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SOM MAIRE 008
LADY ACTUS
LADY DOSSIER
LADY MODE
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News couture
STREET FOLIO
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Swoon from N.Y.C
LADY MODE
Tendances : LadySoul - Vintage - Shopping
Mc Lyte
LADY FASHION
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I Miss the Old New - York
LADY CULTURE
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LADY PORTRAIT
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Old School : Historique Hip-Hop, Afrika Bambaataa, Pionnières, récits des anciens, Dj Fab, Gabin, Awer, Tex, Max-Laure, Sidney…
News urbaines
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Lady On Air Hip Hop, R&B : Chris Brown, Ayo, Kreen, Khondo, Dj Mars, D4L, Serius Jones, Littles… Lady Culture 077 Hip-Hop Paris, Lady Pink, Festival B-Girl Be
Photo DR Colette
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Image : Arnaud Crassat
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Illustration Mylee
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Photo Lady Soul
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Photo Swoon
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LADY GADGET
“Jamais sans mon…”
LADY BEAUTY
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News Beauté Les Étoiles : Dorothy Dandridge & Marylin Monroe
LADY FASHION
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Black Panthers
LADY HUMEUR
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La première fois…
LADY X/Y
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Les 10 commandements Old School
LADY CROISÉE
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Interview croisée : John Gali / DJ Poska
LADY LIFE
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Business-women : Lrony beatmakeuse
LADY ID
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LADY PARTY
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Lady Caprice et les soirées Fashion Girl’s
HEUREUSCOPE
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IN YOUR FACE !
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Phoks
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Customizez votre caddie
Toutes les adresses...
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Illustration Phoks
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LADY WHO’S WHO
“AC LE FEU”
LADY DESIGN
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Photo Aleksandre Pinel
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Photo Blaise Arnold
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Photo Chloé Juhel
Photo Thomas Babeau
Photo Armen
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Textes la rédaction
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Photo Terry Richardson
Marilyn aux roses roses Tirage argentique colorié à la main - 147,3 x 109,2 cm - © Bert Stern
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Marylin Les derniers clichés de Marilyn Monroe sont exposés au Musée Maillol, à Paris, jusqu’au 30 octobre. En 1962, la star accepte d’être photographiée par Bert Stern, de la revue Vogue : elle pose habillée d’un simple trait d’eye-liner et d’un rouge à lèvres. Le jour de la publication du journal, on annonce la mort de l’actrice. Sur les 2 571 photos que Bert Stern a prises, Marilyn a marqué par des croix rouges les planches contacts qui ne devaient pas figurer dans le magazine. 59 photos inédites sont donc à découvrir. MARILYN “La dernière séance” Photos Bert Stern - Collection Léon et Michaela Constantiner Exposition du 29 juin au 30 octobre 2006 au Musée Maillol www.museemaillol.com
Justin Timberlake Futuresex/Lovesounds Le 2e et très attendu album du beau gosse Justin Timberlake est annoncé pour le 11 septembre 2006 sous le nom FutureSex/LoveSounds. Ex-boy band, et ex-Mr Britney Spears, Justin avait déjà bluffé tout le monde en 2003, avec son album Justified produit entre autres par Timbaland et les Neptunes. Les ventes de ce premier album avaient atteint 7 millions d’exemplaires. C’est lors de sa conférence de presse à “la Villa” à Paris, le 7 juillet dernier, qu’il a décidé de présenter son premier single “Sexy Back”. Effectivement, le petit Justin a bien grandi et veut visiblement imposer un style aussi différent qu’original avec ce deuxième album. Un son entre pop et electro avec un refrain vocodeur très accrocheur. Pour son second album, ce jeune natif du Tennessee a pris tout son temps. Deux années de dur labeur, d’où il s’est parfois échappé pour faire l’acteur. Ses performances seront prochainement à l’écran. Justin Timberlake débarque donc à la conférence de presse à la fin de l’écoute du titre “Sexy Back”. Costume, cravate fine, petite coupe, un nouveau style bien plus classieux ! Les photographes se ruent sur la star qui trouve l’ambiance un peu trop calme. Les questions fusent dans la salle et Justin prend le temps pour chacun. L’album est teinté de couleurs Pop Dance, Disco et R&B. “J’aime Marvin Gaye mais aussi les Beatles, Eagles, U2, Colplay, David Bowie. J’ai grandi dans un coin des États Unis où les musiques sont aussi mélangées que les gens entre eux”. “Sexy Back” installe le reste de l’album, qui se veut éclectique. Ce deuxième opus a été réalisé avec Timbaland et Will I am des Black Eyed Peas “J’ai demandé à Timbaland de me faire 5 ou 6 “Cry me a River”, mais il a refusé ! J’aime beaucoup travailler avec lui. J’adore aussi le style de Will I am, j’étais très content de travailler avec lui. Pour les featuring, j’ai invité T.I., 36 Mafias, Timbaland et Will I Am”. Justin avoue être peu créatif pour trouver les titres de ses chansons et de ses albums “Un soir, l’ingénieur du son m’a fait remarqué qu’il y avait dans mes cinq premieres chansons les mots Sex et Love dedans alors je me suis dit que j’allais appeler l’album Futuresex/Lovesounds”. Fin de la conférence, Justin part comme il est arrivé, simplement.
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Samedi 7 octobre 2006 - Cinéma MK2 Quai de Seine/Loire Association R.Style - www.rstyle.fr
Les rencontres de la Vilette Hors Les Murs, l’évènement des danses urbaines. Au programme de la danse, du théâtre, des concerts et des débats en rapport avec le mouvement Hip-Hop. Pour un élan citoyen participez aux forums ils sont de qualité et un dialogue est possible avec les intervenants. Rdv à ne pas manquer ! www.lavilette.com
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Courts métrages Hip-Hop L’association R.style organise la deuxième édition des rencontres internationales du court métrage Hip-Hop, en octobre à Paris et en partenariat avec le cinéma MK2 Quai de Seine/Loire. Les participants ont chacun envoyé un court métrage d’une durée maximale de 15mn, répondant aux deux thématiques suivantes : -État d’esprit : leur vision du Hip-Hop à travers ses différentes formes d’expressions. - Parcours original : choix d’un parcours dans le monde du HipHop : associations, collectifs, artistes indépendants, danseurs, graffeurs... Un comité sélectionnera les courts métrages qui seront diffusés pendant la rencontre.
Evènement “Artyshow” Avec “Artyshow”, Le Printemps offre une rentrée sous le signe de l’art et de la mode avec une série d’événements et d’animations dès mi-septembre au magasin Haussman et ailleurs. On retiendra notamment Vanessa Bruno qui réédite ses modèles phares pour fêter ses 10 ans et une expo photo d’Emmanuelle Tricoire (présentée dans le numéro de juin) au Printemps de l’Homme Nation. “Artyshow” ce sera aussi le lancement incontournable du nouvel espace chaussures du Printemps Haussmann, où vous découvrirez plus de 70 marques sur pas moins de 5000m2, et à l’occasion duquel seront présentés des oeuvres (dessins, pièces uniques) réalisés par des grands créateurs sur le thème du soulier. “Artyshow” du 15 septembre au 7 octobre 2006 www.printemps.com
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Jay-Z d er t de J é a Fella R barque au Zén y-Z ith de P ecords a aris le 2 l’événem vec Da 9 m anniver ent Hip-Hop d on Dash, Ka septembre. Le saire de reem “B e la ren c trée. Sh la sortie iggs” B ofondateur et p a w d Le 29 se u résid e rke n s C on prem pte ier albu arter enflamm et Def Jam ent de Roc-Awww.nou mbre 2006 au Zénith sproduc Rec m e r a “Reason tions.com able Do le public parisie ordings crée ubt”. n pour le 10e
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Concerts Gage 20/10/2006 - Lille Corneille 18/11/2006 - Zénith, Paris ABD Al Malik 25/09/2006 - Européen, Paris Plus d’infos sur : www.ladycaprice.com
B Day Le 4 septembre prochain Beyoncé fêtera ses 25 ans. C’est ce même jour anniversaire qu’elle a choisi pour la sortie de son deuxième album solo intitulé B Day. Son premier single “Deja vu”, est l’occasion de retrouver un featuring avec Jay Z. Beyoncé a écrit, arrangé tous les morceaux et co-produit cet album. C’est après avoir fini le film Dream Girl, qu’elle a pris le temps d’enregistrer son opus. On murmure d’ailleurs qu’avec son emploi du temps, elle aurait perdu 10 kg, à moins que ce ne soit pour des questions d’image. Actrice, chanteuse, working girl, plus rien ne semble arrêter Beyoncé Knowles… www.sonymusic.fr/beyonce/
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La célèbre marque de cosmétique Softsheen Carson professional, a organisé en juin dernier le concours européen de la coiffure ethnique. Cette prestigieuse compétition qui avait pour thème cette année “Cover Girl” & “Cover boy”, s’est déroulée au luxueux Mariott Hotel àLondres. 500 invités de prestige ont assisté à un défilé de mode, suivit d’un show coiffure, où Célianthe Médus (France) et Derrick Mullings (Angleterre) et Tarheel Wol (Pays Bas), ont présenté leur propre interprétation du glamour et du chic sur le thème Cover Girl. La coiffeuse Michelle Thompson du salon Francesco Groupe Academy (Angleterre), a remporté le prix des Golden Scissors Awards. Quatre autres prix ont été décernés : le prix masculin à Rossano Toney (Pays Bas), le prix total look à Ella Marie Woen (Pays Bas), le prix de la plus belle métamorphose à Shirley Wyngaarde (Pays Bas) et celui du jeune talent à Ramona Singh (Guyanne). Rendez-vous l’année prochaine, pour savoir quoi faire de votre tête… www.softsheen-carson.com www.loreal.fr
Photos Softsheen Carson
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Capitaine Zéro…
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À la recherche du capitaine Zéro, est un roman de Allan C. Weisbecker, auteur du bestseller Cosmic Banditos et ancien journaliste spécialisé dans le surf. C’est un road-trip drôle et nostalgique où le héros part à la recherche de son ami d’enfance Christopher alias le capitaine zéro, duquel il a reçu une énigmatique carte postale. Lors de cette quête, l’auteur se cherche lui même en faisant face à ses vieux démons. Une bonne introduction au monde du surf, qui nous emmène sur la côte pacifique de l’Amérique centrale. À lire rapidement ! Editeur : Editions Inverse Prix Public : 22 euros
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Textes Johanna Ikeng
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NEWS
Du 7 septembre au 7 octobre 2006. French Trotters - Fashion and art from city to city 30 rue de Charonne - 75011 Paris Photo DR
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Zucca / Antoine Kruk L’espace FrenchTrotters présente une exposition flirtant entre mode et art, réunissant la marque Zucca, du créateur Akira Onozuka et l’illustrateur franco-japonais Antoine Kruk. Akira Onozuka présentera sa dernière collection, inspirée du livre du photographe Christopher Makos, “Andy”. Imprégné de l’esprit pop-art, il propose une série de portraits retouchés d'Andy Wharol. Antoine Kruk présentera, lui, son livre Shibuya Soul, ainsi qu'une exposition inédite de ses œuvres, comme un plongeon dans l’atmosphère des rues de Tokyo.
