S É V E R IN E B R U N E T O N LAËTITIA CORDIER
DESCOURS & CABAUD
les ateliers de l'euroméditerranée marseille provence 2013
LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.
L'ATELIER DE SÉVERINE BRUNETON ET LAËTITIA CORDIER CHEZ DESCOURS & CABAUD En immersion depuis 2011 à raison d'une semaine tous les deux mois dans l'entreprise Descours & Cabaud située dans le 15e arrondissement de Marseille, les artistes Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier ont noué des liens avec toute l'équipe. Toutes deux issues de la formation de la FAI AR (Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue) implantée à la Cité des Arts de la rue près de l'usine, elle avaient déjà mené des expériences artistiques participatives avec l'équipe. L'Atelier de l'EuroMéditerranée s'est présenté comme une extension de cette première collaboration. Souhaitant recomposer par effet miroir la vie de l'entreprise Descours & Cabaud et œuvrer avant tout pour les membres du personnel, elles traitent treize murs intérieurs de l'entreprise comme autant de pages blanches pour raconter une histoire. C'est donc vers les salariés qu'est tournée l'œuvre, transformant au fil du temps le béton brut du parc acier en fresque évolutive tout empreinte des petits h de leurs histoires. Les peintures monumentales au blanc d'Espagne mettent de prime abord en valeur le geste de l'employé, puis débusquent progressivement ce qui se cache derrière ce geste, en introduisant de nouveaux éléments : le mot, la couleur, le jeu. Sur ce site des Aygalades, le tempo de la « semaine d'Atelier » a pris un tour presque protocolaire : ateliers créatifs en début de semaine, peinture des murs inspirée de ces échanges, lever de rideaux sur le travail en cours pour les habitants du territoire. --
Artiste plasticienne, Séverine Bruneton a dirigé un atelier d'artistes à Forcalquier, Le Garage Laurent, pendant quinze ans. Du slam en campagne dans des bistrots de pays, des vidéos soupe au plus petit festival des jardins familiaux à l'heure de l'apéro, l'artiste a initié bon nombre de projets artistiques en milieu rural. À l'occasion d'une exposition personnelle, « Déshabillez-moi » au 3 bis f (hôpital psychiatrique, Aix-en-Provence), elle a commencé à travailler sur sa propre représentation. Depuis lors, son travail est resté marqué par la notion de silhouette. Graphiste à Londres, Venise et Paris, Laëtitia Cordier a enrichi son parcours d'une formation professionnelle des Arts de la Rue à Marseille (FAI AR). Elle s'écarte ainsi peu à peu de la communication commerciale pour mettre en valeur toutes les paroles : au volant de sa camionnette transformée en laboratoire graphique mobile, elle entre en dialogue direct avec les habitants des territoires où elle s'immerge, aux côtés de différents collectifs d'architectes et de paysagistes (Bruit du Frigo, Exyzt, Collectif ETC., SAFI, COLOCO). En 2011, elle rejoint l'anthropologue Stéphane Juguet dans la stratégie de concertation territoriale de Saint-Nazaire 2030. Séverine Bruneton first began exploring self-portraits before training at Marseille's street art academy FAI AR and turning her attention to silhouettes. Graphic artist Laëtitia Cordier worked in commercial communications before a course at the FAI AR led her to focus on messages expressed by human beings. As part of their residency at Descours & Cabaud, a supplier of building and manufacturing products founded in 1782, the artists observed and interacted with employees to develop 13 monumental wall paintings.
ENTRETIEN
avec Philippe Borrely, Directeur Général de Descours & Cabaud PACA et Nicolas Saint-Olive, Directeur du site Marseille-Aygalades
propos recueillis par Mélanie Drouère, 28.12.2012, bureaux du parc acier des Aygalades, au moment de l'inventaire 2012.
