N139mai15

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Mai 2015

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Dossier Spécial

Photo © futuro.cl

Un climat... électrique !

Bernie Ecclestone, patron de la Formule 1

Le sport et le business Mai 2015 1 6 ☞ SOCIAL : la sante toujours en pole position dans l'agenda du gouvernement • page

DOSSIER SPECIAL

Une F1 traditionnelle qu

La discipline reine du sport automobile traverse une zone de turbulences : audiences TV en ba PILOTES par Jean-François Séité

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DOSSIER

a discipline qui reste reine du sport automobile traverse une zone de turbulences. Les audiences TV sont en baisse, la majorité des écuries flirtent avec le dépôt de bilan, les pilotes ne sont plus les meilleurs mais les plus riches et le « boss », Bernie Ecclestone, continue à susciter les polémiques. Heureusement, dans ce triste tableau, le GP de Monaco reste une petite parenthèse à part pour le bonheur des fans de F1 !

Des nouvelles de Jules Bianchi A

quelques encablures du circuit de la Principauté, à l’hôpital de Nice, un pilote qui aurait dû partager la course avec ses pairs, se bat toujours pour sortir du coma et retrouver son intégrité physique après son terrible accident au GP du Japon, la saison dernière. Récemment le père de Jules Bianchi s’est exprimé dans les colonnes de nos confrères de Nice-Matin. L’occasion de donner à tous les fans et amis du pilote quelques nouvelles sur le combat quotidien de son fils : « son état est stable médicalement, il reste inconscient, dans le coma mais quelquefois il est plus actif, il bouge plus, sa main nous serre. Nous espérons une nouvelle évolution. La prochaine, ce serait qu'il sorte du coma ». C’est ce qu’espèrent aussi tous les fans de Formule 1 et tous ses copains pilotes !

g Un début de championnat sans trop de surprises Le championnat 2015 de F1 a repris, loin des passions qu’il a longtemps provoquées chez les amoureux du sport-auto et des belles voitures de courses. Un début de championnat largement dominé par Mercedes qui a remporté trois des quatre premières courses. Si les optimistes verront sans doute la victoire de Ferrari en Malaisie comme un signe d’espoir pour assister à une saison disputée, les plus prudents ou les plus réalistes des observateurs se rappelleront que la victoire de Vettel était avant tout une stratégie parfaite des hommes de Maranello plus qu’une réelle suprématie du cheval cabré sur la flèche d’argent.

Alors va-t-on assister, plus encore que l’an dernier, à une longue litanie de victoires de Lewis Hamilton pour un sacre annoncé et prévu longtemps à l’avance ? Il faut espérer que non. Il en va sans doute de l’avenir de cette discipline qui nous a longtemps fait rêver mais qui désormais peine à nous séduire.

baisse mais les droits TV ont explosés. Le sourire reste donc de mise mais pour qui et combien de temps ?

g Chute des audiences mais pas des droits TV 25 millions de téléspectateurs perdus l’an dernier, 100 millions depuis 2011, c’est grave docteur ? Pas du tout disent les grands argentiers de la F1, Bernie Ecclestone le beau premier. La F1 s’est tournée vers les chaînes payantes (Canal+ en France au détriment de TF1). Les téléspectateurs s’en sont trouvés logiquement en

g La F1 a besoin de grands sponsors L’inquiétude monte pourtant. En dehors de trois ou quatre « top teams » les autres écuries du plateau peinent à boucler les budgets et pour certaines, c’est tout simplement leur survie qui est en jeu. Ecclestone, dont c’est le business, peut être satisfait pour son compte en banque mais il est bien le seul. Les grands

L'EDITORIAL

T

par Roberto Volponi

sponsors internationaux et le grand public vont vite se lasser de se voir exposés devant des écrans de plus en plus désertés.. g L’explosion des pilotes payants L’existence du pilote qui paye son baquet n’est pas nouvelle, mais elle a désormais tendance à se généraliser. Presque toutes les équipes de milieu et de fond de grille y ont désormais recours. Cela provoque quelquefois des situations ubuesques ! Dès la pre-

Don Quichotte contre les moulins dorés...

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© DR

andis que les travaux de démolition du Sporting d'Hiver vont débuter pour permettre à la SBM d'entamer la plus vaste opération (spéculation, pour certains) immobilière de son histoire, la paix sociale semble arrivée comme la cerise sur le gâteau. Le statut unique des travailleurs des jeux a été enfin signé, après de longues années de négociations souvent animées et marquées par plusieurs journées de grève (voir page 7). Tous se réjouissent de cette paix sociale retrouvée : en premier lieu les employés des jeux, qui vont empocher - chacun - plus d'un millier d'euros d'augmentation fixe par mois ; les syndicats, qui ont obtenu tout ce qu'ils demandaient face à une société qui a d'un seul coup cèdé sur tous les fronts ; le gouvernement princier, qui a un dossier en moins à gérer sur son bureau ; les élus du Conseil national, majorité et opposition confondues, qui ont travaillé sans relâche (disent-ils) pour obtenir un tel résultat ; et, bien sûr, la SBM, qui ne voit plus d'obstacles à la réalisation de son titanesque projet immobilier. Tous se réjouissent, sauf un : l'élu de Renaissance Eric Elena.

Jusqu'à maintenant, on avait du mal à se souvenir de sa présence dans l'enceinte du Conseil national.

Mais la signature du statut unique semblerait l'avoir réveillé de son hibernation. Touché à vif, il n'a pas mâché ses mots : d'après lui, la SBM aurait "acheté" les employés en leur faisant une offre qu'ils ne pouvaient pas refuser (sauf lui et quelques autres (peu!), qui comme lui ont voté contre...) ; ce statut se ferait aux frais des jeunes générations car il y aura - à terme - une réduction des postes dans ce secteur stratégique ; la SBM n'aurait ainsi pas rempli son rôle social pour miser sur la rentabilité immobilière et hôtelière. Un héroïque Don Quichotte qui lutte contre des moulins recouverts d'or ou un Cassandre qui ne sait pas voir plus loin que le bout de son nez ? Seule l'histoire nous le dira. Mais déjà on ne peut qu'apprécier son courage...

Certes, l'adoption de ce statut unique coûtera très cher à la SBM. Mais elle n'a pas hésité à payer un prix aussi lourd qui s'ajoute à l'énorme effort financier qu'elle doit faire pour faire aboutir son projet immobilier. Le président Biamonti peut négliger le secteur des jeux, mais lui, en tant que "joueur financier", à tout misé sur cette opération, confiant de pouvoir récupérer en un seul coup sa mise, y compris en mettant en péril l'avenir de la société qu'il dirige avec les pleins pouvoirs. Ainsi, s'il n'arrive pas à gagner son pari, il devra en porter toute la responsabilité. Si quelque chose se passe mal, il ne pourra accuser personne. Et si par hasard Don Quichotte a raison lorsqu'il dénonce qu'en ne remplissant pas son rôle social, la SBM ferait payer le prix de ce statut aux générations futures, les jeunes monégasques qui frapperont à la porte de la SBM sans succès, sauront qui ils devront remercier.

ui peine désormais à séduire...

aisse, difficultés économiques, pilotes choisis pour leur apport financier. Mais le GP de Monaco reste une exception LA NOUVEAUTE

La Formule E « Qu’ès aquò » ?

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e projet germait depuis une petite dizaine d’années, depuis le dernier semestre 2014 c’est une réalité. Une nouvelle discipline du sport automobile est née : des monoplaces 100% électriques vont s’affronter dans les centres villes du monde entier et la Principauté de Monaco est impliquée à plus d’un titre.

g Un nouveau gadget ?

Pas forcément. La nouvelle discipline est couvée par la FIA et son président Jean Todt et délivrera bel et bien un titre de champion du monde. Les investisseurs ont été d’emblée séduits et le plateau de cette première saison est attrayant avec ses dix manches à travers le monde, ses anciens pilotes de Formule 1 ou de Formule Indy et beaucoup, beaucoup « de fils, petit fils ou neveu de » (1) !

mière course de la saison, à Melbourne, les tribunaux suisses et australiens ont été saisis pour délibérer sur qui piloterait la Sauber. Giedo van der Garde, avait versé 15 millions d’euros en 2014 pour s’assurer d’une place de titulaire cette année. Las, entre temps, Felipe Nasr et Marcus Ericsson, deux autres pilotes, ont trouvé un budget supérieur et ont été confirmés dans l’équipe suisse. Pour éviter que ses comptes ne soient saisis, l’écurie Sauber a trouvé un compromis : rembourser le pilote Néerlandais qui a finalement accepté. Qu’on est loin du verdict de la piste et du chronomètre. La F1 pourra-t-elle longtemps survivre à de telles pratiques ? g Les drôles de dames Comme si tout cela ne suffisait pas, Bernie Ecclestone a encore des idées. Cette fois, il veut créer un championnat du monde féminin ! Pas de faciliter l’accès des femmes à la F1, comme elles ont pu le faire en équitation ou en voile (avec une pensée pour Florence Arthaud…), non, non, juste occuper les temps morts de Grand Prix avec des courses réservées aux seules femmes. Le sujet, évidemment, a fait couler autant d’encre que de salive. Si les féministes ont logiquement trouvé l’idée un brin sexiste, elle a aussi divisé les rares femmes présentes en F1 : l’Espagnole Carmen Jorda pilote de développement chez Lotus est enthousiaste au grand dam de Susie Wolf, pilote d’essais chez Williams qui assure pour sa part que c’est une très mauvaise idée pour promouvoir les femmes-pilotes. g Vivement Monaco !

Triste tableau direz-vous ? Sans doute ! Mais heureusement, le rendez-vous de mai dans les rues de la Principauté nous redonne gourmandise et goût du sport. Comme chaque année et pour longtemps toujours ! La magie de ce mythique tracé fonctionne encore et tous les fans de F1 le savent bien, à Monaco on ne triche pas, c’est le sport qui tranche encore et la F1 qui gagne toujours !

g Une formule monotype Les grands constructeurs sont à l’origine de la conception et la réalisation de ces nouvelles monoplaces. McLaren, Renault, Williams, Dallara et Michelin pour les pneus se sont positionnés comme les principaux fournisseurs des écuries. A quoi ressemblent donc ces Formule E ? Comme une espèce d’hybride entre une GP2 un peu plus carénée et une voiture de jeu vidéo. Mais le résultat n’est pas forcément déplaisant et peut séduire si l’on finit par s’habituer à ce nouveau bruit de moteur. On retiendra également que les moteurs atteignent les 270 cv pour une vitesse de pointe qui frise les 240 Km/h… certes on est loin encore de la F1 mais il y a de quoi assurer le spectacle sur des circuits spécialement tracés pour la discipline, avec de belles lignes droites et peu de virages trop serrés. g Les règles du jeu Le championnat se déroule en dix étapes intercontinentales, dans des centres-villes ou des lieux très exposés médiatiquement comme le stade olympique de Pékin pour la première manche.