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Alexander McQueen propose “McQ” Dès septembre, les aficionados d’Alexander McQueen découvriront la nouvelle ligne du créateur sobrement intitulée “McQ by Alexander McQueen”. Lancée mondialement pour l’AutomneHiver 06-07, “McQ” propose du prêt-à-porter pour homme et femme ainsi que des accessoires. Son ambition : séduire une nouvelle clientèle, plus jeune et plus “rock” que son habituelle clientèle de luxe. Le tout en conservant biensûr la touche McQueen ! McQ by Alexander Mc Queen disponible chez N060 60 rue Charlot 75003 Paris et au Printemps 01 44 78 91 90
Victor & Rolf chez H&M C’est le désormais incontournable rendez-vous créateur chez H&M. Après avoir communiqué cet été à grands frais sur sa contribution à la tournée de Madonna, l’enseigne lance pour l’automne la collection homme et femme pensée par le duo de créateurs néerlandais Victor & Rolf. Réputés pour leurs créations sophistiquées et avant-gardistes et leurs défilés conceptuels, le duo se donne ainsi l’occasion de communiquer sa “vision de la mode à un public plus large”. C’est sûr, les habitués de l’enseigne seront ravis de trouver à partir de novembre les créations à prix accessibles de ces couturiers talentueux. www.hm.com
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Juicyjazz, ça swing ! Juicyjazz, c’est une marque de t-shirts qui aurait presque pu nous échapper ! Avec ce nom à consonance anglo-saxonne, un site internet en anglais et des t-shirts qui évoquent des inspirations soul et jazz, il fallait chercher un peu et avoir l’œil curieux pour découvrir que les créations originales de cette marque viennent bien de chez nous. Et ça fait plaisir ! Avec des t-shirts en série limitée sérigraphiés à la main, Juicyjazz c’est l’hommage à des grands noms du jazz comme Miles Davis ou Nina Simone. C’est aussi la collaboration avec des artistes Hip-Hop à l’international, volonté pour la marque de faire partager la passion et l’émotion du Hip-Hop et de ses racines. www.juicyjazz.com Points de vente : Betino’s Record Shop, 32 rue Saint-Sébastien Paris 11e, tel. 01 43 14 61 34 - Globo Loco Club, 59 rue Jeanne D’Arc, Rouen, tel. 02 35 15 00 58
I Love my Blythe La poupée hype depuis quelques temps, c’est la Blythe. Cette poupée à tête ronde née en 1972 et produite pendant seulement un an était l’apanage des collectionneurs, jusqu’à son retour sur le devant de la scène en 2000 grâce au livre photos de Gina Garan. Depuis, la fabrication a été relancée et des grands noms de la couture se sont succédés pour habiller les Néo-Blythes. Aujourd’hui, 50 créateurs, dont Chantal Thomas, Antik Batik, Repetto ou Lady Soul, ont été chargés de looker les poupées pour une expo à Paris aux Galeries Lafayette, puis à Tokyo, suivie d’une vente aux enchères en juin 2007 au profit d’associations caritatives.
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Exposition Blythe à la Galerie des Galeries Lafayette, Paris À partir de mi-septembre 2006 www.blythedoll.com
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Textes Johanna Ikeng
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NE WS Converse Gallery Avis aux inconditionnels de Converse, la marque invite les amateurs de la célèbre basket à laisser libre cours à leur créativité. Ce concours, débuté en mai dernier, offre l’opportunité aux graphistes, réalisateurs, professionnels ou étudiants encore inconnus du grand public, de se faire connaître sur un projet d’envergure. Cette initiative intitulée “Converse Gallery” est ouverte à tous sans limite d’âge jusqu’au 30 septembre.
Boutik 90 BPM.com Encore du nouveau pour l’achat en ligne. Le site 90BPM a lancé en juin dernier sa boutique en ligne pour tous les adeptes de Hip-Hop. Le site propose une sélection de livres, t-shirts, dvd et accessoires liés à cette culture. Et pour le lancement, les artistes graffiti Honet, Pro, Eight et Gorey ont réalisé une série de t-shirts en édition limitée intitulée “My Fav’ Supa Heroes”. Allez donc les découvrir, il en reste peut-être encore... www.90bpm.net/shop
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Infos : www.zmirov.com/converse-gallery
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Pour la rentrée, la marque américaine de jeans Lee ouvre sa première boutique sur l’Hexagone. Sur une surface de 300 m2 située au coeur du Marais, dans un immeuble classé monument historique, Lee aura de quoi séduire les accros du jean ! Un espace “Industriel Chic”, à l’image de la marque, propose les différentes lignes de la saison, pour l’homme et la femme, mais aussi des exclusivités et les modèles historiques du jeanneur. Bref, l’idéal pour satisfaire notre soif de denim ! Lee Store, du lundi au dimanche de 10h à 19h30 23 rue des Rosiers, Paris 4e, tel. 01 42 78 11 03
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Ouverture du Lee Store à Paris
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Site Web Sold Out Le nouveau site de e-shopping urbain c’est Sold Out, imaginé par la boutique Colette et la boîte de communication La MJC. Idéal pour ceux qui n’ont pas la possibilité de shopper directement au magasin rue Saint-Honoré, la boutique en ligne fait régulièrement le plein d’exclus et l’on y trouve pléthore de marques hype en vêtements, sneakers, accessoires et objets cultes divers et variés. Avis aux amateurs, les premiers seront les derniers ! www.soldout.com
Hardcore Session prend place à Rouen Après sa première boutique à Metz, Hardcore Session a ouvert au printemps dernier à Rouen. Outre la collection en cours, le “Factory Store” accueille des modèles collectors et des séries limitées que vous ne trouverez pas ailleurs. Un large corner dédié aux fins de séries à prix promo a aussi été prévu. Mais la bonne idée, c’est surtout les apéromix et les vernissages proposés dans le shop, histoire de faire de cette boutique plus qu’un lieu de vente. Hardcore Session Factory Store 15 rue de la Poterne 76100 Rouen, tel. 02 35 71 57 88
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Texte Johanna Texte IkengJohanna Ikeng
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NEW S Certains sont adeptes de pièces collectors, d’autres sont simplement à la recherche d’articles coup de coeur qui sortent des sentiers battus de la mode. Pour tous, “Vintage” est synonyme de “mode unique”. Car la tendance, ce n’est pas seulement la pièce culte du dernier défilé de s Pari Lunettes rétro au marché créateur. C’est aussi, et de plus en plus, ge à a t de la mode vintage à Lyon n i v le blouson en cuir patiné déniché aux les e du l s p m dan 2e le te puces, dans les placards de grand-mère esse ché du ion ch : r t a p w an e fash e e ou en magasin “spécialisé”, et qu’ Kili s s e br Pari t espac pitale. C e vintag s, t u on sera la seule (ou presque) à arborer. Le to 2 de ce t de la ca n espac onneur r
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so m cti ou en 550 ndissem té pour s, colle uvent p pes u i t arro est rép g-addic se retro r des fr uls p u n S i o s x . s e nt sh hopp urieu o main ique s où tes et c ttre la tions un s passer s le e s e n a i r l a é i m y r a d en e st s aff t pas i des c er d tent chées et e bonne n ne fai de l’anc est o d n t , a i h s n r c c e b car i oposa iwat e de dept les a chemin, é” ! Pr uf, Kil ne boît e à leur march du ne nce” d'u st basé de s a “bon aussi s “tend ’usine e cessoire et è s l s c i r é a t a i t r t m eigne don nts e és, t rne l’ens onniers vêteme récolt ette cave tier t f chif en et où in son enter c quar gne u Rou nde ma enir alimœur d l’ensei lus v p c s, o r r c u e u s po a au ’aille n, avec qui s é t i e o b D t ap e ven icts tra i Ba rcel. l au J d’A nne-Ma sation oints d ion-add p Étie aussi sen ine de es fash fait e vingta heur d o. 5002 d’un le bon s de rétr e, 7 n n t o n t fon ons, fa ique ue T Marcel nipp r , 2 h, 6 enne watc étro Éti i l i K s. M Pari
Kiliwatch : le fripier tendance à Paris
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Kiliwatch
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Vintage… Depuis un moment maintenant, le seul fait de prononcer ce mot apparaît presque comme un signe d’appartenance à un club très fermé. Celui, semble-t-il, des “fashionistas” super tendance et fières de l’être ! L’origine du mot ne laisse pourtant présager aucun lien de parenté avec la mode. Initialement, “vintage” est en effet un terme utilisé pour désigner un vin, plus particulièrement le porto, ayant dix ans d’âge ou plus. Un bon cru, quoi ! Mais voilà que des néophytes, qui n’y connaissent rien en œnologie, se sont approprié le terme pour parler chiffons ! Depuis toujours, des amoureux de l’ancien, des adeptes des puces et autres brocantes et des économes sont à l’affût des vêtements qui ont disparu depuis longtemps des vitrines des commerçants. Aujourd’hui, le phénomène a trouvé un très large public. Les adeptes de ce mode d’approvisionnement vestimentaire ne sont plus considérés comme des marginaux et des excentriques mais comme des gens bien dans leur peau, qui dénichent le meilleur de l’ancien et n’hésitent pas à affirmer leur propre style, loin des diktats de la mode. Les amoureux du beau, qui ne regardent pas à la dépense, s’approvisionnent chez l’antiquaire de la mode : Didier Ludot. Depuis plus de 20 ans, il est LA référence pour tout ce qui concerne le vintage des grands couturiers. Pour preuve, il collabore avec les musées du monde entier pour l’organisation d’expositions et il est le bienvenu au cœur des archives des maisons de haute couture. À Paris, sa boutique vintage, garnie de vêtements et accessoires de haute couture, est une mine d’or, réservée à un public averti… et au porte-monnaie bien garni ! Plus démocratique, est le Marché de la mode vintage, à Lyon, qui a lieu tous les printemps depuis maintenant 6 ans. Ici, professionnels et particuliers proposent, dans toutes les gammes de prix, vêtements, accessoires, mobilier et décoration datant d’hier et d’avant-hier. Les vrais de vrais – fouineurs, boutiquiers, chercheurs de collectors – ne manquent pas cet unique rendezvous hexagonal de la mode vintage. Et nul autre ne pouvait parrainer ce rendez-vous que M.Ludot lui-même. Ce marché, ouvert à tous, vient fort heureusement démontrer que le vintage est loin d’être réservé à une élite fortunée, même lorsqu’il s’agit de pièces griffées. Car pour trouver la perle rare, il faut d’abord de la patience et de la curiosité. Et le public l’a bien compris puisque le marché n’a de cesse de s’étoffer au fil des années.
