LA LIBERTÉ - 12 juin 2013

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Même s’il est quasi impossible d’évaluer les pertes causées par l’incendie qui a ravagé le Musée Pointe Des Chênes de Sainte-Anne, les coûts de restauration pour les articles qui peuvent encore être sauvés pourraient s’élever à plus d’1 million $. Les dégâts de la bâtisse à eux seuls atteignent déjà les 100 000 $. Mais ce qu’il y a d’inestimable, c’est la perte réelle pour le patrimoine de la région car certains articles n’existeront plus jamais. Le président du Musée, PaulGuy Lavack (ici en photo), peut toutefois encore compter sur la générosité de certains résidants de la région, comme le fondateur du Musée, Louis Bernardin, pour donner des articles dignes d’être exposés dans un éventuel futur musée. n Page 5.


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Directrice et rédactrice en chef : Sophie GAULIN n Rédactrice adjointe et projets spéciaux : Lysiane ROMAIN n Journalistes : Daniel BAHUAUD, Katrine DENISET, Camille HARPER-SÉGUY et Thibault JOURDAN n Journaliste et reporter de projets spéciaux : Wilgis AGOSSA n Journaliste stagiaire : Sabine TRÉGOUËT n Webmestre et infographiste : Françoise GÉNUIT n Chef de la production : Véronique TOGNERI n Adjointe à la direction : Roxanne BOUCHARD n Réceptionniste : Sophie WILD n Caricaturiste : Cayouche (Réal BÉRARD)

Journal hebdomadaire publié le mercredi par Presse-Ouest Limitée

C. P. 190 420, rue Des Meurons, unité 105 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4

Les bureaux sont situés au 420, rue Des Meurons, unité 105 et sont ouverts de 9 h à 17 h du lundi au vendredi n Toute correspondance doit être adressée à La Liberté, Case postale 190, Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 n Les lettres à la rédaction seront publiées si leur contenu n'est pas diffamatoire et leur auteur(e) facilement identifiable. L’heure de tombée pour les lettres à la rédaction est le vendredi 12 h pour une possible parution le mercredi de la semaine suivante. n Veuillez noter que les chroniques publiées dans La Liberté reflètent l’opinion de leurs auteurs et pas forcément celle du journal n Téléphone : (204) 237-4823 n Sans frais : 1 800 523-3355 n Télécopieur : (204) 231-1998 n Web : la-liberte.mb.ca L’heure de tombée pour les annonces est le mercredi 16 h pour parution le mercredi de la semaine suivante. La direction se réserve le droit de refuser toute annonce envoyée après cette échéance ou d’imposer une surcharge de 10 %. n Nos annonceurs ont jusqu'au mardi de la semaine suivante pour nous signaler toute erreur de notre part. La responsabilité du journal se limitera au montant payé pour la partie de l'annonce qui contient l'erreur.

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LA LIBERTÉ

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ACTUEL


DÉPENSES ÉLECTORALES

Des répercussions politiques Le scandale des irrégularités dans les dépenses électorales de Shelly Glover et de James Bezan risquent de nuire aux carrières des deux députés conservateurs manitobains.

Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca orsque le directeur général d’Élections Canada, Marc Mayrand, a écrit au président de la Chambre des communes, le 4 juin dernier, pour l’aviser que les députés fédéraux conservateurs manitobains, Shelly Glover et James Bezan, devraient être suspendus à cause d’irrégularités dans leurs dépenses électorales de 2011, il a déclenché une crise politique qui pourrait entraîner de lourdes conséquences pour la députée de Saint-Boniface et le député de Selkirk.

L

C’est, du moins, ce qu’affirment le politologue, Raymond Hébert et un porte-parole d’Élections Canada, John Enright.

« C’est extrêmement inusité que le directeur général d’Élections Canada ait recours à une demande de suspension, déclare Raymond Hébert. Je n’ai jamais vu ça de mon vivant. Ni Shelly Glover, ni James Bezan, ne pourront ignorer les séquelles politiques. La Chambre des communes compte 308 députés, et seuls ces deux Manitobains ont des déclarations de dépenses électorales qui ont été remises en question. « Saint-Boniface est la circonscription la plus importante pour les francophones de la province, poursuit-il. Les questions qui suivront Shelly Glover n’aideront pas sa carrière. D’autant plus que la crise actuelle a fait irruption au moment où elle est vantée comme étant ministre potentielle lors du prochain remaniement ministériel du gouvernement Harper, prévu cet été. »

Selon John Enright, les vérificateurs d’Élections Canada ont remarqué des difficultés dans les dossiers de Shelly Glover et de James Bezan, et leur ont demandé d’y apporter des changements et clarifications. « Les agents autorisés des deux députés conservateurs ont refusé d’y apporter les changements demandés, et exigés par la Loi électorale du Canada », indique-t-il. Le président de la Chambre des communes, également conservateur, Andrew Scheer, a depuis indiqué qu’il n’allait pas suspendre Shelly Glover et James Bezan avant que leurs deux cas, présentement contestés devant les tribunaux manitobains, ne soient éclaircis. En effet, Shelly Glover comparaîtra en Cour du Banc de la Reine le 21 juin prochain, tandis

POLITIQUE FÉDÉRALE

Responsables du ton Camille HARPER-SÉGUY aucune publicité. Il est toujours Raymond Hébert. « Le Nouveau e député fédéral libéral de Winnipeg-Nord, Kevin Lamoureux, a déposé le 4 juin dernier à la Chambre des communes d’Ottawa le projet de loi C-524 qui vise à modifier la Loi électorale du Canada en matière de publicité électorale.

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Le projet C-524 propose que l’auteur de toute publicité électorale, que ce soit un parti politique, un candidat ou un tiers, soit clairement identifié en fin de message publicitaire quel que soit le support de diffusion utilisé. Ceci s’appliquerait en tout temps, notamment en dehors des campagnes électorales. « Je veux que les chefs de partis, ainsi que les candidats, prennent de façon très claire la responsabilité des publicités qu’ils diffusent et de leur ton », annonce le député de Winnipeg-Nord. Kevin Lamoureux assure que son projet de loi C-524 « ne censure

ACTUEL

possible de présenter des publicités négatives, à condition que le parti politique ou le candidat en assume le contenu. »

Si le politologue francomanitobain, Raymond Hébert, affirme que « le principe de ce projet de loi est excellent car il n’interdit pas les annonces négatives, pour ne pas porter atteinte à la liberté d’expression, mais il y ajoute un élément d’imputabilité », il reste très sceptique quant aux chances de succès du C-524. « Ce projet de loi privé ne sera jamais adopté, anticipe-t-il. Je m’attends avec certitude à ce que les Conservateurs votent contre car ça s’attaque à une stratégie de campagnes négatives qui leur a apporté le succès lors des trois dernières élections! » Le député fédéral de Timmins – James Bay et critique néodémocrate en matière d’éthique, Charlie Angus, partage l’avis de

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Parti démocratique (NPD) va soutenir ce projet de loi, mais ça ne changera rien car le premier ministre lui-même soutient ces publicités négatives, assure-t-il. « En revanche, poursuit-il, on pourrait se pencher sur la question du financement autorisé en dehors des campagnes électorales. S’il y avait un plafond de dépenses, les partis y penseraient à deux fois avant de dépenser leur argent dans des publicités négatives. » Kevin Lamoureux souligne cependant que « le ton négatif dans les campagnes électorales est un sujet d’inquiétude chez la plupart des Canadiens, tous partis confondus ». Pour sa part, la députée fédérale conservatrice de Saint-Boniface, Shelly Glover, avance que « le gouvernement de Stephen Harper a à cœur d’aborder les inquiétudes des Canadiens en ce qui concerne les lois électorales. On prépare une loi qui reflètera cela ».

Archives La Liberté

Shelly Glover comparaîtra le 21 juin prochain devant la Cour du Banc de la Reine pour des irrégularités dans ses dépenses électorales.

que James Bezan comparaîtra en cour le 12 septembre. Dans un communiqué de presse affiché sur le site de Shelly Glover, on pouvait y lire : « Ma campagne de 2011 était pleinement conforme à la Loi électorale du Canada. Élections Canada a demandé que je réclame des dépenses que ma campagne n’a pas encourues, ce qui est contraire aux dispositions de la Loi. » La députée n’a pas retourné les appels de La Liberté. Selon John Enright, le directeur général d’Élections Canada, John Mayrand, pourrait référer les cas au Commissaire d’Élections Canada, Yves Côté. « M. Côté pourrait, par conséquent, analyser davantage les données et, selon les normes de notre agence, entamer une enquête, explique-t-il. À la conclusion de cette enquête, Élections Canada pourrait déterminer s’il y a eu contravention à la Loi électorale. « Les peines stipulées dans la Loi, lorsqu’un agent officiel chargé de gérer l’argent d’une campagne électorale refuse de soumettre un rapport corrigé, sont claires, poursuitil. S’il est jugé coupable d’avoir soumis une fausse déclaration, l’agent recevrait une déclaration sommaire de culpabilité. Dans ce cas, il serait passible d’une amende de 2 000 $ ou d’une peine de prison maximale d’un an. » En outre, si l’agent officiel est chargé d’une inculpation considérée plus grave, il est passible d’une amende de 5 000 $ ou d’une peine de prison maximale de cinq ans.

« Nous sommes très loin d’en être rendus là, précise John Enright. De fait, même si les députés Shelly Glover et James Bezan venaient à être reconnus d’avoir commis des délits, ce sont leurs agents officiels qui sont légalement responsables. La section 463, alinéa 2 de la Loi électorale du Canada précise que le directeur général a la responsabilité de s’assurer qu’un rapport complet soit soumis à Élections Canada. Rien n’empêcherait les députés de se représenter comme candidat lors des prochaines élections fédérales, ou encore à des élections partielles, si pour une raison ou une autre la situation actuelle l’exigeait pour des raisons politiques. » Toutefois, selon Raymond Hébert, la situation actuelle demeure troublante. « D’habitude, il y a entente entre le député concerné et Élections Canada, souligne-t-il. Il se peut fort bien que les différends entre Shelly Glover et Élections Canada soient facilement réglés. Mais d’habitude, s’il y a délit, un député accepte et paie les amendes. « La situation actuelle semble refléter le mépris assez profond, manifesté par le gouvernement Harper, des agences indépendantes qui assurent le bon fonctionnement de la démocratie canadienne, puisque ce n’est pas la première fois que ses députés contestent Élections Canada dans le cas de délits flagrants, telle l’enquête en cours entourant les appels frauduleux dans six circonscriptions électorales lors des dernières élections fédérales. »

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ÉDITORIAL par Jean-Pierre Dubé jpdube@la-liberte.mb.ca

Les robots de Harper L’

adoption unanime par le Parlement canadien du projet C-419 de la néo-démocrate Alexandrine Latendresse, le 5 juin, semble être passée inaperçue. Et c’est dommage. C’est la bonne nouvelle qui assurera la nomination de personnes bilingues aux dix postes-clé de commissaires du Parlement. Il s’agit du vérificateur général, du directeur général des élections et des commissaires aux langues officielles, à la protection de la vie privée, à l’information, au conflit d’intérêt et à l’éthique, à l’intégrité du secteur public, au lobbying, aux droits de la personne ainsi de la fonction publique. Ces hauts-fonctionnaires ont été mis à contribution plus que d’habitude par l’administration de Stephen Harper. Et la question se pose : dans quelle langue se tiendront les rencontres du groupe de soutien des commissaires parlementaires? Plusieurs auront besoin de parler de stress post-traumatique. On connaît dans ces situations l’importance de s’exprimer dans sa langue première. Prenons le cas du directeur des élections, Marc Mayrand. Depuis le scrutin de 2011, il a enquêté sur les appels robotisés répandus un peu partout au Canada par les conservateurs dans le but de confondre les électeurs libéraux. La stratégie du Parti conservateur (PC) a donné d’excellents résultats : une majorité en Chambre, une amende symbolique et une tape sur les doigts. L’équipe Mayrand s’est aussi promenée dans les rues de SaintBoniface pour examiner les bancs publics, les poubelles et contenants de recyclage. Il s’est avéré que le logo du PC y était bien en évidence avant et après le déclenchement des élections de 2011. Le coût de ces publicités devait donc être comptabilisé dans le rapport de la candidate Shelly Glover. L’an dernier, le PC a été reconnu coupable d’avoir camouflé des dépenses partisanes lors du scrutin de 2006, grâce à des pratiques comptables douteuses avec ses sections locales. Une autre tape sur les doigts. L’enquête aura coûté quelque 2 millions $ aux contribuables. Il semble que le blanchissage des larrons multiplie les occasions.

Citation DE LA SEMAINE « La situation actuelle semble refléter le mépris assez profond, manifesté par le gouvernement Harper, des agences indépendantes qui assurent le bon fonctionnement de la démocratie canadienne. »

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Raymond Hébert commente le scandale des irrégularités dans les dépenses électorales de Shelly Glover et James Bezan. n Page 5.

Chaque fois, le directeur général a dû faire face à l’avocat Arthur Hamilton, choisi par le premier ministre pour défendre les écarts de ses troupiers. Le maître emberlificoteur avait qualifié le procès contre les appels robotisés de complot pour discréditer les conservateurs. Pourquoi la députée Glover a-t-elle besoin des services de Me Hamilton? L’ancienne policière a abusé de son statut de députée sortante. Elle refuse de reconnaître son erreur de jugement et de simplement payer l’amende? Faisons une collecte à SaintBoniface et payons les 2 000 $! Mais ce n’est pas une question d’argent. Elle a demandé aux tribunaux d’entendre sa défense tordue. Et voilà le problème : le parti au pouvoir embauche un cabinet juridique pour combattre systématiquement un commissaire du Parlement. Même le président conservateur des Communes, supposément neutre, refuse de suspendre les fauteurs comme le demande le directeur des élections, conformément à la Loi. C’est d’autant plus scandaleux que cette décision n’est pas du ressort d’Andrew Scheer mais de la Chambre elle-même. Ces tentatives d’intimidation de haut niveau pour frustrer les efforts des commissaires du Parlement ne sont pas nouvelles. L’administration Harper temporise, nie l’accès à l’information, réduit l’opposition au silence, congédie les opposants et conteste les commissaires à toutes les occasions, comme dans le cas de Kevin Page. L’officier du budget a démissionné en mars après avoir frappé le mur du secret des conservateurs. Le premier ministre a aussi ordonné la suspension de l’examen de son commissaire à l’éthique sur le scandale du Sénat sous prétexte que la GRC enquêtait. Voici un chef de gouvernement utilisant tous les moyens pour s’imposer au pouvoir. L’entourage du contrôleur en chef Harper est composé de ministres et de fonctionnaires programmés pour exécuter ses commandes à distance et en silence. Memo, robot, dodo. La députée de Saint-Boniface serait en lice pour faire partie de cette équipe ministérielle. Elle gagne ses épaulettes. On a grandement besoin de nos dix commissaires du Parlement, les anti-robots les plus efficaces en attendant des élections. Et ils ont besoin de notre soutien, dans les deux langues.

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ÉDITORIAL


INCENDIE

Coûts de restauration astronomiques La Liberté a pu visiter les lieux de l’incendie du Musée Pointe Des Chênes, à Sainte-Anne. Les dégâts sont nombreux et le travail qui reste à faire est important. notamment de ne pas nous servir Accidentel Camille HARPER-SÉGUY presse2@la-liberte.mb.ca

E

n entrant dans l’ancien Musée Pointe Des Chênes de Sainte-Anne, aujourd’hui ravagé par les flammes, quiconque est frappé par l’odeur persistante de feu plusieurs jours après l’incendie et par la noirceur. Les objets sont noirs de fumée et de suie, et cette noirceur semble bien incrustée. Le nettoyage des items susceptibles d’être sauvés de l’incendie est en effet l’une des priorités du Musée Pointe Des Chênes. Au moment d’écrire ces lignes, le comité du Musée devait se rencontrer dans les prochains jours pour faire la liste des items qui semblent pouvoir être sauvés afin de concentrer sur eux les efforts de nettoyage. « La Ville de Sainte-Anne a fait venir trois représentantes de Parcs Canada le 3 juin dernier pour nous donner des recommandations afin de bien nettoyer nos items, révèle le président du Musée, Paul-Guy Lavack. Elles nous ont dit

d’eau, mais d’un produit spécial, sinon le noir restera. Elles nous ont aussi conseillé de faire appel à des compagnies professionnelles de restauration. » En effet, le nettoyage peut commencer car le département des incendies a rendu ses premiers résultats verbalement. Paul-Guy Lavack les a cependant aussi demandés par écrit, ce qui pourrait prendre jusqu’à 30 jours. « C’est nécessaire de les avoir par écrit pour les assurances ou pour obtenir des octrois de nettoyage et de réparation », explique-t-il. La Ville de Sainte-Anne a donc fait venir la compagnie de restauration Winnipeg Furniture pour consultation le 7 juin. « Ils nous ont donné des mauvaises nouvelles, déplore Paul-Guy Lavack. Selon eux, c’est un désastre total. Ça pourrait coûter 1 million $ de restaurer tous les items. » Ce montant n’est toutefois qu’une indication verbale. La Ville et le Musée attendent le budget écrit de l’expert avant de prendre toute décision. Ils prévoient aussi demander d’autres avis.

Selon le département des incendies, le feu qui a frappé le Musée Pointe Des Chênes serait d’origine accidentelle, parti de l’atelier où il n’y avait personne. « On nous dit que le feu n’a pas pénétré dans le Musée lui-même, mais la fumée, la chaleur et la suie ont quand même tout détruit, déplore Paul-Guy Lavack. Presque toutes les vitres ont éclaté et les plastiques et images ont fondu, notamment un gros cadre avec les noms de nos donateurs. On ne les avait pas ailleurs. C’est perdu. » Il aimerait par ailleurs avoir davantage d’informations derrière le terme «accidentel». « C’est un terme très vaste, note-t-il. Était-ce l’électricité? Les souris? On voudrait en savoir plus pour ne pas que ça se reproduise! C’est important car le Musée était très propre et bien rangé, en bonne condition. » Le coût des dégâts de la bâtisse est estimé à quelque 100 000 $, mais ceci n’inclut pas les items du musée. « Nos items n’étaient pas assurés, mis à part les ordinateurs et le mobilier de nos bureaux, car c’était trop cher », confie Paul-Guy Lavack.

Un début Le Musée Pointe Des Chênes n’a tout de même pas tout perdu, ou abîmé, dans l’incendie. En effet, une maison de rondins typique des

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photo : Camille Harper-Séguy

Si le feu, qui a ravagé l’atelier, n’a pas pénétré dans le Musée Pointe Des Chênes lui-même, la chaleur et la fumée ont tout de même eu raison du Musée. En encadré: cette statue de la Vierge Marie était bleue et blanche.

pionniers, la Maison SaintLaurent, appartenant au Musée et située sur son terrain, n’a pas été touchée par les flammes. « C’est une maison typique d’une famille de six personnes pionnière dans l’Ouest, indique Paul-Guy Lavack. C’est une chance qu’elle soit intacte! De plus, on y gardait une grande peinture de l’artiste francomanitobain Robert Freynet, qu’on devait installer dans le Musée. On aurait pu la perdre aussi! » Par ailleurs, le fondateur du Musée, Louis Bernardin, résidant de Sainte-Anne, gardait chez lui plusieurs items appartenant au Musée.

« Le Musée était trop petit pour tout contenir, donc j’ai gardé chez moi une cinquantaine d’items différents dont une vieille poulie, une partie de bicycle, des outils, une forge complète, une baratte à beurre ou encore des valises, dévoile Louis Bernardin. Une chance que je n’aie pas pu tout transporter dans le Musée! » Il précise que « certains items appartiennent à ma propre collection, mais je prévoyais de toute façon les léguer au Musée Pointe Des Chênes à ma mort. Cette collection peut faire renaître le Musée, et j’espère que c’est ce qui arrivera car j’y ai travaillé toute ma vie. C’est important pour SainteAnne et ses environs », conclut-il.

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MUNICIPALITÉS RURALES

Un fusionnement de villages? Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Claude et Somerset pourraient-ils s’amalgamer? Selon l’Association des municipalités bilingues du Manitoba, il s’agit d’un scénario plausible. D’autres en sont moins convaincus. Daniel BAHUAUD de l’AMBM, Louis Tétrault. Leur services et programmes à la Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM) a rédigé, le 31 mai dernier, une lettre au ministre provincial des Administrations locales, Ron Lemieux, lui demandant d’examiner un possible fusionnement des villages de Notre-Dame-deLourdes, Saint-Claude et Somerset, dans le but de faciliter l’offre des services bilingues dans les trois communautés francophones de la région de La Montagne.

L’

« Nous préconisons ce plan parce que les priorités linguistiques des trois communautés se ressemblent, déclare le directeur général

amalgamation nous semble plus viable qu’un fusionnement avec les municipalités rurales avoisinantes. L’essentiel est d’assurer les produits et services en français à Notre-Dame-de-Lourdes, à SaintClaude et à Somerset. »

La partie 4, section 1 du projet de loi 33 – l’Acte de la modernisation des municipalités –déposé par le gouvernement Selinger le 1er mai dernier, stipule que les municipalités ont le droit de déterminer les municipalités avec lesquelles elles préfèrent fusionner. « Puisque la partie 4, section 1 du projet de loi 33 garantit la continuation de l’offre des

population francophone, nous estimons qu’il est légitime de considérer l’amalgamation des trois communautés, même si elles ne se côtoient pas », indique Louis Tétrault. Au moment d’écrire ces lignes, Ron Lemieux n’avait pas rendu réponse à l’AMBM. Par contre, l’idée a déjà été proposée par l’AMBM et discutée dans les trois communautés en question. « C’est un scénario qui vaut la peine d’être examiné, indique le maire de Saint-Claude, Norm Carter. Nous sommes encore dans l’impasse en ce qui concerne la Municipalité rurale de Grey, qui n’est pas terriblement intéressée de s’amalgamer avec notre communauté. La suggestion de l’AMBM est peutêtre une solution à notre dilemme. C’est à discuter et à explorer davantage. » À Somerset, la situation n’est pas perçue du même œil. « Nous avons discuté du scénario proposé par Louis Tétrault lors de la dernière réunion du conseil municipal, indique le maire de Somerset, Gilbert Mabon. À ce point-ci, nous gardons l’esprit ouvert, puisque rien n’est encore coulé dans le béton. Mais notre conseil a déjà discuté d’un éventuel fusionnement avec la Municipalité rurale de Lorne, et penche de ce côté.

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Archives La Liberté

Gilbert Mabon.

« Par ailleurs, la Municipalité rurale de Lorne envisage une union avec nous d’un œil favorable, poursuit-il. Et elle nous semble logique, étant donné que nous partageons déjà de nombreux services. Toutefois, nous examinerons la question sérieusement. »

personnes pourraient s’occuper de dossiers spécifiques, comme la mise en œuvre des projets d’infrastructure, ou encore la rédaction des rapports financiers. On maximiserait l’emploi des personnes bilingues qualifiées, qui sont parfois difficiles à recruter. »

Selon Louis Tétrault, un des avantages à un fusionnement des trois villages serait une meilleure livraison des services francophones, et du recrutement de personnel bilingue.

« C’est certainement une considération à retenir, et qu’il faudra peser contre la bonne volonté du conseil de Lorne par rapport au bilinguisme, indique Gilbert Mabon. Reste à savoir ce que nous aurons décidé après nos consultations avec SaintClaude et Notre-Dame-deLourdes, ainsi que le ministre Ron Lemieux. »

« Les trois communautés n’auraient besoin que d’un directeur général, et non trois, souligne-t-il. Les deux autres

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ACTUEL


MUNICIPALITÉS

Une première provinciale Quelque 80 entrepreneurs de la Municipalité de Ritchot se sont réunis pour discuter de la mise sur pied d’un organisme jamais vu au Manitoba : une chambre de commerce régionale. Daniel BAHUAUD copropriétaire du Arrowhead RV de Ritchot, ajoute-t-il. En

L

a Municipalité rurale de Ritchot créera, en juin, une chambre de commerce régionale, dans le but d’aider les entrepreneurs de ses quatre communautés principales de Grande Pointe, d’Île-desChênes, de Saint-Adolphe et de Sainte-Agathe. « Il s’agit d’une véritable première pour le Manitoba, indique l’agent de développement économique de la Corporation de développement communautaire (CDC) de Ritchot, Roger Perron. D’habitude, les chambres de commerce sont mises sur pied pour desservir un village, ou encore une ville. Or, il nous semblait raisonnable, étant donnée la population relativement petite des communautés de la région, de songer à une solution plus globale. » La chambre de commerce municipale est le fruit de trois rencontres d’entrepreneurs, qui ont eu lieu les 3, 4 et 5 juin à SainteAgathe, Saint-Adolphe et Île-desChênes. Près de 80 commerçants étaient au rendez-vous. « L’idée d’une chambre de commerce régionale me sourit énormément, déclare le

Resort d’Île-des-Chênes, Cyrille Durand. D’une part, l’organisme permettra un plus grand réseautage entre les gens d’affaires. Souvent, un commerçant est conscient qu’un service donné est offert dans une communauté avoisinante, mais c’est tout. Il ne se rend peut-être pas compte que ce commerce pourrait lui rendre service, ou qu’il pourrait établir des partenariats qui bénéficieraient les deux entreprises. »

Roger Perron voit la situation du même œil. « À la fin de nos rencontres préliminaires, plusieurs commerçants sont restés pour discuter d’échanges commerciaux, indique-t-il. C’était très encourageant. » Outre le réseautage, Cyrille Durand estime qu’une chambre de commerce permettrait aux entrepreneurs de présenter un front uni. « La Municipalité rurale de Ritchot est collée à Winnipeg, rappelle-t-il. Le fait de présenter un front promotionnel commun nous permettra de contrecarrer l’attrait de la métropole. « De plus, il y a près de 230 entreprises dans le territoire

présentant nos préoccupations communes, j’estime que le conseil municipal tiendra davantage compte de nos besoins. » Propriétaire de l’entreprise Hemp Oil Canada, située à Sainte-Agathe, Shaun Crew se dit également en faveur d’une chambre de commerce régionale. « L’idée du réseautage des entrepreneurs est attrayante, mentionne-t-il. C’est, je crois, le point principal d’une chambre de commerce. Je crains cependant qu’il y aurait un certain dédoublement des responsabilités entre le nouvel organisme et les CDC des villages et celle de la Municipalité. » Cyrille Durand se dit plus optimiste. « Une CDC a un mandat tout à fait différent, soutient-il. Je siège au conseil de la CDC de Ritchot, et je sais d’expérience qu’une CDC doit non seulement songer au développement économique, mais au développement social, à la santé et à l’épanouissement des communautés. La chambre de commerce a une vision plus étroite, et économique. « Par ailleurs, une CDC ne pourrait pas organiser, comme pourrait le faire une chambre de commerce régionale, la création de programmes d’assurance santé et de bénéfices pour les employés des différentes entreprises membres. C’est un des grands attraits d’une chambre de commerce, surtout chez les petits commerces. » Le président de l’Association des chambres de commerce du Manitoba, Chuck Davidson, se dit également optimiste. « La création d’une chambre de

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photo : Daniel Bahuaud

Roger Perron.

commerce régionale est unique et de plus, une solution élégante à un défi toujours présent dans les communautés rurales, déclare-t-il. Souvent, comme cela a été le cas à Sainte-Agathe et Îledes-Chênes, des chambres de commerce ont été établies et, au fil des décennies, ont perdu de souffle. Il faut un leadership solide pour maintenir leur santé. Un plus grand organisme a le potentiel d’assurer ce leadership, et ce pour une longue période de temps. Si les commerçants de Ritchot réussissent leur coup, je

suis convaincu que leur organisme régional servira de modèle pour d’autres chambres de commerce régionales. » Roger Perron compte en effet battre le fer dès que possible. « Il n’y a aucune raison d’attendre, déclare-t-il. L’intérêt est là. Et nous avons déjà des commer çants prêts à s’engager dans la mise sur pied du nouvel organisme. Il nous reste à former notre exécutif, créer une charte pour la chambre de commerce et faire partir la balle à rouler. »

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SAINT-BONIFACE

Des résidants inquiets Suite à un homicide dans le Vieux Saint-Boniface, plusieurs préconisent une présence policière accrue dans le quartier. Daniel BAHUAUD

U

n homicide, qui a eu lieu à Saint-Boniface aux premières heures du 2 juin dernier, suscite des inquiétudes de la part des résidants de Saint-Boniface. L’incident, qui a conduit à la mort d’un homme âgé de 23 ans, Kyle Devasoncelos, présumément aux mains du Winnipégois Jorden Fries, a eu lieu lors d’une dispute. « Les deux hommes étaient des connaissances, indique un porte-parole de la Police de Winnipeg, le constable Jason Michalyshen. Lors d’une fête, qui avait lieu sur la rue Notre-Dame, les deux se sont disputés, au point d’avoir recours à la violence. »

Résidant du quartier résidentiel au Nord du boulevard Provencher, le conseiller municipal de SaintBoniface, Daniel Vandal, estime que l’incident est « inquiétant ». « On sait que de tels évènements n’ont lieu que très rarement à Saint-Boniface, mais il faut être proactif dans la lutte contre la criminalité, indique-t-il. Ce qui inquiète, c’est que la rumeur voudrait que l’incident soit relié à des gangs de rue. Si c’est le cas, l’incident pourrait signaler le début d’une plus grande incidence de criminalité. Chose certaine, je vais parler à la Police et aux résidants pour voir ce qu’ils en disent. » La Police de Winnipeg a indiqué que l’accusé et la victime leur étaient connus. « Il s’agit cependant d’un incident isolé qui

ne donne pas à croire que la sécurité du quartier est à risque, indique le constable Jason Michalychen. On comprend, par contre, que cela puisse alarmer les résidants. » La Liberté a en effet contacté un résidant du quartier qui, tout en préférant l’anonymat, a exprimé de vives inquiétudes. « On n’est pas loin d’un bar achalandé par des gens peu fréquentables, déclare-t-il. Le vendredi et le samedi soir, les gens rentrent et sortent aux petites heures du matin. Ils ne sont pas tous des criminels, évidemment, mais on se pose des questions quand quelqu’un se fait tuer dans la rue. » Le vice-président de l’Association des résidants du Vieux Saint-Boniface (ARVSB),

André Clément, se dit pour sa part « inquiet » de la présence d’un tel incident dans le quartier. « On pourrait remettre en question la fermeture du poste de police qui était situé à moins d’un pâté de maison du lieu du meurtre, déclare-t-il. Faudrait-il une présence policière accrue sur Provencher pour lancer un message aux malfaiteurs? C’est à discuter avec la Police. » En fait, une rencontre publique est prévue, le 27 juin prochain, à Saint-Boniface, où le chef de la Police de Winnipeg, Devon Clunis, s’entretiendra avec les résidants du quartier. (1) « Le chef veut partager sa vision de la sécurité à Winnipeg, tout en faisant de l’écoute active auprès des résidants, indique le

constable Jason Michalyshen. Nous estimons qu’il s’agit d’une excellente occasion de recevoir des suggestions des résidants, et d’entamer un dialogue qui sera réellement productif. Peut-être faudra-t-il, en bout de ligne, allouer plus de ressources policières ou plus de services sociaux à Saint-Boniface. Qui sait? Cela reste à voir. » (1) La rencontre publique aura lieu le 27 juin prochain à 17 h 30 au Centre récréatif Notre-Dame, 271 avenue de la Cathédrale.