Les e-Prix sont concentrés sur une seule journée, essais et courses compris. La principale originalité de ces courses est le changement de voiture à la mi-temps. Les batteries ne tiennent pas encore la durée et pour des raisons de sécurité, la FIA a préféré imposer la solution du changement complet de véhicule. g Quel bruit une formule E ?

Comparer une voiture à moteur électrique à toute autre forme de monoplace est un exercice difficile.

Le son de ces moteurs est très particulier et se rapproche plus d’un strident sifflement que du vrombissement d’un V8 mais le spectateur se voit proposer tout de même 80 décibels quand la voiture roule à 100 km/h. Le public en aura donc pour son compte dans un domaine qui lui est cher. g Le point sur le championnat : 6 courses et 6 vainqueurs Lucas di Grassi à Pékin, Sam Bird en Malaisie, Sébastien Buemi en Uruguay, Antonio Félix da Costa à Buenos Aires, Nicolas Prost à Miami et Nelson Piquet à Long Beach, cette première édition promet d‘être spectaculaire et disputée et devrait séduire ceux qui se plaignent de l’insolente domination des Mercedes en F1 et de la monotonie qui s’ensuit. Au championnat pilotes c’est Lucas di Grassi qui mène la danse avec un petit point d’avance sur Nelson Piquet Jr mais le championnat des constructeurs a vu l’équipe française e.Dams-Renault (dont Alain Prost est l’un des principaux actionnaires) prendre largement la tête devant Audi Sport ABT et le Virgin Racing de Richard Branson. g L’étape monégasque Le 9 mai, se déroulera le premier ePrix de Monaco de l’histoire. Le circuit à été raccourci pour se conformer aux nouvelles règles mais emprunte une bonne partie du circuit habituel : même ligne de départ et d’arrivée, Sainte Dévote, plongée vers le quai des Etats-Unis, épingle devant le nouveau Yacht-club, retour vers les « S » de la piscine et le virage de la rascasse.

Le programme est copieux et il faudra se montrer lève-tôt pour assister à tout : les premiers essais non qualificatifs démarrent dès 8h15 et le départ de la course sera donné à 16h. Précision importante : les places seront gratuites mais il est plus prudent de réserver sur le site de l’ACM (2). Après Monaco, il restera trois courses : Berlin, Moscou - l’invité surprise de dernière minute - et Londres.

(1) Nicolas Prost, Nelson Piquet Jr, Marco Andretti, Bruno Senna, Mathew Brabham…

(2) https://acm.mc/

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DOSSIER SPECIAL

L'équipe Venturi dans la course par Patrice Zehr par Jean-François Séité

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Photos © DR

DOSSIER

ntre la marque monégasque et la propulsion électrique, l’histoire d’amour ne date pas d’hier et c’est pourquoi retrouver Venturi dans ce nouveau championnat n’est pas vraiment une surprise. Ce qui l’est un peu plus c’est que pour relever ce nouveau défi Gildo Pastor-Pallanca s’est associé à une des stars les plus médiatisées de la planète : Léonardo Di Caprio… rien de moins ! L’acteur est connu pour ses engagements écologiques. "L'avenir de notre planète dépend de notre capacité à utiliser des véhicules économiques et non-polluants. Je suis heureux de participer à l'effort de Venturi Grand Prix pour créer une écurie de course respectueuse de l'environnement" a-t-il tenu a préciser pour justifier son engagement dans le championnat et auprès de l’écurie monégasque… une écurie qui détient un record du monde de vitesse dans la discipline depuis 2010 : 495 km/heure avec un véhicule répondant au doux nom de "Buckeye Bullet 2.5". Venturi prévoit de construire sa propre monoplace électrique à partir de la deuxième saison (2015/2016) de Formule E, en se servant d'un moteur électrique basé sur celui de la Venturi VBB-3. Un moteur qui devrait par ailleurs être livré à deux autres écuries.

Mais avant de parler de l’avenir, le présent est un peu plus morose, les débuts de l’écurie monégasque sont loin d’être brillants malgré une voiture confiée à des pilotes renommés et expérimentés : Nick Heidfeld et Stéphane Sarrazin. Le premier pointe seulement à la 19ème place du championnat avec 5 points talonné par son coéquipier à une longueur. Pourtant la saison avait failli débuter par un exploit quand Nick Heidfeld, à Pékin avait attaqué Nicolas Prost dans le dernier virage pour la gagne. Hélas la manœuvre était trop osée et le pilote allemand avait fini en tonneaux ! Le 9 mai, Venturi courra à domicile. L’occasion de relancer sa saison ? Tous ses supporters l’espèrent de tout cœur ! Une victoire de l’un des deux pilotes serait même une occasion magnifique de rendre un hommage à Gérard Ducarouge disparu au mois de février dernier et qui avait œuvré ces dernières années au développement de Venturi.

Photos : une des voitures Venturi pendant le dernier GP de Miami ; Léonardo di Caprio, co financier de Venturi, qui a assisté à la course

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Le couac en Formule E !

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lors que la nouvelle compétition de la FIA semblait promise à un bel avenir voilà un épisode dont se serait bien passé les autorités. Le Français Franck Montagny, qui participe au championnat du monde de Formule E a été suspendu de toute compétition automobile pour les deux années à venir. Montagny avait été contrôlé positif à un dérivé de la cocaïne lors de l'ePrix de Putrajaya, en Malaisie, le 22 novembre dernier.

"J'ai fait une connerie, je suis fautif, le sport auto, c'est peutêtre fini pour moi. J'ai honte, je n'étais pas bien et j'ai simplement cherché à débrancher quelque peu". Montagny avait retrouvé la compétition en Formule E chez Andretti Autosport après être passé par la F1 et l’endurance.

Photo © tuttomotori.it

Le team monégasque... au fond du classement

SUSPENSION

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POLITIQUE & SOCIETE

Santé, toujours en pole position par Patrice Zehr

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g Comme le dit le dicton populaire «tant qu’on a la santé…»

Vivre le plus longtemps en bonne santé, avoir une garantie soins adaptée là où on réside, se rendre dans un endroit qui fait rêver pour en plus prendre soin de soi, être une destination d’excellence santé, tout cela c’est l’avenir. La superficie de Monaco n’est en rien en ce domaine, même au contraire, un frein pour un positionnement national et international.

Cette priorité santé avec le vieillissement de la population et le culte du bien-être à tout âge, est devenue également un enjeu économique mondial. Le pays qui peut présenter l’excellence dans un cadre adapté, avec des prestations de qualité, dans un environnement attractif, pourra être demain une capitale du capital santé mondial. Le gouvernement et le conseiller aux affaires sociales et à la santé, Stéphane Valeri, l’ont bien compris, comme le prouve le nouveau document qui vient d’être édité.

effet un axe fort de l’action de l’Etat, qui y consacre près de 8% de son budget, sous l’égide du Département des Affaires Sociales et de la Santé que j’ai l’honneur de diriger. Soigner des résidents à juste titre exigeants et des personnalités du monde entier, impose une offre de soins de qualité. Le Centre hospitalier soigne d’ores et déjà un nombre important de patients, qui ne sont ni Monégasques, ni Français. Les patients peuvent bénéficier depuis peu de chambres VIP spécialement dédiées en maternité, en chirurgie et en cardiologie. (...) Mais nous souhaitons constamment améliorer notre hôpital public. Ainsi, dès le début de l’an prochain, grâce à l’extension des locaux dans un bloc des Tamaris relié au CHPG par une passerelle, sera créée une unité de bilan, pour réaliser les fameux « checkups », dotée de plusieurs suites de très haut standing avec le service qu’on attend d’un tel dispositif, comme l’interprétariat par exemple ». A côté de l’actuel CHPG, Monaco bénéficie de 3 établissements de santé privés, le Centre Cardio-Thoracique, la clinique IM2S, le Centre d'Hémodialyse Privé de Monaco. Le Prince Albert II a décidé de faire construire un nouvel hôpital ultramoderne, sans jamais, bien entendu, interrompre la continuité de l’offre de soins. Il s’agit d’une opération qui va s’étendre, en deux temps, dont la plupart des équipements seront opérationnels en 2021-2022.

Avec cette réalisation, Monaco va disposer d’un hôpital adapté aux progrès de la médecine pour répondre aux nouveaux défis de Santé publique.

g Le bien-être, une priorité monégasque Cette brochure présente l’excellence du système de g Un hôpital 4 étoiles Santé Publique qui est depuis toujours une priorité La surface par lit sera très largement supérieure à ce du gouvernement. Avec le CHPG (auquel est accolé qui se fait ailleurs, garantissant ainsi pour Monaco un désormais le Centre de Gérontologie Clinique Rainier haut niveau de confort avec uniquement des III), le Centre Cardio-Thoracique de Monaco, l’Institut chambres individuelles, mais également des Monégasque de Médecine du Sport (IM2S), le chambres VIP dans tous les services, offrant un Centre d’Hémodialyse Privé de Monaco (CHPM), niveau exceptionnel de confort. « Nos résidents mais aussi ses centres spécialisés ou d’imagerie et savent, en s’installant à Monaco, qu’ils peuvent bien entendu ses médecins de ville et tous les pro- bénéficier de la grande qualité de la médecine de fessionnels de santé de Monaco, la Principauté propose des services de SOCIAL santé de très grande qualité ́ et souvent déjà de niveau mondial. Dernier fleuron en date : l'ouverure du nouveau Service de Sénologie au CHPG, avec l'un des mammographes les e rôle du gouvernement dans la gestion des récents plus performants du monde. conflits sociaux et dans la recherche de solutions de

g Mais ce document prépare également l’avenir Il doit permettre de mieux faire connaître la place de santé monégasque à l’international, en étant diffusé par les Ambassades et les réseaux consulaires de Monaco, ainsi que par les bureaux de la Direction du Tourisme, dans le but d’attirer de nouveaux résidents et de proposer l’offre de soins du pays à des visiteurs du monde entier. L’attractivité médicale sera sans doute un atout majeur pour Monaco demain, comme l’a expliqué le conseiller Valeri devant la Jeune Chambre Economique. « Si l’Organisation Mondiale de la Santé place Monaco dans le peloton de tête des nations pour un grand nombre de ses indicateurs, à commencer par l’espérance de vie, notre pays ne le doit pas uniquement à la clémence de son climat. Il le doit à une priorité constante du Gouvernement Princier.

Le domaine de la Santé constitue en

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ville et de nos établissements hospitaliers. Ils en sont les meilleurs ambassadeurs auprès de leurs connaissances et amis. Pour nos visiteurs et leurs familles, notre offre exceptionnelle hôtelière, immobilière, culturelle, de bien-être et de loisirs, leur permet de profiter pleinement de la Principauté, si l’un de leurs proches à besoin de ces structures, que nous mettons bien volontiers au service de leur santé. (...) En conclusion, nous ne pouvons que saluer la sagesse de nos Souverains d’avoir tracé l’action du Gouvernement Princier pour garantir l’excellence de notre système de soins. Cela éclaire ainsi cette maxime d’un grand moraliste français, La Rochefoucauld que Monaco a fait sienne : 'la sagesse est à l’âme ce que la santé est au corps' ».

