La Liberté - 14 août 2013

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La cLoche aU MaNIToBa

La réforme de la Loi sur les grains du Canada est entrée en vigueur le 1er août dernier. Retour sur les changements apportés au financement de la Commission canadienne des grains et à son fonctionnement.

TV5 a eu l’approbation du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de fonder la chaîne francophone UNIS. Elle devrait commencer à émettre dès l’automne 2014.

La cloche de Batoche, Marie-Antoinette, a fait son retour au Manitoba le 29 juillet dernier. Installée au Musée de SaintBoniface, elle s’apprête à faire le tour des communautés métisses et canadiennes.

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Vol. 100 n°18 • DU 14 AU 20 AOÛT 2013 Saint-boniFace

Capturer l’émotion Citation DE LA SEMAINE « Si une fille dit qu’elle n’aime pas les cheveux longs, ou si un garçon veut porter une robe, il faut les laisser faire. Ni les encourager, ni les dissuader, juste les laisser faire. » Rikki Marie-Josée Dubois, transsexuelle, a écrit un livre pour enfants qui parle de la transsexualité. | Page B5.

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Spirit of Winnipeg

Boréal 2013

Le SOMMAIRE Emplois et avis Petites annonces Jeux Nécrologies Télé-horaire

photo : Daniel Bahuaud

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Alors que Marie-Antoinette, la cloche de Batoche, est revenue au Manitoba le 29 juillet dernier, Jérémie et Janelle Wookey travaillent à la réalisation de deux documentaires qui retracent deux facettes différentes de la vie chez les Autochtones et les Métis. La jeune réalisatrice métisse et son frère veulent en effet raconter, d’une part, l’histoire des sinistrés des inondations de 2011, et d’autre part, le retour de la célèbre cloche de Batoche, le 20 juillet dernier, qui a sonné pour la première fois à Batoche depuis 1981. Janelle et Jérémie Wookey (sur la photo à Batoche) ont fait le voyage pour capturer les premières images du retour de la cloche et l’émotion des Métis. | Page B1.


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Madame la réda

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Le projet Peel es renseignemen t un réel trésor. Parmi ses no ts m autrement. Vous sur mon arrière-grand-père breux bijoux, j’ai découver t des que je n’aurais ne pouvez savo ir à quel point ce ja s révélations m’o mais pu connaître Enfant, j’ai souv nt touché. ent entendu m a mère me dire combien il était do co nous a toujours ux et généreux. Pourtant, la seul mbien elle a aimé son grandfait peur, avec se pè e photo qu’il no s yeux perçants us reste de cet ho re, qui nous suiven m Et voilà que tout me t partout dans la ré pièce. avec le nom « Ro cemment, il me prend l’idée d’ al m le retrouve devant uald Lauzé » par simple curi r consulter votre journal num os érisé, la 1920. C’est alor nécrologie de mon ancêtre, ité. Presque instantanément, je me publiée dans La s que je me dis qu Liberté du 20 ja puisque j’ignor ais son existence e je n’aurais sans doute jam nvier ais d’autant plus qu décès. e je ne connaiss pu trouver ce texte ais même pas la date de J’ai pu constater av qui faisaient pa ec émotion que la nécrologie a rtie des souven confirmé plein de détails anecdo irs que ma mèr appris des faits e av tique qu rendu plus d’un e je n’avais jamais sus, que par ait partagés avec nous. De plus s exemple mon ar e fois de Saint-J , ean-Baptiste «. rière-grand-pèr j’ai famille le strict ..à pi néce e s’e la fierté que cette ssaire.» Comment vous dire to eds à Winnipeg pour procurer st ut le plaisir, tout lecture a suscité à e l’admiration et sa s! toute Je me promets de pa petits-enfants de rtager cette précieuse découv erte avec mes ta ce grand homm nt que ces quelqu es lignes de vo e Romuald Lauzé. Je soupçonn es et mes oncles, les tr e e journal, paru ans, leur feront es il y a plus de vivre une profon 90 de joie. Grand merci à to us ceux et toutes pu permettre qu celles qui de pr ès e qu’en même te je connaisse mieux mon arrière ou de loin ont mps je compren ne mieux pourqu -grand-père et tellement aim é. Sa oi précieux joyau au chez que vous avez contri ma mère l’a bué à tout un patrimoine de m a famille. Gilbert Savard 11 juillet 2013


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y ACTUALITÉS y ❚ TÉLÉVISION Maintenant, on va en avoir une nouvelle qui va mieux refléter les communautés francophones et acadienne. »

La nouvelle chaîne Unis

De son côté, la directrice générale de l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC), Natalie McNeil, exprime sa « grande satisfaction ». « L’APFC était persuadée que le CRTC allait reconnaître la nécessité d’avoir une nouvelle chaîne ainsi que la valeur du projet de TV5 », affirme-t-elle. L’Alliance, qui représente les producteurs audiovisuels francophones hors Québec, souhaite participer activement à la mise en œuvre d’Unis. « Les discussions vont démarrer rapidement », pense Natalie McNeil.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a donné son accord pour le projet de chaîne de télévision francophone Unis. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca

’est une journée marquante pour la francophonie canadienne, et un nouveau chapitre pour la production francophone au Canada », lance la présidente-directrice générale de TV5 Québec Canada, Suzanne Gouin. Le 8 août dernier, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a approuvé le projet de chaîne francophone canadienne Unis, présenté par TV5. Un autre projet était en compétition, celui de la chaîne Accents soutenu par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures.

« C

« Le CRTC a reconnu l’importance d’avoir un deuxième diffuseur », affirme le co-fondateur des Productions Rivard, Louis Paquin. Le producteur indépendant basé à Winnipeg soutenait la chaîne Accents et reconnaît « une certaine déception que le projet retenu ne soit pas ancré à 100 % dans la francophonie canadienne ». Reste qu’il est confiant pour l’avenir. « C’est une nouvelle opportunité, avance-t-il. On va construire à partir de cette base. L’important pour les producteurs indépendants est dorénavant de bien comprendre la vision de TV5 pour développer du contenu qui leur convient. » « Je suis à la fois très contente et déçue », déclare, pour sa part, la présidente de la Fédération des

Des changements problématiques Daniel BAHUAUD

d’utilisation.

redaction@la-liberte.mb.ca

« La Loi sur les grains du Canada n’a pas été modifiée depuis le début des années 1970, rappelle le porte parole de la CCG, Rémi Gosselin. Or, l’économie agricole a beaucoup évolué depuis ce temps. La consolidation d’entreprises agricoles, comme Viterra et Cargill, a fait en sorte que dans bien des cas, les silos primaires et les installations portuaires appartiennent aux mêmes compagnies. Ce serait redondant d’exiger le pesage et l’inspection à leurs silos ainsi qu’à leurs installations dans les ports canadiens. »

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D’une part, le financement fédéral de la CCG est passé de 37 millions $ à 5,4 millions $ par année. Par conséquent, la CCG a éliminé plusieurs de ses services d’inspection et de pesage des grains, autrefois obligatoires, et a augmenté ses frais

La présidente-directrice générale de TV5 Québec Canada, Suzanne Gouin, affirme que la nouvelle chaîne Unis sera disponible à l’automne 2014.

communautés francophones et acadienne (FCFA), Marie-France Kenny. « Le fait que le CRTC n’ait pas approuvé Accents qui était proposé par les communautés francophones au pays est une déception. Mais on ne s’opposait pas à Unis pour autant. On savait qu’il y avait peu de chance que deux chaînes soient acceptées. l’augmentation des frais d’utilisation.

❚ AGRICULTURE

n vigueur depuis le 1er août dernier, la réforme de la Loi sur les grains du Canada, effectuée par le gouvernement fédéral, a considérablement modifié le financement et le fonctionnement de la Commission canadienne des grains (CCG) – une nouvelle réalité qui inquiète les producteurs et les entreprises agricoles.

| Beaucoup de photo : Gracieuseté TV5

Le vice-président de l’entreprise Richardson International Limité, JeanMarc Ruest, se réjouit de cet aspect de la rationalisation de la CCG, mais s’inquiète quant aux coûts associés à

« Nous sommes heureux que nous n’ayons plus à faire inspecter et peser notre grain à Letellier ainsi qu’à Vancouver, indique-t-il. En revanche, le gouvernement exige que la CCG soit financièrement autosuffisante. C’est peut-être un objectif louable en principe, mais l’effet est que les services de la Commission sont plus chers que dans d’autres pays, notamment l’Australie, les États-Unis et l’Europe de l’Est. C’est loin d’être compétitif et cela pourrait vraisemblablement décourager les investisseurs étrangers d’acheter nos grains et nos oléagineux. » En effet, les frais d’inspection sont passés de 0,51 $ la tonne à 1,60 $ la tonne. De plus, les permis pour les élévateurs à grain sont passés de 100 $ par élévateur à 3 300 $. Résultat : un vaisseau quittant le Canada, chargé de 50 000 tonnes de grains devra défrayer 80 000 $ pour un certificat d’inspection de la CCG. En 2012, le coût se chiffrait à 25 500 $. Le président de l’association Keystone Agricultural Producers, Doug Chorney, estime que ce sont les producteurs qui seront les plus durement frappés.

travail Suzanne Gouin prévoit que la nouvelle chaîne francophone commencera à émettre à l’automne 2014. D’ici-là, il reste beaucoup de travail aux différents acteurs. « Nous nous donnons un an pour mettre tout cela en place, indique la présidentedirectrice générale de TV5 Québec Canada.Trois nouveaux bureaux vont ouvrir hors Québec, on va aussi lancer des appels à projets et attendre le retour des producteurs régionaux basés à « Bien que les entreprises agricoles auront à payer une partie de la note, un fermier possédant 5 000 acres de terre arable devra débourser un coût supplémentaire annuel de 2 750 $, souligne-t-il. Par ailleurs, nous trouvons cela inquiétant qu’un organisme de régulation pancanadien fonctionne selon un système de recouvrement des coûts. La CCG risque de devenir plus intéressée à générer des revenus que d’entreprendre des politiques qui soient dans les meilleurs intérêts de l’industrie du grain. » Agriculteur à Saint-Léon, Luc Labossière est du même avis. « Modifier la loi pour mieux répondre aux besoins actuels de l’industrie, c’est une chose, mais cette réforme s’avère une décision idéologique, soutient-il. Le gouvernement cherche à réduire ses coûts coûte que coûte, et réduire le rôle de l’État dans l’économie. Les décisions ne semblent pas être motivées par le marché actuel. » En outre, Doug Chorney s’inquiète que l’agence gouvernementale ne prendra plus un rôle actif dans le pesage et l’inspection des grains dans les ports canadiens. « Le personnel de la CCG

l’extérieur du Québec et avec lesquels nous allons travailler. » Plusieurs défis attendent aussi Unis. Tout d’abord, en terme logistique, il n’est pas évident de mettre sur pied une nouvelle chaîne de qualité en si peu de temps. « On ne part pas de zéro, insiste Suzanne Gouin. Nous avons des équipes qui ont des compétences pour cela au sein de TV5 ». Un autre obstacle, financier cette fois, a surgi à la suite de la décision rendue par le CRTC. « Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes ne nous a pas accordé le tarif que nous demandions. Cela représente un manque de 5,5 millions de $ par an », explique Suzanne Gouin. Reste que, malgré cela, elle n’est pas inquiète dans la capacité d’Unis à refléter la diversité de la francophonie canadienne. « La chaîne aura un contenu généraliste sans sport et sans bulletin de nouvelles. Il y aura, par exemple, du cinéma ou encore des productions pour les enfants. La diversité se verra à travers l’éventail des émissions », assure-t-elle. Au final, la réussite d’Unis dépendra surtout de la capacité des acteurs francophones partout au pays à travailler ensemble. « Il faut faire de cette chaîne un succès pour montrer au CRTC que ça marche », conclut Louis Paquin. n’entreprendra plus ce travail, rappellet-il. En fait, 285 postes ont été éliminés dans les installations portuaires. Les évaluations seront dorénavant faites par des entreprises privées. Or, le Canada a bâti une réputation qui fait l’envie des producteurs internationaux. Lorsque nos clients achètent du blé canadien, ils savent ce qu’ils ont obtenu. Voulonsnous vraiment mettre à risque cette réputation? » Pour sa part, Rémi Gosselin affirme que la CCG maintiendra son rôle de surveillance de la qualité des grains. « La pesée et l’inspection seront toujours obligatoires à la sortie du pays, mais la CCG approuvera des tiers partis pour offrir le service, indique-t-il. Nous conservons notre rôle règlementaire. Alors nous sommes toujours présents. « La réforme de la CCG s’est faite après de nombreuses consultations auprès des producteurs et des entreprises, ajoute-t-il. Cela dit, nous comprenons que les changements ne fassent pas l’unanimité. Par ailleurs, seulement certains éléments de la Loi sur les grains du Canada ont été réformés. Mais le ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, s’est engagé à entamer d’autres réformes. »


