OppOrtunités
L’Association des résidants du Vieux Saint-Boniface a déposé son rapport sur les besoins récréatifs de Saint-Boniface. On y retouve plus de 80 propositions des résidants du quartier francophone.
Le Manitoba compte interdire l’utilisation des pesticides synthétiques sur les gazons. Retour sur l’usage de ces pesticides et sur l’efficacité des pesticides écologiques.
La région du Bakken, qui s’étend sur le Manitoba, la Saskatchewan, le Dakota du Nord et le Montana, regorge d’opportunités économiques.
A3
CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996
A8 www.la-liberte.mb.ca
❚ ÉCONOMIE
la fin des pesticides?
❚ ACTUEL
❚ ACTUEL
un parc récréatif?
A9 Vol. 100 n°15 • DU 10 AU 16 JUILLET 2013 Saint-boniFace
Soleil et Salsa Citation DE LA SEMAINE « Plusieurs résidants de Kenora les achètent au Manitoba. D’autres se rendent aux États-Unis. » Ken Land, gérant à St. Mary’s Nursery and Garden Centre commente l’usage des pesticides synthétiques, illégaux en Ontario. | Page A8.
Gagnant
dud’Excellence grand générale prix
DE L’ASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE
récipiendaire du
capot bleu
2013
LAURÉAT DU PRIX RÉCIPIENDAIRE DU PRIX
Spirit of Winnipeg
Boréal 2013
Le SOMMAIRE Emplois et avis Petites annonces Jeux Nécrologies Télé-horaire
A10-A11 A11 B4 B10 B12
photos : Daniel Bahuaud
La Fourche vibrait aux rythmes de l’Amérique latine, le 7 juillet dernier, lors de la toute première Soirée Salsa de l’été. En plus d’apprendre quelques pas de danse, le public a eu droit à des prestations de troupes professionnelles, qui ont démontré leurs talents et leurs costumes hauts en couleur. Les Soirées Salsa se dérouleront tous les dimanches, de 18 h à 20 h, jusqu’au 28 juillet.
A2 | ACTUALITÉS
C. P. 190 420, rue Des Meurons, unité 105 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Directrice et rédactrice en chef : Sophie GAULIN Rédactrice adjointe et projets spéciaux : Lysiane ROMAIN Journalistes : Daniel BAHUAUD, Katrine DENISET, Camille HARPER-SÉGUY (congé de maternité) et Thibault JOURDAN Journaliste et reporter de projets spéciaux : Wilgis AGOSSA Journaliste stagiaire : Chloé LE MAO Chef de la production : Véronique TOGNERI Webmestre et infographiste : Françoise GÉNUIT Adjointe à la direction : Roxanne BOUCHARD Réceptionniste : Sophie WILD Caricaturiste : Cayouche (Réal BÉRARD) Les bureaux sont situés au 420, rue Des Meurons, unité 105 et sont ouverts de 9 h à 17 h du lundi au vendredi Toute correspondance doit être adressée à La Liberté, Case postale 190, Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Les lettres à la rédaction seront publiées si leur contenu n'est pas diffamatoire et leur auteur(e) facilement identifiable. L’heure de tombée pour les lettres à la rédaction est le vendredi 12 h pour une possible parution le mercredi de la semaine suivante. Veuillez noter que les chroniques publiées dans La Liberté reflètent l’opinion de leurs auteurs et pas forcément celle du journal Téléphone : (204) 237-4823 Sans frais : 1 800 523-3355 Télécopieur : (204) 231-1998 Web : la-liberte.mb.ca L’heure de tombée pour les annonces est le mercredi 16 h pour parution le mercredi de la semaine suivante. La direction se réserve le droit de refuser toute annonce envoyée après cette échéance ou d’imposer une surcharge de 10 %. Nos annonceurs ont jusqu'au mardi de la semaine suivante pour nous signaler toute erreur de notre part. La responsabilité du journal se limitera au montant payé pour la partie de l'annonce qui contient l'erreur. L’adresse Internet : www.la-liberte.mb.ca Courrier électronique : Direction et lettres à la rédaction : la-liberte@la-liberte.mb.ca Communiqués de presse : redaction@la-liberte.mb.ca Abonnements : administration@la-liberte.mb.ca Département graphique : production@la-liberte.mb.ca L'abonnement annuel : Manitoba : 33,60 $ (TPS et taxe provinciale incluses) Ailleurs au Canada : 36,75 $ (TPS incluse) États-Unis : 95 $ • Outre-mer : 130 $ Les abonné(e)s manitobain(e)s qui passeront une partie de l’année aux États-Unis devront payer un supplément de 5 $ par mois Les changements d’adresse pour les abonnements doivent nous parvenir AU MOINS DIX JOURS avant la date de déménagement. Le journal LA LIBERTÉ est imprimé sur les presses de Derksen Printers à Steinbach. CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA à : C.P. 190, SAINT-BONIFACE (MANITOBA) R2H 3B4 COURRIEL : la-liberte@la-liberte.mb.ca ISSN 0845-0455
« Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. »
GRAND CONCOURS
Journal hebdomadaire publié le mercredi par Presse-Ouest Limitée
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
GAGNEZ
UN VOYAGE
POUR
4
À CHURCHILL Participez en nous envoyant votre plus belle histoire grâce à La Liberté numérisée projet Peel.
Rendez-vous à www.la-liberte.mb.ca.
Envoyez votre histoire à la-liberte@la-liberte.mb.ca, d’un maximum de 300 mots avant le 18 octobre. Elle sera publiée dans La Liberté. Le gagnant sera tiré au sort parmi toutes les lettres publiées.
Le grand vainqueur sera annoncé le 25 octobre 2013. BONNE CHANCE!
Lisez la premiè re de notre concou lettre à vous de jouer rs et ensuite, ! Merci à La Libe
Madame la réda
ctrice,
rté pour son tr
ésor informati s
é!
L’autre jour, en honneur de la Sa bo ur in », en journée du dé cès de mon pè tr e gu ill em et s re numérisée (P rojet Peel). M (c ’e st es se nt ie l de le s m et , j’ai tapé « Cyrille on geste m’a fa tr e) da ns La Li très personne it remonter un be rt é lles. e variété d’ém otions Mes parents se sont mariés le cette date étai t un samedi. J’a 1er juillet 1946. J’avais to ujou i ét lundi. Nous av ons des photos é surpris d’apprendre qu’il rs présumé que s se sont marié toilette de la de s m ar ié s, mais jamais mariée consis s un on m tait de tulle, avec manches long en une longue robe de sati ’a précisé que «la ues en pointe n blanc, recouv vo il e lo ng et et collet «Pet un erte er Pa paragraphe da e co ur on ne , et te na it un bo uq ue t de ro n». Elle avait un ns La Liberté du parents. J’étais se s. » E n li sa 5 juillet 1946, nt là. Quelle joie! je C’était un mom me suis senti aux noces de ce U n pe u pl us lo ent de vrai bo mes nheur intense. in da ns m a re (Marie-Claire ch er ch e, j’a i lu Fo 1961. Il me se ntaine) avait gagné au bing qu e m ad am e Cy ri ll e Sa bo mblait bien qu ur o rempli de cade e ce Noël de ce à Letellier le vendredi 21 in av aux. tte année étai t particulière ril ment M er ci m ad am e communauté la ré da ct ri ce en ch ef po ur ce trésor info av oi r pr is l’i ni rmat ti at jo ie co ul en t en co re . So ye z as isé. L’histoire a été revécu iv e d’ of fr ir à la revisiter La Li su ré e qu e je n’ e et les larmes berté numéris ai de pa s fi ni de ée, tellement d’ al le r à la re j’ai eu la piqû nc on tr e de vi re eu x so uv en ir famille vienne nt de s’enrich ir formidablem s. N os vi es en ent. PS : N e pe rd ez pa s de te m ps grammaire da ns ma lettre ca à ch er ch er de s fa ut es de r vous pouvez page 14 dans le cons numéro du 28 soussigné a ob juin 1963 qu’e e tater à la tenu 79 % à so n n examen final 4 année le en français. Maurice Sabo urin Saint-Boniface (M Le 26 juin 2013 anitoba)
ACTUALITÉS | a3
LA LIBERTÉ | WWW.La-LIBErtE.MB.Ca | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y ACTUALITÉS y ❚ SAINT-BONIFACE
Planifier, pour mieux jouer parc Whittier », indique le porteparole de l’organisme environ nemental Transitions SaintBoniface.
Les résidants du Vieux Saint-Boniface ont les loisirs à cœur, et préconisent une brochette d’améliorations au parc Provencher, notamment la création d’un nouveau complexe sportif.
Le président du Centre récréatif Notre-Dame, Raymond Comeault, estime pour sa part qu’il est « trop tôt pour commenter en profondeur le rapport de l’ARVSB. » « À l’heure où la Ville de Winnipeg veut examiner l’avenir du parc Provencher et des installations de loisirs à Saint-Boniface, il était cependant très rassurant de constater le vif intérêt du public, qui a assisté en grand nombre à la rencontre de mai, déclare-t-il. Certaines idées avancées seraient très faciles à mettre en pratique. On veut des toilettes publiques dans le parc? Il y aurait peut-être moyen d’arriver à une entente avec la Ville pour offrir l’accès à celles de la piscine au public, et même de les ouvrir plus tôt le matin.
Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca
Association des résidants du Vieux Saint-Boniface (ARVSB) a déposé, le 8 juillet, son rapport sur les besoins récréatifs du quartier francophone, qui mise avant tout sur des idées de rénovation du parc Provencher.
L’
Parmi les quelque 80 suggestions émises par les résidants, lors d’une rencontre publique tenue le 29 mai, le rapport indique que la construction d’un complexe sportif doté d’une patinoire et d’un terrain de soccer intérieurs était la plus populaire. De plus, ils ont souligné le besoin d’une piscine intérieure et de toilettes publiques dans le parc Provencher, ainsi que la
photo : Daniel Bahuaud
Mathieu Allard.
construction d’un kiosque à
ErratuM Une erreur a été commise dans l’article intitulé Dix ans de progrès, paru dans le journal du 3 au 9 juillet à la page A6. Il était écrit que le programme scolaire s’adressait à des enfants de trois ans et plus. Or celui-ci s’adresse en fait à des enfants de cinq ans et plus, il constitue la suite du programme préscolaire. De plus, le programme d’autisme bilingue ne dépend pas de la Fondation St.Amant mais de l’établissement St.Amant, qui sont deux entités séparées. Toutes nos excuses.
musique et l’élaboration d’un jardin communautaire. En outre, plusieurs résidants ont préconisé l’établissement d’un marché agricole, ou encore d’un parcours historique, doté de plaques interprétatives racontant l’histoire de la lutte des Franco-Manitobains pour obtenir leurs droits linguistiques. « La rencontre a donné aux résidants la permission de rêver, indique le président de l’ARVSB, Mathieu Allard. Il y a eu beaucoup d’idées, et beaucoup d’intérêt. Les
VOUS AVEZ DES ÉVÈNEMENTS À SIGNALER? Composez le 204 237-4823 ou le 1 800 523-3355.
suggestions nous donnent une excellente base pour faire avancer le dossier. Il sera maintenant question d’établir nos priorités. « La question la plus immédiate pour les résidants sera quoi faire des 200 000 $ que leur a promis le conseiller municipal de SaintBoniface, Daniel Vandal. Évidemment, un multiplexe sportif est un projet d’envergure, bien que l’idée ait été la plus populaire à la rencontre. Si l’ARVSB se met derrière ce projet, il nous faudra solliciter le concours de bailleurs de fonds et de partis prenants intéressés. » Un résidant de la rue Dumoulin, Craig Adolphe se dit pour sa part heureux et « agréablement surpris », de l’appui des résidants pour l’écologisme et l’aménagement de certains espaces verts pour la production alimentaire. « Ils ont appuyé notre idée d’un jardin communautaire et d’un verger au
« Quant à un complexe sportif, celui en construction à Garden City se chiffre à quelque 17 millions $, poursuit-il. C’est à voir s’il est de mise d’en construire un nouveau dans le parc. C’est possible, étant donné l’état de l’aréna Bertrand, qui risque de fermer ses portes avant bien longtemps. » La présidente du Club Éclipse, Florence Bourgouin, s’inquiète de la place qu’occuperait un complexe du genre dans le parc. « Personne ne veut éliminer les espaces verts, souligne-t-elle. Et puis faudrait-il que le Club Éclipse cède du terrain? La perte de notre stationnement qui, en l’occurrence, sert aux employés de CKSB et aux gens qui fréquentent le Centre récréatif Notre-Dame, serait regrettable. « Aurions-nous même à déménager?, se demande-t-elle. Évidemment, à ce point-ci, c’est de la pure spéculation. Mais si l’idée est caressée, il faudra répondre à toutes ces questions. » Pour sa part, Mathieu Allard se dit optimiste. « Sans connaître à présent quelles seront nos priorités ultimes dans le dossier des loisirs, je sais par contre que les résidants pourront se mobiliser pour réaliser une variété de projets, déclare-t-il. La clé sera d’entreprendre ce qui est réalisable. Reste à voir si cela comprend un multiplexe sportif. »
A4 | ACTUALITÉS
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
Editorial jpdube@la-liberte.mb.ca
par Jean-Pierre Dubé @jeanpierre_dube
Lever le couvre-feu
C
e qui est frappant quand on entre dans le Vieux Saint-Boniface en soirée, c’est l’impression que le couvre-feu a été déclaré. Même le weekend en été quand il fait beau. Comment ça se fait?
La démographie : un quartier d’aînés, d’étudiants universitaires, de jeunes familles, de célibataires, d’artistes et d’assistés sociaux? Les habitudes : à 20 h, les enfants sont au lit et les autres sont devant un écran de téléphone, d’ordinateur ou de télé? La criminalité : chacun a peur de sortir et s’enferme à double tour? La peur des moustiques, des ratons-laveurs, des camions sur le boulevard et des souteneurs dans les ruelles? Deux récentes rencontres des citoyens ont montré que les résidants sont préoccupés par la qualité de vie du quartier. Celle du 27 juin convoquée par le chef de police de Winnipeg visait à engager les citoyens dans la lutte contre la criminalité. Et un comité de résidants a spontanément été mis sur pied à partir de la prise de conscience que oui, on peut contribuer à la sécurité autrement qu’en devenant invisible. L’autre était une réunion publique de l’Association des résidants du Vieux Saint-Boniface (ARVSB) sur la question des loisirs dans le quartier, en particulier sur le réaménagement du parc Provencher. Parmi les 80 suggestions faites le 29 mai, un consensus émerge sur un nouveau centre sportif comprenant une patinoire et un terrain de soccer. Ce type d’établissement se situerait toutefois au-delà du mandat de l’ARVSB de revitaliser les loisirs. Une arène d’une dizaine de millions de $ peut servir aux sports organisés, mais quelle est sa valeur communautaire? Qu’est-ce qu’on peut faire avec l’aide de 200 000 $ offerte par la municipalité? Selon le compte-rendu publié cette semaine, les participants avaient d’autres idées : parcours piétonniers, jardins collectifs, verger public, marché agricole, par exemple. L’écologie sociale serait le dénominateur commun de ces suggestions. Elles rejoignent le concept de “la santé de la population” qui passe entre autres par une prise de conscience qu’on peut, à l’intérieur d’un milieu identifié, améliorer nos conditions de vie. Qu’est-ce qu’un quartier en santé? C’est un milieu où se fait une promotion active de l’activité physique en plein air sous toutes ses formes autour d’installations conviviales facilement accessibles à pied. La vision d’un tel quartier est organique : les loisirs ont un impact sur la santé, la vie socioculturelle, l’éducation et la sécurité. C’est un milieu où l’environnement est aménagé en fonction de réduire les incidences de pollution, de maladie, d’accident et de criminalité. Où sont établis des espaces de convergence favorisant le jeu et la socialisation informels en présence de résidents de plusieurs générations. Un minimum de structures de loisirs suffit dans ce nucléo. On doit y trouver des tables et bancs, une buvette, une cantine d’alimentation saine et les essentielles toilettes. On pourrait créer un tel lieu de chaque côté du boulevard Provencher. Les résidants sont-ils prêts à prendre possession du quartier français en se manifestant ensemble dans l’espace public? La présence aux deux rencontres demeure encourageante. La tâche de l’ARVSB est de construire sur l’appétit exprimé en continuant d’informer et de consulter sur les prochaines étapes. Elle devrait sans tarder proposer au résidants une démarche intergénérationnelle visant la prise de décision sur les orientations du plan de loisirs. Ce serait construire des conditions favorables de mobilisation pour la mise en œuvre qui permettrait, un bon soir, de lever le couvre-feu.