RADIO-CANADA

ICI pour rassembler

À

la suite d’un an et demi de réflexion à l’interne, les Services français de Radio-Canada ont décidé de rebaptiser toutes leurs chaînes et plateformes ICI. Quelque 10 entités seront donc renommées, les unes après les autres, à partir du 19 août prochain.

Ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :

FAITES CARRIÈRE AU CENTRE DE SANTÉ PROVENCHER MEDICAL ARTS Le Centre Provencher est en pleine évolution, et nous prévoyons que la phase 1 sera prête vers la fin 2013. Plusieurs médecins de famille et spécialistes feront partie de notre équipe médicale. Il est possible de progresser dans votre carrière que vous soyez un professionnel ayant plusieurs années d’expérience ou nouvellement gradué. Nous recherchons aussi des réceptionistes francophones dans le domaine de la santé avec au moins cinq ans d’expérience dans une clinique médicale ansi que des dentistes francophones. Pratiquer la médecine au Centre de Santé Provencher Medical Arts comporte plusieurs avantages tels que la possibilité de :

➊ Travailler auprès d’une clientèle variée et stimulante bien ciblée dans le quartier franco-

Si ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre le Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :

manitobain. Avoir accès en trois minutes à l’Hôpital Saint-Boniface pour : cours-conférences, stages, chirurgie, etc. Avoir accès à un terrain de stationnement chauffé sécuritaire pour votre voiture ou moto. Avoir du support aux équipes pour répondre aux besoins des patients. Combler au grand besoin de médecins francophones.

Docteur Marc Fréchette, M.D., CCFP., B.Ed, B.Sc, USLME 1,2,3 Directeur Centre Marion 172, rue Marion Winnipeg (Manitoba) R2H0T4 Téléphone : 204-221-4489 Télécopieur : 204-233-6185 Formulaire de contact par courriel : ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• marionmedicalcentre@shaw.ca

➋ ➌ ➍ ➎

Entre autres, la Première Chaîne deviendra ICI Première, Espace Musique, ICI Musique, la télévision de Radio-Canada, ICI Télé, le Réseau de l’information, ICI RDI, ou encore le site Internet de RadioCanada, ICI.ca. « Notre univers médiatique est en pleine transformation et les contenus sont de plus en plus dispersés, explique dans une lettre ouverte le vice-président principal de Radio-Canada, Louis Lalande. Dans ce contexte, l’adoption d’une identité de marque simple et cohérente, dénominateur commun à toutes nos plateformes, s’imposait. » ICI désignera donc toutes les plateformes en français de Radio-Canada, quel que soit le support. « Le nom ICI nous regroupe et nous distingue dans un marché de plus en plus éparpillé », se réjouit Louis Lalande. Par ailleurs, il assure que le nom de la société d’État ne changera pas. Ce sera toujours Radio-Canada. « ICI, c’est bien Ici Radio-Canada », conclut-il.

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

C. H.-S.

ACTUEL


Le 15 janvier 1924

Bernard BOCQUEL

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La lune de miel entre La Liberté et les Métis Racontées de bouche à oreille, il arrive que les histoires de familles se remodèlent au fil des générations au point d’occulter une vérité historique. C’est ainsi que dans les années 1980, la perception populaire admettait que les Métis avaient tous plié l’échine depuis la pendaison de Louis Riel. Revisiter La Liberté de 1924 suffit pour se convaincre du contraire. Cette année-là, l’hebdomadaire est en pleine renaissance sous l’impulsion de son nouveau responsable, Donatien Frémont. À la barre depuis juillet 1923, le Français d’origine, au début de sa quarantaine, a succédé à un Canadien français du Québec retourné au pays natal pour travailler au Nouvelliste de Trois-Rivières. C’est d’ailleurs seulement à ce titre que les Québécois se souviennent d’Hector Héroux, qui avait accepté l’appel de l’Ouest en 1913 pour se charger de La Liberté naissante. Le contenu du journal durant les dernières années sous Hector Héroux reflète un compréhensible épuisement du journaliste. Donatien Frémont a fait ses armes au Patriote de l’Ouest, à Prince-Albert en Saskatchewan. La précision est d’importance : journaliste d’expérience et historien dans l’âme, l’immigrant a eu à cœur de connaître le sol dans lequel il s’enracinait. Le nouveau patron de La Liberté est très conscient de la douloureuse question métisse suite au drame de Batoche en mai 1885. Frémont n’a pas mis longtemps à saisir l’activisme des Métis canadiens-français de la Province du Milieu. En août 1923, l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba inaugure à Saint-Norbert son nouveau monument, érigé pour commémorer le fameux épisode de la barrière qui a eu lieu en octobre 1869. L’évènement lui donne l’occasion de prendre la mesure des tensions latentes qui persistent entre, sinon les élites métisse et canadienne-française, du moins entre le commun des mortels des deux ‘’races’’, pour reprendre le vocabulaire de l’époque. En responsable d’un journal toujours en concurrence avec Le Manitoba, l’autre hebdomadaire français, Donatien Frémont sait que sa première priorité est d’attirer de nouveaux abonnés. Il sait aussi que Le Manitoba des conservateurs n’est pas encore mort à cause de l’acharnement du fier Noël Bernier. Mais tout le monde sait que la fin du Manitoba est imminente (elle se produira en 1925). Voilà pourquoi, d’emblée, les chefs de l’Union nationale métisse, qui ont besoin d’un journal vigoureux pour diffuser leurs messages et leurs informations, tablent sur Donatien Frémont pour leur assurer cet indispensable outil de communication, à une époque où la radio est encore embryonnaire. Le nouveau rédacteur en chef donne des gages en ouvrant largement ses colonnes à l’homme de l’heure de la cause métisse, l’avocat et historien Guillaume Charette, qui revendique ouvertement une relecture de la soi-disant ‘’rébellion’’ de 1869-70 à la Rivière-Rouge. La Liberté prolonge son travail de sensibilisation en lançant une nouvelle chronique, intitulée Il y a 50 ans dans Le Métis, qui a existé entre 1871 et 1881. Cette initiative éditoriale est prise alors que le journal met la dernière main à une vaste campagne d’abonnement, orchestrée sous forme de concours. L’affaire s’annonce très alléchante pour les vendeurs. Le fantastique premier prix destiné au meilleur vendeur est une automobile WillysKnight valant 1 985 $. L’Union nationale métisse est bien décidée à s’engager à fond dans cette aventure inédite. Fin décembre 1923, elle passe une résolution dans le style typique de l’époque : « Nous tenons à remercier la rédaction du journal pour l’inaltérable sympathie et l’encouragement qu’elle n’a jamais cessé de lui manifester chaque fois que l’occasion s’en est LA LIBERTÉ REVISITÉE

DU 12 AU 18 JUIN 2013

La Une de LA LIBERTÉ du

15 janvier 1924

présentée et nous voulons lui exprimer publiquement notre sincère appréciation de son attitude bienveillante à notre égard. Comme preuve de reconnaissance, nous engageons nos amis à donner tout l’encouragement possible au concours ouvert par ce journal. »

La Liberté est aussi bien en marche sous Donatien Frémont. Le journal va effectivement bien servir les intérêts des Métis, comme d’ailleurs ceux d’une multiplicité d’organisations à vocation sociale, religieuse ou patriotique qui irriguent le tissu canadien-français du Manitoba.

La bataille du meilleur vendeur d’abonnement fait vite rage. Les militants de l’Union nationale métisse actionnent au mieux leur réseau de connaissances afin de favoriser les vendeurs d’abonnement métis. La lutte est attisée par des pages entières de promotion montrant les beaux prix à gagner. Au bout du compte, la Willys-Knight tant convoitée n’est pas remportée par Raymond Martel, le champion que les Métis encouragent depuis des semaines en s’abonnant à La Liberté.

La lune de miel entre le patron du journal et les Métis connaîtra cependant une grave éclipse en 1932. Mais c’est une autre histoire. Ou plutôt une autre chronique, qu’il sera possible d’écrire grâce aux archives conservées au Centre du patrimoine. Car il arrive que l’histoire orale, en plus de parfois nécessiter certaines corrections de transmission, perde complètement la mémoire sur des épisodes pourtant passionnants.

Certes, il y avait en tout 7 000 $ en prix et commissions. Mais les gens s’étaient tellement pris au jeu que Guillaume Charette a dû prendre la plume dans le journal du 11 mars 1924 pour tâcher de calmer les esprits. « Qu’il me soit permis d’adresser un mot à mes frères métis qui pourraient être abattus parce que leur candidat n’a pas atteint l’objet de nos espérances. Comme beaucoup, nous aurions aimé voir M. Martel arriver bon premier. […] Mais grâce au concours, La Liberté s’est introduite dans bon nombre de foyers métis, ce qui nous permettra maintenant un contact plus étendu avec les nôtres. À ce point de vue, notre but a été atteint. » Et même plus encore, estime Guillaume Charette : « Il y a 20 ans, le nom de Riel était presque un blasphème, tant il rappelait de haine et de préjugés. Aujourd’hui, même ceux qui étaient ses ennemis daignent écouter son nom. La vérité est en marche. » LA LIBERTÉ

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JUSTICE

Toujours aucune cour autochtone au Manitoba Le Manitoba, malgré son pourcentage élevé de détenus autochtones, n’a toujours pas mis sur pied de tribunal pour les représenter de manière appropriée. Katrine DENISET Gladue. Un rapport Gladue

S

upposons qu’une personne apprenait d’un coup que le Manitoba offrait à ses délinquants l’opportunité de se faire représenter dans des tribunaux spécialisés en droit familial, en matière de santé mentale, ou dans le traitement de la jeunesse délinquante. Elle les croirait peut-être assez choyés, ces délinquants. Si cette même personne apprenait par la suite que près de 70 % des délinquants manitobains étaient d’origine autochtone et qu’il n’existe aucune cour spécialisée pour représenter leur peuple, elle cesserait sûrement d’être impressionnée. Tout cela est effectivement le cas au Manitoba. Lorsque la Cour suprême du Canada a insisté en 1999 que les juges examinent l’historique personnel et culturel des délinquants autochtones avant de leur donner une sentence, la majorité des provinces ont entamé ce qu’on appelle les rapports

souligne des détails parfois pertinents par rapport à la famille, l’éducation, et la qualité de vie d’un délinquant autochtone, qui aurait, dans de nombreux cas, résidé dans une réserve. Certaines provinces, dont l’Ontario et la ColombieBritannique, sont allées au-delà des rapports Gladue en développant des tribunaux Gladue. « Dans les tribunaux Gladue, il y a un contexte culturel beaucoup plus complet, déclare Aimée Craft, une avocate manitobaine spécialiste des droits des peuples autochtones. Les avocats de l’aide juridique sont entraînés à évaluer en profondeur les circonstances de leurs clients autochtones dans les rapports, pour ensuite mieux les présenter. Les juges sont spécifiquement entraînés à servir les individus autochtones. En fin de compte, tout le monde qui fait partie du processus dans un tribunal Gladue est spécialisé. » Les qualités d’un tribunal Gladue que décrit Aimée Craft,

Archives La Liberté

Aimée Craft : « Dans les tribunaux Gladue, il y a un contexte culturel beaucoup plus complet. »

sont appuyées dans la dernière de trois évaluations faites par Aboriginal Legal Services of Toronto. Les rapports d’évaluation explorent les expériences de juges et d’avocats qui travaillent dans des tribunaux Gladue en Ontario. La

DÎNER-RENCONTRE

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conclusion du dernier rapport indique que les juges se sentent plus capables de prendre des décisions appropriées grâce à l’expertise qui les entoure. Une des seules critiques qui en ressort, est celle qui décrit des rapports « parfois trop détaillés », selon les juges questionnés. Aimée Craft ajoute que le Manitoba a accès aux ressources nécessaires pour y établir au moins un tribunal Gladue. Les rapports Gladue de la Province sont actuellement préparés par le service de probation, et par les agents de probation d’un organisme qui s’appelle Onashowewin Inc. « Les juges ont reconnu qu’Onashowewin Inc. a la

capacité de préparer d’excellents rapports, déclare Aimée Craft. Leurs agents savent aller chercher les petites nuances qui peuvent influencer une sentence. Le problème, c’est que l’organisme ne reçoit pas de financement. » Selon Aimée Craft, le pourcentage dominant de détenus autochtones au Manitoba devrait suffire à justifier la mise sur pied d’un tribunal Gladue dans la province. « Certaines populations méritent d’être ciblées avec de l’expertise, explique Aimée Craft. Ce n’est pas une question de viser des groupes, mais plutôt de leur donner l’appui dont ils ont évidemment besoin. »

Le prochain dîner-rencontre de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface se tiendra :

La Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface est la voix des commerçants qui font des affaires en français à Saint-Boniface. La Chambre favorise un environnement propice à la réussite de ses membres commerçants.

Date :

le mercredi 19 juin 2013

Heure : Lieu :

11 h 45 à 13 h Hôtel Norwood

CONFÉRENCIER INVITÉ : Charles LaFlèche, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface Il nous donnera le pouls de ce qui se passe à la Fondation de l'Hôpital Saint-Boniface et comment l’espoir et la guérison peuvent prendre des formes aussi diverses que le soutien aux soins aux patients, l’achat d’équipement spécialisé, l’appui à la formation et à la recherche en santé.

Réservez dès maintenant! Coût : 25 $ pour les membres ayant une adhésion sans repas et 30 $ pour les non-membres. * * Les repas non honorés seront facturés.

Au plaisir de vous voir! Veuillez confirmer votre présence avant le vendredi 14 juin 2013 par courriel à info@ccfsb.ca ou en appelant Christiane au 204 235-1406

Case postale 204 | Saint-Boniface ( Manitoba) R2H 3B4 | Tél. : 204 235-1406 | Téléc. : 204 237-4618 | info@ccfsb.mb.ca | www.ccfsb.mb.ca

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RADIO CANADA

L’indépendance journalistique menacée Le projet de loi C-60 du gouvernement fédéral conservateur suscite des remous chez CBC/Radio Canada. L’indépendance journalistique du diffuseur public serait en jeu. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca

«L

e gouvernement fédéral est en train de prendre le contrôle sur ce que fait le diffuseur public! », s’insurge le président du Syndicat des Communications de Radio

Canada, Alex Levasseur. Dans le collimateur du syndicaliste, le projet de loi C-60 du gouvernement conservateur, actuellement discuté au Parlement à Ottawa. (1) Ce texte donne le droit au Conseil du Trésor de s’immiscer dans les négociations de plusieurs organismes publics comme Postes Canada, Via Rail, la Banque du Canada ou Radio Canada. Il

pourra ainsi imposer des mandats de négociations à ces sociétés à n’importe quel moment du processus, forçant peut-être parfois la société d’État à revenir sur certains engagements pris et alors qu’un accord sur une nouvelle convention collective serait sur le point d’être signée. De plus, le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, pourra assister aux séances de négociations privées entre les sociétés d’État et les employés. Enfin, il disposera aussi de pouvoir quant aux modalités d’emplois des employés qui ne sont pas membres d’un syndicat.

Indépendance journalistique remise en cause « Nos principales craintes sont la remise en cause de l’indépendance journalistique et l’ingérence dans la société de la Couronne », déplore le président de la sous-section Radio Canada/CBC de la Guilde des médias, qui représente les employés du diffuseur public hors du Québec et de Moncton, MarcPhilippe Laurin. Dans sa volonté de contrôler les dépenses des organismes d’État, le gouvernement conservateur de Stephen Harper viole à la fois le Code du travail et la Loi sur la radio-diffusion, qui consacre l’indépendance journalistique de CBC/Radio Canada.

photo : Gracieuseté Alex Levasseur.

Alex Levasseur.

« On risque de passer d’un diffuseur public à un diffuseur d’État. Or, c’est pas notre job d’être les amis des gouverne ments », rappelle Marc-Philippe Laurin. Il est vrai que le simple fait qu’un membre du gouvernement soit présent au sein de Radio Canada pose problème quant à la crédibilité à accorder à l’information délivrée par l’entreprise. Reste que, dans cette affaire, direction et syndicats font bloc ensemble contre le texte. Hubert Lacroix, le président-directeur général de CBC/Radio Canada, a récemment envoyé une lettre au

gouvernement demandant le retrait du diffuseur public du projet de oi C-60. « Dans son texte, M. Lacroix touche des points intéressants et nous sommes d’accord avec son analyse : ce projet de loi est générateur de conflits », souligne Alex Levasseur. D’autres lettres et pétitions ont parallèlement été adressées à Stephen Harper, signées par des intellectuels canadiens, des journalistes et des syndicalistes. Sans succès pour le moment. (1) Le texte de loi est consultable à cette adresse : http://www.parl.gc.ca/HousePublicat ions/Publication.aspx?DocId=61137 48&Language=F

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RESTAURATION

Des souris au Thaï Déjà épinglé à deux reprises cette année pour des raisons sanitaires, le restaurant thaïlandais Sawatdeé, situé sur le boulevard Provencher, affiche porte close depuis plusieurs semaines. Aucune date de réouverture n’est avancée pour le moment. Thibault JOURDAN de mesures efficaces contre la l’avenir du lieu. « Des rumeurs

L

es amateurs de nourriture thaïlandaise ne trouvent plus leur bonheur sur le boulevard Provencher. Le restaurant Sawatdeé a fermé ses portes le 15 mai pour des raisons d’hygiène. La décision a été prise à la suite d’une visite d’un inspecteur du ministère de la Santé publique. Ce restaurant thaïlandais avait déjà écopé de deux amendes en mars : l’une pour ne pas avoir pris

présence de souris, l’autre pour avoir laissé s’accumuler de la graisse. Dans son rapport mis à jour le 5 juin sur son site Internet, le ministère dénonce « des signes évidents d’infestation de rongeurs, un manque de nettoyage effectif et diverses réparations dans plusieurs zones ». Aucune date de réouverture n’est indiquée.

À vendre? Cette absence de date de réouverture pose question sur

indiquent que le restaurant serait à vendre, mais elles couraient déjà avant sa fermeture », glisse le président de l’association des commerçants Provencher Biz, Oai Truong. Il est vrai que l’emplacement a de quoi séduire et la zone devrait continuer à se développer dans les prochaines années. « Il est situé pas très loin du futur Musée canadien des droits de la personne, qui doit ouvrir l’an prochain. Cela va amener des touristes dans la zone. De plus, le restaurant est visible car il est sur une grosse artère. On anticipe d’ailleurs une augmentation du trafic de ce côté-ci du pont », espère-t-il. Les locaux où se trouve actuellement le Sawatdeé ont accueilli des restaurants pendant plusieurs années. Avant les spécialités thaïlandaises, on y trouvait des desserts et, si on remonte quelques années plus loin, un restaurant romantique. Oai Truong espère d’ailleurs que les démêlés sanitaires du Sawatdeé ne freineront pas les ardeurs de repreneurs, si le restaurant est en vente. « Nous avons besoin de lieux de restauration dans cette zone. Nous avons plus de 100 entreprises dans le secteur, et moins de 10 % d’entre elles sont des restaurants. » La Liberté a tenté de contacter à plusieurs reprises le propriétaire

photo : Thibault Jourdan

O a i Tr u on g, l e p r é s i d e n t d e l’association des commerçants Provencher Biz, souhaite qu’un l i e u d e re s t a u r a t i o n c on t i n u e d’exi ster là où se trouve actuellement le Sawatdeé.

du Sawatdeé afin de connaître ses projets et sa possible date de réouverture, mais à l’heure de passer sous presse, celui-ci n’avait pas retourné les appels. photo : Thibault Jourdan

Un avis du ministère de la Santé du gouvernement du Manitoba indique que le Swatdeé a dû fermer dès le 15 mai.

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MARCHÉ SAINT-NORBERT

Le local : une formule qui marche Le marché Saint-Norbert célèbre cette année son 25e anniversaire. Retour sur la réussite du concept des produits locaux. Sabine TRÉGOUËT presse5@la-liberte.mb.ca

L

e Marché Saint-Norbert a débuté sa 25e saison le 1er juin dernier. Les habitués étaient au rendez-vous pour retrouver toutes sortes de produits frais et artisanaux. Cette année, plus

d’une centaine de commerçants vendent leurs produits jusqu’à l’automne. (1) « L’impact économique du marché est difficile à mesurer sur Saint-Norbert, explique le directeur général d’Entreprises Riel, Normand Gousseau. Mais il y a des journées où on accueille jusqu’à 10 000 personnes. Quand on a un aussi grand groupe qui

rentre dans une communauté, c’est sûr que ça a un impact. »

100 % Manitoba Pour Normand Gousseau, la clé de la réussite du marché réside dans le concept même. « Le fait que le marché soit strict sur les produits vendus, c’est ça qui fait la réussite, soutient-il. On est dans une époque où la clientèle veut savoir d’où

SAINT-BONIFACE photo : Gracieuseté Marché Saint-Norbert

Bob Roehle, fondateur du marché, Dave Gaudreau, membre de la législature pour Saint-Norbert, le Premier ministre Greg Selinger, le député Rod Bruinooge et Normand Gousseau lors de l’ouverture du marché Saint-Norbert le 1er juin dernier.

Un souterrain sur Marion?

L

e conseiller municipal de Saint-Boniface, Daniel Vandal, propose la construction d’un passage souterrain à l’angle des rues Marion et Archibald, pour permettre aux voitures d’éviter les embouteillages créés par la voie ferrée située juste à l’Est de l’intersection. Le projet, qui à l’heure actuelle s’avère qu’une « vision personnelle » de Daniel Vandal, pourrait coûter quelque 80 millions $. « Avec l’appui de la Province et du gouvernement fédéral, ce serait réalisable, indique-t-il. Le ministre provincial des Administrations

locales, Ron Lemieux, est ouvert à une entente tripartite. » Daniel Vandal a également proposé le projet à la députée fédérale de Saint-Boniface, Shelly Glover. Entre-temps, les ingénieurs de la Ville de Winnipeg entameront, dès l’automne, une étude analytique et conceptuelle de l’intersection, dans le but de réduire les problèmes de circulation fréquents, notamment aux heures de pointe. « Les solutions qu’ils proposeront au public lors de rencontres porteouvertes qui seront tenues avant Noël permettra aux bonifaciens et à

la Ville de prendre une décision quant à l’avenir de l’intersection, fait remarquer Daniel Vandal. J’ignore ce que proposeront ultimement les ingénieurs, mais à mon avis, un passage souterrain pourrait alléger les problèmes de circulation. L’emploi de souterrains sur le boulevard Kenaston et sur le chemin Plessis a fait ses preuves. » Cinq millions $ ont déjà été mis de côté pour les premiers travaux, en 2014, indépendamment du choix de projet. D. B.

viennent les légumes et discuter avec le producteur lui-même. » En effet, seuls les producteurs qui fabriquent, qui cultivent ou qui cuisinent leurs propres produits sont autorisés sur le marché. De cette façon, la coopérative garantit une certaine qualité auprès des clients. « Nous voulons garder cette formule, assure Normand Gousseau. Il faut donc contrôler l’évolution du marché pour ne pas perdre la qualité. Et puis le marché, c’est aussi une culture, c’est un évènement en lui-même. Les gens vont rencontrer des personnes qui

ont les mêmes intérêts qu’eux. Ils viennent autant pour l’expérience que pour les produits. » Dans le cadre du 25e anniversaire, le marché organise quelques évènements spéciaux, comme une nocturne pour la Fête du Canada. En revanche, les travaux qui devaient être finis pour l’ouverture de la saison ont été repoussés à l’automne en raison du printemps tardif. (1) Le marché Saint-Norbert est ouvert les mercredis de 11 h à 16 h et les samedis de 8 h à 15 h jusqu’au 26 octobre. http://stnorbertfarmersmarket.ca

Le vendredi 21 juin 2013 Fêtez le 100e de La Liberté

HOMMAGE aux OBLATS DE MARIE IMMACULÉE Fondateurs et contributeurs

Célébration eucharistique à 19 h

du journal La Liberté de 1913 à 1975

Célébration communautaire à 20 h 30

Église du Précieux-Sang 200, avenue Kenny

Salle communautaire du Précieux-Sang annexée à l'église

• Présidée par Mgr Albert LeGatt • Chorale animée par Gérard Jean • Présentation d'une vidéo rétrospective créée par Radio-Canada

• • • •

ACTUEL

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Allocutions Musique par Père Armand LeGal et la Bolduc Goûter servi Bar payant

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PARTENARIAT

La CSFM et le CJP travailleront ensemble Pour mieux servir leurs clientèles, qui se chevauchent, la CSFM et le CJP ont signé le 28 mai dernier un protocole d’entente qui les engage à travailler davantage ensemble. Camille HARPER-SÉGUY Bernard Lesage, précise que « c’est par ailleurs déjà chacun

L

a Commission scolaire f ra n c o - m a n i t o b a i n e (CSFM) et le Conseil jeunesse provincial (CJP) ont souvent travaillé ensemble sur divers projets. Ils ont toutefois fait face, par moments, à des défis et des manques de communication. Afin de s’assurer un bon partenariat pour les années à venir, les deux organismes ont signé, le 28 mai dernier un protocole d’entente. « Ce protocole d’entente est un engagement à travailler davantage ensemble, explique la présidente du CJP, Sara Fournier. Et le fait que ce soit un document papier, avec nos signatures, rend les choses plus concrètes, plus officielles. C’est excitant et très positif! »

la présidente du CJP qui nous a approchés pour voir comment on pouvait s’assurer de mieux travailler ensemble et mieux communiquer ». Ensuite, « c’est la CSFM qui a eu l’idée du protocole d’entente », poursuit Sara Fournier.

L’entente entre les deux organismes est sans limite de durée et rediscutable à la convenance des deux parties. « Cette entente permettra notamment de s’aider à réaliser nos plans stratégiques grâce à des projets communs quand ceux-ci se rejoignent », se réjouit Bernard Lesage. « Comme c’est tout nouveau on n’a pas encore développé de projets communs autres que ceux qu’on avait déjà, comme Fusion ou JMCA, mais c’est à venir », dit pour sa part la présidente du CJP.

Le président de la CSFM,

Le CJP comme la CSFM sont

partenaires de nombreux organismes dans la communauté, mais le fait que le leur soit sur papier est nouveau. « On souhaite développer des protocoles d’entente de ce genre avec plus d’un organisme, confie Bernard Lesage. Ça permet de mieux se connaître et de s’entraider. » De son côté, le CJP « a déjà le développement de partenariats dans nos plans stratégiques, conclut Sara Fournier. On estime que c’est important d’aller chercher les expertises existantes dans la communauté, plutôt que de réinventer la roue et de faire des dédoublements! Et pour ce qui est de la CSFM, c’était vraiment logique d’être partenaires car nos clientèles se chevauchent ».

photo : Gracieuseté Justin Johnson

Be r na rd Le s ag e e t S a ra Fou r ni e r ( a ss is à t a b le ) ont s ign é un e entente pour garantir une meilleure collaboration entre la CSFM et le CJP, sous le regard des directeurs généraux de leurs organismes, Denis Ferré (debout à gauche) et Roxane Dupuis (debout à droite).

