RPBW Renzo Piano Building Workshop - Le fil rouge

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Dossier de presse

RPBW Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

exposition du 9 décembre 2023 au 13 janvier 2024

vernissage vendredi 8 décembre 2023 de 18h30 à 21h

Autour du fil rouge : Table ronde #1 : jeudi 14 décembre 2023 à 18h30 Kansai International Airport Passenger Terminal Building, Osaka © Gianni Berengo Gardin

Table ronde #2 : jeudi 11 janvier 2024 à 18h30

visite presse vendredi 8 décembre 2023 à 17h

rsvp : mail@galerie-architecture.fr

Au cours des cinquante dernières années, Renzo Piano a remis en question les fondements du métier de l’architecture pour en faire une expérience chorale et participative, où les frontières entre les disciplines disparaissent et où les actes d’imaginer, de concevoir, de calculer et de construire deviennent partie intégrante d’un seul et même atelier, désormais connu dans le monde entier sous le nom de Renzo Piano Building Workshop-RPBW. À travers une sélection de projets de nature, d’échelle et de destination différentes, conçus d’abord par Renzo Piano et puis par RPBW, et grâce à l’utilisation d’une mise en scène simple, flexible et interactive, l’exposition retrace le « fil rouge » que l’agence a tissé, au fil des ans, entre d’innombrables dessins et maquettes, les échanges avec des spécialistes de toutes les sphères de l’art et de la science, et ce merveilleux laboratoire de fabrication qu’est le chantier. Suivant ce fil rouge, on est confronté à la recherche de la définition d’un espace flexible, ennobli par des jeux de transparences, de perméabilité et de lumière. La recherche du contenant optimal de cet espace a conduit RPBW au défi d’une architecture dépourvue de poids, aux recherches d’optimisation des formes et matériaux et à la décomposition de l’enveloppe en «pièces » uniques et répétables où coexistent haute technologie et objet manufacturé. Le fil rouge présente une architecture qui devient aussi un dispositif pour la communauté, faisant corps avec la ville et, là où cela fait défaut, aspire à devenir moteur d’urbanité. Over the last fifty years, Renzo Piano has questioned the fundamentals of architectural practice to make it a participatory and harmonious experience where disciplinary boundaries disappear and the acts of imagining, designing, calculating and building are fused into an atelier now known throughout the world as the Renzo Piano Building Workshop-RPBW. Through a selection of projects of different nature, scale and intended use, conceived first by Renzo Piano and then by RPBW, and thanks to the use of a simple, flexible and interactive display device, the exhibition traces the “ fil rouge ”, or common thread, that the office has woven over the decades, between drawings and project models, the dialogue with specialists from every sphere of art and science, and that marvellous workshop of making that is the building site. Retracing this thread means going back to the search for an intrinsically flexible space, ennobled by a play of transparencies, permeability and light. The search for the optimal container of this space has led RPBW to the challenge of conceiving a weightless architecture, to the constant optimisation of form and material and to the decomposition of the envelope into unique “ pieces ”, where high technology and craftmanship coexist. The “ fil rouge ” of the Renzo Piano Building Workshop traces an architecture that transfigures itself into a community device that wants to be at one with the city and, where this is lacking, aspires to become an engine of urbanity. www.rpbw.com @rpbw_architects


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RPBW : présentation de l’agence

Renzo Piano Building Workshop

Le Renzo Piano Building Workshop (RPBW), fondé par Renzo Piano en 1981, dispose de bureaux à Gênes (Italie) et à Paris (France).

Le fil rouge

Notre équipe possède une vaste expérience dans la collaboration au sein d’équipes pluridisciplinaires pour des projets de construction en France, en Italie, et à l’étranger.

Dirigé par 12 partenaires, dont l’architecte Renzo Piano, lauréat du prix Pritzker, le cabinet compte environ une centaine d’architectes et une trentaine de professionnels, tels que des artistes de la visualisation 3D, des responsables BIM, des maquettistes, des archivistes, ainsi que du personnel administratif et de secrétariat.