SBM Offshore, déminage réussi

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sortie de crise pour éviter le pire, est de plus en plus manifeste. C’est Stéphane Valeri, Conseiller pour les Affaires sociales, qui après Robertshaw, a revêtu l’habit du démineur pour le terrain SBM Offshore. Cela n’a pas été sans mal une fois de plus. Au départ c’était l’impasse, avec au fil des jours une montée de la tension. Les deux parties ont alors demandé au Conseiller de gouvernement de jouer les médiateurs. La sortie de crise a été obtenue avec des avancées pour les 203 salariés sur les 1200 concernés par la restructuration. Il n’y aura donc que des départs volontaires, avec pour les petits et moyens salaires trois mois d’indemnités supplémentaires. Des indemnités importantes, car calculées sur 1,7 mois de salaire par année d’ancienneté. Ce qui pour 20 mois, plafond accepté, portent certaines indemnités proposées à 300.000 euros. Une société qui se met à la hauteur des plans de départ généreux qui de plus va poursuivre ses activités en Principauté. Le plan social, à la demande du conseiller Valeri, sera sous le contrôle d’un « comité de suivi ».

D'autant plus que les demandes de départ, désormais connues, ont largement dépassés les chiffres attendus. Le processus se poursuit avec une condition indispensable rétablie par le gouvernement pour les parties concernées,

(P.Z.) le retour de la confiance.

© Photo CdP

POLITIQUE

onaco prépare activement son avenir.

Cela se fait dans la recherche de nouvelles filières de prospérité pour ne pas être prisonnier d’un seul secteur, comme par exemple l’immobilier. Ces activités de demain doivent servir les monégasques et résidents en attirant, globalisation oblige, la classe mondiale aisée. Parmi les pistes les plus prometteuses, il y en a une qui s’impose comme une évidence : c’est la santé.

SBM, statut unique et r ôle social par Patrice Zehr

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e vote a été massif. 75 % des salariés des jeux de la SBM se sont prononcés pour un statut unique qui représente une indiscutable avancée salariale immédiate, sonnante et trébuchante. Dès la mise en application de ce statut unique le 1er avril dernier, les fiches de paie ont augmenté et se sont rapprochées, entre jeux européens et américains. « La rémunération sera composée de trois parties distinctes : une partie fixe, une partie indexée sur le chiffre d'affaires et une partie indexée sur les cagnottes des jeux de table », résumait Agnès Puons, directeur des ressources humaines et secrétaire générale de la SBM. C’est l’augmentation de la partie fixe qui a séduit le personnel, car elle est indépendante de la fluctuation de la clientèle. Clients ou pas le salaire est augmenté. Cela coûtera très cher, plus de 20 millions d’euros sans doute sur 4 ans. Le financement de la manne en inquiète certains, alors que d’autres estiment que l’on a en fait acheté la paix sociale en prenant des risques pour la société et surtout en acceptant une réduction à venir des effectifs, qui sera très préjudiciable aux jeunes monégasques.

Les pères auraient sacrifié l’emploi des enfants et pourraient vite le regretter. Mais il est des accords que l’on ne peut refuser, après des années de divisions et des mois d’incertitude. Et on peut comprendre la politique du "c’est toujours ça de pris et après on verra bien".

Alors un accord trop coûteux mettant en péril l’équilibre à court terme de l’entreprise et dangereux pour l’avenir de l’emploi, et donc en contradiction avec le rôle sociétal de la Sbm en échange de son monopole ? – nous avons demandé leur sentiment à deux élus fortement impliqués.

Eric Elena, chef de table à la SBM et élu de Renaissance, un groupe ayant mis cette société au cœur de son engagement politique, et Christian Barillaro, d’Horizon Monaco, la formation majoritaire du Conseil national, qui connait bien la diversité des métiers de casino à la direction du Sun Casino.

DEUX QUESTIONS A :

ERIC ELENA *

"Les Jeux délaissés par le management" g Vous êtes l’élu du groupe Renaissance très impliqué dans l’avenir de la SBM et des jeux.

Vous avez manifesté une nette hostilité au statut unique, pourtant adopté par 75 % des employés de la SBM… Vous parlez de plan social déguisé et de menace pour l’emploi des jeunes Monégasques. Pourquoi ?

Eric Elena : « Voici à peine une décennie, le nombre d’employés de jeux avoisinait le demi-millier.

Aujourd’hui, ce nombre a chuté à 420. Et ce n'est pas fini. En effet, la mise en oeuvre de ce nouveau Statut, d'une part, implique le remplacement d'un seul départ en retraite sur deux, d'autre part, ne garantit le déclenchement d'une École de Jeux que lorsque le seuil de 340 employés de Jeux sera atteint. Cette contraction annoncée des effectifs correspond exactement à la définition factuelle d'un plan social ! Mais au-delà, il est le symptôme soit de l’incapacité, soit de l'absence de volonté, soit du renoncement du top management à mettre en œuvre des stratégies pertinentes et durables pour développer le secteur des Jeux. Ainsi, en seulement cinq ans, les Jeux de Tables ont disparu à la fois du Sporting d'Eté, du Café de Paris, et des Salons Ordinaires du Casino historique, sous quel prétexte ? Qu’ils n’étaient pas assez rentables. De qui se moque-t-on ! C’est pourquoi, aujourd'hui, je veux réaffirmer avec force les obligations sociales qui incombent à la SBM. Dois-je rappeler les avantages concurrentiels - monopole d'exploitation, redevance réduite - dont jouit la SBM ? Politiquement, il faut arrêter de prendre les Monégasques pour des idiots en leurs faisant des centaines de promesses lors des campagnes électorales. Si, en parallèle, on est incapable de protéger leurs emplois. Le Président du Conseil National avait les cartes en main, il se dédouane de sa responsabilité en parlant de démocratie interne alors qu’il est censé porter la légitimité nationale ».

DEUX QUESTIONS A :

CHRISTIAN BARILARO *

"Un bel exercice de démocratie participative" g Votre parcours vous place au cœur de la problématique des jeux de la SBM. Quel est votre sentiment sur le statut unique, sa viabilité et son financement ?

Christian Barilaro : « Je trouve cette expression inappropriée : il reste des différences entre les salariés en fonction du secteur de jeux dans lequel ils travaillent. Le document qui a été signé est donc plus exactement une convention collective qui a pour but de réduire les différences que je viens d’évoquer. La nouveauté majeure issue de ces négociations réside dans la mise en place depuis le 1er avril dernier d'un chiffre d'affaires des tables de jeux mutualisé qui met chaque salarié des casinos de Monte Carlo dans la recherche d'un objectif commun. De nombreux avantages sociaux acquis qui n'étaient que verbaux sont désormais inscrits dans le marbre en matière de congés payés ou de conditions de départ à la retraite notamment. Comme l'a souligné le président du conseil national il s'agit d'un bel exercice de démocratie participative, nous avons reçu à de nombreuses reprises les représentants syndicaux des différents secteurs et notamment ceux des jeux américains et du Sun Casino qui se sont entendus pour aller de façon unis à la table des négociations jusqu'à organiser des assemblées générales communes. Cette cohésion difficile à envisager pendant des années est un signe positif qui a permis d'obtenir des avancées notables puisque je le rappelle fin janvier 2015 une consultation des salariés ne laissait que peu de chance à cette convention d'être signée à l'exception des salariés des jeux européens qui semblaient plutôt favorables, ce qui me rend toujours très perplexe quant à la position de M. Elena qui fut secrétaire général du syndicat de cette corporation pendant des années et notamment à l'époque du début des négociations. S'agissant du financement de ce projet je vous renvoie à la tripartite du 17 mars dernier qui fait clairement état, et ce à la demande de l'autorité des marchés financiers (AMF), de 90 millions d'euros pris sur les 220 millions d'euros de l'augmentation de capital.

J'imagine qu'une partie des sommes destinées au financement de la convention collective pourrait être prélevée sur cet argent. Par ailleurs j'avoue que je suis surpris par les critiques ou les inquiétudes sur le financement de cet accord sur les 5 prochaines années. Il est logique de se poser la question mais je n'ai vu aucun observateur de ce dossier simplement envisager que le financement des avancées de la convention collective puisse se faire grâce aux recettes supplémentaires qui je l'espère seront la principale réussite liée à ce changement. Il ne faut pas que la signature de ce texte fasse perdre de vue aux cadres et salariés des jeux de tables que notre métier ne doit jamais faire de nous des personnels fonctionnarisés nous devons attendre désormais de nos dirigeants une prise en compte réelle des lacunes qui existent en matière de marketing. Monsieur Biamonti s'est engagé personnellement et il ne faut pas oublier que ce texte permettra probablement de réduire la judiciarisation des relations entre la Direction de la société et certaines catégories de salariés qui sont à l'heure où l'on parle toujours en procédure contre la SBM au principe du non-respect de l'égalité de traitement à salaire égal travail égal ».

© Photo CN

par Patrice Zehr

* Conseiller national (Renaissance), sécrétaire général du syndicat des jeux européens

* Conseiller national (Horizon Monaco), directeur adjoint Sun Casino

© Photo CN

g Comment pensez-vous que sera financé le surplus de masse salariale pendant au moins 4 ans ?

EE : « Je ne me fais aucun souci pour son financement. Il suffit de regarder les salaires de certains cadres non-Jeux (malheureusement trop souvent non Monégasques) pour se rassurer : la SBM n'expérimente pas l'austérité....»

g Que pensez-vous des inquiétudes très critiques de l'élu Renaissance notamment pour l'emploi futur des jeunes monégasques?

CB : « Je présume que votre question concerne plus précisément l'emploi des jeunes compatriotes au sein des casinos puisque vous imaginez bien que la préoccupation qui est la mienne ainsi que celle de l'ensemble de mes collègues de la majorité HM s'étend à l’ensemble des jeunes monégasques quant à leur avenir professionnel et pas uniquement à celles et ceux de nos jeunes qui souhaitent intégrer le secteur des jeux de tables. Ceci étant précisé et pour répondre plus directement à votre question et aux inquiétudes de monsieur Elena je vous renvoie aux multiples interventions du président du conseil national, de moi-même et d'autres membres de la majorité en faveur de la mise en place d'écoles de jeux.

Je ne compte plus les occasions de mettre le ministre d’État face à ses contradictions en la matière lorsqu'il s'engage en séance publique budgétaire à demander aux dirigeants de la SBM en qualité d'actionnaire majoritaire d'organiser une école de jeux en 2014 alors que rien n'est encore fait.