AVIS DE CONVOCATION Les membres du conseil d’administration de Réseau action femmes (MB) Inc. vous invitent à participer à leur

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE le jeudi 27 juin 2013 à la Salle Académique (1531) de l’Universitaire de Saint-Boniface 200, avenue de la Cathédrale, Saint-Boniface 17 h - inscription, accueil et goûter 17 h 30 - réunion d’affaires Coût d’admission : Membres : 5 $ • Non-membres : 10 $ Nous vous prions de confirmer votre présence auprès de Blandine Tona, avant le 20 juin 2013, au 204 231-7063, ou par courriel à raf@raf-mb.org. Réseau action femmes est un organisme d’action politique qui cherche à améliorer la situation des femmes francophones du Manitoba sur les plans social, économique, culturel, éducationnel et politique.

Vous déménagez? Si c’est le cas, veuillez nous en informer sans tarder afin de ne manquer aucun de nos articles.

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

ACTUEL


r e b i L La

SIR I S O L té

Cahier culturel et sportif.

EXPOSITION

Dessin méditatif Les dessins au graphite

photo : Katrine Deniset

Depuis 2010, Annie Lalande dessine au graphite dans un processus méditatif.

de la Franco-Ontarienne, Annie Lalande,

Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca

seront exposés au Centre culturel franco-manitobain jusqu’au 2 août prochain.

L’

exposition Ces lieux qui murmurent de la dessinatrice francoontarienne, Annie Lalande, a été lancée le 6 juin dernier au Centre culturel franco-manitobain, et y restera jusqu’au 2 août prochain. L’exposition se compose d’une série de dessins au graphite sur de longues feuilles de papier blanc. De loin, on ne distingue pas grand-chose— seulement une tache abstraite au milieu de chaque papier. Mais de plus près, on remarque mieux les traces de mine qui viennent créer des jeux de lumières complexes, et qui

donnent au papier différents niveaux de profondeur. Annie Lalande dévoile que son style, lorsqu’elle a obtenu un Baccalauréat en art plastique de l’Université de Laval, au Québec, en 2001, n’était pas du tout celui qu’elle explore aujourd’hui avec le graphite et le papier. « Dans le passé, j’ai beaucoup travaillé avec la peinture et les couleurs vives, explique-t-elle. En 2008, j’ai pris quelques années de congé. Lorsque je me suis remise à travailler en 2010, j’ai voulu retourner à la base, à quelque chose de simple qui date depuis la nuit des temps : le dessin. » Même si le dessin est souvent à l’origine de l’art, Annie Lalande le prend très au sérieux. Elle réfléchit beaucoup à la matière

du papier sur lequel elle dessine, et elle le laisse souvent la guider dans un processus intuitif.

je me dis ‘‘non’’, parce que ça devient soudainement quelque chose d’autre. »

« Au début, je pensais toujours à une idée que je voulais poser directement sur le papier, dit-elle. Mais avec le temps c’est devenu un processus méditatif. Je me suis rendu compte que le papier a un taux vibratoire, ou quelque chose qui est propre à lui.

Annie Lalande admet qu’il lui arrive souvent d’entendre l’adjectif « organique » dans les descriptions de son art. Elle lie cet adjectif récurrent à l’enfance simple qu’elle a vécue sur une ferme laitière en Ontario. Elle veut que son travail aspire les gens lentement et naturellement, sans les confondre, comme le font souvent « certains œuvres bâclées qui essayent de faire trop de choses à la fois. »

« Pour certains de mes dessins dans l’exposition, j’ai utilisé le bout arrondi d’une aiguille pour graver des lignes avant même de dessiner—comme un dessin invisible, ajoute Annie Lalande. Ensuite, j’ai attendu de reconnaître certains objets ou lieux, et quand je les ai aperçus, j’ai pris un crayon pour les accentuer. Souvent, je vois une chose pour commencer, ensuite

« Je n’ai pas l’impression que mon travail crie, mais plutôt qu’il chuchote quelque chose, conclut Annie Lalande. C’est pour cette raison que j’ai intitulé son exposition Ces lieux qui murmurent. »

En ce moment

FRENCH PRESS sur www.la-liberte.mb.ca/mic

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DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

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VAUT MIEUX EN RIRE Par Joan Ouellette

PROBLÈME N° 364

Obsession

Je

ne peux m’empêcher d’analyser tout le temps tout le monde.

Telle une scientifique, j’ai mis au point des méthodes élaborées de psychanalyse et je passe régulière ment de longues heures à observer, calculer et étudier les êtres humains qui m’entourent. Voici donc en primeur, le fruit de mes folles recherches des dernières années : Tout d’abord, voici un fait incontestable : Je crois qu’on peut mesurer le degré de volonté d’une personne à sa capacité de résister à faire provisions de petits savons, shampoings et autres babioles offertes gracieusement dans les hôtels. À l’inverse, on peut aussi interpréter ce besoin maladif d’amassement par une incroyable aptitude à économiser, quoiqu’en y réfléchissant bien, ceux qui espèrent

RÈGLES DU JEU : RÉPONSE DU N˚ 363

Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

T

S

C

R O

I

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S

PROBLÈME N° 733

HORIZONTALEMENT 1- Ouvrir ce qui est cacheté. 2- Malfaiteurs, voyous. – Port du Ghana. 3- Épine dorsale. – Enlève de force. 4- Action de diriger quelqu'un vers un lieu. 5- Après la communion. – Tablette fixée horizontalement sur un mur. 6- Peuple du Sénégal. – Verse à date fixe. 7- Roches. – Prénom féminin. 8- Liqueur. – Andrée Gagnon. 9- Prune. – Se dit d'une personne sans énergie. 10- Se suivent. – Ensemble formé par les

– Désigne l'ancienne quatre grains de polfamille écossaise. len issus de la cellule 9- Recouvris de tain une mère. glace. – Canard. 11- Cascades. – Cessa10- Honorée. – Fils de tions temporaires. Jacob. 12- Tenu, buté. – Qui est 11- Frais de scolarité. – triple. Préposition. 12Unité de puissance VERTICALEMENT de flux énergétique. – 1- Déversoir d'un étang. Comportement d'un – Crochet. enfant tranquille. 2- L'âge de la lune au 1er janvier exprimé en nombre. – Du temps passé. RÉPONSES DU N° 732 3- Dissimulèrent. – Gamme. 4- Plante à feuilles découpées. – Éparpille. 5- Illusions. – Existe. 6- Marquèrent leur embarras. 7- Préposition. – Cresson alénois. 8- Étendue désertique.

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Autre observation : Ceux qui passent plusieurs minutes devant l’étalage de bananes au super marché, afin de dénicher le lot optimal; ni trop jaune, ni trop vert et sans défaut, sont probablement perfectionnistes, retraités ou carrément masochistes. Après les avoir regardés faire une sélection aussi minutieuse, je suis parfois tentée de leur demander de m’indiquer quel serait leur deuxième choix et j’ai volontiers envie de les suivre jusqu’aux tomates. Sachez aussi qu’une femme dont la maison est toujours propre, bien rangée et qui fait le ménage de la cuisine avant même que ses invités n’aient commencé à manger l’entrée, a probablement des armoires bien

En terminant, je ne peux passer sous silence ce qui est selon moi la plus obsessive des obsessions : La constante recherche d’obsessions chez les autres en oubliant les siennes. Je vous laisse, car j’ai des tomates à sélectionner, une chasse au trésor à organiser et quelques petits savons à cacher dans ma valise…

CARTE

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

M O

par-dessus tout faire des économies ne fréquentent généralement pas les hôtels et vont sans aucun doute décider de faire du camping.

organisées, des sous-vêtements classés par couleur et un sèche-linge vide de vêtements à plier. Il est aussi fort à parier que cette reine du foyer a dans son agenda les dates d’anniversaires de toute sa famille et des amis de ses enfants et qu’elle est passée maître dans l’art d’organiser des fêtes avec petits sacs cadeaux et délicieux gâteaux faits maison. Sans compter la majestueuse chasse au trésor qui conclura les festivités et qui sans contredit, placera la barre bien haute pour les autres parents au cours des prochains mois, parce qu’en plus d’être la meilleure en fête d’enfant, ce genre de chipie a toujours la chance d’avoir des enfants qui sont nés avant les nôtres!

par Charles Leblanc

blanche

La littérature et la guerre

L

a guerre est une des rares constantes de l’histoire de l’humanité. Il n’est donc pas surprenant que depuis l’Antiquité, des poètes et d’autres raconteurs d’histoires aient parlé de la guerre, que ce soit pour célébrer la gloire des victoires ou déplorer les horreurs des champs de bataille. Il suffit de feuilleter l’Ancien Testament ou de lire Homère qui nous parle de la guerre de Troie pour le constater. Les écrits littéraires sur la guerre de tous les temps et de toutes les cultures ont oscillé entre les pôles de l’horreur et de la gloire. Le sujet de la guerre m’est venu à l’esprit lors de la lecture de Parfum de poussière (Éditions Alto, 2010), la traduction du roman De Niro’s Game de Rawi Hage, écrivain d’origine libanaise qui vit à Montréal. Le roman raconte la vie de deux jeunes à Beyrouth pendant la guerre civile au Liban au début des années 1980, où s’affrontaient diverses milices plus ou moins manipulées par des gouvernements étrangers. Écrit dans un style parfois très cru et parfois très lyrique, le roman ne ménage aucune sensibilité. L’un des jeunes, Bassam, n’a plus que sa mère, car son père est parti en France après avoir engrossé sa mère. Il veut partir du Liban, car il perçoit très bien qu’il n’a pas d’avenir sur place, tandis que Georges, son ami, s’engage dans la milice chrétienne qui participe, entre autres, au massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et de Chatila. Pour Georges, la guerre est une façon de se valoriser, tandis que pour Bassam, elle est l’occasion de faire de l’argent pour partir. C’est un roman dont on ne sort pas indemne et dont la force a été récompensée par plusieurs prix littéraires importants. D’autres romanciers contem porains ont aussi traité de la guerre en se penchant sur des périodes

particulières. Je pense à l’auteur métis Joseph Boyden qui, dans Le Chemin des âmes (Éditions Albin Michel, 2006), traduction de Three Day Road, nous raconte la participation de deux jeunes Cris à la Première Guerre mondiale. Le roman commence au moment de leur retour en Ontario où l’un des ex-soldats veut ramener chez lui dans le Nord son ami qui a été blessé physiquement et psychiquement sur les champs de bataille d’Europe. C’est un roman sur l’amitié et le pouvoir régénérateur de la nature, sur l’horreur des tranchées et des combats qui s’enlisent sur le front, et sur l’absurdité de la guerre. Je pense aussi à Yellow Birds (Éditions Stock, 2013), traduction de The Yellow Birds de Kevin Powers. John et Daniel, tous deux âgés de 18 ans, décident de s’engager pour aller combattre en Irak en 2003. John promet à la mère de Daniel qu’il lui ramènera son fils, ce qui est une promesse déraisonnable, car Daniel mourra dans le sable. John revient seul chez lui, souffrant du syndrome de stress post-traumatique et rongé par la culpabilité. L’auteur lui-même a combattu en Irak, ce qui donne à son premier roman un caractère réaliste immédiat. Comme la guerre, l’histoire passe des explosions de violence aux périodes de calme plat, de l’excitation à la contemplation et de la puissance suscitée par les armes à l’impuissance issue de la répétition d’actions insensées. On se promène des champs de bataille à la vie des soldats après leur retour, où ils ont de la difficulté à rétablir des liens normaux avec leurs êtres chers. La guerre est aussi dans la tête des soldats. Ces romans contemporains sont dans la foulée de célèbres romans plus anciens. Je n’en mentionnerai que trois : À l’Ouest, rien de nouveau (1928) d’Erich Maria Remarque, Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-

LA LIBERTÉ

Ferdinand Céline et Les Nus et les morts (1947) de Norman Mailer. Le roman de Remarque, qui a connu un grand succès, raconte la Première Guerre mondiale du point de vue d’un jeune volontaire allemand qui se rend compte que le patriotisme et les autres références morales qu’on lui a inculqués sont du bourrage de crâne et qui ne peut parler de ce qu’il a vécu dans les tranchées poisseuses à des gens qui n’y étaient pas. L’auteur était un pacifiste, ce qui lui a valu d’être pourchassé dès les années 1930 par les nazis et d’être obligé de s’exiler peu après. Comme Yellow Birds, le roman pose la question de l’impossibilité du retour chez soi après l’expérience du combat. Céline a participé à la Première Guerre mondiale et comme la plupart des soldats, il en est sorti transformé. C’est dans la première partie du roman qu’il traite de la guerre au front et à l’arrière. Le narrateur apprend que les généraux sont des incapables, que la pourriture est de qui reste des combats et que la lâcheté est une arme de survie. L’auteur présente une vision très pessimiste et anti-idéaliste du monde, qu’il développera dans ses romans ultérieurs. Malgré tout, c’est un roman entraînant et plein de vie en raison des multiples épisodes vécus par le narrateur, du style hachuré proche du langage parlé et des éléments grotesques qui apparaissent à quelques reprises. Norman Mailer a également été soldat dans le Pacifique. De retour à la maison, il a voulu écrire le grand roman américain de la Seconde Guerre mondiale. C’est pourquoi son livre est rempli de personnages, de généraux tout comme d’hommes de troupe, qui sont bouleversés, brisés ou renforcés par leurs expériences militaires. Ici, ce sont les portraits des soldats qui comptent.

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FESTIVAL DE JAZZ

Au son des pédales Cette année, Rayannah Kroeker prendra la scène du Festival du Jazz. Une grande première dans son projet de chanteuse solo. Sabine TRÉGOUËT

R

ayannah Kroeker s’amuse avec ses pédales. Chanteuse pour le groupe Collage-à-trois, elle a découvert depuis un an la possibilité de s’accompagner ellemême. « En tant que chanteuse, on dépend toujours des autres, explique-t-elle. C’est vraiment super de pouvoir créer son propre accompagnement. J’ai utilisé pour la première fois une pédale pour mon récital de graduation, mais je n’aurais jamais imaginé à cette époque faire un spectacle juste avec mes pédales. »

Le concept est simple. À l’aide de différentes pédales, elle enregistre une par une des phrases musicales qu’elle superpose et par-dessus lesquelles elle chante en direct. Avec une dizaine de concerts à son actif, la chanteuse débute juste dans ce projet solo pour lequel elle sera en concert au Festival de jazz. (1) « Le plus difficile, c’est de contrôler le volume de mes phrases, soutient Rayannah Kroeker. Il ne faut pas non plus tomber dans le piège d’avoir trop de phrases. Et puis, entendre la même voix pendant tout un spectacle, c’est parfois long, alors

il faut trouver des manières de diversifier avec des percussions par exemple. C’est un effort qui m’a amenée à de belles découvertes. » De retour d’un voyage de trois mois en Europe, la chanteuse en a profité pour composer. « J’étais souvent dans le train, alors j’ai beaucoup composé à la main, raconte-t-elle. J’ai beaucoup de brouillons en attente donc j’espère en mener quelques-uns à terme pour le Festival de jazz. »

Tenir la scène Occuper l’espace visuel et sonore pendant 75 minutes toute seule est un vrai défi. La jeune

LA BROQUERIE

Une tradition qui rassemble

L

a Broquerie accueillera de nouveau petits et grands pour sa fête de la Saint-Jean-Baptiste, les 22 et 23 juin prochains. (1) « La Saint-Jean-Baptiste est une tradition à La Broquerie, assure le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Réal Tétrault. C’est une occasion de retrouvailles pour famille et amis. Avec quelque 1 000 personnes en moyenne le dimanche pour la parade, qui remonte pour sa part à la fin de la Seconde Guerre

LA DIVISION SCOLAIRE PEMBINA TRAILS La division scolaire Pembina Trails est à la recherche d’un(e) secrétaire bilingue (français et anglais) pour le poste suivant :

mondiale, c’est notre plus gros rassemblement de francophones du Manitoba. » Outre l’effet de tradition, le succès de la fête est dû au fait qu’enfants comme adultes s’y amusent. Tout débute avec la fête de remise des diplômes de l’école Saint-Joachim, le vendredi 22 juin. Le lendemain, un tournoi de balle molle prend place à l’aréna. « C’est un des premiers tournois de la saison, alors on a toujours un grand succès », affirme Réal Tétrault. La soirée est ensuite consacrée à une soirée sociale traditionnelle animée par des groupes de musique locaux. « On fait toujours un social pour collecter des fonds afin de continuer la tradition de la SaintJean-Baptiste l’année suivante,

explique Réal Tétrault. On fait venir des groupes locaux car on s’est rendu compte que ça attirait plus les gens d’ici. Cette année, ce sera Small Town Limits, Plan D et Ya Ketchose. » Enfin, le dimanche, la parade qui suit la messe présentera une soixantaine de chars décorés, et la journée familiale se terminera par des jeux gonflables et des spectacles à l’aréna. « Cette année on accueille MLC, Les Francossins et 1 + 1, trois groupes qui ne sont encore jamais venus à La Broquerie, conclut Réal Tétrault. On espère que ça attirera de nouvelles personnes à notre fête de la Saint-Jean-Baptiste! » (1) Info. et horaires : www.ssjb.ca.

C. H.-S.

photo : Sabine Trégouët

Rayannah Kroeker fait partie des artistes francophones présents sur scène pour le Festival de jazz.

francophone en a conscience, c’est pour cela qu’elle se consacre du temps chaque jour pour composer, travailler, élaborer des transitions musicales entre chaque chanson et perfectionner son spectacle. « C’est déjà un bel accomplissement d’avoir été choisie pour le festival, confie-telle. C’est un grand objectif pour moi. Je vais avoir en face de moi un public à l’écoute, attentif et qui vient pour me voir. C’est le genre de public que je préfère, mais ça met de la pression. »

Aléas techniques « La difficulté d’être seule avec mes pédales, c’est qu’il y a des

grandes variables liées aux aspects techniques, poursuit-elle. Chaque salle a ses exigences. Dans mes premiers spectacles, si j’avais un problème de pédale, c’était le déluge. Maintenant, je sais que c’est possible d’improviser, mais c’est quand même un niveau de vulnérabilité. Je me sens toujours rapprochée du public en fin de spectacle, je sens qu’on a partagé quelque chose. » (1) Rayannah Kroeker sera en concert au Winnipeg Free Press News Café le samedi 22 juin à 20 h. 15 $. Nombre de places limitées. Billets disponibles sur le site du Festival de jazz : http://jazzwinnipeg.com/. Tous les spectacles du Festival de jazz qui se tiendra du 13 au 23 juin 2013 sont disponibles en ligne.

Secrétaire de soutien Poste numéro 130604283-VA Poste à temps partiel (0,5) L’entrée en fonction du poste permanent commencera en août 2013 Qualifications : 12 e année, expérience ou connaissances dans le domaine de logiciels de Microsoft Office, de bonnes habiletés organisationnelles, bilingue en français et anglais. L’embauche de la personne est conditionnelle à l’examen du casier judiciaire et à l’appro bation du registre des cas d’enfants maltraités. Les personnes intéressées sont priées de poser leur candidature en visitant notre site Web qui se trouve à www.pembinatrails.ca « Employment Opportunities ».

Poste numéro 130604283-VA Veuillez noter que nous communiquerons seulement avec les personnes convoquées à une entrevue. Date de clôture : le 17 juin 2013

LA LIBERTÉ LOISIRS

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

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u Club Bicolo d ce ri at d n fo e, ir la Mu Hommage à Cécile as Cayouche et Réal Bérard ali

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

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MUSIQUE

Place à l’artiste en soi Pour Kelly Bado et Robert Nicolas, les Découvertes manitobaines en chanson 2013 seront une occasion de donner une plus grande place à l’artiste qui s’exprime en eux. Camille HARPER-SÉGUY les groupes The Mission Light et m’aide à me libérer moi-même ». elly Bado, 27 ans, gravite dans le domaine de la musique depuis le secondaire. Elle a d’abord chanté au sein de chorales puis, depuis environ deux ans et demi, en solo avec des musiciens.

K

« Je ne suis pas issue d’une famille de musiciens, mais d’une famille qui écoute beaucoup de musique, raconte-t-elle. La musique est devenue une passion pour moi, et maintenant, j’ai le désir d’accomplir quelque chose avec, d’aller chercher un public. Je ne veux pas laisser dormir mon talent. Je crois que je peux aller loin! » Kelly Bado participera donc, pour la première fois, aux Découvertes manitobaines en chanson le 22 juin prochain. (1) Pour sa part, Robert Nicolas, 32 ans, pratique la musique depuis qu’il a 14 ans et il est un habitué de la scène.Toutefois, il est très peu connu en solo. Les Découvertes manitobaines en chanson, auxquelles il participe aussi pour la première fois en solo, seront donc pour lui l’occasion de faire revivre l’artiste solo en lui. « Je n’ai pas fait de spectacle solo sur scène depuis dix ans, confie-t-il. Pendant ces dix ans, j’accompagnais

marijosée. J’ai beaucoup appris mais depuis quelques années, je veux me remettre à l’écriture. Les Découvertes manitobaines en chanson, c’est le coup de pied qu’il me fallait pour redémarrer en solo! »

Au programme Les participants des Découvertes manitobaines en chanson doivent présenter chacun quatre chansons au public. « Je suis très flexible dans mes styles musicaux, assure Kelly Bado, mais j’ai une préférence pour la soul, le blues et le jazz. J’aime que la plage vocale y soit très large. Ça pousse à vraiment développer sa personnalité vocale, s’approprier les chansons. « Pour le 22 juin, j’ai choisi plus spécifiquement le style Afro-jazz, poursuit-elle. Ça me permet d’intégrer mes racines africaines car je viens de Côte-d’Ivoire. Pour la première fois, je vais présenter quatre compositions originales en français! J’ai déjà un vaste répertoire, mais le public ne le connaît pas encore. » Ses chansons sont très « terre à terre, annonce Kelly Bado. Je parle d’expériences concrètes qui me touchent directement. L’écriture de chansons me permet de mieux réfléchir et d’y voir plus clair. Ça

Pour sa part, Robert Nicolas, qui s’accompagnera sur scène de sa guitare, présentera lui aussi quatre compositions originales dont deux entièrement inédites et deux autres présentées une unique fois au public, le 13 juin. « C’est un peu angoissant de présenter des nouvelles chansons, mais j’essaie de ne pas trop y penser, confie-t-il. Mes chansons s’inspirent des petites intempéries de la vie, et pour la musique, j’aime varier les effets pour créer la surprise.

Kelly Bado.

Robert Nicolas.

« Je joue avec les attentes au sein d’une même chanson, en mettant par exemple de la musique légère sur des paroles lourdes, dévoile-t-il. J’expérimente avec les sons, les accords, les rythmes, dans un style folk-pop-rock. »

de se mettre au défi. « C’est parfois difficile de garder confiance et de vaincre sa timidité en solo, mais j’ai déjà beaucoup d’encouragements donc je veux vraiment faire quelque chose avec mon talent », affirme Kelly Bado.

Robert Nicolas a d’ailleurs constaté en travaillant pour les Découvertes manitobaines en chanson qu’il ne pouvait « pas écrire de paroles sans musique, et vice-versa. Chez moi, les deux processus s’effectuent vraiment en parallèle car je recherche toujours un équilibre entre les deux ».

Robert Nicolas renchérit que « c’est toujours magique de partager avec un public quelque chose qu’on a créé, de personnel, et sur quoi on a passé beaucoup de temps.

Kelly Bado et Robert Nicolas rencontreront lors des Découvertes manitobaines en chanson deux autres participants déjà habitués des scènes musicales francomanitobaines, les rappeurs Kasperzick et Namwira Folks, ainsi que l’artiste invitée marijosée.

Les deux artistes ont hâte de partager leurs chansons et leurs émotions avec le public, mais aussi

photos : Camille Harper-Séguy

« Les Découvertes manitobaines en chanson, c’est ma chance de faire ce que je veux et non ce que je devrais faire, d’aller vers l’inconnu, conclut Robert Nicolas. Pour moi, ça va audelà de l’évènement en soi. C’est une redécouverte de moi-même. »

L’artiste qui remportera ces Découvertes manitobaines en chanson pourra ensuite participer à la compétition musicales de l’Ouest canadien, le Chant’Ouest, à l’automne 2013. (1) Le 22 juin à 20 h à la salle Pauline-Boutal, 340, boulevard Provencher. Entrée : 10 $. Réservations et info. : 204 233-ALLÔ.

Radio-Canada proclame JUIN 2013, mois de LA LIBERTÉ avec une programmation spéciale consacrée au journal centenaire Radio-Canada vous présente pendant tout le mois de juin une programmation spéciale pour souligner le centenaire de La Liberté. L’équipe de Radio-Canada soulignera cet anniversaire avec des vignettes, reportages, entrevues et émissions spéciales, à la télévision, à la radio et sur le Web. TÉLÉVISION

RADIO

Du 1er au 25 juin :

Pendant tout le mois de juin :

25 juin à 12 h 30 :

Des lecteurs et des abonnés racontent leurs souvenirs reliés à La Liberté sous forme de capsules télévisuelles, tous les jours au Téléjournal Manitoba (dès 18 h). Ces anecdotes ont été réalisées, entre autres, grâce à la recherche effectuée dans les archives numérisées de La Liberté.

Les émissions Le 6 à 9 et Carte blanche diffuseront des anecdotes radiophoniques sur les 100 ans de La Liberté. Ces deux émissions sont en ondes en semaine, Le 6 à 9 de 6 h à 9 h, et Carte blanche de 15 h à 17 h 30.

À l’occasion du Colloque de journalisme à l’Université de Saint-Boniface, l’émission Midi + sera en direct sur place avec des invités spéciaux.

25 juin dès 18 h :

WEB

Le Téléjournal Manitoba sera présent en direct du Gala soulignant le 100 e qui aura lieu le 25 juin au Théâtre Metropolitain de Winnipeg récemment rénové. En plus des reportages diffusés en direct du Gala, nous présenterons une table ronde à laquelle nous avons convié des dirigeants du journal d’hier et d’aujourd’hui : Sophie Gaulin, Sylviane Lanthier et Lucien Chaput.

28 juin à 21 h : En grande première à la Télévision, nous diffuserons un documentaire d’une heure intitulé simplement La Liberté et réalisé par Les Productions Rivard. Rediffusion le 29 juin à 13 h.

LA LIBERTÉ LOISIRS

DU 12 AU 18 JUIN 2013

Une page Web consacrée à La Liberté sera accessible d’ici quelques jours à partir du site de Radio-Canada Manitoba : Radio-Canada.ca/manitoba.

DANS LA COMMUNAUTÉ 21 juin :

24 juin dès 10 h 30 :

À l’occasion de la soirée de reconnaissance des Oblats de Marie Immaculée, à l’église PrécieuxSang, il y aura la projection d’un reportage tiré des archives de Radio-Canada, réalisé à l’occasion du 70e anniversaire de La Liberté en 1983.

La Fête de la Saint-Jean-Baptiste au parc Provencher rendra hommage à La Liberté et nous serons sur place pour offrir un service de photos souvenir gratuites, en collaboration avec Pluri-elles.

LA LIBERTÉ

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Le Club de Bicolo

L’été

NOMBRES À RELIER

LES LETTRES TOMBÉES

Relie les nombres de 1 à 74 pour découvrir un joli dessin que tu pourras colorier.

Martine a écrit un message à ses élèves avec des cartons de couleur. Mais, un coup de vent a projeté toutes les lettres de son message par terre. Il ne reste que les trous formés par les clous. Elle te demande de l’aider à remettre les lettres au bon endroit. Veux-tu?

SUPERGRILLE D’ÉTÉ L’été, la vie n’est plus la même. Les vacances arrivent. On change d’habitudes et de paysages. On prend le temps de vivre. Cette supergrille comporte 70 mots ayant tous un rapport avec l’été, 36 à l’horizontale et 34 à la verticale. Place d’abord les mots les plus longs car ils sont moins nombreux. Certaines lettres sont déjà écrites pour t’aider. Bonne route!

MOTS 2 LETTRES : ☺ if ☺ lu 3 LETTRES : ☺ ami ☺ dos ☺ épi ☺ été ☺ fil ☺ jeu ☺ jus ☺ lac ☺ mot ☺ sec ☺ sel ☺ val ☺ vie ☺ vue 4 LETTRES : ☺ aras ☺ bleu ☺ camp ☺ dodo ☺ émet ☺ élus ☺ îles ☺ îlot ☺ oeil ☺ pied ☺ rare ☺ rêve ☺ rire ☺ sacs ☺ sali 5 LETTRES : ☺ balle ☺ barre ☺ hôtel ☺ jouer ☺ livre ☺ nuage ☺ patio ☺ piste ☺ ramer ☺ sucre ☺ train 6 LETTRES : ☺ animal ☺ averse ☺ cactus ☺ camper ☺ jardin ☺ native ☺ oiseau ☺ parler ☺ pédalo ☺ plage ☺ soleil 7 LETTRES : ☺ bateaux ☺ camping ☺ maillot ☺ piscine 8 LETTRES : ☺ barbecue ☺ campagne ☺ escalade ☺ fauteuil ☺ festival ☺ lunettes ☺ montagne ☺ sandales 9 LETTRES : ☺ moustique ☺ randonnée 10 LETTRES : ☺ bicyclette ☺ cerf-volant ☺ maringouin ☺ pique-nique

2. L’école est finie. 3.

SOLUTIONS Les reproductions de cette page à des fins pédagogiques sont permises à la condition de mentionner la source.

