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Année XIX • Numéro 190 • Mensuel édité par Global Media Associates Sas • Gérant de la publication Roberto Volponi • Rédaction et administration : “ Le Beausoleil de Monaco ” 6, Boulevard de la Turbie 06240 Beausoleil • Tél. : +33 09.50.79.90.84 • Fax (+33) 09.55.79.90.84 • Siège Social : Piazza Caduti della Montagnola 48 00142 Rome • Tél./Fax (+39) 06.23.31.52.15 • Bureau de Milan : Tél./Fax (+39) 02.70.03.01.42

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Janvier 2020

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Dossier Spécial

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De la défiance à la confiance

Robert Moreno, nouvel entraîneur de l'AS Monaco

"Notre objectif c'est de gagner" N° 190 • Janvier 2020 1 ☞  FINANCE FINANCE • PERSPECTIVES ET OPPORTUNITÉS POUR BIEN INVESTIR DANS CETTE NOUVELLE ANNEE 2020 • PAGE 9


DOSSIER SPECIAL

L'année 2020 s'annonce av

Gouvernement et Conseil national ont bien travaillé ensemble : jamais il n’y aura eu, au nom d’

DOSSIER

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n peut raisonnablement penser que les débats du budget 2020 vont marquer un tournant de la législature. On peut en tout cas l’espérer fortement. Jamais il n’y aura eu, au nom d’un intérêt général partagé, autant de convergences fortes, fruits de la recherche du consensus par le pas vers l’autre. Le gouvernement princier a pris en compte le programme des élus sur les priorités du logement ou de la qualité de la vie. Le Conseil national aura respecté les positions du gouvernement sur le contrat de vie commune ou sur le test d’une ligne de gratuité du bus. Quand on voit le résultat final, on ne peut que regretter les tensions et polémiques récentes. Ce n’est pas de la mise en scène, du théâtre pour amuser la galerie comme le laissent entendre certains. Le scénario n’est pas écrit d’avance. Cette petite musique ne correspond pas à la réalité. La réalité c’est que du côté de l’administration on soupçonne par principe - les élus d’en demander toujours plus et souvent trop pour satisfaire leur électorat et de faire donc un populisme coûteux. Du côté du Conseil national on redoute par nature une sorte d’entresoi gouvernemental éloigné de la population, de politique du secret pratiqué par des technocrates, mettant parfois les élus - au dernier moment - devant le fait accompli. Il y a donc une défiance réciproque assez naturelle. Mais les deux années passées, malgré quelques crises, ont fait évoluer cette défiance vers une confiance prudente mais réelle entre les deux institutions.

L'EDITORIAL

I

par Roberto Volponi

g Besoin de plus de transparence Deux hommes sont les artisans de ce changement de climat qui doit déboucher sur un changement durable des pratiques. Le Ministre d’Etat Serge Telle et le président du Conseil national, Stéphane Valeri. Ces deux là se sont observés, ils se sont affrontés et finalement ils se sont compris. Au point où l’on en est, on peut estimer que le partenariat institutionnel reconnu, puis consolidé, peut aller encore plus loin dans l’intérêt général. Par la confiance, on peut mieux préparer les dossiers en amont et aller plus vite. Le temps perdu ne se rattrape jamais : moins on perd de temps, plus on est efficace. Le budget 2020 en a apporté de multiples preuves, sur le logement - bien sûr - comme sur la qualité de la vie. Une condition de faire plus vite et mieux pour les décisions structurantes tient en un mot : transparence. La transparence est le premier étage de la fusée confiance-convergence. On peut, certes, faire mieux. C’était vrai pour le logement, c’est vrai pour la qualité de la vie reconnue dans son urgence, après un questionnaire dont le gouvernement connaissait bien par avance les réponses. g Des réticences... sonnette d'alarme ? Toutefois, il y a encore des réticences : d’où les abstentions de certains élus de la majorité Primo ! Notamment, José Badia, Pierre Van Klaveren, Fabrice Notari, Nathalie Amoratti-Blanc et Thomas Brezzo… et un vote contre : celui de Jean-Louis Grinda, élu de l’une des deux minorités. Ce vote s’explique au nom - justement - de la transparence sur un point budgétaire capital. Dans sa volonté de faire participer la minorité à l’action parlementaire, le président Valeri a confié à Jean-Louis Grinda la présidence de la © Photo DR

par Patrice Zehr

Commission pour le suivi du Fonds de Réserve Constitutionnel (FRC). La transparence n’est pas vraiment respectée, et le gouvernement lui-même pense que la présentation budgétaire peut être sans doute améliorée. Différentes interventions ont mis en cause la réalité de l’excédent budgétaire : il y aurait de fait un déficit théorique, lors de la présentation du budget - même si on sait que chaque année une centaine de millions ne seront pas dépensés (notam-

Ce qui a été fait... (et ce qu’il reste encore à faire) !

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© Photo DR

l y a exactement un an, dans ces mêmes colonnes, nous dressions le bilan de l’année écoulée, soulignant ce qui avait été fait et surtout ce qu’il restait encore à faire. Aujourd’hui, c’est le temps du « fact-checking » et donc d’un nouveau bilan. Si en décembre 2018 le budget primitif avait été approuvé à l’unanimité, cette fois-ci il y a eu 5 abstentions et 1 vote contre. Et pourtant, cette année le climat entre le gouvernement et le Conseil national s’annonçait beaucoup plus apaisé, tandis que - il y a 12 mois - le long bras de fer sur l’épineuse question du logement domanial avait enregistré une trêve, suite aux engagements solennels pris par le gouvernement, et puis maintenus - quelques mois plus tard - avec l’adoption d’un historique plan du logement national. Cette fois-ci c’était la progressive dégradation de la qualité de vie des Monégasques, le point principal de désaccord entre les deux institutions. Mais les déclarations de bonne volonté de la part de l’Exécutif n’ont pas réussi à convaincre pleinement quelques élus de la majorité, et leur abstention a sonné comme un avertissement pour l’avenir. Encore une fois, le gouvernement est appelé à faire suivre ses engagements de faits concrets... En revanche, le seul vote contre - de la part de l’élu d’une des deux minorités - a été bien motivé par des raisons complètement différentes. L’économie monégasque se porte toujours plutôt bien. Toutefois, le gouvernement s’obstine encore à vouloir afficher à tout prix un budget en équilibre ou légèrement excédentaire, pour des raisons d’image assez discutables. Pour ce faire, il utilise le Fonds de Réserve Constitutionnel comme « budget-bis ». Certes, chaque année environ 100 millions de dépenses votées ne sont pas dépensées réelement, notamment à cause du rétard de certains chantiers publics... Ce montant est compensé cette année au primitif par la vente au Fonds de Réserve d'actions de la SBM, pour le tranferer au budget primitif. Davantage de transparence, dans ce sens, serait souhaitable. La commission « ad hoc », établie au début de cette législature pour tenter de résoudre cette veille question, et dont la présidence a été confiée à Jean-Louis Grinda, n’a pour l’’instant obtenu aucun résultat, malgré une théorique disponibilité affichée dans ce sens par le gouvernement. Là encore, il faudra faire suivre de faits concrets les promesses répétées. Mais c’est surtout sur le plan des droits civils que l’année 2019 a été marquée par des pas en avant importants, grâce à un consensus parfois difficile mais enfin trouvé entre les institutions. Pour l’égalité hommes-femmes, les avancées obtenues également dans cette période ont été remarquables, en absence d’obstacles majeurs dans ce sens. La création d’un Comité de Promotion et de Protection des Droits des Femmes, fin 2018, a commencé à donner ses résultats tout au long de l’année passée. Le Conseil national – pour sa part - en juin dernier - à voté la loi prolongeant la durée du congé de maternité en faveur des femmes salariées. Les promesses faites ont été tenues aussi en ce qui concerne les lois sur la dépénalisation de l’IVG et sur la création du Contrat de Vie Commune (CVC), reconnaissant la cohabitation de personnes sans distinction de sexe. Pour les obtenir, face aux fortes résistances et aux pressions extérieures, il a bien fallu aboutir à des compromis avec le gouvernement. Mais c’était – objectivement – le meilleur résultat possible, étant donné les circonstances...


BUDGET PRIMITIF 2020

vec un nouvel élan institutionnel institutionnel

’un intérêt général partagé, autant de convergences fortes, fruits de la recherche du consensus par le pas vers l’autre QUESTIONNAIRE

Une enquête prise en compte pour un plan global concret... L

e Conseil national a demandé au gouvernement de tirer avec lui les leçons de l’étude sur le ressenti à Monaco des nuisances liées à la circulation et aux chantiers. Lors de la présentation des résultats de l’enquête à la presse, le président du Conseil national s’est voulu optimiste. Il avait raison. En effet, sur ce dossier les positions se sont rapprochées : ce que le Ministre d’Etat a confirmé lors de la présentation à la presse du budget 2020, puis sur le siège, de façon très concrète.

g Attractivité menacée par les nuisances Si les personnes qui ont répondu au questionnaire pensent à 80 % que la qualité de la vie à Monaco s’est dégradée depuis 5 ans, s’ils pensent à 56 % qu’on pourrait faire plus, ils sont fondamentalement heureux d’habiter dans un lieu unique et privilégié. La qualité de la vie - comme souligné par le Souverain - ne se limite pas, certes, à la circulation et aux chantiers, mais implique tous les éléments d’une exceptionnelle attractivité : sécurité, salaires, culture, santé, éducation, etc. Cette attractivité cependant semble être menacée par une série de nuisances que cette étude permet de mieux cerner pour mieux les réduire. C’est finalement une enquête de confirmation, par une consultation qui est une première de ce que les Monégasques - mais aussi les résidents et les pendulaires - font remonter notamment auprès des élus. Alors - certes - il n’y a aucune surprise dans les réponses, pas plus que dans les questions qui, validées par l’organisme de référence BVA, ne font que confirmer la conviction des élus. Ce qui compte ce sont les enseignements validés par une participation très forte, preuve de la sensibilisation et les décisions concrètes qui vont en découler.

ment à cause du retard des chantiers ) - et l’utilisation du Fonds de Réserve comme obscur vase communicant.

g Une étude validée par le nombre des retours A l’issue de la période d’enquête, 3915 questionnaires ont pu être exploités et, les deux questionnaires étant identiques, les échantillons consolidés. Ainsi, les 3915 questionnaires exploités se répartissent de la manière suivante : • 2745 réponses de Monégasques (70% de l’échantillon - répondants papier) • 810 réponses de résidents à Monaco non Monégasques (21% de l’échantillon - répondants online) • 360 réponses de non résidents à Monaco, travaillant à Monaco (9% de l’échantillon - répondants online). L’étude est validée par les retours, même si la sensibilité des monégasques s’est plus exprimée que celle des résidents et surtout des pendulaires.

g Reste à maintenir l'esprit de confiance... La transparence est une exigence de la société, elle a encore été évoquée sur le sujet délicat de la reconnaissance faciale, du domanial inoccupé, de la future usine d’incinération ou de certains tabous sur les violences faites aux femmes. Elle s’impose dans la volonté de la pratique de l’indépendance et de l’impartialité de notre système judiciaire, qui vise à retrouver sa sérénité. Elle est voulue par les commerçants et résidents des quartiers en transformation autour du Grand Ida, du Larvotto, ou du nouveau Centre Commercial de Fontvieille. C’est dans cet esprit qu’a été voulu le grand questionnaire sur la qualité de la vie, qui a participé concrètement à l’élaboration d’un plan gouvernemental adapté au ressenti de la population. Ce budget aura démontré qu’on sait faire ce qu’il faut faire dans le respect des institutions. Reste pour mieux faire encore à maintenir l’esprit de confiance, qui passe par la transparence et la fin des inutiles procès d’intention. Il y aura un avant et un après budget 2020, pour cette législature. En tout cas, c’est possible...

© Photo CN

g Bruit et circulation avant tout Sans contestation possible l’ennemi n°1 de la tranquillité, c’est le bruit : celui des chantiers, mais aussi des voitures et des deux roues. C’est un sujet sur lequel il y a une attente. Il faudra en faire beaucoup plus. Plus de contrôles, plus de répression, avec une tolérance zéro pour certains excès des pétaradeurs et une demande de phasage dans le temps des chantiers. Il semble que le gouvernement soit conscient du problème et entend se donner les moyens d’être plus efficace. C’est un objectif prioritaire, immédiat et réaliste. La circulation est l’autre problème. Circuler c’est dur, mais pour beaucoup stationner c’est pire. Impossible en surface, et non adapté au niveau des parkings. On connaît les solutions : limiter la circulation des voitures non immatriculées à Monaco ou dans le 06, accélérer la construction de parkings-relais, et augmenter les places des parkings publics avec des tarifs supportables. Autres solutions envisagées, les navettes maritimes et la gratuité sélective des bus, testée tout d’abord sur une ligne. Sur ces deux dossiers les positions se sont considérablement rapprochées entre les élus et le gouvernement. Il y a maintenant presque convergence. Cette enquête souligne un point positif sur les piétons et sur l’expérience Monabike, pas de rejet majoritaire d’une éventuelle télécabine - quand ce sera possible - Jardin Exotique-Fontvieille, plus de réticence sur le terminus Monaco Ville… g Insatisfaction pour les trains et information insuffisante Si le bruit est la principale nuisance, le point noir absolu de la circulation ces sont les trains. Insatisfaction entre 70 % et 80 %, par manque de fiabilité et de régularité et donc un report vers la voiture. La fin du monopole SNCF en France pourrait peut-être ouvrir de nouvelles perspectives au-delà d’une navette supplémentaire déjà programmée. Enfin, plus surprenant peut-être, le sentiment de ne pas être informé sur les sujets liés à l’environnement : qualité des eaux, de l’air, l’avenir de l’usine d’incinération, et surtout sur l’impact santé de la 5G. Le gouvernement pourtant communique régulièrement - mais peut-être trop - avec les parties concernées et la presse, qui cependant répercute. Il y a donc un problème de prise en compte de la communication. Les réponses sont en tout cas sans nuances. Les gens se sentent mal informés, avec en contre point positif : la volonté de s’engager dans l’environnemental. Un pays où il fait bon vivre, mais où il est difficile de circuler et où le bruit est une souffrance, en attente d’un plan global. C’est la conclusion que souhaitent les élus, mais c’est surtout le résultat d’une enquête dont - on peut en être sûr - qu’elle sera prise en compte, car elle a été réalisée pour servir l’intérêt général et éclairer le gouvernement, pour lui permettre d’agir au plus près des attentes. Ce qu’il a promis, propositions sur la table... (P.Z.)