Nous avons en commission mixte répété notre volonté inflexible de voir cette école se réaliser et nous serons vigilants et déterminés jusqu’à ce qu'une réponse positive soit obtenue. Je salue la cohésion des syndicats signataires pour obtenir un pourcentage plancher de 20% de réduction des effectifs. Le conseil national persiste à rester à l'écart de toute intervention en matière de décision salariale dans une société qui doit prendre ses responsabilités mais la haute assemblée est dans son rôle de maintien du respect du cahier des charges de la SBM en matière d'emploi des compatriotes. Je ne laisserai jamais croire aux monégasques que Renaissance défend leur droit prioritaire en matière d'emploi et que notre majorité ne s'en préoccupe pas. C'est tout simplement un mensonge. Et très sincèrement, il faudrait des heures pour vous citer tous les exemples appuyant mes propos, d'autant plus que j'éprouve de la difficulté à savoir si Monsieur Elena s'exprime en élu qui doit prendre en compte l'intérêt de l'ensemble de ses compatriotes ou en ex responsable syndical qui défend une corporation particulière. Je lui rappelle d'ailleurs qu'il y a 2 ans il s'était opposé à la mise en place d'une école de jeux européens estimant qu'elle n'était pas nécessaire. Je suis certain que les 20 compatriotes concernés par cette formation ont dû depuis apprécier sa position!

Mais l'essentiel est que l'école existe. Je profite enfin de cette tribune pour renouveler le souhait de la majorité HM de voir s'instaurer à la SBM un vivier basé sur celui de la fonction publique pour former les jeunes diplômés dans l'attente de postes à responsabilité qu'ils pourraient occuper à plus ou moins longue échéance dans cette belle maison ».

Mai 2015

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POLITIQUE INTERNATIONALE

Un juste "combat" avec l'Europe

INTERNATIONAL

par Patrice Zehr par Patrice Zehr

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© Photo DR

e 18 mars dernier commençait pour Monaco le long marathon des négociations avec l’Union Européenne. L’avenir de notre prospérité en dépend largement. C’est, quoi qu’on en pense, un cap obligé. Le gouvernement dans la foulée a constitué un dispositif adapté à ce qui va être le grand défi pour l’avenir de Monaco.

L’importance des enjeux est prise en compte. En première ligne l’équipe de pilotage conduite par Gilles Tonelli, Conseiller de gouvernement pour les relations extérieures et la coopération. C’est lui qui a la lourde tâche de mener les discussions avec la Commission européenne. Cette équipe exécutive, composée des conseillers de gouvernement, d’un représentant du cabinet princier, du secrétaire général du ministère d’état et du délégué aux affaires juridiques auprès du gouvernement, est la cavalerie lourde. En soutien il y aura une cellule de négociation menée également par Gilles Tonelli. Elle sera de plus épaulée par une cellule Europe dirigée par Isabelle Costa en charge de la préparation des dossiers à mettre sur la table. Cela fait beaucoup d’intervenants, sans oublier l’information due au Conseil national qui entend bien à chaque étape donner son avis. g Un dispositif lourd et un peu compliqué pour des négociations complexes Cela étant il est vrai que ce ne sera pas simple. La commission représente une vision normative et idéologique qui a du mal à accepter les différences même justifiées. Cependant l’accord est indispensable pour l’avenir de Monaco et sa visibilité. Une visibilité par rapport à l’Europe qui fait partie de l’attractivité. Rien n’est pire pour les entrepreneurs ou les investisseurs que les incertitudes. C’est pourquoi le refus global, le rejet si tentant, est impossible. C’est pourquoi il faudra bien, pour préserver l’essentiel, passer par quelques concessions, parfois peut-être même un peu douloureuses. Car il est impossible de refuser au nom de la souveraineté et des spécificités la négociation, on peut le regretter mais ce serait irréaliste.

g Le bon combat ce n’est pas le refus, c’est le juste équilibre Ce qu’il faut préserver c’est une juste protection nationale, tenant compte de l’élément essentiel, les monégasques sont minoritaires à Monaco.

INTERVIEW

CONSEIL DE L'EUROPE

Fin de la procédure de suivi

"Il faut attendre et espérer" ur la question des négociations avec l'UE nous avons demandé l'avis du président du Syndicat monégasque des entreprises chimiques pharmaceutiques et assimilés, Alain de Roany.

© Photo DR

g Monsieur de Roany, aux côtés de Philippe Ortelli, vous avez récemment lancé un cri d'alarme sur de nouvelles contraintes européennes concernant le secteur cosmétique.

Pensez-vous avoir été entendu, notamment par l’équipe de négociations mise en place par le gouvernement princier ?

Alain de Roany : "L’équipe de négociation est au courant de nos préoccupations.

Notre demande est effectivement prise en compte dans le cadre des négociations présentes et à venir".

g La nouvelle obligation de domiciliation hors Monaco impose certes un « bricolage » au niveau de l'adresse mais peut être contournée… C’est cependant pour vous un signal qui pourrait être dissuasif ?

AdR : "En effet, disposer d’une adresse en Europe est dorénavant impératif pour la commercialisation de nos produits. Pas d’adresse en Europe, pas de commerce en Europe ! Ce qui peut aussi entraîner des effets pervers sur les autres marchés".

g Qu’espérez-vous obtenir et dans quel délai ?

AdR : "Nous espérons que les Entreprises Monégasques pourront librement commercer en Europe, sans contrainte particulière. Cela nous paraît raisonnable tant vis-à-vis de notre activité que de la population concernée. Maintenant que la procédure de négociation est lancée, il faut savoir attendre et espérer que la réalité économique monégasque soit reconnue".

Mai 2015

lors que débutent des négociations cruciales et compliquées avec l’union européenne, Monaco vient de sortir par le haut d’un autre processus européen, celui engagé depuis des années avec le Conseil de l’Europe. Sans se renier en rien la Principauté a satisfait aux principales demandes, c’est la preuve que l’on peut y arriver en conciliant fermeté et ouvertures.

Ce dont se félicite bien sûr le Souverain : "S.A.S. le Prince Albert II de Monaco Se félicite de l’adoption par l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe de la résolution consacrant la sortie de Monaco de la procédure de post suivi. Le Prince Souverain salue cette heureuse issue intervenue dans des conditions respectueuses des spécificités de la Principauté qui demeurera toujours attentive aux problématiques chères à cette Institution". Même réaction positive du Président du Conseil national : "Il était temps. Temps de passer à autre chose, de clore cette séquence. Monaco était en commission post-suivi depuis 2009. Le Conseil National a adopté, notamment depuis 2013, un nombre très conséquent de textes législatifs qui vont dans le sens des préconisations du Conseil de l’Europe. Nous nous sommes engagés pleinement. Nos particularismes ont été compris, c’était très important pour nous que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe entende et comprenne ce qu’est Monaco". (...) "Le rapport a été adopté dans un climat apaisé, sans amendement et à la quasi-unanimité. C’est un élément très important qui nous conforte dans l’idée que le texte présentait un équilibre juste. Nous nous en réjouissons. Dans cette affaire, chacun a été dans son rôle. Et aujourd'hui le résultat est là. C'est tout ce qui compte". En effet si tout n’est pas réglé la confiance a remplacé la suspicion. La bonne volonté et la sincérité de Monaco se sont imposées.

Voilà une reconnaissance qui sera prise en compte - on peut l'espérer - par les négociateurs de l’Union européenne. Car bien sûr le Conseil de l'Europe n’est pas - faut-il encore le rappeler - l'Union européenne...

(P.Z.)

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Cette priorité d’emploi doit être liée à une compétence opposable dans tous les domaines, jamais ce ne doit être une exclusion dogmatique et elle doit permettre en échange à nos diplômés de s’installer en Europe, s’ils le désirent.

Il y a trop d’obstacles aujourd’hui pour les Monégasques en Europe…. Mais cela ne passe pas par l’acceptation d’un Monaco ville ouverte dans tous les domaines… les rapports ne sont pas comparables. Il est évident que l’installation d’une poignée d’avocats monégasques en Europe n’aura aucun impact sur la profession des pays concernés, la réciproque n’étant pas vraie. Mais le plus important concerne le dynamisme économique dans les secteurs de pointe ; il est évident que le blocage de la vente de certains produits de nos laboratoires par fermetures de portails européens est un vrai problème qui ne peut attendre 4 ans. Certes, la filiale à trouver en France n’est pas incontournable, mais les investisseurs n’aiment pas les complications, et l’incertitude est dissuasive et pourrait outre des départs surtout freiner des arrivées. C’est un point concret révélateur, qui confirme que le diable se cache dans les détails.

Et cette négociation globale sera une négociation de détails.

ECONOMIE & FINANCE

ECONOMIE

Monaco Freeport, coffre-fort HT par Françoise Rossi

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g L’art comme vecteur économique Les objectifs de la S.E.G.E.M sont clairs, il s’agit de développer le marché de l’Art à Monaco pour devenir LA référence en matière d’exposi4 points qui différencient fondamentalement l’entrepôt douanier de la S.E.G.E.M. des ports francs tions et de salons de grande qualité, et ainsi traditionnels dans le monde comme au Luxembourg, en Suisse, à Hong-Kong ou encore à Singapour générer de l’activité économique. Consultant • La gestion de l’entrepôt est confiée à la S.E.G.EM, depuis 10 ans au sein de la Commission des SAM financée à 100% par l’État monégasque.

• Les marchandises et leurs propriétaires sont identifiés Objets d’Art de S.A.S le Prince Souverain, et systématiquement lors de chaque entrée. Mais si la Président délégué de la S.E.G.E.M., Claude transparence est totale, la confidentialité reste assurée.

• L’entrepôt est sous contrôle constant de la douane Valion insiste sur le fait que ses entrepôts depuis sa création en 2012.

• L’objectif est de générer une activité économique, et n’ont pas pour vocation d’être des coffresd’aider à promouvoir la Principauté en tant que destination artistique. Le but n’est donc pas de créer une forts. « Notre activité implique de nombreux simple zone de stockage, de «coffre-fort». acteurs tels que les transitaires, les services joaillerie (Stardust, Avakian, d’emballage des œuvres, la manutention, le Christies…) » A savoir que les transport, les assurances, les expertises, les photographes, droits de douane (DT) sur les oeuvres d'art sont de 0%, et les banques, la sécurité…) » Il n’en reste pas moins que si de 3 à 10% sur la joaillerie (selon le métal et la pierre), et une œuvre ou un objet entreposé ici trouve un acheteur qu’ils sont versés à l’Union Européenne. Quant à la TVA, résident dans l’Union Européenne, les droits et taxes sont elle revient au pays qui la perçoit, donc à Monaco, par l’inperçus par le bureau des douanes de Monaco. « Les montermédiaire du compte de partage, et se monte à 5,5% du tants de TVA perçus lors des ventes d’oeuvres d’art ou prix de vente d’une oeuvre d'art, et à 20% sur la joaillerie. d’articles de joaillerie exposés à Monaco après transit à “Monaco Freeport” sont en constante et nette progression g «Monaco Freeport» sous contrôle permanent depuis 2012. Les sommes récupérées peuvent atteindre «Transparence à tous les niveaux, tout en préservant la plusieurs centaines de milliers d’euros lors de mise à la confidentialité», Claude Valion ne le répètera jamais assez, vente d’articles de grande valeur, comme ceux exposés au la S.E.G.E.M. et la douane effectuent ensemble des Salon Point Art ou lors des expositions estivales de haute contrôles systématiques lors de chaque mise en entrepôt

ASSEMBLEE CDE

M. Roger : "Situation économique positive" L © Photo lRealis/ S.Danna

es 430 entreprises membres de la Chambre de Développement Economique étaient invitées ce 21 avril à approuver le bilan 2014 et le programme 2015 de leur association. A l’issue de l’Assemblée Générale, le Ministre d’Etat S.E. Michel Roger est intervenu sur l’actualité économique de Monaco. L’ensemble des propositions soumises à l’assemblée a été approuvé, en présence notamment des Conseillers de Gouvernement Stéphane Valeri, Patrice Cellario et Jean Castellini, et de près de 180 personnes.

