N128mai14

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LaPrincipauté €2

Le premier journal d'actualité de Monaco

Année XIV • Numéro 128 • Mensuel édité par Global Media Associates Sas • Gérant de la publication Roberto Volponi • Rédaction et administration : “ Le Beausoleil de Monaco ” 6, Boulevard de la Turbie 06240 Beausoleil • Tél. : +33 09.50.79.90.84 • Fax (+33) 09.55.79.90.84 • Siège Social : Piazza Caduti della Montagnola 48 00142 Rome • Tél./Fax (+39) 06.23.31.52.15 • Bureau de Milan : Tél./Fax (+39) 02.70.03.01.42

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Mai 2014

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Dossier Spécial

Photo © Mercedes

Au cœur de la bataille...

Grand Prix F1 de Monaco 2014

Un mythe

qui résiste ☞  FISCALITÉ : LA récente décision du Conseil d'État rend justice aux ENFANTS DU PAYS • page 7


DOSSIER SPECIAL

Grand Prix de Mon

La Formule 1 rebat les cartes : il y avait longtemps qu'elle n’avait connu un tel b

DOSSIER

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ans un monde de la Formule 1 de plus en plus aseptisé, de plus en plus standardisé et contrôlé, le GP de Monaco affiche toujours avec fierté et succès sa forte personnalité ! Derrière le glamour dont on ne saurait se passer se cache une organisation sans faille due à l’efficacité irréprochable de l’Automobile Club comme la compétence unanimement reconnue des commissaires de courses. Le Grand Prix de Monaco est avant tout une épreuve sportive de très haut niveau… le graal de tout pilote de F1, il n’est qu’à lire le palmarès ! Présentation de l’édition 2014 du 22 au 25 mai prochain.

g Le grand retour du Turbo Les V8 vont être définitivement remisés au garage. Cette année, les blocs moteur deviennent des V6 Turbo de 1600 cm3. La technologie du turbo n’était plus apparue en F1 depuis 1988 une année où régnait Honda, où Ayrton Senna était champion du monde et Alain Prost son coéquipier chez McLaren vice-champion. On retiendra également, mais nous y reviendrons, que le régime maximal de ces nouveaux moteurs a été limité à 15000 tours/minute. g Le KERS devient ERS L’Energy Recovery System (directement intégré

L'editorial

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par Roberto Volponi

g Des monoplaces nez au vent Les supporters monégasques vont se régaler Sécurité oblige, le nez des monoplaces va encore baisser. Il ne dépassera plus cette année les 185mm. Une énorme différence avec 2012 et 2013 où il pouvait atteindre les 550mm. Cette nouvelle règle a abouti à des dessins extrêmement décriés par les observateurs et les fans toujours attachés à l’esthétique des Formule 1. Nous y revenons par ailleurs dans ce dossier. © Photo DR

par Jean-François Séité

au moteur) sera chargé de récupérer et transformer en énergie la chaleur produite par les échappements. Le gain en puissance est doublé par rapport aux saisons antérieures, 161 Cv contre 80, mais surtout, les pilotes peuvent désormais utiliser ce système pendant 33 secondes sur un tour contre 6 seulement les années précédentes.

g Formule 1 ou écomarathon Shell* ? Il fut un temps, où l’on demandait à un pilote d’aller le plus vite possible, c’est-à-dire plus vite que ses adversaires. C’est l’essence même de la course automobile… mais l’essence, on lui demande aujourd’hui de l’économiser quitte à freiner un peu ou ne pas tenter un dépassement trop gourmant en carburant. En effet, le débit d’essence est limité cette année à 100Kg/h dès que le régime moteur dépassera les 10500 tours/ minute. Une réduction drastique d’un tiers par rapport à la saison précédente. L’écologie feraitelle loi en F1 aussi ?

g Les pilotes, des conducteurs comme les autres... Le permis à point fait son entrée en F1. Chaque pilote se verra attribuer en début de saison une licence dotée de 12 points. Chaque infraction, notamment pour conduite dangereuse sera sanctionnée d’un retrait de points. Quand les 12 points seront consommés, le pilote sera automatiquement suspendu pour le GP suivant.

La bataille d'arrière-garde des "chahuteurs"

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© Photo DR

e cirque frénétique de la Formule 1 décidément ne se dément jamais: Chaque année - ou presque - de nouveaux règlements sont adoptés, souvent plus extravagants les uns que les autres, avec pour conséquence de rendre la compréhension de ce sport - déjà assez compliqué - de plus en plus difficile à suivre dans toutes ses nuances. Un sport qui évolue en continu, non seulement pour se conformer aux changements technologiques, mais aussi pour garantir à ses adeptes un spectacle unique au monde. Aujourd'hui c'est - hélas - surtout cet aspect spectaculaire qui l'emporte sur l'aspect sportif ou technologique, au risque de sacrifier des avancées réelles. La polémique qui s'est déclenchée autour du bruit des voitures (voir encadré page 3) est, à cet égard, symptomatique. Le plus récent changement des règles a imposé l'introduction de moteurs turbo, moins puissants (même si plus performants) mais aussi - peut-être involontairement - moins bruyants. Quelle sacrilège pour les "puristes" de la F1 ! On attend avec curiosité mais surtout avec espoir de pouvoir constater de nos propres oreilles que le jeudi qui précède le Grand Prix de Monaco nous ne serons pas réveillés par le bruit assourdissant des voitures engagées dans les premières sessions des essais libres, un bruit qui résonne dans toute la Principauté et ses alentours. Et pourtant, nous sommes nous aussi, des passionnés de ce sport excitant. Nous aimons la vitesse, les dépassements, les technologies de pointe, la stratégie, le pathos de la course et l'incertitude du résultat final. Mais nous renoncerions bien volontiers au "casse-oreilles" des improbables émules de Niki Lauda que nous sommes souvent obligés de subir tous les jours dans nos rues. Mais les paladins de cette bataille d'arrière-garde pour rétablir le fracas tant aimé ne manquent pas, et ce dans toutes les générations : le très jeune champion du monde en titre, Sebastian Vettel, qui appartient à la "génération iPod" toujours à plein volume, tout comme le très vieux patron Ecclestone (actuellement sous jugement pour corruption...) qui pense que le spectacle - pour le demeurer - doit forcément être bruyant. On pourrait suggérer à ces inconditionnels du bruit d'installer dans leurs voitures un amplificateur et pourquoi pas, des puissants haut-parleurs pour leur seul plaisir... Mais dans ce cirque fou surgissent parfois aussi des règles - qui apparemment vont dans le bon sens -, mais ne sont en fait que l'expression d'un conservatisme borné et intéressé, comme celle relative à la réduction de la consommation de carburant. Il vaudrait mieux parier tout de suite sur les moteurs électriques, qui on le sait déjà seront les propulseurs de l'avenir, non seulement à pollution zéro mais aussi pratiquement silencieux. Ce qui - bien sûr - n'est pas l'objectif numéro un de l'actuelle F1. Les voitures électriques - on le sait aussi - sont déjà potentiellement plus rapides et performantes que les voitures actuelles. Avoir dans son chapeau la nouvelle Formule Electrique (qui fera ses débuts à la fin de cette année), semblerait pour la FIA avant tout une manoeuvre pour mieux la contrôler et éviter qu'elle puisse se développer trop rapidement. Autrement, pourquoi imposer une limitation de vitesse (!) et d'autonomie pour ce championnat, sinon pour empêcher que les batteries dont elles sont dotées puissent évoluer, et donc être plus performantes, trop rapidement ? La stratégie semble claire : exploiter à fond aussi longtemps que possible les "vieilles" voitures - peu importe qu'elles soient polluantes et bruyantes - pour ensuite passer à bien presser au bon moment le nouveau "citron" électrique... Comme l'a écrit Shakespeare : “Beaucoup de bruit pour rien” ?


naco : le mythe résiste ! © Photo DR

bouleversement, presque une révolution. Tout change ou presque : les moteurs, le look, l’esprit… LES PROTAGONISTES

Une hiérarchie bouleversée ?

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* L'Éco-marathon Shell est une compétition automobile annuelle dont le but est de parcourir la plus longue distance avec un litre de carburant.

