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LE P RO J E T O SO S PH È R E *
Les Nuits Électroniques de l’Ososphère sont organisées par l’association Quatre 4.0 et font partie du projet Artefact. Le projet Artefact est développé par les associations Artefact PRL et Quatre 4.0 qui sont subventionnées par La Ville de Strasbourg, ainsi que La Communauté Urbaine, le département du Bas-Rhin, la Région Alsace et le Ministère de la Culture. La SACEM, Le Crédit Mutuel, le CNV et la Brasserie Heineken soutiennent également le projet Artefact. Plus de 70 % des recettes du projet Artefact sont des recettes propres, liées aux 130 000 spectateurs qui participent aux manifestations proposées par Artefact PRL et Quatre 4.0. Direction du projet ARTEFACT : Nathalie Fritz, Patrick Schneider, Christian Wallior, Thierry Danet Merci à tous ceux qui construisent les Nuits Electroniques de l’Ososphère (amitié, paix et respect) Les installations de Cécile Babiole, Black Sifichi, Blue Baboon, Juliana Borinski et Pierre-Laurent Cassière, Cocktail Designers, Christophe Demarthe, Vincent Epplay, Patrick Fontana, Aelters, Pierre-Yves Fave, Nathalie Nambot, Robin Guthrie, Eddie Ladoire, Olivia Louvel et Paul Kendall, Sébastien Roux, Antoine Schmitt, Christian Vialard et P. Nicolas Ledoux sont proposées en intelligence avec Pierre Beloüin. *
so m m a i re
L e projet O sosphère p. 2 *
C o n str u i re les N u i ts é lectro n i q u es d e l’ O sosphère p. 4 Arts P l a st i q u es & N u m é r i q u es Extérieurs site p. 4 – Le point de vue - Exposition p. 9 Des conteneurs maritimes dans la ville p. 2 0 Des croisières sonores sur l’ill p. 2 5 – Des concerts et des installations à l’Aubette p. 2 6 Interventions dans Strasbourg p. 2 7 Autres p. 2 8 *
L’ O sosphère : te m ps et l i e u x p. 3 0 C o n certs , D J sets a n d l i v e p. 3 2 G é ogr a ph i e d e l’ O sosphère & G u i d e pr at i q u e p. 3 4 A m P u ls d er Z e i t p. 3 7 l’ O sosphère se d é plo i e d a n s le te m ps et d a n s l a v i lle p. 3 8 L es C o m pl i c i t é s p. 3 9 – Nos P a rte n a i res p. 4 1 *
Musique : sites internet des artistes p. 4 2 P rogr a m m at i o n M u s i q u e V endredi 25 Septembre Antipasti p. 4 3 Le Delta p. 4 4 – La Galerie p. 4 4 – L’Abysse p. 4 5 – Le Môle p. 4 6 La Rocaille p. 4 7 – Le Dôme p. 4 8 Samedi 26 Septembre Antipasti p. 4 9 – Le Delta p. 5 0 – La Galerie p. 5 1 L’Abysse p. 5 2 – Le Môle p. 5 3 – La Rocaille p. 4 4 Le Dôme p. 4 5
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Collectif pluridisciplinaire, le 3RS propose une alternative à la spécialisation des pratiques au travers d’une discipline auto nommée : l’Ar[t]chitecture. Il y est question d’architecture sans doute, mais en y comprenant tout ce que cette discipline vieille comme la volonté d’habiter le monde peut aujourd’hui recéler de champs et de pratiques intégrées – ou à intégrer : scénographie, graphisme, installation, vidéo, pédagogie, bricolage, montage, stickage, signalétique, décoration, réunion, brainstorming, communication… Au-delà de cette préoccupation et de ses compétences, le collectif 3RS, est porté par quelque chose qui nous a immédiatement rapproché : l’amour de la ville et, plus précisément, celle que nous habitons communément. Entre accompagnement de l’irruption d’une nouvelle intuition vers la réalité et engagement à long terme, le 3RS a décidé de faire route avec nous et nous nous en réjouissons.
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création originale pour Ososphère
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Construire un événement qui, à partir de ce qui se joue sur l’instant, se plaît à envisager présent et avenir « en situation ». Construire une programmation qui croise les disciplines et propose un point de vue sur des expressions artistiques en renouvellement constant. Construire un récit de l’époque en temps réel, qui explore notamment les nouveaux modes de création artistique, les reformulations du rapport au spectacle et à l’émotion. Construire un terrain d’expression pour les arts qui intègrent les enjeux liés aux nouvelles technologies, aux matières et matériaux électroniques et numériques. Construire le décor de cet objet culturel qu’est l’Ososphère à partir de ceux qui nous sont offerts par la ville, ici interpellée pour être placée au cœur de l’événement. Construire en jouant avec les espaces, les volumes, les perspectives, les circulations, les passés et présents, les fréquentations pour qu’ils portent l’expérience proposée aux publics de l’Ososphère. Construire l’idée que les murs conserveront, dans leur « mémoire neuve », une trace des passages des publics (artistes, et spectateurs) qui y sont passés et des émotions qu’ils y ont fait émerger. Construire une Rocaille, une Galerie, un Delta, un Dôme, un Môle, une Abysse, un Point de vue ; construire des trajectoires et des déambulations, reconstruire la rue pour qu’elle devienne agora, espace de circulation et de rencontre – voire de frottements – mais aussi de contemplations ou de voyages intérieurs…construire ainsi le contexte dans lequel s’inventeront acteurs et spectateurs de la manifestation. Construire une bulle plus intercalée que décalée, qui participe de la vie de la cité et intègre ses présents, ses passés et ses devenirs ; construire un temps singulier qui fasse vibrer la ville et interpelle ses habitants mais également les voyageurs, les visiteurs, voire ses spectateurs distants qui se c onnectent à l’Ososphère via le net. Construire des complicités avec d’autres dans la ville, dans nos espaces voisins et construire des réseaux avec d’autres lieux, d’autres événements, ailleurs, avec lesquels nous inventons d’autres transversalités. Et surtout, avec ceux qui – artistes, acteurs et spectateurs – les auront vécues, construire la mémoire, renouvelée et partagée, de ces heures singulières.
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AURÉLIE DAMON , ROMÉO DE FREITAS C ARNEIRO , C Y PRIEN QUAIRIAT
Proposer à Cyprien Quairiat et Aurélie Damon de venir habiter une nouvelle fois notre Ososphère, c’est la promesse de poursuivre à travers les années un dialogue où l’on éprouve l’acuité enthousiasmante d’un regard partagé sur l’époque et la Cité. Ils collaborent cette année avec Roméo De Freitas pour nous proposer C.O.S. Intégrant l'animation, le graphisme, l'analyse vidéo en temps réel et la programmation informatique, C.O.S (Coefficient d’Occupation des Sols) interroge les effets de notre présence dans les territoires que nous habitons. En fonction de leurs nombres et de leurs déplacements, les visiteurs influencent le développement d’un paysage intégrant une centaine d'éléments graphiques. Ainsi, construction et déconstruction dépendent-elles de la masse et de la vitesse des individus ; l’installation interroge alors la posture du visiteur, acteur plus ou moins conscient du paysage urbain qu’il révèle au gré de ses déplacements. Placée au cœur des flux de publics de l’Ososphère, sur l’une de ses « places », C.O.S en souligne la dimension urbanistique.
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Production : Q u a t r e 4 . 0 C . O . S est une création originale pour Ososphère
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PRISE DE VUE : G R E G O R Y R O D R I G U E Z DANSE: M A R I O N C E N K I
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PS : cette histoire semble connaître depuis quelques mois une nouvelle actualité et un ouvrage en langue anglaise vient de paraître qui lui est consacré par l’historien John Waller.
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En travaillant sur le projet Unknown Cities, Malka Spigel, Robin Rimbaud et Colin Newman ont déterré une histoire enfouie de Strasbourg, laquelle est devenue le point focal leur permettant d’articuler tout le projet. L’histoire est la suivante : en 1418, une femme se mit à danser spontanément dans les rues de Strasbourg ; elle fut suivie par d’autres personnes qui se mirent à danser avec elle. Cette réelle perturbation d’un espace public que la structure de la ville – et singulièrement son patrimoine architectural – permet d’imaginer facilement aujourd’hui, dura 60 jours, fit son lot de victimes par épuisement et le fait est (peu) connu sous le titre de « peste de la danse ». Malka, Robin et Colin eurent l’idée de demander à une danseuse de venir faire référence à ce fait en improvisant une chorégraphie aux allures spontanées dans une dizaine de lieux de la ville que nous savions habités par des histoires enfouies collectées. Une captation systématique de ces moments de grâce fut faite et c’est cette série de perturbations poétiques de l’espace urbain qui vient se poser sur les volumes et surfaces du quartier de La Laiterie, l’installant pour la durée du festival comme un centre névralgique d’une ville de Strasbourg à laquelle la manifestation est dédiée. Posant, dans une logique d’urbanisme augmenté, des paysages urbains les uns sur les autres, cette action interroge également la représentation globale que nous avons de la ville que nous habitons lorsque nous sommes situés en l’un de ses lieux. Enfin, cette action vient évidemment s’articuler avec un sujet central pour notre Ososphère : la question de la danse telle que nous la pratiquons spontanément en de telles occasions et plus généralement de la conscience du mouvement du corps dans un espace urbain familier.
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Production : Q u a t r e 4 . 0 Pa n / Au ra / M i x e s t u n e c r é at i o n o ri g i n a l e p o u r L e s N u i t s E l e c t r o n i q u e s d e l’ O s o s p h è r e . Scénographie : O l i v i e r O t t e n i Développeur : L é o p o l d F r e y
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Installation sonore interactive, traitant, on l’aura compris, du rapport de l’homme à la terre, Infravoice est également une proposition plastique pour le territoire urbain - poétique sans doute et, pourquoi pas, fonctionnelle.
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Infravoice est un instrument qui nous offre d’envoyer des messages à la terre profonde en usant directement de notre voix, créant ainsi un inédit canal de conversations intimes puisque celle-ci nous répond Implanté à Strasbourg, Infravoice donne corps à l’un des privilèges oubliés de la ville : située sur une faille sismique, notre CITÉ est, plus que d’autres, un lieu de ce dialogue à ré-inventer.
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Atsunobu Kohira a vécu plusieurs tremblements de terre au Japon et perçoit dans ces expériences, au-delà du phénomène physique du déplacement des plaques, les messages de la terre. Ces messages sont malheureusement impossibles à écouter tranquillement au moment de la calamité, qui rend tout dialogue impensable et nous prive d’une expérience fondamentale.
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La démarche de Lydwine Van Der Hulst joue de la rupture entre sa formation classique et sa volonté d’ouvrir la musique contemporaine au plus grand nombre par le biais d’un rapprochement subtil avec les territoires de la musique électronique. Pour cette édition de nos Nuits de l’Ososphère, elle installe Pan/Aura/Mix dans un conteneur placé au cœur du site. Connectée aux 6 salles du festival et à la rue, Pan/ Aura/Mix renouvelle le rapport à la dynamique des soirées électroniques à espaces multiples en proposant, de manière oblique et ubique, d’être partout à la fois : une table de mixage arrangée – ou préparée – mise à disposition de DJ issus des flux de publics ou programmés, permet de créer en temps réel un mix de la soirée. Les spectateurs peuvent entrer et rester écouter s’ils le souhaitent, révélant éventuellement un lieu scénique qui expérimente le croisement entre les logiques de mix et celles issues des musiques improvisées.
Production : L e F r e s n o y , S t u d i o Nat ion al des A rts Conte mp orains
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pour figurer au grand générique, envoyez votre prénom et votre nom en objet de mail à granggenerique@ososphere.org L e G r a n d G é n é r i q u e est une création originale pour Ososphère
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Ami de longue date de l’Ososphère, dont il est un sociétaire régulier, Antoine Schmitt y intervient en ancien Strasbourgeois qui mesure l’inscription de nos propositions dans la ville. Répondant à notre invitation de venir habiter une nouvelle fois cet espace-temps dont il connaît désormais les moindres recoins, Antoine y installe et inaugure Le Grand Générique, dont le projet est de remplir incrémentalement la base de données regroupant le nom de tous les êtres humains pour constituer au fil du temps ledit générique. Chaque exposition du Grand Générique sera l’occasion de collecter la liste des noms des personnes liées à la zone géographique et au contexte artistique de l’exposition. Se focalisant en priorité sur ces noms locaux, l’installation crée donc un lien miroir avec les spectateurs. Extrapolant les 15 minutes de célébrité warholiennes dans notre société démocratique du spectacle, Le Grand Générique donne à chacun effectivement sa place au générique. Mais quel est le film ? Y a-t-il un scénario ? Qui l’a écrit ? Les choses sont-elles préprogrammées, ou bien chacun est-il encore libre de ses actes ? Le Grand Générique est ancré dans l’obsession d’Antoine Schmitt d’interroger plastiquement l’opposition entre destin et libre-arbitre, et renvoie in fine chacun à la question de son identité et de sa responsabilité. « Est-ce un générique de fin ou un générique de début ? »
Cremaster 15, est un double mix qui propose une relecture critique des fameux films du cycle des «cremaster» de l’artiste américain Matthew Barney. Les effets visuels sont l’œuvre de Mihai Grecu, et ce sont successivement Sunn O))) et Clair Obscur & Cocoon qui ont composé la musique pour les deux versions consécutives de la vidéo. P.N. Ledoux est alors dans la position du monteur, ou du remixeur qui, faisant œuvre du travail de création d’autres, le re-crée. Ce travail complexe dans ses enjeux interroge le statut même du film d’artiste – entre édition à série limitée pour collectionneur et œuvre d’art fétichiste présentée en musée ou dans le cadre de diffusions spécialisées. Ces films ont la réputation d’être d’ambitieuses et ultimes productions à la qualité et au langage plastique irréfutables, au prix inabordable et inavouable. Ils sont le trait d’union entre la pointe de l’art contemporain international et le business hollywoodien, matrice à discours, fantasmes et rumeurs. Les attributs historiques du cinéma – du film en noir et blanc à la couleur – sont ici pulvérisés pour être répandus dans le grand cimetière de l’art contemporain…
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Dans une démarche d’une belle rigueur – qui n’empêche en rien les fulgurances, P. Nicolas Ledoux remet en question l’art du XXème siècle, dépassant les processus de citation ou de re-production, quitte à les interroger. P.N. Ledoux est également membre du collectif Ultralab, entité hybride qui a choisi de travailler aux frontières de l’art, de la science et de la communication et essaie de continuer le cinéma par d’autres moyens.
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Notre complicité avec l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg a intégré avec bonheur la naissance de l’atelier Phonon – art orienté son – piloté par Philippe Lepeut et Joachim Montessuis. Plusieurs workshops et autres expériences de stream radiophonique ont déjà eu lieu lors de l’année qui vient de s’écouler. Nous proposons sur le site d’Ososphère un salon d’écoute en conteneur, qui donne à entendre les résultats des premiers mois de cette initiative – laquelle, nous en sommes convaincus, participera au fur et à mesure de l’identité sonore de la ville.
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Proposé par P h o n o n — laboratoire art orienté son — de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg sous la conduite de P h i l i p p e L e p e u t et de Joac him M onte s s uis
Transcultures, centre interdisciplinaire des cultures électroniques et sonores à Mons (Belgique) pilote le festival City Sonics, avec lequel nous avons créé depuis plusieurs années de multiples collaborations. L’Ososphère et Transcultures enrichissent leur complicité en créant un programme d’Émergences Sonores qui intègre les relations que chaque festival a développé avec l’école d’art de son territoire. Ainsi, en juin dernier, Ososphère et l’ESAD de Strasbourg envoyaient-elles à Mons un groupe d’étudiants de l’atelier Phonon – art orienté son – pour une résidence, encadrée par Pierre-Laurent Cassière et donnant lieu à une création sonore reprise dans la programmation de City Sonics. Dans un principe miroir, nous accueillons une délégation coordonnée par Transcultures / City Sonics, de jeunes créateurs de la communauté française de Belgique formés à l'ESAPV Mons encadrés par Gauthier Keyaerts aka The Aktivist pour une résidence donnant lieu à une création pour Ososphère. Ces Émergences Sonores franco-belges proposent un accompagnement critique et logistique à des jeunes artistes travaillant le son dans l'espace urbain ou en réseau, en les confrontant aux réactions du public et des professionnels dans le cadre de festivals de pointe.
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WJ-SPOTS est un projet imaginé et conçu par Anne Roquigny, curatrice nouveaux médias, qui, dans une logique d’état des lieux vivants et en mouvement, a invité des artistes, critiques, penseurs, inventeurs, chercheurs, commissaires artistiques et organisateurs d’événements à faire un point sur 15 années de création sur Internet. Les participants ont commenté, analysé et retracé «l’histoire» du web et la manière dont le réseau a été investi comme un espace de création : créations en ligne, œuvres collectives, pratiques de télépresences, net art, online art, sofware art, code art, ascii art, flash art, google art, art génératif, art interactif, art collaboratif, tactical media, locative media, art telematic, performances en réseau… On retrouve ainsi : Aliette G. Certhoux, Agnès de Cayeux, Anne Laforêt, Anne-Marie Morice, Annick Rivoire, Annie Abrahams, Antoine Schmitt , Bruno Alacoque aka weweje aka s.u.n aka datatank, Albertine Meunier, Christophe Bruno, Collectif MU, Cyril Thomas, David Guez, David-Olivier Lartigaud, Douglas Edric Stanley, Elisabeth Klimoff, Emmanuel Verges , Eléonore Hellio, Etienne Cliquet, Fred Forest, Grégoire Courtois aka Troudair, Gregory Chatonski, Isabelle Arvers, Ivan Chabanaud, Jacques Perconte, Jérôme Joy, Jocelyne Quelo, Joëlle Bitton, Julie Morel, Lucille Calmel, Mabuseki Margherita Balzerani, Martine Neddam aka Mouchette, Nathalie Magnan, Nicolas Frespech, Nicolas Maigret, Olga Kisseleva, Olivier Auber, Olivier Forest, Peter Sinclair, RYBN, Systaime, Thierry Théolier aka THTH, Xavier Faltot. La sortie officielle de la publication WJ-SPOTS #1 15 ans de création artistique sur Internet se fait à l’occasion de l’édition 2009 de l’Ososphère. Le livre sera ainsi présenté sous plusieurs formes dans le cadre de l’exposition et des actions développées par le Festival (informations définitives sur www.ososphere.org). wj-spots#1 est édité par mcd et m21éditions.
