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La Principauté Le premier journal d’actualité de Monaco

Année IX • Numéro 77 • Mensuel édité par Global Media Associates Sas • Gérant de la publication Roberto Volponi • Rédaction et administration : “Le Beausoleil de Monaco” 6, boulevard de la Turbie 06240 Beausoleil • Tél. : +33 09.50.79.90.84 • Fax (+33) 09.55.79.90.84 • Siège Social : Piazza Caduti della Montagnola 48 00142 Rome • Tél./Fax (+39) 06.23.31.52.15 • Bureau de Milan : Tél./Fax (+39) 02.70.03.01.42

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Octobre 2009

Numéro de Commission Paritaire : 0512 U 81608 • Dépôt légal : à parution • Imprimé sur papier spécial en Union Européenne • Concessionnaire général de publicité : Global Media Associates Sas Section Publicité • Abonnements : annuel (soit 11 numéros) € 20 ; hors Monaco et France +50% • S’adresser à Global Media Associates - Bureau Abonnements ou à http://glomed.free.fr/abo.pdf

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Dossier Spécial

Offensive

médiatique Monaco prépare sa bataille pour changer d’image ☞ LE CONSEIL DE LʼEUROPE A VOTÉ LA FIN DE LA PROCÉDURE DE SUIVI SUR LʼADHÉSION DE MONACO • PAGE 9


2 La Principauté Dossier Spécial Médias : la bataille de l’image

Dossier Spécial Médias : la bataille de l’image

Octobre 2009

Médias : la bataille de l’image

INFORMATION • Au siècle de la communication la Principauté est un nain médiatique maltraité et même

Une stratégie médiatiq

Monaco a pris conscience qu’il faut agir au niveau de l’information internationale, mais PAR PATRICE ZEHR

L’EDITORIAL Communiquer comme un Etat

DOSSIER

pour abattre les stéréotypes

es progrès des mois derniers sont évidents : en L sortant enfin de la liste

grise de l’OCDE, Monaco ne peut plus être considéré comme un paradis fiscal ; le Conseil National a voté en juillet dernier une sévère loi anti-blanchiment ; l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe vient juste de voter la fin de la procédure de suivi de la Principauté. Le moment est venu de jouer la carte de la transparence. Si l’on a rien à cacher, on ne cache rien. Monaco est sur le bon chemin pour devenir un pays modèle et un modèle de pays, selon la voie tracée par le Prince Souverain. Le temps est donc arrivé de se construire une image plus appropriée à cette nouvelle réalité, car l’image stéréotypée d’un pays, elle, résultat de décennies de mauvaise information, est difficile à changer aussi rapidement. Comment ? A travers la communication – au sens large – et plus particulièrement à travers l’information, mais la bonne information. Communiquer est un concept assez large et parfois peut-être fourvoyant : Monaco n’a pas besoin de communiquer sur son glamour, son charme, sa beauté, car on en a déjà fait assez, pour ne pas dire trop ! Il a besoin d’informer le monde entier qu’il est aussi un pays propre, moderne et très dynamique. Pour ce faire il faut se donner des moyens appropriés, bien sûr, mais aussi être mieux écouté par les medias internationaux. Pour ce faire, il faut tout d’abord avoir une stratégie de communication : une stratégie plus ambitieuse, moins défensive, plus prospective… Un premier pas a été franchi, mais ce n’est qu’un début assez timide. Après avoir frôlé une crise institutionnelle entre pouvoir législatif et exécutif, sur impulsion du Palais, le Gouvernement a nommé trois experts et mis à leur disposition un montant de 500.000 euros, dont une partie a été déjà dépensée pour avoir comme seul résultat de savoir ce qu’on savait déjà, c’est-à-dire, qu’il y a un problème ! Dans l’attente de solutions, quelque chose semble déjà bouger dans le panorama de la communication institutionnelle. Une petite révolution s’annonce à l’horizon. On dirait même qu’au sein du Gouvernement, comme le demandait le Conseil National, on commence à prendre conscience de l’importance fondamentale du domaine de l’information, dans une planète de plus en plus globalisée… Le Centre de Presse – dont personne ne doute du rôle central dans le système monégasque (voir l’avis des rapporteurs du Conseil de l’Europe) - semble devoir subir bientôt de l’intérieur des changements structurels assez importants, auxquels – on espère – succèderont des changements de stratégie de communication. Car il ne suffit pas d’envoyer régulièrement des communiqués, d’organiser des conférences de presse et d’accueillir les médias internationaux quand ils décident de se rendre à Monaco pour couvrir un événement. Il faut faire davantage. Il faut d’abord trier les informations qui relève du local et les informations d’intérêt international. Il faut se doter de deux structures séparées : une pour l’information locale et une autre pour l’information internationale. Cette dernière - composée de professionnels uniquement, spécialisés par territoire de compétence - devrait tisser des liens directs avec les principaux médias de la planète, leur fournir des informations « prêt à utiliser », des chiffres, des données, des images, des reportages, directement à domicile, et surtout dans leur langue d’origine. Pour se faire entendre, il faut parler anglais aux Anglais, italien aux Italiens, allemand aux Allemands, et – bien sûr ! – chinois aux Chinois. Trop cher, trop difficile, trop compliqué ? Pas du tout. Mais il ne suffit pas de diffuser l’information, il faut aussi l’ « habiller » et surtout savoir comment la gérer sans – bien évidemment - aucune manipulation. Dans tous les pays du monde - sauf à Monaco ! - la plupart du flux d’information institutionnelle passe d’abord par les médias locaux pour ensuite rebondir dans les médias internationaux : c’est normal et c’est logique. Un droit de priorité non écrit qui apporte un double résultat : diffuser l’information que l’on veut diffuser, tout en laissant leur dignité et leur visibilité aux instruments d’information de son propre territoire. Monaco est une ville mais aussi un Etat souverain. Le vrai problème aujourd’hui est que – au niveau de la communication (dans le sens strict de l’information) – sa façon de communiquer – et par conséquent son image projetée à l’extérieur – est plus adaptée à sa dimension « citoyen » qu’à sa légitimité d’Etat. Le système d’information est taillé sur ses dimensions et sa faible population plutôt que sur les exigences d’un vrai pays, tel qu’il l’est. Il faut changer de mentalité pour changer de direction, communiquer comme un pays et pas seulement comme une ville... Monaco est un Etat souverain, pas seulement une cité ! Monaco doit penser comme un Etat. Se comporter comme un Etat. Et agir en conséquence. (R.V.)