Veste patchwork cuir “made in Korea”, 122E.
“Les adeptes du vintage sont {...} des gens bien dans leur peauqui n’hésitent pas à affirmer leur propre style.” Veste adidas “made in west germany”, 180E. Les deux vestes sont chez Kiliwatch
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Texte / Lady Priss-k TexteJulien Johanna Ikeng
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ySoul La prem for iè Choupe re marque deever tte str 90. Plus ” à fait des ém eetwear fémin ules et d in a bie qu’une ng es m l’univer s urbain arque, Ladyso conso-admiratr randi. Plus de ul est en ices fidè d'une p 10 ans m assionné le f e de mu ait un label, un s depuis sa cré aintenant que ation da sique et “la e histoir n de fring ues. Réc e d’amour et u s les années n it d'une love & s voyage dans uccess s tory…
NE W RS Comme prononc souvent lorsq u e les pré le mot “Hip e l’on mices -Hop”, d Ladysou e l se situe l’histoire de New Yo nt à Ne w r cité urba k, la grande, l’in York. ine où Z égalable ina, une d’année vin s, les rues traîne ses guêtr gtaine b r u y antes et es dans Big Ap gr p d’Alexa le et fait la r ises de ndre Gu en arneri, a contre des a n u coup d nées 90. C début ’est le e cœur Parisien ! Ces s arrondis originaires du deux sement comme se renc même o kilomètr ça, à des mil ntrent liers de es de ch ez eux, d côté e l’autre d l’A À l’épo e que, Ale tlantique ! l’aventu x fait p r a boutiqu e Double So rtie de u e qui ven Hip-Hop pa rce, la d des b r askets im isienne des Éta ts vont dé -Unis. Avec Z portées ve l’impor lopper le conc ina, ils t e masculi de produits pt avec uniques ns et fé , exclusive minins, m Ils sont a ent dans leur b vendus outique lors des ! précurse ce doma u in pas atte e et le succès n rs dans ndre. T e se fait rès vite, créer leu l’ r chemin propre marque idée de fait son et le dans l’aventu duo se lance re Ho Ladysou mecorel. En dessins, premièr 94, premiers es esquis Ladysou se l. marque “À la créatio s pour , il n’y n de la discour avait p s particuli ou de straté as de e g faisait ju r” explique Zin ie en st Ladysou e ce qu’on aim a. “On a l, l’écritur c’est tout sim it.” Car e stylist p lement iq femme urbaine ue d’une jeune recherc he d’u et sensible, à la n Hip-Ho p déclin e garde-robe ée au fém inin.
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Incontestable pièce maîtresse du succès de la marque, le logo baptisé “la Choupette”, spécialement dessiné par un graffeur new-yorkais. L’idée ? Une petite métisse aux cheveux frisés et à l’air enfantin, traduisant le mélange des cultures et la sensibilité de la femme-enfant qui se veut Hip-Hop et féminine, sans être aguicheuse ou ultra-sexy. Parce que “Lady Soul”, c’est d’abord une âme. Celle d’une nouvelle génération avide d’autre chose, qui a ses propres références – venues notamment d’outre-Atlantique – et se crée de nouveaux codes en se fichant des règles établies… L’âme, aussi, d’une Amérique noire qui, à travers la soul music, a légué l’essentiel de ce qu’on appela par la suite le Hip-Hop. Seule ligne directrice donc : proposer un vêtement qui a du sens. Dès l’origine de la marque, la différence se fait par le soin très particulier apporté aux coupes, matières et détails des vêtements par la styliste autodidacte Zina. Avec comme principale source d’inspiration la musique ; la créatrice insuffle à la marque un véritable état d’esprit, un “feeling”, à mille lieues des calculs et autres procédés marketing. Un style unique et une spontanéité qui capteront immédiatement l’intérêt d’une clientèle féminine à partir de 15 ans. Sans autre communication que le bouche à oreille, la marque devient ainsi LA référence de la mode urbai-
ne et se crée un noyau dur de clientes encore fidèles aujourd’hui. Homecore, c’est l’alter ego masculin de Ladysoul, dont la direction artistique est assurée par Alexandre. Même créativité, même spontanéité, même succès. Les deux marques, à l’origine distinctes, sont regroupées dans une même entité dont le nom en dit long sur la philosophie de ses créateurs : “A Better World” (ABW). “Être en harmonie avec soi-même et avec le monde qui nous entoure” ou la poursuite utopique d’un monde meilleur où le consommateur est mature, responsable et autonome. Juste fidèle à lui-même, en fait. Bref, Alexandre et Zina ont fait un sacré bout de chemin depuis leurs débuts. Les deux “hip-hoppers”, entrepreneurs amoureux et parents de deux petites filles, ont fêté en 2004 le 10e anniversaire de leurs marques, qui sont aujourd’hui en pleine phase d’évolution. La boutique phare Ladysoul, rue de la Ferronnerie à Paris, a fermé ses portes, laissant provisoirement sur le carreau des centaines d’habituées des lieux qui ne sauront pas patienter très longtemps. Mais pas d’inquiétude, comme ils ont su le faire depuis toujours, les dirigeants et cofondateurs d’ABW réservent de belles surprises. Et le site internet de Ladysoul, mis en place il y a quelques mois seulement, se prépare pour proposer rapidement de la vente en ligne.
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Casquette “Dior Gaucho” denim/cuir et bijou métal argenté, Dior, 595E. (1) Lunettes de soleil avec verres en strass, Dior, 1000 E. (2) Pantalon sarouel (8) et t-shirt imprimé “Claire Scully” (4) Hardcore Session, www.hardcore-session.com Besace “Stuck” en denim, Kipling, 49,90E. (7) Broche Boombox “Music lover”, 12 E. (5), collier “Rainbow heart”, 22 E. et bagues “Teenybopper" 18 E./pièce, le tout Lady Luck Rules OK (6) Veste denim brodée, 71 euros (3) ; bracelet or et strass coeur 35 euros (9) le tout Roca Wear
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Sweat à capuche rose intérieur fausse fourrure, Benetton - 82,90 E. (10) Réalisation Johanna Ikeng
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Illustration Mylee
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MC Lyte - Lyte as a rock - mc-lyte.com / Sony-Bmg
Texte de Lyte_Illustrations Mylee
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MC LYTE Et la lumière fut !!
Comment faire un numéro Old School sans évoquer une artiste qui est là depuis presque 20 ans, une artiste qui a su traverser les époques avec sept albums à son actif, une femme qui a ouvert la voie à tant d’autres, de Queen Latifah à Missy Elliott. Une enfant précoce qui, dans son quartier à Brooklyn, a posé ses premières rimes dès l’âge de 12 ans. C’est bien de Mc Lyte qu’il s’agit. Connue en France par son single Cold Rock a Party avec Missy Elliott en 96, la rappeuse avait pourtant déjà séduit un public plus averti depuis 1987. À l’époque, le titre I cram to understand U, raconte l’histoire d’une femme qui n’arrive pas à empêcher son petit ami de tomber dans le crack. Ce morceau l’amène rapidement à sortir son premier opus Lyte as a Rock chez First Priority l’année suivante. Pour l’anecdote, cette signature n’a rien d’un hasard, puisque Nat Robinson a monté ce label pour permettre à son fils, Milk Dee, et à sa belle-fille, une certaine Lana Moorer aka Mc Lyte, de sortir leur disque respectif. Très vite la jeune rappeuse devient la plus grosse vendeuse du label. Il faut dire que Lyte as a Rock ne fait pas dans la dentelle avec des samples de Ray Charles, Helen Reddy et les Four Seasons. Dans ses textes Mc Lyte acquiert vite la reconnaissance du milieu de part ses “egotrips” aiguisés : “Never underestimate Lyte the Emcee, I am the rapper who is here. To make the things the way they’re meant to be The world ultimate, I’m here to take the tittle But I had a little trouble upon, my arrival But I got rid of those who, tried to rock me Lyte is here, no one can’t stop me.”(Lyte as a Rock)
Elle s’exerce aussi aux “telling stories” soit l’art de raconter des bribes de vie pour illustrer le quotidien des quartiers. La rappeuse relate des destins tragiques pour mettre en garde les siens. Ses personnages empreints de réalisme font face aux fléaux de la fin du XXe siècle : sida, drogue, violence…
Lyte ne perd pas de temps et sort l’année suivante Eyes on This. Un second album qui, malgré l’apparition de Grand Puba, sera mal accueilli par la presse. Les critiques lui reprochent ses textes choquants. Malgré tout, les titres Cappucino, dénonçant habilement une violence physique et morale permanente, ou I Am the Lyte sont de dignes successeurs de Lyte as a Rock. D’ailleurs le public, toujours au rendez-vous, hissera le single Cha cha cha à la première place des “charts” US. Il faudra attendre 2 ans avant Act like you know qui, soyons honnêtes, ne marquera pas les esprits. C’est reculer pour mieux sauter : le quatrième album de Lyte, Ain’t no other est un véritable succès, où la rappeuse mesure davantage ses propos, s’ouvrant ainsi un public plus large. Le titre Ruffneck est une réponse au morceau du rappeur Apache Gangsta Bitch (on ne vous fera pas de dessin quant aux Explicit Lyrics de ce dernier). Le titre de Lyte est nominé aux Grammy Awards comme meilleur single rap, et fit d’elle la première artiste Hip-Hop féminine à remporter un disque d’or. Belle revanche pour une rappeuse qui affirme qu’“en tant que femme il faut redoubler d’efforts pour combattre les stéréotypes et produire une musique qui parle à la fois aux gens de la rue et au grand public”. En 1994, Mc Lyte passe des paroles aux actes en participant notamment à des campagnes contre la violence et le sida ou encore pour inciter au vote avec Rock-the-vote et Rap-the-vote. Elle explique ces actions en disant : “Mon devoir est de rendre à la communauté le soutien qu’elle m’a toujours offert.”
