Chiffres 16 consensus économique

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4+34 459400 400 1,2% %374 -358 +34%400 +34 1,2 % -6,6400 % 374 kg +8,4 -6,6 kg+34 400 641 000 000 2011 627 000 2011 19,6 % 5,5 %2 814 9 19,6 % 74 400 5,5+8,4 %2 % 814 900% 74 400 +34 400 -6,6 374 kg 374 kg +34 400 1,2 %900 4595,5 400 +34 400 1,219,6 % 4 459 789 400 +34 400 74 400 2 814 % 5,5 % 19,6 % 44400 2 814 900 % les 641 000 000 627 00 2011 323 850 000 627 000 2 125 427 4 459 400 +34 400 789 1,2%% 4+34 459400 400 1,2 % +34 400 -6,6 374 kg +8, +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 % -6,6 % 50 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 +8,4% 74 400 90 2 814 19,6 % 5,5 % 74 400 2 814 900 9,6 % 5,5 % 2010 kg +8,4 %%-6,6 %374 kg +34 400 +8,4 % -6,6 +34 400 19,6 % 4 459 400 +34 400 -358 1,2 % 4374 459 400 +34 400 1,2 641 000 000 à1,2 nu 90019,6 400 5,5000 %2 814 % % 641 5,5 %000201162719,6 1982 89,5mis 000 000 627 000 2011 641 000 1,2 % 400 4 459 4+34 459 400 +34%400 1,2%% -358 +34 400 +34 400 -6,6 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 400 2011 000 000 627 000 641 000 0002011 627 000%2 814 9 19,6 % 74 400 5,5 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % le % niveau du consensus 374 kg +8,4 +34 400 +8,4 % -6,6 % +34 400 % 789 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 1,2 % +34 400 entre les économistes 4 400 5,5 % 19,6 % 74 400 2 814 900 641 000 000 323400 850 000 627 000 24125 627400 000 641 000 000 2011 les plus influents 1,2 % +34 1,2 % 4 459 459 400 +34 400 789 400+8,4 % -6,6 -6,6 % 374 kg+34 +34 400+8, %374 kg 2 125 50 000 627 000 2011 627 000 257 74 400 814 900% 9,6 % 5,5+8,4 %2 % 74 400 90 814 19,6 % 5,5+8,4 %2 % 374 kg -6,6 374 kg +34 400 +34 400 -6,6 4400 459 400 +34 400 1,2 % 4% 459 400 +34%400 1,2 900 % -358 5,5 % 2 814 900 19,6 74 400 5,5 2 814 19,6 % 641 000 000 627 000 2011 641 000 000 2011 627 000 1,2 % +34%400 1,2% %374 -358 +34 400 400 4+34 459400 +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 -6,6 kg 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 0000,1 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % 814 9 19,6 % 74 400 5,5 %2 % +34 400 374 kg +8,4 % +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 +34 400 4595,5 400 1,219,6 % 4 459 789 400 +34 400 1,2 %900 44400 2 814 900 74 400 2 814 % % % 5,5 % 19,6 323 850 000 2 125 627 000 2011 00 641 000 000 627 +34 400 1,2 %kg 4 459 400 +34 400 7894kg 1,2 %%374 459 400 -6,6 -6,6 % 374 +34 400 +8,4 % +34 400+ 3 19,6 850 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 74 400 19,6 % 5,5+8,4 %2 % % 74 400 5,5+8,4 %219,6 814 900% 814 +34 400 -6 374 kg % % -6,6 374 kg +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 74 400 90019,6 5,5000 %2 814 % 641 000 5,5 %000201162719,6 00 641 000 627 000 2011 +34 400 4 459 40 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % -358 400 +34 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % 1 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 000%2 814 74 400 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 19,6 % 5,5 % +8,4 % +34 400 374 kg +8,4 %%-6,6 +34 400 %400+34 4 459 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 1,2 789 19,6 641 000 000 5,5 % 74 400 74 400 2 814 900 2011 62740 00 323400 850 000 627 000 24125 641 000 000 4 459 1,2 % +34 1,2 % 459 400 +34 400 789 +34 400 + -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 3 19,6 850 000 627%000 2 125 2011 6275,5 000 257 19,6 % % 74 400 74 400 2 814 900 2% 814 % 5,5 -6 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 1,2 % 4 459 400 +34 400 19,6 90019,6 74 400 5,5000 %2 814 %74641 4005,5 %000 2 814 900 000 627 00 2011 2011 627 000 641 000 40 +34 400 1,2 % 1,2 % -358 4 459 +34 400 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 % 2011 627 0000,1 641 000 0002011 1 000 000 627 000 19,6 % 74 400 5,5 %2 814 19,6 % 74 400 5,5 % 2 814 900 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 +34 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 789 19,6 74 400 5,5850 %2000 814 900 814 90019,6 %74 400 5,5 %2000 2011 0 641 000 627 323 2 125 627 000 +34 4001,2 % 4 459 400+34 4001,2 % 7894 459 400