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DOSSIER SPECIAL

"Avancer ensemble sur des dossiers importants" par Roberto Volponi

g Quels sont à votre avis les axes principaux, les points forts, les plus marquants, qui ont caractérisé en particulier ce Budget 2020 ? ST : "Ce Budget Primitif 2020 est un budget de réalisations et d’amplification des actions du Gouvernement. Il renforce les politiques publiques en matière de logement, de cadre de vie, de mobilité et de numérique, tout en confortant l’avenir grâce au respect des équilibres budgétaires. Le Budget Primitif se concentre essentiellement sur quatre axes : le logement, la mobilité, le cadre de vie et la transition numérique. Pour le logement, le Gouvernement consacre la somme sans précédent de 174,5 millions d’euros en 2020. Le Plan National pour le Logement des Monégasques est en ordre de marche et nous ne pouvons que nous en féliciter. Concrètement, pratiquement 280 logements auront été attribués entre 2019 et fin 2020. Au total plus de 900 logements neufs seront livrés d’ici à la fin de 2023. En matière de mobilité, il y a le développement harmonieux de la mobilité douce, la convention avec la S.N.C.F. qui se traduira par deux trains supplémentaires aux heures de pointe., le projet de télécabines, les projets de parking futurs, ou encore la navette maritime reliant Nice à la Principauté. En ce qui concerne le cadre de vie, le Gouvernement va mettre en place dans les prochaines semaines, l’Unité de protection du cadre de vie. Il y a aussi des normes sonores plus strictes

pour la diffusion de musique dans les établissements actifs sur la Darse sud (85 à 75dB). Il y aura également 6 mois de test de bus gratuit sur la ligne 4 pour en analyser les impacts sur le trafic en Principauté. Enfin, un mot sur le numérique. Le Gouvernement mobilise 45 millions en 2020 (26,9M en 2019) pour moderniser l’Etat, faciliter le quotidien des Monégasques et des résidents et préparer l’économie et les emplois de demain. " g Vous semblez avoir bien pris en compte les remarques avancées à plusieurs reprises sur la nécessité d’une distinction nette entre le Budget et le Fonds de Réserve Constitutionnel. Qu’est-ce qui pourrait changer dans l’avenir pour plus de transparence et éviter une confusion entre les deux ? ST : "Il existe une distinction entre le budget de l’Etat et le Fonds de réserve constitutionnel sur les plans comptable et constitutionnel. Le Gouvernement a entendu les préoccupations sur le sujet formulé par le Président de la Commission Finances et Economie Nationale. Des réunions de travail auront lieu dans les prochaines semaines pour entrer plus en détails sur ces observations et apporter, le cas échéant, des éclaircissements." © Photo CN

DOSSIER

g Monsieur le Ministre d’Etat, le déroulement des séances publiques sur le Budget Primitif 2020 semble avoir prouvé une fois de plus que le pas vers l’autre et la recherche du consensus pour l’intérêt général est l’approche correct des relations entre le Gouvernement et les élus. Après ce vote, comment jugerez-vous – en général - votre partenariat avec le Conseil national ? Serge Telle : "La conviction du Gouvernement est qu’il faut travailler dans l’intérêt des Monégasques et des résidents. Le Conseil national est le partenaire institutionnel pour y arriver. Nous partageons la même fierté à l’égard de notre pays et de son modèle économique et social exemplaire, qu’il nous faut, ensemble, préserver et renforcer. Le Gouvernement relève avec plaisir, qu’à dix-huit reprises, dans son rapport sur le Budget Primitif 2020, le Conseil national se réjouit en soulignant avec satisfaction un certain nombre des mesures prises par le Gouvernement. Le Gouvernement est convaincu que dans les prochains mois, nous allons pouvoir ensemble avancer sur des dossiers importants pour le développement de la Principauté et de notre Communauté."

g Les retraites à Monaco – il y seulement quelques années - ont été l’objet d’une réforme assez radicale : ce sont des retraites à points. Au regard de ce qui s’est passé en France, y-a-t-il une menace pour Monaco, notamment en ce qui concerne le rapatriement à Monaco des complémentaires françaises ? ST : "Le régime de retraite monégasque est un régime par répartition et par points. Les droits ne sont pas plafonnés et sont uniquement tributaires du niveau des cotisations et de la durée de la carrière professionnelle en Principauté. La réforme intervenue en 2012 a relevé le montant de la cotisation salariée et de la cotisation employeur et a introduit un taux de dissociation de 1,1 point pour déterminer la valeur d’achat du point de retraite future. Un dispositif de retraite minimale a également été institué. Précisons que pour les fonctionnaires, la pérennité des retraites des fonctionnaires est assurée. La création d’un canton spécifique

dans le Fonds de Réserve Constitutionnel, dont la gestion est confiée à la Commission de Placement des Fonds, au sein de laquelle le Conseil National est représenté, constitue en effet une avancée significative. Pour la première fois, des sommes sont spécifiquement dédiées au financement de ces retraites. Et comme le précisent les ordonnances concernées : ces sommes ne pourront pas être utilisées à d’autre dessein. La réforme profonde en cours de négociation en France est suivie avec attention, tant par le Gouvernement Princier que par la Direction de la Caisse Autonome des Retraites. Elle ne représente pas une "menace", tant pour le régime général des salariés que pour le rapatriement à venir du régime de retraite complémentaire pour lequel les réflexions se poursuivent avec les partenaires sociaux."

LE POINT

Les questions qui ont marqué l'esprit de ce budget 2020 ans un préambule à la présentation à la presse du budget 2020, le Ministre d’Etat Serge Telle s’est livré à une réflexion très intéressante sur une spécificité monégasque majeure. Le budget qui dépasse le milliard et demi d’euros est en excédent selon la présentation du gouvernement de prês de 5 millions d’euros. C’est le moyen en tout cas d’atteindre des objectifs coordonnés avec le Conseil national dans des débats budgétaires qui sont des moments de vérité. Mais, analyse le ministre, Monaco est un des rares pays qui conserve la maîtrise de ses dépenses et de ses politiques. L’Etat à Monaco reste maître du jeu, il n’y a pas ce sentiment de dépossession qui provoque tant de malaises dans un monde globalisé et par trop interdépendant. A Monaco, l’Etat reste protecteur et régulateur même ouvert sur le monde. Le budget ce n’est pas que des chiffres mais un moment de décision politique souveraine partagé entre le Gouvernement princier et le Conseil national. Cette spécificité posée, et je crois assez bien vue, reste les concrétisations. Le budget 2020 voit une attractivité salariale en hausse avec la création en un an de 1600 emplois. Cela pourrait être encore mieux bien sûr sans une certaine perte d’activités industrielles avec des dossiers sociaux douloureux. 175 millions sont destinés au Plan National du Logement avec la volonté de livrer en temps et heures les 900 logements demandés et obtenus, parfois de haute lutte, d’ailleurs par le Conseil national. Le Grand Ida qui pourra ensuite encore évoluer est validé. 140 logements dans un quartier qui sera totalement rénové pour devenir un vrai lieu de vie. Logement des monégasques mais aussi mobilité avec le test décidé avec le parlement d’une ligne électrique gratuite de bus et une navette SNCF supplémentaire. La protection du cadre de vie souhaitée par le Parlement et répondant aux vœux de la population comme

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l’enquête le démontre, sera l’objet d’un plan concret. On va faire plus et mieux en s’appuyant sur les éléments récoltés par l’exécutif mais aussi les résultats du questionnaire du législatif, qui sera donc pris en compte. Tout cela est ambitieux mais pour le conseiller-ministre concerné Mr Castellini, Monaco a le budget de sa politique. On peut s’attendre donc à des avancées sur les navettes maritimes, le Conseil national semble avoir convaincu, ou les fameux parkings relais. Deux chantiers structurants ont été mi en avant. Le nouveau Larvotto qui dés 2021 sera réhabilité et rénové dans la cohérence avec l’extension en mer. Le Projet Socri Fontvieille qui a été jugé exceptionnel au niveau environnemental et qui aura lui une grande rentabilité après deux ans d’études et 3 ans de réalisation sans arrêt des activités existantes du Centre Commercial. Les commerçants ou résidents déplacés seront indemnisés le coût de l'opération entre 200 et 300 millions tout compris, dont la tour d’habitation pour le domanial - qui n’était pas prévue à l’origine, mais qui a été ajoutée sans casser l’esthétique du projet - à la demande de la majorité. On a bien sûr parlé des transitions numériques et énergétiques en insistant sur "Monaco Now" que Geneviève Berti, directrice de la communication, va présenter bientôt. Ce sera encore un moyen formidable pour l’attractivité de Monaco même si - une fois de plus - ce n’est pas critiquer ce qui est fait que de rappeler que la communication n’est pas de l’information journalistique répondant aux normes internationales. Si Monaco est en avance sur la technologie il reste sans doute à réfléchir sur une chaîne audiovisuelle respectant l’indépendance et la liberté de la presse, comme les spécificités de la Principauté dans un cahier des charges contrôlé par un CSA. Mais comme le disait Kipling, ceci est une autre histoire... (P.Z.) © Photo MH

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BUDGET PRIMITIF 2020

"Avec plus de concertation en amont on gagnerait en temps et efficacité" par Roberto Volponi

g Le vote de ce Budget Primitif 2020 prouve une fois de plus que le Gouvernement a pris en compte les visions du Parlement. Après ce vote, comment jugez-vous – en général - votre partenariat avec le Gouvernement ? Stéphane Valeri : "Nous avons voté ce budget 2020 à une large majorité. Ceci est avant tout la conséquence de la nette amélioration ces derniers mois, de la relation institutionnelle entre le Gouvernement Princier et le Conseil National. Alors bien sûr, tout est question de mesure et tout est loin d’être encore parfait. Mais l’expérience de la diplomatie du Ministre d’Etat, ainsi que sa capacité de médiation, ont été très utiles pour rapprocher les points de vue du Gouvernement et du Conseil National, face à certaines mauvaises postures bureaucratiques. J’aime à penser que le sens des responsabilités et l’approche modérée des élus, y ont aussi beaucoup contribué. Aujourd’hui, nous savons que nous avons la même volonté de servir l’intérêt général et de rechercher le bien-être de la population. Nous avons la même lecture des institutions et des rôles respectifs du Gouvernement Princier et du Conseil National." g Ce n’était pas le cas en début de mandat ? SV : "Certes non ! Il aura fallu du temps pour que le Gouvernement comprenne que ce Conseil National est pour lui un partenaire institutionnel indépendant et loyal, qui joue son rôle pour le bien du pays et de la population, en portant ses attentes légitimes et en formulant des propositions constructives pour améliorer les politiques publiques. Pour en arriver là, depuis bientôt 2 ans et l’installation du nouveau Conseil National, il aura donc fallu passer par des moments désagréables pour tous, des situations d’affrontement, où il nous a fallu hausser le ton pour être entendus. Ce fut le cas par exemple pour la politique du logement ou la préservation de la qualité de vie. Ce n’était en rien une volonté de notre part, mais une nécessité face à de mauvaises habitudes prises par le Gouvernement ces dernières années, afin de remettre le Conseil National à la juste place qui est prévue pour lui dans nos Institutions." g Il n’y aura donc plus de tensions d’ici à 2023 ? SV : "J’ai déjà eu l’occasion de le dire, nous sommes par nature deux institutions différentes mais complémentaires. La force de notre Constitution, c’est de nous amener à trouver ensemble les meilleures solutions pour notre pays, les plus équilibrées. Nous aurons donc toujours des débats entre nous. C’est nécessaire et c’est très sain, mais je souhaite que ce soit toujours dans un climat serein et avec un respect mutuel. Nous pourrions - avec plus de concertation en amont et ce respect initial - gagner tellement plus de temps et donc gagner tellement plus en efficacité. Nous pouvons y arriver, et la preuve c’est que nous y sommes déjà parvenus récemment pour aboutir au meilleur projet du futur Centre Commercial de Fontvieille. Nous y sommes parvenus aussi, pour trouver enfin l’issue la plus favorable pour la construction du Grand Ida, avec à la clé 140 appartements domaniaux, une crèche et des équipements publics." © Photo CN

g Comment consolider cette relation constructive entre le Gouvernement et le Conseil National ? SV : "Nous devons toujours chercher à gagner en efficacité, pour arriver comme le souhaite très justement le Prince Souverain, à une relation entre nos deux institutions toujours plus, selon ses propres termes : «apaisée et responsable». Pour atteindre cet objectif, et parler de la méthode, il faut que le Gouvernement pratique le plus possible avec les élus des Monégasques, une concertation en amont pour les principaux dossiers qui relèvent de nos prérogatives ou de notre vote. De même, lorsque les conseillers nationaux portent des propositions équilibrées et raisonnables, elles méritent dès l’origine une considération plus ouverte et plus attentive de la part du Gouvernement. Ce Conseil National ne souhaite jamais plus être placé devant le fait accompli, ne nous laissant alors que deux solutions : enregistrer une mauvaise décision ou être forcé de nous y opposer. Ce Conseil National ne souhaite jamais plus être confronté à une posture technocratique, qui conduit inévitablement à rejeter toutes ses propositions, sous prétexte dans un premier temps qu’elles ne seraient pas souhaitables, puis face à notre insistance et à l’évidence, qu’il ne serait pas possible alors de les mettre en œuvre."

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g Quels sont à votre avis les axes principaux, les points forts qui ont caractérisé en particulier ce Budget 2020 ? SV : " Nous l’avions dit, le sujet central a été la préservation de la qualité de vie de la population. De nombreuses décisions ont été concrétisées, et d’autres le seront très prochainement. L’urgence, c’est qu’il faut que la population voit des résultats très perceptibles. Le Conseil National a, là encore, joué tout son rôle, par exemple pour la mise en place de chantiers modèles avec des protections efficaces contre le bruit, ou bien encore pour des travaux de voirie qui ne bloquent plus la circulation. Le Gouvernement a aussi confirmé la pérennisation de la brigade de la circulation, et qui après concertation et optimisation s’appellera désormais Unité de Préservation du Cadre de Vie, qui sera mise en place dès février. Outre ses missions de régulation du trafic, son rôle sera étendu à la lutte contre le bruit excessif de certaines voitures et motos, pour assurer une meilleure tranquillité à tous les résidents. Si nous avons été aussi loin que nous le pouvions dans le cadre de nos prérogatives, l’amélioration du cadre de vie est désormais de la responsabilité du Gouvernement. La question du logement bien sûr, nous a permis de rappeler que d’ici la fin 2022, tous les foyers monégasques dont la situation le justifie, seront bien logés dans leur pays. Jamais autant de logements domaniaux n’auront été construits en si peu de temps. Nous avons aussi beaucoup insisté pour une meilleure maîtrise des chantiers publics, afin d’éviter à l’avenir des retards chroniques et des surcoûts considérables. Beaucoup d’autres thèmes importants ont été abordés, comme par exemple la perspective de nouvelles avancées importantes concernant les droits et la protection des femmes, avec notamment le renforcement des moyens de l’association des victimes d’infractions pénales (AVIP). Nous avons aussi obtenu le principe d’un nouvel abri pour les animaux abandonnés, avec un permis de construire en 2020 et une livraison pour 2022, sans doute à Peille. Et puis la mise en place de la gratuité des bus en Principauté, sujet sur lequel nous avons enfin obtenu un premier test sur une ligne qu’il reste à déterminer en concertation avec nous. Pour autant, voter un budget primitif comme nous l’avons fait, ce n’est pas donné un blanc-seing au Gouvernement. Nous serons bien sûr vigilants dès les prochaines semaines, à travers notamment de nombreuses commissions plénières d’étude, pour suivre le respect de certains engagements et l’application sur le terrain de nombreuses mesures." N° 190 • Janvier 2020

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DOSSIER SPECIAL

BUDGET PRIMITIF 2020

Un travail encore plus efficace par Patrice Zehr

g Brigitte Boccone-Pages : évolution positive « Ce Conseil national, dirigé par Stéphane Valeri, a bel et