L’EDITORIAL

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onaco petit Etat est un grand pays dans bien des domaines. Sa notoriété est universelle. Tout le monde parle de Monaco, mais Monaco ne parle à personne. Au siècle de la communication, la Principauté est un nain médiatique. Ce handicap terrible nʼest pas une fatalité. Handicap de plus en plus insupportable. Monaco est maltraité et même diffamé dans certains médias internationaux depuis trop longtemps. Cette mauvaise image qui lui colle à la peau, ce côté présumé obscur, empêche notre pays dʼimposer ses vérités objectives. On connaît la rengaine «Cʼest trop beau pour être honnête». Cette sécurité, cette propreté, ce luxe, ces belles voitures, ces appartements hors de prix et ces banques… cela cache forcément quelque chose. Ce qui pourrait être de lʼadmiration est souvent de lʼenvie. Monaco est victime dʼune présomption de suspicion médiatique. Et cela nʼest pas sans effet sur le traitement international de La Principauté. ■ Un handicap quʼil faut éliminer Cela se résume facilement en une constatation : Monaco est traité comme les îles Caïmans dans le dossier des paradis fiscaux et même les îles Caïmans sont sorties de la liste grise avant nous. Nous revenons dans ce numéro, par ailleurs, sur ce dossier fiscal, il est symptomatique dʼune réalité du temps, les silencieux comme les absents ont toujours tort et qui ne dit mot finalement consent. Comme Monaco participe maintenant, grâce à ses Princes, pleinement au concert des grandes nations - ONU et Conseil de lʼEurope -, cette situation injuste menace nos perspectives de développement et dʼavenir. Il faut en sortir. Mais ce handicap nʼest pas une fatalité. Les nouvelles technologies offrent à Monaco la possibilité de se constituer un « paysage audiovisuel » digne dʼun état indépendant. Nous revenons par ailleurs également dans ce numéro sur le gâchis RMC-TMC. Mais voyons lʼavenir. Lʼinformation des Monégasques est devenue grâce à lʼaction du Conseil National et de son Président, une priorité. Après le choc de lʼamalgame médiatique des paradis fiscaux, le Gouvernement intègre maintenant les directives Princières dans ce domaine. Une étude est en cours pour “auditer” lʼimage de Monaco et proposer des moyens pour lʼaméliorer. Encore une fois cʼest la crise écoPhoto © DR nomique mondiale et la chasse aux paradis fiscaux qui a été le révélateur dʼune situation inacceptable. Monaco sʼest retrouvée souvent dans le rôle du bouc émissaire et dans lʼimpossibilité de répondre à des attaques partiales et injustes.