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christian vialard
Braseros pose les conditions d’une réflexion sur la place de l’homme dans l’espace urbain contemporain, qu’il s’agisse de la topologie des villes ou de l’espace social. Cette œuvre travaille également le simulacre comme forme aboutie de la modernité, réanimant des signes archaïques à partir d’objets industriels. Christian Vialard a conçu un cercle de braseros digitaux - fûts métalliques disposés en cercle et émettant de la lumière, ils rappellent les bidons de fortune embrasés des chantiers tout en en empruntant volontairement les formes du mobilier urbain. En venant s’y chauffer, le visiteur peut écouter à loisir de discrètes diffusions sonores réalisées à partir de différents matériaux (entretiens, ambiances) collectés dans l’espace urbain. Braseros fait partie d’une série d’installations qui voient Christian Vialard filer la métaphore du feu de camp, comme lieu d’une possible convivialité et d’une transmission orale de la mémoire.
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Production : K h i a s m a avec le soutien du C o n s e i l G é n é r a l de la Seine Saint D enis dans le cadre d e l a Bi e n n a l e Art Gran d e u r N at u r e . En complicité avec T r a n s c u l t u r e s / C i t y S o n ics .
Artiste pluridisciplinaire ayant suivi une formation d’art plastique à la Villa Arson à Nice, styliste, Christian Rizzo monte un groupe de rock, crée une marque de vêtements, avant de se tourner vers la danse contemporaine, la performance et le théâtre dans les années 1990. Figure singulière du paysage artistique, Christian Rizzo développe des projets où se mêlent les arts visuels, la danse, la musique, le design et le stylisme et collabore avec de multiples artistes, dont Mathilde Monnier, Jean-Michel Ribes, Mark Tompkins, Georges Appaix, Vera Mantero, Emmanuelle Huynh et Rachid Ouramdane. Lors de son récent séjour au Fresnoy, Christian Rizzo a produit IL-120609, que nous ne pourrions sans doute mieux définir que le texte qui présentait l’œuvre pour l’exposition Panorama 11 et qui nous conduisit jusqu’à elle. « IL-120609 Est l’autre en mouvement. Est une date. Est une invitation. Est le sac de courses avant la cuisine. Est la mémoire avec ornements. Est un masque. Est une vanité. Est un accident sans séquelles décelées. Est l’attente avant l’oubli. Est l’espace autour. Est un détail d’enquête. Est une chanson minimaliste. Je cherche son nom. » IL-120609 vient se poser dans l’Ososphère comme le ferait une rencontre de coin de rue au cœur d’un territoire que, faute d’événement, nous oublions peu à peu de regarder. Tout est affaire de présence et de la manière dont le quotidien vacille, du seul fait de celle-ci, pour sortir de sa supposée banalité.
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Production : L e F r e s n o y , S t u d i o N at i o n a l d e s A rt s C o n t e m p o ra i n s
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Scenocosme est composé de Grégory Lasserre et d’Anaïs met den Ancxt. Le duo mêle art interactif, musique et architecture afin de concevoir des œuvres évolutives et interactives originales, espaces sensibles qui invitent les spectateurs au centre de performances collectives musicales ou chorégraphiques et en tous cas poétiques. Pour cette édition d’Ososphère, nous les avons invité à proposer deux installations qui interrogent les logiques de rêveries immersives – qu’elles s’offrent à nous dans notre milieu naturel ou que nous les créions de toutes pièces, peut-être d’ailleurs pour retrouver ces sensations que l’espace urbain peine à offrir.
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Akousmaflore est un jardin composé de véritables plantes musicales réactives à nos gestes et frôlements. Chaque plante s’éveille au moindre contact chaud et humain par un langage sonore qui lui est propre. Ainsi, lorsque les spectateurs les caressent ou les effleurent, cellesci se mettent à chanter. Devenues instruments de musique sensibles, elles offrent la possibilité de composer une orchestration florale. Pour Ososphère, nous avons demandé à Scenocosme de s’immerger dans la partie de la forêt rhénane qui jouxte le Port Autonome de Strasbourg. Guidé par un membre des équipes du Port dont on connaît l’amour pour le Rhin, ils y ont prélevé plantes et sons pour recréer un Akousmaflore inscrit dans ce territoire végétal et sonore singulier, situé aux portes de la ville et de la mythologie rhénane. L’œuvre devient alors l’agent d’une proposition : celle d’admettre ce milieu naturel singulier et fascinant comme constitutif de l’identité du territoire que nous habitons – et, ce faisant, de redécouvrir son pouvoir immersif.
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SphèrAléas est un espace immersif, évolutif et interactif. Au sein d’une demi sphère, une relation entre l’homme, l’image et le son est mise en jeu. Propice à des performances collectives, SphèrAléas est un espace de création onirique dans lequel le public crée, manipule, juxtapose, superpose des formes lumineuses audibles, instables et réactives pour composer des microcosmes visuels et sonores. À l’intérieur, impliqué dans une expérience communautaire, le public assis ou allongé peut activer les capteurs sensoriels ou simplement se laisser aller à la rêverie. Il peut ainsi intervenir continuellement sur la structure globale en jouant sur différentes variations : ordre, juxtaposition, superposition, vitesse, rythme, hauteurs harmoniques… En mêlant ces structures visuelles et sonores, les spectateurs créent ensemble, tel un orchestre, des symphonies à contempler.
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Avec Unnamed Tree ∞/∞, Angela Murr interroge, à la lumière de l’archivage de l’évolution d’un graphisme en mouvement, le besoin qu’a tout individu de se repérer et de s’affirmer dans l’espace et donc de marquer les jalons de son propre parcours. Tentative de fixer la fugacité de l’instant présent – enjeu particulièrement sensible de nos jours dans les processus de communication instantanée et planétaire d’internet – Unnamed Tree ∞/∞ donne à voir un moment, une trace de l’insaisissable. Au cœur du projet se trouve le processus de création lui-même ; à savoir l’exploitation continue et automatisée d’un code logarythmique, générant une animation – développement à l’infini d’une structure arborescente. Unnamed Tree ∞/∞ évolue dans un cadre bien défini, au sein duquel il demeure pourtant imprévisible.
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a été produite par « la box » à Bourges
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C É C ILE BEAU
Une surface noire rectangulaire légèrement surélevée du sol. Au centre de la surface une flaque noire. De temps à autre, une goutte d’eau se fait entendre. Celle-ci n’a d’autre existence que sonore. À l’instant où le son émerge, des cercles concentriques se forment à la surface du liquide donnant à voir une virtualité suggérée par le son. Vallen propose un espace / temps de suspension, un infra mince, entre goutte fictive et volume d’eau réel, qui implique le son et son incidence physique – le son d’une «action» et le résultat de cette action. Vallen invite à redécouvrir notre ville en ce qu’elle contient d’espaces de suggestion et de distortions poétiques.
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David Burrows est un artiste “multi-plateformes” dont le travail investit les champs du dessin, de la photographie, de la vidéo, de la performance et de l’installation multimédia. Après la John Bolton School of Physical Theatre, le RMIT et le Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy, il est actuellement en résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris. Nous l’avons invité à poursuivre le dialogue entamé avec lui les années précédentes et qui a déjà nourri de belles heures de notre Ososphère. Pour l’édition 2009 d’Ososphère, David Burrows présente ainsi deux installations qui viennent s’articuler avec ces propos croisés.
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dav i d bu r rows, Charlotte Charbonnel & Delphine Chevrot
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DAVID BURROWS
Lucent [3] fait écho au « Lucent Landscape » présenté sur Ososphère en 2007. La série Lucent utilise une ligne horizontale, animée en temps réel par le son d’une autoroute afin de créer une forme d’onde. Dans la série Lucent, c’est la lumière elle-même qui formule les surfaces, lesquelles définissent un volume concret. Lucent [3] est une œuvre immersive, qui enveloppe et baigne le spectateur dans la lumière. L’espace bascule du solide au liquide, du matériel à l’immatériel. Malgré l’impact physique imposé au spectateur, il s’agit avant toute chose d’une expérience visuelle provoquée par la nature immatérielle de la lumière. La sensation contradictoire provenant de l’immersion physique dans une masse immatérielle ouvre un questionnement sur notre perception des environnements immersifs dans lesquels nous évoluons quotidiennement. Lucen t
Avec Charlotte Charbonnel et Delphine Chevrot, David Burrows présente Exploration1, un processus sculptural qui met en scène les états successifs de transformation des micros particules liquides soumises aux manifestations du froid. Un pilier immatériel, insaisissable, se forme ainsi sur sa base pour construire un paysage en devenir perpétuel, alternant surfaces givrées opaques et surfaces de glace lisse et sublimée. La figure architecturale de la colonne – par définition porteuse et élément de stabilisation – est ici mise à mal. Instable, en constante métamorphose, prise dans la fragile mécanique temporelle, elle offre alors une possible relecture de notre culture du rapport au bâti. En collaboration avec C r y s t a l e t a ri e l .
G r o u p
Production : Q u a t r e 4 . 0 [ 3 ] est une création originale pour Ososphère
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Photo © Thierry Fournier
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WONDERBABETTE
Dans un espace public, traverser une chambre qui n’est pas la sienne, se frotter aux vies qui s’y déroulent… curiosité, gêne, respect, bienséance, voyeurisme ? La réponse se trouve sans doute dans notre capacité à agencer les frontières de notre intimité et de celle de l’autre. Elément mobilier déterminant, le lit offre une multiplicité de scènes stéréotypées que Wonderbabette investit, ouvrant les draps au public qui, par deux, est invité à vivre l’expérience d’être dans le corps d’un autre, de faire de choses sans les commettre. D’autre part, d’autres spectateurs… sont au spectacle. Implantée au sein de l’Ososphère, comme une trace d’un Hôtel de La Logique qui en fit les beaux jours, Dream Hotel pose, au cœur de la foule, un univers intime dans lequel on peut se glisser, se projeter, se fermer.
Présentée à Ososphère, l’installation Step to Step offre un malicieux et subversif écho à l’étonnant mais coutumier spectacle que l’on découvre lorsque l’on passe devant les vitrines largement éclairées d’un club de fitness en activité. Son dispositif met face à face un socle blanc et la projection vidéo grandeur nature d’un coach de fitness qui donne un cours de step. En tenue et avec micro, celui-ci s’adresse aux visiteurs en décrivant précisément chacun de ses gestes, sur une boucle de techno caractéristique de la « fitness music ». Cependant, dès qu’un visiteur pose un pied sur le socle, s’amorce un processus que nous ne dévoilerons pas ici. Tout bascule. Entre les visiteurs et le coach, s’instaure un bouclage généralisé, double contrainte d’une imitation impossible. L’action se transfère du côté du spectateur, « mis en œuvre » sur son socle, sculpture vivante en perpétuelle instabilité. Performer step : S é b a s t i e n L e G a l l . Œuvre créée en résidence à l’Atelier E s p a c e s s o n o r e s e t I m m e r s i o n d e l ’ Éc o l e d e s b e au x-a rt s de R e n n e s, à l’invitation de L u c L a r m o r . Avec la collaboration de P i e r r o t A l i z o n , C h r i s t o p h e A s l a n i a n , Pau l i n e B oy e r , H e l e n a G u i l l o t e au , B e n ja m i n H u s s o n , Y v e s M o r e l , Au r é l i e P e t e r s c h m i t t, Cy n t h i a T o n n e r r e , é t u d i a n t s d e l’ a t e l i e r . Avec le soutien de L e l a b o , d u C IT u (F é d é rat i o n d e l a b o rat o i r e s d e s u n i v e r s i t é s P a r i s I e t P a r i s VIII ) e t d u C IDMA . Production déléguée P a n d o r e P r o d u c t i o n .
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d r e a m h o t e l fera l'objet de performances durant les deux nuits de l'ososphère et dans la semaine qui les suit. renseignements sur www.ososphere.org
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Wonderbabette s’approprie et reconfigure des espaces pour provoquer le face à face, la proximité et partager ainsi avec plus ou moins de pudeur les frontières du corps, du regard, de la parole… Peut-être ces frontières peuvent-elles se faire lisières où des choses ne s’arrêteraient pas mais quelque chose pourrait commencer.
Artiste plasticien et metteur en scène, Thierry Fournier est architecte et compositeur de formation. Qu’elles prennent la forme de dispositifs visuels ou sonores, d’installations interactives ou de performances, ses œuvres se déploient dans l’expérience sensible, voire physique, qu’elles proposent à leurs spectateurs. Il anime également l’atelier de recherche et création Electroshop à l’École Nationale Supérieure d'Art de Nancy.
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BERTRAND PLANES
Issu de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et de l’École Supérieure d’Art de Grenoble, Bertrand Planes détourne les objets et les pratiques usuelles afin d’en révéler de nouvelles fonctionnalités. Critique sur les technologies et les sciences, son travail sollicite souvent l’outil informatique et la collaboration de scientifiques. Au cours d’une visite à Strasbourg brève, mouvementée mais déjà riche en jolies traces mémorielles, il a imaginé avec nous de construire ici deux récits liés à son installation BumpIt!. L’installation BumpIt!, dont le nom est inspiré d’une technique utilisée pour simuler du relief en images de synthèse, utilise exclusivement les techniques graphiques mises en œuvre pour la génération d’univers virtuels. Après avoir privé un objet de ses qualités de surface (ses textures), en le repeignant en blanc, un projecteur vidéo, unique source lumineuse, les lui restitue virtuellement. L’esthétique et l’histoire de l’objet évoluent devant nos yeux par une illusion d’optique ; un récit apparaît, qui s’écrit entre la nature des objets ainsi interrogés et le vécu que le spectateur y projette. Ce dernier découvre alors peut-être à quel point il est l’auteur, au sens littéraire, de son quotidien.
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étienne rey
Etienne Rey est un artiste plasticien français qui, depuis 2001 est artiste associé à Zinc/ECM à La Friche la Belle de Mai, où il expérimente et développe des mondes virtuels générateurs sonores. Aujourd’hui, dans la continuité de ces travaux, Etienne Rey explore toujours plus loin les liens « art, sciences et technologie » à travers sa nouvelle création Diffraction. Sculpture en apesanteur dont la forme est propre aux lieux d’exposition dans lesquels elle se déploie, Diffraction en habite les volumes et proportions. L’installation est composée d’une multitude de modules (plaques de matière transparente et réfléchissante) et leur composition produit des phénomènes de résonance de lumière et autres effets kaléidoscopiques. Pensée pour un espace choisi par Etienne Rey sur la base de son expérience du festival Ososphère (il y a présenté Delay~ en 2008), Diffraction Monochromatique se saisit de la figure du vortex comme expression de l’infini et composante élémentaire de la notion de fractal. Diffraction Monochromatique situe ainsi le spectateur dans un espace fluide en suspension, prolongeant et amplifiant la sensation qui peut nous saisir au cœur de quelque urbanisme à la modernité vitrée. produit par ZIN C en partenariat avec C a b u s e t P h i l i p s.
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Nous avons ainsi invité Bertrand Planes à fouiller les mythiques caves de La Laiterie pour offrir à ceux qui fréquentent ses salles depuis 15 ans cette expérience partagée du lieu.
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LAURENT PERNOT
Laurent Pernot investit la vidéo, la photographie, l’image numérique ou bien la composition électronique pour associer la maîtrise de l’outil technologique à une démarche sensible et poétique où se côtoient les thèmes de l’identité, de la mémoire et de l’écoulement du temps. Ses œuvres permettent non seulement d’appréhender la relation entre l’art et les nouvelles technologies mais aussi d’allier l’expérience du regard à celle du corps.
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B Ä RBEL PF Ä NDER
S’il paraît déterminant d’interroger l’espace urbain, son bâti, ses foules, ses flux et circulations, il ne saurait être question d’oublier que la Ville est une communauté humaine composée d’intimités singulières, réunies arbitrairement par l’unité territoriale et administrative qu’elles habitent. Autour d’un encéphalogramme et d’une machine à coudre, Bärbel Pfänder nous amène à l'exact endroit où, par la grâce de la rencontre avec l’histoire fragile et intime de l’autre, tissus de petits riens qui lui sont tout. Nous pouvons éprouver face à l’extraordinaire ordinaire, un vertige émotionnel. Avec une infinie douceur, une grande pudeur et la puissance de la délicatesse, Fadenspannung renvoie à des intimités à ce point incarnées qu’elles sont universelles. uniquement les 25 & 26 septembre Encéphalogramme Machine à coudre Bande de tissu Avec S t e f a n i e P f ä n d e r Ingénieur : A l a i n L e b e o n Programmation : A n t o i n e R o u s s e a u Production : L e F r e s n o y , S t u d i o N at i o n a l d e s A rt s C o n t e m p o ra i n s
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Dans The Uncertainty of Stars, la présence physique d´un rideau à traverser, composé de fils de satin révèle une projection d’images vibrantes et énigmatiques. De façon cyclique, des particules de lumières tombent, à l`image d´une pluie incessante, avant de révéler un corps pris dans un processus ascencionnel. À chacun de s’emparer de la situation pour faire corps l’espace d’un instant avec cette foule clairsemée de fantômes aux attitudes paradoxales.