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CLUB DE BICOLO • C.P. 190 • 420, rue Des Meurons • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 • 237-4823

LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

BICOLO


Vol. 24, n° 10 Saint-Boniface (MB) JUIN 2013

Crise au Sénat : des questions sans réponses

L’ACTUALITÉ

AU CANADA

Le Sénat connaît depuis plusieurs semaines une succession de crises. L'affaire Wright-Duffy est l'un des dossiers qui retient le plus l'attention. En effet, au cours de son mandat, l'ancien sénateur conservateur Mike Duffy a réclamé des allocations de résidence à tort, prétextant que sa résidence principale était hors de la ville. Le remboursement de ces frais a été fait grâce à un chèque personnel de 90 000 $ qui lui avait été remis par l'ancien chef de cabinet du premier ministre Stephen Harper, Nigel Wright. L'Opposition demande des réponses au gouvernement fédéral. Stephen Harper en visite au Pérou a affirmé qu'il ignorait que son ancien chef de cabinet avait fait preuve d'une pareille générosité envers l'ancien sénateur avant que l'affaire ne paraisse dans les médias. Mais le chef de l'Opposition officielle, Thomas Mulcair demande au premier ministre de divulguer tous les documents liés à ce paiement. Les sénateurs conservateurs, David Tkachuk et Caroolyn Stewart Olsen ont quant à eux supprimé de nombreux passages d'un rapport non encore publié qui critiquaient certaines dépenses du sénateur Mike Duffy. L'Opposition réclame des explications et aussi le nom du commanditaire de cet acte. Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau a fait savoir qu'un courriel datant du 20 février décrit l'entente

Plusieurs dirigeants latino-américains souhaitent l'adhésion du Canada à l'Alliance pacifique afin de créer un bloc économique semblable à l'Union européenne, qui serait capable d'entrer en compétition avec l'Asie. Mais le premier ministre du Canada, Stephen Harper qui a participé au sommet des leaders de l'Alliance pacifique le 23 mai en Colombie a affirmé qu'il était trop tôt pour décider si le Canada devrait rejoindre cette alliance. À ce jour, l'Alliance regroupe le Mexique, le Pérou, le Chili et la Colombie. Toutefois, Stephen Harper a souligné que la présence de son pays était d'une grande importance pour la promotion de la démocratie, la prospérité et la sécurité avec les nations de l'hémisphère qui ont une vision semblable. Pour l'instant, le Canada, comme de nombreux autres pays, a le titre d'observateur.

qui existe entre les deux personnes. « Ce courriel, dit-il, est en possession du gouvernement.» La Gendarmerie royale du Canada a aussi obtenu des documents du Sénat relatifs aux allocations indûment perçues par les sénateurs Mike Duffy, Patrick Brazeau et Mac Harb. Dans un communiqué publié par l'ancien sénateur le 22 mai, il soutient que les Canadiens et Canadiennes méritent de savoir la vérité. Il dit aussi

être convaincu qu'il n'y a rien dans ce dossier qui

Budget ontarien : enfin une issue

mérite qu'il soit critiqué. Le Nouveau parti démocratique face à ce scandale

Le Nouveau parti démocratique (NPD) de l'Ontario appuiera le budget du gouvernement libéral. C'est ce qu'a annoncé la chef du parti, Andrea Horwath le 21 mai dernier. Ce soutien permet au gouvernement libéral d'éviter des élections anticipées ce printemps. Andrea Horwath a affirmé qu'elle était satisfaite des conclusions des négociations entre les deux partis. Pour avoir le soutien des Néodémocrates, les Libéraux ont dû satisfaire à une longue liste de demandes soumises par le NPD. La chef avait entre autres exigé plus de responsabilités dans la gestion du budget provincial. La première ministre de l'Ontario Kathleen Wynne et Andréa Horwath se sont entendues pour créer un bureau d'imputabilité financière à l'image du directeur parlementaire du budget à Ottawa.

propose l'abolition du Sénat. Sur son site Internet, le parti a lancé une pétition dans ce sens, intitulée Remballez le tapis rouge.

Via Rail : dernier avertissement!

Les Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) donnent un ultimatum à la société de transport Via Rail. En cas de non satisfaction de leurs revendications, ils entameront une grève à compter du 14 juin prochain. La société canadienne des transports (Via Rail) et les TCA sont en négociation depuis le mois d'octobre 2012. Via Rail doit conclure de nouvelles conventions collectives avec ses employés mais les deux parties n'arrivent pas à s'entendre sur le contenu. Le syndicat des TCA, conformément à la loi fédérale sur les grèves, a déjà donné depuis le 3 juin un préavis de grève de 72 heures, aux responsables de Via Rail. Selon le président, c'est la meilleure chose à faire vu la lenteur des négociations qui durent depuis plusieurs mois. La décision d'entrer en grève a été votée par la grande majorité des travailleurs selon les responsables syndicaux. Le président des TCA, Ken Lewenza, a rappelé que c'est après une série de consultations qui se sont déroulées à travers tout le pays que 94 % des travailleurs ont dit oui pour la grève. Il a ajouté que ce vote massif en faveur de la grève est la preuve des nombreuses frustrations et de l'insécurité des employés de Via Rail.

Adhérer à l'Alliance pacifique ou pas?

Les TCA, au nombre d'environ 2 000 employés

assurent le service à la clientèle, le service dans

Renommer la fête de la Reine

les trains et l'entretien. Ils protestent depuis octobre 2012 contre les conditions de travail. Ken Lemenza a affirmé que la crise actuelle est le résultat d'une baisse du financement fédéral et du plan de modernisation de Via Rail qui prévoit la suppression de plusieurs trajets, la fermeture de certaines gares et aussi le renvoi de personnel. Mais les responsables de Via Rail sont optimistes quant à l'issue des négociations. La porte-parole, Mylène Bélanger a affirmé que c'était une priorité pour la société de parvenir à une entente juste pour tous. •

Une pétition a été lancée afin de renommer la fête de la Reine. C'est l'œuvre d'un groupe d'acteurs politiques et d'écrivains canadiens qui souhaite que cette fête ne s'appelle plus la Victoria Day. Cette fête, qui a un statut de fête nationale, permet de commémorer la naissance de la souveraine britannique Victoria. Elle est célébrée le lundi précédent le 25 mai de chaque année. Mais les pétitionnaires déplorent que cette fête n'inclut pas les Autochtones qui célèbrent leur fête nationale le 21 juin même si elle n'a pas le statut de fête nationale. C'est pour cela que le groupe demande au premier ministre Stephen Harper que la fête soit rebaptisée fête de la Reine et des Premières Nations. Le porte-parole du groupe, Peter Keleghan affirme que ce changement permettra de rendre hommage en même temps à la monarchie britannique et aux peuples autochtones du Canada.

ABONNEZ VOTRE CLASSE AU JOURNAL DES JEUNES Vos élèves et vous le recevrez chaque mois en version électronique à votre adresse courriel. Une façon économique et facile de travailler en classe! RENSEIGNEMENTS : 204 237-4823 ou 1 (800) 523-3355 Courriel : administration@la-liberte.mb.ca

JOURNAL DES JEUNES

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

ABONNEMENTS : 1 PROFESSEUR ET SA CLASSE : 100 $/AN. 1 ÉCOLE SES ENSEIGNANTS, SES ÉLÈVES : 500 $/AN.

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L’AGRICULTURE

D'abord une agriculture de subsistance, elle est devenue peu à peu une agriculture de production. Avec le développement des technologies, elle a pris encore plus d'ampleur. La production a beaucoup augmenté. De nos jours, certains agriculteurs peuvent atteindre des niveaux de production jamais rêvés il y a quelques décennies.

DE L'AGRICULTURE DE SUBSISTANCE À LA PRODUCTION Autrefois, l’agriculture était une activité qui se faisait dans le but de permettre à une famille ou une communauté d'avoir les vivres nécessaires pour son alimentation. La vente n'était alors pas l’objectif principal. Les pratiques étaient traditionnelles et rudimentaires. Il y avait très peu d'outils. Une houe suffisait parfois pour préparer une assez grande superficie de terre. Avec l'augmentation des besoins de subsistance, l'agriculture s'est très vite développée. La charrue et les animaux comme les bœufs ont été mis à contribution afin de produire plus de produits vivriers en moins de temps de travail et en fournissant moins d'efforts physiques. Mais c'est dans le dernier siècle que l'agriculture a connu son essor le plus remarquable. Les animaux ont perdu leur utilité dans la plupart des champs. Ils ont été remplacés par des machines de plus en plus sophistiquées. Les grands producteurs, avec des fermes à perte de vue, ont alors vu le jour. Face à eux, les petits producteurs, moins fortunés, se débattent sur le marché pour vendre leurs produits. La concurrence s'installe. L'utilisation

DES AVANTAGES CERTAINS L'industrialisation agricole a permis de régler quelques problèmes alimentaires dans le monde. En effet, avec l'augmentation de la production, plus de personnes peuvent avoir accès aux produits vivriers grâce à l'industrialisation. De même, le secteur agricole crée de nombreux emplois et contribue en grande partie à l'économie de plusieurs pays.

UN DES MOTEURS DE L'ÉCONOMIE Partout au monde et surtout dans les pays développés, l'agriculture est devenue une véritable industrie. Le Canada n'en est pas une exception. Au contraire, les vastes terres qui existent dans le pays et surtout dans les Prairies favorisent l'exploitation à grande échelle. D'après le recensement de l'agriculture au Canada en 2011, l'agriculture connaît toujours une expansion du point de vue de la taille de l'exploitation qui s'y fait. L'industrie influence aussi beaucoup l'économie du Canada et des différentes provinces. Avec plus de 2 millions de personnes employées, elle contribue à la création d'un emploi sur huit. Selon Statistique Canada, le revenu net réalisé par les agriculteurs canadiens lors du recensement de 2011 était de 5,7 milliards $. C'est une hausse de 19 % par rapport à l'année 2010. Selon les données de Statistique Canada, l'industrie agricole représente 8 % du produit intérieur brut (PIB). Ceci est essentiellement le fait des grands producteurs. Malgré cela, l'agriculture de base garde une place non moins importante dans l'économie.

DES CONSÉQUENCES ENCORE PLUS GRAVES Malgré tout le bien qu'on peut en dire, l'industrialisation agricole semble faire beaucoup de tort non seulement aux petits agriculteurs, mais aussi à l'environnement.

LES PETITS AGRICULTEURS ÉTOUFFÉS

PLUS DE GAZ À EFFET DE SERRE

Les petits agriculteurs sont ceux qui font de l'agriculture à petite échelle. Selon Statistique Canada, ils contribuent à 1,7 % du PIB. Même s'ils sont souvent étouffés par les gros producteurs, qui peuvent revendre leurs produits tout en faisant suffisamment de profits, les petits agriculteurs sont considérés comme étant au cœur du système agricole et agroalimentaire. L’agriculture de petite échelle a connu une croissance de 1,4 % depuis 1997.

Au Canada, l'agriculture produit directement 62 millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES) par année selon les calculs du gouvernement en 2006. Cette quantité représente 8,6 % du total des émissions de GES en 2006 alors que seulement 7 % de la superficie du pays est utilisée pour l'agriculture.

Cette croissance est due en grande partie à une prise de conscience de certains consommateurs qui préfèrent désormais acheter leurs produits dans les petites fermes dans lesquelles l'utilisation des produits chimiques est moins présente, au lieu de se ravitailler dans les grandes épiceries où se vendent les fruits et légumes issus des grandes industries agricoles.

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Coordonnatrice : Journaliste : Graphiste : Administration :

Lysiane Romain Wilgis Agossa Françoise Génuit Roxanne Bouchard

ARTS ET CULTURE

C.P. 190 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Téléphone : 204 237-4823 Télécopieur : 204 231-1998 Sans frais : 1 (800) 523-3355 Courrier électronique : administration@la-liberte.mb.ca

ÉQUIPE :

LA LIBERTÉ

Le taux de GES a beaucoup augmenté dans le milieu agricole depuis l'industrialisation du secteur. Un rapport de Statistique Canada note une émission de 4 tonnes de GES par 1 000 $ de fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles. Cela fait de l'agriculture l'activité la plus émettrice de GES parmi les industries secondaires. L'industrialisation agricole contribue donc à l'aggravation des problèmes environnementaux, dont les changements climatiques.

DE PLUS EN PLUS DE PESTICIDES Les pesticides sont des produits, généralement chimiques, utilisés dans l'agriculture afin de maîtriser les mauvaises herbes et les différentes maladies qui sont parfois la cause d'une mauvaise production. Elles sont très utilisées par les grands producteurs, mais aussi certains petits agriculteurs. Ces produits chimiques peuvent être nocifs pour la santé de l'être humain et d'autres animaux comme les poissons, car les pesticides se retrouvent dans les lacs et rivières du fait de l'irrigation.

Selon le recensement 2011 de Statistique Canada, les fermes biologiques ont connu une augmentation de 66,5 % depuis 2001 et de 4 % depuis 2006. Elles représentent actuellement près de 2 % de toutes les exploitations agricoles au Canada. Tableau : Nombre d'exploitations agricoles biologiques, Canada, 2001 à 2011 Recensement Exploitations Exploitations Exploitations Pourcentage de biologiques biologiques biologiques des l'agriculture certifiées certifiées en transition exploitations et/ou en biologiques transition* par rapport au nombre total de fermes

2011

4 120

3 713

543

1,8

2006

3 898

3 555

640

1,5

2001

..

2 230

..

0,9

*Les exploitations peuvent déclarer à la fois des exploitations certifiées et en transition; par consequent, le total n’est pas égal à la somme des parties. Signes conventionnels : .. indisponible pour une période de référence précise

Source : Statistique Canada

À CHACUN SON JARDIN!

Plusieurs organismes comme Green Peace International luttent contre l'utilisation des pesticides dans l'agriculture. Selon cet organisme, les dépenses en produits chimiques par superficie ont augmenté de 106 % dans les Prairies du Canada entre 1971 et 2006 et de 119 % au Québec. Mais c'est surtout entre 1991 et 2001 que la plus forte augmentation a été enregistrée.

Selon certaines enquêtes elle est aussi la cause de l'ignorance de plusieurs jeunes de nos jours du processus d'obtention de certains produits. Une enquête réalisée par l'Association santé environnement France (ASEF) publiée le 23 mai dernier a dévoilé que plusieurs enfants ne connaissent plus l'origine des produits et de certains aliments transformés, comme les frites qu'ils consomment pourtant régulièrement.

Green Peace International, comme plusieurs organismes qui luttent pour une agriculture plus saine, souhaite le développement d'une agriculture plus écologique.

Mais les jardins communautaires, qui deviennent de plus en plus nombreux dans les différentes communautés, aident à pallier à ce problème. C'est le cas du jardin Vert de terre à Winnipeg qui, depuis trois ans, se développe et permet à plusieurs membres de la communauté de goûter à la joie d'avoir son jardin et d'y voir pousser des légumes pour la subsistance.

Le lauréat du prix Franz Kafka 2013 connu ADRESSE :

Selon un rapport de Green Peace International, l'agriculture causerait entre 17 et 32 % des émissions de GES dans le monde, y compris celle de la déforestation. En France, le secteur agricole représente 21 % des émissions de GES selon les statistiques du Réseau action climat France (RAC-F).

L'agriculture biologique est de plus en plus encouragée. Il s'agit essentiellement de produits agricoles cultivés de la façon la plus naturelle possible. La qualité des produits est meilleure pour la santé. Même si les produits peuvent coûter un peu plus cher, plusieurs personnes préfèrent préserver leur santé.

Le prix de littérature Franz Kafka a été attribué cette année à l'écrivain israélien, Amos Oz le 27 mai. Auteur de plusieurs œuvres dont certaines sont traduites en une trentaine de langues, cet écrivain israélien est le plus connu au monde. Né en 1939, il avait déjà été le lauréat du prestigieux prix Goethe 2005 en Allemagne. Il est aussi titulaire du prix de la paix des libraires allemands en 1992 et de plusieurs autres. Fondé en 2001, le prix Franz Kafka d'une valeur de 10 000 $ permet de récompenser une création exceptionnelle sur le plan artistique d'un auteur contemporain dont l'œuvre aborde les lecteurs sans distinction des origines, de la nationalité ni de la culture.

DU 12 AU 18 JUIN 2013

JOURNAL DES JEUNES

L'industrialisation agricole a fait disparaître l'agriculture de subsistance au profit de celle de production. Les vergers dans l'arrière cour ont disparu dans beaucoup de maisons.

Du Wi-Fi dans les airs

JOURNAL DES JEUNES

La compagnie aérienne Air France KLM a annoncé le lancement le 29 mai de la phase d'expérimentation de son projet de connectivité à bord de certains de ses avions. Pour l'instant, ce sont deux de ses appareils, des Boeing 777 qui relient Paris à New-York et Amsterdam au Panama qui sont concernés par cette expérimentation. Les responsables assurent que grâce à ce service, les passagers pourront se connecter à Internet, envoyer des courriels et faire des recherches sans que cela ne perturbe la navigation. La connexion Wi-Fi sera accessible à partir de tous les appareils mobiles personnels, quelle que soit la classe. Seulement, les passagers devront préalablement souscrire au forfait de la compagnie, qui est de 14,70 $ pour une heure de connexion ou 26,80 $ pour toute la durée du vol.

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

John Tortorella remercié

SPORT

L’agriculture est l’une des plus vieilles activités pratiquées au monde. Pour vivre, l'espèce humaine a toujours eu besoin de pêcher, de chasser ou de cultiver la terre. Cette activité a vu le jour avec la mise en terre des premières semences et la domestication des animaux lors de la révolution néolithique qui a eu lieu dans les années 14 000 avant Jésus-Christ.

des pesticides est de plus en plus fréquente. De nombreux produits sont génétiquement modifiés. Tout est mis en œuvre pour toujours augmenter la production. L'agriculture devient désormais une réelle industrie.

TECHNOLOGIE

AGRICULTURE : UNE INDUSTRIE EN PLEINE EXPANSION

DES FERMES BIOLOGIQUES, UNE VALEUR SÛRE

L'équipe de hockey, les Rangers de New York ont congédié leur entraîneur, John Tortorella le 29 mai dernier. Cette décision survient quelques jours après l'élimination de l'équipe contre les Bruins de Boston au deuxième tour des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH). Avec cet échec, les Rangers prennent la sixième place de la saison. Mais les Rangers reconnaissent avoir eu beaucoup de succès durant les quatre années de John Tortorella comme entraîneur de l'équipe. Nommé le 34e entraîneur de l'histoire de l'équipe le 23 février 2009, John Tortorella reste l'entraîneur ayant le plus de victoires dans la LNH avec un total de 410. Il avait reçu le trophée Jack-Adams, à titre d'entraîneur par excellence de la ligue.

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Arrêter l'islamophobie

Halte à la malbouffe

L’ACTUALITÉ

DANS LE MONDE

Le Pérou veut lutter contre la malbouffe chez les enfants et surtout dans les écoles. Pour cela, une loi est désormais en application. Elle a pour but de limiter l'accès des enfants à la consommation des aliments qui ne sont pas bénéfiques pour leur santé. Cette loi a été promulguée le 16 mai par le président péruvien, Ollanta Humala. La loi contre la malbouffe interdit entre autres de faire des publicités pour certains aliments et boissons dans les établissements scolaires. Selon le gouvernement péruvien, les différentes mesures prises permettront de réduire l'obésité des enfants. En effet, selon les statistiques, le taux d'obésité est assez élevé au Pérou. 52 % des femmes péruviennes et 24 % des enfants de cinq à neuf ans sont obèses ou en surpoids. La loi contre la malbouffe est pourtant très controversée au Pérou, tandis que plusieurs organisations intervenant dans le secteur de la santé et les organisations des consommateurs applaudissent la décision du gouvernement qui encourage une alimentation saine. Le doyen du Collège de médecine du Pérou, Juan Villena estime que « l'alimentation des enfants stimulée par la publicité est un domaine qu'il est nécessaire de réguler pour éviter les maladies, tout comme la publicité pour la cigarette ». Le représentant local de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS),

Dans son rapport annuel sur les libertés religieuses, le département d'État des ÉtatsUnis dénonce une poussée de l'islamophobie dans le monde mais surtout en Europe et en Asie. Le rapport permet aussi de noter une hausse continue des discriminations envers les communautés juives dans le monde. Le secrétaire d'État, John Kerry déplore une croissance de la répression contre des branches minoritaires de l'islam dans des pays musulmans ainsi que celles visant certains groupes religieux en Asie et surtout en Chine. Selon John Kerry, la liberté religieuse est une valeur universelle enracinée dans les cœurs qui devrait être respectée. C'est pour cela qu'il a invité tous les pays à poser des actes concrets afin de protéger et de faire respecter ce droit.

Fernando Leanes affirme que cette loi représente un pas essentiel pour la santé et le bien-être des Péruviens. D'un autre côté, l'industrie agroalimentaire s'insurge contre cette loi. L'Institut péruvien de l'économie trouve que certains aspects de la loi sont trop intrusifs et autoritaires. Mais le

président péruvien a affirmé qu'il ne s'agit pas

Guatemala : verdict annulé

de priver le secteur industriel d'un marché mais de préserver la santé des enfants.

La condamnation de l'ancien dictateur latinoaméricain, Rios Montt est annulée. Le porteparole de la Cour constitutionnelle du Guatemala, Martin Guzman a fait cette annonce le 21 mai. Âgé de 86 ans, Rios Montt avait été condamné le 10 mai dernier à 80 ans de prison pour avoir été reconnu coupable de génocide et de crime contre l'humanité. En effet, arrivé au pouvoir suite à un coup d'État en 1982, Rios Montt aurait joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a causé la mort de 1 771 Indiens de l'ethnie de maya entre 1982 et 1983. C'est ce qui a été la raison principale de sa condamnation. Mais la décision de la Cour constitutionnelle annule toutes les étapes depuis le 19 avril pour vice de procédure. Elle renvoie l'accusé devant le tribunal à une date indéterminée.

La loi contre la malbouffe au Pérou encourage aussi l'activité physique et l'installation de cantines et de points de vente de produits naturels dans les établissements scolaires.

Tornade en Oklahoma : des milliards de dégâts Les dégâts causés par les tornades qui ont frappé les États-Unis entre le 18 et le 20 mai derniers sont évalués à plusieurs milliards $. La firme Eqecat, spécialisée dans l'évaluation de dommages après les catastrophes, a donné une estimation le 24 mai. Selon les responsables, les 76 tornades qui ont frappé les territoires de dix États américains coûteront aux compagnies d'assurance entre 2 et 5 milliards $ US. Mais l'évaluation montre que c'est la tornade du 20 mai qui a dévasté la ville de Moore situé dans l'Oklahoma, un État du Centre Sud des États-Unis, qui a causé le plus de perte en bien matériel. Environ 13 000 constructions ont été endommagées ou complètement détruites. Le bilan donne 24 morts dont dix enfants et 377 blessés. Ce n'est pas la première fois que la ville est victime d'une tornade. La dernière date de 1999. Mais celle du 20 mai semble avoir causé plus de dégâts que la précédente. La porte-parole du département d'État responsable des assurances, Calley Herth a affirmé que cette tornade pourrait coûter plus cher que la tornade qui avait balayé Joplin dans l'État du Missouri en 2011 et qui a coûté 2,8 milliard $ US aux compagnies d'assurances. Si les pertes atteignent 5 milliards $ US, cette série de torna-

des aura été des plus coûteuses de l'histoire

des États-Unis.

Plus de salaire aux mineurs

Le 26 mai, le président américain, Barack Obama

Les syndicats des travailleurs des mines d'Afrique du Sud exigent une augmentation des salaires dans les mines d'or et de charbon. Les responsables syndicaux ont fait savoir au gouvernement le 19 mai leurs nouvelles demandes. Ils souhaitent désormais qu'un mineur de fond gagne un salaire de 850 $ au lieu de 600 $ actuellement et que les mineurs qui travaillent en surface aient un salaire de 744 $. Ce qui représente une augmentation de 60 % par rapport au salaire actuel. La Chambre de commerce des mines a indiqué avoir reçu les revendications des syndicats des travailleurs et se prépare aux négociations pour éviter de nouvelles grèves. Le secteur minier en Afrique est souvent confronté à des mouvements de grève qui ont contribué à ramener la croissance économique de 3,5 % en 2011 à 2,5 % en 2012.

était à Moore pour les assurer du soutien de l'État pour la reconstruction de la ville. « Je veux dire aux personnes touchées partout dans l'Oklahoma que nous allons être avec elles tout au long du chemin », a assuré le président. La gouverneur de l'État d'Oklahoma, Mary Fallin a pour sa part souhaité un versement rapide des fonds pour éviter la lenteur bureaucratique. Barack Obama a ajouté que chaque américain devait donner un coup de main pour venir en aide à la ville de Moore et à sa population.

Un monde de fous! Des burgers gratuits à vie! Charles Ramsey ne paiera plus jamais pour ses burgers. L'homme est devenu célèbre depuis qu'il a abandonné son Big Mac pour porter secours à trois jeunes femmes qui avaient été détenues pendant plus d'une décennie dans une maison de Cleveland, en Ohio aux États-Unis. Il vient de recevoir un hommage bien spécial pour son courage. Fier de son geste, le restaurant pour lequel il travaillait comme plongeur a décidé de créer un hamburger spécial en son honneur. Mais d'autres restaurants de la localité ont voulu lui rendre un plus grand hommage. Ils ont alors décidé qu'il pourra manger gratuitement son hamburger dans n'importe quel restaurant de la ville. Charles Ramsey est devenu un héro dans la ville depuis qu'il a aidé Amanda Berry, Gina DeJesus et Michelle Knight à s'échapper de la résidence d'Ariel Castro le 6 mai.

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Facteur mais paresseux La police de Mores, un petit village de Sardaigne, une île de la mer Méditerranée en région italienne, a découvert dans le garage d'un facteur de la ville des centaines de lettres et de factures non encore ouvertes et appartenant à différentes personnes. Le chef de la police, Gianni di Carlo a confié que les habitants du village se plaignaient depuis très longtemps de ne pas recevoir certains de leurs documents importants. Ils ont alors entamé une enquête. C'est alors qu'ils ont compris la cause de leurs problèmes. Certaines lettres qui se trouvaient dans le garage du facteur dataient de 2009. Le facteur risque trois ans de prison pour avoir soustrait de la correspondance. Mais les habitants disent croire en sa bonne volonté et pensent qu'il est plutôt paresseux.

LA LIBERTÉ

Ils ont bu pour 56 000 $ de champagne Accompagné d'un de ses amis, un jeune japonais de 16 ans a dépensé 56 000 $ pour boire de l'alcool dans des bars en se servant de la carte de crédit de son père. Le jeune garçon a parcouru plusieurs bars de la ville de Kyoto où il a acheté des bouteilles de whisky et de champagne. C'est surtout dans les bars à hôtesses en compagnie de son ami et des femmes qu'il a dépensé la majorité de l'argent. Son père, qui a eu la mauvaise surprise en découvrant ce qu'avait fait son fils, a refusé de payer la facture et s'en est remis à la justice. Un tribunal de Kyoto a rendu le verdict en estimant que le titulaire de la carte ne devait payer que 8 100 $. Les juges ont souligné que la plus grande responsabilité revenait aux propriétaires des établissements fréquentés par l'adolescent qui auraient dû être plus prudents mais aussi à la société qui a émis la carte.

DU 12 AU 18 JUIN 2013

JOURNAL DES JEUNES


Le Club de Bicolo

NOMBRES À RELIER

Peux-tu trouver les douze détails qui clochent dans ce tableau de vacances?

Relie les nombres de 1 à 35.

q PIQUET q RANDONNÉE q SAC q SENTIER q SURVIE q TENTE q TERRAIN q TROUSSE

Je suis très utile en camping. _ _ _ _ _ _ _ _ _

Un des piquets de la tente est un marteau. Un poisson sort du terrier de la marmotte. Un bateau à voile escalade le flanc de la montagne. La bicyclette n’a pas de guidon. Dans l’arbre, l’écureuil porte un panier à sa patte. Malgré le panneau « interdiction de faire du feu », un feu de camp brûle.

Allumette

MOT MYSTÈRE 10. La table de pique-nique n’a que trois pieds. 11. Un des personnages utilise une raquette de tennis pour faire griller des guimauves. 12. Il y a une antenne de télévision sur le toit de la tente

Les reproductions de cette page à des fins pédagogiques sont permises à la condition de mentionner la source.

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

D T V M S A C A N I F S O

E E E E E T N E T Q T O N

P R R N C O R D E U F L N

I R T T U F E U E E E E E

Q A U N O U R R I T U R E

U I R R A R B R E B R E H

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T T D O R M I R S R U O E

SOLUTIONS

EAU FEU (2) FORÊT GAMELLE GOURDE HERBE INSECTE MOUSTIQUE NOURRITURE OURS

R C U I L M C A R T E S D

1. Un des personnages porte des vêtements d’hiver.

q q q q q q q q q q

U E O L T R O U S S E U N

O S C A L E I V R U S O A

QU’EST-CE QUI CLOCHE?