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Editorial jpdube@la-liberte.mb.ca

par Jean-Pierre Dubé @jeanpierre_dube

L’eau dans le vin

«L

e CRTC refuse à Sun News le droit de faire partie du forfait de base en télédistribution ». Telle était la manchette de Radio-Canada du 8 août sur les décisions du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. L’arrivée très attendue d’une nouvelle télé francophone parmi les chaînes distribuées obligatoirement n’est mentionnée qu’à la fin du reportage sur les revers de la télé d’extrême-droite. La mission de Radio-Canada consiste à « rendre compte de la diversité régionale au pays, tant au plan national qu’au niveau régional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions » et à « refléter la situation et les besoins particuliers des deux collectivités de langue officielle, y compris ceux des minorités de l’une ou l’autre langue ». Quant à la nouvelle UNIS, la 2e chaîne de l’entreprise mondiale TV5, son mandat sera de produire et de diffuser des contenus provenant de l’ensemble des régions francophones. Les deux vont-ils se battre pour nous servir? La nouvelle chaîne assumera le rôle régional que la télé de Radio-Canada a progressivement abandonné en faveur des lucratives cotes d’écoute montréalaises. Elle couvrira non seulement les communautés francophones du Canada mais aussi les régions québécoises hors Montréal. Le CRTC veut combler ce double besoin, même si telle n’était pas l’intention originale. Il avait reconnu « la nécessité d’un service de programmation en langue française consacré aux communautés de langue officielle en situation minoritaire... Le Conseil a conclu qu’un tel service favoriserait la représentation des communautés et la visibilité des producteurs canadiens (…) et qu’il contribuerait à la promotion des artistes de ces communautés en permettant aux producteurs canadiens de langue française de trouver leur place dans le système de radiodiffusion ». Les communautés francophones avaient donc lancé le projet ACCENTS, que le CRTC a rejeté en raison de lacunes du plan d’affaires. La proposition de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures a surtout souffert des tensions au sein même des communautés. Le CRTC a conclu que UNIS répondra aux besoins du million de francophones hors Québec et de quatre millions de Québécois hors Montréal. La belle province constitue un créneau commercial d’envergure. TV5 parle d’un « pont entre les francophones en situation minoritaire et les francophones du Québec : ils pourront se voir et se parler comme jamais auparavant ». Mais est-ce qu’on leur a demandé leur opinion sur ce pontage? Le Canada français a perdu définitivement son homogénéité : il y a maintenant autant de solitudes que de provinces. Comment UNIS va-t-elle réussir là où la SRC a échoué et unir ce que les nationalistes, les communautés et les médias ont séparé au cours du siècle dernier? Avec un comité consultatif national et des bureaux régionaux, tout comme la SRC? La nouvelle télé s’engage à diffuser 75 % de contenu d’origine canadienne. Elle promet de consacrer d’ici cinq ans 60 % de sa programmation à des productions hors Montréal, dont 60 % à des productions hors Québec. Ça fait combien d’eau dans le vin? Mais par rapport à ce qu’accomplit la télé d’État présentement, il s’agit d’un énorme progrès. D’autant plus que UNIS ne présentera pas de nouvelles ni de couverture sportive, mais des documentaires, dramatiques et variétés, ainsi que du cinéma et des émissions pour enfants. Ses activités seront donc complémentaires à celles de la SRC. Les communautés francophones se rallient donc à la décision du CRTC et se préparent dans l’enthousiasme à collaborer avec UNIS. Le Manitoba a invité TV5 à établir un bureau régional à Winnipeg et ses producteurs attendent les appels de projets qui afflueront prochainement. Est-ce qu’un nouveau chapitre s’annonce pour la télé de langue française au Canada? Cela dépend du succès que connaîtra UNIS dans les régions à construire la capacité des professionnels en télévision et à investir dans les infrastructures de production. On en fera le bilan lors des audiences du CRTC en 2018.

À VOUS la parole À vous la parole est une nouvelle rubrique sur notre site Web. Vous pouvez réagir aux lettres sur www.la-liberte.mb.ca.

| Pour Café Postal

L’odeur de la texture lisse qui s’étale Sur la langue...

Le chocolat Que ce soit en crème glacé, latté, sucré

-trop mangé!-

Salé, ou sirop

Le ventre plein mais heureux,

Sur crêpes pour apéritif

C’est merveilleux d’être

Du petit déjeuner...

Chimiquement ravi.

J’en raffole, la délire De la noix de cacao

Joël Vandale 17 juillet

Sans connaître l’origine De ce goût ensorcelant. Elle augmente le désir, Stimule les narines Et guérit la pire journée. Pour dessert ou pour dîner, Avec soupe, homard, ou un vin C’est le paradis à déguster À pleine bouchée, J’adore la grosse doigtée En pleine poignée Qui dégoûte de sucre à la Crème. Criminel c’est le Scandale c’est bon sans Dessins, c’est sal et malsain,

| Dans les années 1930...

Madame la rédactrice, Je veux vous parler de comment les Métis étaient traités à l’école, là où j’habitais dans les années 1930, à Otterburne. Louis Riel avait un neveu qui vivait à Otterburne, Joseph Gladu. Il avait deux sœurs qui avaient épousé des Vermette, j’avais le même âge que leur fils. Dans la classe d’anglais de la 4 e ou 5e année, il y avait le portrait de Louis Riel et dessous, en grosse lettres noires, était marqué « He was hang as a traiter ». Alors, lorsqu’il y avait une chicane, tous

les Métis étaient qualifiés de traitres. Il n’y en avait pas tellement, mais ça n’aurait jamais dû arriver. La maîtresse a eu connaissance de cela, et elle a écrit à tous les parents, disant qu’il y avait des enfants qui attaquaient la nationalité des autres. J’étais vraiment sur « le bord de la clôture » à ce temps là. Mon père m’avait dit que Louis Riel avait été doublé par un prête et il était très triste. Mon père était vraiment un homme de paix. Lorsque Léo Brodeur a raconté la vraie histoire de Louis Riel à CKSB, j’étais humilié et choqué de ce qui était arrivé. Louis Riel défendait ses droits, puis il avait garanti d’avoir du français dans les écoles au Manitoba. Il n’a jamais eu un procès juste. En plus, il a été accusé d’être un traitre. La lettre de la maîtresse a affecté beaucoup de Métis. Certains ont dit à leurs enfants de ne pas dire qu’ils étaient Métis. N’importe qui qui a l’occasion de dire quelque chose à ce sujet, je crois, devrait le dire. Les auteurs du portrait de Louis Riel avec l’inscription « He was hang as a traiter » devraient être poursuivis pour le mal qu’ils ont fait dans les écoles et dans les communes Métis. Tout comme ceux qui ont accusé les Métis. Léonard Robidoux. Saint-Malo 8 août 2013

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Lucien CHAPUT

Le 10 février 1971 www.la-liberte.mb.ca

C’est Lui qui va prendre soin de l’enfant

LA RÉGULATION DES NAISSANCES

En 1969, année de l’adoption de la loi fédérale sur les langues officielles, le ministre de la Justice de l’époque, Pierre Elliott Trudeau, dépose un projet de loi qui autoriserait l’avortement lorsque la santé de la femme serait considérée en danger. L’Église catholique est catégoriquement contre l’avortement, peu importe la situation. Au Manitoba français, il revient aux femmes de mener l’opposition publique à l’avortement. Retour aux débuts des années 1970, pour voir le traitement que donne La Liberté et le Patriote aux questions politiques et sociales susceptibles d’intéresser les membres d’une communauté francophone qui commence tranquillement à se laïciser.

Grâce au travail qui se fait en généalogie et la publication des histoires de famille, on sait aujourd’hui que Mme Robert Labossière, c’est Christiane Labossière. D’après l’article, « Mme Labossière se prononce en faveur de la régulation des naissances et elle y voit un des moyens d’empêcher l’avortement ». L’article ne précise pas cependant les moyens de contraception, à l’exception de l’abstinence, qui seraient permis pour atteindre ce but.

La Une du 10 février 1971 n’a certes pas gagné de prix de design. La mise en pages du journal qui porte le nom de La Liberté et le Patriote pour quelque sept mois encore est, et soyons charitable, plutôt sobre. Pourtant les photos et les cinq appels brossent un portrait fascinant d’une société et d’une époque. Le journal, maintenant publié à Saint-Boniface par la société éditrice Presse-Ouest Limitée, est sous la direction de Gérald Dorge. L’oblat Jean-Paul Aubry est le rédacteur. Aucun autre nom ne paraît dans le générique. Des deux photos, il est fort probable que celle des « charmantes candidates au titre de Reine du Festival du Voyageur » a retenu le plus d’attention. Après tout, les 23 jeunes femmes ont de la parenté partout à travers la province! Pas que l’autre photo ne soit sans importance : on y reconnaît, entre autres, les deux piliers du monde politique franco-manitobain, le député fédéral Joseph Guay et le député provincial Laurent Desjardins. De plus, la nouvelle souligne un événement qui deviendra de plus en plus commun, soit la construction de logements pour personnes âgées avec l’aide financière des gouvernements.

La Une de LA LIBERTÉ et LE PATRIOTE du 10 février 1971

Les appels à la Une illustrent aussi quelques grandes questions de l’époque. « Gratter le vernis », renvoie à l’éditorial de Jean-Paul Aubry, qui souligne que la francophobie est toujours à fleur de peau chez certains anglophones. « Aux moindres gestes que le gouvernement fédéral ose poser pour instaurer un bilinguisme pratique dans la fonction publique [dans ce cas précis, le projet du gouvernement fédéral d’embaucher quelque 250 diplômés d’université francophone], un tollé presque général s’élève des journaux de l’acabit du Winnipeg Tribune et des rangs de l’Opposition conservatrice. On crie à la discrimination, au préjudice contre les unilingues anglophones. »

à la femme (à moins que ce ne soit pour passer l’aspirateur peut-être). Mais même après Vatican II, il n’est surement pas question de permettre aux femmes de prononcer le sermon!

« Son et lumière » renvoie à la chronique culturelle du même nom, qui propose des spectacles en français et en anglais. Au Cercle Molière : « Un spectacle d’un genre nouveau! Une soirée de poésie, des poètes canadiens St-Denys Garneau et Émile Nelligan, où les poèmes ne sont pas simplement récités mais dramatisés. » Aux Jeunesses Musicales : un concert de Joseph Macerollo, grand accordéoniste canadien. Au Theatre 100 : la première canadienne de la pièce « Adam’s Sons »; avec Carmelle LeGal qui fait partie de la distribution.

On permet cependant aux laïques et aux femmes de faire une annonce jugée importante. Comme on l’explique dans l’article « Des femmes montent en chaire pour combattre l’avortement », « c’est ainsi qu’au Précieux-Sang, Mme Labossière, ainsi que Mme Morier et Mme Bergeron ont présenté leur projet de pétition aux messes du dimanche ». Le but de cette pétition est d’indiquer au gouvernement fédéral son opposition à l’élargissement de la loi sur l’avortement, une tâche confiée aux femmes catholiques.

Quant à l’appel « Un mémoire des Franco-Manitobains au ministre de l’Éducation », il s’agit de la traduction effectuée par La Liberté et le Patriote du texte présenté au ministre de l’Éducation et de la Jeunesse Saul Miller par la Société francomanitobaine, les Éducateurs franco-manitobains et l’Association des commissaires de langue française. Le but du mémoire : la mise en œuvre de la Loi 113 « de la façon la plus étendue, si l’on veut donner aux francophones du Manitoba une chance égale en éducation ». Rappelons que la Loi 113, adoptée en 1970 par le gouvernement néodémocrate d’Edward Schreyer, rétablit le français comme langue d’enseignement sur un même pied d’égalité que l’anglais au Manitoba.

L’article, bien rédigé et illustré d’une belle photo, permet à madame Robert Labossière – le journal (ou la société francomanitobaine?) a encore un pied dans l’ancien temps, alors que la femme mariée n’a droit ni à son nom ni à son prénom – de présenter le cas contre l’avortement. « Comme mère et chrétienne, Mme Labossière est convaincue que l’avortement est un meurtre dans n’importe lequel des situations », explique le rédacteur anonyme de l’article.

Mais l’appel qui intrigue le plus, c’est celui intitulé « Des femmes montent en chaire ». Certes, en 1971, on n’est plus à l’époque où la femme ne peut pas entrer dans une église catholique tête nue. Et où le banc de communion est une véritable barrière qui démarque une zone interdite

je ne peux pas croire que moi ou d’autres aient le droit de vie ou de mort sur une créature du bon Dieu. » Elle ajoute : « Si cette loi passe, on encourage en même temps la sexualité avant le mariage. Pouvez-vous vous imaginer ce que sera la société dans vingt ans d’ici si l’on commence dès cette année? » Conclusion de Mme Labossière : « Ce n’est pas une question de religion, je crois qu’humainement parlant on ne peut pas être d’accord avec une telle loi. […] Dès la conception, il y a la vie et, dès ce moment, nous n’avons plus le droit de détruire ce germe. Dieu seul a le droit de donner ou d’enlever une vie. »

La mère de trois garçons, citée dans l’article, explique pourquoi elle est contre l’avortement dit thérapeutique permis au Canada depuis 1969. « Personnellement, je crois que l’enfant doit être sauvé avant la mère. Ici, l’émotivité joue beaucoup. Je crois néanmoins que la foi donne la force d’accepter les événements. Si Dieu veut que je vive, je vais passer à travers; et puis, c’est Lui qui va prendre soin de l’enfant. » « On a étudié bien des cas, par exemple celui des fillesmères et des mères malades. Je sympathise avec elles, mais

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❚ SYMPOSIUM ÉTUDIANT omniprésente au cours d’une activité organisée pour encourager l’interaction des participants.

L’USB s’alimente d’idées

« L’Association manitobaine des sports en fauteuil roulant nous a fourni des fauteuils pour qu’on puisse jouer au hockey dans des chaises roulantes, dit Nicolas Audette. Ça, c’était superbe. C’est de l’activité physique et ça nous permet de nous rencontrer, mais en même temps ça nous sensibilise sur le thème d’accessibilité; quelque chose qu’il faut toujours garder en tête sur un campus. »

L’Université de Saint-Boniface et son association étudiante ont ouvert leurs portes à trois autres associations étudiantes manitobaines pour rendre possible un symposium d’éducation et de sensibilisation. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca

a Fédération canadienne des étudiants et étudiantes du Manitoba, englobant les associations étudiantes de quatre universités dans la province, a organisé son 6e Symposium sur le développement des compétences au Manitoba. L’hôte de l’évènement, l’Université de Saint-Boniface (USB), a accueilli près de 45 étudiants au cours de la fin de semaine du 20 et 21 juillet.

