional de la Culture et de l’Economie Créative, Cité Numérique…). Un patrimoine industriel à forte identité sera préservé et valorisé. Le projet devra promouvoir les talents existants dans l’économie créative par le développement de pépinières, d’hôtels d’entreprises, de bureaux, de locaux d’activités, et par le renforcement et la mise en réseau des filières émergentes.

L’éCONOMIE CRéATIVE EN CHIFFRES 150 000 m² de locaux d’activités et d’ateliers dédiés à l’économie créative, à l’artisanat urbain et aux PME et TPE seront réalisés ou aménagés dans l’ensemble du périmètre de l’Opération d’Intérêt National.

la Cité numérique, un centre d’innovation et une vitrine des savoir-faire numériques aquitains

Au nord du territoire béglais et en limite sud de Bordeaux, en articulation avec le cluster d’économie créative des Terres Neuves, l’ancien centre de tri postal du boulevard Jean-Jacques Bosc sera reconverti en Cité Numérique. Véritable tête de réseau régional du système productif local du numérique, la cité mixera les fonctions économiques et culturelles du numérique. L’EPA est en négociation avec le propriétaire pour se porter acquéreur du bien.

Une action originale dans le numérique

L’enjeu est de créer un pôle de compétitivité sur « la ville numérique » au service des laboratoires, entreprises, acteurs publics. Le champ de développement : la mobilité des personnes et des marchandises, le renforcement du hub de transports, les énergies et les fluides, l’offre de services urbains, les services aux citoyens, la formation...

DéVELOPPEMENT CULTUREL

Nouvelle centralité d’agglomération, Bordeaux Euratlantique est d’ores et déjà un territoire de vie et d’expressions culturelles. Il est irrigué par des lieux de cultures, qu’il faudra renforcer, créer et articuler en s’appuyant sur les identités, les histoires et les attentes de tous les acteurs : ne commande artistique publique et privée initiée sur U chaque projet urbain et immobilier. L’implantation d’équipements culturels sur le territoire recherchée. L’accompagnement de petits projets de proximité favorisée. La création d’ateliers et de logements d’artistes.

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LA QUESTION FONCIèRE 230 hectares de terrains sont mutables dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National. Constitués en grande partie de friches industrielles, portuaires et ferroviaires, leur maîtrise est un enjeu essentiel de développement du projet et une opportunité foncière rare en plein cœur de l’agglomération bordelaise et à proximité de la gare TGV. Plusieurs outils sont à la disposition de l’EPA :

La Zone d’Aménagement Différée, définition

L’exercice du métier d’aménageur au sein du territoire d’une Opération d’Intérêt National nécessite l’organisation d’une stratégie d’intervention foncière, préalable indispensable à la concrétisation des projets urbains à venir. À défaut, la publicité faite autour de l’OIN et des nouveaux services urbains qui y seront offerts (cadre de vie et environnement, transports, réseaux techniques…) risquerait d’entraîner des logiques spéculatives, ne s’inscrivant dans aucune vision d’ensemble et compromettant l’avenir du quartier. C’est pourquoi, la création d’une zone d’aménagement différé (ZAD) par l’État au bénéfice de l’EPA, a été décidée par arrêté préfectoral du 9 juin 2010 pour permettre à l’aménageur public d’empêcher les mutations incontrôlées et de créer des valeurs foncières de référence maîtrisées. Elle confère le droit à l’Établissement Public d’Aménagement de procéder à l’acquisition des terrains et immeubles porteurs d’enjeux au regard des projets urbains, au fur et à mesure qu’ils sont mis en vente par leurs propriétaires, sans pour autant que soit mise en œuvre une politique d’acquisition systématique pour la constitution de réserves foncières.

Les bâtisseurs du Jardin des Foudres, jardin partagé à Belcier de l’Atelier des Bains-Douches

Des négociations foncières avec RFF et SNCF

Un protocole foncier RFF / SNCF / EPA a été signé en 2010. Il a permis d’identifier 35 ha de terrains ferroviaires mutables et d’engager des études foncières et immobilières sur ces terrains. Ils constituent une grande partie des terrains mutables sur lesquels sera mené le projet d’aménagement.