À VOUS la parole À vous la parole est une nouvelle rubrique sur notre site Web. Vous pouvez réagir aux lettres sur www.la-liberte.mb.ca.
| Votre journal
a une grammaire « genre hippie » Madame la rédactrice,
Un p’tit mot pour féliciter, vous et votre équipe, de la nouvelle présentation graphique de La Liberté. Elle me plaît. Elle me plaît énormément. Je crois aussi qu’elle vieillira bien. Ce qui n’est pas nécessairement le cas en graphisme qui a ses caprices et ses modes passagères. En consultant les anciens numéros de La Liberté et de La Liberté et le Patriote maintenant en ligne grâce au projet Peel (bravo et félicitation pour ça
itou!), je suis tombé sur une lettre d’un abonné de Carman au Manitoba qui n’appréciait pas du tout « mais pas du tout! » les caprices graphiques que se donnait le journal dans sa recherche d’une cure de jouvence durant les années 1970. Voici de larges extraits de la lettre que Henri Bruyère s’est donné la peine d’écrire le 14 janvier 1974 pour communiquer ce mécontentement : « C’est avec regret que je constate qu’au début de cette nouvelle année, votre journal continue à se servir de lettres minuscules pour le nom de nos belles paroisses manitobaines. C’est là un manque de respect envers les nôtres, et un mauvais exemple à donner aux jeunes. « Vous n’êtes pas sans savoir que vos
lecteurs savent plus ou moins la grammaire, celle qui a les vraies règles à suivre. Il semble que celui qui imprime votre journal a une grammaire « genre hippie »; si j’étais son supérieur, il agirait autrement. [ ] « Si on doit continuer comme dans vos deux derniers numéros, je préfère être retranché de la liste comme abonné. Ne soyez pas étonné si d’autres font la même demande, surtout quand on demandera le coût de l’abonnement. » Perdre un abonné parce qu’on refuse de mettre une majuscule au début d’un nom propre : ces graphistes, ce sont de vrais artistes! Lucien Chaput Bélair (Manitoba) Le 4 juillet 2013
LA LIBERTÉ REVISITÉE | A5
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
Le 25 mars 1994
Jean-Pierre DUBÉ
www.la-liberte.mb.ca
très dures à l’endroit des auteurs du reportage. » D’abord, un reporter de CBC Manitoba a tout de suite contesté les dires du porte-parole sans cacher son indignation. Le surlendemain, ce journaliste était congédié pour éviter une poursuite. Mais le ton de la conférence de presse est resté dans les menaces : l’abbé Blanchette a laissé entendre que l’intégrité personnelle du chef diocésain avait été mis en doute et que des poursuites contre RadioCanada n’étaient pas écartées. L’article citait ainsi le producteur délégué Philippe Vrignon : « On a fait notre devoir de journaliste. Le reportage a été revu deux fois par nos avocats à Ottawa... Je suis déçu que Mgr Hacault n’ait pas voulu répondre aux questions. C’est lui qui a la responsabilité de muter les prêtres. Là-dessus, il aura à répondre publiquement. » Mais l’archevêque s’en est sorti indemne, il n’a fait face à aucune conséquence. En 1996, il recevait le Prix Caritas de la Fondation catholique.
94
La Une de LA
mars 19 LIBERTÉ du 25
Quand La Liberté est-elle devenue libre? Dans la vie de chacun arrive le moment de se mettre debout devant son parent : l’enfant ou l’organisme adulte affirme son autonomie face à son créateur. Et cette affirmation, dans le cas du journal, s’est produite de façon inattendue le 25 mars 1994. L’affrontement déterminant entre l’archevêché de Saint-Boniface et La Liberté s’est produit sur l’épineuse question de la pédophilie au sein du clergé. Un prêtre muté plusieurs fois au Manitoba est retrouvé dans une paroisse albertaine et inter viewé par une équipe de CBWFT. En conférence de presse après la diffusion du reportage, le pasteur égaré refuse d’assumer ses responsabilités et s’attire le sermon de l’éditorialiste.
1 - Éditorial, LA LIBERTÉ du 25 mars 1994, par Jean-Pierre Dubé 2 - La Loi du silence, par Laurent GIMENEZ, LA LIBERTÉ du 25 mars 1994 - page 21 3 - Les membres du Comité d'aide aux victimes de Somerset : Anita Poiron,Omer Boulet et Marie Letain.
la contraception, l’avortement et l’homosexualité ont enflammé les esprits avant d’évoluer vers une forme de paix sociale. Jusqu’au moment où le scandale de la pédophilie vint plonger la communauté dans une lutte à finir. Au début des années 1990, un moment déterminant : la mise sur pied à Somerset d’un Comité d’aide aux victimes d’agression sexuelle. Présidé par la paroissienne Anita Poiron, le groupe marque l’histoire en dénonçant le curé et prenant la défense des jeunes agressés, en obtenant ensuite de l’aide policière et juridique. Le procès n’aurait jamais eu lieu sans le Comité : malgré les suicides chez les jeunes demandeurs, il a continué à les soutenir courageusement, à essuyer la persécution des paroissiens et du clergé tout en assumant des frais juridiques. Le 13 décembre 1993, l’abbé René Touchette était reconnu coupable d’attentats à la pudeur et condamné à 2,5 ans de prison. Anita Poiron et son Comité ont exercé un droit de parole jamais vu au Manitoba. Ils n’ont pourtant pas été reconnus, même s’ils ont deux fois été mis en nomination aux Prix Riel. Vint ensuite un reportage de Ce Soir Manitoba à l’issue d’une enquête sur les antécédents d’un prêtre muté trois fois dans le diocèse à la suite de plaintes de paroissiens. Surpris dans la rue par une équipe de tournage, le prêtre n’avait su répondre aux questions, mais son discret exil albertain venait créditer les allégations découvertes par la salle de nouvelles.
L’Archevêché n’exclut pas les poursuites judiciaires, par Laurent GIMENEZ, LA LIBERTÉ du 25 mars 1994 - page 3
La question de l’éthique sexuelle était au cœur des tensions depuis des années dans les pages de La Liberté. Sur cette matière, le journal des Oblats s’en tenait à un silence réprobateur. Avec la laïcisation, l’hebdo s’était montré accommodant, se gardant bien de prendre position dans un milieu divisé. Puis les conflits sur le féminisme,
Voici comment débutait l’article de La Liberté du 25 mars 1994 : « L’archevêque de Saint-Boniface a réagi de façon particulièrement violente à la diffusion d’un reportage sur l’abbé Jean-Claude Gagné, le 16 mars dernier à RadioCanada… Mgr (Antoine) Hacault n’a pas nié les allégations formulées contre son ancien curé dans plusieurs paroisses entre 1975 et 1988. Mais il a précisé que « l’abbé Gagné a suivi une thérapie étendue… Depuis les derniers six ans, son comportement est au-dessus de tout soupçon. » « L’archevêque a quitté la salle sans répondre aux questions des journalistes, cédant la parole à son porte-parole, l’abbé Claude Blanchette, qui a lancé des attaques
Mais le travail des collègues de Radio-Canada a ouvert des portes au journal. C’était une nouvelle affirmation de la liberté de presse. Les allégations étaient de nature criminelle et on ne pouvait pas facilement accepter l’exit du pasteur, même si le lectorat de l’hebdo était aussi ébranlé que l’auditoire de la télé. « Ce qui commence à étonner, écrit l’éditorialiste le 25 mars, c’est la répétition et l’apparente difficulté de l’archevêché à prendre le contrôle de la situation… Que va faire Mgr Hacault? Il n’annonce aucun changement dans son approche. À l’archevêché, on étudie la possibilité de poursuivre Radio-Canada devant les tribunaux et on se proclame au-dessus de tout doute. » « Mais le fait que l’honneur de l’archevêque ait pu être bafoué n’est pas le plus important. Il y a des familles et des paroisses qui craignent pour la sécurité de leurs enfants. On peut se le demander : quand éclatera le prochain scandale? « La vérité reste frappante : en face d’évidences répétées, l’archevêque a simplement changé le mal de place et permis que l’abus se perpétue en faisant des permutations. Le reportage de CBWFT a le mérite de montrer jusqu’où peut aller la conspiration du silence. On a vu Mgr Hacault en conférence de presse lire sa déclaration et disparaître derrière une porte. Cette image de fuite en silence est familière : les paroissiens de Somerset la connaissent… » « Depuis 1990, malgré des demandes répétées, on a refusé d’accorder à La Liberté la possibilité de rencontrer Mgr Hacault face à face pour une entrevue sur le sujet des allégations sexuelles… On a l’impression que les autorités du diocèse vivent dans un autre monde. Ou un autre temps. » L’affirmation était catégorique : les autorités religieuses ne sont pas au-dessus de la loi et leur traitement des plus démunis ne sera pas ignoré. Dans un journal indépendant et professionnel, les journalistes entendent exercer leur métier selon des normes reconnues. Sauf que, plusieurs mois plus tard, la rédaction apprenait que l’Archevêché avait menacé de poursuivre La Liberté. La société éditrice Presse-Ouest avait choisi de ne pas en informer la rédaction sur le champ. En jouant au protecteur, elle diminuait l’affirmation de l’autonomie. Tout ça pour dire que la liberté de presse n’est jamais entièrement acquise, même quand on s’appelle La Liberté.
www.laliberte100ans.ca
A6 | ACTUALITÉS
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ ABRIS POUR FEMMES *
50 % DE RABAIS
Doubler l’administratif
SUR TOUTES LES MONTURES EN MAGASIN Toutes les lentilles spéciales À PRIX IMBATTABLE
VENEZ VOIR ET COMPAREZ!
1
Service en une heure sur la plupart des prescriptions.
PLUS DE
1 400
MEILLEURS
(à l’exception des lunettes de soleil sans prescription)
QUALITÉ PRIX SERVICE GARANTI!
* Cette offre ne peut être combinée à aucune autre.
PEOPLES OPTICAL Tél. : 231–0375
51, rue Marion
Dominion Shopping Centre
MONTURES
à côté de chez Roger’s Video
DE DESIGNER
*Expiration : le 27 juillet 2013
Pour 2013-2014, l’Entre-temps des FrancoManitobaines souhaite se doter d’un plein poste administratif au-lieu du demi-temps actuel. Camille HARPER-SÉGUY presse2@la-liberte.mb.ca
Entre-temps des FrancoManitobaines (Entretemps), qui célébrait en 2013 ses 20 ans, a tenu son assemblée générale annuelle le 19 juin dernier. L’organisme a de nombreux projets pour 2013-2014.
L’
Entre autres, il voudrait se doter d’un temps plein administratif. « On cherche des fonds pour se doter d’un poste administratif à temps plein plutôt qu’à demi-temps comme nous avons maintenant, indique la directrice générale de l’Entre-temps, Hortense Rabet. C’est notre priorité pour 20132014. »
Emplois et Avis chaque semaine
Cette personne aurait un mitemps vraiment administratif, incluant notamment la comptabilité et toute tâche administrative, ainsi qu’un mitemps d’agente de soutien.
Pour recruter vos candidat(e)s bilingues
Les besoins sont en effet bien présents. « Par exemple, on a besoin d’une agente de soutien pour s’occuper des enfants de nos résidentes pendant nos programmes de counselling si une bénévole doit annuler, rapporte
contactez-nous 204 237-4823 ou 1 800 523-3355
Hortense Rabet. Jusqu’à maintenant, dans de tels cas, on devait annuler tout le programme. Or, le counselling est vraiment important pour nos résidentes. » De même, « nos résidentes ont souvent besoin d’être accompagnées partout pour faire diverses démarches administratives, comme à la banque, poursuit la directrice générale. En effet, quand elles étaient dans une relation abusive, le mari prenait souvent le contrôle de leur vie donc elles n’ont pas l’habitude de ces démarches ». Hortense Rabet précise que « ce poste existait déjà avant à l’Entretemps, mais de façon ponctuelle. On a vu qu’il était vraiment indispensable, donc on veut maintenant le rendre permanent. Ça va me libérer pour exécuter mes tâches de directrice générale ». L’année 2013-2014 sera aussi celle de la révision du plan stratégique de l’Entre-temps, à l’automne prochain. « Notre dernière planification stratégique remonte à 2009 et on veut voir si on est bien en phase avec les problèmes de la société ou si on devrait changer des choses, explique
Archives La Liberté
Hortense Rabet.
Hortense Rabet. Après 20 ans d’existence, c’est important de voir où on en est, mais on prévoit plutôt une adaptation qu’un nouveau plan. » Enfin, l’Entre-temps cherche toujours un local pour y installer ses bureaux. « Pour le moment, nos bureaux sont situés là où sont nos résidences, rappelle Hortense Rabet. On voudrait changer ça car on ne peut pas donner l’adresse de nos résidences pour la sécurité des femmes. « Si on avait nos bureaux ailleurs, on pourrait donner l’adresse et les gens pourraient y venir chercher des renseignements, affirme-t-elle. Ça nous permettrait notamment de faire plus de prévention. » Par ailleurs, l’Entre-temps a terminé son année en équilibre budgétaire. « Notre fonds de roulement vient surtout des dons, conclut Hortense Rabet. On espère que ça continuera car à cause de leur âge, nos bénévoles aux Chevaliers de Colomb n’organiseront plus de tournoi de golf en août prochain, qui nous rapportait entre 3 000 $ et 5 000 $. Toutefois, ils cherchent déjà d’autres moyens de nous aider à collecter des fonds. »
ACTUALITÉS | A7
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ MÉDIAS dépenses recommandé par le CRTC soit réservé à la production francophone hors Québec. C’est en cela que la décision du CRTC est une vraie déception. »
Moins d’argent pour les producteurs indépendants?
Une inquiétude partagée par Patrick Clément, co-directeur et producteur à Médias Rendezvous. « La réalité que vivent les producteurs francophones en milieu minoritaire n’est pas la même que celle des producteurs en région au Québec, assure-t-il. Je ne pense pas que nous devrions être mis dans la même catégorie. » Il craint aussi une dissolution de l’identité francophone sur les ondes du diffuseur public. « Cette décision aura un impact pour tous les francophones hors Québec, déplore le producteur. Une production de Chicoutimi sera très différente d’une production de SaintBoniface ».