L

Le président de l’Association étudiante de l’Université de SaintBoniface (AÉUSB), Nicolas

Audette, rectifie une description du symposium récemment parue sur le site Web de Radio-Canada. « Ce n’était pas un symposium sur le militantisme, comme on l’a dit dans les médias, affirme-t-il. C’était peut-être un thème parmi plusieurs au symposium, mais militantisme, c’est un mot quand même très fort, et ça donne l’impression qu’on va se rallier et commencer des boycottages. » Des étudiants et représentants d’étudiants des universités du Manitoba, de Winnipeg, de SaintBoniface et de Brandon ont plutôt participé au Symposium sur le développement des compétences au Manitoba : une fin de semaine comprenant des présentations, des

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Nicolas Audette : « L’idée est vraiment d’éduquer et de sensibiliser les étudiants qui veulent contribuer au développement de leur université, et de créer des liens entre les campus ».

activités et des ateliers qui aidera les participants à « développer des compétences en leadership, en organisation d’évènements, et en lobbying » explique Nicolas Audette. « L’idée est vraiment d’éduquer et de sensibiliser les étudiants qui veulent contribuer au développement de leur université, et de créer des liens entre les campus en partageant des histoires, des difficultés, et des stratégies », poursuit-il. Le symposium, selon le président de l’AÉUSB, attire des étudiants de « différents contextes ». Il insiste que cette présence diversifiée contribue à la sensibilisation des étudiants qui

Voici la nouvelle Équipe du Leadership Général des Missionnaires Oblates du Sacré-Coeur et de Marie Immaculée élue au Chapitre Général 2013 : de gauche à droite S. Emma Bérard, secrétaire générale et conseillère, S. Léa Archambault, assistante générale, S. Cécile Fortier, supérieure générale et S. Brigitte Bissonnette, conseillère.

veulent contribuer à l’avancement de leur école. Parmi les présentations les plus marquantes de cette année a été celle du Conseil des étudiants autochtones de l’Université de Winnipeg, suivie par le visionnement du film We Were Children qui illustre l’impact des écoles résidentielles sur les enfants des Premières Nations. « C’était vraiment chargé et émotionnel, raconte Nicolas Audette. Certaines personnes ont dû quitter la salle parce que le film était vraiment lourd. Mais ça a certainement mis des choses en perspective pour tout le monde. » La sensibilisation était aussi

Au bout de la fin de semaine, Nicolas Audette s’est senti « déborder d’énergie et de confiance ». Selon lui, les participants au symposium peuvent tous en retenir quelque chose. L’AÉUSB, de son côté, a porté une attention particulière aux avis d’une présentation sur la question d’espaces sécuritaires sur les campus. C’est en partie la récente conception de l’Alliance allosexuelle-hétérosexuelle, un groupe d’une douzaine de membres qui cherchent à favoriser l’intégration de la communauté allosexuelle à l’USB, qui a rendu cette attention nécessaire. « Le groupe existe depuis l’an dernier et se rencontre bimensuellement pour organiser toutes sortes de présentations et de campagnes qui sensibilisent les étudiants à la discrimination, souligne Nicolas Audette. Mais le groupe n’a toujours aucun local qui leur appartient sur notre campus. Alors on a discuté avec des gens d’autres campus pour voir comment on pourrait incorporer un espace sûr pour eux dans l’avenir, où ils pourront se rassembler et s’appuyer ».


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❚ MÉTIS

Marie-Antoinette en mission La cloche de Batoche fera la ronde des communautés métisses et canadiennes, à titre d’ambassadrice de la réconciliation et symbole de la fierté métisse renaissante. Or, devrait-elle être installée en permanence à Batoche? Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca

évoilée le 20 juillet dernier à Batoche, en Saskatchewan, MarieAntoinette, la fameuse cloche de Batoche a entamé, le 29 juillet dernier, sa vie publique, alors qu’elle a été exposée au Musée de SaintBoniface. Néanmoins, pendant son voyage retour, la cloche a été abîmée au niveau de la partie permettant de la rattacher à son promontoire. Elle est donc repartie à Vermillon pour être à nouveau réparée.

D

À partir de la mi-août, l’artefact historique commencera, pour de bon, sa nouvelle vie avec une tournée dans l’Ouest canadien, puisque les nations métisses de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Saskatchewan ont sollicité sa présence auprès de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba (UNMSJM). « La cloche sera à Cold Lake, en

Alberta, le 14 août prochain, mentionne le doyen de l’UNMSJM, Guy Savoie. Notre intention, à titre de gardiens de la cloche, a toujours été de la faire circuler, afin qu’elle devienne une occasion pour les Métis, ainsi que tous les Canadiens, d’approfondir leur connaissance de l’histoire des Métis. »

| De strictes

exigences Au moment d’écrire ces lignes, l’UNMSJM préparait un protocole entourant les demandes pour la cloche de Batoche. « En plus d’être un symbole de fierté métisse et un artéfact historique unique, la cloche est un objet qui a été béni, appartenant au diocèse catholique de Prince Albert, rappelle Guy Savoie. Personne ne veut manquer de respect envers un objet sacré. Ainsi, contrairement aux rumeurs qui ont circulé

photo : Thibault Jourdan

La cloche de Batoche, en exposition au Musée de Saint-Boniface.

récemment, la cloche ne sera pas disponible pour des soirées sociales et des mariages. Les fêtes informelles où l’alcool est servi seront également proscrites. La cloche se présentera dans les écoles, et lors de réunions, de congrès et de ralliements métis. » En outre, l’UNMSJM prévoit dresser un calendrier, afin que les organismes et institutions intéressées d’accueillir la cloche sachent quand elle sera disponible. « Il faudra qu’ils demandent la cloche assez longtemps à l’avance », indique Guy Savoie.

| Un emploi

controversé Le nouveau rôle de la cloche de Batoche ne fait cependant pas l’unanimité. Le président de la Fédération des Métis du Manitoba, David Chartrand, estime que l’artéfact devrait retourner en permanence à Batoche. « Je comprends l’intention, positive et noble, de l’UNMSJM

d’utiliser la cloche pour sensibiliser les Canadiens à notre culture et à notre histoire, tout en rehaussant la fierté des jeunes Métis, reconnaît-il. L’UNMSJM est un organisme culturel crédible et je la félicite d’avoir réussi le coup de rendre publique la cloche, ce qui n’a certainement pas été facile. C’était un bon coup de diplomatie. « J’estime toutefois que la cloche devrait rentrer chez elle, à Batoche, pour être installée en permanence sur le terrain du ralliement Back to Batoche, poursuit-il. C’est un trésor métis national qui appartient à l’endroit où le sang métis a coulé, en 1885. Et si la MMF avait obtenu la cloche, c’est ce que nous aurions fait. C’est ma conviction – une conviction née de mon amour du site, et non pas d’une rancœur ou d’une quelconque jalousie pour l’UNMSJM. « J’aurais souhaité par ailleurs que l’Église de Prince Albert et l’UNMSJM aient consulté les organismes métis pour discuter ouvertement de l’avenir de la cloche, poursuit-il. Il est fort possible qu’une cloche qui voyage

fera beaucoup de bien. Mais cela aurait dû être une décision née d’un consensus. » Pour sa part, Guy Savoie dit comprendre ces objections. « Je comprends la perspective des Métis qui aimeraient voir la cloche rentrer à Batoche, soutient-il. Or, à présent, ce serait difficile. J’ai discuté de cette situation avec les organisateurs de Back to Batoche, Clem Chartier et Claire Bélanger-Parker, ainsi qu’avec le président de la Nation métisse de la Saskatchewan, Robert Doucette. En ce moment, le terrain n’est pas suffisamment sécuritaire. « Un jour, peut-être que cela sera possible, en discutant avec des représentants de chaque nation métisse ainsi que le diocèse de Prince Albert, poursuit-il. Il faudrait un élément de coopération et une bonne planification. Il faudrait aussi voir à la construction d’une structure permanente et sécuritaire pour la cloche. Mais à présent, cette discussion est théorique. Laissons la cloche faire son travail d’ambassadrice, et laissons le temps passer afin que tout le monde puisse voir clair. »


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❚ URBANISME

Débourser pour la Bourse Des discussions d’éthique et de gouvernance surgissent à la suite d’un premier vote à l’Hôtel de ville, en faveur d’une subvention de 10 000 $ pour les acheteurs de condos dans le quartier de la Bourse. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca

a Ville de Winnipeg s’est sentie généreuse le 17 juillet dernier, avec son vote en faveur d’une subvention de 10 000 $ offerte à quiconque choisit de se procurer une des 450 unités condos vides dans le quartier de la Bourse. La proposition approuvée, qui passera par un deuxième vote à une date indéterminée au début de l’automne, remet en question la gouvernance urbaine à Winnipeg.

L

Quelques jours après avoir voté en faveur de la proposition, le conseiller municipal du quartier de North Kildonan, Jeff Browaty, a douté de sa décision : « Vous et moi n’avons pas bénéficié de mesures incitatives pour acheter nos maisons » a-t-il confié à RadioCanada.

Le niveau de vie des récipiendaires de ces mesures incitatives est aussi important à noter. Une unité condo, selon l’urbaniste manitobain, Benjamin Gillies, coûte près de 300 000 $. Cela signifierait donc un genre de chèque-cadeau offert aux résidants déjà en mesure de s’acheter une unité condo quasi flambant neuve. L’offre, cependant, ne semblera peut-être pas aussi alléchante que l’anticipe la Ville. « Si les unités coûtent déjà plusieurs centaines de milliers de $, les 10 000 $ feront-t-ils une grosse différence pour ceux qui dépensent déjà cet argent? », analyse Benjamin Gillies. L’ extrémité Est du quartier de la Bourse, ajoute Benjamin Gillies, n’appelle pas autant à l’aide qu’on pourrait le penser. « Je pense que le quartier

photo : Katrine Deniset

Un deuxième vote sur les subventions de condos dans le quartier de la Bourse aura lieu en automne.

progresse quand même assez bien, et je pense aussi que les gens remarquent les progrès, affirme-t-il. Ce n’est peut-être pas aussi rapide qu’on le voudrait, mais le coin connaît quand même des succès grâce à des sentiers, et des nouveaux restaurants comme Carnaval. » Si le quartier avance bien et de façon naturelle à partir de ses propres ressources, la Ville devraitelle s’impliquer? « Cette question cause énormément de débats », déclare Benjamin Gillies.

Le chroniqueur et écrivain Winnipégois, Robert Galston, a récemment avancé dans un texte pour le Spectator Tribune, que la Ville de Winnipeg veut à tout prix réparer l’erreur d’avoir subventionné la construction de condos à un temps où les ventes de condos ralentissaient. Mais les intentions de la Ville sont « bonnes », d’après Benjamin Gillies, qui n’est pourtant pas convaincu que le plan proposé fonctionnera. « La Ville veut améliorer un quartier et le rendre plus occupé,

souligne Benjamin Gillies. Mais si elle veut s’impliquer, il y aurait peutêtre des façons plus justes de le faire, comme en investissant dans la communauté pour que tous ceux qui sont en train de payer des taxes foncières puissent en profiter. C’est mieux de penser à des façons inclusives de développer le quartier, comme en améliorant la sécurité, par exemple en ajoutant des lampadaires ou autres lumières ». La Ville de Winnipeg prévoit déjà verser 7,8 millions $ à la revitalisation du quartier de la Bourse, via Centre Venture Development Corporation. Si la Ville adopte officiellement l’idée à l’automne prochain, 2,3 millions $ de ce montant seront consacrés aux subventions de condos.

Défense nationale

National Defence

AVERTISSEMENT POLYGONES DE TIR DE SHILO Des tirs de jour et de nuit seront effectués aux polygones de tir de Shilo jusqu’à nouvel ordre. Les polygones de tir sont des terrains sous le contrôle du MDN situés à environ 32 km au sud-est de Brandon et au nord de la rivière Assiniboine dans les cantons 7, 8 et 9; polygone 14 OMP, cantons 8, 9 et 10; polygones 15 et 16 OMP et cantons 9 et 10; polygone 17 OMP, dans la Province du Manitoba. Au besoin, une description détaillée de la propriété de Shilo peut être obtenue du Bureau du génie construction de la Base des Forces canadiennes Shilo. Toutes les limites, voies d’accès, routes et sentiers menant aux polygones sont clairement marqués et or nés d’écriteaux d’ACCÈS INTERDIT. La chasse est dorénavant interdite aux polygones de tir de Shilo. MUNI T IONS PERDUS

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Les bombes, grenades, obus et autres engins explo sifs similaires et leurs enveloppes peuvent causer des blessures ou entraîner la mort. Ne ramassez pas ces objets et ne les gardez pas comme souvenirs. Si vous avez trouvé ou si vous avez en votre possession un objet que vous croyez être un explosif, signalez-le à la police locale, qui prendra les mesures nécessaires pour l’éliminer. Aucune personne non autorisée ne peut entrer dans ce secteur où tout accès est strictement interdit. Par ordre du Sous-ministre Ministère de la Défense nationale Ottawa, Canada 17630-77


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EMPLOIS ET AVIS | A9

y EMPLOIS ET AVIS y


A10 | EMPLOIS ET AVIS

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❚ COMMUNAUTAIRE

CAHIER

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L’équipe winnipégoise de football, les Greendell Falcons, composée de joueurs âgés de 16 à 20 ans, sera la seule équipe canadienne a participer au tournoi irlandais The Gathering Bowl.