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Images Arnaud Crassat - technique & réalisation : acrylique sur bois (50 x 80 cm) “L’image veut du recul” - bmouvement@hotmail.com - 06 73 79 21 26
Tout en continuant à faire de nouveaux adeptes renouvelant l’esprit originel à travers le monde, le Hip-Hop se fait de plus en plus commercial et ses pionniers sont en pleine crise de la quarantaine. Se pose alors la question de la continuité. Celle d’un état d’esprit, d’un style de vie qui a fait tourner les têtes (au propre comme au figuré) de milliers d'admirateurs et de passionnés sur la planète. Qu’est-ce que les passionnés d’aujourd’hui transmettent pour faire les passionnés de demain ? Comment le Hip-Hop se profile-t-il pour nos petits frères et soeurs ?
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OLD SCHOOL
Texte Julien Brondani Images Arnaud Crassat (mouvement b) Photos David François
Gangstarr
Rock Steady Crew
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…tout le matériel urbain, sert de support aux graffeurs, qui trouvent à travers cet art, une échappatoire…
LES PRÉCURSEURS Les premières traces du Dee Jaying et du rap apparaissent dans des fêtes de quartiers, plus connues sous l’appellation de block parties. Les block parties sont directement héritées des sounds system jamaïcains, au cours desquels le DJ passe les nouveautés du moment et les toasters se “clashent” sur fond d’instrumental. Véritable star locale, maître des foules, le DJ est donc l’élément central des block parties. Seulement, les breaks de funk sont souvent trop courts et les danseurs se retrouvent frustrés, ne pouvant enchaîner des passes plus longues et mieux abouties. Le salut arrive un soir de 1973 dans le West Bronx, lorsque Clive Clampbell alias DJ Kool Herc, jeune immigré jamaïcain, décide d’utiliser deux platines afin de faire tourner deux disques de break beats dos à dos. Cette idée géniale permet une plus grande liberté de mouvement, et répond parfaitement aux attentes des danseurs. Petit pas pour l’homme, mais grand pas pour le hip-hop, le phénomène s’amplifie et les premiers MC commencent à éclore, toujours à l’initiative de Kool Herc. En effet, dans le but d’“ambiancer” ses soirées, Herc, donne le micro à des sommités du ghetto, qui haranguent les foules et en profitent pour faire passer certains messages. Très vite, ces animateurs d’un nouveau genre se testent par rimes interposées et jettent ainsi les bases du rap. La popularité de ces fêtes gagne le reste des quartiers noirs de New York. Aussi, les nuits d’Harlem, de Brooklyn et du Queens s’agitent au rythme des block parties. L’évolution du Dee Jaying passe par une innovation technologique sans précédent, l’invention de la première table de mixage, par Grandmaster Flash, futur DJ des Furious Five. Désormais, les disques s’enchaînent sans coupures et le “mix” envahit les dance floor. D’un point de vue technique, le scratch fait son apparition en 1978, de façon anodine, lorsque un autre grand DJ, en la personne de Grand Wizzard Theodore joue en laissant glisser sa main sur un vinyle. Intrigué, par cette nouvelle tonalité, il perfectionne son invention pour en faire la marque de fabrique de la musique HipHop.
besoin de reconnaissance évident, une est des composantes essentielles du Hip-Hop prend vie dans les rues de New York. Dans la foulée de cette génération spontanée, le rap et le break vont également rallier la cause. Et finir par dessiner une nouvelle culture.]
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La fabuleuse odyssée du mouvement démarre à New York dans le début des années 1970. Tandis que la majorité blanche vit au rythme de l’American Dream, Afros-américains et Hispaniques subsistent tant bien que mal, formant le côté obscur de l’Oncle Sam. Les mouvances dissidentes, comme les Black Panthers, sont réprimées, et leurs membres subissent une véritable chasse aux sorcières. Après l’assassinat de Malcolm X en 1965, puis celui de Luther King en 1968, la population noire se retrouve orpheline. Sans véritables représentants politiques. De retour à New York, nous assistons à l’émergence des gangs qui quadrillent les ghettos pour se livrer à une guérilla urbaine. Le décor est apocalyptique. Le Bronx ressemble alors à un vaste champ de voitures brûlées. Avant d’être reconnu comme un art à part entière, les premiers graffitis servent la cause des gangs. Leurs signatures peintes sur les murs en brique rouge délabrés des “blocks”, délimitent des frontières qui interdisent l’entrée aux factions rivales. La reconnaissance du graff passe quant à elle par un article, publié dans le New York Times en 1971, faisant de Taki 183, une des premières figures emblématiques de ces fresques murales. On raconte que Taki 183 (Demetrius de son état civil), officiait en tant que coursier. Il possédait la manie de ponctuer ses livraisons en apposant sa signature sur les murs de Big Apple. L’origine de son pseudonyme, le fameux 183, est quant à lui, emprunté au numéro de la rue dans laquelle il vivait. Inspirateur du phénomène, il suscite de nombreuses vocations. La prise des villes par les bombes de peinture se généralise donc dans les années suivantes à travers des artistes tels que Duro, Dondi ou Slave des Fabulous Five. Trains, rames de métros, en fait tout le matériel urbain, sert de support aux graffeurs, qui trouvent à travers cet art, une échappatoire, une nouvelle façon d’exister. Apparue dans l’urgence, animée par un
Fly girl ou B-boy ? Peu importe ! Ressors insignes mercedes et bas de k-way. Dépoussière tes reliques, puis, laisse religieusement couler un son de Kurtis Blow. Ok ! L’ambiance désormais créée, plonge-toi à travers ces quelques pages pour un voyage à travers le temps. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ! Pour cause, le hip-hop en ce temps-là, faisait ses premiers pas...
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Texte Julien Brondani
PEACE, UNITY, LOVE AND HAVING FUN… Images Arnaud Crassat / Photo David François
DE LA RUE AU STUDIO
De La soul
Avant de connaître une ascension fulgurante ; l’épopée discographique démarre timidement en 1979, avec la sortie d’un premier maxi réalisé par le groupe de funk Fatback. Tombé dans l’oubli, le morceau, intitulé : King Time III (Personality Jok) ouvre tout de même la voie à une nouvelle génération d’artistes. En effet, peu de temps après, un groupe formé par une ancienne chanteuse de soul, Sylvia Robinson, marque à jamais l’histoire du Hip-Hop en signant le premier tube “rappologique”. Légendaire, vous aurez évidement deviné que nous parlons ici du célèbre Rapper’s Delight de Sugarhill Gang. Les trois compères, Master Gee, Big Bang Hank et Wondermike, restent pendant 4 semaines en tête des charts, vendant près de deux millions d’exemplaires.Toujours dans le courant de la même année, un enfant du Queeens, Curtis Walker aka Kurtis Blow sort un premier maxi festif Christmas Rappin. Très loin des revendications politiques, ce rap enjoué permet tout de même à Kurtis d’être le premier rappeur à signer chez une major (Mercury). Pour autant, on ne peut pas encore parler d’abondance. Les quelques groupes sont rares (Fantastic Five, Caz, Busy Bee, Cash Crew ou encore Spoonie Gee). Ils sont essentiellement concentrés à New York, et le label de Sylvia Robinson, Sugarhill Records s’affirme comme l’unique terrain d’expression de l’ancienne école. Les textes sont généralement légers et ne traduisent en rien les souffrances endurées par la population des ghettos. Il faut attendre le début des années 1980 pour voir émerger un rap conscient et militant. L’avènement de cette nouvelle ère passe par Kurtis Blow (encore lui) avec des morceaux comme Hard Times ou The breaks. Dans la même veine, Grandmaster Flash & The Furious Five sortent ce qui peut être considéré comme l’hymne du rap : The Message.L’industrie du rap, se développe alors à pas de géant et les labels naissent un peu partout, comme Tommy Boy qui voit le jour en 1981 sous l’impulsion de Tom Silverman. Le père de la Zulu Nation, Afrika Bambaataa est le premier à rejoindre l’écurie, vendant prés de 600 000 pièces d’un maxi intitulé Planet Rock. Avant de signer les plus grands artistes new school (Queen Latifah, Naughty By Nature, De La Soul), Tommy Boy produit l’ancienne école avec notamment Jonzun Crew et Whiz Kid. Le succès rencontré par Tom Silverman fait très vite des émules. Ainsi, en 1983 un petit label méconnu répondant au doux nom de Profile édite le premier maxi d’un groupe de légende : le génial It’s like that de Run DMC, dont le premier album intitulé du même nom sort en 1984. On notera sur ce disque le premier morceau labellisé hardcore Sucker’s Mc’s. Leur deuxième album, King of Rock, sort quant à lui en 1985 et remporte un vif succès. Pour l’anecdote, une jeune pousse du nom de LL Cool J (Ladies Loves Cool James) pose ici ses premiers lyrics. Toujours est-il, l’aventure des labels ne s’arrête pas en si bon chemin, et Def Jam voit le jour en 1985. Créé par Rick Rubin, producteur des Beastie boys ; et Russell Simons, frère de Run de Run DMC, Def Jam connaîtra une ascension vertigineuse avant de s’imposer comme l’ultime référence en matière de new school. L’année 1985 constitue donc une date clé dans l’histoire rappologique, car elle sonne le glas de la old school. La fin d’une époque, le début d’une autre. Le rap va se métamorphoser, revêtir l’apparence qu’on lui connaît aujourd’hui, et vivre entre 1985 et 1998, ce que l’on peut considérer comme son âge d’or. The Golden Years, tiens, voilà qui pourrait faire l’objet d’un prochain voyage. Brand Nubian, Krs One, Rbx, Das Efx, j’en salive d’avance. Rendez-vous pris ? Pas de besoin de réservations, reste à l’affût, et mets-toi bien avec ton kiosquier. Car ce dernier pourrait te permettre, de t’emmener, loin, loin, très loin.