+5,5% chiffres 4 459 400 4 459 400

3 580 -358

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N°16 - FÉV. 2015

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Alors que la crise sévit toujours dans les principales économies du monde, que le ralentissement chinois se précise et que les Banques Centrales semblent dépourvues de moyens pour enrayer cette décrépitude, l’état du débat entre les économistes ressemble à un encéphalogramme plat. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Joe Francis, chercheur indépendant, qui a passé au peigne fin les différents articles publiés depuis 1920 dans les cinq revues académiques les plus prestigieuses qui font autorité parmi les économistes. S’y référer assure une certaine autorité, y publier confère notoriété et crédibilité.

Suite à la Grande Dépression de 1929, les débats étaient vifs entre les différents courants de pensée économique. Les désaccords étaient manifestes et publics. En même temps, les articles publiés pouvaient également prolonger ou préciser une réflexion ou une théorie antérieure. Il y eut ainsi une émulation réciproque qui atteignit son paroxysme à la fin des années 1960 où plus d’un cinquième des articles étaient une critique ou un approfondissement d’un autre article scientifique. En 25 ans, pourtant, ce débat qui est aussi indispensable à la démocratie qu’il ne l’est dans une discipline s’est rapidement effacé. En 2000, moins de 5 % des publications rebondissaient sur une précédente et en 2013, le chiffre était tombé à 2 %. Autrement dit, 98 % des communications des économistes « qui font loi » s’inscrivent dans le même registre ; il n’y a plus ni remise en question, ni doutes. En versant dans la pensée unique, l’économie est devenue une nouvelle religion. La seule façon pour les économistes qui présentent un point de vue alternatif est de

trouver refuge dans d’autres revues que dans les bastions de la pensée unique qui servent de référence. Cette absence de confrontations de points de vue est pour le moins problématique dans la mesure où la pensée unique en économie est loin d’avoir fait ses preuves : que du contraire ! Non seulement, elle n’a pu empêcher la baisse régulière de la croissance économique qui lui est si chère, mais surtout, elle a négligé d’intégrer l’augmentation des inégalités et les dégradations économiques qui rendent cette Planète de plus en plus difficilement vivable.

5,5 %

Il est urgent que les économistes renouent le dialogue entre eux et avec les autres disciplines et que les médias et les politiques diversifient les experts auxquels ils recourent, sans quoi nos sociétés s’enfonceront dans une impasse bien dangereuse.

1,2 %

DEBATE IN THE BIG FIVE ECONOMICS JOURNALS, 1920-2013

25

% d’articles

20

15

10

5

0 1920

1940

1960

1980

Source : www.joefrancis.info/economics-debate

Une initiative de Philippe Lamberts, eurodéputé Ecolo - www.philippelamberts.eu

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5,5 % 2020


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