B9 Réunion de famille La famille Boily vient de fêter ses 125 ans. Pour célébrer ce cap important, les Boily des quatre coins du Canada se sont rassemblés le 11 août à La Broquerie.

B11

y CULTUREL y ❚ CINÉMA Le voyage de Janelle et de Jérémie Wookey à Batoche a été plus agréable. Le duo y a tourné, pour un deuxième documentaire, le dévoilement de Marie-Antoinette, la fameuse cloche qui avait été enlevée par des miliciens canadiens après la bataille de Batoche, en 1885.

Regards contrastants

« Nous avons fait le trajet en autobus, avec la délégation de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba (UNMSJM), explique Janelle Wookey. Le périple s’est avéré des plus agréables, puisque mon frère et moi sommes Métis et membres de l’UNMSJM. Nous étions fiers de voir dévoiler la cloche, et de pouvoir glaner des témoignages des gens qui se sont rassemblés à Batoche. »

En rencontrant des sinistrés des inondations de 2011, et en filmant le retour de la célèbre cloche de Batoche, Janelle et Jérémie Wookey ont porté l’objectif de leur caméra sur deux facettes différentes de la vie chez les Autochtones et les Métis. Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca

a cinéaste francophone, Janelle Wookey, a passé un été bien chargé. Accompagnée de son frère et collègue de travail, Jérémie Wookey, elle a filmé les visages angoissés des sinistrés autochtones des inondations de 2011, et capté la jubilation des Métis lors du dévoilement de la cloche de Batoche.

L

« Ça a décidément été un été rempli d’images contrastantes, déclare Janelle Wookey. En juin et début juillet, j’ai rencontré des Autochtones du lac Saint-Martin et de la première nation de Little Saskatchewan qui avaient été évacués de leurs demeures lors des inondations printanières de 2011. Ils ne sont toujours pas rentrés chez eux. Au contraire, ils pourrissent dans des hôtels de Winnipeg.

D’où l’intérêt, voire la nécessité de les rencontrer. Je voulais mieux comprendre ce qu’ils vivent, pour ensuite leur donner une voix à la télévision. » Une coproduction de Wookey Films et de la firme bonifacienne Newman Films, le documentaire réalisé par Janelle Wookey avec l’appui de Jérémie Wookey à titre de coréalisateur, directeur de la photographie et de monteur, sera télédiffusé en 2014 à l’antenne d’APTN. Aucun titre n’a encore été proposé pour le film, mais en relatant le contenu de quelques-unes des entrevues, Janelle Wookey brosse un tableau peu encourageant de la situation dans laquelle se trouvent les quelque 2 000 sinistrés. « Imaginez que l’on obligerait des gens de Saint-Boniface à quitter la ville

photo : Daniel Bahuaud

Jérémie et Janelle Wookey, à l’église Saint-Antoine-de-Padoue du site historique national de Batoche.

pour aller vivre au beau milieu du bouclier canadien, sans aucun conseil sur comment survivre, et vous avez une idée de ce qu’ont vécu ces sinistrés, déclare-t-elle. Ces résidants de la campagne, dont la grande majorité n’a jamais mis les pieds dans un milieu urbain, ont été laissés pour compte à Winnipeg. C’est le choc culturel total. » De plus, puisque les familles sinistrées n’ont aucune adresse permanente, elles ne peuvent inscrire leurs enfants à l’école. « Cela fait deux ans que des jeunes de six à 18 ans n’ont reçu aucune éducation formelle, s’exclame Janelle

Wookey. Et que leur arrive-t-il? Ils sont exposés à l’alcool, à la drogue et aux gangs. Entre-temps, le chef de la première nation de Little Saskatchewan a disparu. On ne sait pas où il s’est enfuit. Les chefs autochtones de lac Saint-Martin se sentent dépassés par la situation. Ils ne savent pas comment y faire face. La situation est très décourageante, mais en tant que cinéaste, je me dois de la décrire aussi honnêtement que possible. Ce n’est pas toujours facile. »

| En route vers

Batoche

Parmi les images marquantes de l’évènement, Janelle Wookey mentionne les larmes qui coulaient librement de la foule lors du dévoilement, ainsi que chez les individus qui ont touché la cloche, lorsqu’elle était en exposition après les cérémonies. « J’ai vu une femme toucher la cloche et réciter une prière, raconte Janelle Wookey. Pour cette Métisse, la cloche était plus qu’un symbole d’unité et de réconciliation; elle est devenue une relique sacrée. « Le moment qui m’a le plus émue était de voir Billyjo DeLaRonde transporter la cloche, accompagné d’un Mgr Thévenot jubilant, et d’une garde d’honneur de la Gendarmerie royale du Canada, poursuit-elle. L’heure était décidément venue pour la réconciliation. » Janelle et Jérémie Wookey n’ont toujours pas trouvé de société de production ou de télédiffuseur qui s’intéressent à leur documentaire en devenir. Or, le duo n’y trouve rien d’inquiétant. « C’est encore possible de trouver des appuis pour offrir un beau documentaire à la télé, et nous continuerons de travailler au dossier, indique Janelle Wookey. Nous ne sommes, après tout, qu’au début de notre tournage. Mais l’essentiel était d’obtenir les images et témoignages à Batoche. « Par ailleurs, il fallait accompagner la délégation de l’UNMSJM, poursuitelle. Non seulement l’organisme est le gardien officiel de la cloche, mais en plus l’autobus regorgeait de vedettes de la communauté métisse, comme Guy Savoie, Paul Desrosiers,Yvon Dumont, Tony Belcourt et Réal Bérard. Et mon petit doigt me dit que dans 50 ans, on parlera encore de la gang qui est montée à Batoche avec la cloche. Quel cinéaste n’aurait pas voulu être de la partie?


B2 | CULTUREL

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❚ FESTIVAL

Prêts à danser? Du 16 au 21 août, se déroulera la huitième édition du Festival Manito Ahbee . Objectif : changer le regard sur les Autochtones. Manon BACHELOT presse2@la-liberte.mb.ca

’objectif de ce festival ? Changer le regard porté sur les peuples autochtones et mettre en évidence les nombreux aspects positifs de leurs cultures, leurs histoires, et de leurs croyances. Ils participent à l’économie du pays. Ils payent des impôts. Ils sont comme nous, des citoyens canadiens », martèle le membre Métis francophone du bureau des

« L

Gouverneurs du festival Manito Ahbee, David Dandeneau. Plus que la simple remise des prix Aboriginal Peoples Choice Music Awards (APCMA) diffusé en direct sur APTN, ce festival se veut être un rassemblement de tous les peuples autochtones d’Amérique du nord. Le plus grand pow-wow du Canada aura lieu le 20 et le 21 août au centre MTS avec plus de 900 danseurs vêtus de leurs costumes, auxquels le public pourra se joindre. Comme les années passées, un marché autochtone avec

photo : Gracieuseté Manito Ahbee

Une danseuse du pow-wow au Centre MTS en 2012

de nombreux artisans sera organisé, ainsi que des ateliers d’éducation culturelle pour les enfants. Plusieurs nouveautés cette année. Musiciens et chanteurs animeront les rues du centre-ville pour le bonheur des oreilles de tous. Le 17 août, un jamboree de musique gospel emplira l’église anglicane Holy Trinity, mettant en vedette les artistes nominés à APCMA 2013. « C’est la première fois que les Autochtones chanteront un gospel dans leur langue. Ce sera un moment superbe réunissant les Premières Nations et les Métis. On aimerait l’an prochain accueillir aussi des Inuits pour que

les trois groupes de peuples autochtones soient réunis », indique le responsable de l’organisation de l’évènement, Léo Dufault. « Il ne faut pas oublier que la mascotte du festival est la tortue. Manito Ahbee a seulement huit ans. On avance doucement, mais sûrement », renchérit-il. Autre nouveauté, un spectacle de danses métisses se déroulera le 19 et le 20 août à 10 h 45 et à 18 h au centre MTS. Un évènement qui tient à cœur à David Dandeneau, fier de ses racines métisses. « J’ai accepté d’être responsable de ce festival car j’ai toujours été sensible

aux différences et à l’acceptation de celles-ci. Mes parents ont adopté ma sœur, qui est autochtone. Je regrette que nombre de personnes ne voient pas les côtés positifs de cette richesse humaine. » Grand changement, cette année, le festival se déroule au mois d’août et non plus au mois de novembre, « afin d’éviter les tempêtes de neige et la saison de hockey qui nous fait du tord financièrement », expose David Dandeneau. « L’an prochain, on aimerait faire encore mieux : ouvrir le festival, le faire connaître et tenter de réunir tous les Autochtones du monde. »


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❚ OPÉRA portée de tous, qu’on soit féru de l’opéra ou débutant. C’est aussi un spectacle ambitieux, qui était presque hors de la portée de notre compagnie. Mais nous nous devons d ’offrir des productions d ’envergure de temps en temps. »

Chercher un public

| L’année de l’amour

Pour le directeur de l’Opéra du Manitoba, Larry Desrochers, un opéra doit être une expérience théâtrale accessible et profonde. D’où son choix de Don Pasquale et de La Bohème pour la nouvelle saison de la compagnie. redaction@la-liberte.mb.ca

n offrant deux opéras italiens célèbres, Don Pasquale et La Bohème, la nouvelle saison de l’Opéra du Manitoba vise à plaire à ses mélomanes fidèles. (1) Or, comme l’explique le directeur général de la compagnie, Larry Desrochers, le choix d ’opéra relève également d ’un désir

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d’inviter le grand public à goûter au monde de l’opéra. « Winnipeg est la plus petite zone urbaine canadienne dotée d ’une compagnie d ’opéra, mentionne-t-il. Les passionnés de l’opéra qui connaissent à fond le répertoire et qui assistent invariablement à nos représentations nous appuient toujours, mais ils sont peu nombreux. À cela, il faut ajouter le défi de trouver les moyens les

photo : Daniel Bahuaud

Larry Desrochers.

plus efficaces pour inviter les personnes qui n’ont jamais assisté à un opéra à être des nôtres. » De fait, lors de sa toute récente saison, l’Opéra du Manitoba a donné une centaine de billets aux représentations d’Aïda et de La Fille du régiment à des débutants, afin de sonder leurs réactions. « Nous avons appris que la plupart des gens sont à la merci des nombreux préjugés entourant l’opéra, avance Larry Desrochers. Certains croyaient que l’expérience serait sérieuse et intellectuelle, d’autres que l’opéra était pour les Winnipégois plus nantis. Or, ils n’étaient pas conscients qu’avant tout, l’opéra, c’est du théâtre. Chanté, certes, mais néanmoins une expérience théâtrale. » Larr y Desrochers en sait quelque chose, puisque le Winnipégois est issu du monde du théâtre, et non celui de la musique. « J’ai obtenu une formation en drame de l’Université de Winnipeg, explique le fondateur du Festival Fringe et ancien directeur adjoint de la Manitoba Theatre Company. C’est à l’université, en l’occurrence, que j’ai découvert l’opéra. Je faisais tourner des disques d’opéra en étudiant! »

La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!

Daniel BAHUAUD

Pour sa saison actuelle, l’Opéra du Manitoba offrira donc le Don Pasquale de Gaetano Donizetti, une des grandes œuvres comiques du répertoire.

Cette sensibilité a permis à Larr y Desrochers de tenir davantage compte des éléments théâtraux des productions de l’Opéra du Manitoba, et ce depuis l’an 2000. « Cela ne veut pas dire pour autant que j’ignore la qualité des voix, lorsque je prépare la distribution d ’une nouvelle production, indique-til. Au contraire! Mais la voix n’est pas mon seul et unique critère. Je m’assure d ’obtenir de bons comédiens, pouvant non seulement incarner avec crédibilité un personnage, mais aussi d’interagir avec les autres comédiens d’une manière qui invite au réalisme. » Pas étonnant, donc que lors du sondage effectué lors de la dernière saison, 99 % des répondants aient indiqué avoir adoré La Fille du régiment, qui est une comédie. Et que 88 % aient aimé Aïda, qui est un drame. « Tous ont souligné qu’ils recommanderaient les productions à leurs amis, à leurs collègues de travail et aux membres de leurs familles, soutient Larry Desrochers. Le secret est d’offrir au public des expériences théâtrales accessibles, divertissantes et profondes. L’Aïda de Verdi est sans doute un des grands ouvrages du répertoire, mais il est aussi à la

« Nous espérons que le public rira de bon cœur, grâce aux nombreux quiproquos et situations cocasses de l’opéra, souhaite Larr y Desrochers. Surtout qu’au lieu de présenter Don Pasquale de manière traditionnelle, le tout se déroulera dans le Far-West américain. « Les valeurs traditionnelles comme les mariages arrangés seront juxtaposées à celles du Nouveau Monde, qui préconise l’individualisme et la liberté du choix », annonce-t-il. Q uant à La Bohème, Larr y Desrochers compte attirer un bon nombre de débutants, notamment les jeunes adultes. « La Bohème est une tragédie dotée du plus joli air de tout le répertoire, le célèbre Mi chiamano Mimi, rappelle-t-il. Mais avant tout, il s’agit d’un opéra de jeunesse. Tous les personnages sont des étudiants sympathiques qui mûrissent en grande partie en raison de leur amour pour la jeune Mimi, qui tombe malade et meurt. Pour le protagoniste, Rodolphe, c’est son premier amour, et son premier deuil. Son développement psychologique est profond, et ne pourra pas laisser indifférents les jeunes. » (1) Don Pasquale sera présenté le 23 novembre à 20 h, le 26 novembre à 19 h et le 29 novembre à 20 h à la Salle du Centenaire, au 555, rue Main à Winnipeg. Billets : 944-8824.