L’Alliance des producteurs francophones du Canada craint que la nouvelle licence du CRTC accordée à Radio Canada appauvrisse les producteurs audiovisuels en milieu minoritaire. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
N
atalie McNeil est inquiète. La directrice générale de l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC), qui représente les producteurs audiovisuels francophones locaux en milieu minoritaire, craint que ses membres ne s’appauvrissent dans les années à venir. En cause : certaines conditions de la nouvelle licence accordée par le Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à la Société Radio Canada (SRC), applicable à partir du 1er septembre prochain. À première vue, pourtant, la décision du CRTC est très favorable aux producteurs indépendants : outre le fait que la SRC doit consacrer au moins cinq heures par semaine à de la programmation locale, elle impose au diffuseur public de dépenser au minimum 6 % de son budget annuel de programmation envers des producteurs indépendants locaux. Selon des calculs de
photo : Gracieuseté APFC
Natalie McNeil est mitigée face à la décision du CRTC : « On est satisfait d’avoir obtenu une condition de licence, mais on est déçu d’être avec le Québec ».
l’APFC, l’entreprise publique a
alloué en moyenne 5,5 % de ce budget aux producteurs indépendants entre 2008 et 2011, hors Québec. « Il n’y avait pas d’exigences budgétaires auparavant, insiste Guillaume Castonguay, porte-parole du CRTC. Seules des obligations en termes d’heures existaient. » Or, ce qui préoccupe particulièrement Natalie McNeil, c’est que les nouvelles exigences de dépenses englobent aussi les producteurs installés au Québec, hors Montréal. « On aurait souhaité que les règles protègent plus la production canadienne-française, explique-telle. On voulait que le minimum de
Financièrement, l’APFC estime que ce changement pourrait entraîner une perte nette d’environ 50 % pour les producteurs francophones hors Québec. « Bien sûr, l’argent est un enjeu important, renchérit Patrick Clément. Mais ce qui est plus important encore, c’est qu’avant la SRC avait l’obligation de travailler avec des producteurs indépendants francophones en milieu minoritaire. Cette obligation n’existe plus, Radio Canada pourrait donc dépenser 5,9 % du budget dans les régions au Québec et 0,1 % ailleurs au Canada. » Face à cette dissymétrie possible, le CRTC se défend en disant s’attendre « à ce que le budget soit raisonnablement réparti », selon Guillaume Castonguay. Natalie McNeil, elle, espère que Radio Canada continuera de soutenir les producteurs indépendants « comme elle l’a toujours fait », et ne se contentera pas uniquement des 6 %.
Quatre producteurs quittent l’APFC
I
l y a quelques semaines, quatre producteurs de l’Alliance des producteurs francophones du Canada ont claqué la porte collectivement. En quelques minutes, l’organisation a été réduite de 19 à 15 membres. Parmi les mécontents, deux sont du Manitoba, un du Nouveau-Brunswick et un dernier de l’Ontario. Certains invoquent des différences d’opinion sur le fonctionnement de l’organisation, mais la vraie raison de cette défection en masse semble être la position prise par l’APFC sur le dossier Accents/Unis. « Les quatre membres sont partis car ils n’étaient pas d’accord avec l’appui que l’APFC a apporté au projet Unis de TV5 », affirme la directrice générale, Natalie McNeil. L’APFC étant la seule association qui représente tous les producteurs francophones hors Québec, qu’ils soient membres ou non de l’Alliance, elle a pris sa décision « pour les intérêts supérieurs de la production francophone », se défend sa directrice générale. Reste qu’avec ce départ, l’APFC pourrait faire face à des difficultés financières. « Ces retraits fragilisent le fonctionnement de l’organisation, indique Natalie McNeil. Du fait que nous sommes une association interprovinciale, aucune province ne veut nous financer. On cherche donc de nouvelles sources de revenus, mais cela n’est pas facile ». Tous les producteurs qui sont partis n’ont pas complètement fermé la porte et des discussions sont en cours avec certains. « Je reste optimiste », conclut Natalie McNeil.
A8 | ACTUALITÉS
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ ENVIRONNEMENT
Adieu, le synthétique Suivant l’exemple du Québec et de l’Ontario, la Province du Manitoba cherche à interdire les pesticides synthétiques. La décision fait le bonheur des écologistes et des médecins, mais pose néanmoins quelques défis. Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca
e gouvernement Selinger compte interdire l’usage de pesticides sur les gazons, et ce dès décembre 2014. C’est, du moins, l’intention du ministre de la Conservation et de la Gestion des ressources hydriques, Gord Mackintosh, qui a indiqué, le 28 juin dernier, qu’il déposera un projet de loi à cet effet lors de la prochaine session de l’Assemblée législative.
L
« Les experts en médecine s’entendent pour indiquer que les
pesticides synthétiques posent des risques à la santé des humains, et en particulier celle des enfants, déclaret-il. Étant donné la disponibilité croissante de produits naturels pouvant contrôler les mauvaises herbes, il est temps que le Manitoba se joigne aux 171 municipalités canadiennes qui sont déjà passées à l’action. » En effet, le Québec et l’Ontario ont déjà interdit les pesticides synthétiques, en 2003 et en 2009 respectivement. Le NouveauBrunswick et l’Île-du-PrinceÉdouard ont interdit le pesticide 2,4-D, contenu dans de nombreux
photo : Daniel Bahuaud
La force de frappe d’un pesticide synthétique, ou l’écologisme d’un produit biologique? En 2015, les Manitobains n’auront plus de choix.
herbicides domiciliers, entre autres ceux de la marque commerciale Killex. Le projet de loi, s’il est adopté, permettrait seulement les biopesticides approuvés par le gouvernement fédéral. Par conséquent, les pesticides
synthétiques seraient interdits sur les pelouses, les chaussées, les trottoirs, les patios, ainsi que les terrains scolaires de la province. Seuls les terres agricoles, les terrains de golf et les entreprises d’installation de gazon en seraient exemptés.
| Moins efficaces Plusieurs grandes entreprises ont déjà cessé de vendre les pesticides synthétiques. Depuis 2009, la firme Rona n’offre que des pesticides biologiques. « Nous souhaitons aider nos clients à faire des choix écologiques responsables lorsqu’ils maintiennent leurs pelouses », indique le directeur du développement du marché chez Rona pour le Manitoba, la Saskatchewan et le Nord-Ouest ontarien, Darin Lemieux. Gérant à St. Mary’s Nursery and Garden Centre, Ken Land voit la situation d’un œil différent. « Santé Canada a déclaré que les pesticides synthétiques, convenablement utilisés, sont relativement sécuritaires, déclare-til. Par ailleurs, ils sont beaucoup plus efficaces que les pesticides biologiques. C’est pour cela que nous les vendons toujours, bien que nous offrons également les produits biologiques pour les clients qui veulent s’en prévaloir.
Ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :
FAITES CARRIÈRE AU CENTRE DE SANTÉ PROVENCHER MEDICAL ARTS Le Centre Provencher est en pleine évolution, et nous prévoyons que la phase 1 sera prête vers la fin 2013. Plusieurs médecins de famille et spécialistes feront partie de notre équipe médicale. Il est possible de progresser dans votre carrière que vous soyez un professionnel ayant plusieurs années d’expérience ou nouvellement gradué. Nous recherchons aussi des réceptionistes francophones dans le domaine de la santé avec au moins cinq ans d’expérience dans une clinique médicale ansi que des dentistes francophones. Pratiquer la médecine au Centre de Santé Provencher Medical Arts comporte plusieurs avantages tels que la possibilité de :
➊ Travailler auprès d’une clientèle variée et stimulante bien ciblée dans le quartier franco-
Si ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre le Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :
manitobain. Avoir accès en trois minutes à l’Hôpital Saint-Boniface pour : cours-conférences, stages, chirurgie, etc. Avoir accès à un terrain de stationnement chauffé sécuritaire pour votre voiture ou moto. Avoir du support aux équipes pour répondre aux besoins des patients. Combler au grand besoin de médecins francophones.
Docteur Marc Fréchette, M.D., CCFP., B.Ed, B.Sc, USLME 1,2,3 ➋ Directeur Centre Marion ➌ 172, rue Marion Winnipeg (Manitoba) R2H0T4 ➍ Téléphone : 204-221-4489 ➎ Télécopieur : 204-233-6185 Formulaire de contact par courriel : ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• marionmedicalcentre@shaw.ca
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
« En fait, s’il est tout simplement question de maintenir l’état actuel de sa pelouse ou de son jardin, les produits biologiques sont tout à fait de mise, poursuit-il. Ceux de marque Weed B Gon sont à base de fer, tandis que ceux de Nature’s Glory sont à base de vinaigre et de savon. Ils exigent plusieurs applications pour obtenir des résultats semblables à ceux d’une application d’un produit synthétique, mais les résultats peuvent être très positifs. « Mais, dans certains cas, l’emploi des pesticides synthétiques est fortement conseillé, poursuit-il. Lorsque des pissenlits envahissent une pelouse, leurs graines se propagent facilement dans les plates-bandes et les jardins. De plus, le pissenlit est une plante vivace, alors si, un été, on perd contrôle de sa propagation, le problème perdurera l’année suivante. » C’est pour cette raison, maintient Ken Land, qu’un bon nombre d’Ontariens ont continué d’acheter des pesticides synthétiques, en dépits de la loi provinciale. « Plusieurs résidants de Kenora les achètent au Manitoba, mentionne-t-il. D’autres se rendent aux États-Unis. »
ÉCONOMIE | A9
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y ÉCONOMIE y ❚ OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES
À la conquête du Bakken champions de la fracturation hydraulique, technique coûteuse et polluante permettant d’extraire le gaz et le pétrole coincés dans les roches schisteuses, les Canadiens, eux, peuvent s’enrichir en fournissant des services. « Les exportations de produits et de services sont les meilleurs débouchés pour les entreprises manitobaines, plutôt que d’envoyer des travailleurs Canadiens aux États-Unis », indique le chargé de projet.
Le World Trade Centre de Winnipeg et la Chambre de commerce de Winnipeg ont organisé un séminaire pour vanter les opportunités économiques dues au boom pétrolier de l’autre côté de la frontière américaine. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
a région de Bakken est immense et riche. S’étendant sur deux provinces canadiennes, le Manitoba et la Saskatchewan, et deux États américains, le Dakota du Nord et le Montana, une bataille s’y déroule actuellement, à trois kilomètres sous terre, dans les roches schisteuses gorgées de pétrole. Avec le développement de l’industrie pétrolière non conventionnelle, les opportunités d’affaires semblent sans limite pour les entreprises canadiennes.
L
C’est en tout cas le message qu’ont essayé de faire passer l’ancien gouverneur du Montana, Brian Schweitzer, et le président du World Trade Center du Montana, Arnie Sherman, lors d’un séminaire à Winnipeg. Organisé le 26 juin par le World Trade Centre (WTC) de Winnipeg et la Chambre de
photo : Thibault Jourdan
Les entreprises canadiennes peuvent se positionner sur le secteur des services, estime Derek Earl.
commerce de la ville, il a attiré plusieurs centaines de chefs d’entreprises manitobains. « La plupart des opportunités sont secondaires et ne sont pas dans le pétrole et le gaz », indique le gestionnaire de projet au sein du WTC, Derek Earl. Le Dakota du Nord et le Montana sont, en effet, en pleine expansion et manquent de tout : logements, infrastructures,
services de santé, transports, gestion des déchets, dépollution environnementale ou encore systèmes de communication. Environ 50 000 travailleurs sont arrivés récemment dans des petites bourgades rurales telles que Williston, au Dakota du Nord. Attirés par l’odeur du pétrole et les torrents de dollars, 110 000 personnes devraient venir gonfler cette
main d’œuvre d’ici 2023. « La demande est telle qu’il y a une pénurie aux États-Unis, affirme Derek Earl. Ils doivent importer et la réaction des Américains est assez ouverte aux entreprises manitobaines, comme le prouve la présence de l’ancien gouverneur du Montana. » Le salut des entreprises manitobaines passe donc par la fourniture de ce dont manquent les Américains. Si ces derniers sont les
À la fin du séminaire, une petite trentaine d’entrepreneurs avaient déjà été séduits par les opportunités économiques de l’autre côté de la frontière. Essentiellement originaires du sud-ouest de la province et des environs de Winnipeg, ils pourront bénéficier du soutien du WTC de Winnipeg dans leur quête de dollars. « Nous avons établi un partenariat avec le WTC du Montana, souligne Derek Earl. Nous sommes l’organisme qui va mettre en contact des chefs d’entreprises manitobains avec des experts déjà présents sur le terrain, par l’intermédiaire du WTC du Montana. » En clair, l’institution va offrir un suivi et un accompagnement qui collent parfaitement avec son mandat qui est d’ouvrir des opportunités pour les entreprises manitobaines. Et il y a de quoi faire de l’autre côté de la frontière : d’ici 2023, la région du Bakken devrait produire 1,5 millions de barils de pétrole par jour.
A10 | EMPLOIS ET AVIS
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y EMPLOIS ET AVIS y TANTALUM MINING CORP. OF CANADA LIMITED Journée portes ouvertes La société Tantalum Mining Corporation of Canada Ltd. (Tanco) exploite la mine Tanco, qui est située à approximativement 160 km par voie terrestre au nord-est de Winnipeg, et approximativement 70 km par voie terrestre au nord-est de Lac du Bonnet (Manitoba). L’installation est régie par le permis n° 943 émis en vertu de Loi sur l’environnement du Manitoba. Il est estimé que le gisement du lac Bernic contient les deux tiers de la réserve mondiale connue de pollucite, qui contient du césium. Tanco est la seule entreprise au monde à fournir du formiate de césium à l’industrie pétrolière et gazière – un produit utilisé comme fluide de forage qui est privilégié en raison de ses caractéristiques uniques et bénignes liées à la sécurité et à l’environnement. Tanco, avec l’aide de consultants expérimentés dans le domaine minier, a effectué un examen approfondi de l’infrastructure de la mine en réponse à des problèmes récents et localisés liés à l’intégrité de la mine. Les parties internes et externes sont d’accord que la charpente de support (le pilier de couronne) de la mine Tanco se trouvant sous le lac continuera à se dégrader. Des ingénieurs et des biologistes ont effectué un examen technique par des tiers afin d’évaluer les options possibles pour la protection du personnel de la mine, le milieu aquatique du lac Bernic et le fonctionnement de la mine. On a ainsi déterminé que l’approche pratique à adopter pour assurer la viabilité à long terme de l’exploitation était d’isoler la mine du lac. L’isolation comprendra la construction d’une digue temporaire et l’assèchement afin d’éliminer le risque immédiat d’inondation, et la construction d’une digue secondaire dans les deux ou quatre années suivantes, pour réduire les effets à long terme sur le lac et continuer à exploiter la mine. Tanco a choisi d’organiser une journée portes ouvertes pour s’assurer que le public a la possibilité de poser des questions directement à la société quant à ses plans pour atténuer les risques d’intégrité de la mine et pour protéger le lac et la mine, ainsi que son processus relatif au permis. Venez faire un tour quand cela vous conviendra : Date : le 23 juillet 2013 Temps : de 14 h à 19 h Lieu : Centre communautaire de Lac du Bonnet, 25, avenue McArthur Pour plus d’information sur la journée portes ouvertes, veuillez communiquer avec : Will Brits, directeur général de l’installation Tantalum Mining Corporation of Canada 204-884-2400, poste 201 Will.Brits@cabotcorp.com Jackie Dunn, coordonnateur de la journée portes ouvertes Tetra Tech 204-954-6800 Jackie.Dunn@tetratech.com
RETROUVEZ NOS EMPLOIS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA!