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g Autres changements en bref Les F1 prennent un peu d’embonpoint avec un poids minimal qui passe de 642 à 690Kg. Les écuries n’auront à leur disposition que 5 moteurs neufs pour toute la saison (contre 8 précédemment) et les boites de vitesse devront rester inchangées pendant 6 GP consécutifs.

a F1 vivait sous la domination presque sans partage de Red Bull, de Sebastian Vettel et de Renault qui trustait les titres de champion. Les essais hivernaux ont donné les premiers indices d’un changement de règne. A Jerez comme à Bahreïn, pendant les essais de pré-saison, les Mercedes ont bien montré qu’elles s’apprêtaient à prendre le pouvoir. La marque à l’étoile à largement dominé ses adversaires. La maison mère avec Hamilton et Rosberg tout d‘abord, mais les écuries équipées du moteur allemand (McLaren, Williams ou Force India) ont également largement pu, grâce à lui, rehausser leur niveau. Ferrari est en retrait et Renault encore plus loin ce qui peut surprendre de la part d’une marque qui a introduit le turbo en F1. Mais rappelons-nous que Ferrari et Renault se battaient encore pour le titre en fin de saison dernière. C’est peut-être là que se trouve l’explication à ce retard. Pendant que les ingénieurs de Viry-Châtillon et de Maranello continuaient à développer leurs V8, Mercedes planchait déjà à plein temps, et depuis longtemps, sur le V6 Turbo de 2014. Pari gagné ! Largement gagné, même, au vu du début de saison. Sur les quatre premiers Grand-Prix, Mercedes a réussi le grand chelem ! Le GP d’ouverture en Australie est revenu à Rosberg avant que Hamilton ne s’offre un triplé sur les 3 suivants. Le pilote britannique, dont le transfert avait suscité de nombreuses interrogations, regrette de moins en moins son passage de McLaren à Mercedes. Il se pose désormais en favori pour le titre même si la saison est encore bien longue et que son coéquipier, à la faveur de 3 deuxièmes places, occupe provisoirement la tête du championnat. (Avant le GP d’Espagne à Barcelone le 11 mai) Après ces quatre GP, Ferrari a réussi à limiter la casse mais tout juste. Fernando Alonso est 4eme au championnat mais Raikkonen a semblé complètement dépassé. Les décideurs de Maranello n’apprécient que très modérément ce début de saison et c’est Stefano Domenicali qui va en payer les pots cassés. Il a décidé de présenter sa démission après 23 années de présence au sein de la Scuderia, dont six à la tête de la gestion sportive. Mais le coup de tonnerre de ce début de saison vient de Red Bull et de Sebastian Vettel. Le quadruple champion du monde est hors du coup. Il est clair qu’il ne se bat plus pour la victoire et pour le titre. L’écurie parle désormais de viser le top 5... Quel changement ! Si Adrian Newey n’a sans doute pas dessiné la meilleure voiture de sa carrière, Christian Horner, le manager, montre du doigt le moteur Renault et met de plus en plus la pression sur son motoriste français ! Enfin que dire de Lotus ? Soucis financiers, voiture ratée, moteur dominé, Sébastien Grosjean qui trustait les podium en fin de saison dernière se morfond désormais en fond de grille et de peloton.

LA POLEMIQUE

Nouveaux moteurs : un silence qui fait grand bruit

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epuis le début de la saison à Melbourne, le son du nouveau moteur V6 Turbo fait polémique et la polémique enfle de course en course au point que pilotes, organisateurs et fans de F1 réclament des mesures d’urgence pour améliorer l’acoustique du spectacle. Les décideurs de la F1 n’avait sans doute pas pensé à cela en édictant les nouvelles règles pour 2014. Le passage du V8 au V6 Turbo devait amener un peu plus d’incertitude sportive voire un peu d’écologie… hélas, dès la première course, le « silence » des nouvelles monoplaces a déstabilisé tout le petit monde de la F1. La diminution importante de la cylindrée et du régime moteur maximal ont entrainé automatiquement une baisse importante des décibels au point que les fans ne reconnaissent plus leur sport favori et s’en plaignent. Et quand les spectateurs ne sont pas contents, les réactions ne se font pas attendre du côté des financiers de la F1. Le premier à dégainer à été Ron Walker, l’organisateur du GP d’Australie : « Ce son est une honte… quand une voiture arrive en ligne droite vous ne pouvez même pas l’entendre » et Ron Walker menace même de quitter la F1 pour accueillir des courses d’Indy Car si la fédération ne réagit pas. Une autre grosse colère est venue de Sebastian Vettel. Le quadruple champion du monde n’y est pas allé par quatre chemins : « c’est de la m… sur le muret des stands il n’y a pas plus de bruit que dans un bar » ! Bernie Ecclestone non plus n’est pas content et le fait savoir : « La F1 est un show et nous l’oublions parfois… » a déclaré le grand argentier de la F1 qui déplore la baisse des audiences télé et qui a déjà rencontré Jean Todt (le président de la FIA) pour tenter de rectifier le tir au plus vite. La Fédération a semble-t-il décidé de prendre le problème au sérieux et de réagir vite. Une réunion s’est tenue avec les différents motoristes le 6 mai. Dans la foulée, des essais seront organisés sur le circuit de Barcelone pour tester quelques solutions qui devraient toucher notamment aux échappements. Mais attention prévient déjà Renault « Rien de significatif n’est possible en l’état de la réglementation », affirme Rémi Taffin, un de ses ingénieurs. Il faudra donc attendre 2015 pour remettre les boules Quies !

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DOSSIER SPECIAL

Pas seulement des hommes !

Le nez des voitures qui ne séduit pas... U © Photo Mercedes

n peu plus court, celui de Cléopâtre aurait pu changer la face du monde… Mais comme Cyrano, les fans de F1sont prêts à déclamer cette année : « moi Monsieur si j’avais un tel nez il faudrait sur le champ que je me l’amputasse » ! Mais quelle mouche a donc piqué les ingénieurs de F1 sur leur planche à dessin ? Auraient-ils engendré des monstres ? C’est ce qui pourrait ressortir des premiers commentaires qui ont accompagnés la présentation des monoplaces millésime 2014 et la découverte de leurs nouveaux nez. Il faut bien avouer que si ces appendices font sans doute preuve d’efficacité sur le plan aérodynamique et sur le plan de la sécurité(*), ils heurtent franchement l’esthète qui sommeille souvent derrière le fan de F1 ! Certaines équipes ont franchement poussé le bouchon un peu loin… Lotus et son double nez asymétrique en forme de pince de crabe, Caterham et son aiguillon tel un ballon gonflé par Jeff Koons ou les dards de Force India et Williams ! Heureusement certains ingénieurs ont tenté de respecter règle et classicisme : Ferrari, Red Bull ou Mercedes mais les instances de la F1 n’ont pas vraiment goûté la polémique et il semble bien que de nouvelles règles verront le jour dès 2015 pour que nos chères Formule 1 soient un peu plus belles et séduisantes.

par Jean-François Séité

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Bien peu de femmes ont tenu le volant d’une F1. 5 seulement dans l’histoire du championnat du monde(*). Elles se nomment par ordre d’apparition : Maria Teresa De Filippis (qui débuta d’ailleurs sur le circuit de Monaco) ; Divina Galica ; Lella Lombardi (la seule a être entrée dans les points) ; Désiré Wilson et enfin Giovanna Amati. Depuis 1992, plus aucune femme n’avait été revue dans un baquet de Formule1. En 2012, la regrettée Maria De Villota avait montré la voie du retour en devenant pilote d’essai chez Marussia, mais cette année les dames montent en force. Chez Williams, la pilote Ecossaise Susie Wolff participera officiellement aux GP en effectuant deux séances d’essais libres les week-ends de course. Chez Sauber, la Suissesse Simona Di Silvestro a été nommée pilote de développement. Après 4 années en Indy Car elle ambitionne d’être titulaire en GP dès 2015 ! La présence féminine ne s’arrête pas là car il ne faut pas oublier les femmes « patron » : Monisha Kaltenborn qui dirige l’écurie Sauber et Claire Williams (la fille de Sir Frank) à la tête de Williams !

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DOSSIER

a F1, un sport d’hommes voire de machos ? Peut-être mais de moins en moins ! Un coin de porte s’entrouvre. Et si les femmes étaient aussi l’avenir de la F1 ?

(*) Pour des raisons de sécurité la partie la plus basse des F1 passe de 550mm à 185, mais surtout 5 centimètres derrière la pointe du nez, on doit trouver une zone de 900 cm2

(*) Avant cela on n’oubliera pas Hellé Nice dont on relira avec plaisir l’histoire dans le livre de Bernard Spindler aux éditions du Rocher : Histoires secrètes des courses automobiles.

oilà un petit côté seventies qui devrait ravir les plus anciens fans du sport automobile. Martini, la célèbre marque italienne d’apéritifs, fait son retour sur les flancs de la Williams comme au temps des Brabham de Bernie Ecclestone ! Martini et le sport automobile, c’est une longue histoire qui avait connu une parenthèse de quelques années. Elle se referme avec le partenariat signé avec l’écurie Williams et l’on reverra donc cette année avec plaisir les célèbres bandes bleue et rouge. En F1, Martini s’est fait connaitre avec Brabham entre 1975 et 1978 puis Lotus l’année suivante. Mais c’est surtout en endurance et en Rallye que la marque italienne a le plus affiché sa célèbre livrée. Qui ne se rappelle les Porsche remportant les 24 heures du Mans et les Lancia delta trustant les rallyes de Monte-Carlo comme les titres de championnes du monde !