En tant qu’architectes, nous sommes engagés du début à la fin des projets, fournissant généralement une conception architecturale complète et des services de conseil jusqu’à la phase de construction. Nos compétences en conception vont au-delà des services architecturaux, incluant l’architecture d’intérieur, la planification générale, l’aménagement paysager, et la conception d’expositions. RPBW a réalisé avec succès plus de 140 projets à l’échelle mondiale. Parmi les projets actuels, on compte le siège de Tokio Marine à Tokyo, l’Hôpital Nord de Paris, et le nouveau campus du Politecnico di Milano à Milan. Parmi les projets notables déjà accomplis figurent le Centre Georges Pompidou à Paris, la Menil Collection à Houston, le Centre culturel Kanak à Nouméa, l’aérogare de l’aéroport international Kansaï à Osaka, le musée de la Fondation Beyeler à Bâle, la reconstruction du quartier de la Potsdamer Platz à Berlin, l’Auditorium de Rome, le New York Times Building à New York, la California Academy of Sciences à San Francisco, l’agrandissement du Chicago Art Institute à Chicago, The Shard à Londres, le projet de développement Manhattanville de l’université Columbia à New York, les musées de Harvard à Cambridge, l’immeuble de bureaux Intesa Sanpaolo à Turin, l’agrandissement du Kimbell Art Museum au Texas, le Whitney Museum of American Art à New York, le Valletta City Gate à Malte, le Stavros Niarchos Cultural Center à Athènes, le nouveau palais de justice de Paris, l’Academy Museum of Motion Pictures à Los Angeles, l’Istanbul Modern à Istanbul, le CERN Science Gateway Building à Genève, et bien d’autres encore dans le monde entier. Des expositions présentant les œuvres de RPBW ont été organisées dans de nombreuses villes, notamment à Londres, Shanghai, New York, Padoue, Paris, et plus récemment, à Toronto.

The Renzo Piano Building Workshop RPBW was established by Renzo Piano 1981 with offices in Genoa, Italy and Paris, France. RPBW is led by 12 partners, including Pritzker Prize Laureate, architect Renzo Piano. The practice permanently employs about 100 architects and 30 support staff including 3D visualization artists, BIM managers, model makers, archivists, and administrative and secretarial staff. Our team has a extensive experience working in multi-disciplinary teams on building projects in France, Italy and abroad. As architects we are involved in projects from start to finish and typically provide full architectural design and consultancy services through the construction phase. Our design skills and capacity extend beyond architectural services to include interior design, master planning, landscape design and exhibition design services. RPBW has successfully undertaken and completed over 140 projects worldwide. Currently, projects in progress include among others: the Tokio Marine Headquarters in Tokyo, the Paris North Hospital, and the new Politecnico di Milano campus in Milan. Major projects already completed include: the Centre Georges Pompidou in Paris; the Menil Collection in Houston, Texas; the Kanak Cultural Center in Nouméa, New Caledonia; the Kansaï International Airport Terminal Building in Osaka; the Beyeler Foundation Museum in Basel; the reconstruction of the Potsdamer Platz area in Berlin; the Rome Auditorium; the New York Times Building in New York; the California Academy of Sciences in San Francisco; the Chicago Art Institute expansion in Chicago, Illinois; The Shard in London; Columbia University’s Manhattanville development project in New York City; the Harvard museums in Cambridge, Massachusetts; the Intesa Sanpaolo office building in Turin, Italy; the Kimbell Art Museum expansion in Texas; the Whitney Museum of American Art in New York; the Valletta City Gate in Malta; the Stavros Niarchos Cultural Center in Athens; the New Paris Courthouse; the Academy Museum of Motion Pictures in Los Angeles; the Istanbul Modern in Istanbul; the CERN Science Gateway Building in Geneva and others throughout the world. Exhibitions of RPBWs works have been held in many cities worldwide including London, Shanghai, New York, Padova, Paris and most recently in Toronto.


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

1964 – 1969 “Preistoria” Les prémisses du «fil rouge» se trouvent dans les expériences que Renzo Piano mène dans la seconde moitié des années 1960 avec l’entreprise de construction de son frère Ermanno. La définition d’un espace libre et intrinsèquement flexible, caractérisé par des effets particuliers de transparence, de perméabilité et de translucidité, le conduit à réduire l’architecture à des structures légères et industrielles, toujours issues de l’assemblage rapide et répétitif d’éléments produits en série. Aux composants standard mis à disposition par l’industrie, Piano substitue des «pièces» uniques qui sont toujours le fruit de recherches et d’expériences sur les propriétés des matériaux, l’optimisation des formes et des structures et les exigences en matière d’éclairage. Dans de nombreux cas, la recherche sur l’enveloppe se résout dans la répétition d’une seule pièce modulaire comme les «microsheds» de l’atelier laboratoire d’Erzelli à Gênes, les losanges de l’usine d’extraction de soufre de Pomezia ou les membranes tendues du pavillon de l’industrie italienne d’Osaka. Dans le cas du pavillon non réalisé de la 14ème Triennale de Milan, en revanche, cette recherche conduit Piano à une coque dont la forme et l’épaisseur sont optimisées pour définir un espace in continuum à transparence variable.