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Vincent Elka, artiste français venu du graffiti (sous le nom de Lokiss), passé par le Net et l’activisme graphique qui s’y est développé, prolonge une démarche née dans l’espace urbain donc, et convoque les techniques numériques pour augmenter le geste de peintre. Nous avions déjà invité Vincent Elka l’année dernière à investir les logiques déambulatoires de l’Ososphère pour y prolonger son travail sur l’espace public : cette aventure – et quelques conversations qui s’en suivirent – se poursuit cette année avec la création, pour le festival, de Black Grease. Tout au long de l’année qui vient de s’écouler, Vincent Elka a ainsi produit une série d’œuvres picturales qui synthétisent vingt-cinq ans de recherches artistiques au travers de media aussi différents que l’art mural, la sculpture, la modélisation 3D ou d’installations interactives telles que SHO(U)T diffusée lors de l’édition 2008 d’Ososphère. Ces œuvres sont intégrées ici dans une installation crossmédia – le terme posant, au-delà du multimédia, l’idée de rencontre voire de confrontation ou de friction entre les médias – dans laquelle le regard du spectateur est amené à être modifié par son action même dans l’espace.
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extrait 1 le corps en territoire hostile
Joë l Da n et, Thierry R ama dier & Vincent Voill at
Filmer la ville est un rendez vous documentaire proposé par Vidéo Les Beaux Jours et le laboratoire Image et Ville de la Faculté de Géographie (Université de Strasbourg). Le principe est de croiser le regard du chercheur avec celui du réalisateur sur les évolutions de la ville en tant que lieu de culture, territoire partagé, nœud de passages, enjeu de pouvoir. Cet extrait de programmation, conçu pour « augmenter » d’un regard documentaire le propos artistique tenu par Ososphère, rassemble des films qui inscrivent le corps dans des contextes urbains qui lui sont hostiles. Danse sur un quai vidéo surveillé. Trajets contemplatifs entre l’autoroute et le parking. Pauses allongées sur les bancs des zones de transit… Si elle subissent les derniers aménagements de la ville ces présences incongrues en tirent aussi une plasticité nouvelle. Les trois réalisations, ainsi que les pistes d’analyses auxquelles elles ont donné lieu, sont à découvrir dans le dispositif « Mirrorball » imaginé par le Collectif MU – espace multi-écrans, aux postures de visionnages variées, destiné à prendre le temps de regarder et confronter les différents contenus. J o ë l Da n e t (Filmer la ville - Vidéo Les Beaux Jours) T h i e r ry Ra m a d i e r (laboratoire Image et Ville – UDS) V i n c e n t Vo i l l at (Collectif MU)
Prog rammat ion : G r a n d l i t t o r a l de Valérie Jouve, 2003, 20’ C a r t og r a p h i e 3 – I n t e r f a c e de Pierre-Yves Borgeaud, 2002, 15’, Cie Philippe Saire L e r e pos d u f a k i r de Gilles Paté et Stéphane Argillet, 2003, 7 min, Canal Marches
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Sons-lumières : V i n c e n t E l k a Peintures : L o k i s s CONCEPTION : EMOSMOS / e m o s m o s . c o m PRODUCTION : LÀ PLA C E FORTE / l a p l a c e f o r t e . o r g COPRODUCTION : ARTEFA C T p r l La bande son a été créée sous licence Creative Commons. B l a c k G r e a s e est une création originale pour Ososphère
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cécile babiole
Après s’être consacrée à la réalisation vidéo et l’animation en images de synthèse, Cécile Babiole s’est orientée vers la création d’environnements dynamiques privilégiant les manipulations en temps réel de l’image et du son et leurs interactions. Son travail a été distingué par de nombreux prix : Imagina, Images du Futur, Ars Electronica, Locarno, prix de la SCAM, bourse Villa Médicis, Festival Transmediale Berlin. Au-delà des plaisirs que réservent les amitiés fidèles, c’est l’heureuse aventure de suivre l’évolution à la fois impétueuse et rigoureuse de son parcours d’artiste qui nous amène à l’inviter pour la septième année dans notre Ososphère. Elle y présente Control Room, installation qui l’amène à porter un regard tout personnel sur les environnements de production industriels qui se trouvent à portée de pas de nos déambulations urbaines. Control Room est une installation lumineuse et sonore qui place le visiteur dans la position du témoin au cœur de la salle de contrôle d’une firme imaginaire. Immergé dans un espace sonore spatialisé, il assiste à une chorégraphie lumineuse qui retranscrit les sons ambiants préalablement captés dans l’imprimerie du journal L’Alsace à Mulhouse. Martèlements, grincements, grondements sourds, rythmiques de rotatives, ronronnements de moteurs, éclats de voix, le dialogue homme-machine anime et contrôle l’intensité des lumières rougeoyantes qui clignotent de tous côtés, évoquant autant une discothèque qu’une forge infernale.
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sébastien cabour
Licencié de physique et électronicien, diplômé du Fresnoy, Sébastien Cabour inscrit son parcours dans une double logique artistique et scientifique. Il aime à questionner notre rapport aux objets et à mettre sa maîtrise des techniques et son regard d’artiste au service de logiques de pertes des repères. L’Harmonie Municipale est une installation sonore qui met en relation le son et l’espace. Un environnement mécanique est mis en place et deux enceintes mobiles sont placées face à face, en cage. La création sonore électronique proposée se déploie à partir des effets de phase que les enceintes modulent en se déplaçant. Avec L’Harmonie Municipale, Sébastien Cabour interroge cet étrange objet qui se définit à la fois musicalement, humainement et administrativement et dont on sait bien, en Alsace, combien sa présence irrigue un territoire. Production : L e F r e s n o y , S t u d i o N at i o n a l d e s A rt s C o n t e m p o ra i n s
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Conception, réalisation, musique : Céc ile B abiole Système électronique programme : Soixante Circ uits Prise de son : E r i c R o p a r s Remerciements a u j o u r n a l L ’ A l s a c e C o p r o d u c t i o n L a F i l a t u r e , Sc è n e n a t i o n a l e d e M u l h o u s e / l e s O n d e s , avec le soutien d e l ’ A t e l i e r s o n o r e .
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Ososphère.Radio 2008
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EN ACCÈS SUR WWW . OSOSPHERE . ORG ET WWW . RADIOENCONSTRUCTION . COM
RADIO EN C ONSTRU C TION
Radio En Construction re-crée ososphère.radio, dispositif de webradio temporaire, retransmis en streaming sur internet (accès sur www.ososphere.org et www. radioenconstruction.com) et qui se déploie in situ dans Le Grand Studio, installation plastique de Philippe Lepeut intégrant le dispositif de production / diffusion de la radio. Situé au cœur de l’Ososphère, Le Grand Studio est accessible au public tout au long des deux nuits et voit défiler les artistes et acteurs de la manifestation qui s’y croisent, débattent, y performent en direct, investissant les dynamiques du web pour y prolonger ce qui se joue dans l’espace physique de la manifestation. Transférant sans complexe au dispositif de webradio, les lettres de noblesse radiophoniques acquises par Radio En Construction dans l’espace hertzien, le programme de ososphère.radio vient s’inscrire autour des axes éditoriaux de l’Ososphère et accompagner le temps où celle-ci se pose dans la ville. Ososphère.radio est également un espace dédié à la création sonore, que ce soit par l’intermédiaire de pièces préenregistrées ou par de nombreuses interventions live des artistes musiciens et plasticiens présents lors du festival ou invités dans le cadre du programme.
doom brain black (© Philippe Lepeut & Simon Laveuve aka streetsking)
Ososphère.radio intègre également dans ses programmes de nombreuses interventions connexes proposées par des complices de L‘Ososphère : la revue Mouvement, le festival Musica notamment... Ososphère.radio poursuit aussi le travail au long cours mené tout au long de l’année avec l’atelier Phonon – art orienté son – de l’ESAD, dirigé par Philippe Lepeut et Joachim Montessuis ainsi que l’initiative lancée en juin avec le festival City Sonics à Mons qui développe désormais sa propre webradio avec Radio Campus Bruxelles. Les sociétaires de Phonon interviendront durant les deux nuits pour une série de créations sonores manufacturées tout au long de l’année dans le cadre de workshops et autres séances de travail collectif menées en collaboration avec Radio En Construction ; parmi elles, on notera une performance de Doom Brain, inquiétant (ou rassurant, suivant l’angle que l’on choisit) alter ego de Philippe Lepeut. Avec le festival City Sonics et Radio Campus Bruxelles, nous poursuivons donc une expérience de percussion entamée en juin dernier à l’occasion de l’ouverture du festival et qui nous voit co-créer des temps radiophoniques bipolaires qui viennent réinventer la tradition du duplex pour les flux du net. Production : Q u a t r e 4 . 0 ososp h è r e . R a d i o est une création originale pour les Nuits électroniques de l’Ososphère. L e G r a n d S t u d i o : installation plastique d e Ph i l i p p e L e p e u t
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À NOTRE TUTOIEMENT
L’œil du prince désigne au théâtre la place qui est réservée au roi, et qui offre le point de vue idéal pour voir la scène. L’Oreille du Prince est, de la même manière, ce lieu idéal pour écouter la scène sonore proposée. L’installation est une sorte de labyrinthe, un parcours musical qui conduit le spectateur au fauteuil du prince, depuis lequel il peut contempler dans les meilleures conditions le paysage sonore en partie créé par le mouvement des autres visiteurs dans la structure. Trois habitants de cet étrange musée de son se font passer pour ses guides mais s’accommoderaient volontiers qu'on les considère comme les plus beaux objets. Interrogeant, on l’aura compris, la question du point d’écoute, L’Oreille du Prince peut inspirer de nouveaux rapports aux lieux que nous visitons et que nous pouvons écouter comme nous avons été peu ou prou éduqués à les regarder.
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LO C US SONUS
Sous intitulé Locustream Audio Tardis, le laboratoire Locus Sonus propose un voyage sonore télé-phonographique. Les sons que l’on écoute sont transmis en direct de lieux distants où des complices ont mis en place des microphones ouverts qui «streament» en permanence des «paysages sonores» via Internet. L’interface d’écoute positionne ainsi Strasbourg au cœur d’un réseau sonore et humain, qui permet de voyager automatiquement et en temps réel d’un stream à un autre, d’un lieu capté à un autre. Le dispositif fabrique des écoutes et provoque une immersion sonore dans ces lieux distants, dans laquelle les auditeurs cheminent et imaginent des images et des paysages. L o c u s S o n u s , laboratoire de recherche en art audio, École Supérieure d’Art d’Aix en Provence, École Nationale Supérieure d’Art de Nice, Villa Arson Locus Sonus lab 2009/2010 : J u l i e n C l a u s s , A l e j o D u q u e , Sc o t t F i t z g e r a l d , J é r ô m e J oy, A n n e R o q u i g n y, P e t e r S i n c l a i r
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l ' o r e i ll e d u p r i n c e fera l'objet de performances durant les deux nuits de l'ososphère et dans la semaine qui les suit. renseignements sur www.ososphere.org
Session Hearring, PurePrésence, Point Éphémère, Paris, avril 2008. Photo © Locus Sonus
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eddie ladoire
Plasticien et musicien bordelais, Eddie Ladoire aime à inviter le quidam à repenser son rapport au son et à l’espace. Ses compositions s’inscrivent aux frontières de la musique concrète et de la musique électronique. Ici, les pièces sont diffusées dans un conteneur hermétiquement clos, posé au centre d’une place de Strasbourg située au cœur de multiples flux. À l’intérieur, des hautparleurs diffusent en boucle une pièce sonore composée uniquement de basses fréquences. L’action mécanique de la membrane des haut-parleurs fait vibrer le volume sans qu’aucun son distinct ou musical ne puisse être audible de l’extérieur. Sorte d’objet sonore vibrant non identifié qui rappelle sans doute le monolithe de 2001 l’Odyssée de l’Espace, Closer vient perturber l’espace public et doublement questionner le passant, quitte à l’inviter à s’approcher un peu plus près de l’insolite et prendre ses distances avec l’habituel contexte de sa déambulation.
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ANTOINE S C HMITT
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les 25 & 26 sur le site extérieur de l'ososphère et du 28 au 3 octobre sur une place de strasbourg
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Nous avons proposé à Antoine Schmitt de se saisir de l’opportunité d’investir un conteneur placé au cœur de l’espace public pour y installer Psychic, œuvre qui interroge tant le mécanisme muséal (inversé dans le sens où ici c’est l’œuvre qui regarde le spectateur) que la question des dispositifs de surveillance et leur capacité à interpréter nos agissements dans l’espace public. Psychic voit les spectateurs et décrit ce qu’elle voit par des phrases projetées sur le mur. Et elle voit peut-être un peu plus que nous : elle perçoit les états internes et les motivations des spectateurs.. Au bout du compte, le spectateur cherche la cause de ce mécanisme qui lui-même cherche la cause du mécanisme du spectateur.
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Chaque conteneur révèle par sa seule présence l’endroit dans lequel il est implanté et la série, déployée dans la ville en une signature « graphique » à la fois étonnante et familière, suggère également des parcours, des déplacements, des itinéraires. Les œuvres choisies jouent avec la forme, le statut et les dimensions physiques et esthétiques du conteneur. Certaines seront créées spécifiquement pour cet objet, certaines évoqueront même directement le Port parce qu’elles y auront puisé la matière (son / image) des contenus artistiques.
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À Strasbourg, le conteneur est mentalement associé au Rhin et à ce Port que l’on sait être là, même si on ne le connaît guère. Ce n’est pas un objet exotique et, au contraire, cela peut-il être sans doute un objet retrouvé. Au-delà des aspects industriels et industrieux du Port, il en évoque également la mystique.
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L’Ososphère s’emploie à proposer à Strasbourg un récit d’elle-même et, par des percussions artistiques dans l’espace public, offre à ses habitants de nouveaux points de vue sur un environnement à ce point familier qu’il en est devenu admis et qu’on ne le regarde peut-être plus assez. Cette année, Ososphère inaugure une action qui l’amène à installer, avec la complicité du Port Autonome de Strasbourg, une série de conteneurs dans la ville
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C É C ILE BEAU
Une surface noire rectangulaire légèrement surélevée du sol. Au centre de la surface une flaque noire. De temps à autre, une goutte d’eau se fait entendre. Celle-ci n’a d’autre existence que sonore. À l’instant où le son émerge, des cercles concentriques se forment à la surface du liquide donnant à voir une virtualité suggérée par le son. Vallen propose un espace / temps de suspension, un infra mince, entre goutte fictive et volume d’eau réel, qui implique le son et son incidence physique - le son d’une «action» et le résultat de cette action. Placé à deux pas d’un carré d’or qui recèle d’autres trésors que ceux que l’on a coutume de chercher dans ses vitrines, Vallen invite à re-découvrir notre ville, en ce qu’elle contient d’espaces de suggestion et de distortions poétiques. V a ll e n
a été produite par « la box » à Bourges
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Bertrand Planes interpelle ainsi la mystique du conteneur, pour y proposer, au cœur de la ville, un immobile récit de voyage dont les chapitres s’écrivent à la lumière de ceux que nous avons lus ailleurs.
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Production : A r t e f a c t PRL K a l e i d oscop e est une création originale pour Ososphère
L’installation BumpIt!, dont le nom est inspiré d’une technique utilisée pour simuler du relief en images de synthèse, utilise exclusivement les techniques graphiques mises en oeuvre pour la génération d’univers virtuels. Après avoir privé un objet de ses qualités de surface (ses textures), en le repeignant en blanc, un projecteur vidéo, unique source lumineuse, les lui restitue virtuellement. L’esthétique et l’histoire de l’objet évoluent devant nos yeux par une illusion d’optique ; un récit apparaît, qui s’écrit entre la nature des objets ainsi interrogés et le vécu que le spectateur y projette. Ce dernier découvre alors peut-être à quel point il est l’auteur, au sens littéraire, de son quotidien.
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Plasticien sonore, Pierre-Laurent Cassière arpente les espaces urbains dans un continuum qui redessine de nouvelles géographies, révélant ici un écho de là-bas, mettant en évidence des correspondances harmoniques qui se tissent entre des points cardinaux pourtant diamétralement opposés. Ses installations sont autant de propositions d’écoute plastique, qui s’emploient à « écouter. Accorder. Animer. Programmer des systèmes ; les installer. Manipuler du rien. (…) Amplifier les tensions entre son et espace, y chercher des points d’équilibre. Etendre la machine à l’architecture, le média à l’environnement. (…) Concevoir des dispositifs électroacoustiques et plastiques comme situations d’expériences sensibles, comme temps de réflexion et d’échange. » Le travail de Juliana Borinski évolue aux lisières de la vidéo, du cinéma expérimental, de la photographie et de la performance. Ses installations font écho à l’acuité de son regard sur nos environnements et intègrent tant les nouvelles technologies qu’elles ne se réfèrent à l’histoire des techniques médiatiques et des processus expérimentaux déployés en sciences physiques. Il en résulte des œuvres dont le spectateur ne peut que constater la désarmante simplicité avant de se laisser absorber par la contemplation qui lui est proposée. Création in situ pour le festival Ososphère, un double laboratoire de projections expérimentales s’appuie sur les captations sonores de son environnement direct – Place Saint-Pierre Le Jeune – et propose au Strasbourgeois quelque moment de contemplation dans ce lieu habituellement englouti dans les logiques de circulations. Chambres de résonances, les conteneurs industriels posés en tandem vibrent littéralement, filtrent des éléments du paysage sonore urbain et viennent révéler quelque trésor enfoui de celui-ci. Kaléidoscopes éclatés, des dispositifs optiques s’activent à l’intérieur, déviant et diffractant aléatoirement des faisceaux laser au gré des signaux audio.
Issu de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et de l’École Supérieure d’Art de Grenoble, Bertrand Planes détourne les objets et les pratiques usuelles afin d’en révéler de nouvelles fonctionnalités. Critique sur les technologies et les sciences, son travail sollicite souvent l’outil informatique et la collaboration de scientifiques. Au cours d’une visite à Strasbourg brève, mouvementée mais déjà riche en jolies traces mémorielles, il a imaginé avec nous de construire ici deux récits liés à son installation BumpIt!.