Gabrielle Roy : de très nombreuses reconnaissances L’œuvre et la personne de Gabrielle Roy ont souvent été reconnues, tout au long de sa carrière. Mis à part le Prix Femina pour son premier roman, elle est régulièrement récompensée. On peut donc compter le Prix de littérature jeunesse du Conseil des arts du Canada pour Courte-Queue en 1979, un conte pour enfants. À trois reprises, elle reçoit le Prix du Gouverneur général et deux fois, le Prix Athanase-David. Les Prix Duvernay et Molson récompensent son travail, non seulement avec des honneurs, mais aussi en argent, ce qui est toujours bienvenu pour un auteur, même du calibre de Gabrielle Roy. Les médailles ne manquent pas non plus à ce palmarès : médaille de l’Académie des lettres du Québec, médaille Lorne Pierce de la Société royale du Canada et enfin Compagnon de l’Ordre du Canada. Au début des années 1980, les médias francophones spéculent et disent que Gabrielle Roy est en lice pour un Prix Nobel de littérature. Il n’y a pas eu de prix, mais nul doute qu’il aurait reconnu son talent universel. Jacqueline Blay pour la Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!


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Le calendrier communautaire Avis : pour alléger le calendrier et permettre la publication d’un maximum d’évènements, les activités annoncées ne contiendront désormais que les principaux détails (de quoi il s’agit, endroit, date et heure, et où s’informer).

La Broquerie ❚ 29 août • Tournoi de golf annuel de la FAFM • 12 h • Terrain de Golf La Vérendrye • 99, rue Tétrault • info. et inscription : 204-235-0670.

Saint-Adolphe HORIZONTALEMENT

(1879-1955). Intercède auprès de 8- Employée de la poste Dieu. 1- Qui fait preuve de (pl.). – Doublée. 11- Acquières. – Aient une prudence en actes et 9- Une lettre les sépare en expression gaie. paroles. sens inverse. – Petite 12- L'Irlande. – État 2- Connaisseur, baie. – Surveille. d'euphorie, d'excitation. compétent. – Teignis en 10- Fait le brave. – ocre. Consommation 3- Religieuses. – Dans le VERTICALEMENT alcoolisée (pl.). 1- Qui a la forme d'une Vaucluse. 11- Caché en se blottissant cloche. 4- Année. – Longue et (s'est...). – Ce qui peut 2- Substances osseuses. – ennuyeuse faire naître (pl.). Drame lyrique japonais. 12- Enzyme. – Saison. énumération. 5- Perroquet. – Jeune fille. 3- Engagée de nouveau. – Mois. 6- Personne de race noire 4- Dit à haute voix. – (pl.). – Personnel. RÉPONSES DU N° 739 Relatif au 7- Héroïne d'une légende développement des médiévale. – Temps villages proches des d'arrêt (pl.). grandes villes. 8- Infinitif. – Homme politique français (1847- 5- Retira. – Revêt. – Colère. 1919). – Prénom 6- Articulations des doigts. féminin. – Exposé un aliment au 9- Indéfini. – Usera de feu vif. moyens détournés. 10- Arbuste aromatique. – 7- Physicien allemand

❚ 19 au 23 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École Saint-Adolphe • info. et inscription : 204233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Sainte-Elizabeth ❚ 18 août • Pique-nique annuel à SainteElizabeth • 11 h 00 • Commence par une messe suivi d’un pique-nique • Sainte-Elizabeth.

Saint-Boniface ❚ Jusqu’au 30 août • Exposition : La chambre matricielle • La Maison des artistes visuels francophones • 219, boulevard Provencher • info. : 204-237-5964.

❚ 15 août • Pour une épicerie intelligente • 9 h 30 à 10 h 30 • Safeway • 285, rue Marion • info. et inscriptions : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443. ❚ 21 août • Mercredis en musique : Red Moon Road – Restaurant : Le Garage • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevard Provencher • info. 204-237-7692. ❚ 24 août • La visite chez Mélina• Maison Gabrielle-Roy • 11 h • 375, rue Deschambault • info. et billets : 204-231-3853. ❚ 20 septembre • Atelier - Kim Phuc Phan Thi • 19 h • Cathédrale de Saint-Boniface • 190, avenue de la Cathédrale • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Autres ❚ 26 octobre • Gala Gratitude Gala – Invitée d’honneur : Arlene Dickinson • 6 h 30 • Fairmont Hotel • 2, place Lombard • info. et billets : 233-ALLÔ ( 2556 ) ou 1-800-665-4443.

❚ Les dimanches • Les dimanches Plaisir en famille • 13 h à 13 h 45, tout les dimanches de juillet et d’août • Musée de Saint-Boniface • 494, avenu Taché • info. : 204-237-4500.

❚ 5 novembre • Discours public / Brené Brown, Ph.D. • 19 h • Centre des Congrès de Winnipeg • 375, avenue York • info. et inscriptions: 204233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

❚ 14 août • Mercredis en musique : Alexis Normand • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevard Provencher • info. 204-237-7692.

❚ 6 novembre • Atelier - Brené Brown, Ph.D. • 9 h à 16 h • Centre des Congrès de Winnipeg • 375, avenue York • info. et inscriptions: 204233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre de fois qu’un évènement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateurs d’évènements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 237-4823. Pour faire la promotion d’un évènement communautaire (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone), faites parvenir l’information au 233-ALLÔ avant midi le jeudi précédant la date de parution.

PROBLÈME N° 371

233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2 Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : 233-1017 Courriel : 233allo@sfm.mb.ca • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo

RÈGLES DU JEU : RÉPONSE DU N˚ 370

Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.


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❚ LITTÉRATURE JEUNESSE l’un des parents se transforme à ne pas être perturbé, explique Rikki Marie-Josée Dubois, à accepter ce qui arrive. Il faut qu’ils comprennent que ce n’est pas grave si papa porte une robe et leur expliquer pourquoi il le fait.

La transsexualité expliquée aux enfants

« Et si je pense d’abord à ces enfants, ajoute-t-elle, ce livre s’adresse tout autant à leurs camarades. Ce que je veux c’est mettre fin à l’intimidation et à l’exclusion. C’est pour cette raison qu’à mes yeux mon livre devrait se trouver dans les écoles. Les professeurs devraient le montrer aux élèves pour qu’ils comprennent que la transsexualité n’est pas une tare. »

Rikki Marie-Josée Dubois est l’auteure de Mignon c’est Minou. Un livre destiné aux plus jeunes qui aborde avec simplicité le sujet de la transsexualité. Chloé LE MAO presse5@la-liberte.mb.ca

près avoir mené une vie pesante et pleine d’obstacles, Rikki MarieJosée Dubois semble enfin avoir trouvé un nouvel équilibre. Cette femme transsexuelle a en effet traversé une dépression longue d’une trentaine d’années avant de comprendre l’origine de son mal être persistant : elle était un homme, mais elle se sentait femme. « J’étais un homme marié avec deux enfants, explique Rikki Marie-Josée Dubois. Chaque jour je sentais comme un gros nuage noir peser au-dessus de moi. J’étais dans un état dépressif mais sans saisir pourquoi. Il y a trois ans j’ai compris quel était le problème depuis toutes ces années. Je ne me sentais pas bien dans mon corps. Je voulais devenir une femme. » Cela fait maintenant trois ans que Rikki

A

Marie-Josée Dubois a commencé sa vie de femme, et deux ans qu’elle a effectué son opération pour achever sa transition. « Cela a été extrêmement difficile au début, confie-t-elle. Je me suis séparée de mon épouse et mes fils se sont éloignés de moi. Mais depuis que je suis devenue celle que j’étais vraiment, je vois enfin la lumière, je suis apaisée. » Aujourd’hui, bien dans sa peau et dans son corps, Rikki MarieJosée Dubois choisit de parler publiquement de la transsexualité. Avec des mots simples, sans fioriture, pour que les enfants soient en mesure de comprendre. « J’ai participé aux Genders Journey du Rainbow Research Centre, un programme de dix semaines pour permettre au public de mieux comprendre la transsexualité, explique-t-elle. Or, là-bas, il y avait plusieurs enfants de cinq ans qui étaient présents car l’un de leurs parents était en transition. C’est à ce

| Éducatif et

introspectif

photo : Chloé Le Mao

Rikki Marie-Josée Dubois

moment que j’ai vraiment réalisé que les adultes n’étaient pas les seuls concernés par tout ça. » Mignon c’est Minou, qui paraîtra en automne prochain aux éditions PublishAmerica, est ainsi le premier livre d’une Franco-Manitobaine ayant choisi de partager son voyage personnel auprès des plus petits.

La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté! La Visite chez Mélina La pièce, un monologue, voit la comédienne Paulette Duguay interpréter le rôle de Mélina Roy et parler de la vie de celle-ci en faisant visiter la maison jusqu’au grenier!

Quand : 24 août à 11 h 14 septembre à 14 h Coût : 10 $ par personne Où : 375, rue Deschambault Saint-Boniface MB Faites vite! Réservez votre place!

204-231-3853 ou info@maisongabrielleroy.mb.ca

L’histoire est d’une simplicité sans pareille. Pas de monologues intérieurs interminables, pas de discours propagandiste, et pas d’exercice de psychanalyse. Seulement un livre pour enfant, sortant de l’ordinaire en ce qu’il traite pour la première fois d’un fait encore trop peu connu de ceux qui ne le vivent pas : la transsexualité. Le récit narre donc les aventures de petit Minou, un chat mal dans sa peau, qui progressivement se transforme en chien. Une tentative pour Rikki Marie-Josée Dubois de soulever en douceur, un sujet souvent tabou pour les plus petits. « La transsexualité n’est pas encore acceptée de tous, précise-t-elle. Ou du moins, elle n’est pas un sujet que l’on aborde souvent. Pourtant elle existe. On trouve bien des livres pour enfants sur l’homosexualité, il devrait y en avoir pour les mêmes raisons au sujet de la transsexualité. « Je veux aider les enfants dont

Si Mignon c’est Minou renvoie avant tout à un projet éducatif, son objectif second est aussi introspectif. Il s’agit en effet d’encourager les enfants à considérer ce phénomène de la transsexualité et à s’interroger sur leurs propres sentiments à l’égard de leur corps. « Je veux les amener à se questionner sur euxmêmes, explique Rikki Marie-Josée Dubois. Cela me paraît vraiment important car les gens n’imaginent pas à quel point la transsexualité est quelque chose qui peut se révéler rapidement. Certaines de mes amies transsexuelles par exemple ont été certaines de vouloir changer de sexe alors qu’elles n’avaient que huit ans. La mère d’une de mes amies a même bloqué les hormones de son fils quand il avait 14 ans pour lui faciliter sa future opération. « On ne peut pas savoir si un enfant sera transsexuel, conclut-elle. Lorsqu’un enfant s’exprime il faut l’écouter car il sait mieux que nous ce qu’il ressent. Si une fille dit qu’elle n’aime pas les cheveux longs, ou si un garçon veut porter une robe, il faut les laisser faire. Ni les encourager, ni les dissuader, juste les laisser-faire. »


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❚ POÉSIE très claire, très dure, on a là un prototype. »

Les tra-vers de l’âme

| Curiosité malsaine? Si une telle entreprise d’immersion dans ce qu’il y a de plus sombre et de plus haïssable en l’homme peut mettre à rude épreuve la sensibilité des lecteurs, l’objectif de Lise Gaboury-Diallo n’est pourtant pas de choquer. « Je ne me morfonds pas dans la vicissitude, le sang et les entrailles. Je ne suis pas là pour éclabousser les pages avec de l’encre rouge. Ma poésie reste abstraite, je ne décris pas les gestes posés. »

Confessions sans pénitence, le nouveau recueil de poésie de Lise Gaboury-Diallo, apparaîtra en librairie au début de l’automne. Une incursion au cœur du mal et de la vicissitude susceptible d’en ébranler plus d’un. Chloé LE MAO presse5@la-liberte.mb.ca

L

ise Gaboury-Diallo est friande d’expériences nouvelles. Après s’être

essayée à l’écriture de romans et de nouvelles, elle retourne à son premier amour : la poésie. C’est toutefois un nouveau terrain qu’elle se propose d’explorer avec son nouveau recueil Confessions sans pénitence. L’âme dans ce qu’elle a de plus noir et de plus opaque. Elle choisit ainsi de tracer avec sa plume

photo : Chloé Le Mao

Lise Gaboury-Diallo

les traits de 40 personnages immoraux, en écho aux 40 voleurs qui traquent Ali Baba. 40 clichés qui, chacun à leur façon, disent le mal et l’absence d’humanité. Si une telle idée de recueil de poésie peut surprendre aux premiers abords, elle n’est pourtant pas directement née de l’imagination de Lise Gaboury-Diallo. Bien au contraire, c’est la société elle-même qui s’est imposée comme muse auprès de cette auteure frappée de plein fouet par des faits divers d’une violence grandissante. « Je voulais comprendre pourquoi des sociétés qui semblent vouloir évoluer Défense nationale

National Defence

AVERTISSEMENT POLYGONES DE TIR DE SHILO Des tirs de jour et de nuit seront effectués aux polygones de tir de Shilo jusqu’à nouvel ordre. Les polygones de tir sont des terrains sous le contrôle du MDN situés à environ 32 km au sud-est de Brandon et au nord de la rivière Assiniboine dans les cantons 7, 8 et 9; polygone 14 OMP, cantons 8, 9 et 10; polygones 15 et 16 OMP et cantons 9 et 10; polygone 17 OMP, dans la Province du Manitoba. Au besoin, une description détaillée de la propriété de Shilo peut être obtenue du Bureau du génie construction de la Base des Forces canadiennes Shilo. Toutes les limites, voies d’accès, routes et sentiers menant aux polygones sont clairement marqués et or nés d’écriteaux d’ACCÈS INTERDIT. La chasse est dorénavant interdite aux polygones de tir de Shilo. MUNI T IONS PERDUS

ET

EXPLO S IFS

Les bombes, grenades, obus et autres engins explo sifs similaires et leurs enveloppes peuvent causer des blessures ou entraîner la mort. Ne ramassez pas ces objets et ne les gardez pas comme souvenirs. Si vous avez trouvé ou si vous avez en votre possession un objet que vous croyez être un explosif, signalez-le à la police locale, qui prendra les mesures nécessaires pour l’éliminer. Aucune personne non autorisée ne peut entrer dans ce secteur où tout accès est strictement interdit. Par ordre du Sous-ministre

n’évoluent pas dans le bon sens », explique Lise Gaboury-Diallo. Confessions sans pénitence, en germe depuis plus d’un an et demi, est donc un concentré de dépravation et de perversion que le public pourra découvrir en librairie au début de l’automne. Du drogué au malade mental, du tyran au violeur en passant par le fou ou le menteur, ce sont tous ces hommes à l’âme trouble que Lise GabouryDiallo se propose de passer au peigne fin. « L’une des difficultés que j’ai rencontrée, révèle l’auteure, résidait dans l’écriture même de mes personnages. Il me fallait des voix uniques à chaque fois, ce qui impliquait de varier les styles. » Pour cette écrivaine habituée à manier la plume, il a donc fallu user de toute sa dextérité et de toute sa créativité. « Pour le fou, j’ai par exemple choisi un style déboussolé, difficile à suivre, explique-t-elle. Au contraire, pour le tyran, il y a davantage de clichés, la structure est

CLINIQUE DENTAIRE LACHANCE Dr Christine Lachance-Piché Dr Richard Santos 275, avenue Taché coin Horace Winnipeg (Manitoba) R2H 1Z8 Bureau :

(204) 233-7726 Télécopieur : (204) 233-7725

Ministère de la Défense nationale Ottawa, Canada 17630-77

Nous acceptons les nouveaux patients.