ALIMENT ARBRE BOIS BOUSSOLE CAMPING CANIF CARTE CORDE COUVERTURE DORMIR

G N R E I T N E S O T B R

4. 5. 6. 7. 8. 9.

q q q q q q q q q q

A I C A M P I N G M U A E

Le pommier porte des bananes. La dame porte une sandale et une chaussure de marche.

Trouve les mots suivants dans la grille et encercleles. Les lettres restantes formeront la réponse.

2. 3.

QU’EST-CE QUI CLOCHE?

MOT MYSTÈRE

BICOLO

Le camping

CLUB DE BICOLO • C.P. 190 • 420, rue Des Meurons • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 • 237-4823

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PAGE COMMANDITÉE PAR

: L’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ LOISIRS


Une tradition bien vivante C ’e s t a ve c u n e j o i e d e vi vr e t o u t e m é t i s s e q u e q u e l q u e 200 p e r s o n n e s o n t c o n v e r g é , l e 6 j u i n dernier, vers le parc Vermette, au sud de Saint-Vital, pour se r é gale r et égayer le ur s e spr its, a u piqueni que a nnu el de l ’Union na ti ona le m ét is se Sa in tJoseph du Manitoba (UNMSJM). A c c o m p a g n é s d ’u n e m u s i q u e fo l k l o r i q u e entr aînante, petits et gr ands ont eu droi t à une balade en charrette de foin, à des jeux en plein air, à de la galette métisse et, bien sûr, à un repas partagé en compagnie de la bonne gente. « Dame Nature a coopéré avec nous, lance le président de l’UNMSJM, Gabriel Dufault. On ne pouvait pas demander un plus beau temps, et une plus belle rencontre. »

photo : Daniel Bahuaud

photo : Daniel Bahuaud

Ça swinge! Amélie Sorin, Pierre Tétrault et Alexandre Tétrault étalent leurs prouesses musicales.

D an s l es pa ta t e s? Non! Ce s j e un e s se pr é pa re nt pour une course pleine d’énergie.

photo : Daniel Bahuaud photo : Daniel Bahuaud

« C’est presque prêt! » Lucien Croteau prépare les hamburgers.

LA LIBERTÉ LOISIRS

DU 12 AU 18 JUIN 2013

Au violon, Véronique Demers j oue des airs du Bon Vieux Temps, accompagnée de Pierre Freynet à la guitare.

LA LIBERTÉ

photo : Daniel Bahuaud

J a c q u e s D u p o n t r e ç o i t u n e xc e l l e n t s e r vi c e , comprenant le sourire d’Agnès Rémillard.

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Votre hôpital, votre fondation UN VENT NOUVEAU SOUFFLE SUR L’HÔPITAL

ÉvÈnementS Le tournoi de golf Cardiac Classic Le lundi 12 août 2013

Si l’Hôpital Saint-Boniface (HSB) jouissait déjà d’une bonne réputation en 2008, sa direction estimait qu’il pouvait aller encore plus loin dans la qualité des soins offerts aux patients. C’est pourquoi il a entrepris un processus de transformation. « Il demeurait encore un pourcentage trop élevé de patients auprès desquels les soins administrés ne réussissaient pas, explique le président-directeur général de l’HSB, D r Michel Tétreault. Dans un cas sur dix, l’intervention médicale n’avait pas le résultat escompté. Cette situation n’était pas acceptable et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes lancés dans la recherche de solutions. »

que nous avons atteint notre but, ce qui nous a permis de générer 9 millions $ supplémentaires. » Si l’HSB est fier d’atteindre de beaux résultats en matière de transformation, il ne compte certainement pas se reposer sur ses lauriers. « Nous n’aurons jamais terminé d’améliorer nos services, indique D r Michel Tétreault. Nos priorités se situent à présent sur la diminution du flux des patients. L’objectif n’est pas d’écourter le séjour du patient, mais de fournir les bons soins et services dès l’admission et à chaque occasion, et de faire en sorte que l’évolution de l’état de santé des patients soit meilleure. C’est un défi qui touche l’hôpital et tous les services sociauxsanitaires de la communauté. »

Dans sa quête vers l’excellence, l’HSB a également souhaité renforcer le sentiment d’enga gement du personnel. « Plus le personnel est motivé, plus grande est la satisfaction des patients », assure Dr Michel Tétreault. Ainsi, depuis maintenant cinq ans, l’établissement hospitalier apporte toutes sortes d’améliorations dans ses programmes. Tous les départements de l’hôpital profitent des innovations. Et les résultats sont palpables!

Un positivisme contagieux Dr Michel Tétreault.

Un progrès quantifiable « La satisfaction des patients ne cesse d’augmenter, note Dr Michel Tétreault. Elle est aujourd’hui de l’ordre de 85 %. Notre objectif est d’atteindre prochainement les 95 %. » Alors que l’engagement du personnel se chiffrait quant à lui à 41 % il y a cinq ans, il a été évalué à 58 % l’an dernier. « On aimerait figurer parmi les 10 % des entreprises canadiennes qui enregistrent le plus haut pourcentage d’engagement de la part du personnel, déclare Dr Michel Tétreault. Pour ce faire, nous devons franchir la barre des 65 %. » En ce qui concerne le taux d’évènements indésirables touchant les patients d’un hôpital, et qui engendrent des blessures, des handicaps, prolongent la durée de l’hospitalisation ou entraînent la mort, l’HSB a fait beaucoup d’efforts en vue de le diminuer. « Nous sommes parvenus à le réduire de 30 % en cinq ans, révèle le président-directeur général de l’hôpital. Alors que le coefficient national se situe à 1 %, nous sommes descendus à 0,7 % l’an dernier. Nous avons atteint notre objectif! » Enfin, les dernières améliorations portent sur la gestion des ressources financières. « Nous nous sommes fixés comme mission d’améliorer notre performance financière d’1 % par année, ce qui équivaut à 3 millions $ par an, afin d’être capables de traiter plus de patients avec le même budget, explique Dr Michel Tétreault. Cela fait trois ans

L’établissement hospitalier rappelle que sans la rétroaction et la participation des patients, aucune évolution n’aurait pu avoir lieu au sein des murs de l’HSB. « Nous écoutons et impliquons les personnes qui reçoivent les soins et leurs familles dans nos processus de décisions, énonce Dr Michel Tétreault. Notre principe est que toute activité d’amélioration doit être menée par une équipe qui comprend au moins un patient ou un membre de la famille du patient. »

Niakwa Country Club

Le tournoi de golf Cardiac Classic de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface est le tournoi le plus couru de l’année. Les sommes recueillies serviront à soutenir l’excellence dans le domaine des soins aux patients et de la recherche médicale à l’Hôpital Saint-Boniface. Pour plus d’information, composer le 204-237-2067.

Couleur

Galerie Buhler de l’Hôpital Saint-Boniface Visitez la galerie Buhler de l’Hôpital Saint-Boniface pour une exposition d’art mettant en vedette les œuvres de Bruce Head, Rosemary Kowalsky et Keith Wood. Ouvert à tous. Visitez le site Web www.galeriebuhlergallery.ca pour les heures d’ouverture.

Le soutien financier de la communauté, au moyen de dons ou de legs, est lui aussi valorisé puisqu’il permet à nombre de projets d’être concrétisés. « Mais le rôle d’appui de la communauté se situe aussi à un autre niveau, dont on n’a pas toujours conscience, renseigne Dr Michel Tétreault. « Lorsqu’on a initié le processus de transformation de l’hôpital, nous recevions trois lettres de plainte pour une lettre de remerciements ou de félicitations, continue le directeur général de l’HSB. Dans la dernière année, l’inverse s’est produit. Les lettres positives ont un impact formidable sur l’hôpital. Lorsque je présente une lettre positive au centre de soins auquel elle s’adresse, le personnel est heureux et fier. Plus les lettres sont nombreuses, plus c’est motivant, plus les bénéfices sont manifestes et cela, pour tout le monde! »

409, avenue Taché | Winnipeg (Manitoba) R2H 2A6

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DU 12 AU 18 JUIN 2013

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MUSIQUE

Générations autour des classiques Créé au printemps 2012, le groupe intergénérationnel de Winnipeg, Strange Brew, reprend des chansons de rock classiques des années 1960 à 1990. Camille HARPER-SÉGUY

C

e qui saute aux yeux en présence du groupe musical winnipégois Strange Brew, qui s’est créé au printemps 2012, c’est proba blement la diversité de générations. La chanteuse, Tiffany Jasenn, est âgée de 21 ans, alors que les quatre musiciens qui l’accompagnent, Zale Jasenn à la guitare, Randy Lawrence à la batterie, Rick Litinsky à la basse et Claude Bellefeuille aux claviers, sont tous dans la cinquantaine, voire plus. En effet, Strange Brew, c’est d’abord une fille et son père. « Des amis de mes parents organisaient le festival Matlock Live à l’été 2011 et ils ont demandé à mon père et moi si on pouvait y jouer, se souvient Tiffany Jasenn. On n’y avait jamais vraiment pensé avant, mais on a tellement aimé jouer ensemble qu’on a décidé de continuer! » Le duo a très vite intégré un ami de Zale Jasenn, Rick Litinsky. Les deux derniers membres du groupe ont ensuite été recrutés via une annonce Internet, sur le site Kijiji.

« C’est entre autres pour nos différentes générations qu’on a appelé notre groupe Strange Brew, explique son seul membre francophone, Claude Bellefeuille, qui a répondu à l’annonce puis rejoint le groupe en mars 2012. Être un groupe de plusieurs générations, ça peut sembler un peu étrange. « Strange Brew, c’est aussi le titre d’une chanson de Cream qu’on aimait bien, ainsi que celui d’un film d’humour canadien, ajoute-t-il. Ce nom nous plaisait. »

Reprises La présence de diverses générations n’est cependant pas un problème pour le groupe, qui mise avant tout sur des reprises de chansons « qui ont déjà fait leurs preuves et demeurent populaires, donc on est tous à l’aise avec, assure Claude Bellefeuille. Ce sont des classiques, et tout le monde en apporte à notre liste ». En groupe, les Strange Brew y ajoutent ensuite leur touche personnelle de pop-rock et RnB. « On travaille nos arrangements ensemble, explique le claviériste.

Souvent, on change les fins des chansons pour leur donner plus de punch. Chacun y apporte ses forces. Pour ma part, je suis bon pour retrouver à l’oreille un son particulier qu’on a entendu. » Strange Brew puise en majorité dans le répertoire du rock classique des années 19601970, mais sa liste de chansons s’étend jusqu’aux années 1990. « On développe encore notre son, donc on a une bonne variété de styles de chansons, confie Claude Bellefeuille. D’ailleurs, on ne se base pas toujours sur les versions originales des chansons qu’on reprend. Parfois, on fait des reprises de reprises! »

Faire danser Le 14 juin prochain au Nouveau théâtre du Cercle Molière, dans le cadre d’un évènement du Cercle Molière, Strange Brew présentera par ailleurs sa première chanson originale, Le blues de la vieillesse, composée et chantée en français par Claude Bellefeuille. « Le blues de la vieillesse est un regard léger sur le fait de vieillir, un reflet d’où je me

photo : Camille Harper-Séguy

Strange Brew, avec de gauche à droite : Claude Bellefeuille, Zale et Tiffany Jasenn, Rick Litinsky et Randy Lawrence.

préfère jouer des chansons que les gens peuvent reconnaître tout de suite, et qui leur donneront envie de bouger!

trouve en ce moment », révèle son auteur. (1) Il ajoute toutefois que même si le guitariste Zale Jasenn aimerait aussi écrire quelques chansons, les compositions originales sont vouées à rester exceptionnelles dans le répertoire de Strange Brew.

« On veut que le public ait autant de joie en nous écoutant que nous en jouant, conclut-il. On veut que nos spectacles soient positifs, énergétiques, comme des fêtes. »

« On veut devenir un orchestre de danse, explique le francophone. Pour cela, on

(1) Le 14 juin à 20 h au 340, boulevard Provencher. Billets : 30 $. Réservations au 204 233-8053.

COMMANDITAIRES OFFICIELS Manitoba Liquor & Lotteries -

Mix 96.7 FM Hôtel La Broquerie T&T Properties The Carillon Francofonds Golf La Vérendrye

commanditaire de bénévoles

HyLife Steinbach Flooring Municipalité rurale de La Broquerie La Broquerie Lumber RONA

LE SAMEDI 22 JUIN Déjeuner aux crêpes gratuit

LE DIMANCHE 23 JUIN Messe de la Saint-Jean Baptiste 10 h

(Chevaliers de Colomb) de 8 h 30 à 10 h 30

Défilé

(Manitoba Liquor & Lotteries) 11 h 30

Tournoi de balle (La Broquerie Hotel) de 9 h à 18 h

Activités au terrain

Beer Gardens & Canteen de 11 h à 18 h

Spectacle feu d'artifices (La Broquerie Lumber RONA) 22 h 30

Danse du samedi soir avec

SMALL TOWN LIMITS PLAN “D” YA KETCHOSE Coût d’entrée 10 $ de 20 h à 1 h

Coût d’entrée 5 $ par personne 13 ans et plus 13 h à 18 h Cantine, Mini-donuts, Cuisine canadienne-française 13 h à 17 h Jeux gonflables, promenades à chevaux, tatouages, petite ferme, petit train et guillotine de 13 h à 17 h Tournoi de balle familial de 13 h à 17 h 30 Invités musicales 13 h : 1 plus 1 14 h 30 : Les Francossins 16 h : M.L.C.

POUR PLUS D'INFORMATION VISITEZ NOTRE SITE INTERNET

WWW.SSJB.CA LA LIBERTÉ LOISIRS

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

ASSOCIÉS Caisse Groupe Financier La Broquerie Co-op Université de Saint-Boniface Pharmacie La Broquerie Townline Service La Broquerie SDC/CDC Le comité culturel de La Broquerie Inc. Tetrault Transport Funk’s Toyota

PARTENAIRES Valeant Phamaceuticals Penner Farm Services McMunn & Yates Le Bon Ami Evergreen Village Le Dépanneur Comité scolaire de l’école Saint-Joachim Smith Neufeld Jodoin CDEM Bourgouin & Associates Pharmacie Seine Southeastern Farm Equipment Ltd. Le Chalet de La Broquerie Ltd.

La Broquerie LUD P.J.’s Electic Fairway Ford Université de Saint-Boniface A.G. Penner Farm Services Sunshine Nursery Pioneer Catering Sobeys Société franco-manitobaine Ledingham Pontiac Loewen Body Shop Menuiserie La Brise Dennis Smook

AMIS Andrew E Fast Denture Clinic Tentation Rentals Creative Print-All Alliance La Broquerie Steinbach Precision Ent. Dr. Ed and Kathy Cherneski Golfview Electric Steinbach Dodge Chrysler Jeep Ray's Autobody Frantz Motor Inn Hope Creek Construction Dennis Fillion Accountant Enns Brothers

Alpha Hair & Body Bothwell Cheese Arthur A Parker Gagnon Prime Cuts Gold N Memories Extreme Edge Landscaping Raevin's Diner Creative Print-All Safeway Carriere Carpentry Manitoba Composting Association Bourchard Comptabilité

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E

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S A L DE

ent nnem o i t i nd fait T le co avoir r s i i o o r v CITA c ou je vent, p ro m e l e d e r t t n on porta dalé c m é i p t i s a ’ j ue « C’e puisq t E . e u physiq rt! » ma pa

ION

Sophie Poirier-Cole 11e année Collège Louis-Riel

ÉCOLE COMMUNAUTAIRE AURÈLE-LEMOINE

Les messagers de la vidéo Daniel BAHUAUD SAINT-BONIFACE

L’

équipe des vidéastes de l’École communautaire Aurèle-Lemoine (ÉCAL) a remporté le Grand prix du jury et le Prix du public, lors de la 21e édition du Festival des vidéastes du Manitoba (FVM), qui avait lieu le 23 mai dernier à Saint-Boniface.

Photo : Gracieuseté École communautaire Aurèle-Lemoine

Sean Foster, Adrien Carrière, Evan Belair et Kaylen Belair.

Composée d’Evan Belair, de Kaylen Belair, d’Adrien Carrière et de Sean Foster, l’équipe d’élèves de la 11e année a réalisé Le Messager, court métrage qui avait pour thème les médias sociaux.

« J’adore le film du Seigneur des Anneaux, explique à son tour Evan Belair. Alors j’ai ajouté des montagnes majestueuses à l’horizon d’un plan qu’on a tourné sur le lac Manitoba, en hiver. Le résultat est très satisfaisant. Mais cela a demandé plusieurs jours de travail. »

« En songeant aux médias sociaux, qui était le thème du FVM 2013, on s’est mis à se demander ce que les gens du Moyen Âge auraient pensé du contenu, souvent de peu d’importance, de nos textos, de nos courriels et de tout ce que les jeunes postent sur Facebook, explique le réalisateur, Evan Belair. Le résultat est une farce sur les médias sociaux. »

En outre, Evan Belair a livré une partition musicale originale, composée au synthétiseur. « J’ai imité le son et la texture des instruments à cordes d’un de mes compositeurs préférés du cinéma, Hans Zimmer, explique-t-il. Sur le plan musical, Le Message évoque des films comme Gladiateur ou encore la récente trilogie de Batman. »

En effet, dans Le Messager, un courrier prend un message écrit et, après un long périple doté de nombreux dangers, y compris une troupe d’assaillants, il livre son message à destination.

Tout cela pour ce qui, en bout de ligne, se révèle une blague? « Oui, lance Evan Belair. Mais c’est justement la production épique qui ajoute à la force de frappe des derniers moments du film. »

« Le message est complètement insipide, déclare Evan Belair. Celui du film ne l’est pas cependant. On invite les jeunes à réfléchir un peu. Est-ce profitable d’être toujours sur Internet ou au téléphone portable? Est-ce qu’on doit tout poster sur Facebook? Et est-ce vraiment d’intérêt durable? »

L’enseignant de l’ÉCAL responsable d’appuyer les élèves intéressés au FVM, Jacques Bertrand, se dit « très impressionné » du travail de l’équipe. « Je n’ai fourni que la date de la remise des vidéos aux jeunes », indique-t-il. AUX

Quant à la réalisation de leur vidéo, l’équipe dit avoir eu énormément de plaisir sur le plateau de tournage. « On s’est beaucoup amusé, déclare le comédien qui campe le messager, Adrien Carrière. D’abord, l’histoire nous a donné un prétexte de chorégraphier une bataille médiévale, avec épées et éléments fantastiques, comme les boules d’énergie que lance un magicien qui veut empêcher le messager de livrer son message. Alors nous sommes devenus des cascadeurs. « Et puis il a fallu qu’on crée des costumes, poursuit-il. Une fois le tournage complété, on a ajouté des éléments d’infographie pour les boules d’énergie, et pour rendre nos grands plans plus épiques. »

En outre, le Prix spécial de l’Orchestre de chambre du Manitoba pour la meilleure utilisation des trames sonores est allé à l’équipe de l’École communautaire Gilbert-Rosset pour son court métrage, Un drôle de match. « La Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) est fière du talent de ses élèves et apprécie que ces jeunes vidéastes soient reconnus, a déclaré le directeur général de la DSFM, Denis Ferré. Chapeau! »

AVIS DIRECTIONS, PERSONNEL ET PARENTS DE LA DSFM

Vous voulez faire la promotion de vos évènements scolaires? C’est facile! Vous n’avez qu’à faire parvenir l’information au 237-4823, poste 211, ou à ecoles@la-liberte.mb.ca avant 12 h le jeudi précédant la date de parution. Les pages Dans nos écoles sont une réalisation de La Liberté en collaboration avec les professionnels et les élèves de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

www.dsfm.mb.ca PUBLI-REPORTAGE

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

DANS NOS ÉCOLES


ÉCOLE LAGIMODIÈRE

Le passé rendu présent Daniel BAHUAUD SAINT-BONIFACE

C’

est sous un ciel pluvieux que les élèves de la 6e année de l’École Lagimodière se sont rendus au Fort Gibraltar, à Saint-Boniface, pour mieux comprendre leur passé francophone et métis.

Malgré la pluie, l’excursion, effectuée dans le cadre du programme de la Réussite scolaire des élèves autochtones de la Division scolaire franco-manitobaine, s’est avérée un succès auprès des jeunes. « J’ai beaucoup aimé apprendre comment on préparait le pemmican, déclare l’élève, Josée Bourgouin. J’ai été surprise de constater que les Voyageurs devaient consommer près de 5 000 calories par jour! Évidemment, ils dépensaient beaucoup d’énergie. » « C’est parce qu’ils parcouraient de longues distances en canot, ajoute l’élève Sean Glenn. Transporter les peltes sur les lacs et les rivières était un travail difficile et dangereux. » « Ce qui m’a fasciné, c’est la compétition entre les compagnies du Nord-

Ouest et de la Baie d’Hudson, ajoute son camarade de classe, Mathieu Harrold. Elle était pas mal féroce. De plus, j’ai apprécié les détails sur la construction des forts. Entre autres, je ne savais pas qu’il fallait remplacer la palissade tous les 40 ans. » L’élève Camille Enns dit également avoir profité de la visite au Fort. « Ce sont les travaux variés, mais compléPhoto : Gracieu mentaires, du forgeron, du jardinier, des seté École La gimodière cuisinières, des sentinelles et de toutes les Le s é lève s d e la 6e an n ée de La g l’É im c ole od ière au Fort G personnes responsables des affaires ibraltar. commerciales qui m’impressionnent, déclare-t-elle. Pour qu’un fort fonctionne efficacement, tout le monde avait un rôle à jouer. » L’enseignante, Charline Fouasse, se dit heureuse que ses élèves ont su tirer profit de leur visite. « Près d’un tiers de nos élèves sont d’origine métisse, souligne-t-elle. Plus ils peuvent apprendre sur leur passé, plus ils peuvent être fiers de leur racines et de leur identité francophone. » En plus de visiter le Fort Gibraltar, les élèves de l’École Lagimodière ont visité le campement O Roseau, à Saint-Malo, fabriqué des tambours autochtones, visité le Musée du Manitoba et le Musée de Saint-Boniface, visité le Petit Fort Garry et assisté à plusieurs pow wow et présentations de danse autochtone.

Erratum

COLLÈGE LOUIS-RIEL

Une erreur s'est glissée dans le cahier spécial de la Division scolaire franco-manitobaine encarté dans le journal du 5 juin. Il fallait lire Colin Marion et non Marion Colin. Toutes nos excuses.

La grande visite!

À noter

Daniel BAHUAUD SAINT-BONIFACE

Pour une liste complète des activités de la DSFM, consultez le calendrier en ligne au www.dsfm.mb.ca.

L

a Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) a accueilli, le 5 juin dernier, un contingent de cyclistes de l’École des Pionniers-de-Maillardville, en banlieue de Vancouver, qui réalise un relais pancanadien dans le cadre du programme La Grande Traversée. Le peloton de cinq enseignants et élèves britanno-colombiens, a été rejoint par des élèves du Collège Louis-Riel (CLR), aux abords de Portage-laPrairie. Ensemble, le groupe s’est rendu à Winnipeg, pour faire escale au CLR, avant de continuer son chemin vers l’Ontario. « Notre but est de faire la promotion de la santé et du conditionnement physique chez les adolescents, explique le directeur adjoint de l’École des Pionniersde-Maillardville, et fondateur de La Grande Traversée, Laurent Brisebois. De plus, nous voulons créer des liens avec les communautés francophones sur notre route. Souvent, les francophones minoritaires vivent dans l’isolement. Je crois qu’il faut plus de dialogue entre nos jeunes, nos écoles et nos conseils scolaires. Il faut rassembler tout ce beau monde là! » Les Franco-Manitobains qui ont pédalé avec les visiteurs de l’Ouest se disent heureux de la rencontre. « C’est super de pouvoir jaser en pédalant, déclare un élève en 11e année au CLR, Gabriel Barnabé. J’ai pu faire la connaissance de tout le contingent de Vancouver. Ce sont des athlètes impressionnants et des francophones engagés. Ces petites jasettes ont été l’élément le plus positif de notre rencontre. »

photo : Daniel Bahuaud

Laurent Brisebois et le peloton de cyclistes de l’École des Pionniers est accueilli au Collège Louis-Riel.

Même son de cloche chez un jeune de la 11e année au CLR, Danick Vandal. « Je me suis bien amusé, et je me suis fait de nouveaux amis, déclare-t-il. Si la Grande Traversée a lieu l’an prochain, j’y participerai! » « Pour ma part, je crois qu’il est important de promouvoir le conditionnement physique, indique une élève en 11e année au CLR, Sophie Poirier-Cole. Et puisqu’on a pédalé contre le vent, je crois avoir fait ma part! » Laurent Brisebois est du même avis. « Avec un accueil pareil, ça donne vraiment le goût de revenir », déclare-t-il. Entre-temps, le peloton vancouvérois se rend tranquillement vers sa destination québécoise de La Baie, dans la région du lac Saint-Jean, au Québec. Le 14 juin, le groupe de joindra au Grand défi Pierre Lavoie, trajet à vélo de 1 000 km. Le coordonnateur des services en éducation physique et à la santé de la DSFM, Luc Therrien, participera au Grand défi Pierre Lavoie. « C’est important d’y être, soutient-il. Ça livre un bon message aux élèves. Quant à la Grande Traversée, la participation de nos élèves propage le même message, mais de paires à paires. »

ACTIVITÉS SCOLAIRES  Le 18 juin, Jeux juniors au Maple Grove Rugby Park, 4e à 6e année (remis au 20 juin en cas de pluie).

ACTIVITÉS DE LA DSFM  Sondage des anciens diplômés de la Division scolaire franco-manitobaine, jusqu’au 30 juin 2013, www.dsfm.mb.ca  Gagnante du tirage du premier iPad mini : Melissa Deroche, diplômée du Collège régional NotreDame en 1999.  Date limite de participation au sondage et au prochain tirage d’un iPad mini : le 30 juin 2013.

ACTIVITÉS DE LA CSFM  L e 16 j u i n, à 19 h, réunion ordinaire de la Commission scolaire franco-manitobaine, bureau divisionnaire, Lorette.

ACTIVITÉS DE NOS PARTENAIRES  L e 8 j u i n, à 20 h, Le Prénom, Centre culturel franco-manitobain.

CONGÉS  Le 21 juin, journée pédagogique, Écoles SaintGeorges, Saint-Lazare et Sainte-Agathe.

PUBLI-REPORTAGE

DANS NOS ÉCOLES

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

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MUSIQUE

Le calendrier communautaire La Broquerie 4

29 juillet au 2 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9h à 16h • École Saint-Joachim • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Notre-Dame-de-Lourdes 4

15 au 19 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • Terrain de jeux municipal • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

23 juin • Banquet du 100e de l’Église de l’EnfantJésus • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Saint-Adolphe 4

19 au 23 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École SaintAdolphe • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

14 juin • Danse d’été au Cercle Molière • 20 h • Théâtre du Cercle Molière, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-8053.

4

14 juin • Concert – prélèvement de fonds : École Haïtienne sans frontières • 20 h • Salle Jean-PaulAubry, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

18 juin • Mârdi Jazz avec le trio Brian Chipney / Tim Cummings • 20 h 30 • Salle Antoine-Gaborieau, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. : 204-233-8972.

4

19 juin • Célébrations du 10e anniversaire d’ouverture • Maison Gabrielle-Roy, 375, rue Deschambault • info. : 204-231-3853.

4

19 juin • Dîner-rencontre – CCFSB • 11 h 45 • Hôtel Norwood, 112, rue Marion • info. et inscriptions : 204-235-1406.

4

19 juin • Réseau Saint-Boniface en Santé Rencontre • 12 h • Centre des services bilingues, 614, rue des Meurons • info. et inscriptions : 204-845-6220.

4

22 juin • Les découvertes manitobaines en chanson • 19 h 30 • Salle Pauline-Boutal, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-6654443.

4

24 juin • Déjeuner aux crêpes – Envol 91,1 FM • 7 h à 10 h • Salle Jean-Paul-Aubry, Centre culturel francomanitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Sainte-Agathe 4

12 au 16 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École SainteAgathe • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Saint-Georges 4

5 au 9 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École SaintGeorges • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

25 juin • Colloque de journalisme • 8 h 15 à 15 h • L’Université de Saint-Boniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. et inscriptions : 204-237-4823.

Saint-Joseph 4

15 et 16 juin• Festival du patrimoine Montcalm • Musée Saint-Joseph, 25, boulevard Brais • info. : 204-737-2244.

4

29 juin • Réunion de 25 ans de la classe 1988 du CLR • 20h • Club Saint-Boniface • 171, rue Dumoulin• info. lis13lev@hotmail.com .

4

20 juin • Activité sociale - ÉMR • Centre Parent, Musée St-Joseph, 25, boulevard Brais • info. : 204-2561360.

4

20 septembre • Atelier - Kim Phuc Phan Thi • 19 h • Cathédrale de Saint-Boniface, 190, avenue de la Cathédrale • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Saint-Léon 4

8 au 12 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • Centre récréatif • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-6654443.