EMPLOIS ET AVIS | A11
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
OFFRE D’EMPLOI
DIVISION SCOLAIRE BORDER LAND
Équipes de couvreurs de toits recherchées pour notre bureau à Edmonton.
La Division Scolaire Border Land est à la recherche de candidat(e)s pour l’année scolaire 2013-2014 pour combler le poste suivant à l’École Elmwood School.
Équipements et outils personnels sont nécessaires.
(situé à Altona, Manitoba, approximativement 100 kilomètres sud de la ville de Winnipeg)
Communiquez avec Michel au 780-962-1320.
Enseignant(e) – 2e année Contrat temporaire – 50 % (septembre 2013 jusqu’à juin 20, 2014) Les candidat(e)s doivent :
y PETITES ANNONCES y
• • • • • • •
posséder un brevet d’enseignement au Manitoba; avoir une excellente maîtrise du français et de l’anglais à l’oral et à l’écrit; avoir une bonne connaissance de la philosophie de l’immersion; démontrer une bonne connaissance de la culture française; démontrer la capacité de travailler en équipe (collègues et parents); avoir l’enthousiasme pour les enfants du primaire; montrer le dévouement au développement des enfants.
Pour plus d’information, s’il vous plaît, adressez-vous au directeur de l’école, Monsieur Chris Hicks au 204-324-8611. Les personnes intéressées sont invitées à envoyer leur curriculum vitæ et trois références actuelles avec une lettre d’accompagnement. Ce poste restera ouvert jusqu’à ce qu’il soit comblé.
www.stleongardens.com 172-
Nous remercions les candidat(e)s de leur intérêt. Seulement les personnes choisies pour une entrevue seront contactées. La personne retenue pour ce poste devra soumettre la copie originale d’une vérification judiciaire, jugée satisfaisante par l’employeur avant d’entrer en poste.
À VENDRE TERRAIN AGRICOLE : 160 acres SE20-4-2E près de Saint-Jean-Baptiste. Offre acceptée jusqu’au 1er août 2013. Adressezvous par courrier au 24 Burk B, Winnipeg (Manitoba) R3X 2G8. 197-
À LOUER CHALET À LOUER : Plage Albert, du 11 au 18 août de midi à midi et du 18 au 23 août de 17 h à 17 h. Tél. : 204 253-2181. 198-
Recyclez ce journal!
NOMBRE 20 mots DE MOTS et moins
21 à 25 mots
26 à 30 mots
Semaine 1
12,35 $ 13,40 $
14,45 $
Semaine 2
19,70 $ 21,80 $
23,90 $
Semaine 3
22,85 $ 26,00 $
29,15 $
Semaine 4
26,00 $ 30,20 $
34,40 $
Semaine 5
29,14 $ 34,40 $
39,65 $
Semaine 6
32,30 $ 38,60 $
44,90 $
Mot additionnel : 11¢ s r
r
Madame Krista Curry, directrice générale Division Scolaire Border Land 120 9th St, Altona (Manitoba) R0G 0B1 Téléphone : 204-324-6491 Télécopieur : 204-324-1664 Courriel : blsd@borderland.ca
Photo : 14,45 $
TM
Ces tarifs incluent la taxe sur les produits et services (TPS). Les petites annonces doivent être payées d’avance et parvenues à nos bureaux au plus tard le jeudi à 12 h précédant la date de publication désirée. Aucun remboursement ni crédit n’est accordé pour les annonces annulées.
Dorénavant les petites annonces seront automatiquement insérées sur le site Internet de La Liberté (la-liberte.mb.ca).
JOURNALISTE Sous la responsabilité de la rédactrice en chef, la personne choisie devra : • mener des entrevues, rédiger des articles, prendre des photos; • faire la recherche de sujets d’articles; • faire le suivi de ses dossiers et assurer une part de la couverture communautaire régionale; • couvrir des sujets dans différents domaines : politique, communautaire, économique, culturel, etc. Exigences : • maîtrise du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais; • excellentes capacités de travailler en équipe et sous pression et de respecter des échéanciers serrés; • disponibilité pour couvrir des événements en soirée et les fins de semaine au besoin; • posséder une voiture et un permis de conduire valide. Lieu de l’emploi : Saint-Boniface (Manitoba) Entrée en fonction : dès que possible Le journal offre un excellent régime d’assurances collectives et une équipe dévouée et dynamique. Faites parvenir votre candidature avant le 15 juillet 2013 à : Sophie Gaulin, directrice Journal La Liberté C.P. 190 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Téléphone : (204) 237-4823 ou 1 (800) 523-3355 Courriel : la-liberte@la-liberte.mb.ca Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s en entrevue seront contacté(e)s.
Le seul hebdomadaire publié en français au Manitoba depuis 1913.
A12 | À VOTRE SERVICE
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y À VOTRE SERVICE y SERVICES
AVOCATS-NOTAIRES
L’ÉQUIPE
DANIEL VERMETTE Vente de maisons
SERVICES EN FRANÇAIS
255-4204
www.danvermette.com
performance
GUY VINCENT Résidentiel et commercial
(204) 231-4664 afm@mts.net www.afmplumbingheating.com
TAEKWONDO Programmes hommes • femmes et enfants
487-3687 Courriel : guytkd@shaw.ca Confiance • Intégrité • Modestie • Contrôle de soi
www.vincentmartialarts.ca
Audioprothésiste TACHÉ 396, avenue Taché Tél. : 204-237-9555 Fax : 204-233-7353
Jim Ryan audiologiste à votre service Aides auditives Accessoires Aide de télé
Cet espace est à votre disposition! Informez-vous en composant le 204 237-4823 ou 1 800 523-3355
www.grantparkhearingcentre.com
Cet espace est à votre disposition!
TEFFAINE, LABOSSIÈRE
Alain J. Hogue
Avocats et notaires
AvocAT ET noTAiRE Barreaux du Manitoba et de la Saskatchewan
Informez-vous en composant le 204 237-4823 ou 1 800 523-3355
Domaines d’expertise:
Rhéal E. Teffaine, c.r. Denis Labossière
• préjudices personnels • demandes d’indemnité pour Autopac • litiges civil, familial et criminel • ventes de propriété; hypothèques • droit corporatif et commercial • testaments et successions Place Provencher 194, boul. Provencher
247, boulevard Provencher Saint-Boniface (MB) R2H 0G6 Téléphone: 925–1900 Fax: 925–1907
237-9600 39 ANS DE SERVICE PROFESSIONNEL DANS NOTRE COMMUNAUTÉ Service en français | Servicio en español RENÉE ROBIDOUX KAPITOLER B.Comm.(Hons.) Agente immobilière
ROGER ROBIDOUX B.A. Courtier
451-5000 renee.robidoux@gmail.com
ABONNEZ-VOUS À
OPTIONS OFFERTES Au Manitoba
981-8159
Ailleurs au Canada
1 an 33,60 $ r 2 ans 56,00 $ r
36,75 $ r 63,00 $ r
Découvrez l’abonnement
édition en ligne
Nom
Prénom
L’intégrale de votre hebdomadaire en numérique Adresse
OFFRE SPÉCIALE POUR LES ABONNÉS DE LA VERSION PAPIER ▼ Vous recevez déjà La Liberté version papier et vous 10 $/an souhaitez vous abonner à La Liberté édition en ligne. Pour 10 $ de plus, recevez La Liberté avant tout le monde.
+
Province
Code postal
Téléphone
➤S’ABONNER
Je choisis de payer par :
TARIF RÉGULIER ▼ Vous n’êtes pas abonné(e) à La Liberté version papier. Et 25 $/an vous voulez recevoir La Liberté avant tout le monde? Abonnez-vous à La Liberté édition en ligne pour 25 $.
Ville
➤S’ABONNER
RENDEZ-VOUS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA!
r Visa : _______________________________
Expiration : ________
r MasterCard : _________________________
Expiration : ________
(inscrire le numéro de votre carte et la date d’expiration)
Chèque ou mandat poste : (libellez votre chèque ou mandat de poste à l’ordre de La Liberté) C.P. 190, 420, rue Des Meurons, unité 105 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4
À La conquête du canada
❚ SPORT ❚ COMMUNAUTAIRE
CAHIER
B
Tania Wallack, 13 ans, figure parmi les meilleures joueuses de basketball du Canada. Elle représentera le Manitoba, avec l’équipe des moins de 15 ans, lors du prochain championnat national.
CULTUREL • SPORT • COMMUNAUTAIRE www.la-liberte.mb.ca Vol. 100 n°15 • DU 10 AU 16 JUILLET 2013 Saint-boniFace
B7 La reLève assurée L’Hôpital Sainte-Anne accueillera dès l’automne prochain trois nouveaux médecins bilingues. De quoi assurer la relève après le départ à la retraite de plusieurs médecins.
B11
y CULTUREL y ❚ MUSIQUE
Un été rythmé Qu’ils soient Montréalais, Franco-Manitobains, Fransaskois ou anglophones, les musiciens qui se présentent, cet été, sur la scène du Jardin de sculptures, à Saint-Boniface, comptent enjoliver la saison estivale. Daniel BAHUAUD
jamais dans de telles circonstances, étant donné que tout dépend du temps qu’il fera et combien achalandé sera le boulevard. Et c’est ça qui rend le tout attrayant, puisqu’il faut s’adapter au public. »
redaction@la-liberte.mb.ca
es rythmes de nombreux musiciens francophones et anglophones rayonneront durant toute la saison estivale, au Jardin de sculptures de la Maison des artistes visuels francophones, grâce aux Mercredis en musique.
L
Quant à son spectacle en tant que tel, Paul Cargnello promet des chansons engagées, offertes dans une ambiance plutôt intime. « C’est ce que j’appelle le format Billy Bragg, lance-t-il. Tout comme le célèbre auteur-compositeurinterprète militant, je serai en solo sur scène, armé d’une guitare sèche ou d’une guitare électrique. Et la prestation sera plutôt éclectique. On entendra un mélange de reggae, de folk, de blues et même d’un peu de punk.
Une nouveauté organisée par le Festival du Voyageur, les Mercredis en musique se veulent avant tout une occasion pour le public de sortir, sur l’heure du midi, pour profiter du beau temps et apprécier une différente prestation musicale chaque semaine. « L’idée mijotait depuis quelque temps au Festival du Voyageur, indique le directeur artistique des Mercredis en musique, Julien Desaulniers. Cela fait déjà plusieurs années que les Bonifaciens ont pu constater l’attrait, et le succès, des prestations en plein air qui ont lieu dans le Quartier de la bourse de Winnipeg, ou encore à La Fourche. Pourquoi donc ne pas rehausser la visibilité de Saint-Boniface, et faire venir les piétons chez nous? » Ainsi, depuis le 3 juillet, et jusqu’au 28 août, des musiciens d’ici
photo : Gracieuseté Paul Cargnello
Paul Cargnello.
et d’ailleurs se présentent au Jardin de sculptures, situé sur le boulevard Provencher. (1) « J’ai hâte de me retrouver à
AVIS
Saint-Boniface, indique le Montréalais, Paul Cargnello, qui sera au rendez-vous le 17 juillet prochain. J’ai joué au Festival du
Voyageur, mais pas l’été, en plein air. Ce sera intéressant de voir combien de gens assisteront au spectacle. Il y en aura-t-il 20 ou 200? On ne sait
AUX
Veuillez prendre note que La Liberté ne sera pas publiée : le 31 juillet 2013 et le 7 août 2013 Les bureaux demeureront ouverts aux heures habituelles pendant tout l’été.
« Ces styles reflètent le fait que je suis un artiste politisé, poursuit-il. Je suis très inspiré par le mouvement féministe et la lutte pour les droits autochtones. C’est sûr que j’espère que les gens trouveront ma musique accrochante, mais j’aimerais aussi qu’ils soient saisis par les textes. Chose certaine, le format plein air se prête à merveille pour ce genre de prestation! » (1) Renseignements : www.heho.ca.
B2 | CULTUREL
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ FESTIVAL
Les grenouilles prennent d’assaut Saint-Pierre-Jolys La 44e édition des Folies Grenouilles de Saint-PierreJolys se tient du 11 au 14 juillet. Quelques nouveautés sont au programme. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
ette année, Saint-PierreJolys va encore être envahi par les grenouilles. Pour la 44e année, le village francophone organise les Folies Grenouilles et sa foire agricole. « La première édition a eu lieu lors du 100e anniversaire du Manitoba, qui correspondait aussi au centenaire du village, rappelle le président des Folies Grenouilles, Sébastien Ouellette. La reine Elizabeth était alors de passage à Saint-Pierre-Jolys et, pour nous moquer du fait que les anglophones nous surnommaient les frogs, nous avions créé cet évènement. »
C
Pendant quatre jours, du 11 au 14 juillet, petits et grands pourront chasser la grenouille ou encore faire des courses de batraciens. « Nous
Archives La Liberté
sommes les seuls au Manitoba à disposer d’une licence nous permettant de chasser une espèce protégée, la grenouille léopard, indique Sébastien Ouellette. Si nous arrêtions, nous perdrions ce droit. »
Sébastien Ouellette.
donner le plus possible une image professionnelle. » Le président travaille d’ailleurs depuis plusieurs années à l’amélioration de l’évènement et le budget est en constante progression : pour cette édition, il atteint environ 60 000 $.
Des milliers de personnes sont attendues dans le parc Carillon. L’évènement, dont l’entrée est gratuite, ne se limite cependant pas aux grenouilles. Plusieurs attractions sont au programme, comme des bingos, un tournoi de balle molle, des parcours d’obstacles ou encore des spectacles. Des nouveautés seront aussi au rendez-vous. Neuf groupes de musique se produiront pour la première fois pendant le festival, dont Émilie Chartier, David James ou encore TMC Rocks. Parallèlement, la Société d’assurance publique du Manitoba
Les courses de saut de grenouilles sont une des attractions les plus prisées par les enfants.
La fréquentation aussi augmente et les Folies Grenouilles attirent aussi bien des Manitobains que des Québécois, des Américains ou même des Australiens. Le succès de la manifestation est néanmoins fortement conditionné par la météo. « On espère accueillir environ 4 000 visiteurs cette année », glisse, optimiste, Sébastien Ouellette.
installera, pendant la journée de samedi, un simulateur d’accident. Enfin, une immense tente de 60 par 80 pieds carrés pourra accueillir les visiteurs.
Vous pouvez retrouver le programme des quatre jours : http://www.foliesgrenouilles.com ou sur Facebook : https://www.facebook.com/FrogFolies.
Archives La Liberté
« Notre but est de ramener des gens extérieurs à Saint-Pierre-Jolys pour leur montrer la joie de vivre qui règne dans le village, insiste Sébastien Ouellette. On doit
CULTUREL | B3
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ CINÉMA Mais sa valeur, selon Gabriel Tougas, s’élève à « plus de 130 000 $ avec tous les bénévoles qui nous ont offert leur temps, leurs lieux pour notre tournage ou encore de l’équipement, affirme-t-il. Leur appui a permis de donner à Héliosols un look qui fait bonne compétition aux grandes productions ».