Et loin de vouloir révolutionner le genre, loin de faire un procès à l’humanité, son entreprise est avant tout expérimentale. Pour elle il s’agissait de se plonger à l’intérieur de l’esprit de coupables en tous genres, avec l’ambition d’y démêler leurs motivations. « Nous sommes tous fascinés par ces figures du mal. À mes yeux ils sont comme des mystères à élucider. « S’il y a une absence de remords ou de culpabilité, continue-t-elle, c’est nécessairement qu’il y a une présence d’autre chose. C’est cette autre chose que j’ai recherchée, l’excitation, l’intensité du moment présent. Mais je dois reconnaître que cette réalité m’échappe encore à de nombreux égards. » La poésie, et cela n’a rien de nouveau, n’a donc bien rien d’une science exacte.

| Joindre le geste à

la parole En plus d’une thématique déroutante, Confessions sans pénitence présente une autre singularité. À chaque poème est associé un dessin. Le recueil est ainsi une coproduction originale, entre une écrivaine, Lise Gaboury-Diallo, et un dessinateur, Denis Devigne. « J’avais déjà commencé à travailler sur ce recueil de poésie, explique lise Gaboury-Diallo, quand, il y a un an et demi, j’ai assisté à une exposition à l’Université de Saint-Boniface. L’un des artistes, Denis Devigne présentait des portraits magnifiques et j’ai tout de suite pensé qu’il serait parfait pour donner un visage ou un corps à mes personnages. » Pour ce dessinateur en herbe d’une modestie sans pareille la réponse ne s’est pas faite attendre. « J’ai toujours considéré ce que je faisais comme de simples dessins, explique-t-il, pas comme des œuvres d’art. Ça a été vraiment un honneur que Lise Gaboury-Diallo s’adresse à moi pour illustrer ses poèmes. Dès lors, Denis Devigne s’est lancé dans l’illustration du recueil, mettant un visage ou un corps aux vers de sa partenaire. Mais ce sont aussi les œuvres du jeune dessinateur qui ont inspiré Lise Gaboury-Diallo. « Je ne lui donnais parfois qu’un titre de poème, explique-t-elle. En découvrant le personnage que Denis Devigne avait dessiné en le lisant, j’arrivais alors à écrire la suite. » Confessions sans pénitence, c’est donc cette expérience originale qui aura non seulement permis de visiter le mal, mais aussi et surtout, de créer une alchimie entre une plume et un crayon.


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❚ FESTIVAL

Au Folklorama, pourquoi on y va? La 44ème édition du Folklorama s’est ouverte le 4 août et se déroulera jusqu’au 17. Les Winnipégois s’y rendent toujours plus nombreux, pour quelles raisons? L’ÉQUIPE ’est mon premier Folklorama! Le Canada est une terre d’immigration. Je voulais voir les différentes nations et les cultures qui vivent à Winnipeg. Si certains pavillons me plaisent particulièrement, je partirai peut être visiter ces pays », s’exclame Caroline Jean, une Haïtienne francophone de 35 ans. Elle avoue, dans un sourire, « je raffole de la culture hispanique, je me suis rendue au pavillon espagnol pour manger une bonne paëlla devant un flamenco endiablé ».

« C

À l’inverse, Desta RachelleBarnabe et Jeremy Stadnik, eux, sont des habitués. Si durant l’année, ils sortent très peu, ils ne manqueraient pour rien au monde cet évènement. Ce couple anglophone winnipegois a même plusieurs fois été bénévole au pavillon indien. Desta RachelleBarnabe dansait à l’école de danse et de musique indienne. Aujourd’hui, ils expriment un seul regret : le prix. « Avant nous allions à chaque pavillon chaque année. Maintenant on en fait seulement une dizaine. On va seulement voir ceux que l’on veut vraiment voir. Ce n’était pas aussi cher avant. Depuis quelques années les prix ont

photo : Manon Bachelot

Des danseuses du pavillon indien

doublé! », soupire Desta RachelleBarnabe. Hasseni Huseni est un jeune Burundais. Si il s’est rendu au pavillon du Soudan du Sud cette année, c’est « pour pouvoir comparer la culture de là-bas avec celle de mon propre pays, le Burundi ». Il rajoute, « c’est important de voir que même si nous venons tous d’Afrique, ce n’est pas pour autant que nos coutumes sont les mêmes. Par exemple, nos danses se ressemblent, mais nos musiques sont complètement différentes. »

Pour d’autres, le Folklorama est un moyen de voyager par procuration, à travers les divers pavillons. Lydia Schiplaey et son mari sont allés visiter le pavillon brésilien et celui des Perles d’Orient. « Mon âge ne me permet plus de prendre l’avion comme lorsque j’avais 20 ans ! » regrette Lydia. Quant à Elaine, le festival est un moyen de se détendre, après une journée chargée. « Je choisis les pavillons pas trop loin de la maison, ça me permet de souffler, en soirée

après le travail, le ménage, et les enfants » raconte t-elle. C’est aussi un moyen de renouer avec sa passion de la danse. « Quand je vois ces superbes danseurs se mouvoir sur un rythme effréné, je n’ai qu’une envie : sauter sur la scène ». Elle déplore seulement que le public ne puisse pas participer ou que des cours de danses typiques ne soient pas proposés. Au pavillon africain, Aida, [ndlr : nom donné pour garder l’anonymat] une jeune mère winnipégoise, regarde ses deux enfants de 9 et 11 ans marteler leurs pans, des grands tambours d’acier. Ils sont venus se produire avec l’orchestre de leur école. « Il est important pour moi d’amener mes enfants ici, qu’ils sachent d’où ils viennent, qu’ils nouent des liens avec leurs racines. Il faut faire vivre la communauté, notre culture », témoigne t-elle. Chantal Sorin, elle, court dans les allées du pavillon canadienfrançais. « Cette année je suis bénévole! Je donne un coup de main pour l’organisation. Cela me permet de voir comme ça fonctionne. C’est vraiment le fun! Et puis, c’est toujours l’occasion de partager ensemble de la joie de vivre, des vieillards, aux petits enfants ! » s’écrie-t-elle.


B8 | CULTUREL

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❚ CYCLISME ET COMMUNAUTÉ valeur du vélo qu’il a fabriqué contre des heures de bénévolat.

Sortez vos clés anglaises!

« À mon avis, c’est un arrangement très convenable pour tous, mentionne Jacob Q uirion-Arguin. Selon leurs moyens ou leurs goûts, les gens peuvent se procurer leur propre véhicule.

Où aller pour apprendre à entretenir, réparer ou même fabriquer un vélo? Robin Ellis et Jacob Quirion-Arguin du WRENCH le savent. Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca

haque semaine, des mécaniciens amateurs convergent vers le Winnipeg Repair Education and Cycling Hub (WRENCH), pour réparer leurs vélos ou encore pour fabriquer une bicyclette de toutes pièces. Or, depuis son ouverture, en 2010, l’organisme a but non lucratif s’est prouvé plus qu’un simple atelier de réparation pour les cyclistes.

C

« Notre objectif est de faire la promotion de la santé, par le biais du vélo, explique la

coordonnatrice des bénévoles du WRENCH, Robin Ellis. Nous voulons encourager les résidants de Winnipeg à utiliser davantage leurs vélos pour se déplacer et, si possible, de se défaire complètement de la voiture. C’est une question de santé, d’écologisme et d’indépendance personnelle. » Pour ce faire, les quelques 60 bénévoles du WRENCH se rendent dans les parcs municipaux, les terrains de stationnement et les écoles pour offrir une brochette de cliniques aux Winnipégois de tout âge, et ce sur une variété de sujets reliés au cyclisme, entre autres

photo : Daniel Bahuaud

Robin Ellis et Jacob Quirion-Arguin.

l’organisation d’une randonnée de groupe à vélo, la réparation des cadres de bicyclettes endommagés, l’installation des dérailleurs ou encore comment pédaler la nuit en sécurité. « L’indépendance à vélo veut dire qu’on est en mesure de bien entretenir et réparer son véhicule, ainsi que de connaître les règlements de la route pour bien se protéger, soutient Robin Ellis. Nos employés et nos bénévoles ont beaucoup d ’expertise en mécanique et en cyclisme qu’ils sont prêts à partager avec les citadins. » En outre, le WRENCH se

veut un endroit où les personnes peuvent obtenir un vélo, pourvu qu’elles les fabriquent ellesmêmes. « Nous sommes là pour aider, expliquer et enseigner, note un des employés d ’été du WRENCH, le Québécois Jacob Quirion-Arguin. Nous obtenons nos pièces de partout – des dons des particuliers ou encore en fouillant le dépotoir municipal Brady – et nous les nettoyons et rendons réutilisables. Ensuite, toute personne peut passer et fabriquer une bicyclette. » L’individu peut soit acheter les pièces, ou encore échanger la

« Et puis c’est agréable, autant pour les bénévoles et les employés que pour le public, poursuit le résidant de la ville de Québec. En fabriquant son vélo, une personne apprend beaucoup sur son fonctionnement. Pour le bénévole et l’employé, c’est un plaisir de pouvoir aider les gens et contribuer à leur autonomie et leur santé. C’est tellement plus gratifiant comme boulot d’été que manier une caisse enregistreuse au magasin du coin! » Robin Ellis est du même avis. « J’ai fait du bénévolat au Bike D ump de W innipeg pendant cinq ans avant de travailler pour le WRENCH, explique-t-elle. C’est valorisant de pouvoir aider les enfants et les moins nantis à réparer ou fabriquer un vélo. Ça fait également du bien d’aller fouiller au dépotoir, sachant que tu récupères des pièces qui sont toujours utiles pour les gens. J’adore ça! »

Claudette Robert, originaire Ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :

FAITES CARRIÈRE AU CENTRE DE SANTÉ PROVENCHER MEDICAL ARTS

de Saint-Adolphe, MB, a été élue supérieure générale de la congrégation des Soeurs de Saint-J oseph de SaintHyacinthe, au Québec pour les cinq prochaines années (2013 - 2018).

Le Centre Provencher est en pleine évolution, et nous prévoyons que la phase 1 sera prête vers la fin 2013.

Après

Plusieurs médecins de famille et spécialistes feront partie de notre équipe médicale.

enseigné à Richer, Lorette et

sa

profession

religieuse (1971), elle a

Il est possible de progresser dans votre carrière que vous soyez un professionnel ayant plusieurs années d’expérience ou nouvellement gradué.

Powerview. De 1994 à

Nous recherchons aussi des réceptionistes francophones dans le domaine de la santé avec au moins cinq ans d’expérience dans une clinique médicale ansi que des dentistes francophones.

du Collège Notre-Dame-du-

Pratiquer la médecine au Centre de Santé Provencher Medical Arts comporte plusieurs avantages tels que la possibilité de :

➊ Travailler auprès d’une clientèle variée et stimulante bien ciblée dans le quartier franco-

2003, elle a été directrice Tchad, à Moundou, au Si ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre le Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :

manitobain. Avoir accès en trois minutes à l’Hôpital Saint-Boniface pour : cours-conférences, stages, chirurgie, etc. Avoir accès à un terrain de stationnement chauffé sécuritaire pour votre voiture ou moto. Avoir du support aux équipes pour répondre aux besoins des patients. Combler au grand besoin de médecins francophones.

Docteur Marc Fréchette, M.D., CCFP., B.Ed, B.Sc, USLME 1,2,3 ➋ Directeur Centre Marion ➌ 172, rue Marion Winnipeg (Manitoba) R2H0T4 ➍ Téléphone : 204-221-4489 ➎ Télécopieur : 204-233-6185 Formulaire de contact par courriel : ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• marionmedicalcentre@shaw.ca

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Tchad (Afrique). Elle a été conseillère, puis assistante générale de la congrégation durant les dix dernières années.

Meilleurs voeux à cette femme de coeur de chez nous!