22 au 26 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École communautaire Réal-Bérard • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

18 juin • AGA – Développement et Paix • 18 h • 622, avenue Taché • info. : 204-231-2848.

4

19 juin • AGA – L’Entre-temps des FrancoManitobaines Inc. • 19 h • Salon Sportex, salle 1341 à l’Université de Saint-Boniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. : 204-925-2550.

4

27 juin • AGA – Réseau Action Femmes • 17 h • Salle académique à l’Université de Saint-Boniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. : 204-231-7063.

Shilo 4

26 au 30 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École La Source • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-6654443.

Saint-Boniface 4

4

4

Jusqu’au 26 juin • Café-Éclipse • 9 h 30, tout les mercredis • Club Éclipse, 255 avenue de la Cathédrale • info. : 204-793-1054. Jusqu’au 2 août • Exposition : Annie Lalande • Galerie du CCFM • 340, boulevard Provencher • info. : 204-233-8972. Jusqu’en octobre • Le club de marche (50+) de Saint-Boniface • 10 h, tout les mardis et jeudis • L’Acceuil Colombien, 200, rue masson • info. : 204-2330040.

4

Les mardis et mercredis • Club de conversation en anglais • 14 h à 16 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.

4

Les mardis et jeudis • Club d’anglais • 17 h à 19 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.

4

Les samedis • Club d’anglais II • 10 h à 12 h • Accueil

Daniel BAHUAUD partition originale de Gottfried

L

orsque l’Orchestre symphonique de Winnipeg (OSW) a annoncé récemment son programme musical pour la saison 2013-2014, de nombreux mélomanes ont eu l’eau à la bouche. « Étant donné les nombreux concerts des différentes séries de la saison, nous aurons certainement l’embarras du choix, déclare un passionné de musique et ancien président de l’OSW, Michel Lagacé. Pour ma part, j’aime les deux séries Masterworks, où les musiciens interprètent les grandes œuvres du répertoire classique. Tant pour leurs programmes que pour les artistes invités, ce sont ces séries qui m’interpellent davantage. « Cette année, le grand pianiste canadien, André Laplante, exécutera la Concerto pour piano n. 3 de Rachmaninov, poursuit-il. C’est un ouvrage extrêmement difficile sur le plan technique, qui demande non seulement une virtuosité, mais beaucoup d’expressivité. Ceux qui ont vu le film Shine se souviendront de l’importance du concerto pour le personnage principal, et pour l’histoire racontée dans ce métrage. »

AGA

Saint-Pierre-Jolys 4

Férus de musique classique, Raymond Hébert, Michel Lagacé, Pierre Meunier et Claudine Saint-Arnauld, estiment que la prochaine saison de l’Orchestre symphonique de Winnipeg livrera de grandes expériences musicales.

francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.

Richer 4

Parole aux mélomanes

Chroniqueur musical pour le site Internet de La Liberté, Pierre Meunier est du même avis. « Une des grandes attractions de la saison sera de voir jouer la jeune pianiste, Umi Garrett, soutient-il. C’est un véritable enfant prodige qui n’aura que 13 ans, lorsqu’elle interprétera, en novembre, le Concerto pour piano n. 1 de Chopin. L’attrait du concert sera de constater combien la jeune est talentueuse, non seulement sur le plan technique, mais en ce qui concerne l’expressivité, qui ne vient pas facilement chez les talents précoces. »

Autres 4

13 juin • Gala archidiocésain de Saint-Boniface • 17 h 30 • Salle de bal Centennial, Victoria Inn, 1808, avenue Wellington • inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

14 juin • Soirée francophone des Goldeyes • 19 h • Stade Shaw • info. : 204-233-ALLÔ (2556) et billets : 1-855-465-3393.

4

20 juin • Les Jeudis Cinéma de l’alliance: L’Illusionniste • 19 h • Alliance Française, 934, avenue Corydon • info. : 204-477-1515.

4

25 juin • Gala du 100e de La Liberté • 17 h 30 • Metropolitan Entertainment Centre • info. et billets : 204-237-4823.

4

12 octobre • Gala Gratitude Gala • détails à venir • info. et billets : 233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

5 novembre • Discours public / Brené Brown, Ph.D. • 19 h • Centre des Congrès de Winnipeg, 375, avenue York • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

4

6 novembre • Atelier - Brené Brown, Ph.D. • 9 h à 16 h • Centre des Congrès de Winnipeg, 375, avenue York • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Les férus du cinéma, pour leur part, auront justement de quoi piquer leur curiosité musicale. « Un des grands films du cinéma muet, Metropolis, sera projeté avec la

Pour la violoniste de l’OSW, Claudine Saint-Arnauld, le plaisir de jouer est parfois dépassé par le plaisir d’entendre jouer une de ses œuvres préférées. « L’orchestre interprétera la 4e symphonie de Gustav Mahler, une des mes œuvres préférées, confie-t-elle. Mahler est surtout connue pour ses symphonies majestueuses aux forces orchestrales énormes. Or, la 4e symphonie est tendre, voire joviale. Le dernier mouvement, inspiré d’une des chansons, se veut une description du paradis, du point de vue d’un enfant. La partie vocale, pour soprano solo, est délicate et profonde. On entend trop peu souvent cette partition. » En effet, la nouvelle saison permettra à tous les musiciens de l’OSW d’étaler leur talent collectif. « Le Konzertstück pour quatre cors de Robert Schumann sera sans doute un beau défi pour les cuivres, puisque le cor est un des instruments les plus difficiles à jouer, indique Michel Lagacé. Un autre tour de force sera le Messie de Georg Friedrich Haendel, joué à Noël, qui est une est une des traditions de l’orchestre, mais qui est toujours appréciée. La chorale est par ailleurs toujours impressionnante. » « Le Requiem de Giuseppe Verdi sera également un joli cadeau musical, ajoute Pierre Meunier. Plus chantant, voire opératique, ce requiem est moins lourd et introspectif que d’autres versions de la messe pour les morts, mais très élégant et grandiose. Il faudra deux chœurs pour réaliser la partie vocale : le Chœur philharmonique de Winnipeg et le Chœur du festival mennonite. »

Vous êtes cordialement invités à

l’Assemblée générale annuelle de la Société historique de Saint-Boniface

La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre de fois qu’un évènement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateurs d’évènements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 237-4823.

au salon Empire du Centre du patrimoine 340, boulevard Provencher

Le mercredi 19 juin 2013 à 19 h 30

Pour faire la promotion d’un évènement communautaire (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone) , faites parvenir l’information au 233-ALLÔ avant midi le jeudi précédant la date de parution.

PROGRAMME DE LA SOIRÉE :

233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2 Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : 233-1017 Courriel : 233allo@sfm.mb.ca • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo

32 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA

Huppertz, composée en 1927, indique Raymond Hébert. Les mélomanes ont souvent pu entendre des nouvelles partitions écrites pour des films muets, mais une partition d’époque, c’est plutôt rare. J’ai hâte de la découvrir. »

19 h 30 20 h 30

LA LIBERTÉ

Assemblée générale annuelle Vin et fromage (Réception gracieuseté de la Société historique de Saint-Boniface)

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ LOISIRS


FITNESS

Du nouveau au Sportex La Franco-Manitobaine Véronique Sabourin vient de commencer à donner des cours de toning au Sportex; un projet qui lui tient à cœur. Marc-André LONGVAL de ma petite dose d’exercice par musculaire et l’endurance.

V

éronique Sabourin est instructrice de toning au Sportex de l’Université de Saint-Boniface (USB) depuis le début du mois d’avril. « C’est une passion pour moi parce que j’adore m’entraîner, souligne la Franco-Manitobaine, Véronique Sabourin. J’ai besoin

jour, donc pourquoi pas le faire en l’enseignant? »

Un cours de toning cible chaque groupe musculaire, muscle de base et stabilisateur pour créer une définition musculaire avec un minimum d’exercices cardiovasculaires. Le but est de surcharger les muscles ciblés pour augmenter la force

Diplômée en administration des affaires à l’USB, Véronique Sabourin travaille présentement dans le domaine du marketing et des communications comme gérante de projet. Elle est également très impliquée dans la communauté en tant que bénévole comme instructrice de conditionnement physique au Young Men’s Christian Association de Winnipeg (YMCA). « Je fais du bénévolat au YMCA pour partager mon énergie avec la communauté, explique l’entraîneuse de toning. J’ai commencé au Sportex de l’USB parce que j’adore enseigner en français et je me sens à ma place. » Âgée de 31 ans, Véronique Sabourin en est à sa première année comme instructrice de toning. « Ma famille est pratiquement toute dans l’enseignement, mentionne Véronique Sabourin. Je dois avoir ça dans le sang d’enseigner et d’aider les autres. » Un cours de toning dure une heure de temps et cela permet de travailler tous les muscles du corps. « On commence avec des échauffements, pour ensuite faire quelques exercices de jambes et de bras, explique Véronique Sabourin. Je termine la session

photo : Marc-André Longval

Véronique Sabourin enseigne le toning au Sportex à l’Université de Saint-Boniface.

d’exercices avec les abdominaux et le dos. » Véronique Sabourin veut continuer d’entraîner les

participants des cours de toning le plus longtemps possible. Elle veut aussi continuer l’année prochaine avec les nouveaux étudiants de l’USB.

Nous sommes ouverts! Les travaux d’aménagements complétés, nous sommes maintenant ouverts au 450, boulevard Provencher. 1. Pour apporter vos dons • du lundi au vendredi entre 8 h 30 et 15 h 30 • les samedis matins entre 9 h et midi 2. Pour recevoir de l’assistance • du lundi au vendredi entre 9 h et 13 h Attentif aux besoins essentiels de la personne!

www.cflc.info • Tél. : 204-233-4936 LA LIBERTÉ LOISIRS

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ

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Télé-horaire de la semaine du 17 au 23 juin 2013 DU LUNDI AU VENDREDI Semaine

SRC RDI TV5 TVA

08h00

08h30

09h00

09h30

LeTéléjour RDI matin Les docteurs nal RDI CharboRDI en direct nneau Variées Variées Toute une histoire 5h00 Salut, Cinémas variés

bonjour!

10h00

10h30

11h00

11h30

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12h30

13h00

13h30

L La télé sur le divan / Ricardo Le Téléjournal Midi Paquet v. Beautés désespérées Pénélope McQuade express V Journal TéléjouVariées V Période RDI en direct rnal Midi question Mot de Variées On n'demande qu'à en Variées V 30 Variées passe rire millions Mario TVA nouvelles À mourir Shopping TVA InfopubliDumont de rire cité

14h00

14h30

15h00

15h30

Cinémas variés

16h00

16h30

Cap sur l'été Le Téléjournal RDI

Journal Plus belle Plus belle Suisse la vie la vie Des jours Les feux de l'amour et des vies

:25 Chiffres Prendre sa :50 et lettres place Champion :25 Top :55 TVA nouvelles modèles

LUNDI 17 JUIN 17 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

19h00

19h30

20h00

20h30

Le Téléjournal

Des Oser une Les chefs! (DS) squelettes autre vie 24 heures en 60 Grands reportages "La Le Téléjournal minutes guerre des robots" Ports d'attache "Doha Des racines et des ailes 'Des racines et des (Qatar)" ailes' installe son plateau à Marseille. Une minute pour Fidèles au poste! Testé sur humains gagner Anthony Kavanagh

21h00

21h30

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Pénélope McQuade

Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des Frères et rnal sports squelettes soeurs Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages "La "Résumé de la journée" National économie minutes guerre des robots" Ports d'attache "Doha Questions Apocalypse "Le choc TV5lejourn :35 Actions spéciales Les Bougon "Chaud devant" (Qatar)" champion (1940-1941)" al/Afrique douanes TVA Sucré salé "Maître à bord: De l'autre côté du monde" ('03) James :45 Dr House "Comme :45 nouvelles Darcy, Russell Crowe. dans un livre" Publicité

MARDI 18 JUIN 18 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

17h00

17h30

16h00 Cap sur l'été Le National

Paquet v. express RDI économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

19h00

19h30

20h00

20h30

Le Téléjournal

Des Le monde Vengeance "À livre squelettes en parlait ouvert" 24 heures en 60 Les grands Le Téléjournal minutes reportages On n'est pas que des La parenthèse inattendue Invité(es): Isabelle cobayes Nanty, Jean-Paul Rouve, Malik Bentalha Qui perd gagne La cible "Origines" Esprits criminels "Dernier week-end"

21h00

21h30

Pénélope McQuade Comm. Charbonneau "Résumé de la journée" Ports d'attache "Doha (Qatar)" TVA Sucré salé nouvelles

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des Frères et rnal sports squelettes soeurs Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands National économie minutes reportages :05 Fais Les jeux amazones Questions TV5lejourn :35 "Bankable" ('12) Lolita croquer champion al/Afrique Chammah, Pascale Arbillot. "John Tucker doit mourir" ('06) :45 Dr House "Le :45 Infopublicité Présentation d'une Sophia Bush, Jesse Metcalfe. message du massage" infopublicité.

MERCREDI 19 JUIN 19 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Science Miroir ou fiction Poule aux Signé M oeufs d'or route

19h00

19h30

20h00

20h30

Des L'Épicerie La petite séduction squelettes Grands reportages Le Téléjournal "Seins à louer" Envoyé spécial Peuples du monde Faire l'humour avec Désordre extrême "François Léveillé" 1/2

21h00

21h30

22h00

22h30

23h00

23h30

Pénélope McQuade

Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal rnal sports Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 "Résumé de la journée" National économie minutes Spécimen "Animal, TV5lejourn :35 Rendez-vous au maquis mon frère" al/Afrique TVA Sucré salé "Je t'aime, Beth Cooper" ('09) Paul Rust, nouvelles Hayden Penettiere.

24h00

24h30

01h00

01h30

Cap sur l'été

Des Frères et squelettes soeurs Le Téléjournal Grands reportages "Seins à louer" :05 Partir Autrement Questions Peuples "Madagascar: Saha" champion Infopublicité Présentation d'une infopublicité.

JEUDI 20 JUIN 20 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Namibie, l'Afrique hors du temps La fièvre de la danse

19h00

19h30

20h00

20h30

21h00

21h30

Des Animo Prière de ne pas Pénélope McQuade squelettes envoyer de fleurs Grands reportages Le Téléjournal Comm. Charbonneau "Les grands labours" "Résumé de la journée" J'ai marché sur la Les routes de Science Cliquez terre "Chili" l'impossible ou fiction "La Guerre des mariées" ('09) Anne Hathaway, TVA Sucré salé Kate Hudson. nouvelles

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des "Roméo et rnal sports squelettes Juliette" Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages National économie minutes "Les grands labours" Questions TV5lejourn :35 Thalassa "Pays Basque: La force et l'océan" Passe-moi les jumelles champion al/Afrique Le gentleman "L'impact" ('98) Elijah Wood, Téa Leoni. Du talent à revendre

VENDREDI 21 JUIN 21 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Stars des Amérikozoos logie Du talent à revendre

19h00

19h30

20h00

20h30

"Camping sauvage" ('04) Sylvie Moreau, Guy A. Lepage. Les grands report 3/3 Le Téléjournal

21h00

21h30

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Zone doc "Un musée dans la ville" Commission Charbonneau Partir Autrement

Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été "Hairspray (v.f.)" ('07) rnal sports John Travolta. Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands report 3/3 National économie minutes :05 Chiens J'ai marché sur la Questions Thalassa "Vivre à Rio" TV5lejourn :35 "L'appel du 18 juin" verts terre "Chili" champion al/Afrique "Ghost Rider (v.f.)" ('07) Wes Bentley, Nicolas TVA Sucré salé Le gentleman "United vol 93" ('06) Trish Gates, Christian "Les seigneurs de Cage. nouvelles Clemenson. Dogtown" ('05)

SAMEDI 22 JUIN 22 JUIN

SRC RDI TV5 TVA 22 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

08h00

08h30

09h00

Toupie et Manny et Glurp Binou ses outils attack 4h30 RDI matin (week-end)

09h30

10h00

10h30

Galactik Gawayn / Football :45 Lou! RDI en RDI direct économie 7h30 Science On n'est pas que des Diambars "L'épreuve" Reflets ou fiction cobayes 5h00 Salut, bonjour! qu'est-ce Signé M Culture Qu'est-ce qui mijote route vélo qu'on att.

17h00

17h30

18h00

MagiNation

18h30

19h00

19h30

11h00

11h30

12h00

12h30

13h00

13h30

14h00

14h30

15h00

15h30

16h00

16h30

Oniva

L'Épicerie TéléjouARTVSt- Zone doc "Un musée Toujours un train "OSS 117: Le Caire, nid d'espions" ('06) rnal Midi udio dans la ville" Amélie Fortier-Cyr Bérénice Bejo, Jean Dujardin. TéléjouNational RDI en direct L'actualité en continu grâce à une équipe disséminée aux quatre coins Journal de TéléjouL'Épicerie rnal Midi hebdo du Canada. France 2 rnal TV5 le Toutes les Des racines et des ailes 'Des racines et des Journal Ports d'attache "Doha Mixeur Tout le monde veut journal télés ailes' installe son plateau à Marseille. Suisse (Qatar)" "Amber" prendre sa place TVA Viens voir Infopubli- Shopping TVA Infopublicité Présentation d'une "Le masque" ('94) Cameron Diaz, Jim Carrey. nouvelles ici cité infopublicité.

20h00

20h30

21h00

21h30

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

La Semaine verte

TéléjouPenthouse La petite séduction Les enfants de la télé Médecins de combat TéléjouNouv.Spor :10 "C't'à ton tour, Laura Cadieux" ('98) :15 "Enquête de rnal 5-0 "À deux doigts du but..." rnal ts/1800 s. Pierrette Robitaille, Ginette Reno. vacances" ('08) La Semaine verte RDI en ARTVSt- Découverte TéléjouCollection Explora Le monde TéléjouARTVSt- TéléjouNational TéléjouL'Épicerie Découverte direct udio rnal en parlait rnal udio rnal hebdo rnal :55 Journal de Caravane au Canada La fête de la musique Les plus grands artistes français et internationaux TV5lejourn :35 On n'est pas couché Laurent Ruquier est entouré d'invités de tous les domaines se retrouvent à Marseille. al/Afrique et commente avec eux. Champion France 2 "Havre-aux-maisons" TVA "Starsky et Hutch" ('04) Owen Wilson, Ben "Le retour de la momie" ('01) Rachel Weisz, Brendan TVA "Lara Croft: Tomb Raider" ('01) Iain Glen, "Shottas (v.f.)" ('02) Spragga Benz, nouvelles Stiller. Fraser. nouvelles Angelina Jolie. Ky-Mani Marley.

DIMANCHE 23 JUIN 23 JUIN

SRC RDI TV5 TVA

08h00

08h30

09h00

Bookaboo/ Manny et Le club Bookaboo ses outils des cinq 4h30 RDI matin (week-end) Humanima Cliquez 5h00 Salut, bonjour!

23 JUIN

17h00

SRC RDI TV5 TVA

Les chefs!

17h30

09h30

10h00

10h30

11h00

11h30

Découverte "Les défis de la vie" RDI en L'Épicerie TéléjouARTVStdirect rnal Midi udio Temps présent Kiosque TV5lejourn Amérikoal/Nouvo logie "Ce que femme veut" ('00) Mel Gibson, Helen Hunt. Infopublicité

18h00

Oniva

18h30

Le Jour du Seigneur

19h00

19h30

20h00

20h30

12h00

12h30

21h00

21h30

TéléjouDécouverte "Reptiles Pérusse Les galas du grand Toujours un train rnal et amphibiens" cité rire 2012 Michel Surprenant Les grands RDI en RDI en Les grands TéléjouCollection Explora Second reportages direct direct reportages rnal Regard À table! Journal de Questions pour un "La Permission de minuit" ('11) :50 Noir et Miroir AmérikoFrance 2 super champion Emmanuelle Devos, Vincent Lindon. blanc logie TVA Les gags LOL :-) Dieu Merci! "Spécial "L'homme en feu" ('04) Christopher Walken, Denzel nouvelles Full Ado Mystère" Washington.

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13h00

13h30

14h00

14h30

15h00

15h30

16h00

16h30

TéléjouLa Semaine verte Second Une heure sur terre "Fantômas contre Scotland Yard" ('67) Jean rnal Midi Regard Marais, Louis de Funès. RDI en RDI en direct L'actualité en continu grâce à une équipe disséminée aux Journal de TéléjouLe monde direct quatre coins du Canada. France 2 rnal en parlait Thalassa "Vivre à Rio" Journal Vivement dimanche! "Clovis :10 Tout le monde veut Suisse Cornillac" prendre sa place La victoire Shopping TVA Infopublicité Présentation d'une Qu'est-ce "Garfield: Le Film" ('04) Jennifer de l'amour infopublicité. qu'on att. Love Hewitt, Breckin Meyer.

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:25 Nouv. sports /:40 :40 Pour l'amour du :40 "Je me souviens" ('07) Gaston rnal country Lepage, Rémy Girard. Cap sur l'été TéléjouL'Épicerie TéléjouLe monde TéléjouARTVSt- Les grands rnal rnal en parlait rnal udio reportages TV5lejourn :35 Arte reportage J'ai marché sur la On n'est pas que des Super al/Afrique terre "Chili" cobayes champion :15 TVA :45 "La misère des riches" ('97) Kirstie Alley, Tim Allen. Infopublicité nouvelles

LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

LA LIBERTÉ LOISIRS


AFFAIRES

Petite chambre dans un quartier dynamique Marcel Tétrault est le nouveau président de la Chambre de commerce locale Assiniboia, située dans un quartier de la Ville en pleine expansion d’affaires. Camille HARPER-SÉGUY nombreuses ressources utiles et réseautage, en plus de nos réunions

M

embre de la Chambre de commerce Assiniboia depuis 2010 et premier-vice-président en 20122013, le Franco-Manitobain directeur de l’agence Portage and Collegiate de la Royal Bank of Canada (RBC), Marcel Tétrault, a été élu président de la Chambre le 16 mai dernier pour un an, renouvelable. « J’étais le premier-vice président avant, donc c’était logique que je devienne président, précise-t-il, mais c’est rare à la Chambre de commerce Assiniboia d’avoir un président bilingue car on dessert très peu d’entreprises bilingues dans le quartier. » Pour Marcel Tétrault, « être impliqué dans la Chambre est un atout, ajoute-t-il. J’y trouve de

j’apprends beaucoup sur la vie des affaires à Winnipeg et dans le quartier. La Chambre de commerce Assiniboia est surtout concentrée sur les petites et moyennes entreprises, mais dans notre coin, on a notamment CentrePort, Ikea, Polo Park, ainsi qu’une nouvelle usine Boeing à venir! C’est vraiment très actif ».

Sa première tâche comme président sera de mettre en œuvre le nouveau plan stratégique de la Chambre adopté en 2012-2013. « Il sera en vigueur dès septembre prochain », assure Marcel Tétrault. Entre autres, l’approche des rencontres va changer pour que les membres de la Chambre soient davantage encouragés à se parler. « On va mettre en place des déjeuners ou des rencontres après le travail juste pour faire du

Les Missionnaires Oblates se préparent pour leur e 20 Chapitre Général qui aura lieu du 8 au 18 juillet 2013

informatives chaque mois », dévoile le nouveau président. Quant à ces réunions informatives, « je vais essayer d’avoir des thèmes plus actuels pour les affaires, comme les nouvelles technologies et les médias sociaux, poursuit Marcel Tétrault. Aujourd’hui, c’est comme ça que se font les affaires, donc ce serait de l’information utile à nos membres ». Il espère en effet mettre l’accent sur le développement professionnel des membres de la Chambre de commerce Assiniboia et le marketing, en leur donnant des outils utiles qui amélioreront leur situation d’affaire. La fidélisation des membres actuels et le recrutement de nouveaux membres seront aussi une priorité. La Chambre de commerce Assiniboia compte plus de 400 membres actuellement.

photo : Camille Harper-Séguy

M a r c e l Té t r a u l t e s t l e n o u v e a u p r é s i d e n t d e l a C h a m b r e d e commerce Assiniboia.

« On n’est pas une grosse chambre et on est tous bénévoles, donc j’espère augmenter l’engagement de nos membres, confie Marcel Tétrault. Pour cela, je vais faire des sondages et beaucoup discuter lors des rencontres, pour m’assurer qu’on répond bien aux besoins de tous nos membres. » Enfin, Marcel Tétrault s’est

donné pour mission de développer plus de partenariats avec d’autres chambres, notamment les Chambres de commerce de Winnipeg et du Manitoba, mais aussi la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface. « Travailler ensemble, ça nous donnera plus de poids face aux politiciens », affirme-t-il.

AFFAIRES

L’innovation reconnue

C

opropriétaires de la bijouterie Diamond Gallery avec Allan Malbranck, Anita et Lisa Malbranck ont reçu, le 16 mai dernier, à Winnipeg, le prix des Entrepreneures de l’année, catégorie Building Business, remis par l’Association des Femmes d’affaires du Manitoba (Woman Business Owners of Manitoba). « Nous sommes très honorées d’avoir été reconnues par nos paires, déclare la gemmologue, Lisa Malbranck. Notre entreprise a été choisie parmi 200 candidats et 28 finalistes. Pour nous, c’est une

marque de respect, et source de fierté, surtout que peu de femmes évoluent dans le secteur des bijoux. » La catégorie Building Business reconnaît la croissance, l’innovation et l’habileté de cerner les tendances émergeantes. En effet, depuis sa fondation, en 1992, Diamond Gallery a fait preuve de perception prévisionnelle, y compris une sensibilité écologique. « Nous nous sommes récemment établis dans de nouveaux locaux géothermiques, indique Lisa Malbranck. Pour nous, c’est une question d’efficacité et de respect

pour l’environnement. Nos clients apprécient notre engagement. » Les clients apprécient également la touche personnelle qui a fait la réputation de l’entreprise. « Étant des spécialistes des bijoux en or et en platine – des matériaux durables – nous vendons des legs familiaux, explique Lisa Malbranck. Nous sommes là non seulement pour vendre des bijoux, mais pour concevoir des designs uniques qui feront partie des trésors familiaux. Pour cela, il faut forger des relations durables avec nos clients. » D. B.

on n de préparati io ss se n e e ir ré-capitula itre Commission p Thème du Chap ans la foi » ir n l’ave d « Avançons vers

Équipe du Lea dersh en fonction de ip Général puis 2009

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COURSE

Le long chemin du rétablissement Un militaire basé à Winnipeg a complété 85 kilomètres de course continuelle. Le caporal Jean-François Dion est parti de Southport, au sud de Portage la Prairie, pour aboutir à la 17e Escadre de Winnipeg onze heures plus tard. Katrine DENISET

L

es traumatismes laissés par la guerre sont nombreux. Le soldat revenu d’Afghanistan, Jean-François Dion, n’y est pas étranger. « Je ne sais pas par où commencer », dit Jean-François Dion, qui se secoue légèrement la tête avant de décrire son retour de la guerre en 2008. « Il y a un an et demi, j’avais encore un problème de boisson. Je ne savais pas si je serais capable de m’arrêter ou pas. Et si tu commences à boire pendant la semaine, et tu décides de ne pas aller te coucher parce que tu as peur que les émotions ressortent, tu vas finir par te coucher à 5 h du matin pour ensuite te réveiller à 6 h 30— ça n’a pas de bon sens. » Le militaire, originaire de la Gaspésie maintenant basé à Winnipeg, a couru 85 kilomètres d’affilés le 26 mai dernier. Sa course d’onze heures a débuté à Southport, près de Portage la Prairie, et c’est à la 17e Escadre de Winnipeg qu’il a franchi la ligne d’arrivée. Il décrit sa décision de retourner radicalement sa vie, comme une sorte d’épiphanie.

« C’était quasiment du jour au lendemain. J’ai décidé que c’était assez, et que je ne pouvais pas faire ça toute ma vie. J’ai arrêté de fumer en même temps—ça faisait onze ans que je fumais. » Le jour de sa décision, JeanFrançois Dion, un amateur du sport, s’est mis à courir pour se remettre en santé. Peu de temps après, il s’inscrivait à des courses de 5 et de 10 kilomètres, et en septembre dernier, il a couru son premier marathon. Le 26 mai dernier, il en a couru deux, et pour deux causes qui lui tiennent à cœur : la Société canadienne du cancer et l’organisme Soldier On, qui appuie les soldats qui reviennent de mission. « La camaraderie qu’on trouve dans l’armée est incomparable. L’année passée, un de mes bons amis sur la base est mort du cancer des poumons, raconte-t-il. Il avait trois enfants et sa femme était enceinte. J’ai parlé à sa femme et je lui ai dit que je ferais quelque chose pour eux. C’est pour ça que j’ai jumelé Soldier On et la Société canadienne du cancer. » Même si la soif de défis avait incité Jean-François Dion à s’engager dans l’armée, il avoue que les défis ne cessent pas une fois rentré chez-soi.

photo : Gracieuseté David Elias

Jean-François Dion, un soldat revenu d’Afghanistan, a couru 85 kilomètres pour atteindre la 17e Escadre à Winnipeg.