The basis of the «fil rouge» is to be found in the experiments that Renzo Piano conducted in the second half of the 1960s with the support of his brother Ermanno’s construction company. The definition of a free and intrinsically flexible space characterised by the qualities of transparency, permeability and translucency led him to reduce architecture to light and industrial structures, always obtainable from the rapid and repetitive assembly of mass-produced elements. To the standard components made available by industry, Piano adds unique “pieces” that emerge always as the culmination of research and experiments around material properties, optimisation of shapes and structures and special lighting requirements. Often the research on the envelope is resolved in the repetition of a single modular piece, as in the case of the “microsheds” of the laboratory-atelier at Erzelli in Genoa, the lozenges of the sulphur extraction factory in Pomezia or the pretensioned membranes of the Italian industry pavilion in Osaka. In the case of the unrealised pavilion for the 14th Milan Triennale this research leads Piano to an original shell optimised in form and thickness to define a continuous space of variable transparency.

© Fondazione Renzo Piano/Studio Piano


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

1981–87 The Menil Collection Houston (Texas), États-Unis Lorsque Dominique de Ménil s’adresse à Renzo Piano pour créer une demeure pour sa collection d’art éclectique, l’occasion se présente de poursuivre les recherches sur le conteneur muséal commencées avec Beaubourg et, en même temps, de remettre également en question certains de ses fondements. Le désir de Madame de Ménil de recourir à la lumière naturelle pour soumettre ses œuvres au jeu changeant des teintes et des ombres conférées par le soleil devient l’occasion de repenser le musée comme un dispositif sophistiqué pour protéger l’art des effets nocifs des rayons ultraviolets et de remettre la lumière au cœur du projet. L’élément décisif de cette «machine solaire» consiste à concevoir une pièce unique pour le projet: la «feuille». L’expérience acquise à Beaubourg et la collaboration avec l’ingénieur Peter Rice conduisent rapidement à abandonner l’hypothèse d’un élément industriel et standardisé pour s’orienter vers une pièce sculptée dans laquelle la précision du composant technologique rencontre l’habileté manuelle de l’artisan. À travers un processus créatif qui passe par l’étude de la lumière, la réalisation de maquettes et l’optimisation progressive de la forme et du matériau, la «feuille» est élaborée: une voile en ferrociment, intégrée au plafond au moyen d’une poutre treillis en acier moulé, finement sculptée pour refléter les rayons du soleil, et reproduite sur l’ensemble de la toiture faisant de la Ménil Collection une «boite de lumière totale».

When Dominique de Ménil approached Renzo Piano to create a new venue for her eclectic art collection, the opportunity arose to continue the research around the museum container begun with Beaubourg and also, at the same time, to question several fundamentals previously explored in youthful research on translucent enclosures. Madame de Ménil’s desire to present her works with the continuously variable and unique illumination of sunlight became an opportunity to rethink the museum as a sophisticated and precise device to shield art from the harmful effects of ultraviolet rays and to put light back at the centre of the design of architecture. The decisive element of this ‘solar machine’ was another of those unique pieces that Piano has been working on since his youth and which was destined to become a hallmark of the Building Workshop. The experience of Beaubourg and the collaboration with the engineer Peter Rice led to abandoning the hypothesis of an industrial and standardised element to proceed in the direction of a sculptural piece in which the precision of the technological component meets the manual skill of craftsmanship. Through a creative process involving the study of light, the realisation of study models and the progressive optimisation of form and material, Renzo Piano conceived the “leaf”: a ferroconcrete piece, integrated into the ceiling truss by means of a reticular beam in cast steel, finely sculpted to reflect the sun’s rays and repeated across the entire roof to make the Ménil Collection a “total light box”.