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Deux seuls êtres vous manquent

’ombre d’AyrL ton Senna planait déjà

chaque année sur le circuit de Monaco. Avec 5 pole et 6 victoires, le Brésilien est le pilote le plus titré en Principauté. Pourtant cette année, un autre absent hantera les paddocks et les tribunes ! Victime d’un grave accident de ski le 29 décembre dernier, Michael Schumacher est toujours dans le coma et hospitalisé au CHU de Grenoble ! Il est très difficile de connaître l’état de santé actuel du septuple champion du monde tant les informations sont filtrées par son entourage. Si la porte-parole du pilote Allemand, Simone Kehm, affirme qu‘ il « montre des moments de conscience et d'éveil », le milieu médical tempère l’optimisme et estime que la route sera encore très longue avant un éventuel réveil et que le risque de séquelles est toujours à envisager. Tous les fans de F1 de la principauté auront donc forcément une pensée pour « Schumi » tout au long du week-end et scruteront le casque de Felipe Massa, son ancien coéquipier chez Ferrari, pour voir s’ils y aperçoivent les initiales MS !

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La F1 "on the rocks" V

LEGENDES


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POLITIQUE & SOCIETE

Réélection et communication par Patrice Zehr

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g Y aura-t-il un chef de cabinet ? Laurent Nouvion veut peut-être répondre ainsi à certaines critiques reprises dans ce journal, sur une contradiction présumée entre ses discours, sa communication et ses actes. Dans une société médiatique - où le faire savoir est capital - ce sujet, un an après son élection, devient primordial. Reste au communicant de sentir les spécificités monégasques et de jouer son rôle, tout son rôle mais rien que son rôle. L’organisation interne du Conseil National est toujours cependant en cours, tout comme la nomination d’un éventuel chef de cabinet qui est envisagée, mais qui - selon M. Ubeda préoccuperait beaucoup plus les médias que les Monégasques. Une approche contredite par les derniers incidents au sein du Conseil national (voir encadré). Il est vrai cependant que le temps des médias n’est pas le même que celui du conseil, qui n’est pas celui du gouvernement.

g Une réélection unanime pour réaffirmer la cohésion de la majorité Un an après, c’était pour Laurent Nouvion le temps de la réélection. Confiance renouvelée des élus de la majorité à leur président, et de façon unanime. S’il y a des diversités et des nuances chez les élus, la cohésion s’est réaffirmée lors de ce vote. Jean-Charles Allavena - chef du parti majoritaire dans la majorité - a tenu, de son côté, à mettre certaines choses au point. Il a démenti toute crise politique interne et toute rivalité avec le président du Conseil National. Il a reconnu cependant des différences de tempérament, difficilement niables, et des approches parfois différentes. Il a précisé : "Ceux qui soufflent sur de prétendues braises pour essayer de faire croire à une division, entre vous (Monsieur le président) et moi, entre le mouvement Rassemblement & Enjeux que

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POLITIQUE

n an après le vote, peut-on encore parler de « nouvelle » majorité ? Certes, mais avec tout de même une approche différente. Le président Nouvion a confié sa communication à un communicant extérieur à la Principauté, responsable d’une agence parisienne, Olivier Ubeda, qui apparemment viendra régulièrement à Monaco et se tiendra à la disposition du président et de ses élus de la majorité...

je préside et vous, ou entre les différentes composantes de la majorité prennent leurs fantasmes pour des réalités et se trompent lourdement". C’est dit et ne sera pas oublié. Les deux hommes se déclarent donc en harmonie et c’est indiscutable vis-à-vis de la minorité. Son droit à l’opposition est naturel, mais pas quand cela se transforme en « allégations nauséabondes », et Laurent Nouvion d’insister sur la légitimité d’une majorité voulue et élue par les Monégasques. Réponse aux attaques insistantes de l’ancien président Robillon sur une prétendue connivence entre le gouvernement et la nouvelle majorité pendant la campagne électorale.

g Faire, plus que parler, et ensuite communiquer... Des flèches attendues, contrairement à celles décochées contre le gouvernement. On pensait que tout était dans le consensus discuté entre les institutions et sans doute le Ministre d’Etat le pensait aussi. Mais la charge du président de la Haute Assemblée a été très vive, sur la perte de temps imputée à l’Exécutif ou sur des dossiers comme la SBM ou le logement. Financement du Sporting d'hiTENSIONS ver, désaffectation, livraison de logements : Laurent Nouvion soupçonne le gouvernement de ne pas jouer franc jeu et de a diffusion publique par l’oppositenter d'affaiblir le Parlement tion de deux incidents entre élus en le mettant en porte-à-faux et permanents du Conseil National avec ses promesses de camreflèt-t-elle un mauvais climat ? Il faut pagne. Michel Roger a vu reconnaître que contrairement à ce que rouge et sa réponse a été aussi désiraient certains élus, il n’y a eu - lors vive que la charge du président du changement de majorité - aucune Nouvion : "La confiance est chasse aux sorcières systèmatique sur incompatible avec les procès les 30 fonctionnaires environ en poste : d’intentions : je déplore vos seulement 3 ont quitté leur poste juste propos sur la forme et le fond". aprés les élections. Sont donc resDans sa réponse Laurent tées forcément des personnes liées à Nouvion - apparemment surl’ancienne majorité. Cela n’aurait guère pris à son tour - a été plus que d’importance si les élus ne se servaient modéré, étonnement conciparfois des permanents pour les asliant, même par rapport a son sister dans leur travail parlementaire discours initial. Tout cela faisait strictement politique. Certains en sont un peu comme cela s’est déjà flattés et d’autres irrités. Ce n’est pas passé à quelques reprises en effet leur rôle que de pallier aux pro"retenez-moi ou je fais un malblèmes causés par l’absence d’un cabiheur". Là encore, c’est le temps net politique auprès du président et des élus majoritaires. C’est une question de définition, de charge et d’organisation. Des frictions réelles sont exploitées qui mène le bal : Laurent politiquement par la minorité, alors que la majorité dénonce l’attitude de certains qui n’acceptent pas le changement Nouvion veut agir pour prouver induit par le vote des Monégasques. Le problème de fond est bien souligné par Patrick Rinaldi, président de l’UP et qu’il est utile et fidèle à ses proprésident de l’Association des Fonctionnaires Monégasques (ADFM) : il faut dépasser les problèmes de personne messes. Il ne veut pas parler, il et traiter chacun avec respect, mais il « n’y aurait pas de problème si les textes d’organisation du Conseil National veut faire… il devra cependant, n’étaient pas si obsolètes ». Réorganisation du Conseil National et « états généraux sur les fonctionnaires », si le un an après, communiquer sur malaise de certains a été exploité et dénoncé, il a permis de poser des problèmes bien réels. (P.Z.) ce qu’il fait, s'il le fait, et bien communiquer...

Les élus face aux fonctionnaires

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© Photo jartagnan.com

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ECONOMIE & FINANCE

Enfants du pays : plus d'impôts ? La récente décision du Conseil d'État rend enfin justice aux Français nés à Monaco et qui y ont constamment résidé par Patrice Zehr

ECONOMIE

par Patrice Zehr

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g Une insupportable suspicion... Cette imposition surréaliste était motivée par une interprétation extensive et abusive de la convention fiscale de 1963. Cette convention suite à une grave crise entre Monaco et la France, avait permis à Paris d’imposer ses lois fiscales à des Français résidant en Principauté. La souveraineté de Monaco était rognée dans ses prérogatives fiscales pour une catégorie d’étrangers résidents, en dehors des autres. Tout cela justifié par une insupportable suspicion : s’ils vivent à Monaco c’est pour échapper au fisc et parce qu’ils sont riches. Non, si ils vivent à Monaco c’est qu’ils aiment Monaco et y travaillent et y habitent, conscients d’avantages sociaux indiscutables payés cependant avec un travail qui n'a rien à voir avec la France. g Il y a parfois encore des juges en France Ces Français enfants du pays nés au pays, ne sont privilégiés que du fait qu’ils habitent dans une Principauté que beaucoup envient. Pour admettre ces évidences, il y avait un puissant barrage psychologique. Paris - à la recherche du moindre sou et en période de crise - pouvait difficilement donner l’im-

© Photo DR

a décision du Conseil d’Etat est un arrêt de vérité et un jugement d’équité. Cela met fin à 50 ans d’une insupportable discrimination fiscale. En effet, une personne née à Monaco et y ayant sa résidence, une personne travaillant à Monaco n’a bien sûr aucune raison d’être imposée en France. C’était pourtant le cas. Cette injustice est au centre d’un combat judiciaire des Français de Monaco. Pour certains ce combat était perdu d’avance et impossible à gagner. Ceux qui n’ont jamais renoncé ont eu raison.