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g Béatrice Fresko-Rolfo : défense du monégasque « Au-delà de la réforme du Baccalauréat qui a créé quelques remous parmi les enfants et surtout les parents, cette réforme s’est accompagnée d’une déception. Déception qui n’est pas de votre fait ni du fait de Mme le Directeur de l’éducation nationale. Cette déception concerne l’enseignement du monégasque. Le monégasque a été classé dans un système où l’enseignement de 3h par semaine est rendu obligatoire pour le choisir comme matière au baccalauréat. La matière n’est plus optionnelle c’est à dire qu’une note négative pourra faire échouer l’élève au baccalauréat. Nos jeunes ont donc bien souvent fait le choix d’abandonner cet enseignement au profit d’autres matière. Comment leur en vouloir ? Moins d’élèves et donc moins d’enseignements. Une perte pour la transmission de la langue qui touchera n’en doutons pas, l’enseignement optionnel de 4eme, 3ème et seconde. Je fais partie de cette génération à qui on n’a pas parlé monégasque à la maison et je le regrette. L’enseignement du monégasque même en matière optionnelle, favorisait cette transmission des traditions. Je regrette donc cette réforme du baccalauréat qui a un impact sur l’enseignement de notre langue. »

g Jean-Louis Grinda : excédent virtuel, déficit réel « Pour illustrer mon propos de ce soir, je vais commencer par un mensonge : j’ai 39 ans. En effet, imaginons que le fonctionnaire en charge de rédiger mon acte de naissance ait écrit 1980 au lieu de 1960. Peut-être l’a-t-il fait involontairement, peut-être a-t-il agi sur instruction d’une personne qui voulait me voir différent de ce que j’étais vraiment ? Peu importe, administrativement j’ai 39 ans! Est-ce pour autant la vérité? Bien sûr que non. Tout le monde le sait, tout le monde s’en rend compte puisque cela se voit comme... les rides au milieu du visage. Mais par courtoisie, habitude, naïveté ou complaisance, on fait semblant de me croire quand je dis fièrement que j’ai 39 ans ! Eh bien il en va de même avec le budget de notre Principauté ! Il nous est annoncé en excédent d’un peu plus de 4 millions d’euros, mais ce n’est pas la réalité. Il est en réalité en déficit de... 200 millions d’euros! Comment est-ce possible puisqu’il est écrit noir sur blanc que nous sommes en excédent ? Je vais vous le démontrer. Tout d’abord, nous ne mettons plus de coté la traditionnelle et indispensable provision de 45 millions d’euros pour le nouvel hôpital Princesse Grace, reportant cela à plus tard alors que nous savons tous que le coût de cet équipement va pulvériser le milliard d’euros. C’est bien la première fois que le colossal retard de ce chantier va rendre service, puisque c’est l’argument avancé. Ensuite, nous vendons au Fonds de réserve constitutionnel pour 100 millions d’euros, soit 2 millions d’actions SBM. Il est vrai qu’elles y ont leur place puisque ce sont des actifs rentables. Mais cette vente ne se fait que dans le but d’augmenter artificiellement nos recettes. (…) Les deux tiers des actions SBM de l’Etat ont donc été vendues cette année 2 au FRC entre le rectificatif 2019 et le Primitif 2020. Le Conseiller-Ministre de l’économie et des finances nous a indiqué que le dernier tiers attendrait 2021… Et après ? En 2022, il n’y aura plus rien à vendre. Il faudra donc trouver d’autres recettes… ou plus raisonnablement envisager de contrôler nos dépenses. Enfin, et ce n’est pas un détail, je faisais observer à la fin de la dernière séance d’examen budgétaire que nos Comptes Spéciaux du Trésor étaient débiteurs d’un montant de 60 millions d’euros. Certes, cette somme est hors budget Primitif. Mais cet argent, il faudra quand même le sortir ! Tout ceci additionné représente donc un déficit latent de 200 millions d’euros. »

SECURITE SOCIALE

Fonctionnaires anciens, la retraite

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es préoccupations de la Commission des Intérêts sociaux et des Affaires Diverses que préside Christophe Robino aborde des sujets liés à l âge et à la retraite. La retraite des fonctionnaires puisque le régime général a été modifié - en son temps pour perdurer - par le conseiller aux Affaires sociales de l'époque, Stéphane Valeri. "Au sujet de la fonction publique - a expliqué Mr Robino - et des fonctionnaires, nous allons très prochainement nous rencontrer, pour évoquer les amendements apportés par les Élus au projet de Loi 895 portant statut des Fonctionnaires de l’état. Nous partageons vos préoccupations, monsieur le Ministre lorsque vous affirmez que la bonne voie est celle d’une modernisation raisonnée, mais permettez que les élus fassent preuve d’initiative en ce domaine. S’il n’est pas dans nos intentions, sur les questions du temps de travail et de la mobilité, de remettre en cause le bon fonctionnement de chaque service, notre volonté est en revanche celle de donner aux fonctionnaires des perspectives dans le déroulement de leurs carrières et de valoriser leurs parcours professionnels. En ce qui concerne les retraites, si les ordonnances publiées permettent une meilleure gestion du canton créé au sein du Fonds de réserve, et il s’agit, je vous l’accorde, d’une première étape importante, ce n’est qu’une première étape. Il faut dès à présent aller plus loin en créant la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires qui, sans revenir sur les modalités de calcul des retraites, pourrait d’ores et déjà servir les pensions,

financées par le budget, tout en constituant en parallèle un Fonds qui permettra à terme, de parvenir à l’équilibre entre revenus du Fonds d’une part et liquidation des pensions d’autre part. En ce qui concerne la prise en charge de nos ainés, je mesure tout l’effort financier consenti par le Gouvernement, en application notamment des nouvelles dispositions créées par la Loi 1.465 et pour la revalorisation des prestations et allocations en nature et de la prestation d’autonomie au 1er janvier 2020. La construction de 3 nouvelles EHPAD, dont la première d’ici 2025, répond aux besoins identifiés par la dernière étude d’actuaire. Nous réitérons notre demande quant à la répartition de ces EHPAD dans différents quartiers, notamment dans le quartier de l’annonciade afin de favoriser la mixité des générations et la proximité des familles. Nous insistons également sur l’opportunité de créer des structures intermédiaires, permettant un accueil de jour de personnes dépendantes, en collaboration avec les médecins et personnels paramédicaux installés en ville, qui auraient pour objectif de soulager les familles et les aidants et de favoriser le maintien à domicile de ces personnes. Nous disposerons ainsi d’une filière gérontologique de ville polyvalente, complémentaire à la filière hospitalière, coordonnées par le Centre de Coordination Gérontologique et la DASO, permettant ainsi de faire face à l’ensemble des situations. (P.Z.) © Photo CN

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g Guillaume Rose : le changement par la confiance « 2020… L’ouverture d’une nouvelle décennie. Pourquoi pas une année de changement ? Je veux dire de vrai changement ? Car comme l’ont déjà souligné mes collègues chacun à leur tour, ces derniers débats de la décennie 2010 ont démontré un climat apaisé. Le discours réellement volontariste du Ministre d’Etat en préambule de nos débats, tout comme le passage il y a quelques semaines de certaines réformes nécessaires à l’évolution de notre société, certes dans la plus pure tradition latine de la scène de ménage qui finit bien, m’ont rassuré quant à la possibilité du Gouvernement de pouvoir enfin remettre intelligemment en question ses positions initiales. Alors je profite de ces trois minutes pour appeler à ce que 2020 soit le vrai point de départ de vrais changements. L’ouverture d’une ère où non seulement les évolutions de législation se feront à deux partenaires, ce que le présent Conseil National a déjà réussi à rétablir, mais aussi une ère où le gouvernement reconnaîtra à sa juste mesure les problèmes et nuisances ressenties par une population qui est très loin d’être parmi les plus bêtes du monde, même si elle a parfaitement conscience qu’elle est parmi les plus favorisées. Une population qui a eu l’amabilité d’exprimer quelles étaient ses préoccupations et ses inquiétudes dans la récente enquête BVA que nous avons pilotée, donnant ainsi des outils plus utiles encore aux gouvernants qu’aux politiques. Je formule le souhait que ce soit pour préparer une nouvelle décennie où le Gouvernement sera vraiment à l’écoute, vraiment efficace dans sa rude tâche, sans arrogance, sans immobilisme, sans cynisme, avec cette sobre efficacité qui a été sa marque ces derniers mois, je dois bien l’avouer. »

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DOSSIER

g Thomas Brezzo : le temps perdu... « Depuis bientôt deux ans, nous assistons dans cette enceinte à des échanges qui finissent le plus souvent par se détendre pour en arriver à un consensus qui va dans le sens de ce que souhaite notre Constitution, c’est-à-dire, l’accord des volontés. Je poursuivrais mon propos en regrettant toutefois le temps excessivement nécessaire pour parvenir à ce consensus. Après l’étude de ce deuxième budget primitif de notre mandat, je constate une nouvelle fois que nos débats ont été constructifs et que d’importantes avancées ont été actées, notamment en matière de qualité de vie. Je pourrais parfaitement me contenter de ces promesses et reprendre mes propos de l’an dernier à cette même date, et considérer, je cite « que le Gouvernement et le Conseil national sont cette fois réellement des partenaires institutionnels. » Fin de citation. Mais comme le disait André GIDE, « La promesse de la chenille n’engage pas le papillon ». Malgré tout, je dois tout de même reconnaitre les progrès réalisés dans certains domaines et notamment en matière de logement pour les monégasques. Je me dois également de souligner la qualité du travail effectué par l’ensemble des membres du Gouvernement pour parvenir, cette année encore, à un résultat positif… »

bien retrouvé sa place et joue à nouveau tout son rôle, c’est aussi grâce à ce travail de tous. En second lieu, je voudrais confirmer au Gouvernement que si nous sommes partenaires et que nous sommes plutôt positifs et optimistes, nous sommes avant tout des pragmatiques, et nous resterons vigilants sur les délais et l’application concrète des mesures annoncées. Après la résolution de la priorité nationale absolue que constituait le logement, que nous suivons de près, il s’agissait de faire de la qualité de vie le dossier central de cette période budgétaire. Nous avons réussi. Nous avons réussi ensemble avec le Gouvernement à faire en sorte que la préservation de notre qualité de vie devienne un élément essentiel de la politique qu’il conduit. Une nouvelle fois, c’est l’ensemble de notre fonctionnement politique et institutionnel qui sort grandi de ce partenariat et de cette capacité à sortir par le haut de positions à l’origine éloignées.»

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es interventions des élus donnent le ton général et soulignent des points particuliers. Ce budget 2020 a été celui de la prise en compte des progrès du pas vers l’autre, vers un consensus autour de convergences. Le seul regret porte sur le temps perdu, avec le sentiment que plus de transparences balaieraient les dernières réticences et défiances pour un climat de confiance, élément moteur d’un travail institutionnel encore plus efficace pour l’intérêt général, le seul qui compte...


Les évènements de janvier 2020

sports

Mercredi 8 janvier de 15h à 16h, Bibliothèque Princesse Caroline : Atelier 4 mains Parents/Enfants (dès 6 ans). Renseignements : +377 93 15 22 72/74

Samedi 4 janvier à 15h, Stade Louis II : Coupe de France de Football : Monaco –Stade de Reims. Renseignements : +377 92 05 74 73

Du mercredi 8 au dimanche 12 janvier, Baie de Monaco : Monaco Optimist Team Race, organisée par le Yacht Club de Monaco. Renseignements : +377 93 10 63 00

Jusqu’au dimanche 5 janvier, de 10h à 18h, Grimaldi Forum Monaco : Bricklive Monaco, l'ultime aventure interactive pour les fans de LEGO®. Renseignements : +377 99 99 30 00

Dimanche 5 janvier à 16h, Salle Omnisports Gaston Médecin : Championnat "Jeep Elite" de basket : Monaco - Lyon-Villeurbanne. Renseignements : +377 92 05 40 10

Mardi 7 janvier à 18h30, Auditorium Rainier III : Série Happy Hour Musical : concert de musique de chambre par le Trio Goldberg avec Liza Kerob, violon, Federico Hood, alto, Thierry Amadi, violoncelle et Stéphanos Thomopoulos, piano. Au programme : Guillaume Lekeu et Sergueï Taneyev. Renseignements : +377 98 06 28 28

Mercredi 15 janvier à 21h, Stade Louis II : Championnat de France de Football de Ligue 1 : Monaco -PSG. Renseignements : +377 92 05 74 73

Jeudi 9 janvier, de 19h à 21h, Théâtre des Variétés : Les Rencontres Philosophiques de Monaco propose une conférence sur le thème "Ces passés qui ne passent pas, présentée par Raphael Zagury-Orly, membre fondateur. Renseignements : +377 99 99 44 55

Mardi 7 janvier à 20h, Théâtre des Variétés : Tout l'Art du Cinéma - projection du film "Notre pain quotidien" de King Vidor, organisée par l'Institut audiovisuel de Monaco. Renseignements : +377 97 98 43 26

Samedi 25 janvier, Stade Louis II : Championnat de France de Football de Ligue 1 : Monaco Strasbourg. Renseignements : +377 92 05 74 73

Mercredi 8 janvier à 18h30, Auditorium Rainier III : Concert des Classes à Horaires Aménagés de l'Académie Rainier III. Renseignements : +377 93 15 28 91 Jeudi 9 janvier à 20h30, Théâtre Princesse Grace : "Le Potentiel Erotique de ma Femme" d’après le roman de David Foenkinos avec Sophie Accard et Léonard Boissier. Renseignements : +377 93 25 32 27 Jeudi 9, vendredi 10, samedi 11 à 20h20 et dimanche 12 janvier à 16h30, Théâtre des Muses : "Femme de mère en fille depuis que l'homme est homme" spectacle d'humour de Emma Loiselle. Renseignements : +377 97 98 10 93 Vendredi 10 janvier à 19h, Bibliothèque Louis Notari : Concert de Richard Andrews & Inabreath (pop folk). Renseignements : +377 93 15 29 40 Samedi 11 janvier, Espace Léo Ferré : 5e Trophée du Rocher de danse sportive et salsa organisé par l'Association Monaco Danse Sportive et Monaco Rock & Danses. Renseignements : 06 12 21 23 84 Mardi 14 janvier à 15h, Espace Léo Ferré : Concert intergénérationnel par les élèves de l’Académie Rainier III, en collaboration avec le Service des Seniors et de l’Action Sociale de la Mairie de Monaco. Renseignements : +377 93 15 28 91 Jeudi 16 et vendredi 17 janvier à 20h30, Théâtre des Variétés : Comédie classique "L'école des femmes" de Molière avec Alain Bertrand, Philippe Codorniu, Christelle Garcia, Simon Lapierre et Mélanie Samie. Renseignements : +377 97 98 10 93 Dimanche 19 janvier à 16h30, Théâtre des Variétés : "Zize, Le One Miss Show" café-théâtre avec Thierry Wilson. Renseignements : +377 97 98 10 93 Mardi 21 janvier à 20h, Théâtre des Variétés : Tout l'Art du Cinéma - projection du film "The World" de Jia Zhangke, organisée par l'Institut audiovisuel de Monaco. Renseignements : +377 97 98 43 26 Jeudi 23 janvier à 18h30, Auditorium de l'Académie Rainier III : Concert "Les Jeudis de l'Académie" avec le Département de Musique Ancienne. Renseignements : +377 93 15 28 91 Jeudi 23 janvier à 20h30, Théâtre Princesse Grace : "Lettres à Nour" de Rachid Benzine avec Robin Renucci et Nacima Bekhtaoui. Renseignements : +377 93 25 32 27 Jeudi 23, vendredi 24, samedi 25 à 20h30 et dimanche 26 janvier à 16h30, Théâtre des Muses : "Tio, itineraire d'une enfant de Brassens" spectacle musical de Christina Rosmini. Renseignements : +377 97 98 10 93 Vendredi 24 janvier à 20h, Théâtre des Variétés : Concert du Département Jazz et Musiques Actuelles Amplifiées de l'Académie Rainier III. Renseignements : +377 93 15 28 91 Vendredi 24 (gala), mercredi 29 et vendredi 31 à 20h et dimanche 26 janvier à 15h, Opéra de Monte-Carlo - Salle Garnier : "La Bohème" de Giacomo Puccini avec Irina Lungu, Mariam Battistelli, Andeka Gorrotxategi, Davide Luciano, Boris Pinkhasovich, Nicolas Courjal, Fabrice Alibert, Guy Bonfiglio, le Choeur de l’Opéra de MonteCarlo, le Chœur d’enfants de l’Académie Rainier III et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Daniele Callegari, organisé par l'Opéra de Monte-Carlo. Renseignements : +377 98 06 28 28

Lundi 27 janvier à 16h, Eglise Sainte-Dévote : Concert d’orgue de la Ste Dévote organisé par la Direction des Affaires Culturelles avec le concours de l'Association In Tempore Organi et du Diocèse de Monaco. Renseignements : +377 98 98 83 03 Mercredi 29 janvier à 20h, Théâtre des Variétés : Représentation théâtrale "Charles Peguy, le visionnaire", organisée par le Diocèse de Monaco. Renseignements : +377 99 99 16 60 Jeudi 30, vendredi 31 janvier, samedi 1er février à 20h30, dimanche 2 à 16h30, Théâtre des Muses : Théâtre contemporain "Les petits lapins" de Fred Nony. Renseignements : +377 97 98 10 93 Jeudi 16, vendredi 17, samedi 18 à 20h et dimanche 19 janvier à 15h: Spectacles de sélection. Samedi 18 janvier, de 15h à 16h : "Open Door Circus Show" avec les animaux du cirque, répétitions publiques commentées. Accès libre. Dimanche 19 et dimanche 26 janvier à 10h30, Espace Fontvieille : Spectacles de 2 heures à tarif réduit.