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Images Arnaud Crassat / Photo David Franรงois
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A Tribe called Quest
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Texte Julien Brondani
Cœur de Zulu À la simple évocation de son nom, Afrika Bambaataa nous plonge au cœur des valeurs originelles du Hip-Hop. L’homme : icône d’une nation, gardien d’un temple en manque cruel de peace, love, unity and having fun, nous rattache à un mouvement festif et chaleureux. Dans un numéro estampillé Old School, Lady Caprice ne pouvait faire l’impasse sur l’un de ses parrains. Voici donc un portrait calé sur des rythmes d’électrofunk, remplis de achipé achopé. Afrika Bambaataa ou Bam comme ses proches le surnomment affectueusement est né le 4 octobre 1960 dans le ghetto de Bronx River, à New York. Comme beaucoup de jeunes issus des quartiers sensibles, Bam est très vite confronté à la violence et aux injustices sociales. À peine sorti de l’enfance, il rallie dans le début des années 1970, le Bronx River Project, une entité d’un gang très influent de l’époque, les Black Spades. En dehors des activités liées à la vie du gang, Bam manifeste un intérêt précoce pour la musique et prend même quelques cours de piano au sein de son établissement scolaire. Avant d’avoir la révélation aux alentours de 1973 en écoutant mixer Kool Herc, Bam collectionne déjà les vinyles. Collection éclectique (jazz, soul, funk, reggae, rythmes latinos), rien ne lui échappe. Durant cette même période, alors que les Black Spades sont sur le déclin, Bam fonde The organisation qui devient en 1974 la Zulu Nation. L’idée de ce nom lui vient après Afrika Bambaataa / GrandMaster Flash avoir visionné le film Zulu (1964) qui relate le combat héroïque d’une tribu africaine contre nombreux artistes qui viennent retrouver l’essence de l’art. À le colon britannique. La Zulu Nation est avant tout une travers la Zulu Nation, Bam a exporté et fait connaître le rap à organisation pacifiste qui a pour but d’éduquer les jeunes par les l’ensemble de la planète. différentes disciplines du Hip-Hop. Encore aujourd’hui, elle demeure très populaire, et son anniversaire réunit chaque année de
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Public Enemy
Images Arnaud Crassat / Photo David Franรงois
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People
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Wu Tang Clan
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I miss the Old New York Photographe : Armen Stylisme : Yasmine Akkaz Make up artist & Hair Stylist : Jabe assisté par Aminata Models : Aurélie@book.fr Aisha@Vipmodels Maeva@contrebande Henri Pierre@Sportmodels Jéremie@Sportmodels Post-Prod : Stéphanie S&H
De gauche à droite : Maeva : T-shirt Teenage Millionaire, lunettes Yves SaintLaurent, blouson Pelle Pelle, jeans South Pole, bottes (QG bureau presse), bague 2 doigts Hoon, name plate Anjuna, Aisha : Robe Custo-Barcelona, bijoux Anjuna, créoles Baby Phat H.P : Veste fourrure Karl Kani, T-shirt dollars Karl Kani, jeans Enyce, lunettes Marc Jacobs, bakette Nike Jordan (Shinzo rue Etienne Marcel Paris), bijoux Hoon, chapeau en laine Pelle Pelle Jeremy : Sweat, sac, baskette Nike, casquette (styliste), lunettes Christian Roch chez Marc Le Bihan, pantalon Ecko
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Jeremy : casquette kangol, veste en cuir adidas, chaine import japan (thanks Hoon jowelry), jean tagguĂŠ N6 Wrung, baskettes cuir adidas, lunettes vintage - Maeva :veste en jean Air brush vintage, calecon Xuly Bet, bottes QG bureau de presse, bijoux Anjuna
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Maeva : Maillot basket Jordan vintage, caleçon lycra Bershka, crÊoles P'shop Us import, manchette Nike, name plate Anjuna
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Jeremy : Sweat à capuche et casquette Mike, chaine import japan (thanks Hoon jowelry), pantalon Ecko, baskettes Nike, bague NY. - H.P : Veste fourrure Karl Kani, T-shirt dollars Karl Kani, jeans Enyce, lunettes Marc Jacobs, baskettes Nike Jordan, bijoux Hoon, chapeau en laine Pellé Pellé - Aurélie : veste Umbro, caleçon lycra Berksha, lunettes vintage ( tous articles vintage sont chez Rag vintage store rue St Honoré - Paris).
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Maeva: jean South Pole, bustier Bershka, ceinture Anjuna, Chaine Hoon
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Jeremy : veste et pantalon Enyce, baskettes adidas - H.P : veste Enyce, jean Karl Kani, baskettes ???? - Aisha : Veste fourrure Antik Batik, top ĂŠtoile Bershka, calecon Xuly Bet , lunettes Vintage Ted Lapidus, crĂŠoles New York, ceinture Anjuna
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Texte Sky _ Interview Julien Mpacko
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CHRIS BROWN, POUVAIS TU IMAGINER LE SUCCÈS QU’A RENCONTRÉ RUN IT ? Je n’avais aucune idée du potentiel du morceau jusqu’à sa diffusion sur toutes les radios américaines. Les retours ont été très positifs, dès lors j’ai compris que le succès arrivait. COMMENT TON ENTOURAGE A-T-IL PERÇU CETTE RÉUSSITE ? J’ai toujours eu le soutien de ma famille, ça m’a donné de la force et de l’inspiration pour l’élaboration de l’album, en particulier pour le choix des titres. Dans l’ensemble, tout mon entourage a été content du succès de Run It et des autres titres de l’album. QUELLES SONT TES INFLUENCES MUSICALES ? Michael Jackson, c’est le plus grand. UNE FOIS SUR SCÈNE, TU SEMBLES ÊTRE ANIMÉ PAR UN FEU, QU’EN EST-IL ? Je fais la plupart du temps les mêmes choses, mais ça peut varier selon mon inspiration du moment. J’adore performer ! QUEL EST TON ÉTAT D’ESPRIT SUR SCÈNE ? Je suis excité et calme en même temps, quand j’entre sur scène j’aime me sentir le plus naturel possible. C’est mélange de folie et de sérénité.La sérénité m’aide à me souvenir de l’ordre des mouvements appris lors des répétitions.
ChriS BroWN
Photos xavibes
JEUNE ARTISTE TALENTUEUX, ORIGINAIRE DE VIRGINIE, CHRIS BROWN FAIT DÉSORMAIS PARTIE INTÉGRALE DU PAYSAGE R&B US. APRÈS LES TUBES RUN IT ET EXCUSE ME MISS, IL ENCHAINE LES SUCCÈS, ARTISTE CHARISMATIQUE ET BÊTE DE SCÈNE, IL FAIT CHAVIRER TOUS LES CŒURS. RESTÉ FIDÈLE À LUI-MÊME, À SES PRÉOCCUPATIONS DE JEUNE HOMME DE 17 ANS, IL SE LIVRE AVEC SIMPLICITÉ LORS D’UNE INTERVIEW EXCLUSIVE À LADY CAPRICE…
Chris Brown - Sony BMG
PENDANT TON SHOW CASE TU SEMBLAIS PRENDRE DU PLAISIR, N’EST-CE PAS ? Oui, je me suis vraiment éclaté, comme je te le disais, j’aime performer. Dès que l’occasion se présente, j’essaye de faire mon show au maximum.
CONNAISSAIENT AVANT LE SUCCÈS ? Je pense que mes parents et mes amis proches me voient de la même manière. Pour ce qui est des fans, c’est plus compliqué de le dire puisqu’ils ne me connaissent qu’en tant qu’artiste.
PENSAIS-TU QU’UN JOUR, TU EXPLOSERAIS À CE POINT ET QUE LES GENS AIMERAIENT TA MUSIQUE ? C’est ce que je souhaitais le plus au monde, que les gens puissent écouter ma musique dans un premier temps, puis l’apprécier par la suite. Mais j’étais loin d’imaginer l’impact que cela aurait pu avoir…
AS TU PARTICIPÉ PERSONNELLEMENT À LA COMPOSITION DE TON ALBUM, OU AS TU FAIS APPEL À DES AUTEURS ET COMPOSITEURS ? Sur cet album j’ai travaillé avec pas mal de producteurs mais j’ai écris la plupart de mes chansons. J’adore écrire mes textes, je pense que tout artiste doit passer par là afin de s’accomplir, et faire appel à des proféssionnels pour la production.
