Oualalou + Choi - Built / Unbuilt / Unbuildable

Page 1

DOSSIER DE PRESSE

Oualalou + Choi

Built / Unbuilt / Unbuildable exposition du 4 novembre 2023 au 2 décembre 2023

vernissage jeudi 9 novembre 2023 de 18h30 à 21h

visite presse jeudi 9 novembre 2023 à 17h30 rsvp : mail@galerie-architecture.fr

Pavillon du Maroc, Exposition Universelle de Dubaï, 2021 – Photo Boegly+Grazia

Conférence de Tarik Oualalou Lundi 27 novembre à 19h Cité de l’architecture et du patrimoine Dans le cadre des Entretiens de Chaillot auditorium, accès par le 7 avenue Albert de Mun 75016 Paris accès gratuit réservation obligatoire sur www.citedelarchitecture.fr

L’installation présentée est une méditation sur les fonctions de l’architecture et sur son rapport au réel. Elle interroge ses constructions et sa constructibilité. Cette collection de 100 projets que l’atelier Oualalou+Choi a developpé depuis 20 ans fait disparaitre les échelles, les enjeux d’usages et les spécificités des géographies. Cette bibliothèque à projets est une compression d’où émergent des questionnements sur le rapport de l’architecture à la nature et à la matière, sur la nécessité d’imaginer de nouvelles organisations pour nos tribus et sur ce que peuvent encore nos corps. Built – Il s’agit de projets réalisés ou en cours de réalisation, des lieux où la pensée s’est incarnée dans la matière. Unbuilt – Regroupe une collection de projets qui sans être construits sont des explorations d’architectures constructibles et désirables, des trajectoires discontinues dont on trouve des échos dans la matière construite. Unbuildable – C’est la pensée spéculative non constructible, celle de la recherche et de l’enseignement, affranchie des échelles, de la gravité et de la matière, elle permet de déplacer les limites de la pratique et de nourrir l’imaginaire. Linna Choi, Tarik Oualalou

oplusc.com


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

OUALALOU+CHOI Nous avons fondé l’agence autour d’une approche critique de la fabrication de nos environnements bâtis, de la place que peut encore prendre l’architecture comme discipline et sur la nécessité de la maintenir dans sa dimension culturelle. Le projet architectural est un espace de négociation et de résistance que nous essayons d’élargir pour qu’il s’ancre profondément dans le réel et qu’il engage un dialogue utile avec la culture. Pour nous, l’architecture doit continuer d’inventer des nouveaux rapports à la Nature, elle est aussi le lieu où nous pouvons réimaginer l’organisation de nos communautés et leur rapport à l’espace public, enfin elle s’incarne dans une matérialité qui ancre nos corps à la terre. Nous sommes profondément attachés aux nécessités constructives du projet et à ses matérialités, mais aussi à sa dimension spéculative, celle qui engage l’expérimentation et la recherche. Nous voulons une pratique de l’architecture collective, inclusive et généreuse.

53 bd de Strasbourg 75010 Paris oplusc.com info@oualalouchoi.com © Charlotte Valode


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Marrakech, Maroc Maîtrise d’ouvrage : Royaume du Maroc, Ministère de l’Economie et des Finances Surface : 40 hectares Livraison : 2023

Village des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International Situé sur un site de 40 hectares près de la médina de Marrakech, le village des Assemblées Annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International de 2023 est une réflexion sur les possibilités d’aménagement d’une ville temporaire. Conçu pour accueillir 14 000 personnes pendant une semaine, le projet de l’agence d’architecture OUALALOU+CHOI envisage une seconde vie pour les bâtiments après l’événement. Inscrit dans un cercle, le village s’articule autour d’une importante canopée qui maintient à l’ombre la voie de circulation principale du site. Cet assemblage de voutes ombragées sert d’espace de rassemblement informel qui encourage les interactions et les échanges spontanés entre les participants. La structure tendue de la canopée s’inscrit dans la tradition nomade des moussems, ces fêtes annuelles des récoltes religieuses et culturelles, qui rassemblent des populations disparates dans des villages de tentes à des fins d’alliance et de célébration. Les 650 bureaux destinés aux délégués sont installés dans des structures en bois qui seront réutilisées après l’événement. Les 48 structures en bois seront démontées, transportées et réadaptées en tant que bâtiments éducatifs au Maroc.