Lorsque nous nous sommes rencontrés en septembre 2011 dans la perspective de prolonger une relation entre Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier avec le personnel de Descours & Cabaud tissée pendant leur formation à la FAI AR, juste à côté, sous la forme d'un Atelier de l'EuroMéditerranée, vous aviez résumé ce désir en peu de mots, en disant : « une semaine avec les artistes, c'est une année de bien-être gagnée pour les salariés ». Cette phrase nous a beaucoup touchés, à MP2013, puisque c'est en effet l'un des enjeux des Ateliers de l'EuroMéditerranée que d'apporter de nouvelles ressources, poétiques, intellectuelles, esthétiques ou autres, dans l'univers du travail. Qu'en est-il aujourd'hui, après plus de deux ans de résidence d'artistes chez vous ? P.B. : Aujourd'hui, nous sommes toujours aussi enchantés de porter cette belle aventure humaine qui nous conduira jusqu'en décembre 2013. Elle est ponctuée de rencontres inattendues extrêmement riches en échanges, en partage, en émotions, capables de nous faire sortir de notre environnement habituel et donc de porter un autre regard sur lui. Je ne renie donc rien de ce que j'ai pu dire à l'époque (sourire), au contraire. C'est pourtant une rencontre de « choc » entre l'univers graphique et pictural de ces deux jeunes femmes et l'activité difficile, impliquant une certaine part de danger et une grande part de concentration pour le personnel, très masculin d'ailleurs, de ce lieu ? P.B. : Oui, il est toujours compliqué pour l'artiste, l'entreprise et les femmes et les hommes qui composent ces unités, de traverser les frontières de l'autre... Pour le coup, nous y sommes arrivés ! C'est une fierté d'autant plus grande pour moi et pour nos équipes d'avoir ouvert nos portes à ces deux artistes remplies de talent et d'envie. C'est aussi une vraie motivation et un vrai gain en management, les équipes sont toujours impatientes de découvrir les prochaines rencontres.
Séverine et Laëtitia sont des personnes très douces et observatrices : en faisant le choix de réaliser des peintures monumentales au blanc d'Espagne pour révéler la fragilité du geste et travailler sur les silhouettes des corps en mouvement au travail, ont-elles su déjouer selon vous une certaine rudesse de cette atmosphère de travail pour suggérer une forme d'intimité ? N.S.O. : Il est certain que c'est grâce à l'œuvre et grâce au blanc de chaux que ces murs bruts deviennent un cocon beaucoup plus amène, mais c'est aussi dans leur manière de procéder qu'elles sont intelligentes. Même si l'œuvre est bien celle des artistes, la réalisation des peintures de chaque mur est une étape d'une histoire qui se construit à plusieurs, à un rythme régulier avec une très forte participation de l'équipe de Descours & Cabaud. De la construction du barbecue aux ateliers de paroles – dites ou écrites – ou aux séances photos jusqu'à leurs prénoms peints sur les murs, les membres de l'équipe contribuent tous en quelque sorte au résultat, et s'y retrouvent. Inviter ces salariés volontaires du site des Aygalades à prendre part à des ateliers créatifs, des moments de convivialité et, à mesure de l'avancement du projet, aménager des temps de rencontre ouverts à un public extérieur qui mettent en valeur le travail à la fois physique et plastique des employés de l'entreprise, jeter des passerelles avec le territoire particulier sur lequel nous sommes implantés, notamment avec La Cité des Arts de la Rue, tout cela fait aussi la force de leur démarche.
Les artistes en sont à ce jour à leur huitième intervention et à leur huitième mur. Y a-t-il une étape qui vous a particulièrement marqués ? PB : Pour la réalisation de leur sixième mur, elles ont invité deux artistes : Germain Prévost - Alias Ipin (street-artist / plasticien) et Thomas Nomballais (constructeur / artificier) tous deux à l'initiative d'un projet original de peinture spectaculaire au canon, intitulé FAT POCH. François Payrastre (musicien / chimiste) les a accompagnées en réalisant des bandes son. La première semaine de juillet 2012, les 4 artistes se sont immergés dans l'entreprise pour construire un canon à peinture, réaliser des pochoirs de deux mètres de côté et mettre au point une règle du jeu spectaculaire avec la complicité des préparateurs du parc acier. Le 6 juillet à midi, tout le monde était convié : employés de l'entreprise, clients et voisins, dont les acteurs de La Cité des Arts de la Rue, venus en nombre pour découvrir cette nouvelle étape du projet. Deux équipes, les « Bleu » et les « Magenta », se sont affrontées en jouant à une grande « Bataille métal », but du jeu : couler la flotte adverse. Les pochoirs représentaient un camion grue, un truck pour la flotte, etc. Public et employés se sont mélangés pour constituer les équipes, avec 2 postes clés : ceux des canons à peinture fixés sur les ponts roulants ! Dans une joyeuse ambiance, le mur divisé en 2 grilles a été impacté de couleur bleue et magenta avec la projection de 60 litres de peinture et, en guise de final, l'utilisation des « pochoirs humains » de René, employé chez nous, avec ceux de Séverine et Laëtitia. En combinant leur processus avec une autre pratique artistique, Laëtitia et Séverine ont réalisé ce mur sous les yeux du public convié sur un mode participatif ludique qui laissera des traces dans la mémoire de tous les employés et invités. J'appelle ça un moment marquant !