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JULIANÀ BORINSKI & PIER RE - LAURENT C ASSIÈRE
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BERTRAND PLANES
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Parcours sonore diffusé au casque
C o l l e c t i f MU a v e c WPMG , Gaël Ségalen & Joachim Montessuis
Basé à Paris, MU crée des parcours et des dispositifs sonores immersifs. À partir de l’audiowalk Sound Drop présenté à la Nuit Blanche 2005, des variations de cette composition pour audio guides ont été présentées dans une dizaine de villes. Nous retrouvons avec bonheur les membres du collectif MU en leur proposant entre autres de venir présenter l’installation sonore Sound Square. Équipé d’un casque audio, le spectateur est invité à flâner à son gré sur la place de la Gare de Strasbourg et découvrir ainsi un environnement sonore spatialisé. Cette expérience sensorielle inédite fait explorer une forme de composition du son dans l’espace que l’utilisateur traverse, révèle à chaque déplacement : libre à chacun d’inventer son parcours et d’expérimenter les limites spatio-temporelles. La création musicale dédiée a été réalisée à partir d’enregistrements sonores réalisés à Strasbourg par trois artistes : WPMG, Gaël Segalen et Joachim Montessuis. Au cœur d’une place qui fit l’objet de nombreux débats publics et qui, par nature est organisée autour de la gestion des flux, Sound Square offre aussi une proposition chorégraphique notable : nous sommes les danseurs de la ville et notre incessant ballet en est l’un des éléments constituants. Voilà qui nous rappelle à notre rôle – voire responsabilité – dans le spectacle permanent que la ville donne d’elle-même. S O UND S QUARE utilise le dispositif S o u n d D e l t a imaginé par le compositeur F r a n ç o i s - E u d e s C h a n f r au lt (voir Echos Flottants). Il est développé depuis 2006 par la société REMU, TELECOM ParisTech, le CNRS-LIMSI (Orsay), et l’Université Paris 13 (L2TI). Ce programme R&D est soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche. Les applications artistiques sont développées par le C o l l e c t i f MU . S o u n d D e l t a a bénéficié d’une résidence de création au CENTQUATRE (Paris) et est produite avec le soutien du CNC – DICREAM. Il a été présenté en 2009 dans une première version à la Maison des Metallos (Paris) et au Festival Scopitone (Nantes). Production – Coordination MU : Oliv ier L e G al David G eor ges - F rançois Direction Artistique MU : V i n c e n t V o i l l a t Conception Sound Delta : F r a n ç o i s - E u d e s C h a n f r au lt Coordination Scientifique : M i c h e l P o r c h e t ( REMU ) Programmation et Développement : ( REMU )
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MALKÀ SPIGEL , C OLIN NEWMAN , ROBIN RIMBAUD av e c MARION C ENKI
Depuis quelques années Artefact a développé un lien singulier avec Malka Spigel, Robin Rimbaud et Colin Newman - qui sont régulièrement passés à Strasbourg, que ce soit avec les formations Minimal Compact, Wire ou Githead ou lors de commandes artistiques (projet Crossing Realities de Malka Spigel lors du dernier Ososphère). Ces différentes visites ont donné lieu à de longues flâneries, à Strasbourg, que nous avons partagées avec cette petite unité mobile habituée à regarder les espaces urbains qu’elle traverse lors de ses pérégrinations collectives ou individuelles. La proposition que nous avons faite à Colin Newman, Malka Spigel et Robin Rimbaud est de venir en résidence à Strasbourg pour y recueillir de la matière d’un récit de la ville destinés aux habitants de Strasbourg – quand bien-même n’habitent-ils la ville que quelques heures – et proposant de partager le regard de visiteurs sur ce territoire familier et se situant résolument hors du champ de la communication ou des clichés de la représentation à vocation touristique. On retrouvera dans leur démarche la dynamique que l’on rencontre lorsque l’on fait découvrir sa propre ville à des amis voyageurs. On la visite de nouveau et pour peu que l’on soit voyageur un peu soi-même, on la met en tension avec d’autres territoires distants, que les uns et les autres connaissent. Malka Spigel, Colin Newman et Robin Rimbaud sont ainsi venus plusieurs fois explorer la ville et sur la base d’une série de rencontres, ont collecté des histoires enfouies qui ne figurent pas – ou pas encore – sur les guides de la ville mais font sens pour ceux qui y vivent. Ce projet est destiné à se poursuivre pour révéler au fur et à mesure d’autres histoires enfouies de Strasbourg. De plus, nous avons proposé à nos complices de Transcultures (festivals City Sonics et Transnumériques) de poursuivre l’aventure sur le territoire Bruxellois dès l’année prochaine pour débuter une cartographie singulière de capitales européennes (à venir, sous réserve de confirmation : Paris et Berlin). U n k n o w n
C i t i e s est une création originale pour Osophère
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produit par ZIN C en partenariat avec C a b u s e t P hilip s .
S o u l i e r s - q u i n t e t ne sera présenté que du 25 Au 27 septembre inclus L e s So u l i e rs - q u i n t e t est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Mairie de Toulouse, le bbb, Brauer & Durin Réalisation et par Farnell France. Production et diffusion : C 1 5 D .
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Echo assurément de la version monochromatique installée à La Laiterie, Diffraction Polychromatique intègre toutes les couleurs du cercle chromatique. Cette sculpture est une sphère en expansion saturant l’espace du conteneur. L’installation se nourrit de la multiplicité des changements de couleur et des points de vue pour jouer du rapport singulier que le conteneur – ainsi malicieusement placé dans Strasbourg à portée de regard des vitraux de la Cathédrale – propose dans le jeu entre espace intérieur et place publique.
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Dans un parcours qui l’a vu passer tant par l’Ecole Louis Lumière et l’Ecole d’Architecture de Grenoble que par la taille de pierre au service des Monuments Historiques et le Fresnoy, Arno Fabre intègre le besoin d’un rapport physique à la matière, à l’espace et au mouvement, ce qui le pousse à travailler la pierre, l’architecture et la danse : « Installation, photographie, politique, son, sculpture, machine, musique, vidéo, paysage, corps, mouvement, rural, technique, animal, autobiographie… : mon travail est multiple. J’aime faire, chercher et inventer. » En implantant au cœur de Strasbourg ce quintet de souliers qui exécute une partition orchestrale, nous interrogeons la dynamique du marcheur urbain – promeneur, flâneur ou, au contraire, homme pressé. Sans attendre que les ethnologues, historiens, urbanistes ou autres observateurs ne produisent leurs analyses, cette installation révèle notre participation individuelle à la partition collective qui s’écrit au cœur de notre quotidien urbain.
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Sébastien Roux est un informaticien, acousticien, plasticien sonore et musicien. Chargé de développement dans l’équipe acoustique des salles de l’Ircam (Paris), Sébastien Roux a développé des objets externes max/MSP destinés au moteur de synthèse d’effet de salle de l’Ircam. Sociétaire régulier des Nuits Electroniques de L’Ososphère, il aime à y proposer installations et concerts adaptés au lieu de leur diffusion.
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sébastien roux cocktail designers
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However est le premier élément d’une nouvelle collaboration entre Sébastien Roux et le collectif Cocktail Designers pour produire une collection d’«objets sonores»... Po u r i n a u g u re r c e t t e s é r i e , d e u x « h a u t parleurs / personnages» sont mis en scène : un haut-parleur seau et un haut-parleur képi. Alternativement dans le temps et l’espace, ces deux objets relatent sous forme de monologue accompagné d’une bande son, une expérience proche de la folie (extraits de textes d’Albert Londres et William Faulkner). La bande son échappe à la supposée implacable logique du mixage, pour succéder à son monologue. Les deux univers intérieurs se parasitent, se superposent et, soudainement, les turpitudes de l’âme que l’on a coutume de cacher, prennent corps au cœur de la ville.
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sébastien roux
Wallpaper est une pièce qui s’appuie sur un papier peint visuel et sonore, à la frontière de l’art et du design. À la manière des «musiques d’ameublement d’Erik Satie et de «music for airport» de Brian Eno, le matériau musical diffusé est un fond sonore, quotidien, qui agit comme la lumière ou la couleur de la pièce et affirme le caractère fonctionnel de l’installation.
Projet d’installation sonore pour container et 5 haut-parleurs. U n t h é â t re de p o c h e . Design sonore : S é b a s t i e n R o u x Espace : C o c k t a i l D e s i g n e r s / avec le soutien de l a m u s e e n c i r c u i t Production : Q u a t r e 4 . 0 Ho w e v e r est une création originale pour Ososphère
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Design sonore conçu par S é b a s t i e n R o u x en collaboration avec Ay m e r i c d e T a p o l (avec également des fragments sonores signés Leafcutter Jo h n , S t e p h a n M at h i e u e t I va n S o l a n o ) , design graphique par C o c k t a i l D e s i g n e r s . L e pa p i e r p e i n t, co-édité par F r i A r t e t l e B o n Acc u e i l , réalisé par W a l l p a p e r b y A r t i s t s . Avec le soutien de l ’ é c o l e d e s B e a u x A r t s d e R ennes Production : Q u a t r e 4 . 0 W a llp a p e r e s t u n e c r é at i o n o r i g i n a l e p o u r Ososphère
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Présenté pour la première fois dans son concept originel à l’occasion de l’édition 2003 d’Ososophère, le Wallpaper de Sébastien Roux revient donc à Strasbourg pour y créer une vibration poétique dans le territoire urbain. Le papier peint musical, créé pour l’occasion, est réalisé à partir de captations du tissus sonores strasbourgeois et l’épure d’espace intérieur ainsi proposée au cœur de l’espace public donne à percevoir la pièce harmonique qui se joue dans notre quotidien strasbourgeois.
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Au programme :
producteur et musicien, figure de la scène indépendante britannique depuis les années 80. G u t h r i e est le fondateur des Cocteau Twins, groupe emblématique de la scène indépendante britannique. — C O C OON est un projet artistique global, créé par C h r i s t o p h e D e m a r t h e , mêlant musique, vidéo et performance. — C HRISTIAN VIALARD Créateur du label Tiramizu. Son travail musical traverse plusieurs champs artistiques : art, architecture, design etc. — O l i v i a L o u v e l est un compositeur de musique électronique. Ses seuls instruments sont son ordinateur et sa voix. — Après des études d’art, de piano, E d d i e L a d o i r e oriente de plus en plus son travail vers l’électroacoustique, nous invitant à repenser nos rapports au son et à l’espace. — N o r s c q , musicien électronique basé à Paris, est un des instigateurs clé de la scène underground française depuis plus de 15 ans. — Se revendiquant d’abord pop, la musique de B l u e B a b o o n est basée sur des rythmiques cristallines et des couches mélodiques à la fois évidentes et accidentées. — Figure des scènes électroniques depuis 20 ans, B l a c k S i f i c h i fera office de maître de cérémonie pour ces croisières. — F r a n ç o i s - E u d e s C h a n f r a u l t (Croisière Sound Delta) : Compositeur de formation classique, expérimentateur programmeur en informatique musicale François-Eudes Chanfrault mène de nombreux projets liées aux nouvelles technologies. À partir d’une version amplifiée de son dispositif Sound Delta (voir projet Sound Square), il utilise la diffusion en quadriphonie pour révéler une composition musicale spatialisée conçue à l’échelle de la ville, dans un agencement de bulles musicales ancrées sur les rives du parcours...
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K e n da l l ,
— R o b i n
Échos flottants du vendredi 25 septembre : — CROISIERE 1 : de 14h à 16h - B l u e B a b o o n — CROISIERE 2 : de 17h à 19h - C h r i s t i a n V i a l a r d + B l a c k S i fi c h i Échos flottants du dimanche 27 septembre : — CROISIERE 3 : de 07h à 09h - R o b i n G u t h r i e + B l a c k S i fi c h i — CROISIERE 4 : de 11h à 13h - E d d i e L a d o i r e + B l a c k S i fi c h i Échos Flottants du vendredi 02 octobre : — CROISIERE 5 : de 18h à 20h - O l i v i a L o u v e l & Pau l K e n da l l + B l a c k S i f i c h i — CROISIERE 6: de 22h à 00h - C h r i s t o p h e D e m a rt h e + B l a c k S i fi c h i Échos Flottants du samedi 03 octobre : — CROISIERE 7 : de 09h à 11h - N o r s c q + B l a c k S i fi c h i — CROISIERE 8 : de 12h à 14h - F r a n ç o i s - E u d e s C h a n f r au lt Les inscriptions (dans la limite des places disponibles) pour les croisières sont à réserver par mail à l'adresse rendezvous@ososphere.org en précisant le numéro de la croisière dans l'objet du mail. Par exemple, pour Blue baboon, mettre "croisière 1" dans l'objet du mail.
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Ingénieur du Son : Z a k C a m m o u n (MU) Scénographie : V i n c e n t V o i l l a t (MU) Production executive : D a v i d G e o r g e s F r a n ç o i s e t O l i v i e r L e G a l (MU)
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L’Ososphère présente, sous l’intitulé Échos Flottants, une série de croisières sonores sur les canaux strasbourgeois, proposant aux spectateurs de découvrir de nouvelles circulations et points de vue sur la ville dans le cadre d’une programmation de formes artistiques touchant à la musique, la plastique sonore, le soundscape etc. Après la radio, les lieux muséaux et autres parkings, Échos Flottants s’inscrit dans la démarche développée par Ososphère pour présenter des propositions sonores et musicales “in context” à Strasbourg. Alternant diffusion de pièces sonores et live, ces croisières portent, au centre de la ville, un travail de création sonore qui vient faire écho aux paysages traversés. Elles permettent de redécouvrir la ville et sans doute, au-delà d’elles-mêmes incitent-elles à réinvestir des dispositifs de flâneries urbaines que nous laissons au seul tourisme. Cette formule a été inaugurée en 2008 à l’occasion de l’arrivée en eaux strasbourgeoises du très beau projet European Sound Delta qui a vu deux bateaux « studios » remonter simultanément le Rhin et le Danube avec, à leur bord, plus de 30 artistes internationaux du champ de l’art sonore et radiophonique. Cette année, Ososphère propose à Pierre Beloüin et au label Optical Sound de prendre en charge la programmation de ces Échos Flottants. Créée et dirigée par Pierre Beloüin, artiste, curateur et surtout complice de longue date de l’Ososphère, la plateforme d’édition Optical Sound diffuse depuis 1997 des œuvres sonores de de musiciens expérimentant le son ou, à l’inverse, des musiciens s’intéressant aux arts plastiques. Le nom Optical Sound fait une référence directe à la piste optique sonore et évoque les images mentales générées par le son. Il était donc tout naturel au label d’interpeller les artistes de son catalogue pour leur demander de venir proposer des sets inédits qui viennent s’articuler avec les paysages traversés. En complément de cette programmation et au-delà de leur nouvelle implication pour assurer la qualité de cette opération, une croisière proposée par le collectif MU fera écho à l’installation Sound Square présentée en ville par celui-ci.
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Les départs des croisières se font sur le quai du MAMCS (Musée d’Art Moderne et Contemporain), puis elles se déroulent dans les canaux strasbourgeois de l’Ill. L’accès à ces croisières est gratuit (sur réservation).
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performance
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SÉBASTIEN ROU X VIN C ENT EPPLA Y
Concatenative Mu est le fruit d’un nouveau dispositif de rencontre entre les musiciens Vincent Epplay et Sébastien Roux, lesquels collaborent régulièrement pour des concerts en multi diffusion : commande du GRM, concerts à la Maison de la Radio de Paris, au CIO Berlin, au Transpalette à Bourges…: ici placés face à face au centre d’un dispositif sonore en quadriphonie, les deux musiciens proposent un croisement du drone, de la musique concrète et de la «bloop-bleep-music»... le concert ponctué de séquences filmiques réalisées par Vincent Epplay et où il sera fait appel, si nécessaire, à Bruce Lee et Pierre Boulez.
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Photo © Stock-shots série
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C o n c a t e n a t i v e M u , le samedi 26 septembre à partir de 17h. Réservation obligatoire : rendezvous@ososphere.org en précisant «Aubette 090926» dans l’objet du mail.
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PRIX ARS ELECTRONICÀ 2009 Chorégraphie et musique de A n t o i n e Sc h m i t t et Jean - Jac que s B ir gé Avec le soutien de V i o l e t sur une initiative de G u y l a i n e M o n n i e r (Web Flash Festival) N a b a z ’ mob , en libre accès les jeudis 24 septembre et 1er octobre de 14h à 17h, les samedis 26 septembre et 3 octobre de 14h à 17h (nabaz'mob esy également présenté les samedis 26 septembre et 3 octobre à partir de 17h aux personnes ayant réservé leur place pour Con c atenativ e Mu ou L e c t u r e ( s ) d e bo u c h e ( s ) )
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100 lapins Nabaztag interprètent, tous ensemble, un opéra composé par Antoine Schmitt et Jean-Jacques Birgé. Évoquant John Cage, Steve Reich, Conlon Nancarrow ou György Ligeti, cette partition musicale et chorégraphique ouverte en trois mouvements, transmise par Wifi, joue sur la tension entre communion de l’ensemble et comportement individuel, pour créer une œuvre forte et engagée qui questionne les problématiques du comment être ensemble, de l’organisation, de la décision et du contrôle. Antoine Schmitt et Jean-Jacques Birgé sont respectivement le designer comportemental et le designer sonore du lapin Nabaztag fabriqué par Violet. Ils ont choisi de pervertir l’objet industriel pour en faire une œuvre artistique où la chorégraphie d’oreilles, les jeux de lumière et les cent petits haut-parleurs cachés dans le ventre de chaque lapin forment une écriture à trois voix s’appuyant sur le décalage temporel et la répétition, la programmation et l’indiscipline.
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I n s ta l l at i o n
ANTOINE S C HMITT JEAN - JA C QUES BIRGÉ
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En présentant ce programme à l’Aubette, nous entendons, avec la complicité des Musées de La Ville de Strasbourg, à la fois faire corps avec le geste artistique de Theo Van Doesburg, Sophie Taueber-Arp et Jean Arp et, en prenant acte à travers le temps, rendre un hommage moderne et complice à ce qui fut le projet novateur d’un lieu de diffusion culturelle pluridisciplinaire et inscrit dans son époque, « machine à vivre » mise en forme par des artistes à la pointe de la modernité et situé au cœur de Strasbourg – projet qui figure en bonne place au catalogue des sources d’inspiration d’Ososphère.