Client: The Menil Foundation Piano & Fitzgerald, architects Design team: S. Ishida (associate in charge), M. Carroll, F. Doria, M. Downs, C. Patel, B. Plattner (associate), C. Susstrunk Consultants: Ove Arup & Partners (P. Rice, N. Nobel, J. Thornton), Hayne & Whaley Associates (structure); Ove Arup & Partners (T. Barker, A. Guthrie, A. Sedgwick), Galewsky & Johnston (services) ; R. Jensen (fire prevention)

© Paul Hester - Paul Hester Photography


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

2013-2020 Chidren’s Surgical Hospital Entebbe, Ouganda Lorsque Gino Strada, fondateur d’Emergency, a contacté l’agence pour construire un hôpital pédiatrique en Ouganda, l’idée d’un bâtiment capable d’exploiter les ressources locales s’est imposée. Le site avait déjà été identifié : un emplacement salubre sur une pente surplombant le lac Victoria et caractérisé par une étendue de terre rouge et par la lumière du ciel équatorial. La terre est devenue le principal élément de construction, tandis que la lumière du soleil a été utilisée pour produire de l’énergie. Le résultat est un appareil mural en terre crue aux propriétés structurelles renforcées, rendu hydrophobe grâce à des brevets spéciaux, et protégé par une «canopée» composée de tubes métalliques soutenant une nappe de panneaux photovoltaïques. Le bâtiment se compose de deux ailes reliées entre elles par le module de la salle d’opération. Au centre se dessine un jardin d’essences locales cultivées sur place parallèlement à la progression du chantier. Des caractéristiques de l’aménagement paysager aux éléments de construction, l’hôpital d’Emergency est un exemple pour les chantiers à venir. Il s’agit d’une architecture qui associe la culture technique et matérielle locale, l’économie des ressources et l’ingéniosité de la conception. L’hôpital d’Entebbe est une œuvre qui, comme le voulait Gino Strada, doit être «outrageusement belle», c’est-à-dire capable d’apporter «le meilleur de la chirurgie pédiatrique en Ouganda avec tout ce qui est nécessaire en termes de structure, d’équipement, de technologie et de connaissances». When Gino Strada, founder of Emergency, approached the office about building a paediatric hospital in Uganda, the idea of a building that could exploit local resources emerged. The site had already been identified: a healthy location on a slope overlooking Lake Victoria, characterised by an expanse of red earth and the light of the equatorial sky. The earth became the main building material, while sunlight was used to generate energy. The result is a rammed earth wall with enhanced structural properties, made waterrepellent thanks to special admixtures, and protected by a “canopy” made of metal tubes supporting a sheet of photovoltaic panels. The building comprises two wings linked by the surgical block. In the centre is a garden of local species grown in place as the site progressed. From the landscaping design features to the construction elements, the Emergency hospital is an example for future building sites. It is an architecture that combines local technical and material culture, resource conservation and ingenious design. The Entebbe hospital is a work that, as Gino Strada wanted, had to be “outrageously beautiful”, i.e. capable of bringing “the best of paediatric surgery to Uganda with all that is necessary in terms of structure, equipment, technology and knowledge”.

Renzo Piano Building Workshop & Studio TAMassociati, architects Design team: G.Grandi (partner in charge), P.Carrera, A.Peschiera, D.Piano, Z.Sawaya and D. Ardant; F.Cappellini, I.Corsaro, D.Lange, F.Terranova (models) TAMassociati: R.Pantaleo, M.Lepore, S.Sfriso, V.Milan, L.Candelpergher, M.Gerardi with Emergency Technical Division Consultants: Milan Ingegneria (structure); Prisma Engineering (MEP); Studio Giorgetta (landscaping); GAE Engineering (fire consultant) Partners and sponsors: Sponsors: Paola Coin, Fondazione Prosolidar, Stavros Niarchos Foundation Partners: Climaveneta, Duferdofin Nucor, Enel Greenpower – Agatos Energia – Elettronica Santerno – TerniEnergia, Fogliani, GAE Engineering, Gruppo Amenduni, KSB, Luigi&Felice Castelli – Castelli Food – Ingretech, J&A Consultants, Maeg Costruzioni, Mapei, Performance in Lighting, Riello UPS – FIAMM, Thema – AGC Italia – Pellini – RessTende – Schuco – Theatro (cultural partner), Valsir Friends of Emergency: Alubel, Banor, BBraun, Belimo, Casalgrande Padana, Cofiloc, Doka Italia, Eaton, Fondazione Promozione Acciaio, Gima, Giugliano Costruzioni Metalliche, IDF Studio, Maspero Elevatori, MP Lavorazioni, Perin Generators Group, Polyglass, Salini Impregilo (technical consultancy), Vimar, Zanutta, Zintek