pression de faire un cadeau fiscal à des «privilégiés». On pensait qu’il ne se passerait finalement jamais rien, et bien, on avait tort. Il y a encore parfois des juges en France. Alors qu’ils poursuivaient sur le terrain judiciaire, tout en considérant que le contexte politique et économique de la France ne leur était pas franchement favorable, les Français ont obtenu une décision en leur faveur au Conseil d’État. g La Convention franco-monégasque de 1963 Le Conseil d'Etat a ainsi remis en cause un arrêt de la cour administrative d'appel de Marseille daté du 26 juin 2012, qui avait contraint un ressortissant français établi à Monaco depuis sa naissance à payer l'impôt sur le revenu, majoré de pénalités de retard, pour les années 2006 à 2008. «L'Etat versera à M. B... la somme de 2.500 euros», selon la dernière décision. Une décision du Conseil d'Etat datée du 11 avril 2014 rappelle que les personnes qui ont constamment résidé sur le Rocher depuis leur naissance et n'y ont

donc jamais transféré leur domicile, ne peuvent pas être soumises à la fiscalité française, en vertu de la convention fiscale franco-monégasque de 1963. g L'indépendance fiscale de Monaco réaffirmée L’arrêt n° 362.237 conclut en effet que "sont exclues du champ d’application de l’article 7, chapitre I, de la convention fiscale franco-monégasque, les personnes qui, ayant constamment résidé à Monaco depuis leur naissance, n’y ont jamais transféré leur domicile". En clair, un Français qui est né, a toujours résidé et travaillé à Monaco, est exonéré d’impôt sur le revenu. Voilà qui mérite d’être rappelé tellement on a du mal à y croire. Une décision qui conforte également l’indépendance de Monaco en lui rendant une souveraineté fiscale sur une partie de ses habitants enfants du pays, et constitutif de l’identité du pays, qui lui avait été retiré par une interprétation discriminatoire d’une convention aujourd’hui globalement obsolète.

RENCONTRE

Le Maroc, une porte d’entrée vers l'Afrique

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0 acteurs économiques étaient réunis le mercredi 9 avril à l’ACM pour un Ambassador’s Lunch de la CDE consacré au Maroc. A cette occasion, l’Ambassadeur du Maroc à Monaco S.E. M. Chakib Benmoussa était accompagné de M. Said Ibrahimi, Directeur Général de « Casablanca Finance City », jeune place financière à vocation panafricaine qui vient tout juste de gagner ses galons à l’international.

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g Des opportunités marocaines… Dans son intervention, l’Ambassadeur Benmoussa a promu le Label Maroc, conséquence des réformes profondes engagées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une économie de marché, qui s’appuie sur la liberté d’entreprendre, un environnement des affaires nettement amélioré, engendrant en 2013 +23% d’investissements étrangers et une progression de dix places dans le classement « Doing business » de la Banque Mondiale : le Maroc et son marché de 30 Millions d’habitants sont ouverts aux entrepreneurs de Monaco avec qui des échanges existent déjà. Ils avaient notamment été développés en 2001, à la suite d’une mission de la CDE à Rabat et à Casablanca, avec 70 acteurs économiques monégasques. Cette mission accompagnait un voyage officiel de S.A.S. le Prince Albert II, alors “Prince Héréditaire”, venu rencontrer Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc. Preuve de l’intérêt mutuel à resserrer les liens entre les deux pays, la même année, le Maroc avait organisé une mission de plus de 30 hommes et femmes d’affaires marocains en Principauté, en marge de la Foire Internationale de Monaco consacrée au Maroc. D’après S.E. M. Benmoussa, le potentiel de développement des échanges entre Monaco et le Maroc est aujourd’hui plus important encore, le Maroc constituant plus que jamais une porte d’entrée pour rayonner sur le continent africain tout entier. g …aux perspectives africaines Un hub vers l’Afrique, plus particulièrement francophone, c’est précisément le rôle de la structure Casablanca Finance City (CFC) dirigée par Saïd Ibrahimi. CFC a très récemment fait une entrée remarquée dans l’indice global “Financial Centres Index”. La structure est placée à la seconde place africaine, derrière Johannesburg (orientée Afrique anglophone) et devant Maurice (plutôt tournée vers l’Inde). 43 entreprises internationales opèrent déjà sous sa bannière et CFC a d’ores et déjà signé des partenariats avec Singapour, le Luxembourg et la City. Pour Michel Dotta, « ces arguments ne pouvaient laisser insensibles les acteurs financiers et entrepreneurs d’autres secteurs de la Principauté, venus en nombre à cet Ambassador’s Lunch : hors-Europe, l’Afrique est en effet aujourd’hui le premier continent pour Monaco à l’export ».

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ECOLOGIE & ENVIRONNEMENT

Des océans de kérosène ? La Marine des États-Unis aurait mis au point un système pour produire le carburant en utilisant simplement l'eau de mer par Pierre-Alain Martini

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g Le Graal de l'abondance et de l'indépendance La marine américaine vient donc d’annoncer l'ère du pétrole sans limite. Imaginez : des Océans de pétrole ! « Ce carburant a sensiblement la même apparence et la même odeur qu’un kérosène conventionnel », affirme Heather Willauer, chimiste du NLR. Surtout, le grand avantage, selon le viceamiral Cullom, est qu’il est directement utilisable dans les moteurs de navires et d’avions actuels. Pas besoin donc de mettre au point de nouveaux moteurs. « Nous avons démontré la faisabilité, nous voulons améliorer l’efficacité », explique Heather Willauer. Sur le plan stratégique, les implications sont majeures. Pensez donc, une armada autonome en carburant ! Il faut dire que la Marine est gourmande: en 2011, la Navy a consommé près de deux millions de tonnes de carburant. La transformation d’eau de mer en kérosène pourrait coûter à terme entre 3 et 6 dollars par gallon (3,8 litres), selon le NRL. g Un kérosène bon pour l’environnement ! Une partie de l'avenir énergétique de l'humanité se trouverait dans l'eau de mer. D'autant plus que d'un point de vue écologique, cette technologie présenterait aussi certains avantages.

VER-POMME

© P h o t o D e f e n c e Ta l k . c o m

’US Navy a-t-elle trouvé la pierre philosophale qui transforme l’eau de mer en pétrole ? Il semblerait. L’idée de départ est simple: les hydrocarbures sont composés de carbone et d’hydrogène, présents en grande quantité dans l’eau de mer. En capturant le dioxyde de carbone (CO2) et l’hydrogène contenus dans l’océan, il est possible de produire un kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d’avions. Simple certes. Mais il a quand même fallu 9 ans aux chercheurs du Naval Research Laboratory (NRL) pour démontrer la viabilité du concept en parvenant à faire voler un modèle réduit d’avion avec ce carburant à l’eau de mer.

Car le processus consiste à retirer du dioxyde de carbone des océans. L’un des aspects majeurs du réchauffement climatique est le fait que les océans se comportent comme une éponge et absorbent une partie croissante du gaz carbonique (CO2) répandu dans l’atmosphère. Les océans deviennent ainsi de plus en plus acides ce qui menace à terme des écosystèmes fragiles comme les barrières de corail. Or retirer le carbone des océans pour en faire du carburant et le mettre dans l’atmosphère pour qu’il soit en grande partie à nouveau absorbé par les mers est un processus presque neutre et qui pourrait se renouveler. Il s’agirait ainsi de recycler le carbone déjà répandu et pas d’en ajouter en plus dans l’atmosphère et dans les océans. Un cercle vertueux quoi. ALPES-MARITIMES

par Jean-Philippe Lucas

Le drame pour 256 cerfs

Et le plastique... devient fashion !

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e brame du cerf on connaît. Au début de l’automne, des cris rauques et profonds retentissent dans la forêt. Le brame est le mot qui désigne à la fois le cri du cerf et la période du rut. Mais quand il y a trop de cerfs, c’est le drame…Il faut éliminer ! Et des cerfs il y en a à foison dans le Haut-Var. Et plus proche. A Valberg par exemple, où des cervidés ont récemment « labouré » le terrain d’un chalet en plein village ! Une réunion s’était tenue à l’automne dernier à Guillaumes, sur le thème de la prolifération des cerfs. Guy Maunier, responsable de l'unité de gestion pour la fédération de chasse des Alpes-Maritimes avait fait le point devant les autorités : « Jusqu'à présent, l'objectif était de favoriser son développement, mais aujourd'hui, nous sommes arrivés à une population qui occasionne de gros dégâts et nous devons la stabiliser, c'est pourquoi les chasseurs du canton ont été autorisés à prélever 256 bêtes sur les 682 recensées sur notre territoire ». L’objectif départemental est assigné pour cette année 2014 : 256 bêtes à abattre. ! Il faut savoir qu’un « plan de chasse » fixe annuellement des quotas. La chasse au cerf est très réglementée. Cependant, ce quota n’est pratiquement jamais atteint. Il en résulte un fort accroissement de la population de cerfs qui a été multipliée par deux en 10 ans. 2014 sera une annus horribilis pour ces jolies bêtes qui peuplent nos forêts, et que l’on va admirer au moment du brame, symbole de virilité ! Mais il faut sans aucun doute que puissent vivre ensemble agriculteurs, propriétaires, chasseurs et cervidés.