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KI Y OSHI FURUKAWA , MASAKI FUJIHATÀ & WOLFGANG MUEN C H
Nous présentons Small Fish avec la complicité du ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe) : nous avions pu y voir l’œuvre dans le cadre de son enthousiasmante exposition Notation.
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S m a ll F i s h est présenté les samedis 26 septembre et 3 octobre à partir de 17h aux personnes ayant réservé leur place pour C o n c at é n at i ve M u ou L e c t u r e ( s ) d e B o u c h e ( s ) .
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Production K h i a s m a L e c t u r e ( s ) d e bo u c h e ( s ) a été créée en résidence à l’Espace K h i a s m a . Avec le soutien de : C o n s e i l G é n é r a l d e la Seine- Sain t- D e n i s , Mi n i s t è r e d e l a c u lt u r e e t d e l a c o m m u n i c at i o n ( DI C REAM ) , V i l l e d e P a r i s , D é l é g a t i o n à la Politiq u e d e l a Vi l l e e t à l’ I n t é g r a t i o n d e Pa r i s , V i l l e d e s L i l a s , L’ A s s o c i a t i o n E m m a ü s .
L’œuvre s’apparente à une partition mais le processus linéaire habituellement utilisé en notation musicale est ici remplacé par un système « organique ». En effet, les éléments graphiques sont programmés de façon à échanger des informations entre eux. Le système adopte des comportements que l’on pourrait qualifier de « naturels » et « mécaniques ».
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Œuvre empruntant à la poésie et aux Cubomanies de Ghérasim Luca, recherche plastique autant que travail de la langue, le dernier opus de Patrick Fontana, Aelters et Pierre-Yves Fave se joue des frontières et des disciplines. Lecture(s) de Bouche(s) poursuit une recherche peuplée d’apparitions d’images mentales et s’appuie sur le développement et l’installation dans l’espace de deux objets plastiques, eux-mêmes producteurs de formes visuelles : la Table à Encres et le Studio Dioptrique développé avec les logiciels libres, PureData , Gem et Reactivision. Les outils numériques sont ici sans cesse remis en tension par le geste plastique et les hasards de la matière. Mais c’est aussi et peut-être surtout une œuvre sonore car c’est bien des mots qu’il s’agit d’arracher aux bouches pour tenter de nous donner une nouvelle fois à entendre la contemporanéité de la poésie de Ghérasim Luca.
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Performance
Patr ick Fonta na , A elters, Pi e r r e -Y v e s Fav e av e c Nathalie Nambot
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Small Fish est une installation interactive qui s’apparente à une peinture mouvante et sonore tout en intègrant les dynamiques du jeu vidéo. L’utilisateur joue avec cette œuvre comme avec un instrument pour composer en temps réel un tableau musical qui fait musicalement écho à ce qui se joue sur les dance-floors de l’Ososphère et offre des correspondances plastiques avec l’Aubette ou le Salon de Musique de Kandinsky exposés au MAMCS.
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L e c t u r e ( s ) d e bo u c h e ( s ) , le samedi 3 Octobre à partir de 17h. Réservation obligatoire : rendezvous@ososphere.org en précisant «Aubette 091003» dans l’objet du mail.
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Exposition de photographies
Malka Spigel
Musicienne (notamment au sein de Minimal Compact et Githead), Malka Spigel est également photographe. Son travail est bien connu des membres de la communauté Lomo et, avec cet appareil, elle propose un regard singulier sur les espaces urbains qu’elle traverse. À l’invitation du forum de la FNAC et dans une logique qui tient plus du hors-champ que du making off, nous lui avons proposé de montrer une série de photographies qu’elle a prises durant sa résidence strasbourgeoise pour le projet Unknown Cities. exposition du 20 au 30 septembre Coproduction : Q u a t r e 4 . 0 / FNA C
Frankfurt Flughafen Photo © Bertrand Gondouin
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de Rodrigo Garcia
c o m pa g n i e l’a s t r o l a b e
Et si Strasbourg, à la fois Madrid et elle-même, permettait singulière, d’inviter l’auteur Rodrigo Garcia et le philosophe Peter Sloterdijk à questionner la problématique de la transmission par le déplacement dans l’espace urbain et les œuvres Goya ? C’est cette incongrue évidence que propose la Compagnie L’Astrolabe avec la pièce de théâtre multimédia et itinérante de Rodrigo Garcia Goya. La mise en scène et la scénographie impliquent la figure du DJ et intègrent un geste photographique qui vient troubler les repères. Les spectateurs sont invités à prendre place à bord d’un bus et à se laisser embarquer un peu malgré eux dans une déambulation à travers Strasbourg (ou Madrid ?) dont ils perçoivent les contours mais ne peuvent en aucune façon prévoir les détails. séances: les 26 & 27 à l'aube pour le public de l'ososphère séances supplémentaires en semaine: voir www.ososphere.org
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mise en scène : C h r i s t o p h e G r e i l s a m m e r musique : S a m u e l C o l a r d vidéo/photo : B e r t r a n d G o n d o u i n avec : X a v i e r B r o s s a r d , DJ T - K i l l a Coproduction C o m p a g n i e l ’ A s t r o l a b e / Q u a t r e 4 . 0 Avec l’aide de l a V i l l e d e S t r a s b o u r g e t de l a R é g i o n A l sa c e Avec le soutien de F l e c h e r V o y a g e s (O h n e n h e i m )
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4 0 ANS D ’ ART VIDÉO EN ALLEMAGNE
À l’initiative de la Fondation Culturelle Fédérale d’Allemagne, a été entrepris un travail de sauvegarde ainsi que de transmission de l’héritage de l’art vidéo, qui est devenu un des genres les plus puissants du vingtième siècle. Après 40jahrevideokunst.de : l’héritage digital, présenté au MAMCS en 2007 et qui nous avait valu de proposer un premier temps de diffusion de ces œuvres, le ZKM nous propose de nous inscrire dans le deuxième « tome » de la collection qui a pour objet les prémices de l’art vidéo allemand, à travers de nombreuses découvertes, qui pour la plupart, n’ont pas été présentées au public pendant plusieurs décennies. Cette soirée de projection permettra de voir une sélection d’œuvres proposée par Vidéo Les Beaux Jours, le ZKM, les Musées de Strasbourg et l’Ososphère. À l’heure où nous mettons sous presse, tous les détails de cette soirée ne sont pas encore connus, on pourra trouver plus de précisions à partir du 14 septembre sur notre site ososphere.org.
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4 0 J a h r e V i d e o k u n s t
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En plus de la performance W J - S à la Gallia , la Nuit des Chercheurs proposera le 25 septembre une rencontre à la galerie de l’université et une série d’aventures nocturnes insolites au Musée zoologique.
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WJ - S
à la Gallia, dans le cadre de la Nuit des Chercheurs
WJ-S est un dispositif public de performances web qui permet, en déclinant la pratique du DJ, de jouer en live avec la diversité des contenus présents dans l’immensité du réseau. Dans la continuité du travail des DJs et des VJs, les WJs (webjockeys, webjays, weejays...) puisent directement leur matière sur le web et mixent le flux du réseau en temps réel. Parce que souvent liée à une aventure solitaire et vécue dans un rapport très intime à sa machine, l’expérience du virtuel est rarement relayée dans une autre dimension spatio-temporelle. L’idée du projet WJ-S est de perturber cette tendance en proposant une expérience cybernétique forte, captivante, sensuelle. À l’invitation des Nuits Electroniques de l’Ososphère, dont elle est une sociétaire régulière, Anne Roquigny formera, pour cette Nuit des Chercheurs, des tandems constitués par des chercheurs et des artistes qui s’empareront du dispositif WJ-S dans le cadre d’un workshop. La succession de sets qui en découlera invitera les spectateurs à s’interroger sur le futur de l’espèce humaine, dans un contexte de menaces pesant sur la biodiversité mais aussi de développement rapide des biotechnologies. Les visiteurs pourront à l’issue de la performance rencontrer les chercheurs au cours d’un speed-dating et leur poser ainsi toutes leurs questions.
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Nuits électroniques Concerts, dj sets, live (voir pages suivantes) 3RS – ososphère.RADIO FADENSPANNUNG PAN / AURA / MIX – C.O.S – CLOSER
QUARTIER LAITERIE *
BRASEROS – LE GRAND GÉNÉRIQUE – BLACK STEP TO STEP – BUMPIT! – DIFFR FILMER LA VILLE extrait 1 : le corps en territoir LOCUSTREAM AUDIO TARDIS – SMALL FISH – émergences sonores
3RS – HOWEVER – WALLPA UNKNO
DANS LA VILLE DE STRASBOURG : PARCOURS / EXPOSITION EN CONTENEURS
SOULIERS QUINTET
GOYA ( pa r c o u r s e n A u t o b u s e n t r e E n t z h e i m e t l ’ a s vau b a n )
After Oso 1
After Oso 2
Départ entre
Départ entre
7h et 8h
7h et 8h
Croisière 3 7 h - 9 h
Croisière 1 1 4 - 1 6 h
BLUE BABOON
ROBIN GUTHRIE
BLACK SIFICHI
ECHOS FLOTTANTS ( s u r l e s c a n a u x d e l ’ ILL d é pa r t d u MAMCS ) *
Croisière 2 1 7 - 1 9 h
Croisière 4 1 1 h - 1 3 h
CHRISTIAN VIALARD
EDDIE LADOIRE BLACK SIFICHI
BLACK SIFICHI
NABAZ’MOB
NABAZ’MOB
14h-17H
14h-17h
(sur réservation de 17h-20h)
L ’ AUBETTE 1928 *
SMALL FISH puis
CONCATENATIVE MU 1 7 h - 2 0 h
AUDITORIUM DES MUSEES DE LA VILLE DE STRASBOURG * R e s ta u r a n t U n i v e r s i ta i r e LA GALLIA *
fnac *
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WJ-s à la NUIT DES CHERCHEURS
rencontres
depuis le 20 jusqu’au 30 septembre, exposition photographique malka o s o s pohsèorsep h fe ès rtei va fes l tpi r va ol g rt a emp msa te ito ln i emuuxs i q u e
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D GÉNÉRIQUE – BLACK GREASE – AKOUSMAFLORE – VALLEN – UNNAMED TREE – LUCENT [3] – FOG COLUMN TEP – BUMPIT! – DIFFRACTION MONOCHROMATIQUE – THE UNCERTAINTY OF STARS – IL-120609 trait 1 : le corps en territoire hostile – CONTROL ROOM – L’HARMONIE MUNICIPALE – SPHERALEAS – INFRAVOICE TARDIS – SMALL FISH – MUSIC CONTAINER – WJ-S SPOTs#1 : 15 ans de création artistique sur Internet – CREMASTER 15 émergences sonores CITY SONICS – L’OREILLE DU PRINCE – DREAM HOTEL – HOWEVER – WALLPAPER – PSYCHIC – [kəˈlīdəˌskōp] – DIFFRACTION POLYCHROMATIQUE UNKNOWN CITIES – BUMPIT! – VALLEN – SOUND SQUARE CLOSER
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GOYA
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Départ entre
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Départ 1 1 h
Croisière 5 1 8 h - 2 0 h
Croisière 7 9 h - 1 1 h
7h et 8h
isière 3 7 h - 9 h
ROBIN GUTHRIE
OLIVIA LOUVEL & PAUL KENDAL
NORSCQ
BLACK SIFICHI
BLACK SIFICHI
LACK SIFICHI
sière 4 1 1 h - 1 3 h
Croisière 6 2 2 h - 0 0 h
DIE LADOIRE
CHRISTOPHE DEMARTHE
LACK SIFICHI
BLACK SIFICHI
NABAZ’MOB 14h-17H
Croisière 8 1 2 - 1 4 h
FRANCOISEUDES CHANFRAULT
NABAZ’MOB 14h-17h
(sur réservation de 17h-20h)
SMALL FISH
puis LECTURE(S)
DE BOUCHE(S) 17h-20h
PROJECTION 40 JAHRE VIDEOKUNST
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Grande Salle Laiterie D o o r s : 2 0 h 0 0
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concert 21H00-22-30
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22H40-00H00
THE ORB
hall des chars D o o r s : 2 0 h 0 0
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AU REVOIR SIMONE concert
21H00-22H15
le dôme
FREDO
concert 22H20-23H30
ELVIS PERKINS IN DEARLAND concert
TAPS G a r e D o o r s : 2 0 h 3 0
LIVE 00h00
GITHEAD
concert 21H00-22H00
la rocaille
a n t i pa s t i 3
LES TAMBOURS DU BRONX concert
NA Î VE NEW BEATERS concert
21H15-22H45
23H15-00H30
LA GALERIE
SONIC
Hall Laiterie
AREA LIVE 00H00-00
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RAEKWON
salle molodoï D o o r s : 2 1 h 3 0
DOCTOR FLAKE
c lu b laiterie D o o r s : 2 1 h 1 5
LIVE 21H45-23H00
la rocaille
le dôme
D o o r s :
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MOLECULE
CONCERT 23H20-00H40
DJ KRUSH
DJ SET 22H30-23H30
TAPS G a r e D o o r s : 2 1 h 0 0
hall des chars D o o r s : 2 0 h 3 0
SCRATCH
concert 22H30-23H45
le môle
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NATHAN
concert 22H30-23H40
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Hall Laiterie *
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concert 22h30-00h00
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Laurent Garnier
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CONCERT 21H30-23H00
CONCERT 23H30-1H
Ouverture des portes
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concert 00h20-01h20
dj set 03H30-06H00
DJEJOTRONIC & NOOB SPECIAL LONG SET 00H00-04H00
NATHAN FAKE
RONE
LIVE 00h00-1h00
FREDO VIOLA
FORTUNE
concert 1H20-2H10
PLAID
DANTO n EEPROM LIVE
2H35-3H45
ZOMBIE NATION DJ SET 5H00-6H00
3H45-4H45
MR SCRUFF
SONIC
MON COLONEL & SHORE 0H00-1H00
AMBASSA DOR 2 1 LIVE
CHRYSA -
Y. A . S .
LIVE 2H35-3H25
JACKSON
LIL MIKE
2H00-3H00
3H00-4H00
1H30-2H30
BEAT TOR RENT LIVE
h 0
4H45-6H00
LIVE 3H45-5H00
PARTYHARDERS SQUAD 4H00-6H00
DJ KENTARO
2H45-3H45
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CATERVA VJ KASHMIR LIVE
KRAZY BALDHAED
DJ PONE
BURAKA SOM SISTEMA CONCERT
6
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GOLDIE
1H00-2H00
CONCERT 23H30-1H00
5
LIVE 4H00-4H45
DJ SET 3H15-4H45
1H50-3H00
1H00-2H15
LEWSOR
LIVE 3H00-3H50
CHASE & STATUS LIVE
GENERAL ELEK TRIKS CONCERT
DJ SET 4H00-6H00
TWINKLE
LIDE LIVE 2H00-2H50
1H00-1H50
ALEC EMPIRE
0
THE HACKER
DJ SET 2H00-4H00
LIVE 00H00-1H30
MOLECULE
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SEBASTIAN
SCRATCH PERVERTS
CONCERT 23H20-00H40
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YUKSEK
LIVE 1H00-2H00
23H15-00H30
DJ SET 4H00-5H30
33
NA Î VE NEW BEATERS concert
AREA LIVE 00H00-00H45
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0
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0
h
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LONG DJ SET 1H00-5H00
h
LIVE 23H00-00H30
45
GET THE CURSE DJ SET
1H45-2H35
CHINESE MAN
RAEKWON
DATA
DJ SET 3H40-5H00
2H30-3H30
SEI A LIVE
LIVE 00H20-1H30
0-00H00
DJ SET 2H00-6H00
MY PARK
concert 00H00-1H00
REVOIR SIMONE concert
AGORIA
LIVE 1H00-2H00
4
t H40
0
BRUT
0
d i g i ta l i s m
dj set 01h30-03h30
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c a r t o g r a p h i e d e l’ o s o s p h è r e * R u e K ag e n ec k- r u e M o l l Wallpaper, de Sébastien Roux
Place St Pierre le jeune [kəˈlīdəˌskōp], de Juliana Borinski et Pierre-Laurent Cassière Place St Etienne d u 2 5 a u 2 7 i n c l u s : les Souliers – version Quintet, d’Arno Fabre d u 2 8 / 0 9 a u 0 3 / 1 0 : Closer, d’Eddie Ladoire
Place du Temple Neuf Vallen, de Cécile Beau BumpIt!, de Bertrand Planes
Place de la gare Sound Square, du Collectif MU avec WPMG, Gaël Ségalen et Joachim Montessuis Aubette – Nabaz’mob, d’Antoine Schmitt et Jean-Jacques Birgé – Small Fish, de Kiyoshi Furukawa, Masaki Fujihata et Wolfgang Muench – Concatenative Mu, de Sébastien Roux et Vincent Epplay – Lecture(s) de Bouche(s), de Patrick Fontant, Aelters, Pierre-Yves Fave et Nathalie Nambot
P l a c e d e l a C at h é d r a l e Diffraction, d’Etienne Rey
MAMCS However, de Sébastien Roux et Cocktail Designers Psychic, d’Antoine Schmitt
Place du Château Unknown Cities, de Malka Spigel, Colin Newman, Robin Rimbaud avec Marion Cenki
A u d i t o r i u m d u MAMCS 40 Jahre Videokunst
E m b a r c a d è r e p o u r l e s é c h o s f l o t ta n t s
la laiterie
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le point de vue
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comment rejoindre l’ o s o s p h è r e * a4 METZ PARIS
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enne i n c l u s : Quintet,
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SORTIE PORTE BLAN C HE
gare sncf
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strasbourg centre
LA LAITERIE
A5 BASEL FREIBURG
place de l’étoile
13, rue du Hohwald
SORTIE PORTE DE S C HIRME C K
DIRE C TION Allemagne OFFENBURG
A35 LYON MULHOUSE
Autoroute A 4 . (Paris / Metz / Nancy / Haguenau). Sortie : Strasbourg, Porte Blanche. Au feu à droite, 4 e à droite Autoroute A 35. (Mulhouse / Colmar / Selestat). Sortie : Strasbourg, Porte de Schirmeck, direction Strasbourg centre. Au feu à gauche (direction gare centrale). Feu suivant tout droit, 1e à gauche N ationale 4 . (Paris / Saverne). Sortie : Strasbourg centre. Au feu à droite, 4 e à droite EN TRAIN : G are S . N .C . F. En sortant à droite. 5 e à droite (15 minutes à pied) EN TRAM : L igne B ou C . Arrêt : La Laiterie. Passer sous le pont S.N.C.F. Au feu à droite, 1 e à droite EN BUS : L igne 15 , Arrêt : La Laiterie. Passer sous le pont S.N.C.F. Au feu à droite, 1 e à droite L igne 2 , Arrêt : Obernai-Lyon. Continuer en même direction du bus, 100 m à droite C T S I N F O S : 03 88 77 70 70 EN
VOITURE :
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DORMIR
À
PROXIMITÉ
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à 10 mn du site : Auberge de Jeunesse R ené C assin – Tél. 03 88 30 26 46 Camping de la M ontagne V erte – Tél. 03 88 30 25 46 – strasbourgcamping@fuaj.org Autres infos :Office du tourisme strasbourg – Tél. 03 88 52 28 28
N o t e s
La Direction de l’association rappelle qu’en application des dispositions du décret No 2006-1386 du 15 novembre 2006, il est formellement interdit, depuis le 1er février 2007, de fumer dans les lieux à usage collectif ce qui vise tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public. Il est par conséquent strictement interdit de fumer dans l’enceinte du bâtiment de La Laiterie ( salles de concerts, Hall, bars…). Toutefois un espace fumeur est aménagé à l’extérieur du bâtiment. …de plus, la sagesse nous recommande de ne pas consommer d’alcool si nous conduisons par après. Enfin, bien que l’association respecte et fasse respecter aux artistes les lois en vigueur concernant les dispositifs amplifiés (décret No 98-1143 du 15 décembre 1998), il peut être confortable de porter des bouchons d’oreilles durant les concerts. * Seit dem 1. Februar 2007 ist es in Frankreich gesetzlich verboten, in geschlossenen Räumen und an Arbeitsplätzen zu rauchen, sofern diese der Öffentlichkeit zugänglich sind. Gesetz N o 2006 – 1386 (Auszug) Demzufolge ist das Rauchen in der Laiterie untersagt. Bei Zuwiderhandlungen erwartet Sie eine Strafe in Höhe von 68 euros oder eine Anzeige. Vor dem Eingang gibt es eine Raucherecke. Und vergessen Sie nicht : Wer Alkohol konsumiert, sollte sein Auto stehen lassen, und auch wenn wir von der Laiterie die Künstler auf die bestehenden Gesetze zum Lärmschutz (§ 98-1143 vom 15.12.1998) hinweisen und auf Beachtung drängen, schützen Sie bitte auch selbst Ihre Ohren gegen erhöhte Lautstärke und tragen Sie Stöpsel, um das Konzert problemlos genießen zu können. *
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— B i l l e t A nt i pa st i 1—
T he Orb + N uit 1 = 2 5
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— B il l e t A nt i pa st i 2 —
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— B i l l e t A nt i pa st i 1 et 2 —
L aurent G arnier + T he Orb + N uit 1 = 3 0
en lo c.