Avec une équipe stable de 11 personnes, la CDE poursuit ses deux principales missions de recherche d’investisseurs et de soutien au développement des entreprises monégasques. Au bilan, ce sont 50 opérations qui ont été organisées l’an dernier. Des actions qui visent à agrandir les réseaux des entrepreneurs et à les doter d’informations utiles à leur développement, ainsi que des actions de promotion ayant vocation à attirer de nouveaux investisseurs.

Lors de son intervention, Michel Dotta a par ailleurs évoqué la progression du nombre d’adhérents de la CDE, qui augmente en moyenne de 10% par an, en corrélation avec le développement du tissu économique monégasque. Il a salué un membership actif, rappelant que les taux de participation aux AG de la CDE approchent les 50% de présents quand la moyenne des associations en enregistre 10% à peine. Un signe de la confiance des entreprises de Monaco, message communiqué ensuite en filigrane par S.E. M. Michel Roger qui est intervenu en fin de séance, indiquant « une situation économique et budgétaire positive… » et « des indicateurs 2014 encourageants pour les mois à venir : le budget de l’Etat est en effet excédentaire pour la troisième année consécutive, grâce à une gestion responsable mais active des dépenses publiques et des recettes soutenues par une activité économique toujours en croissance et un marché immobilier dynamique ».

LA PRINCIPAUTE – NOVEMBER 2014

© P h o t o F. R o s s i

a S.E.G.E.M (Société d’Exploitation et de Gestion des Entrepôts de Monaco) permet le stockage à Monaco, en suspension totale des droits et taxes, et pour une durée illimitée, de marchandises de grande valeur importées d’un pays tiers vers l’Union Européenne. C’est un entrepôt douanier, qui accueille les œuvres d’art, les objets de collection et d’antiquité, les articles de bijouterie et de joaillerie, les diamants et pierres précieuses sous scellés individuels.

de marchandise. Il est important de noter qu’en Principauté de Monaco, les missions des douanes sont effectuées par les agents des douanes françaises. Guillaume Verrier, Chef de Service des douanes à Monaco, insiste sur le fait que leur rôle réside essentiellement sur la vérification de la valeur des marchandises. Si les experts sont présents pour attester de l’authenticité d’une oeuvre, les douanes sont présentes afin d’éviter que l’État ne soit «floué». Si le montant d’une transaction nous semble bas, nous vérifions la cote de l’artiste. Et pour ce qui est de l’apparition soudaine d’une œuvre volée, pas de risque que nous tombions dessus ! Ce type de scénario n’arrive que dans les films. Le trafic d’œuvres d’art se passe sous le manteau, avec des caches dans des coffres à double fonds, et nous les mettons au jour soit grâce à des infos, soit au hasard d’un contrôle routier, mais certainement pas dans ce genre d’entrepôts ». Seuls les transitaires en douane agréés à Monaco sont habilités à louer des boxes dans l’entrepôt. Aujourd’hui, ils sont trois et représentent une trentaine de clients, monégasques ou résidents, professionnels en art, galeristes, antiquaires, joailliers ou collectionneurs de haut niveau. g On affiche complet depuis le 2ème semestre 2014 La S.E.G.E.M dispose, à Fontvieille, de 22 boxes sur 1000m2 environ, leur superficie variant de 20 à 70 m2, quant au prix de location, il se situe en dessous de 100 euros par mois au m2 (un tarif légèrement plus cher qu'en Suisse, d’environ 20% selon le port franc). Ils sont équipés individuellement de climatiseurs, d’appareils de régulation hygrométrique et de matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie. Un salon (cf.photo) permet de présenter ou d’expertiser les œuvres sur place. « Preuve que notre outil répond à un réel besoin, nous allons augmenter notre superficie de stockage de 500m2 environ. Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, après 3 ans d’activité la S.E.G.E.M espère obtenir très prochainement le statut «d’opérateur économique agréé» au sein de l’Union Européenne ».

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DATE: 24.10.14

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L'ACTUALITE

Au Casino : à la Table des suicidés !

✲ M O NACO E N BRE F ✲

ACTUALITE

☞ Cap d'Ail : en collaboration avec l’association d’arts plastiques, la médiathèque intercommunale présente « l’Art au Jardin » : un rendez-vous avec la nature à ne pas manquer samedi 16 mai, de 10h à 17h, au Jardin des douaniers. Le jardin symbolise le paradis terrestre, le cosmos dont il est le centre, et le paradis céleste dont il est la figure. Durant cette journée, les participants (de 5 ans jusqu’à…) seront invités à cultiver et proposer toute forme d’expression artistique propice à la nature. ☞ Nice : Nice est l'une des rares villes dont la cuisine fait partie intégrante de son patrimoine culturel. Avec ce livre et ses informations simples et très illustrées, vous pourrez réaliser les recettes originales des hommes et des femmes qui occupent ce territoire depuis toujours.

Vous saurez pourquoi il y a un cercle au milieu des panisses, quelle est la différence entre le Brous et la brousse ! Les meilleures recettes du Comté de Nice – Denis Bensa – Ed. Mémoires millénaires. 120 pages couleurs. 19 € ☞ Monaco : IVème Rencontres Littéraires Fabian Boisson. Pour cette édition, qui se déroulera le dimanche 10 mai, de 10H30 à 22H30 au Méridien Beach Plaza Monte-Carlo, le Professeur Henry Joyeux -dernier ouvrage «Changer d’alimentation » - vendu à 300.000 exemplaires - son épouse Christine Bouguet-Joyeux et Boris Cyrulnik feront partie des invités d’honneur autour de 50 écrivains auteurs présents. Au programme, des conférences, débats, des rencontres dédicaces avec le public.

par Pierre-Yves Reichenecker

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ans son édition du samedi 23 septembre 1889, The Montreal Gazette publie une longue dépêche de N.Y.Press intitulée :

☞ Nice : Le Media Com’06 vient de sortir. Edité par le Club de la Presse Méditerranée, il est le répertoire officiel des journalistes, des conseils et responsables de presse et communication des Alpes-Maritimes et Monaco. Une maquette claire et fonctionnelle, un format pratique avec spirale et onglets, un index des médias pour cibler rapidement vos recherches : le MédiasCom’06 est un véritable outil de travail pour les journalistes, les étudiants en journalisme, les élus, les professionnels de la communication, et plus généralement, pour tous ceux dont l’activité s’ouvre sur des horizons publics..

A SUICIDE TABLE The Casino at Monte-Carlo Has It ONE GAMBLER’S BELIEF Over a Hundred People Have Quitted One Place To Take Their Lives

© Photo DR

La table des suicidés se trouve To the right of the Moorish salon, the second room from the entrance in the great gambling rooms of Monte Carlo: à droite du Moorish salon, la deuxième pièce à partir de l’entrée des majestueux salons de jeux de Monte-Carlo. Selon les comptes – macabres – tenus par C.Benvenisti, chef détective du Casino, 118* hommes et femmes, joueurs malheureux, se sont suicidés en 10 ans après avoir tout perdu à cette terrible table. Autour de la table, il y a même une chaise à la triste réputation : la chaise à gauche du croupier ! The chair to the left of the croupier facing the entrance door has claimed seventeen victims. 17 suicides pour cette seule chaise! La chaise 23, elle, revendique 11 suicides (6 femmes et 5 hommes).

Terrible ! Il est vrai qu’en ce temps-là, en cette fin du XIXème siècle, le suicide était une marque de savoir-vivre. Et le personnel des établissements de la Société des Bains de Mer et du Cercle des Etrangers avaient pour consigne de garnir les poches des suicidés. Les garnir de monnaie – suffisamment -, pour que le jeu et les tables du Casino ne puissent être incriminés.

Le détective Benvenisti raconte ainsi l’histoire d’un jeune couple d’anglais, en voyage de noces, les Parlington. « Je n’ai jamais oublié l’expression de bonheur de la jeune Madame Parlington après son premier gain. Son mari avait gagné aussi. Hélas ! Le lendemain matin ils étaient assis sur les chaises 23 et 24. Et ils ont gagné 30.000 francs. Mais le jour d’après, la chance a tourné.

Ils ont tout perdu. Ils ont quitté le casino main dans la main. Sont rentrés à Nice à l’hôtel Windsor où ils se sont suicidés ». Ou bien de cet ancien officier de l’armée italienne qui avait perdu quelques 100.000 francs, et dont on a retrouvé le jour suivant le corps dans la baie de Menton…

O tempora, o mores ! * Un autre journal, citant C.Benvenisti donne le chiffre de 113 suicidés.

INFORMATION

Mensuel édité par GLOBAL MEDIA ASSOCIATES Sas

Rédaction : “Le Beausoleil de Monaco” 6, bd de la Turbie 06240 Beausoleil Tél. : +33 09.50.79.90.84 Fax : +33 09.55.79.90.84 email : laprincipaute@yahoo.fr http://www.laprincipaute.net

Directeur de Publication Roberto Volponi Rédacteur en Chef Patrice Zehr Rédacteur en Chef Adjoint Pierre-Yves Reichenecker

Avec la collaboration de Lisa Arquette Amanda Coutelle Pierre Dévoluy Pascale Marcaggi Pierre-Alain Martini Alan Parker-Jones Françoise Rossi

Mai 2015

☞ Monaco : Une date à retenir : Le samedi 30 mai à 20h30... Dans le cadre de leur tournée française, qui a débuté en avril, Alain Souchon et Laurent Voulzy seront les hôtes de la Principauté sur la scène de la Salle des Etoiles du Sporting d'été : Après 40 ans de carrière chacun, une collaboration en continu sur leurs plus grands titres, les deux amis ont composé pour la première fois un album entier à deux voix... ☞ Monaco : Sur fond d'Année de la Russie les Studios Konchalovsky et l’Association Triomphe proposeront au Grimaldi les 28, 29 et 30 juillet, trois soirées théâtrales dédiées à Tchekhov: « Oncle Vania », « Les Trois Sœurs », « La Cerisaie » (en russe sous-titré en français). Andrei Konchalovsky a remporté récemment le Prix de la mise en scène à la Mostra de Venise pour son film « Les Nuits blanches du Facteur Alexey Triapitsyne » Réservations dès à présent sur www.grimaldiforum.com ☞ Monaco : Un nouveau Chef à la tête de l'OPMC: Maître Yamada. S.A.R. la Princesse de Hanovre, Présidente de l’Orchestre, a voulu donner tout son sens à la mission confiée à Maître Gianluigi Gelmetti en nommant à l’automne 2013, Maître Kazuki Yamada, Chef Principal Invité de l’Orchestre Philharmonique. Le mandat de Maître Gelmetti se poursuivant, lui, jusqu’au 31 août 2015. Cette nomination prendra son plein effet en septembre 2016.