ENTRETIEN
avec Séverine & Laëtitia, artistes initiatrices du projet Translation N.S.O. : Moins spectaculaire, mais dans le même esprit inventif et participatif, la rencontre suivante a également été une réussite. Elle s'est déroulée pendant les Journées Européennes du Patrimoine, le samedi 15 septembre 2012. Séverine et Laëtitia ont beaucoup travaillé en amont autour des notions de « patrimoine industriel » et de patrimoine vivant, point de départ d'une discussion qu'elles ont engagée avec tous les employés (parc acier, bureaux, magasin et entrepôt) de l'entreprise. À l'issue de cette recherche collective, elles ont créé un septième mur qui s'adresse directement aux visiteurs de l'usine. L'ouverture de l'entreprise Descours & Cabaud ce jour-là a donné l'occasion au public de découvrir cette nouvelle peinture ainsi que tout le travail produit. Que signifie un site comme celui-ci lorsqu'il est évidé de son activité ? L'entreprise devient-elle une sorte de musée dans ce contexte ? Que veut dire une action artistique dans une entreprise ? Les artistes se sont interrogées, et nous ont interrogés. Je trouve cette approche particulièrement stimulante sur un site comme le nôtre. Concrètement, comment cela s'est-il traduit ? N.S.O. : Malicieusement ! Elles ont posé le titre de l'œuvre de l'Atelier en cours en projetant le mot TRANSLATION à la façon d'une anamorphose, imaginé un nuage avec tous les prénoms des employés pour marquer la présence humaine, posé un cartel en expliquant leur démarche comme dans une exposition ou un musée pour jouer de cette ambiguïté et amener chacun à s'interroger : employés, clients et visiteurs… Elles avaient recueilli en amont les réponses des employés en leur posant cette question : qu'est-ce que cela vous fait que des personnes viennent visiter votre entreprise comme un musée, un lieu de patrimoine ? À partir de leurs réponses, elles ont fabriqué une signalétique éphémère menant du parking au parc acier au moyen de mots et de phrases encollés sur les murs et au sol.
P.B. : Enfin, elles ont mis en place des ateliers ! Autour du mur du barbecue, un atelier tampon fabriquait une histoire en commun. Auprès du mur nuancier, on pouvait écouter la parole des employés sur les couleurs de leur lieu de travail, etc. N.S.O. : Cette créativité révèle et réveille aussi la dimension patrimoniale de l'industrie que nous menons aujourd'hui : Descours & Cabaud, entreprise lyonnaise à l'origine, a jeté l'ancre à Marseille dès 1879. Alors tête de pont du négoce de métallurgie dans tout le bassin méditerranéen, elle demeure une entreprise incontournable : vous voyez ses couleurs inscrites sur tous les grands chantiers de la ville. C'est un bel échange qu'une entreprise accueille en son sein des artistes et mette des moyens humains et financiers dans le développement de leurs projets, sans qu'elle en ait la vocation, et que, naturellement, la création artistique fasse ressurgir à son tour le fait que cette entreprise fait partie du patrimoine de cette ville. Une capitale européenne de la culture, c'est sans doute aussi fait pour cela, non ? P.B. : Bientôt, un travail sur la signalétique du territoire local, en collaboration avec les élèves en graphisme du Lycée Saint Exupéry, accompagné par Karwan, renforcera encore ce trait d'union entre l'entreprise, l'art et les intervenants locaux. Toutes ces démarches représentent selon nous une émanation, ou une extension culturelle des valeurs et de la philosophie qui sont celles de Descours & Cabaud depuis 230 ans.