Le projet de décret en Conseil d’état concernant le site des Abattoirs et le protocole foncier avec la CUB et la ville de Bordeaux

L’État a accepté d’apporter gratuitement à l’Etablissement Public d’Aménagement les terrains des Abattoirs. Exploités par la Communauté Urbaine de Bordeaux, les abattoirs arrêtent leur activité fin 2011 ; leur démolition commence en suivant. Ces terrains seront disponibles pour le projet urbain Bordeaux Saint-Jean Belcier et notamment pour l’accueil du Pôle Régional de la Culture et de l’Economie Créative. Cet apport fera l’objet d’un décret en Conseil d’État. Afin de respecter les engagements pris dans le protocole de partenariat 2010 - 2024, la CUB et la Ville de Bordeaux apporteront ensemble des terrains pour une valeur comparable à celle des Abattoirs (CUB pour 2/3 / Ville de Bordeaux pour 1/3 du coût total du foncier des Abattoirs).

Des grandes parcelles privées négociées à l’amiable

Une politique d’acquisitions amiables de grandes parcelles privées de plus de 2 hectares a été mise en place. Sur le premier projet urbain Bordeaux Saint-Jean Belcier autour de la gare, 80 % des terrains à maîtriser ont fait l’objet de négociations foncières engagées.

à propos des prix du foncier

L’EPA mène une politique foncière volontariste afin d’assurer une maîtrise des coûts de sorties et garantir la qualité des programmes immobiliers qui seront développés au sein de Bordeaux Euratlantique (qualité environnementale, architecturale, confort des logements et des bureaux).

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LE levier financier

Le levier financier en chiffres 620 millions d’euros de budget aménageur 520 millions de recettes commerciales 100 millions d’euros de participation publique 5 milliards d’euros d’investissements publics et privés

Les ponts sur la Garonne

un cadre financier et politique : le protocole de partenariat 2010/2024

Établi en partenariat avec les services de l’État et des collectivités territoriales, ce protocole constitue la première base contractuelle des relations entre l’État, la Communauté Urbaine de Bordeaux, les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, la région Aquitaine, et l’Établissement Public d’Aménagement Bordeaux Euratlantique. Il a été voté par l’ensemble des collectivités territoriales et approuvé par l’État. Véritable feuille de route de l’établissement public, ce protocole confirme et précise les ambitions en termes de programmation, d’objectifs de développement durable, de projets urbains, de stratégie foncière, d’infrastructures de transports et déplacements, d’équipements de proximité et d’équipements structurants… Il fixe les objectifs et les enjeux de l’Opération d’Intérêt National. Il définit les grandes orientations des projets urbains envisagés à l’intérieur du périmètre et les engagements pris par chaque signataire, notamment au plan financier.

Le Plan d’affaires de l’Etablissement Public d’Aménagement

Intégré au protocole de partenariat, le plan d’affaires sur 15 ans est un bilan aménageur de 620 millions d’euros dont 100 M€ de subventions publiques (35 % par l’État, 35 % par la Cub, 20 % par la ville de Bordeaux, 7 % par la ville de Bègles et 3 % par la ville de Floirac). Les dépenses correspondant à ce bilan aménageur portent pour l’essentiel sur les acquisitions foncières et les coûts d’aménagement des espaces publics, des VRD (voiries et réseaux divers) et du génie civil, dont les coûts d’étude et de maîtrise d’œuvre. Ils comprennent également les coûts de structure de l’établissement. Le budget 2011, budget d’équilibre voté par le Conseil d’Administration, portait sur un montant d’environ 20 M€ (en droits constatés) qui ont permis à l’EPA Bordeaux Euratlantique d’engager des études techniques et d’urbanisme, de mener des concours et d’acquérir des terrains.