© Photo LB Diffusion Monaco & PACA SEC Cour Anc. Gare SNCF

Photos Centre de Presse Claudia Albuquerque Olivier Almondo Thierry Carpico

Relations Publiques Mary Coles Promotion & Publicité Chantal Garry

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Projet graphique GMA Studio Design

Dessinateur Jean-Jacques Beltramo

N° de Commission Paritaire : 0517U81608

Copyright © 2015 Global Media Associates Sas - Piazza Caduti della Montagnola 48 - 00142 Rome

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☞ La Colle-sur-Loup : organise du 8 au 10 mai "Autour de la Rose", en souvenir du passé agricole de la commune. En effet, la rose Centifolia et les fleurs à parfum étaient au siècle dernier largement cultivées sur le territoire collois et avaient fait de La Colle-sur-Loup l’un des principaux fournisseurs des parfumeries grassoises et capitale azuréenne de ces fleurs mythiques. La fête retrace l’histoire de ces cultures et met à l’honneur la rose dans tous ses états : plantations, cosmétiques, distillation, mais également gastronomie, art de vivre ou encore esthétique... Renseignements : Office de Tourisme 04 93 32 68 36

La photographie du mois

Une nouvelle dynamique pour l'UPFM U ne nouvelle dynamique pour l’Union de la Presse Francophone de Monaco : à l’occasion de la 20ème semaine de la langue française et de la Francophonie, la section de Monaco de l’UPF s’est réorganisée pour plus d’efficacité et de visibilité. Cela s’est manifesté par une campagne d’adhésions et avec un renforcement de la présence de journalistes professionnels au sein du pôle presse. L’UPF Monaco, dans la poursuite et aux côtés de ses membres fondateurs dont son président, entend augmenter sa visibilité au sein de cette organisation francophone internationale : par des communiqués autour de l’actualité de la francophonie ; par une participation régulière au rédactionnel du magazine Monte Carlo Méditerranée ; par l’organisation de manifestations en Principauté liées aux centres d’intérêts de Monaco et aux grands problèmes de la Méditerranée ; par la participation aux grands événements de l’UPF dans le monde. Le nouveau Bureau est composé par : Président fondateur - Jean-Marie Fiorucci ; Président exécutif - Patrice Zehr ; Vice président-archiviste - Philippe Tallois ; Trésorière Françoise Rossi ; Responsable du pole communication et de l’événementiel - Carole Chabrier. Conseillers : Affaires sportives - Jean Louis Filc ; Relations internationales - Pierre Dévoluy ; Affaires économiques et sociales- Pierre-Yves Reichenecker ; Affaires générales et coordination - Christian Perrin.

☞ Monaco : le millésime 2015 du Petit Futé Country Guide de Monaco est paru. Lancement sympa et convivial fin avril au marché de la Condamine. Petit Futé à la main partez à la découverte du Rocher, entre son aquarium, son parc animalier, ses musées et, évidemment, son Palais princier dont la silhouette domine la cité. Une escapade monégasque sera également l'occasion de découvrir une gastronomie méditerranéenne et savoureuse. Ou, si vous préférez la plage, rendez-vous au Larvotto. Un guide pratique pour bien vivre la découverte de la Principauté.

"Je suis un hippocampe Au fond des mers je campe À personne je ne plais Je suis petit et laid" (paroles de la chanson la Complainte de l’hippocampe). Ce singulier face-à-face, signé Lysea, entre Vénus et le petit cheval de mer, est pourtant bien joli. Photo © Lysea Gallery

Filc, le dernier des Mohicans !

Depuis 15 ans, il était le seul "survivant" de RMC à Monaco par Pierre-Yves Reichenecker

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g Vous étiez le "dernier des Mohicans", seul représentant de RMC à Monaco depuis une quinzaine d'années. Serez-vous remplacé ? Ou est-ce la fin définitive de RMC (Société anonyme monégasque faut-il le rappeler) en Principauté ?

Jean-Louis Filc : "Le dernier des Mohicans illustre la guerre de sept ans, si mes souvenirs sont bons…L’ambiance n’est quand même pas identique en ce qui me concerne. Mais c’est vrai que j’ai passé 15 ans seul « garant de la raison sociale » ici en Principauté, et qu’on se le dise pour mon plus grand bonheur. Ma carrière m’avait permis de faire le tour du sujet.

Présentateur, grand-reporter et directeur du service des sports, j’ai pu à loisir assouvir mes soifs de voyages de curiosité et d’appétit pour ce métier, et j’ai donc pu m’offrir le luxe de cette « roue-libre » depuis quelques années. Une période riche car j’ai retrouvé le journalisme de proximité, et ici à Monaco cela redonne le plaisir du contact, bref une quasi relation familiale d’une saveur particulière. Serais-je remplacé ? C’est une bonne question à laquelle je n’ai pas de réponse. Mais je sais qu’avec moi se referme la porte de l’histoire, celle de Radio Monte-Carlo. Quoiqu’il arrive dans les jours ou les semaines qui viennent, ce sera une autre histoire". g Vous quittez RMC après 4 décennies d'antenne - à propos, retraite ou licenciement ? - c'est une longévité record...

JLF : "Alors puis-je répondre que c’est une «retraitciement », je ne quitte pas cette maison de mon plein gré, mais je suis très proche de la retraite ce qui atténue le choc. Et puis j’ai passé comme vous le dites un certain temps dans cette radio, 42 ans et 7 mois exactement, ce qui fait de moi, à ma grande surprise, le journaliste qui aura passé le plus de temps à RMC depuis sa création. Je crois que cela ne se voit plus beaucoup dans le monde du management et de l’entreprise. Vous pouvez mettre le Mohican sur un éléphant, comme ça le tableau sera parfait ! Si l’expression n’était pas galvaudée je dirais « merci pour ce long moment !" g Des souvenirs à la pelle sans doute - bons ou moins bons -, quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ?

SOLIDARITE

TATSA : la fin d’une O.N.G

atsa (Thaï After Tsunami Schooling Aid) est née T au lendemain du terrible tsunami de Noël 2004.

Le séisme du 26 décembre - magnitude 9,1 à 9,3 -

Un choix crève-cœur Les écoles de la ville avaient dressé une liste : plusieurs centaines de noms ! Il fallait faire un choix. Moments pénibles, mais comment faire autrement ? Tatsa prendra finalement en charge une quarantaine d’enfants, de tous âges, dont les trois-quarts sont allés au bout de leur cursus scolaire, professionnel ou universitaire et toutes, tous ont aujourd’hui un travail. Une goutte d’eau dans un tsunami de détresse. Mais toutes les gouttes sont importantes… Au bout du compte, Tatsa était dès l’origine une ONG en …

CDD ! Mission terminée. Clap de fin sur cette histoire d’amitié et d’humanité. Tatsa a décidé sa dissolution le 2 avril dernier...

(P.A.M.) g

JLF : "Il y a toujours des bons et des mauvais souvenirs dans une carrière et surtout dans nos métiers. Mais souvent ils s’estompent, et il faut ressortir les cartons d’accréditation pour renouer le souvenir à l’histoire. Mon premier contrat, mon premier grand journal, quelques rencontres, Pelé, le Pape Jean-Paul II, quelques moments rudes, la disparition d’Alain Colas, avec qui je naviguais, dans la première Route du Rhum, le premier Tour de France cycliste en direct intégral, les nuits non stop du rallye Monte- Carlo, le journal le plus haut du monde au sommet du Mont Blanc, les JO de Lillehammer, bref il y a des milliers de souvenirs, mais j’ai tendance à oublier les mauvais. Sans aucun doute le plus beau restera la fierté de ma mère : Un jour un négociant en vin lui avait dit qu’il aimerait bien me rencontrer à l’occasion. C’était pendant une campagne de pub de RMC. Elle lui avait répondu « il travaille à Monaco, mais si vous passez à Bordeaux vous pourrez le voir, il est sur une grande affiche rue Sainte Catherine ! » (Photo) Formidable !" g Existe-t-il une vie après RMC ?

JLF : "Vous savez lorsque j’étais môme dans mes vignes du Bordelais je rêvais de devenir journaliste de radio et de couvrir un jour le Tour de France. J’écoutais alors les grands anciens sur le poste à lampe et sur le premier transistor qu’on m’avait offert ! Un rêve de petit paysan, inaccessible…Parfaitement inaccessible !

43 ans plus tard j’ai dirigé 31 Tours de France, j’en ai couvert 22… je serais ingrat d’en vouloir au destin... J’ai réalisé mon rêve, c’est déjà pas si mal ! Alors la vie elle continue, entre mer, vignes et montagne, je me demande même si cette saga professionnelle n’était pas qu’une heureuse parenthèse finalement."

ECOLOGIE

Wolverine est de retour...

n troupeau d'une vingtaine de brebis a été U attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril, par une meute de loups, aux portes du village de

© Photo DR

Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie dans les Alpes-Maritimes. "Nous avions déjà repéré des traces de loup cet hiver, mais c'est la première fois qu'une attaque se produit dans notre village, à 50 mètres de ma propre maison et à 100 mètres de l'église", a raconté Gérard Manfredi, le maire du village.

Les grands carnivores sont de retour Le loup gris, le lynx, le glouton (photo) et l'ours brun, ces grands carnivores qui étaient en voie d'extinction il y a une centaine d'années, reviennent en force en Europe. C’est ce qu’indique une étude parue dans la revue scientifique Science. Quelques 76 chercheurs répartis dans 26 pays d'Europe - excepté la Russie et la Biélorussie - ont participé à ce recensement. Coordonné par le Français Guillaume Chapron, professeur-adjoint au département d'écologie de l'Université des sciences agricoles de Suède, il démontre que les populations de grands carnivores occupent près d'un tiers du territoire européen. Les plus présents sont les ours bruns, au nombre de 17 000, suivis des loups gris avec 12 000 spécimens, des lynx eurasiatiques (9000) et des gloutons (1250).