Laëtitia : Le graphiste se sert du visuel pour transmettre un message, et d'un support pour le diffuser. Dans ce projet, nous nous servons des murs d'une entreprise pour y poser, non pas un message commercial, mais l'histoire d'une rencontre. Mais outre raconter la vie et parler des gestes de ceux qui l'habitent, nous souhaitons donner la parole à ces corps au travail et signifier des vies humaines. Séverine : Je me sers de la silhouette comme questionnement pictural. Le plein, le vide, la délimitation par le contour, son rapport à l'espace, l'échelle, la matière ou pas. La silhouette aussi parce qu'elle parle de l'homme et de son positionnement dans la société. Où je me situe ? Comment mon corps s'inscrit dans l'espace et dans le monde dans lequel je vis ? Questions fondamentales, elles accompagnent tout un chacun et font partie de nous. Elles se posent au quotidien, dans notre rapport à l'autre. Laëtitia : À travers ce projet, nous souhaitons également parler de la mobilité entre l'espace public et l'espace privé. La frontière est floue entre l'univers intime de ces ouvriers, leur géographie interne, et le territoire public dans lequel ils travaillent. Les ateliers de création que nous avons initiés à la fin de chaque intervention murale ont justement pour but de croiser ces deux espaces, public et privé. Ces ateliers sont l'occasion de faire percevoir aux employés de Descours & Cabaud une autre manière de s'approprier leur espace de travail en permettant à l'imaginaire individuel et collectif de s'y introduire. Il s'agit de leur donner l'opportunité de s'exprimer au sein de leur métier, de parler d'eux-mêmes à l'intérieur de leur espace de travail quotidien et en interaction avec leurs collègues.
Séverine : Depuis fin août 2010, nous sommes en lien avec les salariés du parc. Nous avons commencé par observer leurs gestes au travail et à les interroger sur leur place ici. Peu à peu nous commençons à rentrer en intimité avec eux et des éléments forts se dégagent. Malgré la rudesse du travail et les conditions souvent difficiles la plupart des salariés du parc semblent attachés à leur travail et sont là, pour la plupart d'entre eux, depuis de nombreuses années. Le mot qui revient est liberté : « ici, nous sommes libres ». Leur vie se construit à travers ce métier difficile et pas forcément valorisé, et les aspirations propres de leur autre quotidien.Il en ressort un sentiment d'attachement complexe à définir car paradoxal. Laëtitia : Ce que nous proposons au sein de l'entreprise Descours & Cabaud n'est pas seulement d'ordre pictural. Notre volonté va au-delà d'écrire l'histoire d'un lieu et de ceux qui y travaillent. Ce que nous tentons de créer en tant que « résidentes invitées » de Descours & Cabaud est un lien entre les membres d'un groupe socioprofessionnel. Ce lien, nous l'avons trouvé au cœur de ce que ces hommes et ces femmes ont eu la générosité de nous révéler, et nous continuerons à le faire grandir tant qu'ils nous accompagneront dans cette aventure. L'attache de l'employé à son métier et à la matière, l'attache au groupe Descours & Cabaud et aux valeurs qu'il véhicule, à des rêves, des ambitions, des angoisses. C'est cette attache qui se cache au plus profond de leur territoire intime et que nous tentons de mettre en valeur à l'intérieur d'un site professionnel : une usine, elle-même située au cœur d'un territoire industriel et vivant : Les Arnavants au cœur des quartiers Nord de Marseille. En tant que « résidentes permanentes » de ces quartiers, c'est un pont entre ces différents territoires physiques habités d'individualités, que nous cherchons à créer avec l'aide de leurs habitants et usagers.
LES MURS décrits par les artistes. À droite : vus par les salariés
2010 l'immersion
MUR 1/13 Août 2010
-lundi 6 septembre
La première peinture a été réalisée pendant la FAI AR, dans le cadre d'un « fondamental » encadré par le collectif Sud Side, à l'issue de trois semaines d'immersion dans l'usine. Mises en valeur des gestes des employés sous forme monumentale, ces peintures sont une introduction au travail que nous avons conjointement décidé de poursuivre avec l'accord de M.Borely et de M. Saint-Olive. L'enjeu de cette première intervention était non seulement la valorisation de l'entreprise et la reconnaissance du travail de ses employés, mais surtout celui d'une aventure humaine. La trace que nous voulions laisser sur les murs parle des gestes de l'activité du parc chargé du vécu de chacun. Comment les corps dans leur mouvement arrêté vont se positionner sur l'espace des murs en écho avec la réalité de l'activité de l'atelier ?