Derniers pas avant le grand jour
Le scénariste-réalisateur a par ailleurs lancé une nouvelle campagne de prévente du DVD sur Facebook et par courriel pour les dernières étapes de postproduction, dont le budget est estimé entre 2 000 $ et 2 500 $. (1)
Le premier long-métrage fait par des francophones de l’Ouest canadien, Héliosols, est presque prêt à être diffusé en salle et dans les festivals. Camille HARPER-SÉGUY presse2@la-liberte.mb.ca
eux ans après avoir eu l’idée qui allait mener à la création de son longmétrage Héliosols, en juillet 2011, et un an après en avoir commencé le tournage, en juillet 2012, le scénariste-réalisateur francomanitobain, Gabriel Tougas, en est aux toutes dernières étapes de son film.
D
Si le jeune cinéaste francomanitobain a apprécié « beaucoup apprendre tout au long de cette expérience », il veut en effet aujourd’hui terminer son film vite et bien pour pouvoir l’envoyer à divers festivals en août prochain.
« En fait, on a lancé cette campagne avant tout car beaucoup de gens m’avaient dit qu’ils avaient appris trop tard l’existence de notre campagne de pré-production, mais qu’elles auraient quand même voulu appuyer le projet, précise Gabriel Tougas. C’est donc davantage pour offrir aux gens l’expérience de contribuer à un projet créatif avant son lancement, que par nécessité financière. »
« On espère projeter Héliosols lors de grands festivals du film canadiens, et pour cela on doit leur envoyer le produit final en août, révèle Gabriel Tougas. On a encore du travail, mais on est dans les temps. »
« Il reste à faire le mixage sonore final et l’étalonnage numérique, c’est-à-dire le réajustement des couleurs, annonce Gabriel Tougas. On doit aussi finir d’enregistrer la bande sonore du film, composée au synthétiseur par Nathanaël Wsiaki.
Il a notamment envoyé des soumissions au Toronto International Film Festival, au Vancouver International Film Festival, et au Festival international du cinéma francophone en Acadie, qui se déroule en français.
« J’ai fait l’essentiel de la postproduction, précise-t-il, notamment le montage et les effets numériques, mais maintenant je voudrais embaucher un mixeur pour le mixage final. Le mixage n’est pas ma spécialité, donc c’est le temps que j’embarque d’autres personnes. »
« Je ne sais pas quelles sont nos chances, mais nous sommes en considération dans ces trois festivals, confie Gabriel Tougas. D’un côté, Héliosols est un film à petit budget. Mais d’un autre, c’est tout de même le premier long-métrage entiè rement fait par des francophones de l’Ouest canadien! »
Vous déménagez? Si c’est le cas, veuillez nous en informer sans tarder afin de ne manquer aucun de nos articles.
En outre, cette campagne de prévente permettra à l’équipe d’Héliosols de mieux estimer le nombre de personnes intéressées à se procurer un DVD du film.
photo : Camille Harper-Séguy
Gabriel Tougas est impressionné de l’appui de la communauté pour la réalisation de son long-métrage, Héliosols.
| Appui
inestimable Ce que Gabriel Tougas retient de son expérience à la veille de sa conclusion reste « la qualité et la quantité des contributions bénévoles et volontaires de la part de la communauté francophone du Manitoba, ainsi que des gens qui ont travaillé avec moi. Ça a vraiment dépassé toutes mes attentes », confie-t-il.
Il se réjouit que « grâce à tout l’appui reçu, ce que je pensais être mon second film à tout petit budget, après Par pur hasard, a évolué en un film de qualité professionnelle! » Le budget de production d’Héliosols s’est chiffré à 21 000 $, entièrement financé par les contributions privées et d’organismes dans le cadre de sa campagne de pré-production.
Par ailleurs, Gabriel Tougas prévoit étoffer le site Internet de son film dans les prochaines semaines avant son lancement officiel au Manitoba. « Tout le site a l’esthétique et le contenu du site de la compagnie pétrolière en cause dans Héliosols, décrit-il. Nous voulons que les gens puissent en apprendre plus sur la compagnie, et donc indirectement sur le film, par le biais du site Web. Ça les préparera à la première du film! » (2) Héliosols sera lancé officiellement au Manitoba en octobre 2013. La date et le lieu restent à définir. (1) www.facebook.com/heliosols. (2) www.heliosols.ca.
B4 | CULTUREL
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
PROBLÈME N° 368
photos : Katrine Deniset
RÈGLES DU JEU : RÉPONSE DU N˚ 367
Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
M O
T
S
C
R O
I
S
É
S
PROBLÈME N° 737
Quatre récipiendaires franco-manitobains Parmi 27 récipiendaires manitobains, dont le célèbre auteur David Bergen, quatre FrancoManitobains ont été honorés à l’occasion de la cérémonie de remise des médailles du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, le 4 juillet dernier, décernées par le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger. Paul Cenerini a reçu une médaille pour son rôle au Centre de santé Albert-Gaillot, Joanne Therrien (sur la photo) pour son travail aux Éditions des Plaines, Mariette Chartier pour ses efforts dans les études des troubles d’anxiété et de la violence physique et sexuelle à l’enfance, et Daniel Boucher pour sa constante promotion de la langue française au Manitoba. Greg Selinger a rappelé lors d’un bref discours
l’importance de rendre hommage à ce groupe de personnes. « Vous avez fait des contributions énormes dans vos communautés, commence-t-il. Et ces contributions seront visibles non seulement au Manitoba, mais à travers le pays. » Mariette Chartier était émue de se retrouver parmi les récipiendaires. « On se sent souvent mal à l’aise de recevoir des prix, parce que de notre point de vue, on fait juste notre travail le mieux qu’on peut, déclare-t-elle. Mais c’est bien de se faire reconnaître. C’est touchant. » Daniel Boucher était heureux de constater la présence francophone à la cérémonie. « Je suis très impressionné et fier de ce que fait notre communauté franco-manitobaine, dit-il. C’est important qu’on se fasse reconnaître. »
MAISONS À VENDRE BRENDEN
Consultation gratuite
HORIZONTALEMENT 1- Graine akène ailée. – Grand arbre d'Asie et d'Afrique. 2- Ville du Portugal. – Camarade de classe. 3- Animal vivant en colonies. – Conjonction. 4- Époques. – Manchon cylindrique. 5- Roue à gorge. – Désirée. – Préposition. 6- Qui a l'aspect de la rouille. 7- Possessif. – Chacune des divisions d'une pièce de théâtre (pl.). – Unité de fluidité. 8- Devint sec. – Observes. 9- Enchemisant. 10- Unités du discours. – Ruminant. 11- Lombes. – Interjection. –
Doublée. 12- Interloquer. – Mollusque.
VERTICALEMENT 1- Stricts et rigoureux. – Rugueux. 2- Apparaîtras(s'). – Interjection. 3- D'un noir luisant, en parlant d'un cheval. – Dit en criant (s'). 4- Unité de mesure des surfaces agraires (pl.). – Compromettant l'existence. 5- Avare. – Abondance de biens. 6- Qui n'est pas entamé. 7- Séparée par lames. – Baie des côtes de Honshû. 8- Personnes qui collent. – Indéfini. 9- Nommés
successivement les lettres composant un mot. – Titre honorifique. 10- Particule d'insistance. – Instrument chirurgical. 11- Ait une expression gaie. – Arbres des forêts tempérées. 12- Accumules. – Femme remarquable.
Contactez-nous pour une consultation personalisée gratuite. Que faire pour vendre votre maison au bon prix? Combien vaut votre maison? Comment tirer le maximum de votre plan de promotion? Nous viendrons chez vous gratuitement et répondrons à toutes vos questions
Maison-chalet neuve dans une région de rêve. Énormes fenêtres donnant sur une cour boisée. Deuxième terrain négociable. 3 chambres à coucher, balcon. Venez vivre en plein air, ou passez-y vos vacances et fins de semaine! Hillside Beach.
SABOURIN
RÉPONSES DU N° 736
Plus de 20 acres sur la rivière. Bungalow de 1 500 pi 2 et 3 chambres a coucher. Sunroom, grand salon et cuisine bien agencée. 7 shops, zonées "Highway Commercial". Emplacement idéal pour un mécanicien, soudeur, etc. En plein sur l'autoroute 59. Possibilités de location a des entreprises locales. Le tout est très propre et bien maintenu. 450 000 $.
(204) 330-2567 cindy@stpierrerealty.com www.stpierrerealty.com
CULTUREL | B5
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ EXPOSITION
Des jardins dans la ville L’art contemporain envahit la ville pour l’été. Une exposition publique à travers Winnipeg a été lancée le 5 juillet. Au menu : des jardins un peu spéciaux. Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
artout en ville, de Broadway à Provencher, d’étranges structures sont apparues ces derniers jours. Plus ou moins farfelues, elles évoquent toutes des jardins.
P
Le 5 juillet dernier, StorefrontMB et La Fourche ont lancé une exposition publique intitulée Refroidir Jardins. Cette exposition rassemble des architectes, des designers, des architectes paysagistes ou encore des artistes. Au total, six jardins contemporains et installations se dispersent le long des axes Broadway et Provencher, mais quatre d’entre eux sont rassemblés sur le site de La Fourche. Parmi les artistes, certains viennent du Québec. C’est le cas de l’équipe BGL, originaire de la ville de Québec. Composée de Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière, ces sculpteurs réalisent régulièrement des
installations et des performances. « Nous avons exposé à Calgary, Edmonton ou encore lors de la Nuit Blanche à Paris, indique Jasmin Bilodeau. Pour Winnipeg, c’est l’un des conservateurs de cette exposition, Eduardo Aquino, qui est venu nous chercher. Il voulait qu’on reproduise l’œuvre exposée lors du Festival international des Jardins de Métis au Québec. » Leur œuvre, intitulée Carrousel, est unique en son genre. « Nous prenons des barrières de sécurité, on les amoncelle puis on les combine avec des paniers d’épicerie. À l’arrivée, cela donne un manège et les gens s’assoient dans les paniers puis peuvent s’amuser », explique Jasmin Bilodeau. Pour construire cette œuvre vivante, les artistes de la ville de Québec vont devoir travailler pendant trois jours : c’est le temps nécessaire dont ils ont besoin pour monter leur Carrousel, qui sera visible dans le jardin des sculptures de la Maison des artistes visuels
photo : Katrine Deniset
L’œuvre de l’équipe BGL est vivante, les visiteurs peuvent faire du manège.
francophones. « On voulait que cette œuvre ne fasse pas trop ingénieuse, qu’elle garde un côté bricolage même si, au final, le système est vraiment intelligent », explique Jasmin Bilodeau. Le groupe a d’ailleurs fait partie des premiers artistes en art visuel à être exposés dans des jardins où se
rencontrent, habituellement, plutôt des designers et des architectes. Un autre Québécois expose aussi une de ses œuvres, mais il ne sera pas présent à Winnipeg. Il s’agit de l’architecte de paysage et designer urbain Claude Cormier. Lui aussi a été repéré par Eduardo Aquino. Sa
réalisation, intitulée Jardins de bâtons bleus est installée dans le parc de La Fourche, juste à côté du Musée canadien pour les droits de la personne. « D’ici le 12 juillet, on espère que toutes les œuvres seront montées, affirme Eduardo Aquino. Elles resteront en place jusqu’au 21 septembre à Winnipeg. »
CAMPS SPORT ET PLEIN AIR 2013 Le DAS (Directorat de l’activité sportive du Manitoba) organise encore les CAMPS SPORT ET PLEIN AIR pour permettre aux jeunes des municipalités bilingues du Manitoba de jouer et s’amuser EN FRANÇAIS pendant les vacances d’été. Une variété d’activités sportive et de jeux de plein air seront organisés par groupes d’âges et des prix de participation sont prévus pour chaque enfant. Grâce au partenariat avec RÉSEAU COMMUNAUTAIRE/SFM, les communautés des municipalités bilingues suivantes accueilleront les Camps Sport et Plein air cette année : 1. Notre-Dame-de-Lourdes : du 15 au 19 juillet 2013 au centre d’interprétation 2. Saint-Pierre-Jolys : du 22 au 26 juillet 2013 à l’école communautaire Réal-Bérard 3. La Broquerie : du 29 juillet au 2 août 2013 à l’école Saint-Joachim S
4. Saint-Georges : du 5 au 9 août 2013 à l’école Saint-Georges 5. Saint-Adolphe : du 19 au 23 août 2013 à l’école Saint-Adolphe POUR QUI :
enfants âgés de 6 à 12 ans
QUAND :
de lundi à vendredi, de 9 h à 16 h
DURÉE :
du 8 juillet au 23 août 2013
FRAIS D’INSCRIPTION :
60 $ par enfant ou 55 $ par enfant si vous inscrivez plus d’un enfant de la même famille
MODE DE PAIMENT :
Visa, Mastercard par téléphone, Débit et Chèque en personne (libéllé à l’odre de la SFM, 147, boulevard Provencher, Unité 106, Winnipeg (Manitoba) R2H 0G2
Pour en savoir plus, visitez le www.directorat.mb.ca
F
M
LA SOCIÉTÉ FRANCO-MANITOBAINE
COMMENT S’INSCRIRE : il suffit d’appeler le 233-ALLÔ c’est-à-dire : 204-233-2556 ou 1-800-665-4443 (sans frais) Deux coordonnateurs du DAS seront présents pour animer des activités sportives variées et encadrer les jeunes en français. Les parents qui souhaitent offrir leurs services bénévoles sont aussi invités à s’inscrire auprès du 233-ALLÔ. Si vous avez des questions vous pouvez contacter la coordonnatrice Lisanne Boily au 204-371-9477 ou lisanneboily@gmail.com
BUREAU DE L’ÉDUCATION FRANÇAISE
B6 | CULTUREL
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ PROFIL D’ARTISTE
Hallucinantes et hallucinées Le photographe franco-manitobain de Sainte-Anne, Albert Roy, qui vient d’établir sa nouvelle entreprise, discute de son parcours et des méthodes qu’il utilise pour se différentier dans un métier compétitif. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca
est à l’âge de dix ans que le Franco-Manitobain originaire de SainteAnne, Albert Roy, a tenu sa première caméra. À 38 ans, il lance officiellement sa nouvelle entreprise, Albert Roy Photography, dans un domaine qu’il dit concurrentiel.