© Photo DR

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l existe dans le monde sept continents. Le septième continent se situe entre Hawaï et la Californie, il fait 3,5 millions de km carrés, c'est- à-dire six fois la France. Il est constitué uniquement de déchets plastiques et il ne cesse de croître. Il est impossible de le détruire. Trop cher et trop risqué. Aux U.S.A, 100 milliards de sacs plastiques sont jetés tous les ans. Mais ne bombez pas le torse, chez nous c’est pareil ! On compte près de 250 milliards de micro-plastiques. Et oui nos petits poissons mangent aussi du plastique ! La seule solution : Recycler ces sacs plastiques pour en tirer de l'énergie. En effet il est possible actuellement de les transformer en carburant notamment en biodiésels ou en gaz naturel. La matière est quasiment inépuisable et elle a l'immense intérêt de produire bien plus d'énergie qu'elle n'en coûte et permet ainsi de recycler 80% des plastiques. Exemple : en février dernier, la Fashion Week New-Yorkaise a vu … vert ! La marque de street-wear G-Star et Pharrell Williams ont annoncé le lancement d’une collection de jeans fabriqués à partir de plastiques recyclés collectés dans les océans ! Rendez-vous le 15 août en boutique et sur l’e-shop officiel de G-Star Raw pour découvrir cette toute nouvelle collection. Ouf! Peut- être une solution salutaire pour les plastiques, les poissons et les hommes.

g Conséquences économiques et géopolitiques considérables Mais n’allons pas trop vite en besogne. Les chercheurs sont prudents : encore dix ans avant d’atteindre un stade industriel suffisant. Les conséquences économiques et géopolitiques du développement à une grande échelle de cette technologie seraient considérables et difficiles à imaginer. Tous les pays ayant accès à une mer pourraient produire leur propre carburant… et les pays producteurs qui vivent de rentes pétrolière et gazière connaitraient des moments difficiles. Encore faut-il que le lobby pétrolier ne tue pas dans l’œuf la « trouvaille » de la Navy !

Mai 2014

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L'ACTUALITE

ACTUALITE

Affiche spéciale

✲ M O NACO E N BRE F ✲ ☞ Monaco : Laurent Nouvion, Président du Conseil National, accompagné de neuf élus de la Haute Assemblée, s'est rendu à la Direction de la Sûreté Publique afin de mieux en appréhender son fonctionnement. Accueillis par Paul Masseron, Conseiller pour l'Intérieur, et Régis Asso, Directeur de la Sûreté Publique, les élus ont pu voir la Salle de Garde, les cellules attenantes, le Service des Résidents, la Section des Mineurs et de la Protection Sociale (SMPS), le Poste de Commandement et des Transmissions Opérationnelles (PCTO) et le Service de l'Identité Judiciaire (IJ).

pour les 40 ans !

☞ Monaco : Mardi 8 avril : Inauguration de « L’Ile aux bambins » en présence de LL. AA.SS le Prince Albert II et la Princesse Charlène. La crèche située dans l’immeuble « L’Hélios », Promenade Honoré II, a été pensée sur le modèle des autres structures liées à la Petite Enfance livrées par la Mairie ces quatre dernières années (les microcrèches « A Ribambela » et « A Riturnela », ou encore la Halte-Garderie du Larvotto). D’une surface de 1600 m2, elle permet d’accueillir 60 enfants, encadrés par 19 personnes – la directrice et son adjointe, deux éducatrices, 12 auxiliaires de puériculture, deux femmes de service et un factotum.

par Amanda Coutelle

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onte-Carlo SBM propose avec la programmation 2014 du Monte-Carlo Sporting Summer Festival une série de concerts des plus grandes stars planétaires qui toutes ont marqué un moment magique de ces 40 années : les crooners les plus célèbres ont répondu présent : comme Julio Iglesias, Tom Jones ou Paul Anka... Une immense légende sera de la fête : Liza Minnelli… et quelques "surprises" précisera Jean-René Palacio lors de la présentation de cette saison anniversaire...

☞ Monaco : L'ensemble "Plaza Francia" sur la scène de l'Opéra Garnier le mercredi 7 mai à 20h30. Plaza Francia, l’histoire de deux mondes qui se croisent : Eduardo Makaroff l’Argentin et Christoph H.Müller l’Helvète, deux piliers du célébrissime Gotan Project. De l’autre, Catherine Ringer, des Rita Mitsouko. Un coup de fil : Le suisse et l'argentin lui offrent texte et arrangement de deux chansons. Elle pose sa voix. Ils sont séduits par son aisance. Ils lui proposent de chanter tout l'album disque. Ca s’appellera « Plaza Francia ». ☞ Monaco : La Mairie de Monaco propose le samedi 10 mai à 20h30 à l'Espace Léo Ferré, placé sous le signe du rock et du rythme le concert de Louis Bertignac qui enflammera la scène monégasque avec son "Grizzly Tour" : 100 concerts donnés à ce jour. Bertignac poursuit sa tournée plus que jamais fidèle à son univers très "Rock" où tout est possible pour ceux qui acceptent de lâcher prise ! Pour la Fête de la Musique le samedi 21 juin sur le Port de Monaco : les Tambours du Bronx : un événement visuel et acoustique de musique urbaine entre bidons et mailloches...

© Photo AC

g Joséphine Baker, il y a 40 ans... C'est Joséphine Baker qui inaugurera le "nouveau Sporting d'été" avec sa superbe Salle des Etoiles, une nuit de juin 1974... Depuis cette année-là les plus grands artistes de la planète ont foulé la scène, une scène unique au monde, des affiches uniques au monde, dans une salle de spectacle unique au monde, avec son toit s'ouvrant comme par magie sur le ciel de l'été monégasque, une salle parée de miroirs depuis le dernier passage du "crooner des crooners" Frank Sinatra...

g "Le Sporting a toujours su célébrer son époque..." Jean-Réné Palacio, directeur artistique du Monte-Carlo Summer Festival, lors de la conférence de presse qui s'est tenue dans la Salle des Etoiles, le rappellera: "Le Sporting a toujours su célébrer son époque en accueillant les stars du moment. Cette année encore, l’impétuosité de la jeune création y trouve sa place avec Lana Del Rey (en ouverture), Kevin Costner & Modern West, M-, Yodelice et HollySiz, ou encore Macklemore & Ryan Lewis. Cet anniversaire est aussi l’occasion de célébrer des légendes du rock et de la pop comme Boy George, Texas, Status Quo, Neil Young et Elton John…Marcus Miller, Jeff Beck, Selah Sue, Booker T. Jones, Trombone Shorty et AlexHan le retour sur scène de la famille Jackson…" g Mais encore... Le public pourra applaudir Robin Thicke et Chic featuring Nile Rodgers qui, de The Freak à Get Lucky, symbolise à lui seul ces 40 ans de musique qui ont touché plusieurs générations. Enfin, le Sporting sera "plus live que jamais" avec 4 concerts debout, permettant l'accès des concerts de la Salle des étoiles à un public plus jeune souvent "moins argenté..." A ces concerts debout, sur scène : M- + Yodelice + HollySiz, Neil Young & Crazy Horse, Macklemore & Ryan Lewis et Marcus Miller & Jeff Beck and Guests. ☞ TARIFS consultables sur www.sportingsummerfestival.com. LOCATIONS : Monte-Carlo SBM (377) 98 06 36 36 de 10 h à 19 h, 7 jours/7 ; Réseau FNAC - CARREFOUR - FRANCE BILLET 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - fnac.com ; Réseau TICKETNET : AUCHAN - CORA - CULTURA - E. LECLERC - GALFA VOYAGES 0 892 390 100 (0,34€/min) - ticketnet.fr ; Réseau DIGITICK 0 892 700 840 (0,34€/min) - digitick.com

HUMANITAIRE

Les Carabiniers du Prince aux couleurs de la FPC

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Mensuel édité par GLOBAL MEDIA ASSOCIATES Sas

Rédaction : “Le Beausoleil de Monaco” 6, bd de la Turbie 06240 Beausoleil Tél. : +33 09.50.79.90.84 Fax : +33 09.55.79.90.84 email : laprincipaute@yahoo.fr http://www.laprincipaute.net

Directeur de Publication Roberto Volponi Rédacteur en Chef Patrice Zehr Rédacteur en Chef Adjoint Pierre-Yves Reichenecker

© Photo G. Luci-Palais Princier

e 15 avril dernier, en présence de S.A.S. le Prince Souverain, l’équipe de Beach Volley de ses Carabiniers recevait son nouveau maillot des mains de S.A.S. la Princesse Charlène, pour la saison 2014 du Beach Volley Trophy Albert II, avec le soutien de leur parrain pourcette saison, Pierre Pujol, célèbre passeur de l’Equipe de France de Volley-Ball (plus de 200 sélections en équipe nationale). Depuis plusieurs années, dans le cadre de leur soutien actif aux associations monégasques, les membres de l’équipe de Beach Volley des Carabiniers du Prince apportent une aide précieuse aux grandes causes humanitaires : cette année, les onze joueurs ont décidé de soutenir la Fondation Princesse Charlène.Assistaient également à cette cérémonie Victoria Ravva (Volleyeuse au FC Cannes) et Kevin Crovetto, gymnaste monégasque (tous deux présents sur la photo).