© Emmanuel Museruka - Malaika Media


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

2008-2016 Stavros Niarchos Foundation Cultural Centre Athènes, Grèce L’origine du Centre Culturel de la Fondation Stavros Niarchos procède d’une intention à la fois civique et urbaine. Il s’agit de la volonté de redonner à un site abandonné, qui était avant l’hippodrome d’Athènes puis un parking pour les jeux olympiques de 2004, une relation entre la ville et la mer. Il s’agit d’un dialogue perdu au fil des siècles, que ce soit en raison des sédiments apportés par les courants ou des infrastructures que l’homme a placées entre le site et la côte. L’idée de réunir les fonctions demandées(la bibliothèque nationale, l’opéra et les services annexes) sous un grand parc qui s’étendrait sur l’ensemble du site a vu le jour. Cette surface a pris la forme d’une douce déclivité qui commence à la limite sud du quartier de Kallithea, (du grec «belle vue»), pour s’élever vers la mer. La surface devient un grand parc urbain recouvrant toutes les fonctions du centre culturel. Un canal de 400 mètres longe le côté est du parc et rappelle le fait que ce lieu était le premier port d’Athènes à une époque archaïque. Avec ses 2 300 arbres et 200 000 arbustes, tous typiques du maquis méditerranéen, le parc tempère le microclimat du lieu. A son sommet plane une grande «canopée» qui avec ses lignes horizontales, marque l’horizon et oriente le regard. Cette canopée génère un lieu ombré et, avec ses panneaux photovoltaïques, devient un capteur d’énergie solaire. Athènes a désormais un nouveau belvédère à proximité de la mer. The origins of the Stravros Niarchos Foundation Cultural Centre stem from an intention that is both civic and urban. It is the desire to restore a dialogue with the city and the sea on an abandoned site that had been used previously as the Hippodrome of Athens and then as a car park for the 2004 Olympic Games. This relationship had deteriorated over the centuries, whether due to deposits brought by currents, or due to the infrastructure placed by man between the site and the coast. Early in the design process it was decided to combine the functions required by the program, including the national library, the opera house, and related services under a large park to be extended over the entire site. This natural surface took the form of an immense slope rising from the southern end of the Kallithea district (from the Greek “beautiful view”) and rising upwards to the sea. Its surface is transformed into a large urban park covering all the functions of the cultural center. A 400-metre canal runs along the park to the east, commemorating the fact that the first port of Athens was built here in Archaic times. With its 2300 trees and 200 000 shrubs, all typical of the Mediterranean maquis, the park mitigates the local microclimate. On its summit hovers a “canopy” that with its horizontal lines marks the horizon and directs the eye. Equipped with a covering of photovoltaic panels, this lightweight canopy is at the same time a place for shading and capturing energy. With this project, Athens has finally regained a belvedere overlooking the Aegean Sea.

Client: The Stavros Niarchos Foundation Renzo Piano Building Workshop, architects in collaboration with Betaplan (Athens) Design team: G.Bianchi, V.Laffineur (partner and associate in charge), S.Doerflinger, H.Houplain, A.Gallissian with A.Bercier, A.Boldrini, K.Doerr, S.Drouin, G.Dubreux, S.Giorgio-Marrano, C.Grispello, M.A.Maillard, E.Ntourlias, S.Pauletto, L.Piazza, M.Pimmel, L.Puech and B.Brady, C.Cavo, A. Kellyie, C.Menas Porras, C.Owens, R.Richardson; S.Moreau; O.Aubert, C.Colson and Y.Kyrkos (models) Consultants: Expedition Engineering/OMETE (structure); Arup/LDK Consultants (MEP, sustainability, acoustics, lighting, security, IT); Theater Project Consultants (theater equipment); Front (facade engineering); Deborah Nevins & Associates/H.Pangalou (landscaping); C&G Partners, M.Harlé/J.Cottencin (signage); Faithful+Gould (project and cost management); AMA Alexi Marmot Associates (library & learning space)