Samedi 18 janvier à 18h30, Salle Omnisports Gaston Médecin : Championnat "Jeep Elite" de basket : Monaco - Pau-Lacq-Orthez. Renseignements : +377 92 05 40 10

Lundi 20 janvier à 20h30, Stade Louis II : Match amical de football au profit de l’association Fight Aids Monaco entre l'équipe du Prince Albert II (Les Barbagiuans) et l'équipe Internationale des Artistes du Festival renforcée par des joueurs internationaux. Entrée : 5 €. Gratuit pour les détenteurs et/ou détentrices d’un billet pour le Festival du Cirque.

conférences Lundi 6 janvier à 18h30, Théâtre des Variétés : Conférence sur le thème "Défendre le patrimoine" par Mounir Bouchenaki, Ancien Sous-Directeur général pour la Culture à l'UNESCO, organisée par l'Association monégasque pour la Connaissances des Arts. Renseignements : +377 97 70 65 27 Samedi 11 janvier à 14h30 et 18h30, Le Méridien Beach Plaza - Salon Atlantique : Conférence sur le thème "Vivre Mieux" : "Préventions esthétique et santé", "Nutrition, philosophie de vie, psychologie", "Innovations révolutionnaires" avec Philippe Kestemont, spécialiste de la chirurgie du visage, Virginie Paree, spécialiste en nutrition, Hélène Samak, psychologue-clinicienne et Laurence Vanin, philosophe - essayiste. Renseignements : 06 03 49 49 39 Samedi 11 janvier, de 19h30 à 20h30, Princess Grace Irish Library : Conférence en anglais sur le thème “Fiction and the Dream” par John Banville, écrivain. Renseignements : +377 93 50 12 25 Mardi 14 janvier à 20h, Théâtre des Variétés : Conférence/Débat "Degrado e Bellezza" entre Mario Abis, sociologue et Mario Cucinella, architecte, organisée par Dante Alighieri Monaco. Renseignements : +377 97 70 89 47 Lundi 20 janvier à 18h30, Théâtre des Variétés : Conférence sur le thème "Ecrire c’est comme vivre, ça vous tombe dessus comme un coup de foudre" par Susie Morgenstern, organisée par la Fondation Prince Pierre. Renseignements : +377 98 98 85 15 Mardi 21 janvier à 18h, Bibliothèque Louis Notari : Rendez-vous du patrimoine : Conférence "E. Bellini : mes mémoires" par Lucette Bellini. Renseignements : +377 93 15 29 40

expositions

Musée d’Anthropologie préhistoirique, tous les jours de 9h à 17h : Exposition permanente : Un mammouth à Monaco. Exposition temporaire : L’Art préhistorique et protohistorique : Entrée visiteurs par le Jardin exotique.

manifestations Musée océanographique de Monaco : Jusqu’en mars 2020 : " L’Odyssée des tortues marines, l’exposition" : découvrez leur évolution fascinante depuis l’ère des dinosaures, les menaces auxquelles elles doivent faire face et comment les protéger. " Missions Martinique 2017-2018 : Aire marine protégée et étude des tortues vertes". Venez découvrir la nouvelle exposition de la société des Explorations de Monaco dans la Salle de Conférences du Musée océanographique de Monaco. Jusqu’au 5 janvier : "Animations des vacances de Noël" :nourrissage des tortues marines, jeu de piste en 10 missions, bassin tactile, découverte des fonds marins en réalité virtuelle et bien d’autres animations. Renseignements : +377 93 15 36 00 Mercredi 15 janvier, de 15h à 16h : "Amandine et le retour aux sources " par Mireille Grazi, animation gratuite pour les familles à partir de 6 ans. Entrée privée du Musée. Mercredi 22 janvier à 18h : "Matériaux et pratiques de la couleur dans les Andes Préhispaniques, Amérique du Sud",conférence de Marcela Sepúlveda, organisée par l’Association monégasque de Préhistoire. Renseignements : +377 98 98 80 06 Jusqu’au dimanche 1er mars, Port de Monaco : Patinoire à ciel ouvert. Renseignements : +377 93 30 64 83 Jusqu’au dimanche 5 janvier, Port de Monaco : Village de Noël, organisé par la Mairie de Monaco. Renseignements : +377 93 15 06 02 Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4 à 20h et dimanche 5 janvier à 16h, Salle des Princes du Grimaldi Forum Monaco : Représentations chorégraphiques : création de Jean-Christophe Maillot "COPPÉL-i.A." par Les Ballets de Monte-Carlo. Renseignements : +377 97 70 65 20

Samedi 4 janvier à 19h, Quai Antoine Ier : Départ de l'Africa Eco Race.

Mardi 21 janvier à 20h : Soirée de Gala avec remise des Prix. Mercredi 22 et samedi 25 à 14h30 et 20h, jeudi 23 et vendredi 24 à 20h, dimanche 26 janvier à 14h30 et 19h : Show des vainqueurs.

Dimanche 12 janvier, de 8h à 12h, Port de Monaco : Activité modélisme : circuit de voitures radioguidées. Renseignements : +377 93 30 64 83 Lundi 13 janvier à 18h, Bibliothèque Louis Notari: Apéro des mots animé par Eric Lafitte. Renseignements : +377 93 15 29 40 Mercredi 15 janvier, de 14h à 16h, Médiathèque de Monaco Bibliothèque Princesse Caroline : Atelier "Je crée mes mandalas" (dès 7 ans) avec Isabelle Girardi. Renseignements : +377 93 15 22 72/74 Mercredi 15 janvier à 19h, Bibliothèque Louis Notari: Ciné club : Les forbans de la nuit de Jules Dassin (1950) présenté par Yves Gasiglia. Renseignements : +377 93 15 29 40 Du jeudi 16 au dimanche 19 janvier, Baie de Monaco : Monaco Sportsboat Winter Series Act III - J/70 & Melges 20, organisé par le Yacht Club de Monaco. Renseignements : +377 93 10 63 00 Du lundi 20 au dimanche 26 janvier : 88e Rallye Automobile Monte-Carlo. Renseignements : +377 93 15 26 00 Lundi 20 janvier à 18h30, Bibliothèque Louis Notari : Cours de photographie animé par Adrien Rebaudo. Renseignements : +377 93 15 29 40 Mercredi 22 janvier, de 14h à 15h30, Bibliothèque Princesse Caroline : Les secrets des magiciens (dès 7 ans) par Triton. Renseignements : +377 93 15 22 72/74

3 questions à Urs Pilz, Directeur artistique du Festival International du Cirque de Monte-Carlo

Mercredi 22 janvier à 16h : Ciné bla bla : Les super-héros - Analyse filmique animé par Jérémy Belando, Sonothèque José Notari. Renseignements : +377 93 15 29 40 Mercredi 22 janvier à 19h, Sonothèque José Notari: Ciné pop-corn : Snowpiercer de Bong Joon-ho (2013), dans le cadre du cycle « 2020, année de la BD » Renseignements : +377 93 30 64 48 Jeudi 23 janvier, de 9h à 19h, Auditorium Rainier III : 2ème Salon des Services à la Personne "Mieux Vivre son quotidien… ". Renseignements : +377 97 70 75 95 Vendredi 24 janvier à 19h, Sonothèque José Notari : Fresh Galette : Mare Imbrium (Post Rock/Trip Hop). Renseignements : +377 93 30 64 48 Dimanche 26 janvier, de 8h à 12h, Port de Monaco : Activité modélisme : circuit de voitures radioguidées. Renseignements : +377 93 30 64 83

Dimanche 26 et lundi 27 janvier : Célébration de la Fête de Sainte-Dévote, Patronne de la Famille Princière de la Principauté de Monaco et du Diocèse de Monaco. Dimanche 26 janvier à 10h30, Eglise Sainte-Dévote : Messe des Traditions en monégasque.

Dimanche 26 janvier à 18h30, Port de Monaco : Hommage à Sainte-Dévote - Arrivée de la Barque Symbolique suivie de la Procession de Sainte-Dévote au départ du virage Louis Chiron à 18h30. Dimanche 26 janvier à 19h, Eglise Sainte-Dévote : Salut du Très Saint-Sacrement suivi de l'Embrasement de la Barque Symbolique sur le Parvis de l'Eglise. Feu d'artifice. Lundi 27 janvier à 10h, Cathédrale de Monaco : Messe solennelle de la Ste Dévote, suivie de la procession et de la bénédiction avec les reliques de la Sainte. Renseignements : +377 99 99 14 00 Mercredi 29 janvier, de 14h à 15h30, Bibliothèque Princesse Caroline : Eveil musical (dès 5 ans) animé par Oxaï Roura Renseignements : +377 93 15 22 72/74 Mercredi 29 janvier à 18h, Bibliothèque Louis Notari : Rencontre avec Louis-Philippe Dalembert autour de son dernier ouvrage Mur Méditerranée (éd. Sabine Wespieser). Renseignements : +377 93 15 29 40 Du mercredi 29 janvier au samedi 1er février : 4e Rallye Monte-Carlo Classique. Renseignements : +377 93 15 26 00 Du mercredi 29 janvier au mercredi 5 février : 23e Rallye Monte-Carlo Historique. Renseignements : +377 93 15 26 00 Vendredi 31 janvier à 19h, Bibliothèque Louis Notari : En prélude au Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo : caravane musicale en partenariat avec la Médiathèque de Monaco. Renseignements : +377 97 98 32 90 44e Festival International du Cirque de Monte-Carlo : Du jeudi 16 au dimanche 26 janvier : Chapiteau de l’Espace Fontvieille Renseignements : +377 92 05 23 45 Lundi 20 janvier à 19h, Espace Fontvieille : Célébration œcuménique associant, sur la piste du Cirque, des artistes du Festival et les Responsables des Communautés Chrétiennes, des choristes et la Fanfare de la Compagnie des Carabiniers de S.A.S. le Prince.

1 - Quel est le thème retenu pour ce 44e Festival ? Pour cette 44e édition, et après le succès remporté par les magnifiques costumes et tableaux l’année dernière, nous avons choisi de mettre en avant le cheval dont l’élégance et la beauté continuent de séduire tous les publics. Et qui d’autre pouvait- on accueillir sur la piste de Fontvieille que les chevaux issus des écuries du célèbre cirque Knie dont on célèbre cette année le 100e anniversaire ? Un des numéros vedette de cette édition 2020 sera d’ailleurs le carrousel présenté par Maicol Errani, gendre de Fredy Knie Junior, avec 30 chevaux ! 2 - Pouvez-vous nous parler des numéros phares de cette édition ? Le cirque reste incontestablement le temple de l’exploit et plusieurs numéros acrobatiques de renommée internationale vont laisser les spectateurs médusés… Les limites de l’impossible sont sans cesse repoussées ! Nous accueillerons notamment un numéro chinois d’assiettes volantes, les Flying Tuniziani dans une prestation époustouflante de trapèze volant à plus de 10 mètres de hauteur ou encore les Dandys à la barre russe avec des combinaisons de sauts jamais vus ! Et de la Mongolie une troupe à la bascule avec une pyramide de 7 personnes, un record absolu !! 3 - Quels événements sont organisés autour du Festival ? Je tiens à évoquer l’open Door du samedi 18 janvier à 15h qui mettra à l’honneur les animaux : l’entrée du Chapiteau sera gratuite et vous pourrez assister à des répétitions commentées par le meilleur expert de chevaux de cirque, le Maître écuyer Fredy Knie Jr accompagné du Docteur Vétérinaire Florence OllivetCourtois. Vous comprendrez mieux pourquoi la complicité et le respect envers les animaux sont les qualités indispensables pour obtenir ces fabuleux numéros. Et cette année, le match de football entre les Barbaguians de S.A.S. le Prince Albert II et les artistes de cirque, qui seront aidés par des footballeurs internationaux, se déroulera au Stade Louis II, le lundi 20 janvier à 20h30 au profit de l’association Fight Aids Monaco (Entrée gratuite au Stade sur présentation d’un ticket de cirque - 5 euros sans ticket).

N° 190 • Janvier 2020

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POLITIQUE & SOCIETE

CVC : accord unanime, mais... par Patrice Zehr

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g Une analyse différente d'un constat commun Il aura fallu en passer par là, et c’est le Parlement qui cette fois a fait un pas vers l’autre, pour éviter le pire : le retrait d’un texte jugé comme indispensable vis-à-vis des critères juridiques internationaux. Le Ministre d’Etat a d’ailleurs souligné l’attitude des élus : « Je voudrais plus largement remercier et féliciter le Conseil National pour son engagement continu en faveur de ce projet, ainsi que pour son pragmatisme et son ouverture, tout au long de nos échanges, sur le sujet complexe des contrats civils de solidarité. Ils nous permettent aujourd’hui d’aboutir à un texte que je crois juste, pour plusieurs raisons. Il est à la fois innovant et fidèle à nos grands équilibres. Il accompagne les évolutions de la société sans fragiliser ses principes. Il offre des droits aux individus dans leur diversité et respecte les institutions, en particulier celle du mariage. Grâce à ce texte, la Principauté de Monaco montre sa capacité à s’inscrire dans l’évolution des sociétés contemporaines tout en préservant

g Un calendrier d'engagements avant le Primitif Pour le président Valeri, l’essentiel a été sauvé et l’avancée consolidée : « C’est vrai, nous aurions préféré deux textes différents, mais comme nous sommes des pragmatiques, nous nous étions déclarés prêts à accepter une seule loi, si celle-ci comportait deux volets séparés, avec des droits distincts pour les couples et pour les familles, sans hypocrisie, car évidemment leurs relations sont différentes. C’est chose faite. Il fallait aussi que les droits reconnus aux couples, à tous les couples, de sexe différent ou de même sexe, soient réels et protègent véritablement le partenaire dans les situations les plus difficiles de la vie, et notamment la maladie par la couverture sociale du partenaire, ou lors du décès par des droits de successions plus favorables ou bien encore par la co-titularité du bail. C’est chose faite (…) Je le répète, j’ai toujours cru en nos institutions qui permettent, par le consensus et l’esprit de responsabilité, de toujours trouver un accord pour éviter toute crise politique. Elles permettent aussi et nous le constatons encore avec ce texte,

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ses grands équilibres constitutionnels et ses principes fondamentaux, politiques, sociaux, et même philosophiques».