© Luc Boegly


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Benguerir, Maroc Maîtrise d’ouvrage : Office Chérifien des Phosphates Surface : 10 230 m² Livraison : 2023

Campus Sportif Ce campus sportif est construit dans un territoire aride et un tissu urbain lâche et peu déterminé. Nous avons regroupé l’ensemble des usages le long d’un chapelet, d’une trace courbe de près de 300 m de long. Cette écorce est à l’échelle du grand paysage et s’installe au cœur de la parcelle plutôt que sur l’alignement, on cède ainsi une partie de son sol à la ville. Constitué par une grande galerie, cette nouvelle limite s’épaissit et permet des usages négociés entre le programme déterminé du Campus et les possibilités qu’apporte la communauté. Inscrit dans une démarche HQE, le projet met en place des dispositifs de ventilation passive qui, alliés à une production d’énergie solaire, permettent dans un climat aride et quasidésertique de rendre l’ensemble du campus autonome.

© Adnane Zemmama


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Casablanca, Maroc Maîtrise d’ouvrage : Foncière CFC Surface : 8 000 m² Livraison : 2023

CFC Cube Le projet de ce bâtiment de bureau au cœur du nouveau centre financier de Casablanca est d’abord un geste d’une grande générosité urbaine. Dans ce nouveau quartier aux densités inédites à Casablanca et aux prospects problématiques, l’espace public est ténu, fragile et désarticulé. Pour apaiser cette situation, la parcelle est creusée, inventant ainsi un espace qui est rendu à la prérogative publique. Ainsi la place, la rue qui font face au projet se prolonge naturellement le long d’un grand amphithéâtre urbain au cœur de la parcelle vers une place commune, véritable cœur du projet et du quartier. Cette offrande urbaine est marquée, par une portée exceptionnelle qui fait de cet ouvrage un bâtiment/pont. Cette structure héroïque marque un seuil et résout l’îlot. Comme dans nombre de nouveaux quartiers, l’architecture est un reflet instantané des préoccupations et des écritures, souvent bruyantes, faites de volumes « habillés » et de doubles peaux plus ou moins réussies ; c’est une collection d’objets qui se pensent indépendants. En résistance à cette tentation de gesticulation architecturale, O+C a inventé une architecture silencieuse, presque muette. Ici, tous les éléments de l’architecture disparaissent, rendant impossible la perception de l’échelle, accentuant d’autant la présence abstraite de ce bâtiment. Cette volonté de sobriété n’est pas du tout une volonté d’effacement, bien au contraire, nous proposons une architecture d’une grande radicalité qui est là pour renforcer l’identité de CFC, mais qui ne parle pas que d’elle-même : elle dialogue avec son environnement. C’est un monolithe de béton. Il est constitué d’un empilement d’immenses blocs en béton blanc et brut, tous de dimensions différentes. Les variations très subtiles d’un bloc à l’autre fabriquent une vibration musicale et dialogue avec la lumière de façon puissante. Ce bâtiment s’inscrit dans une longue tradition architecturale casablancaise, celle de l’expérimentation, de la recherche et de l’invention. Celle qui ne vient pas plaquer des modèles génériques, mais qui les fait se lever du territoire.

© Luc Boegly


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Dubaï, UAE Maîtrise d’ouvrage : EXPO 2020 Surface : 6057 m² Livraison : 2021