L'étude précise aussi que l'on compterait deux fois plus de loups en Europe qu'aux EtatsUnis, en dépit d'une surface deux fois plus réduite. g

© Photo DR

dans l'océan Indien a provoqué vingt minutes plus tard un tsunami allant jusqu'à plus de 30 mètres de hauteur qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Au total, plus de 200.000 morts.

Dès janvier 2005, sous l’impulsion d’un couple d’anciens du Lycée Albert 1er, Françoise et André Salti, et de leur amie Thaï Trinuch Klinkeaw, Tatsa voyait le jour. Mais il fallait à Tatsa une existence légale. Ce sera fait dès le mois de septembre à Monaco, avec l’aide d’amis, issus du Lycée Albert 1er : Chantal et Pierre-Yves Reichenecker, Renée-Paule Mascarenas, Gérard Bertrand, et le parrain de l’association Pierre Frolla. Tatsa devient ONG de droit monégasque. Objectif : aider à la scolarisation d’enfants qui avaient perdus leurs parents, emportés par la vague meurtrière. Permettre à de jeunes orphelins de continuer à aller à l’école, ce qui coûte très cher en Thaïlande, plutôt que finir à l’usine, au travail des champs ou pire. L’aide de la communauté étrangère de Phuket, au début, a été suivie par celle, généreuse, de la Croix-Rouge monégasque, de l’Amade Monaco…

Sans oublier le Bain de Noël de Monaco, initié par Gérard Bertrand.

© Photo RMC

epuis une quinzaine d’année, il n’en restait qu’un. Un seul salarié de RMC à Monaco : Jean-Louis Filc. Journaliste et grande voix de la radio monégasque, qui avait compté à ses plus beaux jours, plus de 650 collaborateurs. Depuis le «déménagement» à Paris début 2000, Jean-Louis Filc occupait un tout petit studio, quai Antoine 1er, d’où il réalisait tous les matins un court décrochage local. Une page est tournée.

Un dossier sensible dans les Alpes-Maritimes La multiplication des carnivores serait aussi, en grande partie, due à la politique de conservation établie par l'Union européenne. C’est bien pour la biodiversité, mais les éleveurs n’ont pas fini de se plaindre… Les Alpes-Maritimes ont été le département le plus touché par les attaques de loups en 2014. Selon le ministère de l'Ecologie, 2 800 ovins ont été tués, près du tiers du total des attaques en France. "Il est temps de constater l'incompatibilité entre la présence de ce grand prédateur et l'activité humaine sur notre territoire!", a indiqué dans un communiqué le député-maire de Nice Christian Estrosi. "Je demande donc à (P.Y.R.) nouveau au préfet de prendre des mesures nécessaires". Dossier à suivre. g

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ART & CULTURE

par Viviane Le Ray

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'est la pièce d'Isabelle Nouvel, mise en scène par Niels Atrestrup, avec la délicieuse Marianne Basler et son partenaire Christophe Malavoy qui le Mardi 12 mai sera à l'affiche pour la clôture de la saison du Théâtre Princesse Grace. Une comédie qui comme l'écrit Niels Arestrup : "Avec son "air de rien" touche à l'essentiel : l'Amour !"

"Avec Marianne Basler et Christophe Malavoy, j’ai voulu aller à la rencontre de cette pièce qui, avec son « air de rien », touche à l’essentiel.

S O U S

L A

P R É S I D E N C E

g L'histoire...

Bien que Brod et Syst soient encore très amoureux l’un de l’autre, après dix ans de vie commune, ils semblent se laisser vivre sans grande passion, bercés par la tiédeur du quotidien...

Mais le résultat d'une analyse va les réveiller de leur torpeur.

L'état de santé de Brod, s’est soudainement aggravé : il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. À vivre, justement... L'auteur, Isabelle Nouvel, n'est pas tombée dans le piège du sacro saint pathos dont les romanciers actuels nous inondent... L'intrusion de la maladie va obliger les deux amants à se «regarder» de nouveau. Chacun connaît la vérité, mais évite d’aborder le sujet par des non-dits pudiques. Le couple va même retrouver le goût de vivre pleinement chaque minute, et, finalement, réussir à entreprendre le plus beau de leurs rêves: aller à New York ensemble ! Big Apple est un texte certes très émouvant mais avec de beaux moments d’humour, qui décortiquent nos travers, nos petites lâchetés, nos grands courages et nous rappellent que l’amour est un miracle du quotidien... g La grande question...

Qu’est ce qu’aimer ? Que veut dire aimer l’autre pour lui-même ?

D E

S . A . S .

L A

P R I N C E SS E

S T É P H A N I E

RÉSERVATIONS : 12 AVENUE D’OSTENDE - TÉL : (00377) 93 25 32 27 - www.tpgmonaco.mc

© Photo TPG

Et l’essentiel, c’est l’amour. L’amour. La seule chose qui fasse de l’homme et de la femme plus qu’un homme ou une femme.

Big Apple est un texte sans pathos et sans longueur, qui sait aussi être drôle avec un sujet grave, et qui sait aussi décortiquer nos travers, nos petites lâchetés et nos grands courages… J’ai eu immédiatement envie de le porter sur une scène afin de faire, avec les acteurs, le chemin qui les amènera au plus près de la vie des personnages… Au plus près de la nôtre". (Niels Arestrup)

© Photo DR

CULTURE

Big Apple par Niels Arestrup

Quelle est la mesure ou la démesure de l’amour ? Qu’est-ce qu’aimer jusqu’au bout... ? : «L’écriture de la pièce s’est imposée à moi avec la brutalité de la nécessité : nécessité de se souvenir de l’urgence qu’il y a à aimer la vie. Et l’aimer même si...! Aimer l’Autre, aussi, et surtout, celui ou celle qui nous tient la main depuis si longtemps et qu’on finit par ne plus voir ou seulement lorsqu’il nous agace ! Se souvenir de ce frisson que l’autre nous a fait ressentir, au début. Se souvenir à quel point il n’est jamais trop tard, tant que la vie nous fait ce cadeau-là, d’être et d’être ensemble pour se le dire cet amour et peut-être, encore et malgré tout, pour réaliser un rêve ou deux...» (Isabel Nouvel) Le thème n’est pas la maladie et la mort, mais l’amour et la vie... Faut-il attendre qu’il soit déjà trop tard pour se donner enfin les moyens de réaliser ses rêves et pour dire à ceux qui nous entourent combien nous les aimons ? g La parole est aux critiques...

Le Journal du Dimanche "(...) Tout est pudiquement effleuré et fortement incarné par les interprètes – magnifique Marianne Basler, toute en retenue et délicatesse, et Christophe Malavoy, en souffrance rentrée- qui donnent une existence à leurs personnages. Ils touchent au plus profond, disent : il faut vivre l’instant présent. Et chacun les entend" (Annie Chénieux). France Inter : "Niels Arestrup met en scène un texte poignant écrit par sa compagne Isabelle Le Nouvel porté par un très beau couple : Marianne Basler et Christophe Malavoy. Une pièce déchirante sur l’amour et la mort. (...) La mise en scène de Niels Arestrup est tout aussi sensible que le texte de sa compagne. Il procède par petites touches tout en finesse. Ce sont de petites séquences bien léchées qui laissent souvent le silence s’installer. C’est très bien découpé avec tantôt des monologues très proches du public ou des scènes dialoguées où les répliques font mouches. « Plus je maigris, plus je te pèse » dit Brod... (Stéphane Capron)

☞ Renseignements complémentaires et location : Théâtre Princesse Grace - 12, Avenue d’Ostende - Tél. : 00 377 93 25 32 27

LIVRES

Tout sur le Graffiti

ans sa collection découvrir et comprendre, les éditions EyD rolles propose de tout savoir sur le

Graffiti, en un livre et 2 carnets de croquis à colorier. Signé Bernard Fontaine, l’ouvrage illustré donne à lire la première histoire du graffiti jamais rédigée en s'appuyant sur un panorama chronologique et illustré. À la fois outil de découverte et référence à consulter, il constitue une véritable source de documentation, à l'usage de tous.

Voyage dans le temps, de la ville de Pompéi au mur de Berlin, périple sur les cinq continents, il décrypte le mouvement du Street art en donnant au lecteur des clés de compréhension.

De la propagande bolchévique à l'émergence d'une culture populaire aux États-Unis, en passant par les murs de la révolte au Chili, ce livre montre comment le graffiti, entre reconnaissance et répression, tisse des liens avec l'Histoire.

Quant aux 2 carnets de croquis, superbes, ils vous permettront de travailler style, trait, effets colorés… g Découvrir et comprendre Le Graffiti – Bernard Fontaine. Editions Eyrolles. 160 pages. Prix 15,90 €

MARDI 12 MAI 2015 À 21H 12

Mai 2015

g Métro Graffiti Sketchbook – Carnet de croquis des modèles de wagons de métro de 8 métropoles.

Editions Eyrolles. Prix 6,50 € g Graffiti à colorier – 70 modèles de graffs créés par des maîtres du genre. Editions Eyrolles. Prix 8 €

Lady Gaga au Sporting d'Eté C

Effeuillage Littéraire

e recueil met en évidence la richesse et la variété de l’œuvre de Charles Bukowski, frère en littérature de l'immense Henry Miller... Les deux premières histoires témoignent de la double orientation du style Bukowski, style qui marquera toute son oeuvre, sulfureuse peut-être... mais avant tout littéraire et magistrale. Dans sa dernière méditation sur l’écriture l'écrivain apure les comptes : « Plus mes phrases se rapprocheraient de la concision et du naturel, moins j’aurais de chances de me tromper et de tricher... Les mots étaient des balles, des rayons de soleil, ils n’avaient d’autre but que de contrarier le destin et mettre un terme à la damnation. » ___________________________________ "Un carnet taché de vin"- Charles Bukowski - Ed. Grasset

'est en duo avec le crooner Tony Bennett, que la star de la pop ouvrira la 41è saison du Sporting d'été, de quoi mettre le feu à la Salle des Etoiles le samedi 4 juillet pour le lever de rideau sur une affiche étonnante, pour ne pas dire unique au monde !

Encore plus étonnante cette année, puisque JeanRené Palacio, Directeur artistique du "Sporting Summer Festival" lance une première avec deux comiques à l'affiche 2015 : Gad Elmaleh et Florence Foresti !

© Photos DR

A

g Les shows de l'été !