POLITIQUE

l est des unanimités autant subies que choisies. Le contrat civil de solidarité ou contrat de vie commune a été adopté. L’essentiel a été préservé. Pour les personnes concernées, notamment les couples homosexuels, les avancées sont concrètes. L’image de Monaco au niveau international est préservée le pays va le plus loin possible pour s’adapter aux évolutions de la société, sans mettre en péril son identité institutionnelle. La violence de l’irruption de l’Eglise dans la débat en a surpris plus d’un. Non pas sur le fond, mais sur la forme, comme une pression dénoncée par certains comme une ingérence. Le pragmatisme du Conseil national l’a emporté et on a débouché après « un chemin de croix », comme l’a dit Nathalie Amoratti-Blanc, sur un texte unique qui - sans satisfaire tout le monde - n’a été refusé par personne. Finalement, s’il y a eu un mariage dans ce texte de loi, il aura été uniquement celui de la carpe et du lapin. Car évidement assimiler couples non mariés homosexuels ou hétérosexuels aux relations frères sœurs, ne trompe personne.

d’adapter nos lois à l’évolution de notre société. » g Toutes les dépenses de l’Etat dans la loi de budget On aurait sans doute pu éviter d’inutiles crispations qui pourraient laisser des traces car, comme le note Nathalie Amoratti-Blanc dans un résumé du ressenti de certains : « Je rappelle que le contenu et les avancées de ces dispositifs ne concernent que l’aspect civil. Le civil oui, le religieux non. C’est pourquoi, en tant que présidente de la commission des droits de la femme et de la famille, je regrette les commentaires et l’immixtion de la sphère religieuse dans ce processus législatif qui ne concerne que les deux partenaires que sont le Conseil National et le Gouvernement Princier. Je le rappelle, la Constitution n’est touchée en rien dans son article 9, et les co-législateurs dans celle-ci sont au nombre de 2… et non pas 3. ». La prise en compte d’une sensibilité spécifique et incontournable n a jamais été ignorée… Ceux qui ont voulu faire croire le contraire avec un certain succès ont mis en péril l’esprit de cohésion. Les concessions qui ont permis l’accord final sont la preuve supplémentaire que notre société peut s’adapter sans se renier.

JUSTICE

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e « plaider-coupable » est une procédure de sortie judicaire venue des Usa et déjà appliquée en France. Cela permet à une partie, en reconnaissant un certain nombre de torts de fermer le dossier (en payant des indemnités le plus souvent) et de passer à autre chose. L’annulation par la cour d’appel de Monaco de la procédure Bouvier n’est pas bien sûr un plaider coupable. Mais c’est objectivement la reconnaissance d’irrégularités. On efface tout, et surtout on passe à autre chose. Le dossier est cependant loin d’être clos, sur le fond d’escroqueries reprochées par le russe au suisse. L’affaire reste en cours, c’est une partie de l’instruction monégasque qui a été réexaminée. Il y a - sur une partie de l’instruction monégasque - la prise en compte d’éléments concordants, laissant présumer des passe-droits et connivences, pour ne pas dire plus. Il y a reconnaissance, pour le moins, d’anomalies qui ont gravement entachée une procédure : mise en cause par un juge Français, depuis non reconduit et parlant dans la presse de limogeage, avant d’engager des actions. Tout cela a entraîné des départs à la tête de la justice et de la police, créant un indiscutable malaise. En cours d'instruction, la justice monégasque s'était mise à soupçonner le très influent Dmitry Rybolovlev d'avoir usé de son entregent auprès de dirigeants de la police et de ministres pour piéger Yves Bouvier. Dmitry Rybolovlev a été inculpé en 2018 pour "corruption active" et "trafic d'influence". Pour Yves Bouvier, inculpé début 2015 d'"escroqueries" et "complicité de blanchiment d'escroquerie", la plainte n'avait aucune raison d'atterrir sur le bureau d'un juge à Monaco, où aucune transaction - selon lui - n'a eu lieu, ni aucun tableau n'a été livré, ni présenté ou accroché. Dans un arrêt très motivé sur 46 pages, la cour d’appel de Monaco a donc annulé purement et simplement toute la procédure pénale pour escroquerie initiée localement par le Russe Dmitri Rybolovlev contre son marchand de tableaux. Les attendus sont percutants : «Echanges occultes»,

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«entente parfaitement contraire à l’indépendance et la neutralité devant présider aux investigations», «violations répétées au principe de loyauté dans l’obtention de la preuve des infractions». C’est un échec pour le patron de l'ASM, mais ses avocats se pourvoient bien entendu en cassation. Le monégasques le regrettent, ils veulent simplement que les dysfonctionnements ayant été reconnus, on reprenne tout sur de nouvelles bases sans revenir constamment sur les errements de la précédente instruction. Escroquerie ou pas, les habitants s’en moquent, ils veulent que se redresse l’image justice-police de leur pays, et que l’on passe à autre chose. C’est l'objectif du nouveau directeur des services judicaires, un Français, Robert Gelli (photo), bien décidé a prendre en compte les spécificités monégasques en faisant respecter une justice impartiale et en redonnant le moral à une institution qui a été ébranlée par des mises en cause médiatiques, mais qui reste motivée pour la cause d’une justice indépendante et impartiale sous la haute autorité - c’est un point important - du Souverain... (P.Z.)

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Bouvier-Rybolovlev : une annulation au parfum de plaider-cou coupable pable


ECONOMIE & FINANCE

2020 : perspectives et opportunités par Thierry Crovetto *

ECONOMIE

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A

lors que l'année 2019 vient de se terminer, il convient de revenir sur les surprises connues par les principales économies mondiales par rapport aux attentes d’il y a un an. La résilience de l'économie américaine, qui devrait enregistrer une croissance du PIB de 2,3% sur l’année, était globalement attendue alors que les risques de récession en 2020 semblent s’éloigner. En revanche, la croissance économique dans le reste du monde a été plus faible qu’attendue : 1,7% pour l’ensemble des pays développés contre 4,4% pour les pays émergents. On pensait que les banques centrales devaient poursuivre le retrait de liquidités et remonter leurs taux d’intérêts. En réalité, elles ont fait machine arrière (notamment la Fed) avec une reprise du « Quantitative Easing » au dernier trimestre 2019 ! L'inflation a été également plus faible partout par rapports à la prévision du consensus. Pour le moment, la création monétaire ne génère de l’inflation que pour les actifs financiers… Quant aux taux d'intérêt, l'assouplissement quantitatif agressif des politiques monétaires a carrément pris le consensus à revers. Alors que les taux à 10 ans américains, britanniques et allemands étaient anticipés en hausse pour finir l'année à 3,4%, 1,8% et 0,8% respectivement, ceux-ci terminent en réalité entre 1% et 1,5% en dessous des niveaux escomptés, en ayant enregistré des plus bas historiques ! Pour les taux de change, contrairement aux attentes, la hausse de l'aversion au risque et la résilience de l'économie américaine ont favorisé le renforcement du dollar. Les marchés actions ont connu une forte progression, causée essentiellement par une expansion des multiples de valorisation au lieu de la progression des profits, qui ont été revus à la baisse tout au long de l’année… Pour comprendre ce phénomène, il faut observer la forte corrélation existante entre la croissance de la masse monétaire dans le monde en USD (M2 des principaux pays) et la progression des marchés actions. La création monétaire reste le principal soutien des marchés financiers.

réduisant les marges de manœuvre de la Fed… Le retour de l’inflation entrainerait la hausse des taux longs et la repentification des courbes de taux ainsi que la poursuite du rebond des Break-Even Inflation. g Nos principales convictions pour 2020 1/ On ne doit pas investir par défaut ou lorsque le risque n’est pas correctement rémunéré. Nous ne devons pas céder au TINA (« There is no Alternative »), ni au FOMO (« Fear of missing out”). 2/ Nous devons nous méfier du consensus très (trop ?) optimiste surtout quand les valorisations sont très élevées et les risques de déception très forts… 3/ La volatilité implicite des actions est très basse et constitue un signe ultérieur de la grande complaisance des investisseurs. On peut profiter d’une volatilité en hausse soit directement (achat d’options ou Futures sur lest indices de volatilité), soit par

l’achat d’options de couverture bon marché (Puts sur indices), soit enfin, pour s’exposer aux actions avec un risque limité (achat de Calls sur indices). 4/ Le retour de l’inflation peut être « joué » de différentes manières : achat de break-even inflation, stratégies de repentification de la courbe, achat d’or… 5/ Plus que jamais les stratégies Absolute Return et Alpha Portable doivent constituer le cœur des portefeuilles. 6/ Le retour du Value pourrait se poursuivre en cas de remontée des taux et de repentification des courbes. Nous vous souhaitons une excellente année 2020 laquelle, vous l’aurez compris, devrait s’avérer comme étant beaucoup plus complexe que 2019 pour les marchés financiers… * Président Délégué TC Stratégie Financière. La Tour Odéon, 36 avenue de l’Annonciade. Tel. : 06.80.86.83.11 Email : tcrovetto@tcsf.mc ; web : www.tcsf.mc

g Consensus pour la nouvelle année Les consensus sur la croissance et l'inflation pour 2020 sont stables par rapport aux chiffres enregistrés cette année, pour presque toutes les régions du monde. On constate notamment, une croissance du PIB scotchée à 1% dans la zone euro et au Royaume-Uni alors qu’elle se situe autour de 6% en Chine et de 2 % aux États-Unis. Les économistes semblent écarter tout risque de récession… Cette inertie macroéconomique est reflétée également par les prévisions de taux d'intérêt et de change avec peu de mouvements attendus par rapport aux niveaux actuels. L’anticipation d’un statu quo des politiques monétaires des principales banques centrales est ainsi censée garantir des taux à 10 ans autour de 2% aux États-Unis et de -0,3% en Allemagne alors que l’EUR/USD se maintiendrait dans une fourchette 1,11/1,13. g Valorisation des actifs Quand on regarde la valorisation des actions (EV/EBITDA ou P/ BV), on constate que le S&P 500 et le Nasdaq sont revenus à des niveaux proches de ceux de fin 2007 ! Comme cela est souvent le cas, le Stoxx 600, le Footsie 100 et le MSCI Emerging restent des indices moins chers. Toutefois, si une convergence devait avoir lieu, on ne verrait pas les US baisser alors que les autres marchés progressent… L’écart de valorisation est très important entre les valeurs de croissance, qui sont beaucoup plus chères qu’en 2007, et le Value qui se paie bien moins qu’en 2007 ! On peut donc s’attendre à un rattrapage du Value. Le crédit est également très cher ! Le risque est de moins en moins rémunéré… Le rendement du High Yield US est revenu sur son niveau le plus bas depuis 2014 (bien plus bas qu’en 2007) et le rendement du High Yield Européen est revenu sur son niveau le plus bas de 2017 (bien plus bas qu’en 2007) ! g La clé pour 2020 reste un retour possible de l’inflation… Il est probable que les valorisations restent très élevées tant que les liquidités coulent à flots. La question qui se pose est donc : « jusqu’à quand les banques centrales pourront poursuivre leur politique de Quantitative Easing » ? La limite pourrait être fixée par le retour de l’inflation ! Le retour de l'inflation pourrait constituer la surprise de 2020. Son niveau pourrait en effet être supérieur à celui du consensus. La forte croissance des salaires, la hausse des prix de l'énergie, le retour du protectionnisme et/ou la hausse des tarifs douaniers, pourraient favoriser une inflation plus forte. L’inflation américaine pourrait atteindre 2,5% l’année prochaine en

ON NE SPÉCULE PAS SUR L’AVENIR. ON LE CONSTRUIT. EDMOND DE ROTHSCHILD, L’AUDACE DE BÂTIR L’AVENIR. MAISON D’INVESTISSEMENT | edmond-de-rothschild.com Tout investissement comporte des risques. Chaque investisseur doit analyser son risque en recueillant l’avis de tous les conseils spécialisés afin de s’assurer de l’adéquation de cet investissement à sa situation personnelle. Edmond de Rothschild (Monaco) - 2, avenue de Monte-Carlo - Les Terrasses - BP 317 - 98006 Monaco

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L'ACTUALITE

Le cheval, roi du 44 Festival du Cirque...

✲ M O NACO E N BRE F ✲

ACTUALITE

ème

☞ Nice : Musée national Marc Chagall : Sur la terre des dieux, Marc Chagall et le monde grec. C’est au début des années 1950 que Marc Chagall acceptera la proposition de son ami l’éditeur Tériade d’illustrer la pastorale du IIe siècle ‘Daphnis et Chloé’, dont l’action se situe sur l’île grecque de Lesbos. Fasciné par les mythes et les textes antiques, il va dès lors produire aussi bien livres illustrés, peintures, gouaches, céramiques, décors et costumes pour l’Opéra ainsi que des œuvres monumentales en mosaïque! Jusqu’au 27 avril. ☞ Monaco : Dès le début d’année, un nouveau pass permettra de circuler sur les réseaux des Alpes-Maritimes. Il s’agit du Pass Transport Sud Azur, L’usager pourra voyager en illimité sur tous les réseaux de transport en commun, qu’il s’agisse du bus, du train ou tram dans les AlpesMaritimes, par le biais d’un abonnement mensuel et à un tarif avantageux. Et surtout, à compter du 1er septembre 2020, ce pass inclura également les réseaux de la Compagnie des Autobus de Monaco.

par Viviane Le Ray

L

g Des chevaux, des tigres blancs, et… des chiens ! En spectacle Maicol Errani, gendre de Fredy Knie Junior, présentera un carrousel unique au monde composé de 30 chevaux entraînés par Fredy Knie Junior, issus des écuries du célèbre cirque suisse Knie, dont sera célébré à Monaco le 100ème anniversaire. Le public admirera l’élégance de Sergey Nesterov entrant dans le cercle magique avec ses cinq tigres blancs dont il a su, par sa douceur et la confiance instaurée avec ses partenaires, tirer le meilleur. Sandro Montez : passionné lui aussi par les animaux depuis son plus jeune âge, présentera son numéro de chiens : border collies, belgian papillons, et autres chihuahuas s’amuseront avec joie avec leur maître et ce pour nous faire rire de leurs cocasseries… g Toujours plus haut, toujours plus fort ! L’acrobatie, autre pilier du cirque à Monaco, la Chine enchantera la piste de Fontvieille avec un époustouflant tableau présenté par 16 jeunes femmes exécutant des mains à mains et des équilibres incroyables mais vrais ! Trapèze avec Les Flying Tuniziani dans un numéro qui donne des frissons. Les 9 artistes qui travaillent en double ligne réalisent une succession de prouesses (dont un quadruple saut périlleux), un exercice réputé : unique au monde ! – Venus d’ d’Ukraine les barristes Extreme Fly : quatre gymnastes de très haut niveau qui ont parfaitement réussi leur reconversion professionnelle et présentent des exercices sur trois barres. Les Extreme Fly sont capables de passer avec une aisance remarquable même de la première à la troisième barre…

g Les enchaînements des numéros : côté clowns… Cette année ils seront assurés par Henry Ayala dit le « Prince des clowns » : cet artiste complet, comme il en existe très peu, prouvera ses qualités de… funambule ! Elastic, clown belge venant du monde du théâtre, devrait à coup sûr séduire les quelques 4 000 amoureux du cirque réunis chaque soir sous le chapiteau de Fontvieille… Samedi 18 janvier, de 15h à 16h : "Open Door Circus Show" avec les animaux en répétitions commentées (Accès libre). Lundi 20 janvier à 19h, sous le chapiteau : célébration œcuménique associant, artistes, Responsables des Communautés Chrétiennes, choristes et la Fanfare de la Compagnie des Carabiniers de S.A.S. le Prince ; suivie à 20h30, Stade Louis II, par le Match amical de football au profit de l’association Fight Aids Monaco entre l'équipe du Prince Albert (Les Barbagiuans) et l'équipe Internationale des artistes, renforcée par des joueurs internationaux. Entrée : 5 €. Gratuit pour les détenteurs d’un billet pour le Festival du Cirque. Mardi 21 janvier à 20h : Soirée de Gala avec remise des Clowns d’or, d’argent et de bronze… g

