4+34 459400 400 1,2% %374 -358 +34%400 +34 1,2 % -6,6400 % 374 kg +8,4 -6,6 kg+34 400 641 000 000 2011 627 000 2011 19,6 % 5,5 %2 814 9 19,6 % 74 400 5,5+8,4 %2 % 814 900% 74 400 +34 400 -6,6 374 kg 374 kg +34 400 1,2 %900 4595,5 400 +34 400 1,219,6 % 4 459 789 400 +34 400 74 400 2 814 % 5,5 % 19,6 % 44400 2 814 900 % les 641 000 000 627 00 2011 323 850 000 627 000 2 125 427 4 459 400 +34 400 789 1,2%% 4+34 459400 400 1,2 % +34 400 -6,6 374 kg +8, +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 % -6,6 % 50 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 +8,4% 74 400 90 2 814 19,6 % 5,5 % 74 400 2 814 900 9,6 % 5,5 % 2010 kg +8,4 %%-6,6 %374 kg +34 400 +8,4 % -6,6 +34 400 19,6 % 4 459 400 +34 400 -358 1,2 % 4374 459 400 +34 400 1,2 641 000 000 à1,2 nu 90019,6 400 5,5000 %2 814 % % 641 5,5 %000201162719,6 1982 89,5mis 000 000 627 000 2011 641 000 1,2 % 400 4 459 4+34 459 400 +34%400 1,2%% -358 +34 400 +34 400 -6,6 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 400 2011 000 000 627 000 2011 641 000 000 627 000%2 814 9 19,6 % 74 400 5,5 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % les pertes potentielles 374 kg +8,4 %%-6,6 +34 400 +8,4 % %par +34 400 encourues les institutions 789 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 1,2 +34 400 1.000 4 400 5,5 % 19,6 % 74 400 2 814 900 641 000 000 financières européennes milliards €125 323400 850 000 627 000 24 627400 000 641 000 000 2011 1,2 % +34 1,2 % 4 459 459 400 +34 400 789 à cause des émissions de CO 400+8,4 % -6,6 -6,6 % 374 kg+34 +34 400+8, %374 kg 2 125 50 000 627 000 2011 627 000 257 74 400 814 900% 9,6 % 5,5+8,4 %2 % 74 400 90 814 19,6 % 5,5+8,4 %2 % 374 kg -6,6 374 kg +34 400 +34 400 -6,6 4400 459 400 +34 400 1,2 % 4% 459 400 +34%400 1,2 900 % -358 5,5 % 2 814 900 19,6 74 400 5,5 2 814 19,6 % 641 000 000 627 000 2011 641 000 000 2011 627 000 1,2 % +34%400 1,2% %374 -358 +34 400 400 4+34 459400 +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 -6,6 kg 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 0000,1 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 % 814 9 19,6 % 74 400 5,5 %2 % +34 400 374 kg +8,4 % +34 400 -6,6 % 374 kg +8,4 +34 400 4595,5 400 1,219,6 % 4 459 789 400 +34 400 1,2 %900 44400 2 814 900 74 400 2 814 % % % 5,5 % 19,6 323 850 000 2 125 627 000 2011 00 641 000 000 627 +34 400 1,2 %kg 4 459 400 +34 400 7894kg 1,2 %%374 459 400 -6,6 -6,6 % 374 +34 400 +8,4 % +34 400+ 3 19,6 850 000 627 000 2 125 641 000 000 2011 627 000 257 74 400 19,6 % 5,5+8,4 %2 % % 74 400 5,5+8,4 %219,6 814 900% 814 +34 400 -6 374 kg % % -6,6 374 kg +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 74 400 90019,6 5,5000 %2 814 % 641 000 5,5 %000201162719,6 00 641 000 627 000 2011 +34 400 4 459 40 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % -358 400 +34 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % 1 000 000 627 000 2011 641 000 0002011 627 000%2 814 74 400 74 400 2 814 900 19,6 % 5,5 19,6 % 5,5 % +8,4 % +34 400 374 kg +8,4 %%-6,6 +34 400 %400+34 4 459 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 1,2 789 19,6 641 000 000 5,5 % 74 400 74 400 2 814 900 2011 62740 00 323400 850 000 627 000 24125 641 000 000 4 459 1,2 % +34 1,2 % 459 400 +34 400 789 +34 400 + -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 3 19,6 850 000 627%000 2 125 2011 6275,5 000 257 19,6 % % 74 400 74 400 2 814 900 2% 814 % 5,5 -6 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 -358 1,2 % 4 459 400 +34 400 19,6 90019,6 74 400 5,5000 %2 814 %74641 4005,5 %000 2 814 900 000 627 00 2011 2011 627 000 641 000 40 +34 400 1,2 % 1,2 % -358 4 459 +34 400 +34 400 -6,6 % 374 kg -6,6 % 374 kg +34 400 +8,4 % 2011 627 0000,1 641 000 0002011 1 000 000 627 000 19,6 % 74 400 5,5 %2 814 19,6 % 74 400 5,5 % 2 814 900 374 kg +8,4 % -6,6 % 374 kg +8,4 % +34 400 +34 400 4 459 400 +34 400 1,2 % 4 459 400 +34 400 1,2 % 789 19,6 74 400 5,5850 %2000 814 900 814 90019,6 %74 400 5,5 %2000 2011 0 641 000 627 323 2 125 627 000 +34 4001,2 % 4 459 400+34 4001,2 % 7894 459 400