■ La nécessité de se doter de moyens dʼinformation Pourquoi revenir sur ce sujet ? Parce quʼil est capital dans toutes les réflexions sur les avenirs possibles de Monaco, dans un monde nouveau et global. Et puis il faut le dire et le redire, un état indépendantmembre de lʼONU, du Conseil de lʼEurope, pays impliqué dans lʼéconomie mondiale par lʼOCDE, et par son Prince dans la lutte pour la planète, doit avoir les moyens médiatiques de son nouveau statut international. Il faut aller plus loin quʼune stratégie de communication, ce qui sera un premier pas important, il faut se doter de moyens dʼinformations. Car communication et information ce nʼest pas la même chose. Qui ne fait la différence entre une pub valorisant un produit à lʼexcès et une approche journalistique. Informer, c'est porter à la connaissance de tiers des faits si possible exacts et précis, en les replaçant dans un juste contexte de causes et de conséquences. C o m m u n i q u e r, c'est scénariser et théâtraliser des données, vraies ou fausses, dans un but idéologique, politique ou com-


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La Principauté

Dossier Spécial Médias : la bataille de l’image

Médias : la bataille de l’image

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diffamé dans certains médias internationaux depuis trop longtemps : mais ce handicap terrible n’est pourtant pas une fatalité...

que pour changer d’image

s pour lancer une véritable offensive de communication il faut d’abord se donner les moyens nécessaires Photo © DR

■ La situation actuelle Aujourdʼhui lʼinformation à Monaco est très dépendante du Centre de Presse qui est lʼorgane de communication du Gouvernement. On peut lui trouver bien des qualités, on en voit bien vite les limites, comme dʼailleurs ne sʼy est pas trompée la Commission de suivi du Conseil de lʼEurope. Le mélange des genres nʼest pas facile. Le Gouvernement a le droit bien sûr de communiquer mais aussi le devoir dʼinformer et de le faire avec des moyens modernes et appropriés. Il faut confier lʼinformation a des spécialistes en garantissant les intérêts de lʼEtat par un cahier des charges entre les notions dʼintérêt général, dʼhonnêteté (car lʼobjectivité nʼexiste pas) et dʼéthique. Comment ne pas remarquer que lʼinformation écrite et quotidienne de Monaco, est dʼautre part sous traitée dans une édition dʼun quotidien français. mercial : vendre un produit ou faire adopter sa vision des choses. Dans la société hyper-médiatisée qui est la nôtre, la communication dévore l'information. On ne peut se passer ni de la communication, ni de lʼinformation mais il ne faut pas pour autant mélanger les tor-

■ On pourrait faire beaucoup de choses... Nous faisons dans ce numéro un tour dʼhorizon des médias de Monaco. La Principauté nʼen manque pas. Mais cʼest dʼautres médias, dont la bataille pour

LE RAPPORT

lʼimage a besoin. Que peut-on faire de mieux ? Beaucoup de choses. Monaco doit se faire entendre et pas seulement intra-muros. Il nʼest pas suffisant de se parler à soi même et de sʼauto-congratuler. Il serait normal par exemple quʼun membre du Gouvernement puisse aller régulièrement, quand cela est nécessaire, dans les grands médias internationaux pour faire entendre les vérités de Monaco. Monaco pourrait se doter dʼun quotidien urbain aux dimensions dʼune citée Etat au cœur dʼun grand bassin dʼemploi. Lʼidée dʼun gratuit style Metro présenté par des journalistes enfants du pays nʼa jamais abouti, faute de volonté politique autour dʼun projet à la fiabilité, cʼest vrai, bien incertaine. Mais aujourdʼhui le gratuit peut se mettre sur internet. Monaco peut sans doute récupérer des fréquences radios et TV dans la perspective de la révolution numérique. Une radio ou une télévision donnant une grande place à lʼenvironnement et aux combats du Prince et des associations de Monaco dans ce domaine, est tout à fait envisageable. Monaco peut être partenaire de chaines câblées et spécialisées sur le luxe, le tourisme et lʼenvironnement. On le voit, ce ne sont pas les pistes qui manquent, toutes ne sont pas bonnes, mais il convient sans doute de les explorer. Ce qui manquait cʼétait la volonté politique ; si elle est là, des moyens raisonnables suivront et Monaco pourra faire entendre sa voie et défendre ses vérités à armes égales. La bataille pour lʼimage, cʼest la bataille pour lʼavenir de nos spécificités honorables et acceptées par les autres. Dans notre monde global, rien ne peut plus se faire sans lʼautre. Cet autre doit nous écouter pour nous comprendre, nous respecter et nous accepter avec nos différences, mais il faut pour cela dʼabord quʼil nous entende !