Réservations : Téléphone : +377 92 05 23 45. Fax : +377 92 05 26 22. Sur place : guichets au Chapiteau de l'Espace Fontvieille de 10h à 13h et de 14h à 18h

HUMANITAIRE

Monaco au Forum mondial sur les réfugiés

☞ Monaco : Le T.3 des aventures de Yanou Pilou vient de paraitre. Le petit personnage inventé par Laurence Dionigi n’apprécie pas de se laver ! A noter que la police utilisée facilite la lecture des enfants dyslexiques et les droits d'auteur sont reversés à l'enfance défavorisée du 06 via le club Unesco. C’est une belle initiative à encourager… ☞ Monaco : La Place du Casino toujours en fêtes via la magie de montgolfières pour célébrer le désir de s’élever et la chance céleste : un décor exceptionnel créé spécialement pour Monte-Carlo Société des Bains de Mer : 4 montgolfières lumineuses de plus de 6,50 m de hauteur, aux nacelles remplies de cadeaux, magnifient une forêt de sapins blancs. Un festival de mini-montgolfières orne la façade du Café de Paris, l’entrée du patio de l’Hôtel de Paris, le quartier One Monte-Carlo, le Jardin des Boulingrins et la Promenade Monte-Carlo Shopping… » ☞ Monaco : Remise des insignes de chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand dans la chapelle de la maison diocésaine, en présence de S.A.S. le Prince Albert II. Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, au nom du Pape François, a remis les insignes de chevalier dans à MM. René Croési, Roland Mélan et Patrice Pastor. L’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand est une décoration accordée par le Saint-Siège, à titre civil ou militaire. Il est conféré à des catholiques en reconnaissance de leur service à l’Église. ☞ Monaco : Janvier au Théâtre des Muses : du 9 au 12 : Le Potentiel Erotique de ma Femme, d’après le roman à succès de David Foenkinos. Le grand moment du mois : Tio, itinéraire d’une enfant de Brassens de Christina Rosmini, œuvre qui lui a valu le Grand Prix d’Interprétation Féminine 2018 : jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 à 20h30, dimanche 26 à 16h30. - A partir de la plume de Brassens (mêlant poèmes, chansons, lettres et interviews), le spectacle retrace l’histoire de la propre famille de Christina qui, venue d’Espagne, de Corse et d’Italie, s’est « élevée » grâce à la poésie, l’humour, l’impertinence et les valeurs de « tonton Georges ». (Location +377 97 98 10 93) ☞ Monaco : La nouvelle station sportive connectée MonaMove et l’aire de jeux Parkour, situées sur l’Esplanade Stefano Casiraghi, ont été inaugurées en présence de Marie-Pierre Gramaglia, Conseiller de Gouvernement-Ministre pour l’Equipement, l’Environnement et l’Urbanisme, Frédéric Genta, Délégué interministériel en charge de la Transition Numérique et l’ancien international français de rugby, Sébastien Chabal. « Ces deux nouveaux espaces accessibles et gratuits illustrent bien le développement du sport pour tous dans la ville et participent à l’amélioration de la qualité de vie. Une pratique ludique, libre et connectée » soulignait Marie-Pierre Gramaglia. ☞ Monaco : Le pilote monégasque de la Scuderia Ferrari, qui vient de terminer la saison 2019 du championnat du monde de Formule 1, a été reçu mardi 10 décembre par le Maire Georges Marsan et ses Adjoints Camille Svara, Marjorie Crovetto Harroch, Françoise Gamerdinger, Jacques Pastor et Nicolas Croesi. Charles Leclerc, accompagné de son frère aîné Lorenzo, a été félicité pour sa première saison couronnée de succès marquée par 7 pole positions, 2 victoires (en Belgique et en Italie) et une 4ème place au classement des pilotes, devant son coéquipier et pourtant quadruple champion du monde Sebastian Vettel. ☞ Menton : L’École d’arts plastiques organise un concours photo sur le thème « À la manière de », ouvert à tous les amateurs* : Un thème riche qui permet de revisiter l’histoire de la photographie et les grands classiques, avec un savoir-faire technique mais aussi avec une sensibilité personnelle. Les photos sélectionnées seront présentées lors d’une exposition qui se tiendra du 28 mars au 26 mai 2020. Les prix seront remis lors de l’inauguration à 11 h au jardin Serre de la Madone. La date limite des envois par la poste est fixée au lundi 2 mars 2020 (cachet de la poste faisant foi). Renseignements à L’Ecole municipale d’arts plastiques. : Tél. : 04 89 81 52 85 *Réservé uniquement aux amateurs.

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ne délégation monégasque* a participé au premier Forum mondial sur les réfugiés, organisé conjointement par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Suisse, qui s’est déroulé les 17 et 18 décembre à Genève. Au cours de ces deux journées, les débats ont porté sur les dispositifs pour le partage des charges et des responsabilités, l’éducation, l’emploi et les moyens d’existence, l’énergie et les infrastructures, les solutions et la capacité de protection. Ce premier Forum a réuni un grand nombre de Chefs d’Etat, de Chefs de Gouvernement et de Ministres, accueillis par le Secrétaire général des Nations Unies et ancien Haut-Commissaire pour les Réfugiés ainsi que par Filippo Grandi, actuel Haut-Commissaire pour les Réfugiés. Le Forum a offert aux Etats membres des Nations Unies et aux autres parties prenantes l’occasion de mettre en évidence leurs principales réalisations, de partager leurs bonnes pratiques, ainsi que de s’engager via des promesses de contributions et des actions concrètes à faire progresser les objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés. Pour rappel, la Principauté est un partenaire du HCR avec lequel elle a conclu un accord cadre de coopération depuis 2010, et développé des partenariats en Afrique et au Moyen Orient. Monaco soutient également les travaux de recherche menés par le Haut-Commissariat en matière de déplacements forcés dus au changement climatique.

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☞ Monaco : «Est-ce que ce monde est sérieux ?» s’interroge, et nous interroge, nous les Hommes, l’artiste Philippe Pastor qui présente une saisissante installation de 28 sculptures de ses Arbres Brûlés, ainsi qu'une série de nouvelles toiles abstraites monumentales. Des oeuvres qui sont autant de témoignages d’un écosystème détruit. Mais des œuvres qui soulignent toute la beauté, la complexité et la résilience d’une nature qui renaît toujours de ses cendres. A travers cette exposition, l’artiste interroge la force destructrice de l’Homme, dirigée contre ses semblables et son environnement. (Jusqu'au 28 février au 27 Avenue Princesse Grace).

’équipe du Festival du cirque, cuvée 2020, emmenée par S.A.S La Princesse Stéphanie, restera fidèle aux animaux, pour sa 44e édition du 16 au 26 janvier. En vedette : les chevaux : arabes, frisons, étalons seront en véritable délégation à Monaco... Un bel anniversaire aux « 12 Clowns en Folie », formation créée en 1968 : emblème du Festival depuis plus de 20 ans, qui accueillera en musique le public et la famille princière : le 16 janvier à 20h pour le gala d’ouverture… La 9ème édition de New Generation quant à elle aura lieu les 1er et 2 février 2020…

☞ Monaco : Accompagné du Ministre d’Etat, de Conseillers de Gouvernement, du Président du Conseil National et du Maire de Monaco, le Prince Albert II a visité, le futur port de Vintimille « Cala del Forte ». Accueilli par le Maire de Vintimille, Gaetano Scullino, Le Prince Albert a pu constater que le gros oeuvre était terminé. Aleco Keusseoglou, Président Délégué de la Société des Ports de Monaco, a rappelé que le complexe comptera 178 postes d’amarrage de 6 à 70 m, 500 places de parking, 15.000 m2 de promenades et jardins, un chantier naval, 3.800m² de locaux à usage commercial. Livraison définitive au printemps 2020.

La photographie du mois

* S.E. Mme Carole Lanteri, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Principauté de Monaco auprès de l’Office des Nations Unies à Genève ; Marie-Noëlle Albertini, Conseiller diplomatique – Département des Relations Extérieures et de la Coopération ; Yordanos Pasquier, Responsable Programme Senior - DCI et Suzana Vaz, Attachée – Mission Permanente de Monaco auprès de l’ONU à Genève.

Mensuel édité par GLOBAL MEDIA ASSOCIATES Sas

Rédaction : “Le Beausoleil de Monaco” 6, bd de la Turbie 06240 Beausoleil Tél. : +33 09.50.79.90.84 Fax : +33 09.55.79.90.84 email : laprincipaute@yahoo.fr http://www.laprincipaute.net

Directeur de Publication Roberto Volponi Rédacteur en Chef Patrice Zehr Rédacteur en Chef Adjoint Pierre-Yves Reichenecker

Avec la collaboration de Lisa Arquette Amanda Coutelle Pierre Dévoluy Pascale Marcaggi Andrea Noviello Pierre-Alain Martini Alan Parker-Jones

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La Société Générale vient d’ouvrir un « Centre d’affaires entreprises » à Fontvieille, 100% dédié à la clientèle professionnelle et commerciale pour accompagner le dynamisme de la Principauté. Photo © DR


Le futur Centre Commercial ! par Pierre-Yves Reichenecker

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abylone a eu ses jardins suspendus… Monaco aura sa forêt urbaine. Où ? A Fontvieille Quand ? À l’horizon 2027. Il s’agit du "projet urbain durable le plus audacieux au monde entouré de 2000 arbres, au cœur de ce qui sera le plus grand parc de Monaco, sur près de deux hectares, véritable îlot de nature et de fraicheur, refuge pour la faune en Principauté". Cette profusion d'arbres permet à cet ensemble inédit de remettre l'environnement au cœur de l'immobilier. L'ADN de ce projet mixte urbain est le plus haut niveau de protection de l'environnement... Un projet qui rejoint donc l’ADN de la Principauté…

g Six axes de développement durable ont guidé ce programme 1. Une conception architecturale pensée pour limiter les besoins énergétiques avec un système de ventilation naturelle et des verrières amovibles. 2. Une consolidation du patrimoine naturel de ce site unique entre le Jardin Exotique, le Rocher et la Méditerranée sous. 3. Une réduction de l’empreinte carbone du site avec une augmentation. 4. Un tri systématique des déchets dans le cadre d’une politique d’économie circulaire rendue possible par la mixité du programme avec toutes ses composantes et les engagements de la principauté en la matière. 5. Une valorisation des ressources avec de grandes cuves de récupération d’eau de pluie et le traitement des eaux usées pour une réutilisation in situ. 6. Une réduction de la consommation énergétique grâce à un très haut niveau d’isolation et une production d’énergie photovoltaïque

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g Redynamiser Fontvieille Un projet qui veut renforcer et moderniser de l’offre commerciale, culturelle, résidentielle, tertiaire et logistique du quartier. Doublement des surfaces "commerciales existantes pour atteindre 30 000 m2, avec un hypermarché Carrefour modernisé et agrandi, l’intégration d’un complexe cinématographique de dernière génération, une offre de stationnement entièrement repensée, la reconfiguration de bureaux existants et la création de 41 logements domaniaux." Parallèlement, ce projet prend en compte la réalisation possible à terme d’un transport écologique par télécabine (dont on entend parler depuis quelques années), ainsi que la mise en place de navettes électriques et maritimes. * Projet élaboré conjointement avec le Gouvernement et le Conseil national ; le célèbre architecte Massimiliano Fuksas, son confrère monégasque Alexis Blanchi du cabinet AB Architecture, le cabinet barcelonais L35, spécialiste de l’immobilier commercial et le talentueux paysagiste Jean Mus.

DECHETS

INITIATIVE

Un arbre pour une naissance

Plastiques à usage unique interdits

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Des cèdres et quelques mélèzes sont aussi en cours de plantation dans le Haut-Var à proximité de la commune de Guillaumes « afin de participer à la régénération d’une parcelle forestière en forêt domaniale de Val Daluis. En effet, les terrains des communes limitrophes de la Principauté ayant été reboisés de façon optimale », l’opération se poursuit sur une zone géographique plus étendue. Les essences pour cette opération sont choisies par l’ONF afin qu’elles soient en adéquation avec le climat, les sols et les conditions locales : « les plants mis en terre, comme par exemple l’arbousier, s’adaptent très bien à la sécheresse locale et aux sols rocheux calcaires, alors que les cèdres plantés dans le Haut-Var sont des essences d’altitude qui sauront s’accommoder de la sécheresse et de températures élevées ». g Une campagne mondiale

L’opération « 1 naissance = 1 arbre » s’inscrit dans la campagne mondiale « Plantons pour la planète » parrainée par le prince Albert II et visant à mettre en terre un milliard d’arbres. Initiée en 2008, elle comptabilise aujourd’hui plus de 11 000 arbres plantés par la mairie de Monaco.

u 1er janvier 2020, les cotonstiges, les gobelets, les couverts et les assiettes en plastique jetable seront interdits en Principauté. Cette interdiction vient à la suite de celles, en 2016, des sacs en plastique à usage unique et en janvier 2019, des pailles et touillettes (mélangeurs) en plastique. Marie-Pierre Gramaglia, Conseiller de Gouvernement Ministre de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme souligne « En Principauté, nous nous inscrivons résolument dans une démarche qui tend à proscrire l’usage de tous les plastiques à usage unique. Une évidence au regard des impacts et des dangers que représentent les plastiques sur l’environnement en particulier pour la faune marine, sachant qu’en grande majorité les microdéchets* plastiques sont rejetés en mer ». Le Conseiller de Gouvernement-Ministre ajoute « Lutter contre les plastiques à usage unique c’est aussi réduire les gaz à effet de serre qui sont générés par leur fabrication, leur transport et leur élimination. Ce sont ces préoccupations alliant protection de la biodiversité, changement climatique et amélioration de la qualité de vie qui sont au coeur de l’action du Département de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme. » Devant l’urgence d’agir, le Gouvernement a établi, en 2016, un Plan de Prévention et de Gestion des Déchets de Monaco, pour la mise en oeuvre d’une politique « Zéro déchet plastique à usage unique à horizon 2030 ». Cet objectif ambitieux au regard des politiques européennes pourra être atteint par la mise en oeuvre de dispositions réglementaires et d’un plan d’action pour accompagner les différents acteurs dans l’application de ces obligations et s’assurer l’adhésion de tous.