C’
« J’étais encore enfant et mon père m’avait passé une caméra sans film qu’il n’utilisait plus, se souvientil. Je me promenais autour de la maison et un peu partout en faisant semblant de prendre des vraies photos. » C’est pourtant plusieurs années après ses études secondaires au Collège Louis-Riel qu’Albert Roy a décidé de replonger la tête la première dans l’univers de la photographie. « À l’époque, je ne savais pas ce que je voulais faire, explique Albert Roy. Cette fois-là, c’est ma mère qui m’a aidé en me passant un appareil photo reflex accompagné d’un rouleau de film noir et blanc. » En 2001, Albert Roy a suivi un programme en photographie d’un an offert par Technical Vocational Education. Ses études lui ont permis de faire un stage de six semaines au
journal Winnipeg Sun, où il a pu expérimenter le photojournalisme. « Le matin, je pouvais être en train de photographier la famille Asper sur l’étage le plus haut d’un gratte-ciel au centre-ville, tandis que plus tard dans la journée, je me trouvais dans la maison d’une femme entourée d’une dizaine de chats dans un milieu plus pauvre. J’ai vu toutes sortes de choses. » Depuis ses premières expériences, Albert Roy explique que le métier de la photographie professionnelle a beaucoup évolué. Même s’il alloue une valeur particulière aux appareils photographiques reflex qui lui ont appris la base de l’art qu’il pratique aujourd’hui, Albert Roy se sert surtout de la photographie numérique pour son travail. À Winnipeg, Albert Roy est surtout reconnu pour sa spécialisation en photographie infrarouge— un savoir-faire qui, d’après lui, est encore assez rare dans la ville. Dans ce type de photographie, un filtre infrarouge est ajouté à l’appareil photographique pour faire jaillir la lumière visible, et ne faire passer que la lumière infrarouge. Les images infrarouges d’Albert Roy illustrent, en fausses couleurs ou en noir et blanc , des univers vifs et des scènes de nature
photo : Katrine Deniset
Albert Roy.
détaillées que certains ont peut-être déjà visités en rêvant.
ville, je respire tout de suite mieux et j’ai l’impression d’être à ma place. »
« J’adore les lieux et les personnes qui ont une histoire à raconter », dit-il.
Tout comme le moine et son habit, Albert Roy rappelle que la caméra ne fait pas le photographe.
Albert Roy, qui habite maintenant Winnipeg, affirme qu’il photographie un peu de tout avec sa nouvelle entreprise, que ce soit des mariages, des mannequins ou des évènements. Il admet toutefois que ses moments les plus mémorables en tant que photographe ont été ceux qui l’ont mené en campagne, où il a pu saisir le paysage manitobain et les trésors dans ses recoins. « Quand j’habitais à SainteAnne, mes parents avaient une énorme propriété—elle devait compter presque quatre âcres—et il y avait une petite rivière derrière la maison, raconte Albert Roy. Ça explique un peu pourquoi aujourd’hui, aussitôt que je quitte la
« Tu peux être en possession de la plus belle et dispendieuse caméra du monde, mais si tu ne ressens rien ou que tu n’as pas de bonnes idées, ça ne vaudra rien. »
❚ FESTIVAL FRINGE
Adaptation en anglais d’un classique francophone Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca
es répétitions de la troupe de théâtre Eeshka Peeshka, qui présentera bientôt la pièce The Stranger Next Door au Festival Fringe, ont débuté au mois de mai dernier. Plusieurs fois par semaine, la dramaturge, Sherry Bailey, et le metteur en scène, Rick Caslake, se réunissaient avec les comédiens à la résidence dite la plus ancienne de Winnipeg, la Maison Barber.
L
La pièce, une adaptation anglaise du livre Les Catilinaires de la célèbre écrivaine Amélie Nothomb, raconte l’histoire d’un couple à la retraite qui déménage dans la campagne française. À leur arrivée, Émile et Juliette découvrent que leurs nouveaux voisins sont des plus déplaisants. « J’ai toujours aimé Les Catilinaires, et en le lisant, je pouvais entendre les voix des personnages et les imaginer dans une pièce de théâtre, révèle Sherry Bailey. J’ai commencé à faire l’adaptation il y a un an et demi, mais sans savoir si je pourrais un jour la présenter. C’est à ce moment là que Rick Caslake, mon conjoint, m’a surprise en obtenant les droits à Paris. » Sherry Bailey et Rick Caslake expliquent qu’ils ne voulaient pas incorporer de faux accents français dans la pièce, mais qu’ils voulaient tout de même respecter le contexte original de l’histoire. Même si la pièce sera présentée en anglais, Sherry Bailey affirme que le comédien qui joue le rôle d’Émile, Bernard Boland (acteur récurrent
au Cercle Molière), a su y ajouter « une petite touche française ». Le comédien d’origine écossaise a une excellente connaissance de la langue française, et l’a d’ailleurs enseignée (parmi d’autres langues) à l’école secondaire St. John’s à Winnipeg pendant 32 ans. « Nous avons gardé quelques mots en français dans la pièce, comme par exemple madame, monsieur, et docteur, explique Bernard Boland. Il y a toutefois quelques expressions originales du livre, comme casser la cruche, que nous avons dû traduire en anglais : kick the bucket. Le défi dans tout ça était celui de ne pas perdre le caractère et le charme de l’expression. » Un autre choix artistique était celui de faire appel à l’imagination du spectateur : tous les lieux sont coincés sur la même scène, et les murs sont absents. Rick Caslake insiste que cela ne causera aucune confusion lors des présentations. « Les Winnipégois sont très intelligents quand ils vont au théâtre, dit le metteur en scène. Ils utilisent leur imagination pour discerner les choses, et ils sauront qu’on joue avec l’espace auquel nous avons accès. Après tout, la pièce ne sera pas présentée au Manitoba Theatre Centre; on la présente au Alloway Hall au Musée du Manitoba. Ça nous va très bien, mais c’est un théâtre inventé. » La pièce de 90 minutes sera présentée au Alloway Hall (Musée du Manitoba) à sept reprises au cours du Festival Fringe, qui débutera le 17 juillet prochain. Pour plus de détails, visitez le site du festival : http://www.winnipegfringe.com/
SPORT | B7
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y SPORT y ❚ PORTRAIT
Le panier à portée de main Tania Wallack a été sélectionnée dans l’équipe de basket provinciale des moins de 15 ans. La francophone de l’école Noël-Ritchot représentera le Manitoba lors du championnat national qui a lieu en août.
joueuses plus grandes et plus costaudes qu’elle. « On va beaucoup s’entraîner cet été avec les autres filles sélectionnées, insiste-t-elle. Nous n’avons que trois mois pour être ensemble et nous découvrir. » Au programme, plusieurs tournois dont un à Regina et un autre à Minneapolis, aux États-Unis.
| Les études d’abord La tête pleine de rêves, Tania Wallack aimerait faire du basket son métier. La jeune fille n’a cependant pas de modèles ou d’équipes fétiches. Elle reste concentrée sur son éducation et tient vraiment à rejoindre l’université. « Les études viennent en premier, puis ensuite le basket, insiste la jeune fille. J’aimerais avoir la chance d’étudier et pratiquer le basket en équipe universitaire. »
Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
ania Wallack est grande, blonde et longiligne. À seulement 13 ans, cette élève de 8e année à l’école Noël-Ritchot de Saint-Norbert vient d’être sélectionnée pour être membre de l’équipe provinciale de basket des moins de 15 ans. Composée de 12 joueuses, elle représentera le Manitoba lors du championnat national qui se déroulera à Terre-Neuve au mois d’août.
T
« Ma sélection a été une énorme surprise, confie l’adolescente, un grand sourire aux lèvres. L’an dernier, j’étais trop jeune. C’est encore le cas cette année puisque je serai dans une équipe de 15 ans, mais quand j’ai appris la nouvelle j’étais tellement contente! »
Reste qu’avant d’en arriver-là, elle doit encore travailler. « Je suis bonne en défense, mais je dois améliorer mes passes et ma vision du jeu », confie-t-elle. photo : Thibault Jourdan
En seulement quelques années, Tania Wallack s’est hissée au niveau des meilleures basketteuses du pays.
La joueuse de l’équipe Manitoba Magic a commencé le basket à neuf ans. En l’espace d’à peine quatre années, elle a réussi à se hisser au
niveau des meilleures joueuses canadiennes, au prix de gros efforts. « Je m’entraîne entre 15 et 20 h par semaine en temps normal, et 2 h
par jour pendant l’été. » Malgré sa précocité, Tania Wallack ne semble pas du tout inquiète de se retrouver en compétition avec des
Soutenue par ses parents et par ses amis, qu’elle voit peu mais qui « acceptent et comprennent », elle a de grandes chances de réaliser son rêve. La première étape passe par le championnat qui a lieu en août où elle devra confirmer les espoirs placés en elle.
B8 | CALENDRIER COMMUNAUTAIRE
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
Le calendrier communautaire Île-des-Chênes ❚ 22 au 26 juillet • Camp EntrepreneuR • 9 h à 16 h • info. et inscription : 204-891-3361.
La Broquerie ❚ 29 juillet au 2 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École Saint-Joachim • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
La Salle ❚ 17 juillet • Rendez-vous sur le vert –
info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Shilo
❚ 15 au 19 juillet • Camp sport et plein air –
Française • 17 h 30 • Club Éclipse • 255, avenue de la Cathédrale • Billets et info. : 204-231-1716.
❚ 26 au 30 août • Camp sport et plein air – ❚ 17 juillet • Mercredis en musique : En Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École La Source • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Saint-Boniface ❚ Jusqu’au 2 août • Exposition : Annie Lalande • Galerie du CCFM • 340, boulevard Provencher • info. : 204-233-8972.
Tournoi de golf du Festival du Voyageur • ❚ Jusqu’au 30 août • Exposition : La chambre matricielle • La Maison des artistes visuels 10 h • Club de golf de Kingswood • francophones • 219, boulevard Provencher Inscriptions et info. : 204-237-7692. • info. : 204-237-5964.
Notre-Dame-deLourdes
❚ 14 juillet • Banquet – L’union National
vedette Paul Cargnello – Restaurant : Resto Gare • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevard Provencher • info. 204-237-7692.
❚ 24 juillet • Mercredis en musique : En vedette JP Hoe – Restaurant : Gilbraltar Dining Corporation • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevard Provencher • info. 204-237-7692.
❚ 29 juillet au 2 août • Camp d’été au Musée de Saint-Boniface • 9 h à 17 h • Musée de Saint-Boniface • 494, avenu Taché • info. et inscriptions : 204-986-8496.
❚ Jusqu’en octobre • Le club de marche ❚ 31 juillet • Mercredis en musique : John K. (50+) de Saint-Boniface • 10 h, tout les mardis et jeudis • L’Acceuil Colombien • 200, rue masson • info. : 204-233-0040.
Samson – Restaurant : Purple Hibiscus • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevard Provencher • info. 204237-7692.
Directorat de l’activité sportive • 9 h à ❚ Les mardis et mercredis • Club de 16 h • Terrain de jeux municipal • info. et conversation en anglais • 14 h à 16 h • ❚ 20 septembre • Atelier - Kim Phuc Phan inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou Accueil francophone • 104 - 420 rue Des Thi • 19 h • Cathédrale de Saint-Boniface • 1-800-665-4443. Meurons • info et inscriptions. : 204-975190, avenue de la Cathédrale • info. et 4250. inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443. ❚ Les samedis • Club d’anglais II • 10 h à 12 h • Accueil francophone • 104 - 420 rue ❚ 19 au 23 août • Camp sport et plein air – Des Meurons • info et inscriptions. : 204Directorat de l’activité sportive • 9 h à 975-4250. 16 h • École Saint-Adolphe • info. et ❚ 15 juillet • Souper - Prélèvement de fond inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou ❚ Les dimanches • Les dimanches Plaisir en 1-800-665-4443. pour l’équipe Grendell Falcons Euroteam famille • 13 h à 13 h 45, tout les dimanches • 17 h 30 • Dannys BBQ and Smokehouse • de juillet et d’août • Musée de Saint1747, avenue Ellice, Unité B • info. et Boniface • 494, avenu Taché • info. : 204billets : 204-612-6876. 237-4500. ❚ 5 au 9 août • Camp sport et plein air – ❚ 5 novembre • Discours public / Brené Directorat de l’activité sportive • 9 h à ❚ 10 juillet • Mercredis en musique : En Brown, Ph.D. • 19 h • Centre des Congrès vedette D’Harmo – Restaurant : Le 16 h • École Saint-Georges • info. et de Winnipeg • 375, avenue York • info. et Garage Café • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou inscriptions : 204-233-ALLÔ (2556) ou sculptures • 219, boulevard Provencher • 1-800-665-4443. 1-800-665-4443. info. 204-237-7692.
Saint-Adolphe
Autres
Saint-Georges
Saint-Pierre-Jolys
❚ 22 au 26 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École communautaire Réal-Bérard •
❚ 13 juillet • Cinéma - Roche, Papier, ❚ 6 novembre • Atelier - Brené Brown, Ph.D. Ciseaux • 20 h • Salle Antoine-Gaborieau, Centre culturel franco-manitobain • 340, boulevard Provencher • info. : 204-2338972.
• 9 h à 16 h • Centre des Congrès de Winnipeg • 375, avenue York • info. et inscriptions : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre de fois qu’un événement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateurs d’événements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 237-4823.
Pour faire la promotion d’un évènement communautaire (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone) , faites parvenir l’information au 233-ALLÔ
avant midi le jeudi précédant la date de parution.
233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2 Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : (204) 233-1017 • Courriel : 233allo@sfm.mb.ca • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo
COMMUNAUTAIRE | B9
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y COMMUNAUTAIRE y ❚ MUSIQUE
De la musique dans vos jardins! Anne-Marie Williot régale son quartier, non plus de ses produits bio et locaux, mais de sa musique. Un concert communautaire à découvrir le jeudi 11 juillet au parc Jacob Penner.
faut les amener à découvrir l’agriculture bio à l’intérieur des jardins communautaires ». La jeune artiste ajoute ainsi à cette joyeuse palette de musique et de jardinage une touche gastronomique composée de healthy snacks, offerts gratuitement au public. Pour Anne-Marie Williot, un tel projet apparaît essentiel à la communauté. « Quand on évoque mon quartier, ce n’est que pour parler du taux de criminalité, déplore-t-elle. Je veux montrer que la réalité ne se limite pas à ça. Il y a la communauté aussi, dynamique, pleine de vie. Et puis, c’est en permettant aux gens de se rencontrer et de nouer de nouvelles relations que nous nous sentirons davantage en sécurité. »
Chloé LE MAO presse5@la-liberte.mb.ca
nne-Marie Williot n’en finit plus d’étonner. Passionnée de jardinage, elle s’est déjà illustrée par de multiples projets communautaires visant à favoriser l’agriculture locale. Aujourd’hui elle y mêle sa seconde vocation : la musique.
A
Tournée vers la musique depuis son plus jeune âge, Anne-Marie Williot compose, chante et joue désormais à l’intérieur du groupe Chez Willi, constitué de deux autres musiciens : la violoncelliste Natanielle Felicitas et le contrebassiste Patrick Boggs. Ayant obtenu une bourse du Daniel McIntyre / St. Matthews Community Association (DMSMCA), le groupe organise depuis le mois de juin des concerts folk ouverts au public, chaque jeudi, à l’intérieur des jardins communautaires du quartier de la jeune chanteuse. Après deux représentations à la Wellington School, les 20 et 27 juin et une au parc Jacob Penner, le 4 juillet, le
photo : Chloé Le Mao
Natanielle Felicitas et Anne-Marie Williot en concert au parc Jacob Penner.
groupe jouera pour la dernière fois dans ce même parc, ce jeudi 11 juillet, de 16 h à 17 h.
| Un projet musical
et communautaire à la fois Si Anne-Marie Williot a pu obtenir un financement du
DMSMCA, c’est parce que l’enjeu de ces concerts est avant tout communautaire. « Les concerts et les festivals ont essentiellement lieu dans le centre-ville, souligne-t-elle. Ici on n’entend presque jamais de musique dans les rues ou dans les parcs. C’est un réel manque pour tous les enfants de notre communauté. » Mais au-delà de la musique, « il s’agit de permettre aux résidants du quartier de se
Nous sommes ouverts! Les travaux d’aménagements complétés, nous sommes maintenant ouverts au 450, boulevard Provencher. 1. Pour apporter vos dons • du lundi au vendredi entre 8 h 30 et 15 h 30 • les samedis matins entre 9 h et midi 2. Pour recevoir de l’assistance • du lundi au vendredi entre 9 h et 13 h Attentif aux besoins essentiels de la personne!
www.cflc.info • Tél. : 204-233-4936
rassembler, et de stimuler dans le même temps leur conscience environnementale, ajoute-t-elle. Il
Et un pied dans le plâtre ne suffit pas à ternir l’optimisme de cette Winnipégoise qui envisage d’ores et déjà de monter un projet communautaire de plus grande envergure : organiser une série de concerts, plusieurs fois par semaine, à l’intérieur des différents parcs de son quartier. Le but étant de transformer ces carrefours en de véritables lieux de musique et de sociabilité.
