4+34 459400 400 1,2% %374 -358 +34%400 +34 1,2 % -6,6400 % 374 kg +8,4 -6,6 kg+34 400 641 000 000 2011 627 000 2011 19,6 % 5,5 %2 814 9 19,6 % 74 400 5,5+8,4 %2 % 814 900% 74 400 +34 400 -6,6 374 kg 374 kg +34 400 les 1,2 %900 4595,5 400 +34 400 1,2 % 4 459 789 400 +34 400 427 74 400 2 814 19,6 % 5,5 % 19,6 % 44400 2 814 900 % 641 000 000 627 00 2011 323 850 000 627 000 2 125 -6,6 % 4 459 400 +34 400 789 1,2%% 4+34 459400 400 1,2 % +34 400 +8,4% -6,6 374 kg +8, +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 % 2010 50 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 74 400 90 2 814 19,6 % 5,5 % 74 400 2 814 900 9,6 % 5,5 % 641 000 000 mis à nu 1,2 kg +8,4 % -6,6 %374 kg +34 400 +8,4 % -6,6 +34 400 19,6 %459 1982 89,5 4 400 +34 400 -358 1,2 % 4374 459 400 +34 400 1,2 % 90019,6 400 5,5000 %2 814 % % 641 000 5,5 %000201162719,6 000 627 000 2011 641 000 1,2 % 400 4 4+34 459 400 +34%400 1,2% % -358 +34 400 milliards de dollars :459 +34 400 -6,6 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 400 2011 000 000 627 000 641 000 0002011 627 000%2 814 9 19,6 % 74 400 5,5 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % les capitaux entrants 374 kg +8,4 %%-6,6 +34 400 +8,4 % %400+34 +34 400 789 4 459 400 1,2 % 4 459 400 1,2 +34 400 et000 sortants de%Belgique 4 400 5,5 19,6 % 74 400 2 814 900 641 000 323400 850 000 627 000 24125 627400 000 641 000 000 2011 1,2 % +34 1,2 % 4 459 459 400 +34 400 789 400+8,4 % -6,6 -6,6 % 374 kg+34 +34 400+8, %374 kg 2 125 50 000 627 000 2011 627 000 257 74 400 814 900% 9,6 % 5,5+8,4 %2 % 74 400 90 814 19,6 % 5,5+8,4 %2 % 374 kg -6,6 374 kg +34 400 +34 400 -6,6 4400 459 400 +34 400 1,2 % 4% 459 400 +34%400 1,2 900 % -358 5,5 % 2 814 900 19,6 74 400 5,5 2 814 19,6 % 641 000 000 627 000 2011 641 000 000 2011 627 000 1,2 % +34%400 1,2% %374 -358 +34 400 400 4+34 459400 +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 -6,6 kg 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 0000,1 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % 814 9 19,6 % 74 400 5,5 %2 % +34 400 374 kg +8,4 % +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 +34 400 4595,5 400 1,219,6 % 4 459 789 400 +34 400 1,2 %900 44400 2 814 900 74 400 2 814 % % % 5,5 % 19,6 323 850 000 2 125 627 000 2011 00 641 000 000 627 +34 400 1,2 %kg 4 459 400 +34 400 7894kg 1,2 %%374 459 400 -6,6 -6,6 % 374 +34 400 +8,4 % +34 400+ 3 19,6 850 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 74 400 19,6 % 5,5+8,4 %2 % % 74 400 5,5+8,4 %219,6 814 900% 814 +34 400 -6 374 kg % % -6,6 374 kg +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 74 400 90019,6 5,5000 %2 814 % 641 000 5,5 %000201162719,6 00 641 000 627 000 2011 +34 400 4 459 40 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % -358 400 +34 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % 1 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 000%2 814 74 400 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 19,6 % 5,5 % +8,4 % +34 400 374 kg +8,4 %%-6,6 +34 400 %400+34 4 459 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 1,2 789 19,6 641 000 000 5,5 % 74 400 74 400 2 814 900 2011 62740 00 323400 850 000 627 000 24125 641 000 000 4 459 1,2 % +34 1,2 % 459 400 +34 400 789 +34 400 + -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 3 19,6 850 000 627%000 2 125 2011 6275,5 000 257 19,6 % % 74 400 74 400 2 814 900 2% 814 % 5,5 -6 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 1,2 % 4 459 400 +34 400 19,6 90019,6 74 400 5,5000 %2 814 %74641 4005,5 %000 2 814 900 000 627 00 2011 2011 627 000 641 000 40 +34 400 1,2 % 1,2 % -358 4 459 +34 400 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 % 2011 627 0000,1 641 000 0002011 1 000 000 627 000 19,6 % 74 400 5,5 %2 814 19,6 % 74 400 5,5 % 2 814 900 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 +34 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 789 19,6 74 400 5,5850 %2000 814 900 814 90019,6 %74 400 5,5 %2000 2011 0 641 000 627 323 2 125 627 000 +34 4001,2 % 4 459 400+34 4001,2 % 7894 459 400
+5,5% chiffres 4 459 400 4 459 400
3 580 -358
2 814 900
+34 400
74 400
1,2 %
N°13 - NOV. 2014
1.880
Le scandale fiscal des tax rulings luxembourgeois qui ternit l’image du nouveau Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a rappelé à notre bon souvenir que, depuis trop longtemps, les Européens se sont montrés trop complaisants à l’égard des pays qui s’adonnent au dumping fiscal.