MUR 2/13 Décembre 2010 Le second mur investi a été le premier à recevoir des mots : « CŒUR/CORPS DE MÉTIER » : Le corps de l'humain en activité parle de son geste au travail et de son savoir-faire, tandis que l'humain au cœur de son métier, parle de ses chemins de vies, ses sentiments, ses sensations. Un atelier qui clôturait la réalisation de ce mur proposait aux employés de Descours & Cabaud de jouer avec leurs propres mots pour recréer ensemble des phrases qui fêtaient l'année à venir. Ce jeu à taille humaine impliquait également le corps. Le support, une plaque acier tirée du parc et installée dans un endroit convivial incitait à la participation de tous les employés qui composaient ensuite leurs vœux sur une carte avec les mêmes mots transformés en tampons, pour les envoyer à l'être le plus cher de leur cœur…
ici c'est physique il y a plein de trucs à faire ici il faut être conscient parce qu'on peut tuer quelqu'un on n'a pas le droit à l'erreur vraiment regarder ce que vous faites on va vite à droite à gauche à force on ne voit pas nous on est la troisième équipe alors attention au pont mouvement de balancier des barres parallèles qui ondulent d'un truck à l'autre chaînes défaites montée descente silence cliquetis remontée translation pont à 1 mat et à 2 mats en haut en bas avance recul droite gauche sentiment de liberté quand on vient de la pharmacie funambules acrobates jongleurs trapézistes tours de passe passe aquarium cimetière de baleines zone d'attente à carillonner c'est la nature ici -mardi 7 septembre il avait levé un paquet de tôles plus vous donnez des à-coups et plus ça balance
des paquets d'étriers pour les plaques le camion aux treillis soudés repasse l'autre démarre et s'en va hall 7 en attente enlève les étriers le pont s'en va en roulant des plaques plus loin accroche en 4 points levée d'un côté 2 points plots morsure valse de la plaque pliée et qui fait le ventre
là j'ai 41 ans chaque jour j'apprends depuis 2002 je suis en France j'ai 2 enfants 2 ans 5 ans 9h-16h30 j'étais prof d'histoire géo en Algérie c'est l'Algérie qui m'a quitté 95 service militaire l'Algérie c'est dur accident de travail 3 mois de plâtre 800 kg
balade avec Bruno
il faut avoir les yeux de partout danser pour éviter les chaînes j'aime ce que je fais je crois j'ai toujours travaillé en dansant c'est dans le rythme c'est presque africain là je regarde le pont là je vois la marchandise il y a tous les mouvements debout accroupi baissé la posture Bruno accroupi les genoux pliés ça c'est vraiment la sécurité il y a tellement de pièges qu'il faut que tu danses pour éviter les trucs concentré c'est ça car des fois à la vitesse où tu vas c'est dur pour éviter s'accroupir toujours plier les genoux je suis souvent courbé tête baissée posture à profil bas dans l'acier il faut faire profil bas c'est vrai j'ai toujours l'impression d'éviter le pont c'est vrai on n'a pas le droit à l'erreur ça me fait penser aux Jeux Olympiques que je porte le flambeau
le métal déployé le nergateau pour faire le plâtre on a les portillons panneaux grillagés tous les clous les tôles perforées des protections souvent pour les prisons les prisons ce sont de gros clients l'armée la ville tout le monde ce sont les numéros 1 ce sont les outsiders l'inox là il y a des fois des gens de l'art les fers forgés des portails c'est vraiment beau on fait tout avec l'acier -mercredi 8 septembre Hafid le truc positif c'est l'ambiance comme une famille après c'est la vie 2010 on fait ce qu'on peut
-mardi 14 septembre Bruno en mouvement
MUR 3/13 Décembre 2011
Les jambes de Laëtitia
Le troisième mur raconte un accident qui a eu lieu pendant un atelier de construction d'un barbecue avec les employés. Un moment de panique qui a sucité un grand moment d'entraide. Il a également donné naissance au label 'Eau de Descours', une eau dont le logo fut réalisé à partir des bouches d'une trentaine d'employés à l'occasion des Journées du Patrimoine sur le thème de l'eau.
Raconte le fil bleu, le cours de l'eau du ruisseau des Aygalades qui mène de Descours à la Cité des Arts de la Rue, l'eau de Descours, la cuvée spéciale avec les bouches. L'idée du barbecue avec l'accident et la cicatrice de Laëtitia.
MUR 4/13 Février 2012
Le barbecue
Le quatrième mur raconte la deuxième phase de construction du barbecue coordonnée par Philippe Moute, membre directeur du collectif Sud Side et à laquelle a participé un groupe d'employés pendant une semaine. Chaque jour le même rituel : nous allumions un feu autour duquel nous nous réchauffions et nous discutions de la forme de ce barbecue qui se construisait jour après jour avec l'aide de Philippe qui avait installé son atelier de construction directement sur le parc acier, afin que chaque employé puisse y participer pendant ses temps de pause. Ce mur raconte donc ce rituel sous forme de fiction que nous avons commencé à écrire autour de ce rond, symbole du feu et du cercle humain. Nous avons ensuite invité les employés à imaginer la suite de l'histoire...