(un i quemen t en ven te sur www. a rt e fact. o rg )
—
N uit 1
— (sans accès à Laurent Garnier ni à The Orb) = 2 5 en lo c.
S A M E D I
2 6
S E P T E M B R E
— B i l l e t A nt i pa st i 3 —
R aekwon + N uit 2 = 2 5
en lo c.
— B il l e t A nt ipa st i 4 —
Tambours du Bronx + N uit 2 = 2 5 en lo c. N uit 2 — (sans accès aux Tambours du Bronx ni à Raekwon) = 2 5 en lo c.
—
BILLETS EN CAISSE DU SOIR SUR PLACE : 2 8 *
EXPOSITIONS ET INTERVENTIONS ARTISTIQUES
L’ E X P O S I T I O N S U R L E S I T E DU QUA R T I E R L A I T E R I E E S T AC C E S S I B L E AU X P O R T E U R S DE T OU S L E S B I L L E T S DU R A N T L E S N U I T S É L E C T RO N I Q U E S E T E S T G R AT U I T E À PA R T I R DU 2 7 S E P T E M B R E . L E S E X P O S I T I O N S , C O N C E R T S E T C RO I S I È R E S S O N O R E S (sur inscription) E N V I L L E S O N T AC C E S S I B L E S G R AT U I T E M E N T DU 25 S E P T E M B R E AU 3 O C T O B R E .
*
Points de ve n te Fnac – Carrefour – Géant – Magasin U – Intermarché / www.fnac.com – www.carrefour.fr www.francebillet.com – 0 892 68 36 22 (0.34 euros / min) * R é s e a u T i c k e t N e t : Virgin – Auchan – Cora – Cultura – Leclerc / 0 8 92 3 90 100 ( 0.34 eu ro s / min) / www.ticketnet.fr E n l i g n e : Digitick (www.digitick.com) e n A l l e m a g n e : Reservix (www.reservix.de) pour certains concerts de La Laiterie et de Quatre 4.0 * STRASBOURG Boutique culture : 03 88 23 84 65 EST A m n é v i l l e La Presse sanson : 03 87 71 16 30 – Office de tourisme : 03 87 70 10 40 B a t i l l y SOVAB : 03 82 22 57 40 – M o n t b e l i a r d Office du Tourisme de Montbéliard : 03 81 94 45 60 S a r r e g u e m i n e s Boîte à Musique : 03 87 98 52 46 ALLEMAGNE A c h e r n Day Flex : 07841 / 699 443 F r e i b u r g Flight 13 Shop : 0049 (0) 761 510 9130 – G e n g e n b a c h Aral Tankstelle an der B33 : 07803 / 42 46 K a r l s r u h e Discover : 0721 / 388614 – K e h l AMM (Aktiv Musik) : 07851 / 48 3122 L a h r Musikhaus Eichler : 07821 / 92 27 80 – L a n d a u Havanna Ticket Shop : 06341 / 80482 S a a r b r ü c k e n Rex Rotari : 0681 / 390 8290 – SUISSE Magasins Fnac – www.fnac.ch LUXEMBOURG Ticket Service : 0352 40 30 25 B e l g i q u e Arlon Le Park Music : 032 63 22 42 47 Magasins Fnac – 0 900 00 600 (0.45 euros / min) – www.fnac.be L o c a t i o n s :
NB : les frais de location varient selon les points de vente
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A m Pu l s d e r Z e it * Zum 11. Mal finden nunmehr die Nuits électroniques de l’Ososphère statt. Neben den Stammgästen des Festivals führen auch Neulinge wie Bärbel Pfänder den anregenden Dialog zwischen den Welten und Realitätsebenen fort. In ihrer Installation Fadenspannung fertigt eine Nähmaschine aus dem Stoff der Erinnerungen ein Kleid an : Das Gerät folgt den Mustern eines Enzephalo-Gramms, das von der Mutter der Künstlerin gefertigt wurde, während sie sich Familienfotos angesehen hat. Ihre Gedanken und Gefühle werden dank der Übertragung durch die Maschine sichtbar. Unsichtbar dagegen hat Bertrand Planes die Beschaffenheit und Farbe der Möbelstücke seines Werkes Bump It gemacht, indem er sie weiß getüncht hat ; um sie dann mittels eines Videoprojektors mit neuen – täuschend echten – wechselnden Reliefs und Farben zu bekleiden. Betritt der Besucher den Raum SphèrAléas von Scenocosme, kann er selbst mit Formen und Tönen jonglieren. Mit Hilfe von Sensoren bestimmt er die Reihenfolge, den Rhythmus und die Geschwindigkeit von Tönen und Formen. Im Zusammenspiel mit weiteren Besuchern entsteht so eine visuelle Sinfonie. Die vielseitige Ausstellung digitaler Kunst wird dieses Jahr von vormals nur zwei Nächten auf nunmehr eine ganze Woche verlängert. Vom 25. September bis zum 3. Oktober kann der Besucher die Werke nun auch tagsüber erleben : eine familienfreundliche Innovation, die es ermöglicht, Oma mit digitalen Welten vertraut zu machen und den Kindern eine spannende Alternative zu Spongebob und Co. zu bieten. Doch l’Ososphère erweitert nicht nur seinen zeitlichen Rahmen, auch geografisch breitet sich das Festival in der Stadt Straßburg aus. Sechzehn Container an verschiedenen Plätzen bilden Synapsen zwischen der Kunst und den Menschen im Alltag. Sie sind vom 24. September bis zum 3. Oktober mehrere Stunden am Tag zugänglich. Auch werden am 24. Und 26. September sowie am 1. und 3. Oktober Konzerte und Installationen die „Sixtinische Kapelle des Konstruktivismus“ – das Gebäude der Aubette auf der Place Kléber – und die avantgardistische Innenarchitektur Hans Arps zum Vibrieren bringen. Selbst auf dem Wasser gleitet L’Ososphère auf seinen akustischen Schiffen durch die Kanäle der Stadt. Am 25. und am 27. September sowie am 2. und 3. Oktober kann der interessierte Kunstfreund an der Anlegestelle des MAMCS an Bord gehen und sich entweder über Kopfhörer in musikalische Landschaften vertiefen oder über Lautsprecher wiedergegebene Live-Performances anhören. Die Musik ist ein Echo der Landschaft, die zu neuem Leben erweckt wird. Die Fahrten sind kostenlos. Diese Ausgabe des Festivals steht außerdem ganz im Zeichen einer Partnerschaft mit dem ZKM, die über eine reine Zusammenarbeit zur Verbreitung der Werke hinaus geht und sich auf vielen verschiedenen Ebenen abspielen wird. Der Puls der alten Stadt Straßburg wird bald etwas schneller schlagen… Das komplette Programm der digitalen Kunst finden Sie im Internet unter : www.ososphere.org
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L’O so s p h è r e s e d é p lo i e dan s le te m ps e t dan s l a vi lle *
Au-delà des traditionnelles deux Nuits Electroniques qui mettent en mouvement le quartier de La Laiterie, Ososphère se déploie cette année dans le temps et dans la ville.
Les deux Nuits Electroniques de l’Ososphère se déroulent selon la tradition en présentant
concerts et exposition sur le site de La Laiterie les 25 et 26 septembre (ouverture des portes : 20h00) L’exposition proposée au Point de Vue (quartier de La Laiterie) se poursuit jusqu’au 3 octobre. L’accès est gratuit pendant la période de prolongation : tous les jours de 17h00 à 20h00). Le mercredi 30 septembre, nous proposons de visiter l’exposition déployée à La Laiterie en famille : ces visites sont accompagnées par l’équipe du Festival et un catalogue créé pour l’occasion est offert à chaque visiteur. Ces visites sont gratuites et se font sur inscriptions en envoyant un mail à rendezvous@ososphere.org et en précisant « visite famille » dans l’objet. l’Ososphère investit plusieurs lieux de la ville pour y implanter des conteneurs maritimes présentant chacun une œuvre. Ce parcours artistique en ville est visible du 25 septembre au 3 octobre de 17h00 à 20h00 (horaires où les conteneurs sont ouverts au public et les œuvres visibles). Avec la participation active des Musées de La Ville de Strasbourg, l’Ososphère est accueillie à l’Aubette 1928 pour y présenter une installation et une série de concerts audiovisuels. L’Aubette est ouverte le jeudi et le samedi de 14h00 à 17h00. Les concerts audiovisuels sont programmés le samedi 26 septembre et le samedi 3 octobre à partir de 17h00. Ces événements sont gratuits sur inscription (cf détails dans le programme et sur www.ososphere.org) Le vendredi 25 septembre, le dimanche 27 septembre, le vendredi 2 octobre et le samedi 3 octobre, Ososphère propose une série de croisières sonores, intitulées Echos Flottants. Ces croisières sont gratuites sur inscription (cf détails dans le programme et sur www.ososphere.org) Les 30 septembre, 2 et 3 octobre, la pièce de théâtre en autobus Goya est présentée par la compagnie l’Astrolabe. Départ du bus à 11h00. Ces séances sont gratuites sur inscription (cf détails dans le programme et sur www.ososphere.org) Le vendredi 25 septembre, l’Ososphère s’associe à La Nuit des Chercheurs en proposant une séance spéciale de monstration du dispositif WJ’s, à la Gallia, à partir de 21h00 et jusqu’à 23h Comme chaque année, l’Ososphère crée une web radio (ososphere.radio) consacrée à l’événement et que l’on peut écouter depuis www.radioenconstruction.com ou depuis www.ososphere.org. le Forum de la Fnac accueille Ososphère en présentant une expositions de photographies de Malka Spigel (du 20 au 30 septembre) et une série de rencontres le vendredi 25 et samedi 26 septembre. Le jeudi 1er octobre l’auditorium des Musées accueille une soirée de présentation de la collection vidéo 40 Jahre Videokunst (sous réserve) * 38 programme_OSO3_09.indd 38
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AV E C L E Z K M
N o u s ouvrons cette année une nouvelle et ambitieuse complicité avec le Z e n t r u m
f ü r K u n s t u n d M e d i e n t e c h n o l o g i e à Karlsruhe. Le ZK M est un institut de recherche interdisciplinaire et un musée, orienté vers l’art numérique. le ZK M comprend sept départements : le Museum of Contemporary Art, le Media Museum, le Media Library, le Media Theatre, l’Institute for Visual Media, l’Institute for Net Developments, et l’Institute for Music and Acoustics. Tous se consacrent à l’avancement de la recherche et du développement en art médiatique. Le ZK M compte ainsi parmi les premières grandes institutions au service exclusif des arts médiatiques et de sa diffusion, il possède une des plus importantes collections d’art médiatique au monde, des années 1960 jusqu’à maintenant et est également un chef de file dans le domaine des projets de publications novateurs. A V E C L E P O R T A U T O N O M E d e stras b our g N o u s inaugurons cette année une complicité avec le Port Autonome de Strasbourg dont les territoires, les paysages visuels et sonores ont toujours été pour Ososphère une source d’inspiration et d’investigations artistiques. Nous croyons que, porté par ce faisceau de pratiques culturelles nouvelles que la ville admet désormais comme constitutive de son identité, le Port Autonome est un élément majeur de la personnalité de Strasbourg, l’une de ses facettes les plus riches – et nous ne parlons pas là uniquement de sa place sur l’échiquier portuaire international. Le Port Autonome de Strasbourg symbolise aussi un rapport renouvelé au Rhin, considéré non plus comme frontière mais à la fois comme lien culturel, naturel et mythique vers la mer et vers d’autres points majeurs d’un réseau de territoires connectés de multiples façons à Strasbourg. Enfin, le Port représente un territoire d’inouïs et d’expériences visuelles et sensitives inédites, de paysages qui renouvellent le point de vue sur notre ville. Il est également le lieu de vie de personnes aux histoires singulières, communautés industrieuses et souvent passionnées. De cela et de perspectives communes, nous avons beaucoup parlé avec nos interlocuteurs du Port en construisant les conditions d’une aventure conjointe que nous ouvrons cette année autour de l’objet conteneur-aventure qui ne serait qu’un rêve sans l’implication de la Direction et des équipes du Port Autonome. AV E C C I T Y S O N IC S
C h a q u e été, Transcultures et la Ville de Mons proposent avec City Sonics un itinéraire
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sonore singulier dans l’espace de la cité. Plateforme transfrontalière, ce festival international de création dédié à l’art audio dans ses diverses formes regroupe des artistes belges et internationaux issus de différentes disciplines (musiques actuelles, arts visuels, littérature, arts numériques, création radiophonique, design…) dans divers lieux patrimoniaux et insolites avec le son pour trait d’union dynamique. Nous développons depuis quatre ans une complicité avec le festival City Sonics, notamment sous la forme de co-productions d’œuvres et de soutiens à la création ou re-création. L’expérience que nous menons se donne notamment pour objectif de proposer des œuvres qui, par la forme qu’elles prennent dans le contexte singulier de chacune des manifestations, interrogent celui-ci. Nous développons désormais cette complicité par une série d’actions miroirs autour de notre préoccupation commune d’investir les développements du media radio sur le net et impliquant notamment les écoles d’art avec lesquelles nous collaborons respectivement (l’E SA D pour Ososphère et La Cambre et l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons pour City Sonics).
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AV E C L E S M U S É E S D E L A V I L L E D E S T R A S B OU RG C h a q u e année, l’Ososphère nous donne l’occasion de développer une complicité avec Les Musées de La Ville de Strasbourg. Cette année nous implantons deux conteneurs dans la proche périphérie du Musée d’Art Moderne et Contemporain et L’Aubette 1928 accueille dans ses murs mythiques l’installation Nabaz’Mob et les spectacles Lecture(s) de Bouche(s) et Concatenative Mu. Ces Après-Midi à l’Aubette sont co-produites par Les Musées. En présentant ce programme à l’Aubette, nous entendons, avec la complicité des Musées de La Ville de Strasbourg, à la fois faire corps avec le geste artistique de Theo Van Doesburg, Sophie Taueber-Arp et Jean Arp et, en prenant acte à travers le temps, rendre un hommage moderne et complice à ce qui fut le projet novateur d’un lieu de diffusion culturelle pluridisciplinaire et inscrit dans son époque, « machine à vivre » mise en forme par des artistes à la pointe de la modernité et situé au cœur de Strasbourg – projet qui figure en bonne place au catalogue des sources d’inspiration d’Ososphère. Tous les détails (programmation et inscriptions) sur la page « Après-Midi à l’Aubette 1928».