TU ES UN JEUNE HOMME DE 17 ANS À PEINE, MAIS TON MODE DE VIE EST-IL CELUI DE QUELQU’UN DE TON AGE ? Oui assez, j’ai toujours les mêmes amis, on fait les mêmes choses qu’avant, les jeux vidéos, le basket… J’ai simplement moins de temps pour faire tout ça. QUEL EST TON PRINCIPAL OBJECTIF PROFESSIONNEL ? Tout d’abord d’être le meilleur artiste possible, au-delà du fait d’être une superstar ce qui n’est pas ma priorité. PENSES-TU QUE LES GENS DE TON ENTOURAGE TE VOIENT COMME LE MÊME CHRIS BROWN, CELUI QU’ILS
SI TU DEVAIS CONSEILLER UN JEUNE TALENT EN DEVENIR, QUE LUI DIRAIS-TU ? Il doit d’abord se focaliser sur sa musique,il doit être prêt à beaucoup travailler pour s’améliorer. Pour avoir un résultat de qualité il faut être capable de d’investir 100% de son temps, voir plus…
“être le meilleur artiste possible, au-delà du fait d’être une superstar ce qui n’est pas ma priorité...”
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PENSES-TU POUVOIR DEVENIR UN MODÈLE POUR LES NOUVEAUX “CRACKS”, SOUHAITANT COMME TOI FAIRE CARRIÈRE ? Pourquoi pas, mon succès a pu susciter des vocations chez certains jeunes, je l’espère. Ce qui est compliqué, c’est que “succès” rime toujours avec “jalousie”surtout entre gars, ça crée des tensions qui ne font pas avancer les choses. Avec les filles c’est différent, elles sont admiratives, elles respectent mon travail, tout en se disant qu’elles peuvent y arriver en bossant dur. QUEL MORCEAU PRÉFÈRES-TU SUR TON ALBUM ET POURQUOI ? C’est Thank you, cette chanson parle de moi et de mes fans, de la relation que nous avons. Elle parle aussi de ma voix, c’est un don du ciel, un don de Dieu, sans qui rien de tout ça ne serait possible. Elle évoque aussi ma famille, mes amis qui représentent tant pour moi. Thank you, c’est l’expression de mes remerciements vis à vis de tout ce qui m’arrive aujourd’hui.
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Texte Yasmina Benbekaï
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AyO
Photos DR
ELLE EST NIGERIO-GYPSY, A GRANDI EN ALLEMAGNE, CHANTE EN ANGLAIS ET SON PREMIER ALBUM SORT D’ABORD EN FRANCE. AYO EST UNIQUE, SA MUSIQUE AUSSI. SON ALBUM, SAVANT MÉLANGE DE REGGAE, SOUL ET FOLK, FAIT L’EFFET D’UN GRAND BOL D’AIR, IL ÉTAIT TEMPS.
En France, il faut à tout prix comparer les gens, les artistes, il faut des repères. Alors pour aller plus vite, certaines presses la comparent à Tracy Chapman, Erika Badu, Sade, Lauryn Hill mais Ayo est Ayo (traduction de son prénom Joy en yoruba) sans comparaison aucune. Sa voix est particulière, une voix suave, triste, envoûtante. Ses textes ? Poignants. “Je suis quelqu’un de mélancolique et mes textes aussi sont mélancoliques mais il y a toujours de l’espoir, elles ils ne sont pas tristes.” Ayo chante l’amour, la peine, suggère son enfance difficile. Avec une mère sous l’emprise de la drogue, la petite Ayo est baladée, ballottée entre les orphelinats, maison d’accueil et le foyer paternel près de Cologne en Allemagne. À 16 ans, elle part à Hambourg à la conquête des majors, mais sans succès. Londres lui ouvre les bras, elle progresse, rencontre des musiciens. C’est sûr, c’est l’acoustique, le live qui la fait vibrer. Ayo n’a pas d’attaches et s’envole pour Paris. Très rapidement on la voit sur scène, d’abord en première partie de comiques : Dieudonné, Titof, et le bouche à oreille n’a jamais aussi bien fonctionné. Elle est invitée à chanter partout à Paris, La Scène Bastille, Café de La Danse, le Trabendo. Du haut de ses 1 m 80, simplement accompagnée d’une guitare, la jolie Ayo est sur toutes les lèvres. Le public la suit. Après un featuring avec OFX, Ayo continue à monter sur les planches. En seulement un an, sa musique envoûte le tout-Paris. Puis plus rien. Silence. Ayo serait sur le point de sortir un album, murmure-t- on. ALBUM : Un an et demi après sa décision de se retirer de la scène pour plancher sur un album, Ayo n’a pas bougé d’un pouce. Accueillante et souriante, elle arbore une belle afro dont elle a le secret et affiche la couleur sur son t-shirt “I love Soul”. Depuis,
Ayo - Joyfull - Universal
elle a donné naissance au petit Nile qui l’accompagne partout même en promo. Son bébé, son album, Ayo est, à 25 ans, épanouie et heureuse. “Je suis vraiment contente de cet album et je le serai encore pendant de nombreuses années.” Son premier album n’est pas sorti incognito, disque d’or en moins d’un mois, son public ne l’a pas oubliée et manifeste son enthousiasme. Ses 3 trois concerts en septembre affichent déjà complet. Mais l’album n’a pas été un accouchement sans douleur. “J’ai enregistré une première fois mon album quand j’étais enceinte. Mais je n’étais vraiment pas contente de moi. C’était tout ce que je ne voulais pas. Alors j’ai donné naissance à mon enfant et j’ai tout recommencé. Je suis partie à New York, j’ai changé de producteur, qui lequel comprenait enfin ce que je voulais et j’ai refait mon album. Les titres sont les mêmes, mais les arrangements sont plus travaillés, plus acoustiques.” Ayo raconte son histoire, une sorte de thérapie, un exutoire. “J’écris tout le temps, j’en ai besoin, je prends ma guitare et je chante, les mots et la musique arrivent en même temps. Le don de chanter, créer, jouer m’a beaucoup aidée dans ma vie et m’aide encore.” Sa plume est poignante, elle rend hommage et remercie son père d’avoir été près d’elle, elle se souvient de son rêve d’enfant : avoir une famille parfaite, elle chante l’espoir et l’amour. Ayo vit entre l’Allemagne, Paris et New York, où, d’ailleurs, son premier album devrait voir le jour dans le courant de l’année. D’ici là, elle sera en concert à Paris : “J’aime trop le live, j’ai hâte de retrouver le public, de partager avec lui, je me sens tellement bien quand je suis sur scène, c’est pour ça que je chante.” Et puis Ayo et sa petite famille feront certainement un voyage au Niger avec sa famille, histoire de se ressourcer.
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“Le don de chanter, créer, jouer m’a beaucoup aidée dans ma vie et m’aide encore.”
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Texte Chino Brown
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FIDÈLE À ELLE-MÊME LA VILLE D’ATLANTA NE CESSE DE POUSSER L’ORIGINALITÉ À SON MAXIMUM. APRÈS LIL’JON QUI DÉMOCRATISA LE CRUNK, VOICI D4L ET LA G.I.K. MUSIC, PLUS CONNUE SOUS LE NOM DE “SNAP MUSIC”. INTERVIEW AVEC FABO, LE PLUS FOU ET FARFELU DE SES PROTAGONISTES, QUI NOUS RACONTE LA GENESE ET LES RÉELLES MOTIVATIONS DE CE GROUPE HORS NORME.
D4L - Down for life - Atlantic Record
AFIN DE TE FAMILIARISER AVEC NOS LECTRICES PEUX-TU TE PRÉSENTER ET REVENIR UN PEU SUR TON PARCOURS ? Je suis Fabo… mais aussi 2 Dollar$. Le meilleur moyen d’être plus fort qu’un autre rappeur c’est d’en être deux à la fois, c’est pour cela que je suis si différent des mecs que l’on a pu entendre jusqu’à présent, cela se voit rien qu’à ma manière de m’habiller. Dans Laffy Taffy, c’est Fabo qu’on entend et dans Betcha Can’t Do It Me c’est 2 Dollar$. Je suis originaire du quartier de Bankhead et j’ai intégré D4L après les avoir rencontrés à plusieurs reprises lors de différents shows. Eux, ils étaient déjà connus dans le quartier et moi j’évoluais de mon côté avec Young Dro (actuellement signé sur le label de T.I. – ndr) sur un autre label. Cela va bientôt faire quinze ans que je suis dans la musique, j’ai même écrit pour plusieurs personnes. ACTUELLEMENT LA “SNAP MUSIC” EST UN COURANT MUSICAL QUI A PRIS LES RADIOS ET LES CLUBS D’ASSAUT. BEAUCOUP S’ACCORDENT À DIRE QU’AVEC D4L VOUS AVEZ DONNÉ NAISSANCE À CE STYLE, QU’EN EST-IL EXACTEMENT ? Premièrement on n’appelle pas ça “Snap Music” mais “G.I.K. Music”, ce qui signifie Give Instead of Kill (“Donne au lieu de Tuer” – ndr), ce sont les gens qui se sont mis à appeler ça “Snap” mais c’est des conneries, ça nous rend dingues. C’est une musique simple que tout le monde peut comprendre, on l’a faite pour tous les gens qui ne comprennent pas les mots compliqués de tous ces mecs qui se veulent HipHop. La plupart des mecs que je connais ont arrêté l’école en 4e donc cela ne leur parle pas. On a voulu leur donner les moyens de capter le sens de nos propos d’entrée de jeu. Je ne vais pas dire non plus qu’ils sont illettrés, mais on a tous été virés de nos écoles assez tôt et on s’est retrouvés dans la rue, donc si tu veux nous parler alors tu dois employer un vocabulaire simple. C’est un peu ça le concept de cette musique, on donne au lieu de tuer.
“C’est une musique simple que tout le monde peut comprendre, on la faite pour tous les gens qui ne comprennent pas les mots compliqués de tous ces mecs qui se veulent Hip-Hop !”