© Photo DR

g De La Turbie au Daluis

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© Photo MM

ans le cadre de la 12e édition de l’opération « 1 naissance = 1arbre », l’ONF a mis en terre, en décembre, une vingtaine de plants sur la commune de La Turbie à proximité de la Tête de Chien, sur un total de 983 végétaux qui seront plantés pour symboliser le nombre de naissances enregistrées en Principauté en 2018.

* On estime que près de 1 800 milliards de déchets plastiques polluent les océans. Ce que l’on appelle le 7ème continent ne cesse de s’étendre dans le pacifique et a une surface équivalente à trois fois celle de la France. C’est considérable. Selon le WWF, 600 000 tonnes de plastiques sont rejetées chaque année en Méditerranée. A Monaco, l’incinération des déchets plastiques représente environ 15% des tonnages et 88% des émissions de GES issues de leur incinération.

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ART & CULTURE

Théâtre et 7 Art... au TPG ! © Photo jmdprod Robin Renucci

par Viviane Le Ray

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a saison hivernale du Théâtre Princesse Grâce débutera le jeudi 9 janvier sous le signe de la littérature contemporaine avec l’adaptation d’un roman d’un auteur à succès : David Foenkinos, qui fera place le 16 janvier à une œuvre de Marivaux. Il sera aussi question d’actualité avec «Lettres à Nour». Le 4 février : Théâtre et cinéma, une soirée en partenariat avec l’Institut Audiovisuel de Monaco… S O U S

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g David Foenkinos adapté à la scène : « Le potentiel érotique de ma femme… » Sophie Accard signe la mise en scène du roman de David Foenkinos (Éditions Gallimard), pour la première fois adapté à la scène… L’argument : de badges de campagne électorale, en passant par les dictons croates, Hector (anti-héros !) collectionne tout et depuis toujours. Cette dépendance l’exclut de toute vie sociale. Malheureux, il prend une résolution : arrêter les collections. Jusqu’au jour où il rencontre Brigitte qui va provoquer chez lui une nouvelle passion très inattendue... Le mot de Sophie Accard « La singularité du style, l’humour de David Foenkinos et le surréalisme des situations ont immédiatement fait écho à ma propre fantaisie. Il est assez jubilatoire de pouvoir jouer à la frontière du ridicule… » (Jeudi 9 janvier à 20h30). g « La double inconstance » de Marivaux… Le metteur en scène, Philippe Calvario, explore le questionnement artistique autour du désir : La pièce pose la question de la constance amoureuse « N’aime-t-on que ce qu’on ne peut avoir? A partir de quel geste ou de quel discours prend-on l’autre de force ? » Autant de questions qui raisonnent actuellement… La pièce de Marivaux trace des sillons plus douloureux que dans « Le jeu de l’amour » la mécanique allumant les désirs est prise dans la perversité et la paradoxie du Prince et de Flaminia (dixit le metteur en scène !) : Le Prince ne force-t-il pas les sentiments de Sylvia et Arlequin, en utilisant ce stratagème ? Mais d’où vient ce consentement ? D’un réel désir ou d’une violation amoureuse ? Les questions paradoxales autour du désir et de l’amour sont ici posées ! Philippe Calvario a été le conseiller artistique de Patrice Chéreau pour Phèdre de Racine. Question : Le délicieux « marivaudage » d’antan est-il encore

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mercredi 11 décembre 15h00

jeudi 16 janvier 20h30

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P R I N C E S S E

S T É P H A N I E

SAISON 2019/2020

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permis de nos jours dans une société qui se veut de plus en plus « bien pensante » ? (Jeudi 16 janvier à 20h30). g « Lettres à Nour… » : La terrible rhétorique de Daech… Une lecture brûlante d’actualité de Rachid Benzine. Mise en scène de Rachid Benzine et Charles Berling : avec Robin Renucci et Nacima Bekhtaoui : « Nour a 20 ans. Elle décide de quitter son pays, sa famille, ses amis, pour rejoindre en Irak l’homme qu’elle a épousé, un lieutenant de Daech. Une décision à laquelle ne peut se résoudre son père, brillant universitaire, musulman pratiquant et épris de la philosophie des Lumières. Nour et son père s’écriront, pour ne pas rompre le lien précieux qui les unit ». A la fois intimes et politiques, ces lettres font apparaître la rhétorique insidieuse de Daech, la fragilité de la démocratie et de la tolérance, l’amour inconditionnel d’un père et de sa fille… A travers la presse : « Extrêmement beau. » (Le Parisien) ; « Un texte fort et nuancé. » (Le Monde) ; « Et si c'était un roman qui éclairait au mieux le drame de ce début de XXIème siècle ? » (La Croix) (Jeudi 23 janvier à 20h30). g Théâtre et 7ème Art « To be or not to be » (USA 1942) « Le chef d’œuvre de Lubitsch. Un mouvement endiablé, une interprétation parfaite et un perpétuel éclat de rire mêlé à un terrible suspense. » (Jean Tulard) : Varsovie, août 1939. Entre deux représentations d’Hamlet, une petite troupe de théâtre, dirigée par Joseph et Maria Tura, répète Gestapo, une pièce violemment antinazie. Avec l’invasion de la Pologne, la pièce est interdite. L’arrivée d’un résistant polonais parachuté par Londres pour démasquer un agent double sème le trouble dans le couple Tura. Pour faire échec à l’espion, les acteurs de la troupe déguisés en soldats allemands vont mettre en scène un « jeu dangereux. » : To be or not to be » - États-Unis, 1942, noir et blanc, restauration numérique, VO sous-titrée (Une soirée exceptionnelle en partenariat avec l’institut Audiovisuel de Monaco (Mardi 4 février à 20 heures). ☞ Renseignements complémentaires et location : Théâtre Princesse Grace - 12, Avenue d’Ostende - Tél. : 00 377 93 25 32 27 LIVRE

Photographies d'un demi-siècle

remière synthèse sur la photographie franP çaise de ces cinquante

jeudi 23 janvier 20h30

RÉSERVATIONS : 12 AVENUE D’OSTENDE - TÉL : (00377) 93 25 32 27 - www.tpgmonaco.mc

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© Photo Fabienne Rappeneau

CULTURE

ème

dernières années. Cette somme de quatre cents pages, qui révèle la nature et l’ampleur de la photographie française depuis la fin des années 1960, vient combler un manque. Le pari de Michel Poivert est osé : comment inclure les différentes pratiques photographiques allant de l’information à l’art contemporain ? Par des approches thématiques, telles que le renouvellement du reportage, la passion pour le paysage ou encore le témoignage social, l’ouvrage reconstitue la diversité d’une scène française. Du journal au musée, du récit de soi à l’ambition documentaire, du regard militant à l’expérimentation plastique, près de trois générations sont rassemblées ici au travers de 250 images. Au-delà des photographes humanistes qui ont caractérisé la photographie « française » jusqu’à la fin des Trente Glorieuses, la réalité d’une photographie « en France » apparaît comme un fait artistique et social majeur. L’ouvrage de Michel Poivert s’est vu attribué en novembre dernier le Prix Hip Histoire de la photographie. g "50 Ans de Photographie Française . De 1970 à nos jours". Michel Poivert. Editions Textuel. 416 pages. 59 €


2023 : Cecilia Bartoli à la direction de l'Opéra

Effeuillage littéraire...

u travers de cet ouvrage, paru pour célébrer le 90ème anniversaire de la naissance de Grace Kelly, des documents inédits restituent le mythe éternel d'une actrice dont la perfection morale et physique demeure intemporelle. Outre de nombreux documents que seuls quelques collectionneurs possèdent, reproduits ici pour la première fois, cet émouvant ouvrage revient sur les dates importantes de la vie de Grace Kelly, actrice hollywoodienne devenue Princesse de Monaco. Dans la liste des intervenants : Edward Meeks, fils de Jacqueline de Monsigny (amie proche de la Princesse et auteur de biographies de référence), Stéphane Bern, Jeffrey Robinso (biographe attitré de Grace Kelly et du Prince Rainier), Widgy D'amico (autre amie proche), mais aussi Mika (qui lui a dédié une chanson), Van Dyke Parks, son jeune partenaire dans le film « Le Cygne », qui marqua les adieux de la Princesse à Hollywood… _____________________________________ « Grace Kelly, portrait d’une Princesse artiste » Stéphane Loisy - Editions Gründ

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g Première femme à la tête de l’Opéra de Monte-Carlo ! « En mars 2019, Jean-Louis Grinda a exprimé, tant à Moi-même qu’à S.A.S. le Prince Souverain, son désir de quitter, à terme, ses fonctions de directeur de l’Opéra de Monte-Carlo. Occupant cette position depuis Juillet 2007, il estimait, en conscience, que le temps était venu de penser à « passer la main » à quelqu’un ayant de nouvelles idées pour l’opéra en Principauté. Jean-Louis Grinda a alors évoqué le nom de Cecilia Bartoli, qu’il avait informellement consultée, cette dernière, au-delà de ses qualités personnelles et professionnelles, étant déjà fortement impliquée en Principauté à la tête des Musiciens du Prince » Validée par S.A.S. le Prince Souverain, une proposition a été alors transmise officiellement à Cecilia Bartoli qui l’a acceptée. « J’en suis particulièrement heureuse » concluait la Présidente du Conseil d’administration. Cecilia Bartoli, rappelait alors son attachement à la Principauté et la place qu’elle occupe dans sa carrière : « J’ai débuté à Monte-Carlo dans Le Barbier de Séville en 1989, et me suis depuis lors sentie attachée à Monaco. La Salle Garnier est probablement l’une des salles d’opéra les plus belles au monde, ses dimensions et son acoustique sont parfaites : un vrai bijou ». g Prochain opéra à l’affiche de la saison 2019-2020 : "La Bohème" Quatrième opéra de Giacomo Puccini (1858-1924), La Bohème à l’art de toucher les cœurs par les moyens les plus immédiats, sa réussite tient à la simplicité de l’argument autant qu’à l’efficacité de la musique : avec leurs misères grandes et petites, leur manière de faire contre mauvaise fortune bon cœur, leurs joies et leurs aspirations de personnages bien réels, les bohémiens peuvent être chacun de nous. Quant à Puccini, son inspiration coule avec évidence, les mélodies sont envoûtantes, l’orchestration et l’harmonie d’un raffinement rare. Mise en scène griffée Jean-Louis Grinda, avec Irina Lungu, Mariam Battistelli, Andeka Gorrotxategi, Davide Luciano, Boris Pinkhasovich, Nicolas Courjal, Fabrice Alibert, Guy Bonfiglio, le Choeur de l’Opéra de Monte-Carlo, le Chœur d’enfants de l’Académie Rainier III et l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo sous la direction de Daniele Callegari. g Représentations : 24 janvier 2020 à 20h (Gala) ; 26 janvier à 15h ; 29 janvier à 20h. Location : Atrium du Casino – Tél. 98 06 28 28 BEAU LIVRE

Histoire du Grand Prix de Monaco l’occasion du 90e anniversaire du Grand Prix de MoA naco, les Éditions E-T-A-I publient un ouvrage retraçant l’histoire de cette prestigieuse et célèbre course

au circuit mythique. Le premier Grand Prix de Monaco s’est déroulé en 1929 avec la bénédiction de la famille princière. Son circuit tracé dans les rues de la principauté en fait un évènement unique sur le calendrier de la Formule 1. Entre superbes palais de la Belle-Époque, gratte-ciel futuristes et grands yachts ancrés dans le port, cette course est réputée pour être redoutable, complexe et dangereuse. Le recueil met en lumière la splendeur de ce Grand Prix avec ses mystères et les personnages fabuleux de son histoire exceptionnelle. Au-delà de l’univers automobile, l’ouvrage, richement iconographié, mêle culture, sport et histoire. g L'auteur Journaliste et animateur de télévision et de radio, Stuart Codling a travaillé pendant dix ans dans le domaine des sports mécaniques, couvrant le sport automobile aux Etats-Unis avant de rejoindre F1 Racing, le magazine consacré à la Formule1 le plus vendu dans le monde. Il est monté en selle derrière Neil Nodgson, champion du monde de superbike, et est allé pratiquer le scooter des neiges avec l’ancien président de la FIA, Max Mosley. Il s’est imposé comme spécialiste de la Formule1 à la télévision et à la radio, et a collaboré à Autosport et Autocar. Il est aussi l’auteur de Lamborghini Supercars. (P.Y.R.) g "Grand Prix de Monaco, The Life". Stuart Codling. Editions E-T-A-I. Nombre de pages : 240. Nombre de photo 171. Prix public : 39,00 €

Q © Photo OPMC

g La cantatrice conserve la direction de l’orchestre Les Musiciens du Prince… L’ensemble baroque, rappelons-le, a été créé à l’initiative de la cantatrice au printemps 2016, en collaboration avec Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra depuis 2007. Ce projet avait reçu le soutien immédiat de S.A.S. le Prince Albert II et de S.A.R. la Princesse de Hanovre. Depuis, Les Musiciens du Prince et Cecilia Bartoli parcourent les plus grandes villes d’Europe, En juin 2019, ils étaient à Salzbourg pour un concert intitulé « Farinelli and Friends » au cours duquel, avec Philippe Jaroussky et d’autres artistes, l’ensemble a rendu hommage aux castrats.