+5,5% chiffres 4 459 400 4 459 400
3 580 -358
1,2 %
2 814 900
+34 400
74 400
N°17 - FÉV. 2015
2
La communauté internationale s’est engagée à limiter à +2°C la hausse des températures dans le courant du XXIe siècle. Pourtant, au fur et à mesure de leur parution, les études font toutes état du fait que, faute d’une rupture avec nos modèles de consommation et production actuels et d’une remise à plat de notre système énergétique, cet objectif sera dépassé ; la hausse envisagée actuellement serait plutôt de l’ordre de +4°C.
Les changements climatiques sont liés à l’augmentation de la concentration de CO 2 dans l’atmosphère. Plus personne ne conteste sérieusement que cette augmentation résulte des activités de l’homme et en particulier de l’exploitation des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz…) qui sont le véritable moteur de la croissance. Par conséquent, limiter la hausse des températures à +2°C signifie de rompre avec le modèle économique fondé sur ces énergies polluantes. Cela implique de laisser dans le sol, et donc de renoncer à exploiter, entre 60 et (plus vraisemblablement) 80 % des réserves d’énergie fossile ! Parce que les différents secteurs qui constituent nos économies sont plus ou moins énergivores et que les pays combinent différemment les sources d’énergie disponibles, les impacts seront ressentis à des degrés divers dans toutes les économies. Une étude estime que l’exposition des institutions financières européennes qui jouent un rôle littéralement central dans nos économies s’élèverait à 1.000 milliards d’euros. Il s’agit là de la somme que les banques, assurances et fonds de pension européens ont directement ou
indirectement placée dans les énergies fossiles et qui risque de s’évaporer s’ils ne réorientent pas leur portefeuille de prêts et de placements.
Le risque financier qu’ils encourent s’explique par le fait que, tôt ou tard, parce que nous n’avons qu’une seule planète, des mesures drastiques touchant tous les secteurs qui sont soutenus par les institutions financières devront être prises. Or, comme nous l’avons vu précédemment (www.philippelamberts.eu/8000-milliards-lecout-de-linaction-contre-le-changementclimatique-depuis-2012/), reporter à plus tard ces mesures nous engageant collectivement sur une autre voie, celle de la transition écologique de l’économie, coûtera de plus en plus cher. C’est pourquoi nous devons nous dégager le plus rapidement de l’emprise de ces énergies fossiles.
5,5 %
1,2 %
La journée internationale du « décarbonage » des 13/14 février (Global Divestment Day) doit marquer le début d’une mobilisation générale. Europe
risqués estimés…
en milliards €
en % du total de leurs actifs
Fonds de pension
260-330
5%
Banques
460-480
1,40%
Assurances
300-400
4%
Source de l’étude : http://gef.eu/publication/carbon-bubble-the-price-of-doingtoo-little-too-late/
5,5 %
Sur le décarbonage (« divestment »), voir également : http://350.org/category/topic/divestment/
Une initiative de Philippe Lamberts, eurodéputé Ecolo - www.philippelamberts.eu