Pavillon du Maroc, EXPO 2020 Dubaï L’un des seuls ensembles destinés à ne pas être démantelé au lendemain de l’exposition, le Pavillon du Maroc célèbre à la fois l’innovation et la durabilité, à travers une mosaïque de volumes, tous connectés. Il s’agit moins de pénétrer dans un bâtiment que de traverser un quartier, un véritable tissu urbain. Avec des façades en terre battue de 4000 m2, le bâtiment repousse les limites techniques et créatives de ce matériau en culminant à 34 mètres, une hauteur inédite pour ce matériau. Une prouesse que l’on doit à l’association de la terre crue, compactée et préfabriquée, à une ossature en béton allégée, répondant aux exigences réglementaires, d’usage et de durabilité de ce matériau. A travers ses 22 volumes rectangulaires superposés, qui rappellent visuellement les villages en terre battue du sud, le pavillon illustre cet effort d’aller vers une durabilité radicale, en jouant de l’épaisseur des murs, de la ventilation à travers les jardins et de la fraîcheur du patio. Il s’agit aussi de réduire au maximum les espaces climatisés, quitte à solliciter nos corps, à les réactiver, en les réhabituant à des températures rendues supportables par le bâtiment, mais naturelles. C’est l’expérience auquel on invite le visiteur, qui déambulera le long d’une ruelle à la rampe très douce qui distribue l’ensemble des espaces d’expositions, une référence explicite à l’expérience des médinas. Il y croisera aussi des jardins suspendus, véritables tableaux de la diversité des paysages marocains - désert, montagnes, plaines agricoles et littoraux atlantiques et méditerranéens. Filtrant la lumière et la chaleur, ces jardins participent aussi à l’interpellation climatique que nous proposons. Le tout tourne autour du patio, figure paradigmatique de l’architecture marocaine naturellement lié à l’ensemble des espaces et des rues environnantes sur les quatre côtés du pavillon. Protégé par la terre, rafraichi par les jardins et naturellement ventilé par les creux, il est un haut lieu non seulement du pavillon mais de l’ensemble d’EXPO 2020.

© Boegly + Grazia


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Paris, France Maîtrise d’ouvrage : Ambassade du Maroc à Paris Surface : 1 360 m² Livraison : 2021

Centre des Cultures du Maroc à Paris Pour le bâtiment abritant le Centre des Cultures du Maroc, il a été adopté une architecture qui soit à la fois profondément parisienne et intimement marocaine. Une architecture qui a cherché non pas à imposer une écriture d’un autre temps ou d’un autre lieu, mais qui s’est intéressée aux expériences communes des traditions urbaines marocaines et du tissu parisien. La ruelle médiévale qui se retrouve aussi bien dans les médinas marocaines que dans le tissu médiéval parisien du quartier latin est le point d’ancrage de ce projet. La ruelle : c’est à la fois un passage mais aussi une expérience spatiale de compression et de verticalité. La parcelle du CCM traverse l’îlot entre le boulevard St Michel et la rue Henri Barbusse. Cette typologie nous permet de faire de l’ensemble du bâtiment un territoire traversé. L’espace au rez-dechaussée dédié aux galeries d’exposition est conçu comme un lieu public traversé. Ici, ce n’est pas dans les surfaces intérieures que le motif existe comme dans la tradition marocaine, mais il s’interprète dans la peau du bâtiment. La façade est une marqueterie de verre composée d’un module unique mais traitée avec des degrés d’opacité différente et en travaillant les inclinaisons. Le projet s’exprime par familiarité et réminiscence plutôt que par la forme et les signes à la culture marocaine qui s’invite à Paris.

© Luc Boegly


Oualalou + Choi Built / Unbuilt / Unbuildable

Localisation : Volubilis, Maroc Maîtrise d’ouvrage : Ministère de la Culture, Maroc Surface : 4 200 m² Livraison : 2013

Musée Volubilis Site archéologique le plus important du Maroc, inscrit au Patrimoine Universel de l’Unesco, Volubilis est la ville romaine d’Afrique du Nord la mieux préservée. Inscrit dans le grand paysage de la plaine du Zerhoun, le site fait figure de moment d’histoire dans un territoire sauvegardé. Le rapport de la cité antique à son paysage fait de la visite de Volubilis une expérience unique. Redonner au visiteur la pleine perception de la ville antique dans son territoire prend une place fondamentale dans la stratégie d’implantation du musée et des installations de gestion du site. Construit à l’intérieur de l’enceinte romaine, le projet remplace des structures coloniales vétustes et s’implante dans la colline à la manière d’un parcours en filigrane. Tour à tour enterré puis suspendu, le projet est une trace dans le paysage. Cette ligne de 8m d’épaisseur s’étire sur plus de 200m, au long de laquelle se déroulent les programmes dans une alternance continue de pleins et de vides. Fait de béton brut, de bois et de pierre le bâtiment s’inscrit dans des temporalités différentes. Comme une allégorie de la ruine, la matière inscrit dans le bâtiment sa propre disparition.

© Luc Boegly

Iconographie disponible à la galerie sur demande


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.