EN FAIT, VOUS AVEZ VOULU TRANSFORMER TOUTE CETTE NÉGATIVITÉ AMBIANTE EN ÉNERGIE POSITIVE SOUS FORME DE MUSIQUE ? Non, ça c’est le genre de rengaine que les rappeurs aiment bien ressortir en interview, moi je ne vais pas te la jouer comme ça. Je vais t’expliquer un truc, la seule raison pour laquelle le Sud n’a jamais été au top, c’est parce que l’on n’a pas reçu l’éducation que l’on aurait du. La plupart des États du Sud ont été pendant longtemps sous l’emprise de l’esclavage, du coup on n’a jamais eu l’opportunité d’apprendre comme ont pu le faire les États de l’Ouest ou du Midwest. Ce n’est pas étonnant que l’industrie musicale ait été pendant longtemps contrôlée par ces pôles, et que l’on nous ait regardés de haut comme si on était des abrutis. Avec cette musique on a essayé de remédier à ça, et le fait d’avoir atteint aussi vite le sommet des charts, les gens ont voulu coller une étiquette et ont baptisé ça “Snap Music” parce que les Dem Franchize Boys ont dit que cela s’appelait comme ça.
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VOTRE SINGLE LAFFY TAFFY A CONNU UN SUCCÈS COLOSSAL DERNIEREMENT, POURTANT C’EST UN DE VOS TOUT PREMIERS TITRES. À TON AVIS À QUOI EST-CE DU ? Honnêtement ? Un jour j’ai entendu le morceau passer dans un centre commercial et j’ai “pété un câble”. Je suis allé voir le type qui passait les sons et je lui ai demandé où il avait eu la chanson, il m’a répondu que c’était un DJ de telle boîte qui lui avait filé. Ce qui m’avait surtout surpris, c’est qu’il m’a dit avoir également passé la chanson lors d’un barbecue et que tous les enfants avaient “accroché” et se la passaient en boucle. Il m’a même demandé si je pouvais lui procurer la version intégrale car à l’origine il n’y avait qu’un couplet et un refrain. On a enregistré le morceau en entier dans la foulée et on la fait tourner à droite à gauche, dans le quartier, etc. Quand le morceau s’est retrouvé sur le Net et que les mecs ont commencé à le télécharger, c’était foutu, il a traversé les océans et a fait le tour du monde. Les mecs nous appelaient de partout pour des concerts alors que nous, on n’avait même pas de passeports. (Rires.) On n’imaginait pas que cela pourrait aller aussi loin !
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EN PARLANT DE DEM FRANCHIZE BOYS, ILS SONT EN CONCURRENCE DIRECTE AVEC VOUS, SURTOUT QU’ILS VOUS DISPUTENT LA PATERNITÉ DU STYLE ! Ces mecs ont commencé à faire parler d’eux environ deux ou trois ans avant que l’on parle de “Snap”, et d’un seul coup ils se prétendent inventeurs du style. Je suis le créateur de ce mouvement et tout s’est passé en l’espace d’une phrase : “I’m G.I.Ked Up !” Tout le monde autour de moi, que ce soit eux ou n’importe qui d’autre en rapport avec l’industrie me prenait pour un demeuré jusqu’au moment où le public a commencé à prêter attention et apprécier ce que je racontais.
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Texte de Chloé Juhel
078 ELLE EST UNE DES SEULES À AVOIR DEFIÉ LA SUPRÉMATIE MASCULINE DANS LE GRAFF. À 15 ANS, ELLE POSAIT SA PREMIÈRE SIGNATURE SUR LES MURS DE BROOKLYN. AUJOURD’HUI, SANDRA FABARA, AKA LADY PINK, A 42 ANS ET TOUJOURS PLUS D’UN MARQUEUR DANS SON SAC. ELLE EXPOSE SES TOILES AU BROOKLYN MUSEUM, À NEW YORK, JUSQU’AU MOIS DE SEPTEMBRE. RENCONTRE AVEC UNE FIGURE CULTE ET UNE LÉGENDE VIVANTE DU HIP-HOP.
Pas du tout. Je ne me considère pas comme une pionnière. Il y a eu d’autres femmes avant moi, comme Barbra 62 et Éva 62. Il y avait aussi toutes celles qui restaient dans l’ombre à l’époque : c’étaient surtout les copines des graffeurs. Si mon nom est resté dans les l’histoire du graff, c’est parce que je suis arrivée au bon moment. Avec la montée du féminisme dans les années 70, je suis bien tombée. Du coup, je représentais les femmes dans le graff. Je devais donc rester forte et garder la tête haute. À L’ÉPOQUE, TU ÉTAIS DONC LA SEULE FEMME À “GRAFFER” AU MILIEU DE TOUS CES HOMMES. EST-CE QUE CELA A ÉTÉ DIFFICILE DE S’IMPOSER ? Le graff n’était pas un truc de filles. Dans les années 70, les hommes n’admettaient pas que les femmes empiètent sur leur territoire. Surtout à une époque où les femmes n’étaient pas censées avoir des “couilles”. Aujourd’hui, tout ça a bien changé. La femme est l’égale de l’homme. À New York, à l’heure actuelle, il y a environ une douzaine de graffeuses. C’était impensable dans les années 70. RACONTE-NOUS TON PREMIER GRAFF. C’est une bonne anecdote. Ça s’est passé à Brooklyn, j’avais 15 ans. J’étais tellement stressée, j’avais les genoux qui tremblaient comme des feuilles. J’ai oublie le “i” de Pink. Mais j’étais tellement fière d’avoir posé mon premier
LaDY PinK graff malgré tout ! Mon premier train, je l’ai fait bien après. C’était en 1985. JUSTEMENT, EN 1985, TU ARRÊTES DE PEINDRE DANS LE MÉTRO NEW-YORKAIS. TU PASSES DU MUR À LA TOILE, DE LA RUE À LA GALERIE D’ART. COMMENT S’EST PASSÉE CETTE TRANSITION ? C’était plus une opportunité qu’un choix. Crash (John Matos, un graffeur new-yorkais – ndlr) m’a proposé de participer à une exposition qui regroupait les plus grands graffeurs new-yorkais de l’époque. J’ai sauté sur l’occasion. Je réalisais mon rêve de travailler avec tous mes héros. J’ai été propulsée parmi les plus grands. EST-CE QUE LA RUE TE MANQUE ? Oh oui ! Pour l’excitation, l’adrénaline, la peur de se faire attraper. Quand on partait en expédition, on se cachait derrière les trains : c’est d’ailleurs comme ça que j’ai rencontré Smith (son mari aujourd’hui – ndlr). On s’est embrassés pour la première fois derrière un train. C’était si romantique ! Plus sérieusement, ce qui me manque aussi, c’est le plaisir ultime de voir mon nom sur un train. Mais je suis trop vieille pour tout ça maintenant, il faut que je laisse la place aux plus jeunes. Je ne peux plus faire des sprints pour fuir la police… MAIS ÇA NE T’EMPÊCHE PAS DE CONTINUER DE TEMPS EN TEMPS À “GRAFFER” SUR DE “VRAIS” MURS ? Bien sûr. Je veux peindre pour partager
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LADY PINK, C’EST UN HONNEUR POUR NOUS DE TE RENCONTRER. EST-CE QUE TU ASSUMES TON RÔLE DE PIONNIÈRE ?
mon art avec les gens de la rue et pas avec l’élite dans les musées. Régulièrement, j’expose mes toiles dans des galeries d’art. Il m’arrive de faire des fresques, sur commande, et des peintures sur toile. Je facture ce travail très cher. Trop cher. Et c’est justement grâce à ça que je conserve ma liberté et que je peux continuer à “graffer” dans la rue avec mes potes. C’est important pour moi de ne pas être sponsorisée, de rester autonome financièrement. Je veux garder ma liberté. QUEL REGARD PORTES-TU SUR L’ÉVOLUTION DU GRAFF ? L’esprit du graff n’existe plus à New York. En Europe, il est toujours là. La dernière fois que je suis allée en Allemagne pour un festival, des jeunes m’ont “kidnappée” pour que je vienne “graffer” avec eux ! C’est ça, l’esprit du graff. En France aussi, quand je suis venue au festival de Bagnolet, j’ai découvert et vraiment apprécié le travail du Mac Crew (groupe fondé en 1987 à Paris qui compte aujourd’hui 7 membres actifs : Alex, Juan, Kongo, Lazoo, Orus, Peej et Pwoz – ndlr). En Europe, la culture est reconnue. Aux États-Unis, les graffeurs sont toujours assimilés à des criminels et à des prostitués. QUE SIGNIFIE L’EXPRESSION “OLD SCHOOL” POUR TOI ? Ça me rappelle que je ne suis plus toute jeune. Je suis flattée de faire partie des Anciens de la culture Hip-Hop. Le terme
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“Dans les années 70, les hommes n’admettaient pas que les femmes empiètent sur leur territoire..” “old school” implique un certain respect des plus jeunes. D’ailleurs, si j’avais un message à faire passer à la nouvelle génération, ce serait : “Le plus important, c’est de peindre et de s’éclater !”
- Le terme “graffiti” a été utilisé pour la première fois par le New York Times. Beaucoup d’artistes ont refusé de se faire cataloguer sous ce label. À la place de graffiti, ils préfèrent encore aujourd’hui employer le mot “writing”. - Avant les années 80, un vide juridique protège les graffeurs : ils ne risquent rien pénalement. Dans les années 80, la loi interdit carrément le graff. Aujourd’hui, aux États-Unis, le gouvernement offre jusqu’à 500 dollars de récompense pour ceux qui dénoncent les graffeurs.
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- Le graff est né à Philadelphie au milieu des années 60. Il a débarqué à New York dans les années 70, sous la forme du tag. Au départ, c’était surtout pour marquer les territoires des graffeurs dans les métros et les trains de banlieue. Ensuite, certains ont développé un style pour se démarquer avec des lettres pleines.