Du 13 au 18 juillet, une "création maison" avec le spectacle "Jake and Elwood - The Blues Brothers Story". Un hommage monégasque à la musique afro-américaine. Les 11 et 12 août les plumes et les strass feront leur retour sur la scène de la Principauté avec "That's Entertainment" au parfum de nostalgie qui rappellera l'époque d'André Levasseur, ce qui ne manquera pas d'enchanter les plus romantiques... Les 4 et 5 août, dans un genre différent : le "Bad Boys of Ballet" ! En clôture de la 41è saison du Monte-Carlo Summer Festival du 20 au 22 août clin d'oeil à l'Année de la Russie avec le dernier grand show de l'été 2015 : "Alla Duhova's Ballet Todes": un ballet russe contemporain... ☞ Les concerts de Juillet-Août

4 - Tony Bennett & Lady Gaga ; 6 - Christine and the Queens ; 7 - Zz top ; 8 - Lenny Kravitz ; 9 - Calogero ; 10 - Gad Elmaleh (Soirée Fight Aids Monaco) ; 11 - Santana ; 20 - George Benson ; 22 - George Ezra ; 23 - Caetano Veloso & Gilberto Gil ; 25 - Sting (Gala de la CroixRouge) ; 28/29 - Johnny Hallyday ; 30 - Simple Minds ; 3 - Il volo ; 1 - Julien Clerc ; 3 - The 100 Voices of Gospel

ITINERAIRES

Sur les sentiers du littoral de la Côte d'Azur L

aissez-vous guider sur les sentiers du littoral azuréen – de Fréjus à Menton - par les aquarelles et les photographies de deux artistes-peintres professionnels. Leurs œuvres sont accompagnées de textes présentant l'histoire de chaque lieu, la flore à découvrir sur place ainsi que des itinéraires de randonnée détaillés. Ce livre, loin des clichés habituels sur la Côte d’Azur, vous offre une vision inédite et envoûtante du bord de mer azuréen. Pour replonger dans la mémoire toujours vivante de la Côte d’Azur.

g Les atouts Une cinquantaine d'aquarelles originales - Découverte du littoral azuréen avec pour chaque site des anecdotes historiques - Des itinéraires de randonnée proposés pour la visite de chaque site - Toutes les infos nécessaires pour découvrir la flore sur chaque balade. g Les auteurs Marie-Christine Lemayeur et Bernard Alunni Marie-Christine Lemayeur et Bernard Alunni sont peintres-illustrateurs professionnels depuis plus de 28 ans. Ils ont ainsi travaillé sur plus d'une soixantaine d'ouvrages destinés aux enfants sur des thématiques très variées : les animaux, la préhistoire, l'espace, la mer, la nature, les dinosaures, les insectes, les civilisations disparues, la mythologie, les Romains…

Dans la même collection et chez le même éditeur (Mémoires Millénaires), ils ont publié en 2013 l'ouvrage Sur les sentiers de l'histoire des Alpes-Maritimes. g Sur les sentiers du littoral de la Côte d’Azur. Marie-Christine Lemayeur – Bernard Alunni. Editions Mémoires Millénaires Format : 26 x 20 cm. Zone géographique : de Fréjus à Menton. Édition brochée avec rabats. 112 pages. Prix : 18 €

Le Ray

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par Amanda Coutelle

g Un cocktail de stars très savoureux Jean-René Palacio a dévoilé à la presse son savoureux cocktail concocté avec les plus grandes stars sans oublier de jeunes étoiles, qui depuis 2006 avec sa désormais incontournable formule de "concerts debout" connaît un grand succès auprès des plus jeunes. Le 6 juillet : premier des quatre concerts debout, consacrée à celle qui a déchaîné les passions aux Victoires de la Musique 2015 : Christine and the Queens qui aura l'honneur d'un premier passage sur la scène mythique de la Salle des Etoiles... Deux soirs seront dédiés à la Star des stars françaises alias Johnny Hallyday: les 28 et 29 juillet". A l'affiche 2015 brillent encore les noms de Lenny Kravitz, Santana, Florent Pagny, Caetano Veloso et Gilberto Gil, George Benson, Enrique Iglesias, Julien Clerc.. A l'intention de nos voisins et amis italiens : Il Volo, et Biagio Antonacci, la magie brésilienne, la grande histoire musicale du Brésil avec Caetano Veloso et Gilberto Gil, sans oublier Enrique Iglesias qui en digne fils de papa, s'est déjà envolé vers le firmament des grandes stars !

par Viviane

ssis sous un réverbère, un homme bien mis, pipe à la main, est absorbé par sa lecture.

La scène est insolite, Michèle Lesbre (c'est bien d'elle qu'il s'agit!) intriguée, parvient à déchiffrer le titre de l’ouvrage "Scènes de la vie de bohème" d’Henry Murger, un livre qui ne quittait pas le bureau de son père... Le passé alors la submerge le rêve de vie de bohème de ce père ne s'y cachait-il pas ? En lisant enfin Murger, l'imagination, la mémoire de Michèle Lesbre dérive... Dans la même veine : Le Canapé rouge, Sur le sable, Nina par h:asard, Un lac immense et blanc, Écoute la pluie... Des joyaux littéraires ! ___________________________________ "Chemins"- Michèle Lesbre - Ed. Sabine Wespieser

"M

anon partage depuis des années la vie de Vincent dont elle a fini par s’éloigner. Lors d’un week-end en Normandie chez ses parents elle rencontre Éric, un ami de la famille.

L’attirance entre la jeune femme et cet homme plus âgé qu’elle est immédiate. De retour à Paris, ils se revoient, et s’installant bientôt dans le mensonge, ils s’abandonnent à la passion sans en imaginer les conséquences..." Ce Tableau de chasse, dans les premières pages m'a fait penser à un banal roman, j'ai failli interrompre ma lecture... C'est la belle plume d’Arnaud Guillon qui m'a retenue et par la suite sa maîtrise de l'intrigue... Persévérez vous serez comblé ! ____________________________________ "Tableau de Chasse" - Arnaud Guillon - Ed. Héloïse d'Ormesson)

«U

n roman primesautier, touchant, spirituel, recru de traits qui font mouche, et sourire - la mélancolie en bandoulière..."

François Kasbi, dans l'excellent hebdomadaire "Service Littéraire" m'a donné envie de lire ce premier roman, sans lui il m'aurait échappé. Quand Madeleine apprend le suicide de son père, désarmée, elle plaque tout et s'envole pour le Cambodge. Entre paumés des cinq continents, ONG tordues et coutumes locales étranges, une communauté improbable se rassemble soudée entre séduction, rires et de mojitos ! Rachel Vanier écrit avec ses tripes (rare aujourd'hui!) et ça se sent: elle est en fait : Ecrivain ! ___________________________________ "Hôtel International" - Rachel Vanier - Ed. Intervalles

B

ertrand Piccard et André Borschberg on préparé durant12 ans cette aventure du 1er vol autour du monde sans carburant! Comment l'avion solaire peut-il voler de nuit ?

Comment le pilote peut-il voler jusqu'à 120 heures d'affilée dans un cockpit de 3,8 m3 ? Cet ouvrage dévoile les coulisses de ce défi humain, technique et philosophique : révolutionnaire ! ___________________________________ "L'incroyable histoire de l'avion solaire - Johanne Bernard (Ed. La Martinière - Jeunesse)

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SPORT & LOISIRS FOOTBALL • L'aventure des Rouge et Blanc en Ligue des Champions est terminée, mais les Monégasques sont sortis la tête haute

Monaco : déception et regrets par Alan Parker-Jones

U

SPORT

n penalty gracieusement accordé à la Juventus lors du match de Turin. Un penalty évident refusé à Monaco dans le match de retour au Stade Louis II. Et un carton jaune qui aurait pu facilement être rouge ! Tout ça a fait la différence dans le défi de 1/4 de finale de la Ligue des Champions qui a eu lieu le 22 avril dernier, marquant la fin du rêve européen des Rouge et Blanc. Après un match assez terne et sans grandes occasions, la qualification de la Juventus a laissé des regrets, mais - de toute façon - les monégasques sont sortis de leurs deux confrontations la tête haute.

© Photo DR

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g Très solide derrière, mais pas autant efficace en avant La Juve a attendu, mais n'est jamais repartie vers l'avant comme le voulait Allegri : "Pour passer, nous devrons marquer au moins un but. J'attends de mes hommes une nouvelle soirée magnifique, comme à Florence et Dortmund". Rien de tout ça : d'une part, l'équipe turinoise joue très bas, en partie parce qu'elle perd les duels au milieu de terrain, et en partie parce qu'elle veut éviter les contres monégasques. D'autre part, la Vieille Dame se montre bien trop « longue », comme disent les Italiens : impatients d'aller marquer un but décisif, Tévez et Morata créent un trou immense entre leurs (bons) pieds et les pieds (plus fatigués) de leurs milieux. Les Rouge et Blanc se sontt donc en quelque sorte fait prendre à leur propre jeu, eux qui ont su redresser la barre après leur mauvais début de saison, grâce à un bloc bas et une grosse solidité défensive. L'AS Monaco FC, quatre buts encaissés en huit matches, était l'équipe la plus hermétique de la phase de groupe. Celle solidité défensive a permis au club du Rocher d'atteindre son premier 1/4 de finale d'UEFA Champions League depuis 2003/04. Très solide derrière, Monaco a un peu plus de mal à marquer. Les monégasques ne se sont pas procuré un nombre immense d'occasions lors de leurs huit rencontres décevantes. Ils doublaient presque leur total de buts en marquant trois fois à Londres en 8es aller, avant de son montrer plus que timide au retour.

Souvenons-nous quand même qu’il y a deux ans, Monaco était en Ligue 2, que l’année dernière il perdait ses principaux atouts offensifs, ses deux meilleurs joueurs et son entraîneur.

Les voilà dorénavant quart de finaliste européen, et sur la troisième marche du podium en championnat. Nul doute qu’une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions serait déjà une bien belle récompense pour ce groupe... Et tant pis pour cette occasion manquée.

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g Pas spectaculaire mais riche en émotions Et pourtant les émotions n'ont pas manqué, à partit du tout début de match : Chiellini glisse et écarte le ballon de la main au bout de 40 secondes de jeu (une telle faute tactique, brillante en termes de culot et de timing, méritait-elle plus qu'un jaune ?) Mais, hélas, le football n’est pas toujours imprévisible, et les matches aller retour ne laissaient que peu de place aux surprises. Après le 1-0 de la Juventus à Turin, la qualification semblait très mal engagée et le scénario écrit à l’avance : la Juve allait attendre, faire le dos rond et ne pas encaisser de buts.

Ce qui s’est ponctuellement avéré. Face à une équipe monégasque peu habituée à faire le jeu, ça pouvait tenir, et ça a tenu sans concéder trop d’occasions, hormis quelques frappes de loin ou des situations dangereuses, rien d’affolant non plus. Les hommes de l’entraîneur des Bianconeri Massimiliano Allegri étaient venus pour faire 0-0 et ils sont repartis le sentiment du devoir accompli, sans pour autant tomber dans l’euphorie : "C’était moche, c’était solide, mais ça passe”, disait Evra à la sortie du match quand son entraîneur embrayait : "Cela n’a pas été deux bons matches. Il y a eu peu d’occasions de but, on a été bons parce qu’on n’a pas pris de buts chez nous".

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