Avec la collaboration de Lisa Arquette Amanda Coutelle Pierre Dévoluy Jean-Philippe Lucas Pascale Marcaggi Pierre-Alain Martini Alan Parker-Jones

Mai 2014

☞ Menton : jusqu’au 20 octobre, le musée des Beauxarts Palais Carnolès expose les œuvres de l’artiste peintre français James Rassiat (1909 – 1998), un mot résume son œuvre : la liberté. James Rassiat nous fait voyager à travers la peinture de son époque qu’il a connue, suivie de près sans y succomber, sans s’y assujettir : il a choisi le chemin de la liberté et de l’équilibre entre lui et toutes ces tendances, en cherchant à préserver ce qui était pour lui le plus précieux : le dessin et ce qui revient au même : une certaine idée de l’homme donnant du sens aux rues et aux paysages quel que soit le lieu. Entrée libre. Tous les jours sauf le mardi et les jours fériés De 10h à 12h et de 14h à 18h. ☞ Monaco : L’Office des Emissions de Timbres-poste procédera le14 mai à la mise en vente du bloc de 2 timbres sur les anciens fiefs des Grimaldi dans le Carladès Cantalien. Le premier timbre représente la maison des princes de Monaco à Vic-sur-Cère. Le second évoque le rocher de Carlat qui appartient toujours au souverain de Monaco. ☞ Monaco : Evénement le 4 juillet prochain à Moscou ! Plus précisément au Théâtre du Bolchoï où sera donné ce jour là "La Mégère apprivoisée", création de Jean-Christophe Maillot pour la mythique compagnie russe. Un défi et un honneur pour le chorégraphe directeur des Ballets de Monte-Carlo. Il est rare que le Bolchoï invite des chorégraphes étrangers à créer pour ses 250 danseurs. Expérience aussi que de mettre en « ballet » la célèbre joute verbale de William Shakespeare. ☞ Menton : le Rotary organise le 3° salon auto moto les 10 et 11 mai le long de la magnifique baie de Garavan. Plus de 7000 m2 d’exposition réservés par 27 marques automobiles, 17 de motos et 5 camping-cars. Une importante exposition de plus de 100 voitures anciennes et sportives avec possibilité de baptêmes ! Les bénéfices de ce salon sont destinés à une œuvre caritative. De 9h30 à 18h. Entrée libre et gratuite. Parking gratuit. ☞ Nice : du 28 mai au 16 juin, le Crossover offre encore une relecture du territoire de la cité en produisant ses événements au Chantier Sang Neuf, à l’Opéra, au Théâtre de Verdure, dans le Parc du Château, à la Villa Arson, à la Plage Hi-Beach et nouveautés cette année : au Skate Park, à la librairie Masséna, aux cinémas Pathé et Mercury… De jour, de nuit : musique, cinéma, littérature, danse, art et sports de glisse… Ce festival niçois pluridisciplinaire en est à sa 6° édition. L’an dernier 16.000 personnes avaient fréquenté les 6 soirées du festival. Un succès. ☞ Menton : Le restaurant Mirazur distingué par la revue britannique Restaurant, qui établit chaque année le classement des 50 meilleures tables du monde. C’est le restaurant Noma à Copenhague qui est cette année le meilleur « resto » de la planète. Aucune table française ne figure dans le top ten, mais le "Mirazur" à Menton se hisse à une belle 11e place. Déjà étoilé par le Michelin, reconnu par Gault et Millau, le chef Mauro Colagreco poursuit un parcours sans faute.

La photographie du mois

Diffusion Monaco & PACA SEC Cour Anc. Gare SNCF

Photos Centre de Presse Claudia Albuquerque Olivier Almondo Thierry Carpico

Relations Publiques Mary Coles Promotion & Publicité Chantal Garry

Impression Tipografia San Giuseppe Taggia (IM)

Projet graphique GMA Studio Design

Dessinateur Jean-Jacques Beltramo

N° de Commission Paritaire : 0517U81608

Copyright © 2014 Global Media Associates Sas - Piazza Caduti della Montagnola 48 - 00142 Rome

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☞ Beausoleil : 5ème Festival du Livre de la jeunesse le samedi 17 mai de 10h à 18h sur la Place de la Libération. Cette année l'événement est placé "sous le signe du conte". Autour des stands, la ville décline tout un programme d’animations gratuites pour le jeune public : rencontre avec les auteurs et les illustrateurs, séances de dédicaces, ateliers de contes, jeux, spectacles, expositions, remises des prix du concours de nouvelles littéraires et du rallyelecture organisés dans les établissements scolaires de la commune. Exposition du 12 au 17 mai : "Le conte merveilleux" (plus de 250 illustrations).

Voici ce qui arrive quand on confond Top Marques avec Top Gun !

Photo © DR


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ART & CULTURE

Une belle clôture

© Photo Chantal Palazon

CULTURE

avec Diderot...

par Viviane Le Ray

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e jeudi 8 mai 2014 à 21h00, au Théâtre Princesse Grace, lancement de la première création de la Compagnie Ce Qui Reste : Karakorum. Son histoire est née d’une envie d’écrire, de partager des expériences, et d’une volonté toute particulière de rendre un hommage à la vie dans ce qu’elle a de plus beau et de plus noble.

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P R É S I D E N C E

g Note du metteur en scène : Jean-Pierre Rumeau "La caractéristique de mon Neveu de Rameau est l’incarnation. La priorité est la chair, l’expression des acteurs qui donnent vie aux idées. Une des phrases de l’oeuvre, prononcée par le Philosophe, a été mon fil d’Ariane pour ce travail : « Mes pensées ce sont mes catins. » : Les pensées vues comme des prostituées ! Le culot de Diderot ! Les idées, faites de chair, dont on se sert pour fréquenter, selon son humeur, des sentiments sublimes ou des lieux infâmes. Jouir intellectuellement, sans barrière, en toute liberté, assouvir les fantasmes de l’esprit, voilà ce qui a guidé cette mise en scène dont la volonté est d’habiller les idées abstraites d’un corps de

JEUDI 8 MAI 2014 À 21H

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P R I N C E S S E

laprincipaute_neveu_karako.indd 1

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g Nicolas Vaude et Gabriel Le Doze au sommet de leur art... Prix Jean-Jacques Gautier de la critique 1995, Nicolas Vaude décroche pour son rôle dans Château en Suède de Sagan le Molière de la Révélation Théâtrale en 1998. Également homme de cinéma, on le retrouve dans Largo Winch I et II de Jérôme Salle ou plus récemment Marius et Fanny de Daniel Auteuil... Le parcours théâtral de Gabriel Le Doze est riche de grands rôles sur les scènes du théâtre public ou privé : Théâtre de La Ville, TNS, Théâtre 13, Théâtre des Célestins, Théâtre de la Madeleine, le Comédia… Ce qui ne l'empêchera pas d'aborder la franche comédie avec Les Acteurs sont fatigués d’Eric Assous (plus de 500 représentations). g Au clavecin : Olivier Baumont Professeur de clavecin au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Sa discographie compte une cinquantaine d’enregistrements en soliste. Après un livre sur La musique à Versailles, il prépare actuellement un ouvrage sur la musique dans "Les Mémoires de Saint-Simon"

☞ Renseignements complémentaires et location : Théâtre Princesse Grace - 12, Avenue d’Ostende Tél. : 00 377 93 25 32 27

Alerte à

S T É P H A N I E

Coco Beach

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JEUDI 15 MAI 2014 À 21H

RÉSERVATIONS : 12 AVENUE D’OSTENDE TÉL : (00377) 93 25 32 27 - www.tpgmonaco.mc

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sueur, d’énergie débridée et de mouvements. Les acteurs, Nicolas Vaude et Gabriel le Doze, ainsi que le claveciniste Olivier Baumont, ont adhéré sans réserve à ce point de vue, et ont insufflé à leurs personnages une vitalité, une jeunesse et une modernité à la mesure de ce texte unique, génial".