© Michel Denancé


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

2018 – 2023 CERN Portail de la Science Genève, Suisse Lorsque le CERN a décidé de réaliser un nouveau «portail de la science», centre visiteurs comprenant des espaces d’exposition, des laboratoires et un auditorium, l’agence RPBW a choisi d’implanter le projet à l’entrée du campus scientifique, sur un site occupé par un parking et traversé par une route et un tramway. L’idée de recoudre le site, en proposant une image reconnaissable, et de rétablir un dialogue avec le paysage naturel autour a orienté le projet vers un pont qui lie et distribue une succession linéaire de pavillons, entourés d’une nouvelle forêt d’essences indigènes. Dans la conception finale, le pont, véritable épine dorsale génératrice du projet, prend la forme d’une structure métallique extrêmement légère à deux poutres permettant de suspendre les façades vitrées ainsi que le sol en verre dépoli. Parallèlement à la route se trouvent les galeries d’expositions principales, configurées comme deux cylindres d’acier qui ne touchent pas le sol, mais ils planent à la même hauteur du pont pour évoquer le tunnel du Large Hadron Collider, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant de la planète, caché 100 mètres sous terre. L’auditorium flexible et reconfigurable, l’espace d’accueil des visiteurs et les bureaux du personnel sont contenus dans les trois pavillons, des volumes en verre et en acier posés sur un socle en béton qui s’adapte à la topographie du sol en créant des espaces publics. Chaque pavillon est couvert par un grand carré de toiture photovoltaïque, machines solaires permettant l’indépendance totale énergétique du nouveau centre. When the CERN decided to build a new “science gateway,” as visitors’ center comprising exhibition areas, laboratories, an auditorium and offices, RPBW proposed to locate the project at the entrance to the scientific complex, on a site occupied by a car park and crossed by a road and tram. The idea of reconnecting the site and re-establishing a dialogue with the agricultural land surrounding CERN oriented the project towards a linear succession of pavilions, connected by a bridge, and surrounded by a forest of indigenous plant species. In the final design, the bridge took the form of an extremely light metal structure, suspended from two I-beams and clad in glass on the facades and floor. Parallel to the road are the main exhibition galleries, configured as two steel cylinders that do not touch the ground, but remain suspended at the height of the bridge to evoke the tunnel of the Large Hadron Collider, the largest and most powerful particle accelerator on the planet, hidden 100 meters below ground. The flexible and reconfigurable auditorium, visitor reception area and staff offices are contained within three pavilions, rendered as volumes of glass and steel set on a concrete podium that adapts to the topography of the terrain, generating public spaces. Each pavilion is fitted with ‘canopies’ equipped with photovoltaic panels that provide the complex with total energy autonomy.

Client: CERN (European Organization for Nuclear Research) Renzo Piano Building Workshop, architects in collaboration with Brodbeck Roulet Architectes Associés (Geneva) Design team: A.Belvedere, J.Moolhuijzen, L.Piazza (partners and associate in charge), N.Grawitz with G.Andrich, A.Karcher, D.Rat and J.P.Azares, M.Daubach, D.Gautrand, A.Manolioux, S.Giorgianni, J.Horcajo Rubi, M.Yildirim; A.Bagatella, T.Garofalo, D.Tsagkaropoulos (CGI); O.Aubert, C.Colson, Y.Kyrkos (models) Consultants: Arup, EDMS (structure); SRG (MEP); Transsolar (sustainability); Müller BBM (acoustics); Eckersley O‘Callaghan (façades); Scenarchie (A/V, theater equipment); Arup (lighting); Charpente Concept (fire prevention / design phase); ISI (fire safety / construction phase) Atelier Descombes Rampini (landscaping); Sunsoak (solar PV system); Lama (food service); Trafitec (traffic, transporation)

© Michel Denancé


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Renzo Piano Building Workshop Le fil rouge

Client: Etablissement Public du Palais de Justice de Paris + Bouygues Bâtiment Renzo Piano Building Workshop, architects Competition (2010-2011) Design Team: B.Plattner (partner in charge), J.B.Mothes, D.Rat with B.Akkerhuis, M.Angelozzi, L.Bot, N.Byrelid, S.Cloarec, S.Crabot, J.Franco, F.Garrigues-Cortina, S.GiorgioMarrano, L.Le Roy, J.Moolhuijzen (partner), P.Pires da Fonte, B.Schelstraete; O.Aubert, C.Colson, Y.Kyrkos, Y.Chaplain (models)