❚ THÉÂTRE
Dans la tête d’un speaker radio Thibault JOURDAN presse1@la-liberte.mb.ca
armi les pièces qui seront jouées lors du Fringe Festival, il y a Radio :30. (1) Cette comédie noire a été écrite par Chris Earle et mise en scène par sa femme, Shari Hollett, en 1999 à Toronto.
P
L’action se passe dans un studio d’enregistrement de radio où un homme doit réaliser, pour la première fois de sa vie, une publicité de 30 secondes. Pendant environ une heure, on suit le développement mental et émotionnel du personnage, dont le seul autre interlocuteur se résume à une voix, celle de l’ingénieur du son. « Il existe une tension entre les deux hommes. C’est très intéressant parce qu’il y a beaucoup de parallèles entre la vie de mon père et l’enregistrement », explique le fils de Chris Earle et Shari Hollett, Sam Earle. Le jeune acteur francophile, qui va fêter ses 20 ans cette année, est surtout connu pour avoir joué le rôle de KC Guthrie dans la série canadienne Degrassi : la nouvelle génération. Ce n’est pas la première fois que Radio :30 est présentée au Fringe
Festival, mais c’est la première fois qu’elle apparaîtra à Winnipeg. Encensée par des critiques parues notamment dans le New York Times, la pièce a reçu plusieurs prix et a été jouée à Toronto, New York ou encore Victoria. « C’est aussi la première fois que j’apparaîtrai en tant qu’acteur dans cette pièce puisque je joue le rôle de l’ingénieur du son, poursuit Sam Earle. Je ne serai pas physiquement sur scène, seul mon père y est. Pour ma part, tout passe par ma voix. » De la fierté et du bonheur transparaît dans le timbre de voix de l’étudiant en sciences cognitives et en littérature de l’Université de Toronto. « Je suis fier du travail de mon père, des détails de l’écriture et de la qualité de la mise en scène », reconnaît-il. Ce sera aussi un évènement particulier pour lui puisque, pour l’occasion, toute la famille fait le déplacement. « Ma mère, mon père et ma sœur seront là, se réjouit-il. Ça va être un grand moment! » De quoi probablement l’encourager, Sam Earle souhaitant suivre les traces de son père et écrire des pièces de théâtre et des scénarios de film. (1) Première représentation le jeudi 18 juillet à 15 h 45, puis du 20 au 27 juillet. Renseignements sur les horaires et réservations : www.winnipegfringe.com.
B10 | NÉCROLOGIES
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
y NÉCROLOGIES y Léon Dornez
de roche à l’entrée. Devenu maçon, il construit plusieurs foyers en roche. Soudeur, en plus de réparer la machinerie de ses voisins, il construit de toutes pièces, un traineau à bale ainsi que la fourche pour le tracteur qui lui permettent d’empiler et de transporter dix bales d’un seul coup. Il fabrique et installe le mât à l’école Dugas qui sert maintenant au Centre commu nautaire. Il a eu son moment de notoriété quand la CBC a filmé les réparations au clocher de l’église. Cette vignette de lui avec son fils, Marc, passait régulièrement à la télévision au cours des années 1990.
Léon Dornez est décédé le 29 juin 2013 à l’âge de 85 ans. Il fut précédé dans la mort par son épouse, Yvonne (Godard) en 2001, un fils, Joseph, en 1972, ses parents et sept de ses frères et sœurs, Rosalie Ledet, Angeline Marcoux, Bernard Dornez, Marianne Ross, Délia Morin, Noélie Morin et Adrienne Saindon. Il laisse dans le deuil six enfants, leurs conjoints et 13 petits-enfants : Diane (Cameron), Danielle, Roxanne, Kristjan et Jonathan Laxdal; François (Estelle); Michel (Lise), Denis et Émilie Dornez; Jacques (Lynne), Chantale, Katrine et Eric Dornez; Marc (Joëlle), Colin, Nikita, Sylvie et Julien Dornez; Luc (Hélène) ainsi que son frère, Jean Dornez, et ses sœurs, Élizabeth Ross, Marceline Beaulieu et Joséphine Lansard, ses belle-sœurs, Blandine Dornez et Lucienne Richard et ses beaux-frères, Léo Ross, Jules et Paul Godard. Léon est né à Saint-Boniface, le 2 septembre 1927, le sixième des 12 enfants de Maria (Fiola) et Théophile Dornez. La famille déménage à Sainte-Geneviève juste avant ses deux ans. Sa grande fête est célébrée avec son parrain et sa marraine, Arthur et Léontine Parent, donateur du terrain pour l’église de Sainte-Geneviève. Mais trop fatigué, le petit Léon s’est endormi et, a son grand chagrin, n’a pas participé à la fête. Léon sera élève à l’école Dugas jusqu’à 14 ans lorsqu’il ira travailler dans les chantiers le long du chemin de fer de la GWWD. En 1952, il se construit une étable et s’établit comme fermier. En l’église EnfantJésus de Thibaultville, il épouse Yvonne Godard, le 9 mai 1953. Ensemble, ils exploiteront une ferme laitière jusqu’en 1987. La vie sur la ferme, le partage du travail, les repas en famille, les traditions familiales dont le Réveillon et le dîner du Jour de l’An, lui tenaient à cœur. Léon est un homme de plusieurs métiers. Il est charpentier et construit, entre autres, des chalets au lac Falcon, et plus tard avec l’aide de ses fils, plusieurs autres bâtiments dans la région autour de Richer. Il a travaillé au lac Riviera et à participé à la construction du mur
En 2003, après deux hivers passés seul, il décide de déménager à Sainte-Anne. Le Club Jovial, les Chevaliers de Colomb, la messe du dimanche à l’église sont tous des lieux de rencontre et de fraternité qui lui permettent de faire de nouveaux amis tout en renouant connaissance avec les anciens. Ses voisins sont un appui constant et une aide appréciée et lui aussi, aime bien leur rendre service en réparant ceci et cela. Sa fourgonnette sert à faire bien des voyages de groupe. Léon travaille toujours le bois et sculpte des horloges et tous les personnages pour trois crèches de Noël. Ce fut pour Léon dix belles années de rapprochement avec ses petits-enfants, écoliers à l’École Pointe-des-Chênes et visiteurs affamés qui venaient régulièrement se régaler de son plat au poulet et de ses pizzas. Au début de mars 2013, Léon revient chez lui, à Sainte-Geneviève. Marc et Joëlle l’accueillent, lui permettant de finir ses derniers jours entouré par la famille. Transporté à l’hôpital de SainteAnne, il y décède moins de 24 heures plus tard. Toutes ses affaires étaient en ordre, il était prêt à partir. Nous, la famille de Léon, tenons à remercier tous les membres du corps médical qui ont facilité ce départ en douceur, tel que le souhaitait notre père. Merci à tous ceux qui se sont donné la peine de lui rendre visite durant son dernier séjour à Sainte-Geneviève. Les funérailles de Léon Dornez ont eu lieu le jeudi 4 juillet 2013, à 10 h, en l’Église de Sainte-Anne-desChênes. L’inhumation des cendres aura lieu au cimetière de SainteGeneviève. Au lieu de fleur, un don de charité peut être fait au cimetière de Sainte-Geneviève a/s Donald Morin C.P. 66, Groupe 25, R.R. 2 SainteAnne (Manitoba) R5H 1R2. Vous pouvez faire parvenir des mots de condoléances au www.desjardinsfuneralchapel.ca Desjardins 204 233-4949 1-888-233-4949 www.desjardinsfuneralchapel.ca
Dans le petit village de Cardinal, au Manitoba, se trouve la chapelle SainteThérèse. Cette chapelle a été restaurée pour la rendre plus solide, mais les meubles et les décorations ont été conservés. La chapelle Sainte-Thérèse est un site historique municipal depuis décembre 1989 et fait maintenant office de musée. À l’intérieur, de nombreuses images et fiches d’information racontant l’histoire de la chapelle ainsi que celle du village de Cardinal sont affichées.
CHRONIQUE RELIGIEUSE
Sœur Adrienne Lévesque, snjm
L’ABBÉ GÉRARD DIONNE
(Sœur Louise-Antonia)
Mission Lao Quand je veux parler de mon séjour au Laos, je ne sais jamais par où commencer tellement il y a de choses nouvelles à raconter. Par exemple, cette Sœur Adrienne Lévesque est décédée paisiblement lundi, le 1er juillet 2013 à l’Actionmarguerite – Saint-Boniface (Centre Taché). Elle laisse dans le deuil ses sœurs, Armande Faso et Léa Fenez et son frère Alfred (Anita). L’ont précédée dans la mort, ses parents, ses sœurs, Agathe, Augustine, Odile et Solange et ses frères, Joseph, Armand, Louis, Dieudonné et Gustave. Adrienne, née le 7 octobre 1917 à Saint-Antoine d’Aubigny, est la sixième enfant d’Antonia Bouchard et de Louis Lévesque. Elle passe d’heureuses années à la ferme paternelle avec ses 12 frères et sœurs et fréquente l’école Provencher d’Aubigny. Forte de santé, Adrienne participe aux divers travaux de la ferme tels que le jardinage, le service culinaire, et plusieurs autres tâches ménagères. En somme elle est le bras droit de sa mère. C’est à Aubigny qu’Adrienne fait connaissance de quelques Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie en visite dans leur famille. Au début de la vingtaine, elle travaille à nos académies Sainte-Marie et Saint-Joseph pendant trois ans. Puis, le 24 juillet 1942 Adrienne est accueillie au noviciat et prononce ses vœux perpétuels le 5 août 1949. De retour d’Outremont, Québec, Adrienne, maintenant connue sous le nom de sœur Louise-Antonia est cuisinière dans les couvents du Sacré-Cœur, de l’ImmaculéeConception, de Saint-Jean-Baptiste, à l’Académie Saint-Joseph, à Keewatin, à Saint-Pierre-Jolys, à Sainte-Agathe et à Saint-Gérard. De 1970 à 1973, elle est réfectorière à l’Académie Sainte-Marie et l’Académie Saint-Joseph et ensuite elle passe une année à SainteAgathe. Nommée à l’Académie SaintJoseph en 1974, sœur Adrienne œuvre d’abord à la cafétéria, à la préparation des plateaux de l’infirmerie et ensuite à la buanderie pendant de nombreuses années. Grande travaillante, et douée d’un talent rare pour manipuler de nouveaux appareils, sœur Adrienne assume ses diverses responsabilités avec énergie. Une Célébration de la Parole pour la vie de sœur Adrienne au eu lieu à la Résidence Despins, 151, rue Despins, Saint-Boniface le jeudi 4 juillet à 13 h 30 suivie de la Messe de la Résurrection à 14 h. L’inhumation a suivi au cimetière Saint-Boniface, rue Archibald. Desjardins 204 233-4949 1-888-233-4949 www.desjardinsfuneralchapel.ca
année - en plus des visites coutumières dans le centre et sud du Laos - je me suis orienté vers le nord. D’abord je suis allé à Luang Prabang et puis, encore plus au nord, à Bokéo, où, pour s’y rendre, il m’a fallu deux jours de bateau. Je n’ai jamais regretté ces nouveaux choix. Soit dit en passant, comme un peu partout au Laos, mais surtout plus au nord, qu’il est déconseillé de faire du prosélytisme (ce n’est pas mon but d’ailleurs). J’ai fait deux séjours à Luang-Phrabang et spécialement dans une école de sourds-muets. Ce fut toute une expérience : être d’abord, parmi eux, une présence aimante et, si possible, leur partager un peu de mon savoir faire. Cependant je dois avouer que j’ai beaucoup plus appris d’eux que ce que j’ai pu leur apporter. On sait par expérience que les personnes handicapées ont un don particulier de présence et de bonté qui nous déboussole. Ils se sont beaucoup attachés à ma personne et vice-versa. Aussi ils n’ont pas manqué de me combler : ils n’ont pas oublié de fêter mes 80 ans. Voici donc quelques faits attachants : après mon premier départ, quelques jeunes m’ont téléphoné. Pour eux, ce ne fut que du « marmottage » car ils voulaient surtout entendre les vibrations de ma voix. Cependant sans rien comprendre, j’avais tout compris. Un jour, un des plus âgés est venu à moi, tout fier de lui, pour me dire : “sa-bay-di phor-tao” qui pourrait se traduire : “bonjour grand-père”. C’étaient, je pense, ses premiers mots qu’il disait depuis sa naissance. Depuis mon retour au Canada, ils continuent à m’écrire par Internet et à m’envoyer quelques photos de leurs réalisations récentes. Enfin je rends grâce au Seigneur, tous les jours, pour les généreux donateurs qui permettent à un Manitobain de pouvoir venir en aide à ces pauvres du Laos. Soyez assurés que, quand je suis dans mon pays d’adoption, je sens votre présence qui m’accompagne et qui m’aide sans doute à me sortir du pétrin, comme cela m’est arrivé à quelques reprises durant ce dernier voyage. Continuons à être présents pour ces pauvres en leur
La chapelle est ouverte au public du mercredi au dimanche de 12 h à 19 h tout l’été.
apportant le peu que nous avons en trop.
COMMUNAUTAIRE | B11
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
❚ HÔPITAL SAINTE-ANNE L’arrivée des trois nouveaux médecins ne signifie pas pour autant l’augmentation du nombre de patients, puisqu’il s’agit de remplacements.
Trois médecins prennent la relève
« C’est bien beau d’avoir trois nouveaux médecins, mais ça ne résout pas notre problème, car d’autres partent à la retraite, souligne Jo-Anne Marion. »
Les récents recrutements à l’Hôpital Sainte-Anne corrigeront les trous, mais ne combleront pas toutes les lacunes. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca
Hôpital Sainte-Anne a annoncé qu’il accueillera trois nouveaux médecins à une date indéterminée de l’automne prochain. Cela, cependant, ne
L’
Quand on parle de recrutement, l’Hôpital Sainte-Anne fait face à multiples défis. Alors qu’il est déjà difficile de trouver et d’attirer des médecins, Jo-Anne Marion explique davantage à quoi s’attend l’Hôpital de son personnel.
signifie pas que l’Hôpital a achevé son travail. La directrice des services de santé de l’Hôpital, Jo-Anne Marion, souligne que certains médias ont mal illustré la plus récente situation. « Aux nouvelles, ils ont dit qu’on a gagné à la loterie, s’exclame-t-elle en riant. Non, on n’a pas gagné à la loterie.