SPORT | B9

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y SPORT y ❚ FOOTBALL

Tenter sa chance en Irlande Plusieurs joueurs des Blue Bombers de Winnipeg ont démontré leur appui envers les Greendell Falcons, la seule équipe canadienne sélectionnée pour participer à un tournoi de football en Irlande. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca

es joueurs de football d ’une jeune équipe winnipégoise, les Greendell Falcons, ont pu rencontrer plusieurs stars des Blue Bombers de W innipeg, dont le quart-arrière, Buck Pierce, lors d’une soirée levée de fonds le 15 juillet dernier.

L

Q uelque 230 personnes se sont réunies à Danny’s BBQ & Smokehouse & Buck’s Sports L ounge pour appuyer les Greendell Falcons qui voyageront en Irlande pour participer à un tournoi accueillant les joueurs âgés de 16 à 20 ans, du 25 août au 2 septembre. Le tournoi, The Gathering Bowl, fait partie de la

gigantesque fête irlandaise, The Gathering, qui se déroulera jusqu’à la fin de 2013. Les Greendell Falcons sont la seule équipe canadienne à participer au tournoi à Dublin. Christian Walker et Dominic Audette, respectivement cornerback et joueur de ligne offensive, sont deux des nombreux athlètes francophones qui quitteront Winnipeg pour affronter leurs adversaires américains et européens sur les terrains de la verte Érin.

Les athlètes franco-manitobains, Dominic Audette (gauche) et Christian Walker (droite), font la connaissance du quart-arrière des Blue Bombers de Winnipeg, Buck Pierce.

« C’est mon premier voyage outremer, déclare Christian Walker, un élève au Collège Louis-Riel. Et ce n’est pas juste un voyage touristique, mais c’est aussi un voyage pour pratiquer le sport que j’adore le plus au monde. »

Dominic Audette est aussi enthousiasmé que son coéquipier. « J’ai très hâte, même si on ne sait pas trop à quelle sorte de compétition s’attendre, dit-il. Je sais que l’équipe de Dublin est forte, mais on fera de notre mieux. »

photo : Katrine Deniset

Un Buck Pierce émer veillé par cette entreprise souligne qu’il est important d ’appuyer les athlètes qui veulent exploiter leur potentiel. « En tant qu’athlète, ça prend énormément d’aide pour se rendre au niveau professionnel, admet-il. Cette soirée me ramène à ma jeunesse quand j’essayais de faire la même chose. Si je peux contribuer au succès de ces jeunes de n’importe

quelle façon, ça me rendrait vraiment heureux. Ils pourraient être nos prochains Bombers! » Bien que le football soit le motif du voyage, les joueurs des Greendell Falcons rendront visite à quelques coins historiques, comme à l’ancien Trinity College de D ublin, où ils suivront quelques légers cours de gaélique irlandais.


B10 | NÉCROLOGIES

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y NÉCROLOGIES y Pierre Magne

Paisiblement, au Foyer Notre Dame le 2 août dernier muni des sacrements de la sainte église et entouré de toute sa belle famille, Pierre Magne, 88 ans est allé à la rencontre de son créateur et sauveur. Il va rejoindre au ciel ceux qu’il a tendrement aimés et qui l’ont précédé : sa mère Rosa (1988), son père Paul (1973), un fils à la naissance (1952), ses frères Charles (2012), Alban (1968), Jean (1947), sa sœur Odile Cherpin (2008), ainsi que ses beaux-parents Blanche (2001) et Auguste (1976) Badiou. Son beau-frère Antoine Charrière venait tout juste de décéder une semaine plus tôt. Toutes ces personnes étaient aux portes du paradis pour l’accueillir à son arrivée dans le ciel et ils jouissent tous ensemble, désormais du bonheur sans fin. Il laisse dans le deuil son épouse bien aimée de 62 ans, Marcelle, ainsi que ses chers enfants : Lorraine (Armand) Julien, Denis (Diane), Léo (Rosalie) Janette (Larry) Baryshnik, Marman (Diane), Paul (Manette) et Mona (Albert) Mangin; 17 petits-

enfants et 17 arrière-petits-enfants, deux frères Bruno (Lucille) et Antoine (Odile), deux sœurs Thérèse (Fabien Trudel, Célestin Alarie) et Yvonne (Marcel) Jamault, des beaux-frères et belles-sœurs ainsi que plusieurs neveux et nièces, cousins, cousines et amis.

nièces, cousins et cousines qui gardent de très précieux et innombrables souvenirs de la ferme comme on l’appelait. Là, on nous donnait des tournées de motoneige ou de tracteur et on savourait le pain maison tout frais de tante Marcelle.

Pierre est né à Beaconsfield, Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba. Marcelle et lui vécurent sur la terre familiale centenaire jusqu’à leur déménagement au village en 1992. Il exploita la ferme plusieurs années puis devint électricien accrédité pour plusieurs années, rendant d’innombrables et appréciés services en ce domaine pendant de nombreuses années. Pour venir au secours de quiconque, Pierre avait le cœur sur la main.

Pierre aimait partager et raconter toutes sortes d’histoires et d’anecdotes remontant dans le temps ou l’on avait été gratifié d’une vie de famille intense. Car là aussi avaient vécu les grands-parents Magne et Sala ainsi qu’une grande tante Joséphine qui nous étaient très chère et précieuse.

Pierre aimait beaucoup lire, la généalogie familiale l’intéressait énormément, il était très adroit avec le bois, faisant des réparations, construisant des meubles et façonnant des petits objets de fantaisies. Il était un mécanicien habile et connaissant. Il passait beaucoup de temps à faire des casse-têtes, aimant à jouer aux cartes et il fit de nombreux voyages avec son épouse, ses enfants et le couple Yvonne et Marcel Jamault. Pierre et Marcelle étaient un couple très accueillant et des hôtes sans pareil. Ils aimaient la visite qu’ils recevaient toujours avec gentillesse et chaleur et une bonne table nous était toujours servie. Comme ils venaient sur la ferme paternelle, ses frères et sœurs et leurs familles aimaient les visites dans cette grande maison ou ils avaient grandi dans l’amour. Tous étaient bienvenus et nombreux, dont les neveux et

Déménagé à la retraite dans la maison des parents autrefois, ils l’avaient emménagée au besoin de leur famille et de la visite. Le même accueil empressé nous attendait tous et on l’avait surnommée le Motel Magne où il y avait toujours de la place. Ce fut tellement apprécié! La famille aimerait remercier de tout leur cœur toutes les personnes, familles et amis qui ont partagé sa vie bien remplie. Merci en particulier aux médecins, Docteurs Fortier, Bérard et Hamilton, au pasteur l’abbé Léon et au Père Armand Le Gal, la maison Adam ainsi que tout le personnel du foyer Notre-Dame, tous aussi compatissants et dévoués les uns comme les autres. Nous ne voulons pas oublier l’Hôpital Notre-Dame qui lui a aussi procuré des soins à maintes reprises dans le passé. Merci pour les excellents soins et l’attention toute spéciale prodigués envers lui et ceux qu’il aimait. Ces gestes professionnels et charitables sont très appréciés et demeureront inoubliables. Y.J.

CHRONIQUE RELIGIEUSE = ALBERT LEGATT, Archevêque de Saint-Boniface

Les bénédictions On me demande assez souvent de donner une bénédiction, de bénir quelqu’un ou quelque chose. J’ai bien sûr « appelé » la bénédiction de Dieu sur l’assemblée dominicale maintes et maintes fois tout au long de mes 30 années de sacerdoce. Mais j’ai aussi prononcé des prières de bénédiction sur des nouveaux mariés et sur des nouveaux-nés, avant et après un repas, au début de réunions et à la fin d’une année scolaire. En plus, j’ai aussi béni des bibles, des médailles saintes, des images religieuses, des voitures et motoneiges. Mais alors, quelle est la réalité de telles bénédictions, du geste de bénir? Je pose cette question alors que l’Archidiocèse s’apprête à bénir les veuves et les veufs lors d’une messe diocésaine le dimanche 18 août à 15 h en la Cathédrale de Saint-Boniface. Une telle célébration fait poser les questions suivantes. Pourquoi bénir les personnes veuves? En quoi sont-elles bénies? Dans le rituel de l’Église intitulé : Livre des bénédictions, les notes pastorales d’introduction nous disent : « La source et l’origine de toute bénédiction est Dieu, béni au-dessus de tout, le seul bon qui a bien fait toute chose, lui qui veut que toutes ses créatures soient comblées de ses bénédictions ». Dieu désire que toute personne, toute chose, tout l’univers soient remplis de sa propre bonté, de son amour. Et alors, pour en venir au sens précis des actes de bénédiction, des prières de bénédiction, les notes pastorales disent : « Sous des formes variées, avec la puissance de l’Esprit Saint, l’Église s’acquitte de ce ministère qui lui est propre : pour cela, elle a institué toutes sortes d’expressions de bénédiction par lesquelles elle invite les hommes et les femmes à louer Dieu, les invite à demander sa protection, les exhorte à gagner sa miséricorde par la sainteté de vie et leur offre des prières pour demander ses bienfaits, pour qu’ils aient le bonheur d’obtenir ce qu’elle implore ». Ainsi, bénir en tout temps et en toutes choses, c’est d’abord une prière d’action de grâce, c’est reconnaître la bonté de Dieu, répartie à travers toute la création et en chacune de ses créatures. Ensuite, c’est prier Dieu que cette bonté, bonté de sa vie, de sa beauté, de son amour, soit toujours plus présente et plus active dans la vie et dans l’âme des croyants et croyantes. Un exemple? Nous louons Dieu pour avoir créé la beauté de l’hiver et sa neige éblouissante, pour avoir créé l’ingénuité inventive de l’humanité, pour avoir créé le sens du repos en la relâche du travail. Donc, à cause de toute cette bonté divine, nous bénissons une motoneige, demandant à Dieu que notre maniement de cet équipement sportif soit sain et sauf, respectueux des autres, et qu’il nous apporte joie et nous appelle à louer Dieu de nouveau. Revenons à la question de l’état d’une personne veuve, en ce qui concerne la bénédiction. Face au fait d’avoir perdu son conjoint et très probablement son meilleur ami, comment une bénédiction peut-elle être signe de la bonté de Dieu? Tout en reconnaissant la réalité de douleur, de la peine et du vide qui marque le moment de la mort du conjoint bien-aimé, et tout en reconnaissant que cette tristesse et ce deuil peuvent affecter la personne attristée pour des mois, voire de nombreuses années, comment est-ce que la prière de bénédiction recherche-t-elle néanmoins à manifester la bonté de Dieu en tout ceci? La bénédiction des veuves et des veufs les invite à continuer à remercier Dieu pour tout ce que l’amour conjugal a apporté dans leur vie, et cela, peu importe si le mariage a duré 52 ou deux ans. Les bénir, c’est demander à Dieu qu’un jour les conjoints soient réunis au ciel dans la plénitude parfaite de cet amour qu’ils ont déjà savouré ici sur terre. Les bénir, c’est demander à Dieu, qu’avec un œil fixé sur le passé et l’autre sur l’avenir, les veuves et les veufs se sachent accompagnés de sa présence, à tout moment et en toutes circonstances. Nous prions pour que cette ouverture à la présence de Dieu les amène la consolation, la paix et la force d’aimer de nouveau. Ainsi, en les bénissant, nous prions que la bonté fidèle de Dieu les aide à continuer à aimer fidèlement leurs enfants et petits-enfants, leurs amis et connaissances, et, qui sait, peutêtre un nouveau conjoint qui viendrait cheminer avec lui ou avec elle. Bénir les veuves et les veufs, c’est proclamer que dans et par l’amour, la vie est plus forte que la mort. C’est demander à Dieu, qui a mis une première expérience d’amour dans leur


COMMUNAUTAIRE | B11

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

y COMMUNAUTAIRE y ❚ LA BROQUERIE

Les Boily avec beaucoup d’fierté À La Broquerie, la famille Boily a célébré le 125e anniversaire de l’arrivée des premiers Boily au Manitoba « avec beaucoup d’fierté », comme le dit le slogan de la fête. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca

ébut août, plusieurs descendants de la première famille Boily au Manitoba, aujourd’hui répartis à travers le continent, ont fait leurs valises comme l’ont fait les frères Camille et Ernest Boily en 1888, pour aboutir à La Broquerie. Le 10 août dernier, 256 invités ont assisté à un souper à l’aréna de La Broquerie pour célébrer les 125 ans de l’arrivée des Boily au Manitoba. Ceux-ci étaient invités à assister à

D

une messe le lendemain matin à l’église Saint-Joachim, en reconnaissance des pionniers Boily. On voyait des gens curieux placer leurs doigts sur un arbre généalogique comprenant les noms des 508 descendants des premiers Boily Manitobains (ainsi que ceux de leurs conjoints et enfants) qui traversait le mur de l’aréna de La Broquerie. Dominique Lachance, une fière descendante des Boily au Manitoba, était heureuse de trouver son nom parmi d’autres qu’elle reconnaissait. « Il y a cinq ou six ans, on se

Le comité de golf de la Fédération des aînés franco-manitobains organise son

tournoi de golf annuel. Prélèvement de fonds de la FAFM. Nous invitons nos fidèles joueuses et joueurs, et nous lançons encore un défi aux familles : formez une équipe intergénérationnelle

photo : Katrine Deniset

Cécile et Dominique Lachance trouvent leurs noms sur l’arbre généalogique des Boily.

retrouvait à chaque année avec mes cousins, cousines, tantes et oncles Boily pour un pique-nique de famille, raconte la jeune de 23 ans. Mais les traditions parfois s’arrêtent, et on ne se voit plus autant, alors je suis contente qu’on puisse se rassembler aujourd’hui et revivre des traditions. » Les invités gravitaient également vers un autre coin de l’aréna, où une exposition de plusieurs douzaines d’artefacts était montée. Entre autres, on y trouvait la canne de Marie Boily, le fer à repasser de Camille Boily, et les chapelets de Napoléon et Germaine Boily. Également présent était le

vieil équipement de hockey d’un Boily qui avait joué pour les Habs de La Broquerie. Le travail et la recherche pour monter une telle exposition ne sont pas des plus évidents, souligne Marthe Boily Stupack, une des organisatrices de la fête qui a contribué à plusieurs appels aux membres de la famille et au Musée de La Broquerie pour constituer la collection. Mais la planification ne s’est pas arrêtée là. Il y a deux ans, Marthe Boily Stupack, Claire Grenier et Antoinette Bissonnette ont entamé un projet qui leur tenait à cœur : la rédaction d’un livre intitulé La

famille Boily : De la France à l’Amérique (1540 – 2012). Le livre qui compte au dessus de 500 pages d’histoire, contient une variété de vieilles photos, d’archives de poésie et de textes. Marthe Boily Stupack réitère que beaucoup de travail a été mis dans la fête, mais qu’elle n’a pas dans le processus d’organisation, perdu de vue son importance. « On fait ça pour nos ancêtres, dit-elle. Ils nous parlaient toujours du vieux-temps et de leur histoire, et c’était évidemment important pour eux. Aujourd’hui on veut leur rendre hommage. »

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B12 | HORAIRE

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Télé-horaire de la semaine du 19 au 25 août 2013 DU LUNDI AU VENDREDI Semaine

SRC RDI TV5 TVA

08h00

09h00

09h30

RDI en direct Variées

Me À Toute une histoire table! 5h00 Salut, Cinémas variés bonjour!