Le début de l'histoire : Une tribu nomade s'arrête et hésite entre construire un abri ou faire un feu de camp. Ils se retrouvent autour du feu… et la suite, racontée par… Amir : tournez autour du feu. faites la fête en montagne je fais le feu jusqu'au matin. en 87/88, ça commence à chauffer et puis après on descend à la plage et on plonge. Jean-Jacques : puis j'irai pêcher et chasser en nocturne pour nourrir celle-ci (la tribu) une paella improvisée à l'arrache sur le feu de bois ça cuit doucement serments de vigne et abricotiers moi je rajouterai le bois.
Afid : au minimum un thé. il faut un abri 50°c si c'est le soir je mets le feu on raconte des histoires on s'arrête de parler tu n'entends rien. le calme, le silence. Amelot : le plus ancien et le plus expérimenté sort une guitare ça mange ensemble un peu de flamenco tsigane une famille au sens large qui se regroupe ça boit ça danse un, toujours un peu plus ivre que les autres. Nacer et Michel : on prend des forces on se réchauffe après on construit un abri ça crée une ambiance, des liens d'ou tu viens et qu'est-ce que tu fais qu'est ce qu'on fait dans ce merdier on va parler de notre vie quelqu'un qui nous attaque par derrière le lion il n'y a plus personne autour du feu il n'attaque personne, il veut juste se chauffer les pattes il recule et tout le monde se retrouve autour du feu une rencontre. Mourad : tout fout le camp ici ils sont libres le bois vert ça fait de la fumée une halte vite fait le burnous fait de l'ombre tu suis l'étoile que tu vois au coucher du soleil pour marcher dans la nuit.
Denis : ils discutent et jouent aux cartes, au poker avec des bouts de bois et des cailloux ils s'endorment et l'histoire est finie ils partent en moto ils veulent pas emmener un gars qui se transforme en fantôme et les tuent un a un. Bernadette : ils parlent de se construire un abri on a de quoi construire autour pour pouvoir tous se loger. Michel Brun : sur une île, dans le présent ils tournent en rond à 7 ou 8 on est parti à l'aventure sur un grand voilier avec un barbecue on discute de choses et d'autres. On écoute de la musique avec un poste je surfe sur les notes être sur une pirogue sur l'Amazone ce sont mes meilleurs souvenirs, à la belles étoile, j'ai mon rocher là-bas. Bruno : on a rencontré une autre tribu on a dansé autour du feu ils ont mangé ce qu'on a mangé, et on a mangé ce qu'ils ont mangé on a mélangé nos musiques on s'est tous déshabillés ils nous ont recouvert de leur peinture on s'est tous levés on est parti chasser avec eux on a mélangé les couleurs.
L'histoire qui s'est écrite est celle de Bruno, pour arriver à la couleur, le nuancier de Descours & Cabaud. Le mur 5/13, révélé en juillet. Amelot : le bleu avec un peu de gris, le ciel, le bleu de la nuit. Créer une montagne avec un lac, ça change. Gilles : le gris, le bleu.Le bleu c'est reposant, ça fait propre, c'est Descours. La mer, l'OM, Descours. Le choix des bleus entre les 3. Pas qu'un. Reporter la mer comme s'il n'y avait pas de mur. Denis : gris que du gris. Les couleurs qu'il y a chez moi, toutes les couleurs de l'arc en ciel. Nadir : le gris Multicolore, un peu de bleu, de bleu ciel sur les murs, plus agréable. René : le bleu océan de la Méditerranée avec un beau soleil, la mer, une barquette marseillaise, le soleil et une fille qui se fait bronzer sur les rochers. Mourad : gris, du jaune aussi. Du béton, des petites nuances, la couleur d'un hangar inhumain vide t'as pas envie de regarder. Le rouge du coucher du soleil et le noir qui vient derrière.
Christine : le bleu dans nos locaux, le gris inox acier aluminium. Du orange parce que c'est vif, rappelle la rouille, le soleil. C'est gai le gris et le orange, ça se marie bien, ça fait bien sur du gris. Michel : tu vois, tu es là toute la journée. Tu sors et il y a le soleil, le ciel. J'ai l'impression que j'en ai besoin. Éric : le noir, une couleur au hasard, comme ça. Karim : jaune et le rouge c'est plus joli. Le rouge, c'est le feu de la colère, pour égayer un peu. Jean-Jacques : le jaune et le rouge. Rose. Toujours la vie en rose, il faut booster !