AV E C L E F E S T I VA L M U S IC A D e p u i s huit ans maintenant, Les Nuits Electroniques de l’Ososphère et Musica s’interpellent avec bonheur et les trajectoires singulières des deux festivals offrent cette année encore plusieurs points d’intersection. Le premier prend la forme d’un désormais traditionnel parcours proposé aux spectateurs de Musica à travers la centaine de concerts, performances et installations de l’Ososphère et aiguillonnant leur libre-arbitre sans jamais le flécher péremptoirement. Créé il y a six ans pour l’Ososphère, .radio, dispositif de radio éphémère émettant en streaming sur internet se déploiera cette année sous la forme de deux stations ososphère.radio et musica.radio, créées pour chacun des festivals. Leurs programmes se croiseront le temps d’un week-end pour explorer, notamment par des prestations artistiques réalisées en direct, d’autres domaines de la création sonore (plastique sonore, poésie sonore etc.). .radio est un dispositif créé par Radio En Construction. Renseignements concernant les conditions tarifaires réservées aux abonnés de Musica à voir auprès de la billetterie Musica : bureau du festival – Cité de La Musique et de la Danse, 1 place Dauphine – Strasbourg (face au centre administratif – place de l’étoile).
AV E C L’ É C O L E S U P É R I E U R E D E S A R T S D É C O R A T I F S Au fil des années, notre complicité avec l’École Supérieure des Arts Décoratifs de La Ville de Strasbourg ne cesse de s’étoffer et de se re-définir. à La Laiterie, une série d’ateliers menés au sein de différentes options propose ainsi des actions intersticielles qui viennent interpeller les publics du lieu au moment où ils s’y attendent le moins, un travail est mené avec l’atelier Phonon – Art Orienté son et d’autres actions artistiques se développent – notamment à partir d’un workshop développé avec l’option Communication. La programmation de l’Ososphère, accueille chaque année plusieurs enseignants et élèves de l’École et nous bénéficions d’un renfort logistique de l’E SA D. Une convention de partenariat trace désormais le cadre dans lequel se déploient ces actions afin de leur permettre d’articuler une politique de long terme entre nos structures.
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AV E C L E F R E S N OY STUDIONATIONA L DES A RTS CONTEMPOR A INS N o u s poursuivons cette année notre complicité avec le Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy. Au-delà des actes de programmation, nous voyons, dans cette dynamique qui se déploie d’année en année, la riche perspective d’une réflexion commune interrogeant le rapport entre diffusion, création et formation. Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, est un établissement de formation artistique et audiovisuelle de haut niveau qui accueille des étudiants avancés pour un cursus de deux ans. La pédagogie mise en œuvre repose essentiellement sur la réalisation d’œuvres en grandeur réelle, avec des moyens techniques professionnels couvrant toute la gamme de la production à la post-production. Cette pédagogie du projet est complétée par un enseignement théorique et technique dispensé sous forme de conférences ou de workshops. AV E C L A R E V U E M OU V E M E N T
Nous comptons tisser avec la revue Mouvement (et son site Mouvement.net) une aventure déclinée au travers d’interventions, contributions, réflexions critiques et autres actions communes. Nous partageons avec Mouvement quelques obsessions et bien des désirs. Nous nous retrouvons dans sa rigueur et la constance de sa ligne éditoriale. Notre complicité se déploie au fil des ans et de désirs partagés.
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partenaires
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s it d e e s s i g nt r e * ou rn p e e t s
AGORIA www.myspace.com / agoriagoria ALEC EMPIRE www.myspace.com / alecempire – www.alec-empire.com AMBASSADOR 2 1 www.myspace.com / ambassador21 – http : / / w ww.ambassador21.com ARTBRUT www.myspace.com / artbrutwww.artbrut.org.uk AU REVOIR SIMONE www.myspace.com / aurevoirsimone – www.aurevoirsimone.com BEAT TORRENT www.myspace.com / beatorrent BURAKA SOM SISTEMA www.myspace.com / burakasomsistema – www.enchufada.com CATERVA www.myspace.com / caterva – http : / / c aterva-boom.blogspot.com CHASE & STATUS www.myspace.com / chaseandstatus – www.chaseandstatus.com CHINESE MAN www.myspace.com / chinesemanrecords – www.chinesemanrecords.com CHRYSALIDE www.myspace.com / chrysalideaudiotrauma
audiotrauma.music.free.fr / index.html
EEPROM www.myspace.com / dantonrocks – www.dantoneeprom.com DATA www.myspace.com / 0data0 DIGITALISM www.myspace.com / digitalism – www.thedigitalism.com DJ KENTARO www.myspace.com / djkentaro – www.djkentaro.com DJ KRUSH www.myspace.com / hideakiishii – www.mmjp.or.jp / sus / krush DJ PONE www.myspace.com / djpone1 – www.birdynamnam.com DJEDJOTRONIC www.myspace.com / djedjotronic DOCTOR FLAKE www.myspace.com / doctorflake – http : / / doctorflake.free.fr ELVIS PERKINS IN DEARLAND www.myspace.com / elvisperkinsindearland DANTON
elvisperkinsindearland.com
FREDO VIOLA www.myspace.com / fredoviola – www.fredoviola.com GENERAL ELEKTRIKS www.myspace.com / generalelektriks – www.general-elektriks.com GET THE CURSE www.myspace.com / getthecurse – www.getthecurse.com GITHEAD www.myspace.com / githead – www.githead.com GOLDIE www.myspace.com / metalheadzltd – www.metalheadz.co.uk JACKSON www.myspace.com / jacksonand KAP BAMBINO www.myspace.com / kapbambino – http : / / pagesperso-orange.fr / w.w. KRAZY BALDHEAD www.myspace.com / krazybaldhead – www.edbangerrecords.com LA URENT GARNIER www.myspace.com / laurentgarnier – www.fcom.fr LES TAMBOURS DU BRONX www.myspace.com / tamboursdubronx – www.tamboursdubronx.com LEWSOR www.myspace.com / lewsor – audiotrauma.music.free.fr / index.html LIL MIKE www.myspace.com / birdynamnam – www.birdynamnam.com MOLECULE www.myspace.com / moleculeindub – www.molecule-music.com MON COLONEL www.myspace.com / partyharders – www.myspace.com / partyharders MR SCRUF www.myspace.com / mrscruffofficial – www.mrscruff.com MY PARK www.myspace.com / mypark – www.facebook.com / pages / mypark / 12289744514?ref=ts NATHAN FAKE www.myspace.com / nathancake – www.nathanfake.co.uk / content NNBS www.myspace.com / naivenewbeaters – www.naivenewbeaters.com NOOB www.myspace.com / noobologie PLAID www.myspace.com / plaid4thepeople – www.plaid.co.uk PUNISH YOURSELF www.myspace.com / punishyourself – http : / / punishyourself.free.fr RAEKWON www.myspace.com / raekwon – www.universalmotown.com / home RONE www.myspace.com / rone0 SEBASTIAN www.myspace.com / 0sebastian0 – www.edbangerrecords.com SEI A www.myspace.com / andyseinan – www.seinan.co.uk SEXY SUSHI www.myspace.com / sexysushimusich – ttp : / / sexysushi.free.fr SHORE www.myspace.com / shorepartyharders – www.myspace.com / partyharders SINDEN www.myspace.com / graemesinden – www.myspace.com / countandsinden SONIC AREA www.myspace.com / sonicarea – audiotrauma.music.free.fr / index.html THE H a c k e r http : / / w ww.myspace.com / thehackergoodlife THE HEAVY www.myspace.com / theheavy73 – www.counterrecords.com THE ORB www.myspace.com / orbisms – www.theorb.com THE SCRATCH PERVERTS www.myspace.com / scratchperverts TWINKLE www.myspace.com / twinkleaudiotrauma – http : / / audiotrauma.music.free.fr / index.html YAS www.myspace.com / yaspopmusic YUKSEK www.myspace.com / yuksek – http : / / awayfromthesea.artistes.universalmusic.fr ZOMBIE NATION www.myspace.com / zombienation
http : / / z ombienation.com *
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On se souvient du passage de Laurent Garnier sur Ososphère, il y a quelques années. Dans un set éblouissant et rageur, il avait revisité, comme s’il se saisissait de platines pour la dernière fois, deux récits que l’on a grand peine à démêler : la techno et son histoire personnelle. L’instant se situait bien au-delà des figures imposées du Dance-Floor et c’est précisément là sans doute que Laurent Garnier place les enjeux de son parcours artistique. C’est pour donner un concert – basé sur son récent album Tales of a Kleptomaniac – qu’il investit une nouvelle fois notre Ososphère. Laurent Garnier, que l’on sait amoureux de formes pop, vient donc de nouveau confronter sa musique à l’épreuve d’un classicisme éprouvé : le dispositif du concert. Auch der bekannte Laurent Garnier steht zu einem besonderen Antipasti-Auftritt auf der Bühne, aber nicht als DJ hinterm Plattenteller, sondern vorn am Mikrofon. 2
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LAURENT GARNIER ( F r )
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C’est dans l’entourage de l’extraordinaire Basement 5 et en tant que roadie de Killing Joke – dont le bassiste Youth (un ami d’enfance) l’initia à la house – qu’Alex Paterson fit ses premières armes avant de devenir directeur artistique de EG Records et de découvrir le Portsmouth Symphonia et le Penguin Orchestra ainsi que les œuvres de Brian Eno ou des minimalistes américains. En 1989, Alex Paterson choisit la posture de l’artiste, fonde The Orb et, ce faisant, définit les contours de l’Ambiant House. Très vite, The Orb devient le spécialiste de lysergiques prestations post-ufo qui font le bonheur des Chill Out. The Orb continue depuis à inventer des passerelles entre le folk psychédélique britannique et les évolutions constantes des musiques électroniques. Als Antipasti in der Hall des Chars / Le Dôme servieren The Orb aus England eine tolle Mischung aus Elektro, Dub und House.
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DIGITALISM ( g r ) Cinquante minutes, comme les Pistols, en duo comme Suicide, tout enchaîné comme les Ramones, volume à 11 comme il se doit, Digitalism, from West Hamburg, joue avec les préceptes les plus spectaculaires d’une légende punk venue bousculer les dance-floors. à charge pour le duo d’en intégrer le postulat déterminant : déjouer les clichés par le talent. Am Freitag steht Digitalism an den Reglern, ein deutschtürkisches Electro-House-Duo, bestehend aus Jens «Jence» Moelle und İsmail «Isi» Tüfekçi.
S i n d e n (uk) Résident au club Fabric à Londres, producteur pour le label du même nom, auteur de remixes pour Mujava ou Crystal Castles, Sinden sait marier les extrêmes lors de mixes qui jouent à la fois sur la puissance et sur un sens de la fête tout particulier à la culture club : basses affirmées, rythmiques implacables et gimmicks acérés, sa palette sonore est au service de l’efficacité du geste. Beim DJ-Set von Sinden platzt die Tanzfläche sicher aus allen Nähten. 0
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DJE d JOTRONI C ( f r ) & NOOB ( f r ) Repéré sur le label Turbo de Tiga qui lui commande coup sur coup deux maxi, Djedjotronic fait dans l’« Électro bitchy dance ». Oui, l’artillerie est lourde, certes, les rythmiques sont massives, mais l’électronique est festive – quitte à lorgner du côté d’une relecture réjouissante des rythmiques industrielles et des échos de la culture rave. In einem langen Set schrauben Djedjotronic & Noob an Sounds mit elektronischen Einschlägen. 0
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i e d br ART BRUT ( u k ) Empruntant à Dubuffet un patronyme aux allures de pied de nez, Art Brut est un groupe formé en 2003 au cœur de New Cross, à Londres. Sens du concept et du trait d’esprit sous accent cockney, post-modernisme assumé dans l’usage des attendus de la culture pop, énergie manifeste, Art Brut met la jubilation au cœur de l’action. Art Brut haben eine ganz eigenen Brit-Pop-Stil mit witzigen Texten und dem unverwechselbaren Sprechgesang von Eddie Argos.
NATHAN FAKE ( u k ) Compagnon de label de James Holden sur Border Community, Nathan Fake vit, depuis The sky was pink, l’expérience d’une ubiquité qui ne s’offre qu’à ceux qui taillent les pierres angulaires de la culture dance-floor. Un album ambitieux lui a entre-temps ouvert les espaces intimes. Ici et maintenant, il donne vie à un set de house minimale, sensuelle mais intelligente. Nathan Fake gibt keine DJ-Gigs, da er sich für keinen guten DJ hält. Also tritt er als Live-Act auf. 0
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AGORIA ( f r ) Agoria, de son vrai nom Sébastien Devaud, est un producteur et DJ français de musique électronique originaire de Lyon et révélé au grand public par son maxi La Onzième Marche puis par son album Blossom. Devenu citoyen du monde par la grâce de sets improbables, Agoria s’emploie avec un beau systématisme à s’aventurer hors des sillons rebattus de la réflexologie du dance-floor. Il pratique donc le noble art en aristocrate qui sait se nourrir à la source originelle du Detroit Sound pour s’en affranchir en science et conscience. Nicht minder tanzbar ist der DJ-Set von Agoria aus Frankreich. 0
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RONE ( f r ) Rone, le projet du producteur parisien Erwan Castex, procède d’une démarche qui intègre tant ses amours cinétiques de réalisateur et sa science de l’expérimentation sonore que les exigences d’une belle quête de sens née au creux de ses inclinations musicales. Entre échos de ce que l’on nomma faute de mieux l’Intelligent Techno et sonorités exotiques, les compositions de Rone ouvrent donc d’inédits territoires – non qu’elles se placent dans la quête forcenée de la nouveauté mais parce qu’elles sont le fruit d’un récit personnel. Deep, minimal und mitreißend ist die Musik von Rone aus Frankreich.
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GITHEAD ( u k ) Colin Newman, co-fondateur du groupe Wire, Malka Spigel de Minimal Compact et Robin Rimbaud / Scanner sont associés au sein de Githead, groupe frontalement pop comprenant également Max Franken (Minimal Compact). à la croisée des parcours artistiques de ces individualités, Githead en est plus que la somme : il y est question de patrimoine commun, de langage musical multipolaire, d’un amour éperdu pour une certaine vision de l’harmonie et d’une quête incessante d’une forme musicale singulièrement évidente. Art Pop. Qualität statt Quantität ist das Motto von Githead, deren Soundkuchen nur Sahneschnitten aufweist. 2
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M Y PARK ( f r ) Cousinages inscrits dans une aventure new-wave qui se vit au présent (Trisomie 21 avec qui ils partagent leur guitariste, Paul Kendall qui les produit), fulgurances électroniques d’époque, inserts chics (une BO pour une pub Lancôme), My Park a dépassé son réflexe électroclash natal pour s’inscrire dans la durée. Jede Menge Elektronik bieten My Park bei ihrem Auftritt. 0
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FREDO VIOLA ( u s a ) Dans un parcours artistique étonnant où il investit avec grâce et détermination les modes du Do It Yourself propres à l’ère numérique, Fredo Viola ose mettre une formation artistique protéiforme au service de gestes singuliers, savamment naïfs et parfois naïvement savants, qui osent la suspension temporelle, la rêverie cinétique et le romantisme polyphonique. Habillées par un instrumentarium qui joue autant l’électronique que l’accoustique, portées par une voix troublante qui en appelle à la mise à nue des sentiments, les chansons de Fredo Viola saisissent le spectateur pour ce qu’il est, le guidant dans une introspection qui laissera des traces pour la nuit à suivre. Für Elektro-Nasen wird das Konzert von Fred Viola aus den USA bestimmt kein Weichspüler.
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SUN PLE X US ( f r ) Sun Plexus est une formation née à Mulhouse il y a une vingtaine d’années sur les bases d’amours partagées pour quelques beautés déviantes et électriques. Au fur et à mesure des années, la pratique du hors-piste systématique a donné au groupe sa cohésion. Derrière les coups fourrés et les pieds de nez, Sun Plexus cache – de moins en moins, il est vrai – uune sensibilité réellement singulière qui se révèle à qui veut l’entendre lors de moments taillés dans la masse électrique. Was uns genau bei den Franzosen von Sun Plexus erwartet, ist wenig bekannt, aber der Besucher wird sich köstlich amüsieren.
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FORTUNE ( f r ) Fortune associe Lionel Pierres (Abstrackt Keal Agram), Pierre Lucas (The Big Knife, DJ pour Abstrackt Keal Agram), Hervé Loos (Y Front, Meteor Band) et François de Miomandre (The Yolks). Au-delà des amours contemplatives et des invitations à la fête, la musique de Fortune offre une relecture en mouvement d’années 80 quasi fantasmées. 0
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d a t a (fr) Projet de David Guillon, Data s’est imposé en fer de lance d’une version 2.0 de la french touch qui occupe aujourd’hui le devant de la scène. Une culture des gimmicks sonores labellisés Bontempi 80’s ou video game 90’s, un sens de la composition imparable, Data joue au chat et à la souris avec les ombres tutélaires et les cercles référentiels, s’employant avec bonheur et jubilation à recréer, à partir d’un vocabulaire pop qui ne s’use que lorsqu’on s’en sert sans talent, les conditions de l’inédit. Das DJ-Set von Data fesselt ganz sicher ein großes Publikum. 0
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AU REVOIR SIMONE ( US a ) Formé à Brooklyn fin 2003, Au Revoir Simone réunit Erika Forster, Annie Hart et Heather D’Angelo autour d’une approche raisonnée et quasi enfantine des sonorités offertes par les claviers et les percussions. Echos spontanés de minimalismes new-yorkais ou de spectoriens fantasmes, Au Revoir Simone renouvelle la figure du Girls Group, la teintant d’une grâce fragile et d’un spleen propres aux enfants de l’époque. Die New Yorker Mädels von Au Revoir Simone bauen auf der Bühne Synthesizer und Drum-Machines auf. 2
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PLAID ( u k ) Black Dog dans l’ombre, Plaid dans la lumière, la musique de Ed Hanley et Andy Turner joue les contrepoints, en équilibre dans le clair obscur de notre modernité. Cependant pour Plaid, la notion de modernité a un parfum d’obsolescence. L’enjeu se niche forcément ailleurs, dans la poésie, l’aventure intérieure, voire dans la merveilleuse naïveté qui consiste à affirmer par les actes que, à l’aide de quelques machines, on peut sinon changer le monde, au moins s’en inventer un. Sehr schwerelos klingt die Live-Musik von The Plaid aus England. 0
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ELVIS PERKINS IN DEARLAND ( u s a ) Hors piste comme les affectionne Ososphère, cette apparition d’Elvis Perkins in Dearland impose l’art du horschamp. La forme est folk, l’esprit est urbain et l’humeur est universelle, dépassant les rigueurs stylistiques pour offrir contre-point et ligne de fuite. Weder Elvis Presley noch Carl Perkins stehen auf der Bühne, wenn Elvis Perkins in Dearland ein Konzert gibt.