Le « Luxleaks » a suscité nombre d’indignations. Et elles étaient justifiées. Cependant, certaines protestations ont relevé de l’hypocrisie dans la mesure où elles émanaient de personnalités exerçant des responsabilités politiques dans des pays réputés pour des dispositifs similaires. Pensons à Jeroen Dijsselbloem qui n’est autre que le successeur socialiste de… Jean-Claude Juncker à la tête de l’Eurogroupe et ministre des finances néerlandais. Ou encore à… Charles Michel, notre nouveau Premier ministre. Les statistiques sur les investissements directs à l’étranger (IDE) indiquent dans quelle mesure un pays est capable d’attirer des capitaux étrangers. Sont notamment enregistrés comme IDE les prêts massifs entre filiales d’un même groupe (ou entre filiales et la maison-mère) qui sont motivés par la volonté d’éviter l’impôt dans le pays à la taxation la moins avantageuse. On pourrait légitimement soupçonner un pays qui attire et d’où émanent des montants disproportionnés d’IDE d’être complice d’évasion fiscale. Mais disproportionné par rapport à quoi ?
Il est raisonnable de penser que lorsque la part de marché mondial d’un pays dans les IDE (IDE pays / IDE mondial) est significativement plus élevée que son
poids économique dans le monde (PIB pays / PIB mondial), cela rend compte d’un « problème ». Ce ratio est une mesure du soupçon légitime qui pèse sur ce pays.
Le graphique présente les pays qui, à cet égard, présentent un ratio supérieur à 4, chiffre choisi arbitrairement pour mettre en exergue les principaux pays susceptibles d’être des paradis fiscaux de premier plan. En utilisant, pour l’année 2012, les données de l’OCDE pour les IDE et de la Banque mondiale pour le PIB et en les croisant, six pays sont tout particulièrement sont particulièrement visés : • Le Luxembourg avec un ratio de 183,6 (autrement dit la part du gâteau d’investissement rentrant et sortant attribuée au Luxembourg est 183,6 fois supérieur à sa part dans la richesse créée dans le cadre de l’économie réelle mondiale en 2012 !) • les Pays-Bas (avec un ratio de 17,3) • la Belgique (avec un ratio de 6,2 : sa part dans les IDE mondiaux est de 4,1 % alors que le pays n’intervient qu’à hauteur de 0,7 % du PIB mondial ; en matière d’IDE entrants et sortants, avec 1.880 milliards $, la Belgique fait « mieux » que le Japon ou que la Russie et le Brésil réunis et n’est pas loin de la France ou de l’Allemagne !) • la Hongrie et l’Irlande au coude-à-coude (avec un ratio de 5,5) • la Suisse (avec un ratio de 4,8). Ainsi, en matière de division internationale du travail, il semble que le Benelux se soit spécialisé dans l’évasion fiscale et qu’il soit – malheureusement pour la collectivité – très doué dans ce domaine.
5,5 %
1,2 %
Investissements directs à l'étranger (en % total mondial)
Les principaux paradis fiscaux dans le monde (année 2012) 25% 20%
Luxembourg (6321)
15% 10%
Légende : Taille des bulles = stocks des flux entrants et sortants d'investissements directs à l'étranger (chiffres entre parenthèses, en milliards $)
Belgique (1880)
5%
Hongrie (434)
0%
Pays-Bas (8326)
0%
Irlande (720)
0,2%
Suisse (1901)
0,4% 0,6% 0,8% 1% PIB (en % PIB mondial)
Une initiative de Philippe Lamberts, eurodéputé Ecolo - www.philippelamberts.eu
1,2%
1,4%
5,5 %