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Design : Orry Barbosa

S O U S

La soirée de clôture de la saison, avec "Le Neveu de Rameau" de Diderot, le jeudi 15 mai, symbolisera magnifiquement le nouveau projet culturel du Théâtre Princesse Grace initié en lever de rideau en octobre 2013... Dans un café du Palais-Royal, un philosophe rencontre le neveu du célèbre compositeur Rameau : incarnés à la scène par Nicolas Vaude et Gabriel De Loze. En 1891 - plus d'un siècle après la mort de Diderot - le manuscrit autographe du "Neveu de Rameau" est retrouvé par hasard chez un bouquiniste... Texte d'une grande modernité sur le mode du dialogue philosophique, il revient sur le sens de la vie : Le génie, l’éducation, la morale, la flatterie comme art de vivre sur fond musical sont autant de thèmes abordés lors de cette joute verbale... L'adaptation par le comédien Nicolas Vaude donne la pleine mesure à cette conversation animée entre un homme cultivé et un voyou "clochard céleste".

oco beach, petite plage en contrebas du boulevard Franck Pilatte, qui relie le port de Nice à la Moyenne Corniche par le bord de mer. Un petit coin discret que connaissent bien les Niçois, amoureux des bains… de mer et de soleil. C’est là que nous retrouvons le Commissaire divisionnaire Malaspina. On l’avait laissé 20 ans plus tôt, jeune inspecteur qui, dans Samba niçoise, chassait le grand banditisme. Cette fois Malaspina se retrouve à la fois enquêteur et victime. Et il gardera un souvenir cuisant de Coco Beach ! On lui en voulait « à mort », au propre comme au figuré. Mais qui ? Et pourquoi ? Il lui faudra étudier deux décennies d’archives et de presse locale pour trouver un bout de fil conducteur. Deux jeunes femmes croiseront sa route : l’une dira « dommage », l’autre « enfin », mais ne vous fiez pas aux faux-semblants. Reste la question qui, tout au long de l’enquête, taraude Malaspina : Peut-on vivre sans romanesque ? Réponse à découvrir dans ce polar… Après Samba niçoise, Jean Emelina signe ici un deuxième polar au goût de sel et de soleil. Enfant de l’arrière pays-niçois, l’auteur maîtrise aussi bien sa région que son écriture, et son « embrouille » en bord de Méditerranée vaut le détour. Décidément, la Collection Noir Méditerranée de Baie des Anges (2 parutions annuelles) réserve de belles surprises. g "Alerte à Coco Beach", Jean Emelina Editions Baie des Anges, collection noir Méditerranée 165 pages Prix : 8,50 euros.

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"La mémoire du 7ème Art..."

Effeuillage littéraire...

© Photo Sydney Guillemin

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g Dans "La vie passera comme un rêve..." ** qui n’est pas un banal livre de souvenirs vous racontez le roman tragique d‘un enfant de la guerre passé de l’ombre à la lumière. A l’heure du bilan comment avez-vous pu garder votre capacité d’émerveillement en évoluant au cœur de, comme vous l'appelez : "La foire aux vanités" ? Gilles Jacob : "Quand on a atteint un certain âge, sans prétendre être un grand philosophe, on sait bien que le temps qui vous reste peut être considéré comme du rab’. Ce solde bienvenu, je l’utilise autant que je peux à transmettre ma passion du cinéma et de la littérature aux jeunes générations. Quant à la capacité d’émerveillement, il suffit d’avoir frôlé la mort de près pour retrouver ses sensations de l’enfance, son amour de la vie et le besoin irrésistible de ne jamais se prendre au sérieux. Le spectacle d’un certain milieu dont je connais les qualités et les défauts facilite cette distance sur soi..." g Quand on a connu Gabin, Moreau, Delon, Bardot, Gassmann, les « grands » d’Hollywood, quel regard porte-t-on sur le cinéma en 2014 ? GJ : "Peut-être y a-t-il moins de stars qu’au temps de l’âge d’or d’Hollywood mais il y a aujourd’hui : Meryl Streep incontestablement une star, Brad Pitt ou George Clooney. Une star c’est quelqu’un qui a imposé son image dans l’inconscient collectif tout en conservant cette part de mystère qui maintient une distance avec celui ou celle qui s’identifie en elle. Une star peut venir d’une autre profession : le Pape est une star, Nadal, est une star. Quand on atteint le statut de star, on le garde toute sa vie. C’est ainsi qu’Alain Delon est et restera une star. Polanski, Isabelle Adjani, Woody Allen par sa faculté de renouvellement et de création tout bonnement inépuisable". g Vous avez, une affection toute particulière pour Juliette Binoche, vous m’en parlez ? GJ : "Juliette Binoche est quelqu’un que j’admire pour ses talents professionnels, pour sa sensibilité, son audace dans sa carrière, pour le fait que justement elle ne fait pas une carrière, pour ses immenses qualités humaines, et... sa séduction naturelle. (Juliette Binoche joue dans "Sils Maria" d'Olivier Assayas en sélection officielle NDLR.)" g En 1976 « Les vieilles gloires d’Hollywood » étaient invitées au Festival : Vous avez écrit alors : « j’ai eu le sentiment d’un temps qui ne serait plus... » Le 7e Art serait-il en « vacances » depuis ? GJ : "Non, non, le 7ème art n’est pas en vacances depuis 76, simplement il évolue sans cesse. Chaque année il y a de nouvelles cinématographies qui émergent ou sont plus en forme que d’autres, de nouveaux créateurs, de nouveaux talents, de nouveaux genres, avec des réussites diverses et des progrès plus ou moins certains. Ces temps-ci il semble que pour mille raisons il y ait moins de chefs-d’œuvre. Ce n’est pas une raison pour ne pas croire en l’avenir du cinéma en tant qu’art du futur même si on ne peut prévoir quelle forme il adoptera. Le temps en définitive jugera". g Quels sont les réalisateurs et les films inscrits au fronton votre Panthéon ? GJ : "Terrence Malick, Abbas Kiarostami, Aki Kaurismaki, Takeshi Kitano, Nuri Bilge Ceylan... Les films : « La règle du jeu », « Les voyages de Sullivan », « The Kid », « Le Salon de musique » : j’en ai cité quelques-uns dans mon livre « Les pas perdus » paru chez Flammarion, l’aspect promotionnel de cette dernière phrase ne vous aura pas échappé !" * Pierre Lescure, élu Président du Festival de Cannes, succèdera à Gilles Jacob, Président depuis 2001 qui terminera son mandat lors de ce 67ème Festival... ** (Ed. Robert Laffont)

Le Ray

l'heure où Godard revient A dans la lumière de Cannes, Mocky dans ces entretiens évoque

par Viviane Le Ray

alme d'or 1993 pour "La Leçon de piano", la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, en Présidente du jury, Lambert Wilson, en maître de cérémonie, Carole Bouquet, dans le jury, et le film très controversé d'Olivier Dahan "Grace de Monaco" en ouverture. L'événement 2014 serait Godard à Cannes... Viendra, viendra pas ? Entretien exclusif avec Gilles Jacob*, Président du Festival.

par Viviane

justement Godard "qu'il estime" tout comme Resnais et Tati... Il évoque sa prime jeunesse : un père juif tchétchène, une mère catholique polonaise, une enfance à Nice, de brèves épousailles avec la fille d’un colonel ! Arrivent l’enseignement de Jouvet, le secrétariat de Stroheim, de Berry, les stages auprès de Fellini et Visconti, la découverte de Carné et Cocteau, de Marcel Aymé. En annexe un texte inédit du "vieil anar" du 7ème Art « Secrets de fabrication d’un petit commerce de cinéma ». Mocky face aux médias qui invitent le râleur oubliant l'oeuvre à leur profit : faire grimper l'audimat ! ____________________________________________ "La longue marche" - Jean-Pierre Mocky / entretiens avec Noël Simsolo - (Editions Neige/Ecriture)

arcarolle" est le premier "B roman de Fabrice Amchin il y peint le portrait d'un père absent et

excessif et celui d'un fils qui ne l'a pas bien vécu et cherche sa voie. À travers leurs rapports parfois orageux il illustre les difficultés de bâtir un couple sur fond de création musicale contemporaine. Le narrateur, vient d'enterrer son père quand il rencontre Carole : Une histoire d'amour se noue brouillée par la résurgence d'épisodes de la vie de son père, un marginal oisif, fantasque, mythomane et dépressif qui ratait tout avec bonheur.... Carole ne rêve que de devenir chanteuse de variétés, un univers aux antipodes de celui du pianiste, professeur au Conservatoire et compositeur méconnu.. Un auteur à suivre. _____________________________________ "Barcarolle" - Fabrice Amchin - (Ed. De Fallois)

haque histoire d'amour est une C histoire de chagrin potentielle. Sinon sur le moment, alors plus

tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre. Parfois pour les deux. Le premier récit nous conte, avec humour, les tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut. Et il s'attache à celles de Nadar, qui, à bord d'un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière - avec un bel officier anglais. Le troisième la mort de l'être aimé "qu'on est tombé de la plus grande hauteur". Julian Barnes est au sommet de son art. ____________________________________________ "Quand tout est déjà arrivé" - Julian Barnes - (Ed. Mercure de France)

roman léger écrit d'une belle Uunenplume légère : "Un soir à Paris, jeune femme se fait voler son

sac à main. Laurent le trouve dans la rue tout près de sa librairie. S'il ne contient plus de papiers d'identité, il recèle une foule d'objets qui livrent autant d'indices sur leur propriétaire : photos, notes, parfum..". Laurent obsédé par l'idée de la retrouver s'improvise détective. A mesure qu'il déchiffre le carnet rouge contenant les pensées secrètes de Laure, le jeu de piste se mue en une quête amoureuse qui va bouleverser leurs deux vies. Orchestrant avec humour coïncidences et retournements de situation, Antoine Laurain signe un vrai "roman romantique" teinté de ce merveilleux qui manque tant à nos vies modernes.... ____________________________________________ "La Femme au carnet rouge" - Antoine Laurain (Ed. Flammarion)

oublas Kennedy (dont les Ed. D Belfond annoncent la présence au Festival du livre de Nice)