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GET THE C URSE ( f r ) Résidents du Social Club sous l’intitulé Get The Curse, Clement Meyer et Mikhail ont réuni leurs talents dans un duo qui entend renouveler la vibration house originelle, la livrant à d’improbables choix sonores liés tant à quelques obsessions toutes personnelles qu’à une science aiguë du mix. Get The Curse aus Frankreich kriegen schön sanft und tiefgehend die Kurve. h
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DANTON E e PROM ( f r ) Entre rock garage, pop expérimentale, rythmes industriels, EBM et cabaret berlinois, le musicien français Danton Eeprom défend la posture du One Man Band. Entré en musique par la grâce des musiques synthétiques de Amiga et Atari, ce definitely dandy soigne la mise en scène de ses prestations – lesquelles sont autant d’actes assumés. Durchaus zu empfehlen ist der Besuch des Floors DIVINE auf dem Danton Eeprom tobt.
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ZOMBIE NATION ( g e r ) Fleuron du label International Deejay Gigolo Records sur lequel il publia le déterminant « Kernkraft 400 », Zombie Nation est le projet du Munichois Florian Senfter (alias John Starlight). Lors de ses sets live, Zombie Nation aime se laisser aller aux plaisirs libres de l’improvisation, réarrangeant ses titres au gré des humeurs et d’une pratique toute personnelle des techniques d’échantillonnage. Aus Deutschland kommt die Zombie Nation mit einem tollen DJ-Set.
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SEI A ( s c o ) De ses voyages immobiles et spiraliques vers les métropoles électroniques que sont Detroit ou Chicago, Andy Graham a ramené, sous intitulé Sei A, les ingrédients maîtrisés d’un précipité house qui concilie inventions et hommages patrimoniaux et dont les spiritualités minimales invitent néanmoins à de jubilatoires corps à corps. Après avoir signé de nombreux maxis sur Urban Torque, Audio Therapy, Missive et Imprime!, Sei A publie son premier album sur Missive, intitulé Editing shadows. Mit guter Mucke nicht geizig sind Sei A aus Schottland. 0
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C HINESE MAN ( f r ) Trio aixois, DJ High Ku, Zé Matteo et Sly D. mixent, à 4 platines, Funk, hip-hop, Soul. Considérant les clichés dans un heureux vade retro, le groupe investit le hip-hop pour y découvrir d’inédits recoins sonores. Für Tanzlust sorgt auch der französische Chinese Man. 2
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MR S C RUFF ( u k ) Né à Macclesfield, du côté de Manchester Andrew Carthy définit son périmètre dès 1995 avec le titre Sea Mammal avant de faire paraître, en 1997, son premier album sous le nom de Mr Scruff et de devenir un incontestable pilier de la scène trip hop. Lettré (il propose une relecture du Bird’s Lament de Moondog dans Get a Move), illustrateur de talent (il réalise lui-même les dessins animés qui accompagnent ses prestations), Mr Scruff inscrit son parcours dans la durée et un point de vue à 360°. Mit packenden Minimal-Sounds verzückt Mr Scruff seine Fans auf dem Dancefloor. 0
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Corey Woods commence sa carrière musicale, sous le nom de Raekwon, au début des années 1990 dans l’underground New-Yorkais. Dès 1993, il intègre le Wu-Tang Clan et il est omniprésent sur l’album Enter the Wu-Tang (36 Chambers). A compter de cette date, il sera un des chefs de file du Wu-Tang Clan et contribuera à sa légende. Surnommé The Chef, Raekwon a imposé un style hard-core, terriblement East-Coast sur la planète rap ; il vient sur notre Ososphère, à quelques jours de la parution d’un nouvel album qui vient clore six années sans intervention solo. Ein zweites Antipasti-Konzert mit dem New Yorker Rapper Raekwon vom Wu-Tang Clan lockt ab 21.30 Uhr in den Saal Molodoi / l’Abysse. 2
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Véritablement organique, au sens où les différents éléments semblent mus par une pulsion unique, la musique des Tambours du Bronx nous confronte à la sensation extraordinaire procurée par le volume sonore quand il résulte d’un phénomène de multiplication et non d’amplification. On se retrouve ainsi au cœur de cette machine dont on est tout à la fois le jouet, le spectateur et l’interprète. Das kostenpflichtige Antipasti-Konzert im großen Saal der Laiterie bestreit die weltbekannte französische Trommeltruppe Les Tambours du Bronx.
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NAIVE NEW BEATERS ( f r ) Le rêve californien a la vie dure pour des Naïve New Beaters. Ce trio parisien met à contribution le moindre sample qui fournisse prétexte à réinventer la mythique Côte-Ouest, quitte à oser d’étonnants laid-backs en technicolor, piochés au cœur de souvenirs de cruising ensoleillés. Quitte également à s’embarquer dans de réjouissantes libations post Haight Ashbury qui renouvellent l’expérience de l’electronic Kool Aid. Bei den Naive New Beaters aus Frankreich können die Besucher wirklich jeden Ton mittanzen.
Y UKSEK ( f r ) Seul au platine et au micro, Yuksek de son vrai nom Pierre-Alexandre Busson dégage une énergie communicative toute en rythmiques hip-hop et techno, constructions pop, sons tranchants, beats percutants. Sans doute entendra-t-on des échos de son set sur d’autres dancefloors de notre Ososphère tant ses productions et remixes sont devenus des pierres angulaires des dance-floors. Wer neue französische D.A.N.C.E.-Welle und damit Justice, Kavinsky und SebastiAn sagt, der darf auch von Yuksek nicht schweigen. Ganz im Gegenteil. 1
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SEBASTIAN ( f r ) Signature phare de Ed Banger, Sebastian est un franctireur, que l’on a vu en son temps fréquenter à la fois Costes et Daft Punk pour le découvrir ensuite producteur stakhanoviste auteur d’une série de brûlots pour dance-floor, travaillant à un album dont les ambitions lorgneraient vers Frank Zappa et auteur d’un remix de Baba O’Riley des Who. Auf einer Elektro-Party darf der Franzose Sevastian nicht fehlen.
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t h e h a c k e r (fr) Parce qu’il nous connecte, sans nostalgie aucune et avec une singularité incontestable, à d’autres temps électroniques désormais inscrits dans l’histoire des cultures pop, c’est un plaisir lettré que d’accueillir The Hacker. Sans verser dans la déférence castratrice, ses maladives mélodies en sous-sol convoquent, sur une charpente rythmique trempée dans un acier de rave, les ombres de Kraftwerk, Cabaret Voltaire ou New Order. The Hacker produziert bei der Show die merkwürdigsten Geräusche. 0
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C HR Y SALIDE ( f r ) Chrysalide est le projet né de la rencontre entre Arco et Syco, sous l’ombre tutélaire revendiquée des exactions de Siewolf et Merzbow. Expérimentations industrielles, décalages suréalistes et radicalités hardcore.
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SONI C AREA ( f r ) Co-fondateur du collectif Audiotrauma, il y a plus de dix ans Sonic Area s’est inventé un univers sonore industriel dans les ruelles de l’ellipse strasbourgeoise, ici envisagée sous ses aspects les plus sombres. Kein Beinchen stillstehen lassen werden die Besucher bei der Audiotrauma Night mit den Tellerdrehern von Sonic Area, Ambassador 21, Chrysalyde, Twinkle und Lewsor. 0
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AMBASSADOR 2 1 ( b y ) Ce duo Biélorusse post industriel pratique l’art de la déflagration avec une science qui touche à la jubilation. Puisant aux sources du hadcore et du gabber avec une détermination presque désuète, Ambassador 21 ne fait pas dans la diplomatie feutrée mais attaque bille en tête. 0
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LEWSOR ( u k ) Exutoire assumé, la musique de Lewsor n’en est pas moins celle d’un individu lettré, esthète même qui sait… 0
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TWINKLE ( f r ) Duo de l’Est de la France, Twinkle louvoie avec bonheur entre électronica en cinémascope, uppercuts industriels et fantasmes tribaux. Twinkle se présente dans notre ososphère fort de l’accueil réservé à son premier album.
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t h e S C RAT C H PERVERTS ( u k ) Créé il y a plus de dix ans par un collectif de DJ résolument ancré dans le hip-hop sans renier ses amours rock, Scratch Perverts délivre des sets dans lesquels cassures rythmiques, accélérations feignant l’hystérie et alanguissements inattendus se jouent d’une sélection empreinte d’un humour décapant. Wer gradlinige Musik ohne Schnörkel mag, der schaue sich The Scratch Pervets an.
C HASE & STATUS ( u k ) En moins de cinq ans, les londoniens Saul Milton et Will Kennard se sont imposés en leader de la scène drum’n’bass internationale. Sous intitulé Chase and Status, ils n’hésitent pas à faire des excursions vers le dubstep, la house, le hip-hop et le rock et investissent les Dance Floor de la planète à un rythme des plus soutenus. Wir wünschen viel Spaß im Konzert mit Chase & Status aus England. 1
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GOLDIE ( u k ) Ayant débuté comme graffeur au début des années 80, Clifford Price, désormais connu sous le patronyme de Goldie est, depuis le début des années 90, l’un des maîtres à danser des courants jungle et drum and bass dont il est un des pères fondateurs. Dentition en or, attitude de bad boy, il reste un infatigable chercheur de pépites musicales pouvant servir son set. Nous sommes heureux de l’accueillir pour la première fois dans notre Ososphère alors même que ses titres, par la grâce des mix des DJ qui se sont succédés sur nos scènes ont fait plusieurs fois le bonheur de nos Dance Floors. Das DJ-Set von Goldie aus Großbritannien kriecht intensiv in jede Ohrmuschel. 0
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C ATERVA & VJ KASHMIR ( f r ) Caterva est un groupe de Strasbourg qui décline les différents styles de la Bass music, (dub, garage, 2-step…). La formation est constituée de «No Prod» et «Manndibull» aux machines et d’Anita Bomba qui joue soit de l’alto, soit du violon électrique en le soumettant aux magiques déviances procurées par les effets. Bei der Musik von Caterva feat. VJ Kashmir schmiegen sich die Fans in die Pullover. 0
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MOLE C ULE ( f r ) Que ce soit sur scène ou dans un récent album qui a permis d’affiner une démarche expérimentale issue du Dub, Molecule développe une esthétique de la modification et procède par soustraction tant dans l’utilisation des matériaux électroniques et que dans la pratique de l’échantillonnage hip-hop. Für eine mächtige Sause sorgt Molecule aus Frankreich auf der Bühne.
DO C TOR FLAKE ( f r ) Au-delà de la technique, Doctor Flake s’est emparé du sampler pour le placer au cœur d’un geste artistique aussi direct qu’élaboré. Ainsi inscrit-il une approche quasi plastique de la logique de collage au dans d’un set immersif et qui se déploie en une succession de climats dans lesquels le spectateur est invité à s’oublier. Doctor Flake aus Frankreich heilt Fußkranke auf der Tanzfläche. 1
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KRAZ Y BALDHEAD ( f r ) Dans un set qui s’offre la lenteur pour y trouver la langueur, Krazy Balhead sait miser sur son intelligence rythmique pour embarquer le dance-floor dans un voyage qui cabote près des rivages de la culture jazz autant qu’il ne flirte avec les grands larges électroniques. Die letzten Haare müssen sich die Elektro-Fans nicht beim Auftritt von Krazy Baldhead ausreißen. 0
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GENERAL ELEKTRIKS ( f r ) Lorsque, en 1999, il quitte sa France natale pour les Etats-Unis, RV S A LT E R S alias General Elektriks embarque pour tout bagage son impressionnante collection de claviers. Sur des gammes soul, pop et funk, il l’emploie depuis au service d’une réinvention du carnet intime, articulant les vignettes qui témoignent d’un quotidien visiblement burlesque et fascinant. Den vollen Strom durch die Boxen jagen die General Elektriks.
Y . A . S (fr /lib) Y.A.S est le projet de Mirvais Ahmadzai – ancien guitariste de Taxi Girl et pourvoyeur de hits interplanétaires pour Madonna – et Yasmine Hamdan dont la voix se baigne d’accents égyptiens, irakiens et koweitiens. La démarche artistique s’affirme clairement et le duo boxe très loin des canons middle of the track de la world music. Y.A.S. s’empare des aspérités de la langue arabe pour y accrocher les tenants d’une démarche qui se détourne de la fusion pour favoriser le croisement. International elektronisch geht es zu bei Y.A.S. aka Mirwais & Yasmine aus dem Libanon und Frankreich.
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DJ KRUSH ( j a p ) Dans un temps que les moins de 20 ans peuvent à peine connaître, Mo Wax, le label de James Lavelle, creuset d’une redéfinition du hip-hop par l’abstraction, ouvrait grand les bras à un jeune ressortissant japonais sous haute influence Sugarhill. Krush traçait déjà un sillon, tout en minimalisme abrasé, dont il n’a jamais dévié, le creusant avec méthode et talent et, ce faisant, offrant au vinyle quelques nobles et singulières lettres de modernité. Einen weltbekannten Mann wie DJ Krush aus Japan mit seinen rotierenden Plattentellern muss man nicht mehr vorstellen. 2
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MON C OLONEL & SHORE ( b e l ) Résidents des soirées Party Harders au Social Club et têtes pensantes du collectif belge, Mon Colonel et Shore font de chacune de leur intervention un acte de foi qui tient à la fois de la méditation à haut volume sur quelque verset apocryphe et de la croisade blitz qui laisse le dance-floor exsangue et pantois. 0
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JA C KSON ( u k ) C’est sous bannière Warp et affublé d’un fantasmatique Computer Band que Jackson a déboulé dans le paysage électronique international, faisant l’événement par la grâce d’un premier album qui associait sans complexe des chapelles créées pour se tourner le dos . Salué tant par la critique et le public que par ses pairs, le parisien est devenu une référence, voire une source d’inspiration et déboule dans terres d’Ososphère sur fond d’excitation générale. 0
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Trublions en vacances de Birdy Nam Nam, Little Mike et DJ Pone profitent de la Hard Party pour retrouver les terres strasbourgeoises et y délivrer un DJ Set que l’on sait déjà enflammé et impétueux, occasion rare de débrancher le dispositif cérébral sans mourir idiot.
PART Y HARDERS SQUAD ( b e l / f r ) Le sourire aux platines, le Party Harders Squad se chargera d’achever – dans tous les sens du terme – cette nuit à la Rocaille. Beim Auftritt der Partyharders Squad mit Mon Colonel & Shore, Little Mike, DJ Pone und Jackson kommt stets Bewegung ins tanzende Publikum. 0
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BURAKA SOM SISTEMA ( p o r ) Tirant son nom d’un quartier insalubre de la banlieue de Lisbonne où réside une forte communauté africaine et gitane, Buraka Som Sistema invente d’incroyables structures numériques et polyrythmiques et convoque clameurs tribales, tambours cariocas, fragrances hiphop, rythmiques breakbeat, fulgurances électro, précipité Kuduro et autres composants mis au service d’une nécessaire furie universaliste. Gespannt darf man sein, was Buraka Som Sistema aus Portugal den Musikfreunden um die Ohren hauen werden. 0
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BEAT TORRENT ( f r ) Le duo Beat Torrent constitue pour moitié le collectif de DJ’s Coup2Cross (C2C), qui a remporté les titres de Champions du Monde DMC 2003, 2004, 2005 et 2006, et fait désormais figure de référence mondiale en terme de DJing. Soucieux de mettre leur maîtrise technique au service d’une musicalité affirmée, Atom, pFel confèrent aux platines un statut d’instruments de musique à part entière. Wer danach noch nicht bedient ist, schaut sich noch die Franzosen Beat Torrent an. 0
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DJ KENTARO ( j a p ) DJ virtuose, Kentaro pratique le concassage avec une créativité remarquable. Ses mixes s’appuient sur une technique éblouissante pour réorganiser dans l’instant des indices de rock, de reggae, de drum’n’bass, de hiphop ou de house et ainsi déjouer la réflexologie du danseur dans un jeu permanent avec le corps et l’esprit. Wie in Japan die Beats krachen, das zeigt DJ Kentaro in seinem DJ-Set. 0
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e PUNISH Y OURSELF ( f r ) Quand vous êtes parvenu au bout du processus, que même le courroux divin tintinnabule en votre for intérieur tel le plus doucereux des lieder ; quand le clou n’est plus qu’écharde et l’écharde n’est plus que plume ; quand du haut fourneau souffle le plus rafraîchissant des zéphyrs qui vous ait jamais caressé la joue ; quand vos yeux ne cillent plus devant le tube chaotique et que votre esprit se réconcilie avec les tubes cathodiques : punish yourself. Musikalisch kuschelt sich Punish Yourself an PsychobillyElektrometal-Techno-Crossover mit ganz abgedrehten eigenständigen Ideen.
ALE C EMPIRE ( g e r ) Fondateur du label Digital Hardcore Recordings et du groupe Atari Teenage Riot, musicien, remixer et DJ, le Berlinois Alec Empire, théoricien du chaos passé à la pratique, viendra retrouver une Ososphère à laquelle il fit vivre quelques heures mémorables. Son set prolongera, pour ceux qui par hasard s’en seraient remis, les effets des précédentes déflagrations. Alec Empire wird am Samstag auf dem Festival zusammen mit Nic Endo von der Gruppe Atari Teenage Riot gastieren wird.
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