MUR 5/13 Mai 2012 Le cinquième mur annonce le mur N°6 par l'introduction de la couleur : nous avons réalisé le 'nuancier de Descours & Cabaud' en interrogant une vingtaine d'employés sur la (les) couleur(s) que leur évoquait l'entreprise. Nous les avons ensuite représentées sur le mur, et afin que chaque participation apparaisse de manière individuelle sur le même mur, des grilles de lecture cartonnées (une par employé interrogé) accompagne le décryptage de ce mur grâce à un jeu de fenêtres. En superposant chaque grille au mur, nous découvrons le nuancier de chacun.
MUR 6/13 Juillet 2012 Pour la réalisation du sixième mur, nous avons invité Germain Prévost - Alias Ipin (street-artist / plasticien) et Thomas Nomballais (constructeur / artificier) tous deux à l'initiative d'un projet original de peinture spectaculaire au canon intitulé FAT POCH. François Payrastre (musicien) qui les accompagne a réalisé une bande son à partir des enregistrements que nous avions fait en amont. Pendant une semaine, nous nous sommes immergés tous les quatre dans l'entreprise pour construire un canon à peinture, réaliser des pochoirs de 2 X 2 mètres et mettre au point une règle du jeu spectaculaire avec la complicité des préparateurs du parc acier.
On arrive à mi-chemin avec le mur 7/13 des Journées Européenne du Patrimoine où l'on pose le titre TRANSLATION et on fait visiter les lieux un jour de fermeture. Les Journées du Patrimoine ça fait un peu de publicité, ça anime la société, c'est bien. Mon lieu de travail c'est ici. 24 ans au mois d'octobre, chez Descours & Cabaud... et fier ! Les levants avec des palans comme ils faisaient avant, là je te dirais : « Oui, c'est du patrimoine. » Quand on va visiter les vieux châteaux, on imagine les meubles, l'odeur du feu de cheminée… Ici c'est un hangar pour des gens qui travaillent... Si nous, on n'est pas ici, les gens ils ne sauront rien. C'est juste de la ferraille. Ils feraient mieux de visiter comme c'est maintenant, pour voir les ponts marcher, les camions se charger, les commandes se faire. Voir des ouvriers travailler.
MUR 7/13 Septembre 2012 Pour les Journées Européennes du Patrimoine, Descours & Cabaud a ouvert les portes du parc acier au public pour montrer notre travail en cours. Pour cette occasion, nous avons peint un nouveau mur, celui du couloir d'entrée du parc en y inscrivant le titre de notre atelier : TRANSLATION, projeté et un peu déformé comme une anamorphose. Avec les salariés, nous avons souhaité interroger la notion de Patrimoine Vivant. « Qu'est-ce que cela leur faisait de savoir que du public allait visiter leur lieu de travail alors qu'ils n'y étaient pas ? L'entité de l'entreprise Descours & Cabaud Marseille pouvait-elle être considérée comme lieu de patrimoine ? » Les réponses des salariés ont pris la forme d'une signalétique au sol pour guider le visiteur. « Mon lieu de travail c'est ici. 24 ans au mois d'octobre, chez Descours & Cabaud... et fier ! »… Le samedi 15 septembre nous avons accueilli les visiteurs, en compagnie de Nicolas Saint-Olive, directeur, Olivier, chef d'atelier et René, salarié ainsi que Patrice, représentant Karwan. Un tag en amont du couloir d'entrée avec le début des prénoms des salariés mettait de l'humain dans ce parc acier vide de ceux qui le font vivre. Un groupe de 80 personnes ainsi qu'une vingtaine d'individuels passionnés par cette histoire où l'art s'immisce au plus près de l'activité d'une entreprise sont venus nous rendre visite.