2010 – 2017 Tribunal de Paris et la Maison des Avocats Paris, France Le projet d’un nouveau tribunal judiciaire à la Porte de Clichy a été entrepris par l’agence avec l’idée de réunir toutes les fonctions du programme, depuis les salles d’audiences jusqu’aux bureaux du personnel, dans un seul grand bâtiment vertical destiné à devenir, par sa taille et son importance, le moteur du développement de tout le quartier. L’édifice est constitué par la superposition d’un socle contenant les salles d’audiences et d’une série de prismes contenants les bureaux. Le socle s’adapte au niveau de la ville et les prismes diminuent en taille au fur et à mesure qu’ils s’élèvent et s’intercalent avec des jardins suspendus qui offrent aux utilisateurs un poumon vert et des lieux de détente. Le Tribunal dialogue avec la ville grâce à un parvis qui se prolonge dans le rez-dechaussée du bâtiment avec la salle des pas perdus et ses atriums, le cœur public du projet. Ces atriums courent sur toute la hauteur du volume pour devenir de véritables lieux lumineux, grâce à l’utilisation de puits de lumière et d’une façade entièrement vitrée. Grâce à une enveloppe partiellement réfléchissante le nouveau palais de justice de Paris dialogue avec le ciel et reflète ses couleurs. Enrichi par des panneaux photovoltaïques, la façade et la toiture captent l’énergie solaire. La Maison de l’Ordre des avocats complète le tribunal. Par un volume de la hauteur du socle et avec un langage architectural cohérent, elle ferme le parvis au sud, en créant un lieu civique dynamisant le quartier. The project for a new law court at Porte de Clichy was undertaken by the office with the idea of bringing together all the functions of the programme, from the courtrooms to the staff offices, in a single large vertical building destined, by virtue of its size and importance, to become the driving force behind the development of the entire district. The building consists of a superimposed pedestal containing the courtrooms and a series of prisms containing the offices. The pedestal adapts to the level of the city, and the prisms diminish in size as they rise, interspersed with hanging gardens that offer users a green lung and places to relax. The courthouse engages with the city through a parvis that extends into the ground floor of the building, with the salle des pas perdus and its atriums, the public heart of the project. These atriums run the full height of the pedestal, becoming truly luminous spaces, thanks to the use of skylights and an entirely glazed façade. Thanks to a partially reflective envelope, the new Paris courthouse is in dialogue with the sky and reflects its colours. Enhanced by photovoltaic panels, the façade and roof capture energy. The Maison de l’Ordre des avocats complements the courthouse. With a volume the height of the plinth and a coherent architectural language, it closes off the parvis to the south, creating a civic space that brings new energy to the district.

Consultants: SETEC Bâtiment, Berim (MEP); SETEC TPI (structure); Eléments Ingénieries (sustainability); RFR (façades); Movveo (vertical transportation); Majorelle (interior design, space planning) Design development (2012-2017) Design Team: B.Plattner (partner in charge), S.GiorgioMarrano, J.B.Mothes, D.Rat (associates in charge), G.Chung, S.Cloarec, B.Granet, A.Greig, C.Guézet, A.Karcher, M.Sismondini with N.Aureau, G.Avventi, A.Belvedere (partner), A.Bercier, F.Bolle, L.Bot, A.Boucsein, N.Byrelid, J.Chevreux, S.Crabot, J.Franco, N.Grawitz, B.Guimaraes, V.Houeiss, N.Maes, J.Sobreiro, S.Stevens, M.van der Staay and T.Heltzel, M.Matthews ; O.Aubert, C.Colson, Y.Kyrkos, Y.Chaplain (models) Consultants: SETEC Bâtiment, Berim (MEP); SETEC TPI (structure); ELAN (sustainability); RFR (façades); Movveo (vertical transportation); Lamoureux (acoustics); M.Harlé/J. Cottencin (signage); Cosil Peutz (lighting); C.Guinaudeau, AIA Ingénierie (planting); Majorelle (interior design, space planning); Ecotec (specification consultant); Studio Akkerhuis (consulting architect)

Iconographie disponible à la galerie sur demande

© Michel Denancé


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