« Je pense que les militaires reconnaissent et acceptent les risques lorsqu’ils se font déployer, mais on essaye d’y penser le moins possible pour accomplir la mission, explique Jean-François Dion. J’ai des amis qui ont été blessés physiquement—des jeunes de 20 ans qui ont perdu leurs deux jambes. Alors quand on revient au Canada, le dommage psycho logique s’accumule sans qu’on s’en rende compte. » Jean-François Dion, qui réfléchit déjà à d’autres projets de course pour collecter des

fonds, révèle ce qui l’encourage à poursuivre ses efforts. « Mon but c’est vraiment de faire passer un gros message : que

c’est important de continuellement s’améliorer, peu importe la situation dans laquelle on se trouve. »

TROISIÈME ÂGE

Des aînés plein de projets Thibault JOURDAN excursions », détaille Thérèse

L’

assemblée générale annuelle de la Fédération des aînés francomanitobains (FAFM), qui s’est tenue le 5 juin à la salle des SaintsMartyrs-Canadiens, a rassemblé environ 120 personnes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la Fédération se porte plutôt bien! Pour l’exercice 2012-2013, elle a enregistré un total de 1 200 membres, « soit une légère augmentation par rapport à l’année précédente », selon la présidente de la FAFM, Thérèse Dorge. L’association, qui compte 15 clubs affiliés dans toute la province, a dénombré pas moins de 2 000 participants aux activités proposées tout au long de l’année. Si la FAFM reste concentrée sur certaines priorités, comme l’établissement de liens intergénérationnels, l’employabilité des personnes âgées ou encore les soins de santé, elle multiplie par ailleurs les projets. Certains ont déjà débuté et vont continuer leur développement. « C’est le cas du programme retraite en action. Lancé à Ottawa, il entre dans sa phase deux au Manitoba et vise à attirer les jeunes retraités dont les attentes sont différentes : ils souhaitent plus d’activités ponctuelles comme du golfe ou des

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Dorge. Le programme de mentorat avec les écoles d’immersion, réalisé en partenariat avec l’Association canadienne des professeurs d’immersion, entre lui aussi dans une nouvelle phase. Celui-ci vise à jumeler des aînés avec des jeunes professeurs en immersion afin de développer leurs compétences orales et culturelles et, par ricochet, celles de leurs élèves. « Cette initiative rencontre un énorme succès », s’enthousiasme-t-elle. La FAFM n’est cependant pas en reste en ce qui concerne le lancement de nouvelles idées. Elle souhaite créer une université du troisième âge, en partenariat avec l’Université Saint-Boniface. « On en parle depuis plusieurs années, reconnaît Thérèse Dorge. Il reste quelques détails à régler et on espère que cela sera lancé en janvier 2014. Un questionnaire va prochainement être envoyé aux aînés et aux professeurs afin de récolter les attentes de chacun. » Enfin, la FAFM annonce une nouvelle qui devrait réjouir les amateurs de théâtre. Après une interruption de deux ans, le théâtre L’Air du temps revient cette année. « La première représentation aura lieu fin octobre », glisse le directeur général de la FAFM, Gérard Curé.

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Nécrologies Louis St-Pierre (1928 - 2013)

C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de monsieur Louis St-Pierre, à l’hôpital Jeffery Hale, le 19 avril 2013, à l’âge de 85 ans. Fils de feue madame Germaine Cosson et de feu monsieur Arthur St-Pierre, époux bien-aimé de dame Cécile Touzin. Natif de

Sœur Cécile Milette s.g.m.

Paisiblement le dimanche 19 mai 2013, sœur Cécile est retournée à la Maison du Père. Elle était entourée de ses compagnes religieuses et du personnel d’Actionmarguerite (Saint-Boniface). Sœur Cécile est née le 21 septembre 1918 à Saint-Boniface, Manitoba de l’union de Joseph Milette et de Rosie St. Laurent. Elle était la troisième d’une famille de 14 enfants dont huit filles et six garçons. Les valeurs chrétiennes vécues au foyer la préparent à demeurer disponible à répondre à l’appel de

Saint-Georges, Manitoba, il demeurait à Québec après avoir habité de longues années à Boischâtel. Outre son épouse, il laisse dans le deuil de la famille St-Pierre du Manitoba, sa sœur Odile, des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe, son frère André (Auréa Bremner) et leurs six filles : Odile (Maurice Alarie), Evelyne (Walter Isaak), Lucille (feu Omer Vincent), Colette (Roy Carlson), Michèle (feu Paul Critch), Louise (Tim Boyer) ainsi que son filleul Lee Alarie. De la famille Touzin du Québec : Georges (feue Lumina Potvin), Martine des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, Jean-Louis (Lola Cossette), Céline (feu Antoine Hubert), Roger (Berthe Roy), Rémi (feue Danielle Lepage), Monique (feu Pierre Martineau), Benoit et Andrée. Il était aussi le beau-frère de feue Agathe (feu Dollard Lavoie) et feu Marcel. Il laisse également dans le deuil trente-

Dieu. Aussi à l’âge de 18 ans, elle fait son entrée au noviciat des Sœurs Grises à Saint-Boniface. Le 15 février 1940, elle se consacre au Seigneur par la profession religieuse à la suite de Sainte Marguerite d’Youville. Après sa profession religieuse, c’est d’abord dans l’enseignement que sœur Cécile se dirige, mais vite elle constate que cette profession ne répond pas à ses aspirations. Elle travaillera pendant quelques années à la couture. Cependant dès 1943, sœur Cécile entreprend des études en comptabilité par correspondance, tout en s’initiant à la comptabilité de l’Hôpital de Saint-Boniface. Cette mission de comptabilité, sœur Milette la remplira avec perfection dans différents endroits : l’Hôpital de Saint-Boniface, Hospice Taché, Hôpital La Verendrye à Fort Frances et à la Maison provinciale. Durant ses nombreuses années de travail caché et de toute précision, elle a rendu un service difficile à évaluer. Femme discrète, responsable et dévouée, aimant sincèrement sa communauté, et d’une patience à toute épreuve, elle sait demeurer toujours accueillante envers ceux et celles qui viennent lui demander une information. Personne studieuse et appliquée,

Albert Turenne

Né le 22 juillet 1918 à SaintPierre-Jolys, Albert est décédé à l’Hôpital Saint-Boniface le 28 mai

quatre neveux et nièces de la famille Touzin, plusieurs amis sincères ainsi que les cousins et cousines. Au cours de sa vie, Louis a d’abord œuvré dans la Compagnie de Jésus en tant qu’enseignant dans les collèges de Saint-Boniface, Manitoba, de Brébeuf à Montréal. Ensuite, à l’université Laval et de Sherbrooke, pour terminer sa carrière en tant que laïc comme Cadre supérieur au Gouvernement du Québec.

JANELLE DE ROCQUIGNY

Un an après le Sommet des peuples

Le service religieux a été célébré le samedi 27 avril 2013 en l’église du Très Saint-Sacrement de Québec. L’inhumation a également eu lieu le 8 mai 2013 au cimetière Belmont, Québec.

Vous vous êtes déjà arrêté tout d’un coup pour regarder et apprécier la beauté de la nature qui vous entoure? Peut-être c’est la senteur des lilas ou les grands rayons de soleil qui vous ont capté les sens? Le temps semble s’arrêter, même juste pour un moment. Les arbres, les fleurs, le ciel, les oiseaux, les animaux – ce sont tous la création du Seigneur. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici cela était très bon.» (Gn 1, 31)

Coopérative funéraire des Deux Rives 693, avenue Nérée-Tremblay Québec (Québec) G1N 4R8 Informations : 418 688-2411 Envoi d’un message de sympathie télécopieur : 418 688-2414 www.coopfuneraire2rives.com

Tout de même, je me pose les questions suivantes : prenons-nous assez de temps pour remercier Dieu pour sa création? Avons-nous oublié qu’elle est un don qui nous a été confié? Sommes-nous prêts à protéger sa création? Ou sommes-nous tellement préoccupés avec nos conforts de la vie que nous oublions que nous sommes présentement en train de la détruire?

sœur Cécile devra s’adapter à la nouvelle technologie que sont les ordinateurs. Ainsi elle peut continuer à rendre service jusqu’en 1999 au moment où sa santé lui fait signe, qu’il est temps pour elle de prendre un peu de repos. Sœur Cécile laisse dans le deuil deux sœurs : Laura Gould et Annette Leskin, un frère Roland (Rosalie) et deux belles-sœurs : Anne et Marion ainsi que de nombreux neveux et nièces. L’ont précédée dans la mort : ses parents, cinq sœurs : Ester, Ida, Simone, Lorraine et Rita, ainsi que cinq frères : Aimé, Émile, Léo, Louis et Maurice. Les Sœurs Grises désirent remercier tout le personnel à Actionmarguerite, en particulier 3DE, ainsi que l’équipe de pastorale pour les bons soins et l’attention prodiguée à notre chère sœur Cécile Milette. Un sincère merci au neveu de sœur Cécile, Richard Couzens, qui la visitait régulièrement. Les funérailles de sœur Cécile Milette ont été célébrées le mardi 28 mai 2013 à 13 h 30 à la Résidence Despins, 151 rue Despins. DESJARDINS 233-4949 1-888-233-4949 www.desjardinsfuneralchapel.ca

2013 à l’âge de 94 ans. Précédé dans la mort par son épouse bien-aimée, Yvette (Couture), en 2012 et son fils Gilbert “Jolly” en 2007, il laisse dans le deuil ses enfants Roger (Pat), Paulette et Yvonne; petits-enfants Christine, Nathalie, Melanie, Nicole, Stefanie et Nicolas, et arrière-petitsenfants Léa, Xavier et Zachary. Il laisse aussi dans le deuil ses sœurs Fernande, Aline Lacerte de Calgary, et son frère Robert de Nepean en Ontario.

vivait sa devise, « Si ça vaut la peine d’être fait, ça vaut la peine d’être bien fait ». Il avait un sens de l’humour « à lui tout seul » et n’avait pas beaucoup de temps pour le flafla. Un époux, père et Pepère exemplaire, il a su enrichir notre vie et nous montrer la voie à suivre.

Albert a passé toute sa vie active à Saint-Pierre-Jolys, étant propriétaire de l’agence Imperial Oil et du Cinéma Jolys. On se souviendra de lui comme d’un homme intègre, bon travaillant, et perfectionniste. Il

DESJARDINS

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Chronique Religieuse

Un service commémoratif pour célébrer sa vie a eu lieu le dimanche 2 juin à 14 h 30 au Manoir de la Cathédrale, 321, av. de la Cathédrale.

233-4949 1-888-233-4949

Le Pape Jean-Paul II nous a rappelé que « la crise écologique est un enjeu moral… prendre soin de l’environnement n’est pas une option facultative. Dans la perspective chrétienne, ce souci fait partie intégrante de notre vie personnelle et de la vie en société. Ne pas prendre soin de l’environnement, c’est ignorer le dessein de Dieu sur toute la création et en résulte une aliénation de la personne humaine. » En juin dernier, la Conférence des Nations unies sur le développement durable 2012, dites Rio+20, a eu lieu au Brésil. Avec une délégation jeunesse de Développement et Paix, je me suis rendue à Rio de Janeiro pour participer au Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs, une conférence parallèle à Rio+20. Je me suis retrouvée parmi des milliers de gens qui ont les mêmes soucis que moi : la justice sociale et la justice écologique. C’était une occasion incroyable de parler des enjeux auxquels font face les plus pauvres et les plus démunis de notre monde quant à la crise écologique présente. Nous nous sommes rassemblés pour discuter des solutions durables possibles pour le bien commun plutôt que pour le bien d’une infime minorité. Que ce soit pour le milliard de personnes qui souffrent de famine, pour les milliers de personnes déplacées par les barrages hydro-électriques, les extractions minières ou la sècheresse, ou pour autres, nous nous sommes réunis en grands nombres pour démontrer notre solidarité et dire que nous sommes prêts à agir pour le bien de toute l’humanité. Le dimanche avant l’ouverture de Rio+20, notre groupe a célébré la messe à la Cathédrale de Rio de Janeiro. Suite à cette célébration, une conférence de presse s’est déroulée. Des représentants de l’Église ainsi que des représentants de la CIDSE (une coopération internationale des agences catholiques pour le développement) nous ont avertis « qu’il faut sans attendre ré-imaginer et créer un monde plus vert et plus juste, où tous les êtres humains, hommes et femmes, se sentent partie intégrante de la création et vivent en harmonie et dans le respect d’autrui. Il y a urgence, car nous nous sommes permis de construire un monde où trop de gens manquent encore de nourriture, d’eau et d’énergie pour vivre dignement. » Nous savons bien que l’activité humaine qui cause les changements climatiques ne peut plus continuer comme par le passé. Notre Seigneur Créateur nous supplie de changer nos façons de faire. Un an après le Sommet des peuples, je dois quand même admettre que les transformations nécessaires pour sauver notre Terre et pour assurer que toute personne ait à manger et à boire vont de reculons. Mais après avoir rencontré tant de gens, chrétiens et autres, qui luttent pour le bien commun de toute l’humanité, j’ai confiance qu’il est toujours possible. Avec la saison d’été qui nous arrive à grands pas, je lance l’appel à tous de prendre le temps d’apprécier la création de Dieu. Chez vous, au chalet, en camping ou en voyage, soyons tous plus conscients de la nature qui nous entoure. La création est un don. À nous d’en prendre soin parce que l’humanité en dépend. À nous d’agir pour un monde plus juste.

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LA LIBERTÉ

DU 12 AU 18 JUIN 2013

NÉCROLOGIES


RELIGION

Un cheminement spirituel Recevoir le sacrement de la confirmation, et faire sa première communion à l’âge de 35 ans, c’est chose rare. Mélanie Ferrer raconte le cheminement qui l’a conduit vers la foi. Daniel BAHUAUD écouter, nous soutenir et rencontrer encore et encore.

«D

ieu nous appelle, mais vient le moment où il t’arrive un gros souci, et tu deviens plus attentive, lance Mélanie Ferrer. Je n’ai pas grandi dans une famille croyante. On m’a baptisée, mais par tradition. Nous visitions les églises, mais plus pour l’architecture! » N’empêche que la Française élévée à Perpignan ressentait un appel qui l’interpellait. Son cheminement spirituel a commencé en définitive avec la naissance de son fils, Julien, atteint d’hypophosphatasie (HPP), une maladie rare qui l’empêchait de grandir normalement. « Je ressentais un stress énorme, raconte Mélanie Ferrer. Sans l’HPP de Julien, je ne me serais peut-être pas ouverte à Dieu, mais sa voix était paisible. » La famille Ferrer s’est donc mise à visiter les églises de France. « Mon époux, John, a un oncle qui fréquente une église protestante évangélique, poursuitelle. Sans faire du prosélytisme, il se rendait disponible, pour nous

COMMUNAUTAIRE

témoigner de sa foi. Nous avons mis un pied dans une église évangélique à Perpignan, où nous avons été envahis par l’accueil, la sincérité et les beaux chants de cette communauté. » Peu après, Mélanie Ferrer est devenue chrétienne.

« Tout ce que j’avais de désespérant, a été balayé, déclaret-elle. Je me suis mise à lire la Bible, et à prier avec ardeur. J’ai même été libérée du tabac. »

La Présence Réelle Le périple de Mélanie Ferrer ne s’est pas arrêté là. Venue au Canada en 2010 pour que Julien subisse des traitements médicaux à Winnipeg, la famille Ferrer a bientôt intégré la communauté franco-manitobaine. En août 2012, ayant obtenu leur résidence permanente, les Ferrer ont fait le tour des églises évangéliques de la ville. « On ne retrouvait pas l’ambiance chaleureuse et le pasteur que je cherchais pour la famille, explique-t-elle. Je priais chaque jour, en demandant au Seigneur où je pourrais le

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LA LIBERTÉ

« Entre-temps, j’ai obtenu le poste d’adjointe administrative à la paroisse Précieux-Sang, poursuitelle. J’aimais le boulot, mais je ne comprenais pas comment je pouvais traîner dans une église catholique. J’avais une image de gens très fermés, qui aimaient plus les saints et la Vierge que le Christ. » En préparant les documents paroissiaux, Mélanie Ferrer s’est mise à poser des questions au curé, le père Raymond Sorin, afin de mieux comprendre le catholicisme. « Il ne m’a jamais jugée ou essayé de me convertir, indique-t-elle. Et puis je me suis jointe à un des petits groupes de prières de la paroisse, créés dans le cadre du nouveau programme, DEBOUT – Ensemble dans le Christ, lancé par l’archidiocèse dans le cadre du mouvement mondial de la nouvelle évangélisation. Moi, protestante, j’ai prié et lu la Bible avec des catholiques! Et j’ai découvert qu’ils avaient leurs expériences du Christ et qu’ils écoutaient et respectaient la mienne. » La Française s’est mise à assister aux messes dominicales, où elle a

photo : Daniel Bahuaud

Mélanie Ferrer.

même partagé un témoignage public sur les bienfaits de DEBOUT. Puis, en approfondissant ses lectures bibliques et sa compréhension des traditions de l’Église, elle s’est intéressée davantage à l’eucharistie. « Vient le moment où tu comprends ce que c’est, déclare-telle. Depuis, ma tristesse devenait plus grande parce que je ne pouvais pas goûter au Corps et au Sang du Christ. Il me fallait devenir catholique. »

Ainsi, le 16 juin prochain, Mélanie Ferrer fera sa confirmation et recevra sa toute première communion, en la présence des fidèles du Précieux-Sang. « Ma vie a changé grâce à l’appel de Dieu, aux bases fournies par nos frères protestants, et par la famille chaleureuse de la paroisse, conclut-elle. J’ai, certes, encore mes soucis quotidiens. Mais, quoiqu’il advienne, je les offre au Seigneur, confiante en son plan d’amour. »

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LA LIBERTÉ

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ÉTÉ•SUMMER

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édition tourisme et jeunesse tourism and youth edition

La jeunesse en affaires Youth and Business

Aikens Lodge

La Compagnie de La Vérendrye

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CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DES MUNICIPALITÉS BILINGUES DU MANITOBA ECONOMIC DEVELOPMENT COUNCIL FOR MANITOBA BILINGUAL MUNICIPALITIES 614, rue Des Meurons Street | bureau/suite 200 | Saint-Boniface (Manitoba) R2H 2P9 | Tél./Tel. : 1 204 925-2320 | Sans frais/Toll free : 1 800 990-2332 | Téléc./Fax : 1 204 237-4618


Norbert, explique le directeur général d’Entreprises Riel. Au départ, les agriculteurs vendaient leurs fruits et légumes le long de la route. C’est Bob Roehle, un homme qui s’investit beaucoup dans sa communauté, qui a eu l’idée de rassembler tout le monde sur un même site. »

Le Marché Saint-Norbert en fête

Le premier marché s’est tenu le 16 juillet 1988. « Cela fait donc 25 ans que le Marché existe, s’exclame Marilyn Firth. Pour fêter l’évènement, nous avons prévu plusieurs activités spéciales tous les mois, de juin à octobre. »

Le Marché Saint-Norbert est l’une des grandes fiertés du Manitoba. Reconnu au Canada comme l’un des meilleurs marchés du pays, il puise sa force, depuis 25 ans, dans le fait qu’il propose des produits locaux, et uniquement des produits locaux.

EM LE CD R A P M YÉ A PPU ED BY CDE K C BA

Entre autres, pour le Jour du Canada, le Marché a prévu un évènement spécial. « Le Marché ouvrira ses portes à 16 h, indique Marilyn Firth. Les célébrations se poursuivront toute la soirée et se termineront par un beau feu d’artifice. »

« Ce qui est vendu sur le marché doit avoir été cultivé, élevé, créé ou préparé localement, souligne la responsable des relations communautaires du Marché, Marilyn Firth. Nous mettons vraiment l’accent sur cette dimension. »

Les festivités reprendront le 3 août, avec une journée spéciale qui régalera toutes les papilles. « Nous prévoyons des dégustations de mets confectionnés à partir de légumes locaux, révèle Marilyn Firth. Plusieurs chefs seront présents pour gâter les plus gourmands. »

Grâce à cette formule, tout le monde est content. Les fermiers des environs disposent d’un lieu privilégié où écouler leur production, et les visiteurs sont satisfaits de consommer des produits dont ils connaissent l’origine et de participer à l’économie locale.

L’avant-dernier rendez-vous de l’année aura lieu le 12 septembre, et célèbrera le 5e anniversaire de Farmer’s Feast. « Dix chefs sont invités à préparer un repas très spécial pour les convives, annonce la responsable des relations communautaires du Marché Saint-Norbert. Il s’agira d’un bel évènement, riche en goût et en musique. »

« Le Marché Saint-Norbert est un moteur économique très important pour la région, indique Normand Gousseau, le directeur général d’Entreprises Riel, l’un des partenaires du projet de développement du Marché. Il peut accueillir 10 000 personnes en une journée! Le trafic général encourage le développement du lieu. »

Enfin, le dernier évènement du calendrier est prévu en octobre. Il s’agira d’une compétition de citrouilles. « Le concours désignera notamment la plus grosse citrouille de la région, la meilleure tarte à la citrouille et la citrouille la plus drôle, énonce Marilyn Firth. Il y aura de nombreux prix à la clé. Plus les participants seront nombreux, plus les festivités seront amusantes. »

Normand Gousseau note que les gens sont souvent surpris d’apprendre que le Marché Saint-Norbert existe depuis 25 ans. « Les fermes sont nombreuses à Saint-

Marilyn Firth.

Celebrating St.Norbert Farmers’ Market St. Norbert Farmers’ Market is a source of great pride for Manitoba and is recognized as one of the best markets in Canada. For 25 years, the Market’s strength has been that it offers local products and only local products.

The first market was held on July 16, 1988. “So the Market has been around for 25 years now,” says Marilyn Firth. “To celebrate the anniversary, we’ve planned special activities for each month from June to October.” These activities include a special Canada Day event. “The Market will open its doors at 4:00 p.m.,” says Firth, “And the celebrations will continue throughout the evening, concluding with a beautiful fireworks display.”

“Everything sold at the Market must be cultivated, raised, created or prepared locally,” says Marilyn Firth, the Community Relations Manager for the Market. “We put strong emphasis on that.”

The festivities will resume on August 3 with a special day of treats for every taste bud. “We’re planning to offer samples of dishes prepared with local vegetables,” Firth divulges. “There will be a number of chefs ready to spoil the most experienced gourmets.”

As a result, everyone is happy. The local farmers have a place where only they can sell their products, and customers are satisfied because they are participating in the local economy and they know where the products come from.

The second-last event of 2013, the fifth annual Farmer’s Feast, will be held on September 12. “We”ve invited 10 chefs to prepare a very special meal for guests,” announces the Community Relations Manager. “It promises to be a wonderful event, with a wealth of flavours and music.”

“St. Norbert Farmers’ Market is a very large economic engine for this region,” states Normand Gousseau, CEO of Entreprises Riel and a partner of the Market expansion project. “It can receive up to 10,000 people a day! The general traffic encourages the Market’s growth.”

And last but not least, the final activity of the year will be a pumpkin competition in October. “The contest will offer a number of prizes, for example, the region’s largest pumpkin, the best pumpkin pie and the oddest looking pumpkin,” announces Firth. “The more participants we have, the more fun the event will be.”

Gousseau notes that people are often surprised to learn that the St. Norbert Farmers’ Market has been around for 25 years. “There are many farms in St. Norbert,” he explains. “In the beginning, the farmers sold their fruit and vegetables all along the highway. Then Bob Roehle, a man who’s invested a lot in his community, came up with the idea of gathering everyone together on the same site.”

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A Fisher’s Paradise

Le paradis des pêcheurs Une expérience de pêche exceptionnelle dans un cadre atypique, voilà ce que propose Aikens Lake Wilderness Lodge aux amateurs de nature. Et pour cause, le complexe touristique se situe au cœur du parc provincial Atikaki, un petit coin de paradis, candidat au classement en Site du patrimoine mondial de l'UNESCO.

EM LE CD R A P M YÉ A PPU ED BY CDE K BAC

Aikens Lake Wilderness Lodge has something special to offer nature lovers: an outstanding fishing experience in an unique setting, namely, in the heart of Atikaki Provincial Park, a small piece of paradise that has been nominated as a UNESCO World Heritage Site.

« Nous sommes établis à environ 100 kilomètres au nord de Winnipeg, indique le propriétaire des lieux, Pit Turenne. La seule façon d’arriver ici est de prendre l’avion. Nous offrons donc à nos visiteurs l’opportunité de vivre leur passion de la pêche sur un site isolé et préservé, ce qui est assez unique. »

“We are located approximately 100 kilometres north of Winnipeg,” explains Pit Turenne, owner of the wilderness resort. “The only way to access this place is by plane. So our guests have the opportunity to live out their passion for fishing in an isolated, preserved area—something quite rare.”

Le caractère spectaculaire des lieux a permis à Aikens Lake Wilderness Lodge, en 2012, de faire partie de la collection d’expériences canadiennes distinctives de la Commission canadienne du tourisme.

The spectacular nature of the site helped Aikens Lake Wilderness Lodge become part of the Canadian Tourism Commission’s Signature Experiences Collection in 2012. “We have the honour of being one of the 163 experiences selected by the Commission, and we are the only one that offers a fishing,” exclaims Turenne. “Our business is recognized as a world-class product!”

« Nous avons l’honneur d’apparaître parmi les 163 expériences désignées par la Commission et nous sommes les seuls à proposer un produit de pêche, se réjouit Pit Turenne. Ce que nous proposons est reconnu comme un produit de qualité de classe mondiale! »

In addition to fishing sessions in a remarkably beautiful setting, Aikens Lake Wilderness Lodge guests have access to comfortable cabins and high-quality meals. “People do not only come for the fishing; they are looking for a complete getaway,” says the owner.

Outre des sessions de pêche dans un environnement d’une beauté remarquable, Aikens Lake Wilderness Lodge met aussi à disposition des visiteurs des chalets tout confort et un service de restauration de grande qualité. « Les gens ne viennent pas juste pour pêcher, ils viennent ici pour vivre une expérience d’évasion complète, précise Pit Turenne.

“Actually, our staff is another one of our assets,” adds Turenne. “We hire exceptional students who provide superior quality service. They make our guests’ stay enjoyable.”

« Un de nos autres atouts se situe d’ailleurs au niveau de notre personnel, ajoute le propriétaire. Nous choisissons des étudiants exceptionnels pour pouvoir offrir un service hors pair afin que les visiteurs passent d’agréables moments. »

Visitors are not the only ones who feel fulfilled. The owners of Aikens Lake Wilderness Lodge say they are very lucky to live in a location they can call their own. “The business has been in operation since 1948, but my father took it over 1988,” explains Turenne. “I arrived here at the age of 10. Growing up, I had the opportunity to do all sorts of activities, like fishing, manual work and guided tours.”

Si les touristes sont comblés par leur voyage, les propriétaires d’Aikens Lake Wilderness Lodge, quant à eux, s’estiment très chanceux de vivre dans l’environnement qui est le leur. « L’affaire existait depuis 1948 lorsque mon père l’a reprise en 1988, explique Pit Turenne. J’ai grandi ici dès l’âge de dix ans, j’ai eu la chance de faire toutes sortes d’activités comme la pêche, les travaux manuels ou encore la visite guidée.

“My wife started working here in 2000,” he adds. “She was in charge of the kitchen, cleaning the cabins and so on. In 2005, we naturally and gladly took over the family business.” A lover of nature and open spaces, Julie Turenne is delighted to live in the great outdoors and to bring her children up in such an idyllic environment. “I grew up camping and spending a lot of time outdoors,” she says. “So it feels normal to be outside and in the woods for much of the day. In my opinion, Aikens Lake is an ideal place to live, and our three children feel the same way. The whole family really benefits from the experience. It is an absolute pleasure.”

« Mon épouse a commencé à travailler ici en 2000, ajoute-t-il. Elle était en charge de la cuisine, de l’entretien des chalets, etc. C’est naturellement et avec plaisir que l’on a repris l’entreprise familiale en 2005. » Amoureuse de la nature et des grands espaces, Julie Turenne se réjouit de vivre au grand air et d’offrir cet environnement idyllique à ses enfants. « J’ai grandi en faisant du camping et en passant mon temps à l’extérieur, raconte-t-elle. Il me semble donc naturel d’être dehors une grande partie de la journée, et dans le bois. Aikens Lake est pour moi un lieu de vie idéal et nos trois enfants partagent notre enthousiasme. L’expérience est vraiment profitable à toute la famille, c’est un réel bonheur. »

fishing@aikenslake.com 800.565.2595 or 204.237.5253 http://www.aikenslake.com/aikens-video.html

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DEM R LE C A P É M Y A PPU ED BY CDE BACK

Le patrimoine de Montcalm à l’honneur

La fierté de son patrimoine Les espoirs et aspirations de la direction du Musée Saint-Joseph sont devenus réalité. En effet, la Municipalité rurale bilingue de Montcalm a ajouté un atout de taille à son Musée : le Centre Parent. Ouvert officiellement depuis le 16 mai dernier, le centre d’accueil et de tourisme de Saint-Joseph est le résultat d’efforts acharnés de toute une communauté.