10h00

10h30

11h00

11h30

12h00

L La télé sur le divan / Ricardo Variées TéléjouPénélope McQuade rnal Midi TéléjouL Ma V Questions/Me rnal Midi J Le club des ex Variées En Variées Mot de Variées thérapie passe :15Les Variées TVA nouvelles À mourir Gags de rire

12h30

13h00

13h30

14h00

14h30

15h00

15h30

Paquet v. Belle-Baie L Ma Belle- Cinémas variés express Baie RDI en direct

16h30

Le Téléjournal RDI

Variées

Looney Tunes

16h00 Cap sur l'été

Journal Plus belle Plus belle Suisse la vie la vie Infopubli- Des jours Des jours Les feux de l'amour cité et des vies et des vies

:25 Chiffres Prendre sa :50 et lettres place Champion :25 Top :55 TVA nouvelles modèles

19 AOÛT

LUNDI

19 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA MARDI

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

TéléjouLes Voix rnal humaines 24 heures en 60 minutes Ports d'attache "Hong Kong" Une minute pour gagner

19h00

19h30

20h00

20h30

Des Les Parent Les chefs! squelettes 1000 jours pour la Le Téléjournal planète "Requins" Le grand tour Fidèles au poste!

Le party de famille Rachid Badouri

21h00

21h30

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Pénélope McQuade

Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs 24 heures rnal sports rnal "Écologie sentimentale" 60 minutes RDI en Le Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal 1000 jours pour la direct National National économie minutes planète "Requins" :35 Caïn "Dans la peau" Voyages au bout de la Ports d'attache "Hong Questions Commandos de la TV5 le nuit "Tel Aviv" Kong" champion mort "Quatrième partie" journal TVA :35 Sucré :05 "L'Oeil de feu" Un agent secret s'efforce de contrecarrer :35 Dr House "Le :35 Fièvre nouvelles salé les plans d'un terroriste. ('95) Sean Bean, Pierce Brosnan. cobaye" danse

20 AOÛT

20 AOÛT

17h00

SRC RDI TV5 TVA

16h00 Cap

MERCREDI

21 AOÛT

21 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA JEUDI

08h30

Téléjourn. RDI matin Les docteurs

17h30

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

18h00

18h30

TéléjouAu rnal secours 24 heures en 60 minutes On n'est pas que des cobayes Qui perd gagne

18h00

18h30

TéléjouCourants rnal 24 heures en 60 minutes Peuples Par avion du monde Oeufs d'or Signé M (DS) route

19h00

19h30

20h00

20h30

Des Tout le Vengeance "Le deuil" squelettes monde 1/2 Les grands Le Téléjournal reportages Échappées belles Sacha est à Innsbruck, en Autriche; elle visite l'église 'Hofkirche'. La cible "La princesse Esprits criminels et le garde du corps" "Paroles et musique"

19h00

19h30

20h00

20h30

Des L'Épicerie La petite séduction squelettes Grands reportages Le Téléjournal "Les grands labours" Hors la loi Devoir d'enquête "La bunny du campus" ('08) Emma Stone, Anna Faris.

21h00

21h30

Pénélope McQuade RDI en direct Miroir

Le National Cliquez

TVA :35 Sucré nouvelles salé

21h00

21h30

Pénélope McQuade RDI en Le direct National Burlesque TVA :35 Sucré nouvelles salé

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs "Tout 24 heures rnal sports rnal se bouscule" 60 minutes Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands National économie minutes reportages :35 Le sexe autour du Découvrir le monde Beautés du monde Questions TV5 le monde "Grèce" "Argentine" "Brésil" champion journal :05 "Film de peur 2" ('01) Anna :35 Dr House :35 La fièvre de la :35 Faris, Shawn Wayans. "Opérations maison" danse Publicité

22h00

22h30

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23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs "Les 24 heures rnal sports rnal retrouvailles" 60 minutes Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages National économie minutes "Les grands labours" :35 Le grand tour Sentinelles de la Questions TV5 le nature "Croatie" champion journal :05 "Maison Saddam" ('08) Shohreh :05 Infopublicité Présentation d'une Aghdashloo, Yigal Naor. 1/2 infopublicité.

22 AOÛT

22 AOÛT

17h00

SRC RDI TV5 TVA

16h00 Cap

VENDREDI

23 AOÛT

23 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA SAMEDI

17h30

Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles

17h00

17h30

16h00 Cap

Paquet v. express RDI économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles sur l'été Le National

18h00

18h30

19h00

19h30

20h00

20h30

TéléjouLe plus bel Des La Petite Les Boys Les Boys rnal été squelettes Vie 24 heures en 60 Grands rep. "Entrevue Le Téléjournal minutes avant l'exécution" Beautés du monde Les secouristes de Ainsi soient-ils "Chine" l'extrême Contenir "Garçons sans honneur" ('05) Vince Vaugh, Owen Wilson. Rachid

18h00

18h30

TéléjouHumanima rnal 24 heures en 60 minutes Bêtes d'affiches: Les animaux du cinéma Du talent à revendre

19h00

19h30

20h00

20h30

"Lettres à Juliette" ('10) Marcia Debonis, Amanda Seyfried. Les grands report Le Téléjournal Des racines et des ailes "Le transporteur" ('02) Qi Shu, Jason Statham.

:45 Les Gags

21h00

21h30

Pénélope McQuade RDI en Le direct National Caïn "Otages" TVA :35 Sucré nouvelles salé

21h00

21h30

Zone doc RDI en Le direct National Partir Autrement TVA :35 Sucré nouvelles salé

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Ils dansent 24 heures rnal sports rnal 60 minutes Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands rep. "Entrevue National économie minutes avant l'exécution" :35 Échappées belles Sacha est à Innsbruck, Passe-moi les Questions TV5 le en Autriche; elle visite l'église 'Hofkirche'. jumelles champion journal :05 "Maison Saddam" ('08) Shohreh :05 Infopublicité Présentation d'une Aghdashloo, Yigal Naor. 2/2 infopublicité.

22h00

22h30

23h00

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été "Prédictions" ('09) Rose Byrne, rnal sports rnal Nicolas Cage. Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands report National économie minutes :35 Taratata :05 Salles Les secouristes de Questions TV5 le de Spec. l'extrême champion journal :05 "Rois de la rue" ('08) Forest Whitaker, :05 "Crinqué" ('06) Amy Smart, :50 Keanu Reeves. Jason Statham. Publicité

24 AOÛT

24 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA 24 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA DIMANCHE

25 AOÛT

SRC RDI TV5 TVA

08h00

08h30

09h00

Toupie et Manny et Glurp Binou ses outils attack 4h30 RDI matin (week-end)

09h30

10h00

10h30

11h00

11h30

12h00

Galactik Gawayn / Oniva Le plus bel TéléjouFootball :45 Lou! été rnal Midi RDI en RDI TéléjouBleu RDI en direct économie rnal Midi direct 7h30 TV5 le Par avion On n'est pas que des :55 Soccer Championnat de France FFF journal Reflets cobayes 5h00 Salut, bonjour! qu'est-ce Signé M Culture Qu'est-ce TVA Viens voir Infopubliqui mijote route vélo qu'on att. nouvelles ici cité

17h00

17h30

18h00

MagiNation

18h30

19h00

19h30

20h00

20h30

21h00

12h30 Tout le monde 1/2 RDI en direct Belges du monde Road Runner

21h30

13h00

13h30

14h00

14h30

15h00

15h30

16h00

16h30

Grands reportages "Uranium PQ" 2/2 RDI en L'étéjoudirect rnal Hôpital vétérinaire

Toujours train Daniel "Les trois jeunes détectives: Le manoir de la Benson, Gilles Thibault terreur" ('08) Nick Price, Chancellor Miller. RDI en direct Journal de TéléjouL'Épicerie France 2 rnal Journal Ports d'attache "Hong Mixeur Tout le monde veut Suisse Kong" prendre sa place Infopublicité Présentation d'une Looney "Vice Versa" ('88) Fred Savage, Judge infopublicité. Tunes Reinhold.

22h00

La Semaine verte

TéléjouPenthouse La petite séduction "Les doigts croches" ('09) Patrice Robitaille, Téléjournal 5-0 Roy Dupuis. rnal La Semaine verte RDI en RDI en Découverte TéléjouCollection Explora L'étéjou- Téléjoudirect direct rnal rnal rnal :55 Journal de Ma caravane au Les plus grands magiciens du mondeNos chers Par avion TV5 le Champion France 2 Canada "Willow Bunch" Mandrake 2012 voisins journal TVA "Star Wars III: La revanche des Sith" ('05) Ewan :20 "Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue" nouvelles McGregor, Hayden Christensen. ('81) Karen Allen, Harrison Ford.

22h30

23h00

23h30

24h00

:25 Nouv. sports /:40 "Une éducation" ('09)

24h30

01h00

01h30

:40 "Sans queue ni tête" ('10) Bouli

Peter Sarsgaard, Carey Mulligan. Lanners, Isabelle Huppert. À comm. TéléjouBleu TéléjouL'Épicerie Découverte rnal rnal :35 On n'est pas couché "Les plus belles nuits" Florilège des meilleurs Acoustic moments des émissions de la saison. :35 TVA :05 "Justice sauvage" ('04) :40 "La caverne" ('05) Eddie nouvelles Dwayne 'The Rock' Johnson. Cibrian, Cole Hauser.

25 AOÛT 08h00

08h30

09h00

Bookaboo/ Manny et Le club :15Bookab ses outils des cinq 4h30 RDI matin (week-end) Cliquez Secour. 5h00 Salut, bonjour! 7h30

25 AOÛT

17h00

SRC RDI TV5 TVA

Les chefs!

17h30

09h30

10h00

10h30

11h00

11h30

Découverte "Les primates" RDI en L'Épicerie TéléjouÀ comm. direct rnal Midi Matière grise Cheers! "Le rêve TV5 le Littoral américain" (P) journal "La Belle-famille" ('00) Robert De Niro, Ben TVA InfopubliStiller. nouvelles cité

18h00

Oniva

18h30

Le Jour du Seigneur

19h00

19h30

20h00

20h30

12h00

12h30

13h00

TéléjouLa Semaine verte rnal Midi RDI en RDI en direct direct Des racines et des ailes La victoire Road de l'amour Runner

21h00

21h30

TéléjouDécouverte Laflaque Chick'n Swell et cie Toujours un train rnal Kevin Cardin Les grands report RDI en Bleu Les grands TéléjouCollection Explora Second direct reportages rnal Regard À table! Journal de Super champion "Le Missionnaire" ('10) David Mollement, Le sexe autour du France 2 "Spécial familles" Strajmayster, Jean-Marie Bigard. un samedi monde "Pologne" TVA Les gags LOL :-) Les inédits "Parfait inconnu" ('07) Bruce Willis, Halle TVA nouvelles Full Ado Berry. nouvelles

13h30 Second Regard Bleu

Journal Suisse Looney Tunes

Infopublicité

22h00

14h00

22h30

14h30

15h00

15h30

16h00

16h30

Une heure sur terre "Angelique Kidjo" RDI en direct

23h00

"Les Aventures de Kit Kittredge" ('08) Julia Ormond, Abigail Breslin. Journal de TéléjouLe monde France 2 rnal en parlait :55 Vues d'en haut /:10 Comme un chef Prendre sa place Qu'est-ce "Le premier envol" ('96) Jeff Daniels, Anna qu'on att. Paquin.

23h30

24h00

24h30

01h00

01h30

Téléjou:25 Nouv. sports /:40 "Pancho Villa dans son "Origine" ('10) Joseph Gordonrnal propre rôle" ('03) Antonio Banderas. Levitt, Leonardo DiCaprio. TéléjouL'Épicerie TéléjouLe monde TéléjouÀ comm. Les grands rnal rnal en parlait rnal reportages TV5 le :35 Ainsi soient-ils 4,9g de cyanure, On n'est pas que des Super journal l'affaire de la Josacine cobayes champion "Le cinquième élément" ('97) Gary Oldman, Bruce Willis. Infopublicité Présentation d'une infopublicité.


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