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Texte de Lady Priss-K
080 CET ÉTÉ LES ÉTATS UNIS NOUS ONT ENCORE DEMONTRÉ NOTRE RETARD, EN EFFET LA SECONDE ÉDITION DU FESTIVAL CÉLÉBRANT LES FEMMES DANS LE HIP-HOP A EU LIEU À MINNÉAPOLIS FIN JUIN - DÉBUT JUILLET. LE COLLECTIF INTERMEDIA ARTS SUITE AU SUCCÈS DU PREMIER FESTIVAL DE 2005 A RENOUVELLÉ L’EXPÉRIENCE EN RÉUNISSANT PRINCIPALEMENT LES QUATRE DISCIPLINES DU HIP-HOP (MCING, DJING, BREAKDANCE, GRAFFITI…).
B-GirL BE
Le festival a ouvert ses portes le 29 juin accueillant les femmes du Hip-Hop, venant du monde entier, de tous les âges et issues de toutes les cultures. Pendant quatre jours se sont succédés des dialogues, des rencontres, des créations de projets, des performances artistiques, des shows de mode, des projections de vidéo, des workshops et bien d’autres... Le festival était parrainé par des artistes urbaines nationales et internationales : Lady Pink (NYC), Muck (NYC), Faith47 (Afrique du Sud), Zori4 (Puerto Rico), Femme 9 (Kansas City), Siloette (Phoenix), Toofly (New York), Medusa, “L’Angela Davis du Hip-Hop” (LA); DJ Pam the Funkstress (San Francisco), l’ambassadrice du Hip-Hop Toni Blackman (NYC); des B-Girls Asia One (LA), Rokafella (NYC), B-Girl Genesis (Amsterdam), B-Girl Danielle (Londres) et B-Girl Morgana (Sao Paolo) ; la chanteuse Dr. Roxanne Shanté et la photo-journaliste et historienne Martha Cooper. Environs 3000 personnes sont allées à la rencontre de la centaine d’artistes féminines présentes sur le festival, lors de ce meeting les artistes ont enseigné les bases des différentes disciplines du Hip-Hop, elles ont performé et engagé de nombreuses discussions.
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Le festival a commençé avec une performance de danse sur le thème de “Name is Roxanne” (Roxanne Shanté), chorégraphiée par Aneka Mc Cullen, suivi du B-Girl B fashion Show. “La mode Hip-Hop a évolué et s’adapte aux différentes B-Girls, quelques soit leur taille, leur style, leur discipline et leurs passions. Du baggy à la casquette en passant par des tenues plus féminines, la mode Hip-Hop influence le marché de la mode d’aujourd'hui et de demain.” Sarah White et Brandi Philips ont su présenter lors de ce défilé les différents style de la mode Hip-Hop. Après ces quatres jours intenses de rencontres et d’échanges, le festival s’est prolongé tout au mois de juillet avec un stage de deux semaines, ouvert aux B-girls de 12 à 18 ans. Les disciplines du Hip-Hop ont été enseignées par différentes artistes du mouvement : Maria Isa pour la poésie et le rap, Rukus pour le graff, Michele Spaise pour la photo et Edna Stevens Talton pour la danse. Le stage s’est terminé par un show présentant les créations des jeunes B-girls. Au travers du festival B-Girl Be, les actions des femmes dans le Hip-Hop sont reconnues et misent en valeur. Les conférences, les échanges, permettent le regroupement des femmes du mouvement, l’élaboration de projets, et une prise de conscience pour la nouvelle génération de B-Girls. Elles ont pu apprendre l’histoire des femmes dans le Hip-Hop, se créer des modèles (différents de l’image des femmes dans les clips de rap) et des repères pour l’avenir. Ce style d’évènement permet la transmission des valeurs du Hip-Hop, r.d.v. l’été 2007 pour de nouvelles rencontres…
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MARYLIN MONROE Norma Jeane Mortenson naît le 1er juin 1926, à Los Angeles en Californie. Après une enfance passée entre l’orphelinat et des familles d’accueil, elle se marie à seize ans pour fuir une adolescence difficile. Elle pratique plusieurs petits métiers et elle pose pour des magazines pour GI’s, dans l’Amérique en guerre. En 1946, la jeune femme divorce et signe un premier contrat avec la Twentieth Century Fox. Quelques figurations plus tard, le studio ne renouvelle pas son contrat. Elle rencontre alors Johnny Hyde, célèbre impresario hollywoodien, qui décide de faire de Norma une star. Marilyn Monroe est née… Après plusieurs seconds rôles intéressants, Marilyn posera en 1952, pour un calendrier. Marilyn Monroe est nue, c’est à la fois un scandale et un triomphe. L’année suivante, elle joue son premier rôle principal dans Niagara de Henry Hathaway. Parallèlement, elle file le parfait amour avec Joe DiMaggio qu’ elle épousera le 14 janvier 1954. Ils seront unis à peine un an, mais resteront très amis. Elle enchaîne avec Les hommes préfèrent les blondes (1953) de Howard Hawks, Comment épouser un millionnaire (1953) et Rivière sans retour (1954) de Otto Preminger. Toutes ces productions sont des succès, Marilyn accède au statut de superstar et de sex-symbol. En janvier 1955, la Twentieth Century Fox rompt son contrat, Marilyn s’éloigne de Hollywood et s’installe à New York. Elle reprend alors sa carrière en main et s’inscrit à l’Actor Studio. En 1955, lors de la sortie sur les écrans de Sept ans de réflexion, la voilà de nouveau prête à affronter le star-système. Marilyn renoue avec les studios et obtient d’avoir le droit de regard sur les réalisateurs qui la dirigent. Bus Stop (1956) de Joshua Logan, son premier film depuis son exil, la révèle plus belle, plus étincelante que jamais. En 1956, la star épouse le dramaturge Arthur Miller, un rayon de bonheur entre les dépressions de plus en plus fréquentes. L’année suivante, elle joue et produit Le prince et la danseuse de et avec Laurence Olivier. En 1960, elle rencontre Yves Montand sur le tournage du film Le milliardaire. Son aventure sentimentale avec l’acteur français précipite son divorce d’avec Miller. Elle participe ensuite au film maudit Les désaxés de John Huston aux côtés de son idole Clark Gable et de Montgomery Clift. En 1962, Marilyn Monroe, entretient une relation amoureuse très compliquée avec John F. Kennedy et son frère Robert. Au mois de juin de la même année, elle est renvoyée du tournage de Something’s got to give. Le 5 août, son corps est retrouvé sans vie, dans sa villa de Brentwood, en Californie. Quelques produits pour les “Marylin’s addict” : LANCÔME – Fond de teint Beige Albâtre 01. Un teint de perle avec une tenue irréprochable. (1) STILA – Smudge Pot – Gel eyeliner compact – (Séphora). Le meilleur eyeliner que j’ai pu découvrir. ALORS ESSAYEZ-LE ! (2) LANCÔME – Mascara 01 Noir extension. Pour des cils longs, très longs… (3) LIP FUSION BEAUTY – (Séphora). Lip repulpeur pour avoir des lèvres sensuelles un brin provocantes. (4) DIOR – Rouge Velvet .Une nouvelle sensation veloutée, un nouveau fini maquillage. Une bouche de star, une bouche Dior…(5) FREDERIC FEKKAI – Spray Réparateur Protein RX. Ce spray renforce les cheveux les plus faibles, abîmés et cassants. Les cheveux sont plus brillants sans être alourdis. (6) CHANEL – N°5 Le compagnon de Marylin… Plus qu’un parfum une légende… (7)
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Aurélie : Robe col roulé American Apparel – Collier Wanga – Créoles Agatha – Ceinture La Bagagerie – Veste trapèze Collège / Guy : Col roulé Petit Bateau – Veste cuir Espace Kiliwatch – Pendentif Pilgrim / Aisha : Chemise Diega – Blouson cuir col fourrure amovible Bill Tornade – Ras du cou Metal Pointus – Bracelet Metal Pointus - Créoles Agatha
BLACK PANTHERS Photographe : Aleksandre Pinel Styliste : Shirley Carel Make up : Loran Dy Hair Stylist : Yvonne Ikeng Models : Aurélie@book.fr Guy@Sport-model Aisha@Vipmodel
Fondé à la fin des années 60 aux États Unis, le Black Panther Party était un mouvement nationaliste afro américain, réputé pour ses actions visant à faire cesser les abus des policiers blancs dans le ghetto noir. Légalement armés, ils se sont mis à suivre les policiers dans leur ronde, les Panthers informaient également les prévenus et la population de leur droits légaux. Le mouvement a atteint une échelle nationale avant de s’effondrer à cause de tensions internes et des actions supressives de l’État.
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Aisha : Sous pull American Apparel – Ceinture Aridza Bross – Jean Lee – Baskets scratch montantes Etnies Plus – Collier Nathalie Costes – Créoles Agatha Guy : Trench cuir Bill Tornade – Sous pull Petit Bateau – Pantalon EBP – Boots cuir Stonefly – Lunettes de vue Histoire de voir
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Aurélie : Col roulé rayé Stella Forest au Printemps – Ceinture élastique H&M – Jean noir slim avec empiècements aux genoux Sandro – Chaussures talons San Marina – Collier Metal Pointus – Créoles Agatha – Lunettes Pilgrim
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Aisha : Blouson pvc Herrliherhom – Casquette velours Printemps – Créoles Agatha – Bracelet Metal Pointus
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Aurélie : Veste trapèze Iro au Printemps – Gant cuir Agnelle – Lunettes vintage Linda Ferrow au Printemps – Créoles Agatha
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Aurelie : Pantalon jogging adidas Heritage – Veste militaire RWP – Créoles Agatha – Boots Paladium – Ceinture La Bagagerie / Guy : Veste LRG chez Nozbone – Pantalon velours Dockers – Boots Caterpillar – Ceinture G Star – Béret Printemps / Aisha : Veste militaire Fred Perry – Caleçon long American Apparel – Chaussettes Falke – Boots cuir Heschung - Créoles Agatha