La Municipalité rurale de Montcalm sera en fête les 15 et 16 juin prochains. L’héritage historique et culturel de Saint-Jean-Baptiste, Saint-Joseph et Letellier sera mis à l’honneur au travers du Festival du patrimoine Montcalm. « Pour la première fois cette année, le Centre Parent sera ouvert et disponible au public durant les festivités », s’exclame le président du Musée Saint-Joseph, Rénald Parent.

« En 2003, le personnel du CDEM, quelques représentants d’organismes de la municipalité et nous-mêmes, la direction du Musée Saint-Joseph, avons initié un processus de planification stratégique, indique le président du Musée Saint-Joseph, Rénald Parent.

Avec l’émergence du nouveau bâtiment à Saint-Joseph, une série de nouvelles activités ont été intégrées dans le programme du festival. « Nous avons invité le groupe Antique Road Show au Centre Parent pour effectuer des évaluations d’antiquités, annonce l’une des membres du comité de direction du Musée Saint-Joseph et maîtresse de cérémonie pour le Festival, Armande Leclair.

« Nous voulions déterminer l’évolution du musée et établir un plan pour les dix prochaines années, continue-t-il. Parmi les besoins saillants figurait celui de construire un centre physique, un bâtiment qui serait chauffé à l’année et qui abriterait du personnel à temps plein. »

« Dans l’après-midi du dimanche 16 juin, le public sera invité à soumettre ses articles aux spécialistes afin d’en recevoir une estimation, continuet-elle. À partir des informations reçues, le visiteur aura trois options. Si les évaluateurs sont intéressés par l’objet, le propriétaire pourra choisir de leur vendre son bien. Il pourra aussi décider de le céder au Musée Saint-Joseph lequel, dans ce cas de figure, lui remettra un reçu pour don. Enfin, il pourra simplement ramener l’objet à la maison. »

L’élan a été donné au projet en 2005. « Le CDEM nous a appuyés afin de travailler avec la firme Gaboury, Préfontaine et Perry sur l’élaboration des plans du bâtiment, explique Rénald Parent. Elle a étudié nos besoins à court et à long terme et, sur cette base, a conçu un projet : un module central avec possibilité d’expansion. « Nous étions enthousiasmés par la proposition, continue-t-il. Seul le coût nous freinait. Mais nous ne voulions pas de compromis. Nous visions le long terme ou rien du tout, c’est pourquoi nous avons commencé à approcher des bailleurs de fonds. »

La 19e édition du Festival prévoit aussi le dévoilement d’un monument érigé en hommage aux fondateurs du Musée Saint-Joseph, Jean-Louis et Marie-Laure Perron. « Au-delà de la création et de la gérance du Musée, ils sont à l’origine d’une grande partie de sa collection, puisqu’ils ont fait don de leurs acquis personnels, déclare Rénald Parent. Madame Perron, âgée de 90 ans cette année, sera invitée aux festivités, l’occasion de l’honorer publiquement. »

La détermination et la persévérance de la direction du Musée Saint-Joseph se sont révélées telles que les travaux de construction ont pu être démarrés en mars 2012. « Le projet de construction a été complété six mois plus tard, indique Rénald Parent. Nous avons alors consacré l’hiver et le printemps à la décoration des lieux, au montage des expositions et à la réalisation des fresques. »

Enfin, comme tous les ans, le Festival prévoit de régaler ses convives au moyen d’un repas savoureux. « Nous proposons chaque fois un menu d’une grande qualité, exprime Armande Leclair. Le samedi surtout, avec un large choix de nourriture, mais aussi le dimanche. Le repas est toujours un peu le big hit de l’évènement. » Pour agrémenter le tout, petits et grands pourront se déhancher aux rythmes de la musique d’une palette d’artistes de talent. « Nous avons invité Les Louis Boys, MLC, Marie-Josée Clément, Marie-Claude McDonald, Les Vieux Loups et les sœurs Brémault, annonce Armande Leclair. Il y en aura donc pour tous les goûts! »

Montcalm’s Heritage in the Spotlight On June 15 and 16, the Rural Municipality of Montcalm will be celebrating the historical and cultural heritage of St. Jean-Baptiste, St. Joseph and Letellier as part of the Montcalm Heritage Festival. “The Parent Tourism Centre will be open to the public during the festivities for the first time this year,” explains Rénald Parent, president of the St. Joseph Museum. Because of this new facility, a series of new activities have been included in the Festival’s program. “We have invited the Antique Road Show to come and appraise antiques at the Parent Centre,” announces Museum board member and Festival Master of Ceremonies, Armande Leclair.

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Ce sont les services de l’artiste franco-manitobain Hubert Théroux qui ont été retenus pour la conception des fresques. « Les expositions permettent de faire connaître les racines des habitants de la région, à savoir d’où ils viennent, quand ils sont venus et comment ils sont venus, énonce Rénald Parent. Les fresques permettent d’expliquer le côté colonisation et le côté historique des lieux, en illustrant des commerces d’époque. » Pour ses compositions, Hubert Théroux s’est inspiré de documents historiques. Son objectif était de produire un décor illustratif capable d’intégrer harmonieusement les pièces de collection du musée. « J’ai aussi voulu jouer avec les surfaces et les volumes, indique-t-il. Dans ce cadre, j’ai utilisé les portes pour des effets trompe-l’œil. L’incorporation des objets de collection dans la fresque permet une apparence en trois dimensions. Les fresques offrent beaucoup d’effets d’illusion. »

Denise Perron, bénévole du Festival Montcalm et Mike Huen, propriétaire de la boutique de collection Mike’s General Store seront heureux de faire partie du Antique Road Show. Denise Perron, volunteer at Montcalm Heritage Festival and Mike Huen, Mike’s General Store’s owner will be glad to host the Antique Road Show.

Lastly, as is the case every year, Festival guests will be treated to delicious meals. “We always offer a high-quality menu,” explains Leclair. “Especially on Saturday, when we offer a wide selection of dishes, but on Sunday as well. The meals are always the event’s big hit.”

“On June 16 in the afternoon, experts will appraise items that the public brings along,” adds Leclair. “Based on the information they receive, visitors will have three options. If appraisers are interested in the object, the owners may choose to sell them their antique. Owners may also decide to donate their item to the Museum in exchange for a tax receipt. Or, they may simply decide to bring their object back home.”

“We were really enthusiastic about the proposal,” he continues. “The only thing holding us back was the cost. But we didn’t want to compromise in any way. We were aiming at either long-term or nothing at all. That’s why we started looking for financial backers.”

Parmi les autres curiosités du musée, notons la collection remarquable d’appareils photo datant de 1850 à 1970 confiée par Jean Gordon, résidante d’Ottawa et épouse de feu Laurent Fillion, natif de Saint-Joseph. Outre les salles d’exposition, le Musée Saint-Joseph se constitue aussi de locaux administratifs et d’un dépôt d’archives. « L’espace que nous possédons va nous permettre d’accumuler des collections qu’il nous aurait été impossible d’avoir avant, se réjouit Rénald Parent. Deux ajouts seront possibles à l’avenir, un restaurant et une salle d’auditorium. »

Franco-Manitoban artist Hubert Théroux was chosen to design the murals. “The Museum’s exhibits show the people of this region and their roots; where they’re from, and when and how they came,” continues Parent. “The murals explain the colonization and historical aspects of the area by depicting various trades of the past.”

Téléphone : 204 737-2244 museestjoseph@gmail.com

Hubert Théroux’s compositions were inspired by historical documents. His objective was to create an illustrative scene that seamlessly integrates the Museum’s artifacts. “I also wanted to play with surfaces and volume,” he says. “So I used the doors to create trompe l’oeil effects. Incorporating collection pieces in the murals gives a 3D impression, and the murals have a lot of illusionary effects.”

The hopes and aspirations of the St. Joseph Museum board of directors have become reality: the bilingual Rural Municipality of Montcalm has added a major asset to its Museum, the Parent Tourism Centre. The St. Joseph tourism and visitors centre, which officially opened on May 16, is the result of the concerted efforts of an entire community.

A monument to St. Joseph Museum founders Jean-Louis and MarieLaure Perron will also be dedicated during the 19th Heritage Festival. “Not only did they establish and manage the Museum, but they contributed a great deal to its collection through donations of personal items,” says Parent. “Mrs. Perron, who turns 90 this year, will be invited to the celebrations and recognized publicly for her work.”

The project took on momentum in 2005. “The CDEM supported us so that we could work with the firm Gaboury, Préfontaine and Perry to develop the building plans,” explains Parent. “They reviewed our short and longterm needs and designed a project based on those needs, a central unit with the possibility of expansion.”

The determination and perseverance of the St. Joseph Museum board of directors paid off, and they were able to begin construction in March 2012. “The construction project was completed six months later,” says Rénald Parent. “So we spent the winter and spring decorating the facility, setting up exhibits and painting murals.”

Pride in Their Heritage

To liven things up, music by a line up of talented artists will get young and old dancing. “We have invited Les Louis Boys, MLC, Marie-Josée Clément, Marie-Claude McDonald, Les Vieux Loups and the Brémault sisters,” states Leclair. “There will be something for everyone!”

Hubert Théroux.

The Museum’s other curiosities include a remarkable collection of cameras dating from 1850 to 1970, which were donated by Jean Gordon, an Ottawa resident and wife of the late Laurent Fillion, a native of St. Joseph. In addition to the exhibit galleries, the St. Joseph Museum also contains administrative offices and a storage area for the archives. “The space we now have will enable us to accumulate collections that we couldn’t previously house,” says Parent with delight. “In the future, we’ll also be able to make two additions to the building, a restaurant and an auditorium.”

Telephone: 204 737-2244 museestjoseph@gmail.com

“In 2003, the St. Joseph Museum board of directors, together with CDEM staff and representatives of organizations in this municipality, began a strategic planning process,” says Rénald Parent, president of the St. Joseph Museum. “We wanted to identify how the Museum is evolving and develop a plan for the next 10 years,” he continues. “The key points raised included the need for a physical centre, a building that would be heated all year long and where full-time staff could work.”

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M E CDE PA R L EM É P P O CD DÉVEL LOPED BY E V E D

Le plaisir de partager

Pour la première fois cette année, Louise GrouetteStockwell a pris part au projet Entreprise Étudiante (EE) en tant que mentor pour les apprentis entrepreneurs. « C’était très satisfaisant de voir la motivation des jeunes et leur enthousiasme par rapport au développement d’un projet d’affaires », assure l’entrepreneure, propriétaire d’une entreprise de graphisme, Éditique, depuis une vingtaine d’années. D’abord hésitante par rapport à ce qu’elle pouvait apporter aux élèves, Louise Grouette-Stockwell s’est rapidement rendu compte qu’elle avait plus à leur offrir que ce qu’elle imaginait. « Mon expérience de terrain m’a permis de les mettre en garde contre certains risques et dangers auxquels sont confrontés les débutants », explique-t-elle. C’est en assistant directement les élèves que Louise Grouette-Stockwell s’est rendu compte de l’importance de partager son vécu avec les élèves. « J’ai vécu l’expérience avec beaucoup de plaisir et d’excitation, ajoute-t-elle. Le programme offert par Jeunes Entreprises du Manitoba est très intéressant, tant pour les élèves que pour ceux qui les assistent. »

info@editique.mb.ca http://editique.mb.ca/francais/

Joël Martine.

Une véritable aventure entrepreneuriale

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Éduquer les jeunes aux valeurs de l’entreprise, les aider à comprendre le milieu des affaires et l’économie, et leur permettre de développer des qualités entrepreneuriales, voilà les grandes missions de Junior Achievement Manitoba, un organisme à but non lucratif créé en 1963 dont le CDEM est devenu, en janvier 2013, le coordonnateur du volet francophone, Jeunes entreprises du Manitoba (JEM). « JEM propose deux types de projets, indique le coordonnateur de la partie francophone de JEM, Joël Martine. Premièrement, Entreprise Étudiante (EE), un programme destiné aux élèves du secondaire. Quant au second, il englobe une série de programmes scolaires dirigés vers les élèves de la 3e à la 10e année. » Ces initiatives sont destinées à préparer les élèves au monde de l’entreprise, des finances et de la gestion de budget. Si les programmes scolaires prévoient apporter un bagage économique important aux élèves, leur intérêt ne se limite pas à cette dimension. « Il s’agit aussi de sensibiliser les jeunes à l’importance du bénévolat, souligne Joël Martine. Nous sollicitons notamment la participation des étudiants de l’Université de Saint-Boniface (USB) pour animer les programmes. Nous souhaiterions d’ailleurs pouvoir intégrer cet aspect-là dans leur programme universitaire. « Par-là, les élèves de nos écoles acquièrent de nouvelles connaissances, des contenus auxquels ils n’auraient sans doute pas eu accès autrement, et les étudiants de l’Université développent leur leadership et mettent en pratique leurs acquis théoriques, continue-t-il, une expérience qu’ils pourront utiliser dans le cadre de leur emploi, plus tard. Le programme est donc profitable à tous. »

Louise Grouette-Stockwell et des membres de Sensei. Louise Grouette-Stockwell and members of Sensei.

The Joy of Sharing This year for the first time, Louise Grouette-Stockwell mentored entrepreneurs-in-the-making as part of the A Student Venture program. “It was very satisfying to see the youth’s motivation and enthusiasm for developing a business project,” says the entrepreneur, who has been the owner of Éditique, a graphic design company, for some 20 years. At first, Grouette-Stockwell was unsure of what she could bring to the table. However, she quickly realized that she had more to offer the students than she had initially thought. “My experience in the field helped me to warn them against some of the risks and hazards to which beginners are exposed,” she explains. Assisting students directly made Grouette-Stockwell realize how important it was to share her life experience with them. “It was a very pleasant and exciting experience,” she adds. “The program offered by Junior Achievement of Manitoba is very interesting, not only for the students but also for the people who assist them.”

Le programme fait aussi appel au savoir-faire des professionnels du monde des affaires, afin qu’ils partagent leur réalité quotidienne de terrain avec les jeunes. C’est surtout le cas dans le cadre du premier projet, Entreprise Étudiante (EE), où les élèves du secondaire sont invités à fonder leur propre entreprise, avec l’aide et l’assistance de mentors chevronnés. Ce projet permet aux jeunes de vivre une expérience concrète d’affaires et, de cette façon, d’en comprendre toute la dimension. C’est le cas, par exemple, du groupe Sensei du Collège Louis-Riel, qui a remporté dix prix lors de la soirée célébrations de JEM 2013, dont celui d’entreprise de l’année. Sensei a créé des paniers de beauté avec des savons de différentes senteurs. Du budget au plan d’affaires en passant par les premiers prototypes et finalement la commercialisation, cette expérience unique a permis aux jeunes, avec le soutien du CDEM, de comprendre l’univers de l’entreprise.

A True Entrepreneurial Adventure Educating young people about corporate values, helping them understand the business environment and the economy, and enabling them to develop entrepreneurial skills are the primary goals of Junior Achievement Manitoba, a not-for-profit organization created in 1963. In January 2013, the CDEM became the coordinator of its Francophone component, Jeunes entreprises du Manitoba (JEM). “JEM has two types of projects,” says Joël Martine, coordinator of JEM. “First, it offers Entreprise Étudiante (EE), a program for high school students. It also offers a series of school programs for students in grades 3 to 10.” These initiatives are designed to prepare students for the world of business, finance and budget management. Although these school programs are intended to teach students a great deal about economics, they are not limited only to that. “We’re also aiming to make students aware of the importance of volunteering,” notes Martine. “In particular, we’re looking for students from the Université de Saint-Boniface to lead the programs. Actually, we’d like to integrate that aspect into their university curriculum.” “Through these programs, our school students acquire new knowledge, information they probably would not have obtained otherwise, and the students from the Université develop their leadership skills and practice the theories they’ve learned.” He continues, “They’ll be able to use this experience in their future jobs. So the program benefits everyone.” The program also draws on the knowledge of business professionals, who can share the reality of their daily life in the field with the young people. This is particularly true in the first project, EE, in which high-school students are invited to start their own business with the assistance of seasoned mentors. By giving them concrete experience, EE helps students understand all of the dimensions of running a business. A perfect case in point is Sensei, a business created by students at Collège Louis-Riel. Sensei received 10 awards at the JEM 2013 gala, including Business of the year. Sensei created baskets containing a variety of scented soaps. From budget to business plan, from the first prototypes to the last stages of marketing, this unique experience gave the young people an understanding of the business world, thanks to the support of CDEM.

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DEM R LE C A P É OPP CDEM DÉVEL LOPED BY E DEV

pour faire mieux connaître mon entreprise. Mais ce n’est pas tout, il va aussi me permettre de faire l’acquisition d’un ordinateur portable, ce qui va faciliter et perfectionner mes interventions auprès des clients, puisque je vais pouvoir leur présenter directement le type de produit que j’offre. »

Le tremplin des jeunes entrepreneurs

Depuis 2007, Candace Lipischak offre ses services de graphisme et de mise en page au rural. « L’originalité de mon projet est que je propose mes services au rural, indique-t-elle. Ainsi, les clients de région du sud-est du Mabitoba n’ont pas besoin de se rendre en ville pour confectionner un logo, une mise en page ou une pub, car je suis déjà sur place. »

Ils sont jeunes, créatifs, ambitieux et déterminés. Alors qu’ils semblent disposer de toutes les qualités pour mener à bien leur affaire, ces entrepreneurs en herbe peuvent toujours en apprendre plus.

La jeune femme résidant à Otterburne a développé son entreprise après avoir été diagnostiquée avec une sclérose en plaque. « Afin de pouvoir continuer à exercer dans mon domaine d’activité, mais à mon rythme et selon mes dispositions, j’ai décidé de me mettre à mon compte, confie Candace Lipischak.

Afin de mettre toutes les chances de leur côté, et les épauler dans leur démarche, le CDEM propose, depuis 2001, le programme Été en affaires.

Comme elle, Adam Tougas s’est inscrit au programme Été en affaires. Son entreprise s’intitule Bosk Construction. Il propose des services de rénovation de maisons résidentielles.

« Il s’agit d’un programme de démarrage d’entreprise proposé aux jeunes francophones âgés de 16 à 35 ans, indique l'agent aux projets jeunesse du CDEM, Simon Méthot. C’est une sorte de filet de sécurité qui aide les jeunes entrepreneurs à se lancer plus facilement dans leur projet. »

« Cela faisait six à huit mois que je pensais à lancer mon affaire, développe Adam Tougas. J’ai fait appel au programme du CDEM pour bénéficier de ses conseils. Été en affaires donne un boost lorsqu’on a une idée et qu’on veut la mettre sur pied!

Éducation aux affaires, conseils personnalisés de la part d’experts, aide financière, voilà ce qu’offre Été en affaires aux participants.

« Le CDEM m’a donné 1 000 $ pour l’achat de mes outils, continue-t-il. Il est aussi une bonne source d’informations et, avec son aide, j’ai obtenu les permis nécessaires pour travailler et j’ai enregistré le nom de mon entreprise. Elle est fonctionnelle depuis le 1er mai, c’est mon premier emploi. »

« Le risque financier fait souvent peur aux jeunes, note Simon Méthot. En les assistant à ce niveau-là, on les aide à se lancer dans leur projet d’un pas plus assuré. » Cette année, le programme a attiré neuf candidats. Plus motivés les uns que les autres à démarrer leur entreprise, chacun d’eux a trouvé auprès du CDEM le soutien dont il avait besoin.

Été en affaires soutient jusqu’à dix participants par été. Sélectionnés sur dossier, ils sont ensuite assistés de manière individuelle. « Grâce au programme, les jeunes entrepreneurs ont l’opportunité de tester leur projet du début du mois de mai jusqu’à la fin août, souligne Simon Méthot. C’est une formule avantageuse qui devrait encourager tous ceux qui pensent avoir la fibre entrepreneuriale à tenter l’aventure. »

Candace Lipischak est l’une des participantes au programme. « Le CDEM met à notre disposition de nombreuses ressources que je vais pouvoir utiliser cet été, renseigne-t-elle. Il va entre autres m’aider à mettre en place des outils de promotion

Candace Lipischak.

Springboard for Young Entrepreneurs

Since 2007, Lipischak has been running her own graphic design and desktop publishing business. “What is unique about my project is that I offer my product in rural areas,” she says. “Clients from southeastern Manitoba don’t need to go into the city to have logos, layouts or advertisements made.”

They are young, creative, ambitious and determined. Yet, however many qualities these budding entrepreneurs seem to have to run a business, there is always more they can learn.

The young Otterburne resident developed her business after being diagnosed with multiple sclerosis. “I decided to work for myself,” says Lipischak, “so I could continue working in my field, but at my own pace and on my own schedule.” Adam Tougas also registered for the Été en affaires program this summer. His business, Bosk Construction, provides renovation services for residential homes.

Since 2001, CDEM has been giving young entrepreneurs the best possible chance to succeed in business with Été en affaires, a program that helps them get their feet off the ground.

“I had been thinking about starting my own business for six to eight months,” says Tougas. “I applied to the CDEM program so that I could benefit from their advice. Été en affaires gives you a boost when you have an idea you want to develop! The CDEM gave me $1,000 to buy my tools,” he continues. “They’re also a good source of information, and with their help, I obtained the permits I needed to work and I registered my business name. My business has been up and running since May 1. It’s my first job.”

“It’s a business start-up program for young Francophones from 16 to 35,” says Simon Méthot, the Youth Projects Officer at CDEM. “It’s a type of safety net that helps young entrepreneurs launch their projects more easily.” The Été en affaires program offers participants business education, personalized expert advice and financial assistance. “Financial risk often scares young people,” says Méthot. “So by assisting them at this level, we’re helping them start their projects on a surer footing.”

Été en affaires supports up to 10 participants per summer. Each participant is selected according to their application and is then assisted individually. “Through this program, young entrepreneurs have the opportunity to test their projects from the beginning of May to the end of August,” says Méthot. “It’s a great way of giving young people, who think they have what it takes to go into business, a chance to try it out.”

This year, the program attracted nine candidates, each more motivated than the next to start their business. All of them have received support from the CDEM. Candace Lipischak is one of the program participants. “The CDEM has provided us with numerous resources that I’ll be able to use this summer,” she says. “Among other things, the CDEM is helping me develop better promotional tools for my business. But that’s not all. They’re also helping me purchase a laptop. This will go a long way in helping me when I meet with clients. They’ll be able to see the products I have to offer on the spot.”

Adam Tougas: adamtougas@hotmail.com Candace Lipischak: productionscanart@hotmail.com(204) 782-1578

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EM LE CD R A P M YÉ A PPU ED BY CDE K BAC

275 ans d’histoire passionnante L’année 2013 est une année importante pour la Compagnie de La Vérendrye. Elle marque le 275e anniversaire de la construction du Fort Rouge au confluent des rivières Rouge et Assiniboine.

Michel Loiselle.

« Le Fort Rouge a été construit en octobre 1738 sous les ordres de l’explorateur Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de La Vérendrye, à la demande des Assiniboines et avec leur permission », explique le capitaine de la Compagnie de La Vérendrye, Michel Loiselle. Sa valeur est significative puisque le Fort Rouge incarne la première structure jamais construite à Winnipeg.

“Our summer activities include a special exhibit at the French Canadian Pavilion during Folklorama,” says Loiselle. “We have been part of the French Canadian Pavilion for a few years now, but the contents of this exhibit will be unique. It will showcase ancient maps as well as a model of Fort Rouge that is currently at the Manitoba Museum.”

L’intérêt de la construction est également notable du fait qu’elle évoque une première présence francophone à Winnipeg et dans l’Ouest canadien. « La Vérendrye symbolise le courage et la persévérance auprès des francophones », déclare Michel Loiselle.

These maps will detail exploration routes to Western Canada. The Compagnie de La Vérendrye soldiers, dressed in traditional uniforms, will also perform re-enactments.

Parce qu’un anniversaire d’une telle ampleur, ça se fête, la Compagnie de La Vérendrye a prévu une panoplie d’évènements spéciaux tout au long de l’année. « Le lancement des activités a eu lieu le 1er janvier, à La Fourche, renseigne Michel Loiselle. » Au programme figurait la présence de la Compagnie de La Vérendrye au Cabaret du Fort Rouge lors du Festival du Voyageur. Dans ce même cadre était annoncée une tournée éducative dans des écoles françaises de la Division scolaire franco-manitobaine et des écoles d’immersion tout au long du mois de février, afin d’aborder avec les élèves la traite des fourrures et l’exploration de La Vérendrye. D’autre part, l’exposition sur le Fort Rouge et la personne de La Vérendrye dans la Salle de la découverte au Musée du Manitoba se poursuivra jusqu’en septembre. « Parmi nos activités estivales, nous avons prévu une exposition spéciale au pavillon canadienfrançais du Folklorama, annonce Michel Loiselle. Nous y sommes présents depuis quelques années déjà, mais le contenu de l’exposition, lui, est particulier. Nous avons prévu de mettre un accent spécial sur les cartes anciennes et nous proposerons aussi au public la maquette du Fort Rouge qui se trouve actuellement au Musée du Manitoba. » Les cartes détailleront les trajectoires des voyages vers l’Ouest. Une animation sera aussi proposée par les soldats de la Compagnie de La Vérendrye, vêtus d‘uniformes traditionnels.

Lastly, two major events will be organized by the Compagnie. “On October 25, we will celebrate the arrival of La Vérendrye in Winnipeg by re-enacting his meeting with the Assiniboines,” announces Loiselle. “On that occasion, a special banquet will be served at Fort Gibraltar with dishes from the 18th century. This will be a Baroque evening featuring Baroque artists.” The anniversary year will end with the screening of a short film on La Vérendrye and his travels in Western Canada. “The vignette will be filmed during the summer months,” explains Loiselle. “Once completed, the film should be broadcast by the media and be in schools by the end of 2013.” As Fort Rouge’s 275th anniversary comes to a close, another one will be fast approaching. “The year 2014 marks the 20th birthday of the Compagnie de La Vérendrye,” says Loiselle. “Stay tuned for upcoming surprise announcements …”

IMAGINATION - INNOVATION - ESPRIT D’ENTREPRISE

Enfin, le Folklorama passé, deux autres évènements d’envergure seront organisés par la Compagnie. « Le 25 octobre, nous allons célébrer l’arrivée de La Vérendrye à Winnipeg, révèle Michel Loiselle. Nous ferons une reconstitution historique de la rencontre entre La Vérendrye et les Assiniboines. « À cette occasion, un banquet spécial sera préparé au Fort Gibraltar, où seront offerts des mets du 18e siècle, continue le capitaine de la Compagnie. Il s’agira d’une soirée baroque avec des artistes baroques. » L’année 2013 se clôturera avec un court-métrage sur La Vérendrye et ses explorations dans l’Ouest. « Le tournage de la vignette se fera au cours de l’été, renseigne Michel Loiselle. Le film terminé, il devrait être diffusé dans les médias et les écoles à la fin de l’année. » Et alors que le 275e anniversaire de La Vérendrye touchera à sa fin, c’est un autre anniversaire qui sera sur le point de débuter. « 2014 marque le 20e anniversaire de la Compagnie de La Vérendrye, soutient Michel Loiselle. De nouvelles surprises seront donc annoncées bientôt … »

275 Years of Fascinating History This year is an important one for the Compagnie de La Vérendrye: Fort Rouge was built at the forks of the Rouge and Assiniboine rivers 275 years ago. “Fort Rouge was built in October 1738 under the orders of explorer Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de La Vérendrye, at the request and with the permission of the Assiniboine people,” explains Michel Loiselle, captain of the Compagnie de La Vérendrye. “The Fort has significant value because it was the first structure ever built on the current site of the city of Winnipeg.” The construction of Fort Rouge is also noteworthy because it evokes the first presence of Francophones in Winnipeg and in Western Canada. “La Vérendrye has been recognized for a long time in the community,” says Loiselle. “He symbolizes courage and perseverance to Francophones.” Because an anniversary of such magnitude must be celebrated, the Compagnie de La Vérendrye has planned a series of special events that will take place throughout the year. “The activities were launched at The Forks on January 1,” says Loiselle. The anniversary program included the attendance of the Compagnie at the Cabaret du Fort Rouge during the Festival du Voyageur.

Vous souhaitez démarrer une entreprise? Vous avez un produit original à lancer?

Thinking of starting your own business? Have an original product you want to develop?

Mettez votre idée à l’épreuve et courez la chance de gagner

Put your idea to the test for a chance to win

en argent et en services!

in money and services!

Les finalistes défendront leur idée devant un jury et une foule à la Grande Finale qui aura lieu le 16 octobre 2013.

Finalists pitch their ideas to a panel of judges and an audience at the Grand Finale that will take place October 16, 2013.

20 000 $

20 000 $

Soumission avant le 28 juin 2013 Julie Turenne-Maynard • 925-2321 • jmaynard@cdem.com The competition will take place in French only

An educational tour of schools in the Division scolaire franco manitobaine and French immersion schools was announced as part of the kick off celebrations. Lasting all of February, the tour aimed to educate students on the fur trade and La Vérendrye’s travels. An exhibit on Fort Rouge and the life of the French explorer will also be on display in the Manitoba Museum Discovery Room until September.

M E R C I À N O S PA R T E N A I R E S E T CO M M A N D I TA I R E S THANKS TO O U R PA R T N E R S A N D S P O N S O R S

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