« On est un hôpital désigné bilingue alors on cherche un personnel qui parle français et anglais, dit-elle. On est après tout un milieu francophone à SainteAnne, alors c’est tellement important pour nous. Et je ne parle pas juste des médecins, mais aussi des infirmières, des concierges, des réceptionnistes, et tout le reste du personnel. » L’emplacement de l’Hôpital Sainte-Anne vient s’ajouter à la liste de défis quant au recrutement. Mais selon une infirmière autorisée à l’Hôpital Sainte-Anne qui habite près de Winnipeg, Joëlle Touchette, le voyage d’environ 40 minutes pour se rendre au travail en vaut le coup.
photo : Katrine Deniset
Jo-Anne Marion : « La réalité, c’est que le travail ne s’arrête pas, et que les nouveaux recrutements ne répondent pas à tous nos défis. »
« C’est vraiment pour supporter la relève, clarifie-t-elle. Certains de nos médecins ont pris leur retraite, et d’autres la planifient. Les recrutements vont remplir les trous, mais ce n’est pas parce qu’on a trois nouveaux médecins qu’on peut tout à coup accepter des patients de toutes les régions qui nous entourent. On n’a pas nécessairement pris de l’avance. La réalité, c’est que le travail ne s’arrête pas, et que les nouveaux
recrutements ne répondent pas à tous nos défis. « Un médecin ça ne se fait pas en deux jours, poursuit Jo-Anne Marion. Ça fait longtemps qu’on attend ces gens-là et qu’on travaille là-dessus. C’est extrêmement bien, mais le monde doit réaliser que ce n’est pas arrivé hier. Ça prend longtemps de voir les résultats du travail qui a commencé il y a plusieurs années. »
« Je travaille à l’urgence et je fais aussi des accouchements, affirme Joëlle Touchette, qui travaille à l’Hôpital Sainte-Anne depuis un an. En ville, on ne pourrait pas faire ça; en général c’est l’un ou l’autre. Ici, on peut toucher à tout, ce qui est bien pour un jeune qui sort des études et qui ne sait pas encore dans quel domaine se spécialiser. » « Alors, est-ce qu’on a gagné à la loterie? Non, réitère Jo-Anne Marion. Mais on est heureux d’accueillir du nouveau personnel compétent et bilingue. On veut que les gens sachent qu’on est un milieu francophone qui a des jobs à offrir. »
La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté! La Visite chez Mélina La pièce, un monologue, voit la comédienne Paulette Duguay interpréter le rôle de Mélina Roy et parler de la vie de celle-ci en faisant visiter la maison jusqu’au grenier! Quand :
1er août à 19 h 24 août à 11 h 14 septembre à 14 h
Coût :
10 $ par personne
Où :
375, rue Deschambault Saint-Boniface MB
Faites vite! Réservez votre place!
204-231-3853 ou info@maisongabrielleroy.mb.ca
Vous déménagez? Si c’est le cas, veuillez nous en informer sans tarder afin de ne manquer aucun de nos articles.
B12 | HORAIRE DE TÉLÉVISION
LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 10 AU 16 JUILLET 2013
Télé-horaire de la semaine du 15 au 21 juillet 2013 DU LUNDI AU VENDREDI Semaine
SRC RDI TV5 TVA
08h30
09h00
09h30
Variées
Me À Toute une histoire table! 5h00 Salut, Cinémas variés bonjour!
10h00
10h30
11h00
11h30
12h00
L La télé sur le divan / Ricardo Variées TéléjouPénélope McQuade rnal Midi TéléjouLa période de rnal Midi questions Variées En Variées Mot de Variées thérapie passe Variées Variées TVA nouvelles À mourir de rire
12h30
13h00
13h30
14h00
14h30
15h00
15h30
Paquet v. Beautés désespérées Cinémas variés express RDI en direct V Noces Variées croisées Shopping TVA
16h00
16h30
Cap sur l'été
TéléjouJournal de rnal RDI France 2 Variées Journal Plus belle Plus belle :25 Chiffres Variées :50 Suisse la vie la vie et lettres Champion Infopubli- Des jours Les feux de l'amour :25 Top :55 TVA nouvelles cité et des vies modèles
15 JUILLET
LUNDI
15 JUIL
SRC RDI TV5 TVA MARDI
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
TéléjouLes Voix rnal humaines 24 heures en 60 minutes Ports d'attache "Singapour" Une minute pour gagner
19h00
19h30
20h00
20h30
Des Les Parent Les chefs! squelettes Grands rep. "Exil" Pt. 1 Le Téléjournal de 2 suite le 16 juil :40 Salles La légende de Versailles de Spec. Fidèles au poste! Massicotte #5 Pt. 2 de 2 suite du 8 juil
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs 24 heures rnal sports rnal 60 minutes Le RDI Le Téléjourn- 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands rep. "Exil" Pt. 1 National économie National al Québec minutes de 2 suite le 16 juil Apocalypse: Hitler "La TV5lejourn :35 Caïn "Jalousies" Voyages au bout de la Ports d'attache Questions menace" al/Afrique nuit "Montréal" "Singapour" champion TVA :35 Juste :20 Sucré :50 "Allons en prison" ('06) Dax Shepard, Will :35 Dr House "Médecin :35 nouvelles pour rire salé Arnett. de famille" Publicité
16 JUILLET
16 JUIL
SRC RDI TV5 TVA MERCREDI
17 JUIL
SRC RDI TV5 TVA JEUDI
08h00
LeTéléjour RDI matin Les docteurs nal RDI RDI en direct
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
TéléjouAu rnal secours 24 heures en 60 minutes On n'est pas que des cobayes Qui perd gagne
19h00
19h30
20h00
20h30
Des Tout le Vengeance "Scandale squelettes monde 1/2 à la une" Grands rep. "Exil" Pt. 2 Le Téléjournal de 2 suite du 15 juil La parenthèse inattendue Invité(es): Pascal Obispo, Roselyne Bachelot, Maréva Galanter La cible "De vieux Esprits criminels ennemis" "Liberté sous condition"
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs "Plus 24 heures rnal sports rnal dure est la chute" 60 minutes Le RDI Le Téléjourn- 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands rep. "Exil" Pt. 2 National économie National al Québec minutes de 2 suite du 15 juil Miroir Cliquez TV5lejourn :35 Le sexe autour du Chacun cherche son Nomades de Mongolie Questions toit 2/2 champion al/Afrique monde "Mexique" TVA :35 Juste :20 Sucré :50 "Le pacte du sang" ('06) Laura Ramsey, :50 Dr House :50 nouvelles pour rire salé Steven Strait. "Apprendre à oublier" Publicité
17 JUILLET 17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
TéléjouCourants rnal 24 heures en 60 minutes Une jungle Par avion à l'autre Caméra Signé M café route
19h00
19h30
20h00
20h30
Des L'Épicerie La petite séduction squelettes Grands reportages Le Téléjournal "Asie: Le réveil ouvrier" Le bonheur à tout prix Verdict "L'affaire Capellier" "Les vacances de Mr.Bean" ('07) :45 Les Willem Dafoe, Rowan Atkinson. Gags
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Frères et soeurs "La 24 heures rnal sports rnal bague au doigt" 60 minutes Le RDI Le Téléjourn- 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages National économie National al Québec minutes "Asie: Le réveil ouvrier" :10 Salles Sentinelles de la Questions Voyages au bout de la TV5lejourn :35 La légende de Versailles de Spec. nature "Mexique" champion nuit "Rio" al/Afrique TVA :35 Juste :20 Sucré :50 "Nouveaux mariés" ('03) Brittany Murphy, :50 Infopublicité Présentation d'une nouvelles pour rire salé Ashton Kutcher. infopublicité.
18 JUILLET
18 JUIL
SRC RDI TV5 TVA VENDREDI
19 JUIL
SRC RDI TV5 TVA SAMEDI
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
19h00
19h30
20h00
20h30
TéléjouLe plus bel Des Animo Prière de ne pas rnal été squelettes envoyer de fleurs 24 heures en 60 Les grands Le Téléjournal minutes reportages "Miss Inc." Pachamama la Terre- Camions et hommes Ainsi soient-ils Mère "Routes de boue" La fièvre de la danse "La rupture" ('06) Jennifer Aniston, Vince Vaugh.
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été Ils dansent 24 heures rnal sports rnal 60 minutes Le RDI Le Téléjourn- 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands National économie National al Québec minutes reportages "Miss Inc." :05 Caïn "Justices" TV5lejourn :35 La classique LNI du Grand Passe-moi jumelles Questions al/Afrique Rire de Québec Acoustic "Une nuit en hiver" champion TVA :35 Juste :20 Sucré :50 Le gentleman :50 "Moulin rouge" ('01) Ewan McGregor, Nicole Kidman. nouvelles pour rire salé
19 JUILLET 17h00
17h30
16h00 Cap sur l'été Le National
Paquet v. express RDI économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
19h00
19h30
20h00
20h30
TéléjouHumanima "Potiche" ('10) Gérard Depardieu, Catherine rnal Deneuve. 24 heures en 60 Les grands report Le Téléjournal minutes "Mikhail Gorbatchev" Genesis, l'incroyable Des racines et des ailes expérience VLOG "Spider-Man 2 (v.f.)" ('04) Kirsten Dunst, Alfred Molina.
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Zone doc
Téléjou:45 Nouv. TéléjouCap sur l'été "Angel (v.f.)" ('06) Lucy Russell, rnal sports rnal Romola Garai. Le RDI Le Téléjourn- 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands report National économie National al Québec minutes "Mikhail Gorbatchev" Camions et hommes Questions Partir Autrement TV5lejourn :35 Taratata Nagui reçoit la talentueuse champion "Tunisie: Kerkennah" al/Afrique chanteuse et vedette internationale, Alicia Keys. "Routes de boue" TVA :35 Juste :20 Sucré :50 Le gentleman :50 "Munich (v.f.)" ('05) Daniel Craig, Eric Bana. nouvelles pour rire salé
20 JUILLET
20 JUIL
SRC RDI TV5 TVA 20 JUIL
SRC RDI TV5 TVA DIMANCHE
21 JUIL
SRC RDI TV5 TVA
08h00
08h30
09h00
Toupie et Manny et Glurp Binou ses outils attack 4h30 RDI matin (week-end)
09h30
10h00
10h30
Galactik Gawayn / Football :45 Lou! RDI en RDI direct économie 7h30 Par avion On n'est pas que des Hôpital vétérinaire Reflets cobayes 5h00 Salut, bonjour! qu'est-ce Signé M Culture Qu'est-ce qui mijote route vélo qu'on att.
17h00
17h30
18h00
MagiNation
18h30
19h00
19h30
11h00 Oniva
11h30
12h00
12h30
Le plus bel TéléjouARTVStété rnal Midi udio Bleu RDI en direct
13h00 Zone doc
Téléjournal Midi TV5lejourn Belges du La légende de Versailles al/Voisins monde TVA Viens voir Infopubli- Shopping TVA nouvelles ici cité
20h00
20h30
21h00
21h30
La Semaine verte
TéléjouPenthouse La petite séduction Les enfants de la télé Médecins de combat rnal 5-0 "Triage" La Semaine verte RDI en ARTVSt- Découverte TéléjouCollection Explora Tout le direct udio rnal monde 1/2 :55 Journal de Ma caravane au La maison préférée des Français La maison idéale des Par avion Champion France 2 Canada "Cap Pelé" Français. TVA "Les chevaliers de Shanghai" ('03) Owen :45 "Le grand coup" ('98) Lou Diamond Phillips, TVA nouvelles Wilson, Jackie Chan. Mark Wahlberg. nouvelles
22h00
13h30
14h00
14h30
15h00
15h30
16h00
16h30
Toujours train Annie "Mes copines et moi" ('08) Selina Shirin Müller, Roberge, Kevin Mailhiot Emilia Schüle. L'étéjou- RDI en direct Journal de TéléjouL'Épicerie rnal France 2 rnal :35 Salles Journal Ports d'attache Mixeur Tout le monde veut de Spec. Suisse "Singapour" prendre sa place Infopublicité :45 "Ça roule!" ('09) Ellen Page, Sarah Habel.
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
TéléjouNouv.Sport :10 "L'écrivain fantôme" ('10) Jon Bernthal, Ewan :45"Le rnal s/Entrevue McGregor. premier ... TéléjouARTVSt- TéléjouBleu TéléjouL'Épicerie Découverte rnal udio rnal rnal Acoustic TV5lejourn :35 On n'est pas couché "Meilleurs moments" al/Afrique "Touristes" ('06) Melissa George, :45 "Basic Instinct 2 (v.f.)" ('06) David Morrissey, Sharon Josh Duhamel. Stone.
21 JUILLET 08h00
08h30
09h00
Bookaboo/ Manny et Le club Bookaboo ses outils des cinq 4h30 RDI matin (week-end)
09h30
10h00
10h30
11h00
11h30
Découverte "Les oiseaux" RDI en L'Épicerie TéléjouARTVStdirect rnal Midi udio Défilé militaire et civil belge Télétour- TV5lejourn Cliquez isme al/Voisins 5h00 Salut, bonjour! "À l'autre bout du fil" ('08) Shriya, Jesse TVA InfopubliMetcalf. nouvelles cité
21 JUIL
17h00
SRC RDI TV5 TVA
Les chefs!
17h30
18h00
Oniva
18h30
Le Jour du Seigneur
19h00
19h30
20h00
20h30
12h00
12h30
13h00
TéléjouLa Semaine verte rnal Midi RDI en RDI en direct direct Des racines et des ailes La victoire Shopping TVA de l'amour
21h00
21h30
22h00
13h30 Second Regard Bleu
14h00
14h30
15h00
15h30
16h00
16h30
"Un drôle de caïd" ('64) Dany Saval, Louis de Funès. RDI en direct Journal de TéléjouTout le France 2 rnal monde 1/2 Journal Comme un chef :10 Mot de passe Suisse Infopublicité :45 On :15 "La crinière au vent" ('99) Maria Geelbooi, attend Chase Moore.
22h30
Une heure sur terre
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
TéléjouDécouverte "Les Pérusse Galas grand rire "Les Toujours un train Téléjou:25 Nouv. sports /:40 :40 "Diva" ('81) Thuy An Luu, Frederic Andrei. :35 "37,2° rnal insectes" cité meilleurs moments" Olivier Gingras rnal le matin" Amour du country Les grands report RDI en Bleu Les grands TéléjouCollection Explora Second TéléjouL'Épicerie TéléjouTout le TéléjouARTVSt- Les grands "Mikhail Gorbatchev" direct reportages rnal Regard rnal rnal monde 1/2 rnal udio reportages À table! Journal de Questions pour un "Victor" ('09) Pierre Richard. Poudre Le sexe autour du TV5lejourn :35 Ainsi soient-ils Verdict "L'affaire On n'est pas que des Super France 2 super champion monde "Vietnam" al/Afrique Capellier" cobayes champion TVA Dieu Merci! Juste pour aider Les vedettes de l'humour au Québec recueillent des fonds pour aider les plus TVA "Deux flics à Miami" ('06) Colin Farrell, Jamie Foxx. Infopublinouvelles démunis. nouvelles cité