écrit "Un véritable page-turner qui vous confronte à l'infinie complexité de l'existence". En Angleterre, de nos jours : Une belle maison dans la banlieue londonienne, un mari aimant, des enfants qui grandissent et une brillante carrière de généticienne, à 52 ans, Yvonne Carmichael représente aux yeux de tous un modèle de rationalité, de stabilité et de réussite. Et pourtant... Un regard croisé dans les couloirs de Westminster, quelques mots échangés, marquent le début d'une passion dévorante. Des rencontres sensuelles qui se répètent pendant plusieurs mois, rapides, sans attaches, au point qu'Yvonne ignore jusqu'au prénom de son amant ténébreux, qu'elle surnomme X... Féministes s'abstenir !!! ___________________________________________ "Portrait d'une femme sous influence" - Louise Doughty - (Ed. Belfond/Etranger)

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SPORT & LOISIRS VOILE • Le "30 Corsaires" du skipper du YCM et de Laurent Pellecuer a atteint son objectif dans la Transat AG2R La Mondiale

Alexia : presque une victoire ! par Pierre-Yves Reichenecker

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g Quelle belle course, quels beaux lauriers ! …ils ont cueillis au terme d'un duel incroyable avec La Cornouaille, durant les dernières 24 heures. Alexia Barrier et Laurent Pellecuer ont franchi la ligne d'arrivée de la 12e édition de la Transat AG2R La Mondiale en 3e position le 28 avril à 20 h 54 min 56 s (heure française) à Gustavia, Saint-Barthélemy. Quel final ! 30 Corsaires et La Cornouaille ont fait ensemble leur approche du port de Gustavia, tirant des bords à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre jusqu'au coup de canon libérateur. Mais Alexia et Laurent ont su conserver leur maigre avantage jusqu'au bout. De quoi exulter au passage de la ligne ! 87secondes d’avance sur le talentueux et expérimenté Roland Jourdain (vainqueur de la route du Rhum 2006 et 2010 en monocoque) et Martin Le Pape. De quoi vraiment exulter !

g Un double mixte inédit... … et constitué à la dernière minute. Peu d’entraînement ensemble. Le tandem méditerranéen faisait davantage figure d'outsider que d'équipage à battre, même si Laurent Pellecuer en est à sa 6° participation à la Transat. C'est une place superbe pour ce double mixte inédit. Alexia (à l'origine de ce projet regroupant un pool de 37 entrepreneurs : les corsaires !) et Laurent sont aussi bons techniciens que tacticiens, volontaires et audacieux. Mais c’est leur différence qui a soudé le duo : autant Alexia est impétueuse, montée sur ressorts, autant Laurent affiche une calme sérénité que rien ne semble pouvoir ébranler. Le duo parfait.

© Photo A. Courcoux

SPORT

e 6 avril dernier, Alexia Barrier – licenciée au Yacht Club de Monaco - et Laurent Pellecuer, vers 10h du matin, étaient les premiers à quitter le port de Concarneau, pour aller faire des ronds dans l’eau en attendant le départ – en direct à la télé – à 13h. « 30 Corsaires » – quel joli nom pour un coureur de mers - franchissait le goulet d’accès au port, entre remparts de la ville close par tribord avant et, à bâbord, la Place Duquesne occupée par une bonne centaine de bonnets rouges venus, pacifiquement, encourager la flottille, accompagnés d’un immense dragon en fer articulé, crachant une épaisse fumée orange par la gueule. 3890 milles et 22 jours et plus de 6 heures plus tard, ils étaient 4 à régater en vue de Saint Barth ! 4 pour 3 places sur le podium. Les deux premiers avaient quelques milles d’avance de trop, mais pour la troisième place quelle bagarre !

g Toujours plus à Sud Au passage des Canaries, un tiers de la flotte a choisi la route Nord, le reste de la flottille piquant au Sud à la recherche des alizés. Et plus au Sud que les autres, « 30 Corsaires ». Comme en 2008, quand Pellecuer avait gagné la Transat avec Jean-Paul Mouren. C'est en persistant dans cette option, jusqu'à se démarquer à plus de 100 milles dans le Sud de leurs adversaires que notre duo a réussi son pari. En 9° position au passage des Canaries, en 13° place le lendemain, au dixième jour de course, Alexia et Laurent ont continué à y croire. Fonçant à spi déployé, surfant sur les alizés, ils ont raflé la mise en montant sur la 3e marche du podium.. g Du champagne et du... rhum ! Un podium arrosé comme il se doit d’une boisson à bulles (consommée avec modération). Pour la skipper de Monaco, l’aventure va continuer. On parle de Guadeloupe et de Rhum ! Peut-être quelques entrepreneurs monégasques se laisseront-ils tenter et rejoindront-ils « les Corsaires ». Il en faudra plus pour qu’Alexia soit au départ de la Route du Rhum à l’automne prochain. En attendant, elle sera certainement honorée lors de l’inauguration du nouveau Yacht Club de Monaco en juin prochain…

POLO

6 équipes pour un Trophée prestigieux

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L

g Elégance oblige... Un concours de chapeaux au programme ! Ce concours d'élégance aura lieu avant la demie finale qui se déroulera à partir de 18h00, le dimanche 6 Juillet au Devens, cette année sur le thème "Fleurs d'été". On pourra par ailleurs admirer sur le terrain "Pégase", superbe sculpture de l'artiste Mateo Mornar, ainsi que les oeuvres de l'artiste brésilien Marcos Marin. De 19h00 à 20h00 : Finale de la Monte-Carlo Polo Cup 2014 suivie à 20h de la cérémonie de remise des trophées et de la soirée champêtre et élégante de clôture... (A.C.)

1 an (soit 11 numéros)

€ 20*

2 ans (soit 22 numéros)

€ 40*

5 ans (soit 55 numéros)

€ 100*

3 ans (soit 33 numéros)

€ 60*

* pour l’étranger (dehors Monaco et France) ajouter +50% ; Dehors Europe : + 100% © Photo C. Albuquerque

g En lice : 6 équipes internationales et 85 chevaux... Pour l'édition 2014 sont attendues 6 équipes internationales venant des USA, de Suisse, d’Allemagne, de Russie, d’Italie, d'Argentine, Monaco ne sera pas en reste comme il se doit... 85 chevaux seront hébergés sur le terrain du Devens... Organisé avec la collaboration de la Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco, le tournoi propose un calendrier riche en événements élégants : le vendredi 4 Juillet à 12H30 : Parade des chevaux autour de la place du Casino, par les équipes participantes suivie d’un cocktail et d’un déjeuner sur la terrasse de l’Hôtel de Paris. 17H30 – 18H00 : Cérémonie d’ouverture du tournoi au stade du Devens avec inauguration de l’espace VIP. 18H00 : Place aux joutes du tournoi. Le samedi 5 Juillet, le tournoi reprend de 17h30 à 19h00. Elégance oblige à l'issue Dîner de Gala au Monte-Carlo Bay avec en vedette la soprano Délia Noble. Les fonds réunis lors de cette soirée iront au profit de l’association Ecoute Cancer Réconfort Monaco (Association à but non lucratif, fondée en 1992 par Adeline Garino, Présidente d’honneur SAS La Princesse Stéphanie).

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a présentation officielle à la presse de la 2ème édition de la "Monte-Carlo Polo Cup" s'est tenue le mercredi 9 avril dans un salon de l'Hôtel de Paris, écrin on ne peut plus en adéquation avec le sport équestre le plus élitiste de la planète... Francesco Mitrano, Président du "Monte-Carlo Polo Club" était accompagné de l'association monégasque soutenue par le tournoi "Ecoute Cancer Réconfort", en la personne d'Adeline Garino. Imaginé par Francesco Mitrano, joueur de polo émérite, président de la toute jeune Association Monte-Carlo Polo Club (reconnue aujourd'hui par la Fédération Française de Polo), qui confirmait en ouverture de la conférence que le Prince Albert II lui renouvelait sa confiance en accordant son haut Patronage à l'événement qui se déroulera du 3 au 6 juillet dans le cadre idéal que représente le Stade du Devens sur la commune de Beausoleil...

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Bon a retourner, accompagné du chèque à l’ordre de Global Media Associates Sas à l’adresse suivante : Journal La Principauté - Service Abonnements “Le Beausoleil de Monaco” • 6, Bd de la Turbie 06240 Beausoleil France

Mai 2014

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Mai 2014

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