On dirait qu'on a ouvert un tombeau : tu regardes le squelette du gars mais tu ne vois pas les muscles. Les muscles, ce sont les hommes qui travaillent là-dedans. C'est beau un ouvrier qui est en train de travailler ; c'est moche un gars derrière un bureau. L'un ça fait vivant, l'autre ça fait carré. Ça allait à la gare d'Arenc. Les locomotives, elles venaient là. Un jour, ils ont déchargé un train de chauffe-eau. La suite ce sont encore 6 murs avec les histoires qui s'écrivent au fur et à mesure…
Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. À la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours & Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité, Ville de Marseille Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel & Cie * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base 701, Armée de l'Air Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine, Ville de Marseille Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora García | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition gethan&myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde groupedunes | Apical Technologies - Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie marine et continentale Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) Célia Houdart et Sébastien Roux | Site du Puits Morandat
Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu Stagiaire : Luisa Salvador
Ici-Même (Paris) | Centre Bonneveine Mathieu Immer & Benjamin Lahitte | EDF – Centre de Production Thermique de Martigues Charlie Jeffery | Fondation Logirem - Cité de la Bricarde Katia Kameli | Futur telecom Djamel Kokene | Tribunal de Commerce de Marseille Yohann Lamoulère | Alhambra Le Phun | Domaine de la Tour du Valat Tsaï Ming Liang | Maison de la Région Provence Alpes-Côte d'Azur Cristina Lucas et Dominique Cier | Coordination Patrimoines & Créations Pascal Martinez | CIRVA Olivier Menanteau | La Marseillaise Amina Menia | Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Marseillaise (AGAM) Joao García Miguel | Habitat Alternatif Social (HAS) Jean-Marc Munerelle | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Stephan Muntaner | La Poste Yazid Oulab | Centre Richebois Miguel Palma | Batimétal et Domaine de Saint-Ser Hervé Paraponaris | Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille Alexandre Perigot | Groupe Daher Franck Pourcel | Société Nautique de Marseille Marie Reinert | Compagnie maritime Marfret * Etienne Rey | IMéRA Karine Rougier | Vacances Bleues * Ilana Salama Ortar | GW.Inox Bettina Samson | OSU-Institut Pythéas Aix-Marseille Université Vanessa Santullo | Joaillerie Frojo * Zareh Sarabian | Boulangerie Farinoman Fou Nicolas Simarik | Newhotel of Marseille Zineb Sedira | Grand Port Maritime de Marseille Alia Sellami | Carniel Wael Shawky | ADEF – Ecole de céramique de Provence et le SATIS/ASTRAM Lab - Faculté des Sciences Aix-Marseille Université * Projets proposés par Mécènes du Sud
Séverine Bruneton & Laëtitia Cordier, Translation Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille Achevé d'imprimer en septembre 2013
-ISBN 978-2-36745-005-6
Séverine Bruneton & Laëtitia Cordier, Translation Œuvre réalisée en résidence au sein de l'entreprise Descours & Cabaud dans le cadre des Ateliers de l'EuroMéditerranée de Marseille-Provence 2013, en partenariat avec Karwan. Partenaires du projet : La Cité des Arts de la Rue, Ateliers Sud Side, les apprentis de la promotion 2009 de la FAI AR, l'Association Arnavant, le Lycée Saint-Exupéry, Marseille (15ème). Collaborations artistiques : Germain Prévost - Alias Ipin (street-artist / plasticien), Thomas Nomballais (constructeur / artificier) & François Payrastre (musicien / chimiste), pour leur collaboration dans la réalisation du mur 06. Philippe Moutte (Ateliers Sud Side). Anthony et Michaël du collectif ETC pour leur participation à la construction du barbecue aux côtés de Philippe Moute (Ateliers Sud Side). Augustin Le Gall - Algo (photographe). Descours & Cabaud
En 230 ans, Descours & Cabaud est devenu un interlocuteur privilégié des métiers du bâtiment. Expert en solution techniques pour les secteurs industriels, Descours & Cabaud propose à ses 400 000 clients européens les meilleurs produits et services. Le professionnalisme de ses équipes, sa logistique performante et son maillage de plus de 590 magasins assurent un service de référence. Modèle unique de distribution multi produits et multi métiers, Descours & Cabaud, groupe indépendant implanté en Europe et aux Etats-Unis accompagne chaque jour l'activité de ses clients dans les secteurs du B.T.P., de l'industrie, du tertiaire public ou privé. L'entreprise marseillaise est implantée dans le quartier des Arnavants.
Remerciements à : Philippe Borrely, directeur Descours & Cabaud - PACA ; Nicolas Saint-Olive, directeur du site Descours & Cabaud Marseille ; Christine Breton, conservatrice du patrimoine 15-16èmes arrondissements, Marseille ; Patrice Farineau, Anne Guiot, Marion Blet et toute l'équipe de Karwan pour le développement territorial du projet. Programmation en 2013 :
La Folle Histoire des Arts de la Rue, édition spéciale 2013. Les Journées Européennes du Patrimoine 2013.
L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.
www.mp2013.fr
jean-claude chianale,
Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-005-6
5€