Le Ray

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par Amanda Coutelle

e mardi 3 décembre 2019 fera date dans l’histoire musicale de la Principauté qui retiendra que ce jour-là, S.A.R la Princesse de Hanovre, Président du Conseil d’Administration de l’Opéra de Monte-Carlo, annonçait devant la presse locale et internationale, la nomination de Cecilia Bartoli à la direction de l’Opéra à compter du 1er Janvier 2023, succédant alors à JeanLouis Grinda, directeur de l’Opéra depuis Juillet 2007. Cecilia Bartoli, ce 1er Janvier 2023, entrera dans la légende devenant la première femme à diriger l’Opéra de Monte-Carlo…

par Viviane

ui était vraiment Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Époque (y compris à Monaco au sein de la Fondation Prince Pierre). La grande Colette dévoilant un sein nu sur une scène, s’affichant au bras de Mathilde de Morny, l’amoureuse des bêtes et des chats, l’épicurienne qui refusa la folie des minceurs, ou bien la bonne dame du Palais-Royal, détentrice d’une sagesse terrienne et ancestrale, à laquelle la République française accorda des obsèques nationales ? Tout à la fois et plus encore : Romancière, mime, comédienne, reporter, critique dramatique… Plus de 300 documents parfois inédits, jalonnent le chemin de vie d’une femme, à des années lumière des féministes d’aujourd’hui, véritablement affranchie des codes et des interdictions ! Un bémol : Frédéric Maget : dans ses légendes affuble l’écrivain Colette de l’horrible qualificatif « écrivaine » : Je doute que Colette, féministe mais intelligente, eut apprécié ! _____________________________________ « Les 7 vies de Colette » - Frédéric Maget - Flammarion/ Beaux livres)

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idier Delome revient de loin, d’aussi loin que la faillite sociale, la dépression, la précarité peuvent vous mener quand, Job réincarné, tout autour de vous se dissout et se volatilise. Un naufrage qui l’amène, à se remémorer, à l’occasion d’un baptême familial, d’où il vient, tout simplement, mais sans pardon, à passer les siens en revue… Une chronique truculente, émouvante et colorée d’une douce nostalgie, des nuits parisiennes des années 50 à 70… « Jamais nous n’aurions dû nous croiser ma mère et moi. Loulou a raison. J’aurais mieux fait de la fréquenter avant ma naissance. Peut-être aurais-je su ainsi l’apprécier à sa juste valeur, sans tous ces a priori détestables qu’ont forgés en moi nos six années de promiscuité forcée. Mais n’est-il pas un peu tard à mon âge pour réécrire notre histoire ? Tout cela et bien plus encore écrit d’une plume aérienne… _____________________________________ « Les étrangers » - Didier Delome - Le Dilettante

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S. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon ». Un délicieux et judicieux pamphlet du journaliste au Figaro et au Masque et la Plume, Eric Neuhoff, Prix des Deux Magots (1996) pour Barbe à papa, Prix Interallié (1997) pour La petite Française et le Grand Prix du Roman de l'Académie française, en 2001 pour Un bien fou, demeure une de nos dernières authentiques plumes… Eric Neuhoff, vient de recevoir le Renaudot Essai 2019, Dernière minute : « L’île du dernier homme », roman de Bruno de Cessole, paraît chez Albin Michel. Qu’on se le dise ! _____________________________________ « (Très) Cher cinéma français » - Eric Neuhoff - Albin Michel

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omme autant d’invitations, pour les cinéphiles et les tintinophiles, à jeter un nouveau regard sur le travail d’Hergé, cet ouvrage est le fruit d’une vingtaine d’années de recherches consacrées aux influences cinématographiques d’Hergé – cinéphile averti et passionné– qui ont inspiré, de façon consciente ou non, les albums de Tintin. Bob Garcia nous raconte comment s’est faite la culture cinématographique d’Hergé. Il révèle les genres (expressionisme allemand, cinéma burlesque, films d’aventures, films policiers…), mais aussi les réalisateurs et les acteurs qui l’ont particulièrement marqué. Puis il s’attache à repérer les films qui furent déterminants pour chacun des albums: oeuvres évoquées et vues par le dessinateur, et suggestions venues de ses amis et de ses lectures de revues cinématographiques. _____________________________________ « Tintin du cinéma à la BD » - Bob Garcia - (Ed. Desclée de Brouwer) N° 190 • Janvier 2020

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AUTOUR DE MONACO ENVIRONNEMENT • A Madrid les pays participants une fois de plus ont accouché d'un accord minimaliste sans décisions concrétes concrétes

Encore une COP pour rien ? par Pierre-Yves Reichenecker

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a COP qui s’est achevée une semaine avant Noël a accouché d’un accord minimaliste qui souligne « l’urgence d’agir », mais qui – une fois de plus – n’a rien décidé de concret. La COP devait se tenir au Chili, mais la crise sociale aiguë que traverse le pays a entrainé sa délocalisation en Espagne. Qu’elle est loin la COP3 et son accord de Kyoto ; loin aussi là et l’accord arraché à Paris et depuis mis à mal, notamment par les USA. Il y a le pénible sentiment que les COP sont devenues des méga-congrès qui intéressent tous les pays et les grandes cités : c’est un pactole financier ! Donc à l’année prochaine : la COP se tiendra à Glasgow, en Ecosse. En attendant ça chauffe…

g Des nanoplastiques dans les nuages ? Les particules de plastique s’évaporent-elles jusque dans les nuages ? De sa récente mission aux Baléares, l’équipage de l’ONG Expédition 7e Continent est revenue avec de nouveaux échantillons, laissant à penser que le plastique se disperse non seulement dans l’océan mais aussi en altitude. L’expédition 7e continent a navigué en mer Méditerranée sur son voilier à la recherche de micro et nanoplastiques entre le 20 septembre et le 15 octobre de cette année. Avec une équipe pluridisciplinaire, composée de chimistes, biologistes, océanographes, spécialistes de l’atmosphère et de la mécanique des fluides, la mission a pour but d’étudier la répartition des micro et nanoplastiques dans la mer et évaluer leur présence dans l’air. "Ces nanoparticules remontent dans les nuages et nous retombent sur la tête sous forme de pluie et de neige", Patrick Deixonne, fondateur d'Expédition 7e Continent. En mer, les plastiques ne se dégradent pas, mais se fragmentent jusqu’à atteindre l’échelle du millionième de millimètre. Mais que deviennent ensuite ces microparticules ? Coulent-elles ? Montent-elles dans l’atmosphère via l’évaporation de l’eau ? C’est à cette question que tente de répondre l’expédition « 7e continent », qui vient de s’achever. L’enjeu est de mieux appréhender les mécanismes de dispersion des microparticules de plastiques. Avec une question de taille : une fois dans l’atmosphère, ces particules sont-elles baladées par les vents aussi facilement que le sable du Sahara ? Il faut laisser aux scientifiques le temps de l’analyse. Plusieurs mois seront nécessaires pour analyser les données rapportées par l’expédition. Les prélèvements se sont déroulés dans des zones différentes, avec des masses d’eau présentes depuis plus ou moins longtemps en mer Méditerranée. g Toute la planète est menacée par les microparticules Les microparticules de plastique en mer pourraient bien voyager dans les airs et n'épargner aucun endroit sur Terre. Il y a quelques mois les résultats d’une équipe internationale de chercheurs des universités de Toulouse, Orléans et Strathcylde (à Glasgow, en Ecosse) avaient fait grand bruit en révélant la présence de microplastiques dans les Pyrénées *. Les chercheurs ont compté un dépôt de plus de 365 particules de microplastiques par mètre carré et par jour sur les cinq mois de l’étude, au cours de l’hiver 2017-2018. Soit une concentration semblable à celles déjà mesurées dans l’air de grandes métropoles comme Paris, précisent les chercheurs. D’où viennent-elles ? Comment sont-elles arrivées là ? On est encore au stade des hypothèses. « Ce que nous pouvons prouver sans équivoque, c’est qu’elles sont transportées par le vent »… comme le sable du Sahara. * Premier rapport global sur « Les risques liés aux changements climatiques dans la région Méditerranée », rendu public jeudi 10 octobre, à Barcelone. Lancé en juillet 2015, ce travail répond à une demande des responsables politiques réunis au sein de l’Union pour la Méditerranée (UPM), une organisation officiellement créée en 2008 qui compte quarante-trois Etats, dont les vingt-huit membres de l’Union européenne (UE), les pays riverains et la Mauritanie. Les ministres souhaitaient savoir à quoi s’en tenir sur l’avenir de la région.

(Sources : Le Monde, Plan Bleu, MedECC)

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© Photos DR

g La Méditerranée se réchauffe 20 % plus vite que le reste du globe Avec les pays qui la bordent, la Méditerranée se classe parmi les « hot spots » – les points les plus touchés de la planète – des évolutions climatiques en cours. Elle s’est réchauffée de 1,5°C depuis l’ère préindustrielle, 20% plus rapidement que la moyenne mondiale. D’ici à 2040, la région devrait connaître une température plus élevée de 2,2°C par rapport à la fin du XIXe siècle, et même de 3,8°C d’ici à 2100 par endroits si de sérieuses mesures d’atténuation ne sont pas engagées. Une synthèse de plusieurs centaines d’études* alerte sur les conséquences catastrophiques du réchauffement pour les 500 millions d’habitants de cette région du monde, en particulier pour l’approvisionnement en eau douce. Ce document souligne que, sur les vingt villes du monde qui vont le plus subir l’élévation du niveau des océans d’ici à 2050, plus de la moitié se trouvent autour de la Méditerranée. Car cette mer devient plus chaude de 0,4 °C par décennie depuis 1985 et s’élève de plus en plus vite, de 3 millimètres par an en moyenne depuis vingt ans. Scénario catastrophe : Que va-t-il se passer d’ici la fin du siècle si on ne fait rien ? Venise baignant sous les flots (c’est d’actualité), Pantelleria (7 800 habitants, 83 km2 entre la Tunisie et la Sicile) et d’autres îles en Italie et en Grèce englouties avant même que le niveau de la Grande Bleue ne soit monté d’un mètre vers 2100.

EXPOSITION

Cocteau : retour au Bastion

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e n’est pas la partie la plus connue de l’œuvre du maître que propose de découvrir le Bastion jusqu’au 15 juin prochain : Jean Cocteau designer ! Ce nouvel accrochage, intitulé Cocteau design, met à l’honneur un des nombreux aspects de la création de l’artiste, celui d’un remarquable créateur de formes qui a su mettre son trait immédiatement reconnaissable au service de la décoration, de l’affiche et de la publicité mais également de la mode, des bijoux ou encore de la céramique.

g Artiste, mais aussi designer « Très célèbre en son temps, Cocteau fait de la publicité en prêtant son nom et son image à des grandes marques. Ainsi, on peut le voir poser dans Paris-Match ou Plaisir de France pour vanter la qualité d’une gamme de téléviseurs. Il s’essaie très tôt à la création publicitaire en réalisant des affiches, notamment pour des articles féminins ou pour Air France, en dessinant des étiquettes pour un grand vin, en inventant le logo d’un grand salon de coiffure parisien…. Tout cela lui est souvent reproché de son vivant. Et pourtant il est en avance sur son temps ! Comme il sait souvent l’être. Cocteau a plus souvent précédé la mode qu’il ne l’a suivie. Dès la fin des années 1910, il dessine des modèles pour des couturiers parisiens, réitère des années plus tard pour des grands magazines américains comme Harper’s Bazaar ou Vogue ». Après la guerre, il aborde de nouvelles techniques : l’art du verre avec la Fucina degli Angeli à Venise, la tapisserie avec Aubusson…mais aussi la céramique et les bijoux. A découvrir… g "Cocteau Design". Le Bastion, Menton. Jusqu’au 15 juin 2020. Ouvert tous les jours de 10h à 18h (sauf 1er mai). Tarif : 3€


SPORT & LOISIRS FOOTBALL • Le nouvel entraîneur de l'AS Monaco n'a pas un palmarès de premier plan, mais il se montre très motivé...

"C'est un honneur pour moi" L

par Alan Parker-Jones

g "Je voulais entraîner une équipe de haut niveau" « C'est un honneur pour moi d'être l'entraîneur de l'AS Monaco et de pouvoir participer à la Ligue 1. Je tiens à remercier les dirigeants du club pour la confiance qu'ils m'ont démontrée depuis le départ. Je remercie le Président, Dmitry Rybolovlev, et le Vice-président, Oleg Petrov. Je mettrai toutes mes forces pour aider l'AS Monaco et faire que Monaco soit fier de son club », déclarait le nouvel entraîneur de l’équipe monégasque lors de sa présentation officielle. « Depuis la fin de ma mission de sélectionneur j'ai reçu beaucoup de propositions. Je voulais entraîner une équipe de haut niveau et il me fallait un projet en accord avec cette ambition. Celui qui m'a été proposé ici à Monaco correspond exactement à mes attentes. C'est un grand club, avec de grands joueurs et des jeunes qu'il faut faire progresser, ce que j'affectionne beaucoup. M'engager avec l'AS Monaco, découvrir un autre championnat, une autre culture, c'est l'opportunité pour moi de progresser en tant qu'entraîneur et en tant qu'homme. J'ai aussi senti un réel désir des dirigeants de travailler avec moi, c'est quelque chose qui a beaucoup compté. » g "L'objectif c'est de gagner, les systèmes comptent peu..." « Il me semble que cela serait un manque de respect envers les joueurs de dire publiquement quel secteur je veux renforcer. L'AS Monaco est une grande équipe de Ligue 1, nous devons rester à l'affût du mercato, de toutes les opportunités qui peuvent se pré-

© Photo ASM

SPORT

eonardo Jardim débarqué, les supporters de l’ASM étaient soudainement soulagés. Puis, une surprise est sortie du chapeau pour prendre la succession du Portugais : Robert Moreno, adjoint fidèle de Luis Enrique pendant onze ans, qui va voler de ses propres ailes pour la première fois de sa jeune carrière. On évoquait Marcelino, Unai Emery, Quique Setién... Même le CV de Laurent Blanc a été dans la boucle, à un moment donné. Mais les dirigeants de l’AS Monaco, Oleg Petrov en tête, ont bluffé tout le monde pour sortir un nom du chapeau. Un CV que personne n’a vu venir : Robert Moreno. À tel point que certains membres de l’AS Monaco ont tous eu la même réaction, une fois que l’identité du nouvel entraîneur est arrivée sur leur fil WhatsApp : « C’est qui ? » Après tout, à 42 ans, Robert Moreno a plutôt fait carrière dans l’ombre.

senter. Si nous avons la possibilité, avec le Vice-président Oleg Petrov, de renforcer l'effectif actuel nous le ferons, mais aujourd'hui je suis satisfait des joueurs que nous avons, il n'y a pas un poste qui ne va pas, c'est un sport collectif. Je pense que les systèmes comptent peu, pour moi ce qui compte c'est le style de jeu, l'occupation des espaces sur le terrain pour exploiter au mieux les qualités individuelles des joueurs. Pour moi jouer en 4-4-2 n'est pas une obsession, même si j'ai écrit un livre sur ce système de jeu. Le foot est un sport complexe, dynamique, il est difficile de voir clairement le système d'une équipe quand le ballon commence à circuler... En 4-4-2 et ou autre, je vais essayer d'adapter mon jeu aux caractéristiques individuelles de mes joueurs. L'objectif c'est de gagner. Mais ce ne sont que des mots, tout le monde veut gagner. Je crois que nous devons d'abord faire un grand travail au quotidien et de cette manière nous atteindrons l'objectif. La situation de l'équipe est celle qu'elle est, nous sommes à cinq points du podium et trois points des places européennes, maintenant nous devons travailler et l'objectif final ne sera que la conséquence d'un travail bien fait. »

RALLYE WRC

Monte-Carlo en ouverture de saison

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g Rumeurs... Jari-Matti Latvala pourrait participer à quelques manches au volant d’une Yaris, s’il trouve le financement adéquat. Même cas de figure pour l’irlandais Craig Breen, mais avec Hyundai. Nouveauté en WRC, mais pas pour cette année, Pirelli remplacera Michelin l’an prochain. À partir de 2021, le manufacturier italien aura l’exclusivité en RC1 (WRC) et en RC2 (R5) pour une période de quatre ans. Rallye Monte-Carlo du 23 au 26 janvier. Au global, 16 spéciales seront au programme (comme en 2019), pour un kilométrage total de 304,28 km contre 323,83 km en 2019… À peine au-dessus du minimum requis par la FIA. Après avoir innové avec une cérémonie de départ dans Gap en 2019, l’ACM fait marche arrière et lancera traditionnellement son épreuve à Monaco. (A.P.J.)

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xit le chevron. Citroën arrête brutalement. A deux mois du début de la saison la nouvelle a fait coup de tonnerre dans le monde du WRC. Reste donc en course deux constructeurs : le coréen Hyundai et le japonais Toyota. Plus la structure M-sport parrainée par Ford. Hyundai a restructuré son line-up en affichant comme duo de point Ott Tanak, le champion du monde en titre et le belge Thierry Neuville, vice champion du monde. Une troisième voiture sera partagée entre l’Espagnol Dani Sordo et Sébastien Loeb, qu’on devrait voir au départ de 6 manches WR5C 2020. Chez Hyundai on aligne l’autre Seb, Sébastien Ogier associé au gallois Elfyn Evans et au finlandais Kalle Rovenpera. Chez M-sport le choix n’était pas encore fait à la Noël. Seul le finlandais Teemu Suninen semblait assuré d’un volant. Pour la deuxième voiture, l’équipe anglaise avait le choix entre une dizaine de pilotes sans volant ! Parmi lesquels Kris Meeke, Andreas Mikkelsen, Mads Ostberg, ou encore Hayden Paddon.

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