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conseil d’administration La gouvernance au sein du Conseil d’Administration repose sur deux principes : ne parité de représentation entre l’Etat et les U collectivités territoriales Un représentant pour chaque collectivité territoriale L’Établissement public d’aménagement a été créé le 22 mars 2010 par décret en Conseil d’État. Son conseil d’administration est composé de : Cinq membres représentant l’État

tienne Crépon, directeur de l’Habitat, de É l’Urbanisme et des Paysages au ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. Patrick Crézé, directeur adjoint au Délégué interministériel à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale. Jean Denis de Voyer d’Argenson, directeur régional des Finances publiques. Isabelle Dilhac, secrétaire générale de la Préfecture de la Gironde. Patrice Russac, directeur régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de la région Aquitaine.

Un changement de Président

Vincent Feltesse a succédé à Alain Juppé à la Présidence du Conseil d’Administration de l’EPA le 4 mars 2011.

Une équipe

Philippe Courtois, Directeur Général de l’Etablissement Public d’Aménagement et son équipe, composée actuellement d’une vingtaine de personnes, administrent l’établissement sous les délégations et le contrôle du Conseil d’Administration.

UNE NOUVELLE ORDONNANCE POUR LES ETABLISSEMENTS PUBLICS D’AMENAGEMENT

lain Juppé, maire de la ville de Bordeaux. A Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux. Conchita Lacuey, maire de la ville de Floirac. Noël Mamère, maire de la ville de Bègles. Alain Rousset, Président du Conseil régional de la région Aquitaine.

Ordonnance n° 2011 - 1068 en date du 8 septembre 2011 relative aux Etablissements publics d’aménagement. Cette ordonnance réaffirme l’intérêt de l’Etat pour les Etablissements Publics d’Aménagement, au nombre de 13 en France. Elle précise leurs compétences et leurs missions et rénove leur mode de gouvernance, ayant pour objectifs de sécuriser le cadre d’action des établissements et d’étendre à tous les outils les mieux adaptés. Les missions principales des EPA sont l’aménagement, le renouvellement urbain et le développement économique et durable du territoire. En matière de stratégie et de gouvernance, un projet stratégique et opérationnel doit être élaboré, comportant des orientations et un programme prévisionnel d’aménagement, qui sera présenté au Conseil d’Administration. Dans un délai de 2 ans, le décret constitutif de l’EPA doit être mis en cohérence avec l’ordonnance.

SNCF et RFF sont invités régulièrement au CA auquel assistent de droit le Préfet de Région, le Contrôleur Général, l’Agent Comptable et le Directeur Départemental des Territoires et de la Mer.

Crédits photos : Jérémie Buchholtz / Rodolphe Escher / Nicolas Quentin arc en rêve / Union Bordeaux Bègles / Laurent Chaudru / Cabinet Reichen & Robert et Associés / EPA de Bordeaux Euratlantique / Alexandre Chemetoff et Associés / Aldebert et Verdier Architectes

Cinq membres représentant les collectivités territoriales


établissement public d’aménagement 40 rue de Marseille - CS 41717 33081 Bordeaux Cedex Tél. 05 57 14 44 80 www.bordeaux-euratlantique.fr

PROJET URBAIN GARONNE EIFFEL

DESCHAMPS

LES ÉTANGS SOUYS

PARC AUX ANGÉLIQUES PALUDATE

BELCIER PONT J�J. BOSC BRIENNE

GARE ST JEAN TGV AMÉDÉE ST GERMAIN

MARCEL SEMBAT

ARMAGNAC CARLE VERNET

GRAND PORT CITÉ DU NUMÉRIQUE

PROJET URBAIN BORDEAUX SAINT-JEAN BELCIER

STADE DE RUGBY A.MOGA PARC DE L’INTELLIGENCE ENVIRONNEMENTALE

BÈGLES FAISCEAU

QUARTIER DU DORAT

DÉCEMBRE 2011


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