DOSSIER

chons et les serviettes. Monaco est dʼailleurs largement victime des dérives de la communication, faute dʼinformations. Elle doit donc y faire face, mais sur le fond la vérité de son image ne sera rétablie et pérennisée que par lʼinformation.

Le Conseil de l’Europe et le Centre de Presse

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ans son dernier rapport, la Commission pour le respect des obligations et engagements des Etats membres du Conseil de l’Europe (Commission de suivi) affirme sa confiance aux autorités monégasques pour continuer les réformes engagées, et invite l’Assemblée à clore la procédure de suivi et à poursuivre, par le biais de sa commission de suivi, le dialogue de post-suivi avec les autorités monégasques sur les questions évoquées dans sa résolution. Un rapport très positif donc, mais qui reste critique justement sur le chapitre du rôle et de la place des médias à Monaco : « Selon les journalistes que nous avons rencontrés, le problème de l'accès à l'information persisterait parce que le gouvernement confondrait encore communication et information. Le centre de presse reste un service du Gouvernement qui, selon eux, imposerait de diffuser ses bulletins d'information. Même si le paysage médiatique reste varié, le journalisme d’investigation n’existe pas et les journalistes dépendraient des informations fournies par le Gouvernement via le Centre de Presse, d’autant que les différents départements du Gouvernement ne communiqueraient pas d'informations et renverraient directement au Centre de Presse, qui agirait donc comme un filtre de l’information. Nous pensons toujours qu’il est indispensable de définir une politique d'accès à l'information plus ouverte et plus transparente. L'expertise du Conseil de l'Europe pourrait être sollicitée à cet égard. L’ensemble de nos interlocuteurs ont déploré, au sein du Conseil National, l’absence d’accès direct du pouvoir législatif à la chaîne de télévision locale. A l’heure actuelle, l’accès à la chaîne de télévision Monaco Info est géré par le centre de presse lequel est subordonné au Gouvernement, ce qui, dans les faits, nous a été décrit comme une censure du Parlement et un déni de démocratie. Plus généralement, concernant le traitement des informations concernant le Conseil National sur Monaco Info, la majorité UPM tient à relever une sélection systématiquement partisane. Selon elle, certains arguments d'interviews ou de communiqués émanant du Conseil National ne sont pas diffusés, lorsqu'ils ne sont pas conformes aux positions du Gouvernement. »

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M. Leonid Slutsky, rapporteur de la Commission de suivi du Conseil de llʼlʼEurope Europe


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Médias : la bataille de l’image

Dossier Spécial

LA SITUATION • Une floraison de publications et un cadre désolant pour télévisions et radios, et l’espoir web

Le paysage audiovisuel : un pays souverain sans voix...

Médias : la bataille de l’image

PAR ALAN PARKER-JONES

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lors que le Gouvernement Princier vient de demander un audit à trois « spécialistes parisiens » sur la communication de la Principauté, il est sans doute temps de faire un point sur le PAM (le paysage audiovisuel monégasque) et sur lʼétat de la presse à Monaco.

DOSSIER

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■ La presse écrite Nous jetterons rapidement un voile pudique sur les nombreuses publications « papier-glacé » qui fleurissent sur les présentoirs des kiosques à journaux au gré du temps. Il sʼagit essentiellement de publicité à peine déguisée. Quant à la presse dʼinformation, elle compte six titres : un quotidien, un hebdo, 3 mensuels et un trimestriel. Dernier quotidien de la Principauté (LʼEspoir, le journal du soir, et Le Patriote, le journal communiste qui avait son agence non loin de lʼancienne gare, ayant rendu lʼâme depuis longtemps), lʼédition monégasque de Nice-Matin est devenue il y a quelques années « Monaco Matin ». Un titre - bien que français - généreusement financé par le gouvernement. Monaco Hebdo propose chaque semaine une information qui se veut aussi complète que possible sur Monaco, et environs, et de bonne qualité, mais qui mériterait une plus vaste diffusion. Et puis trois mensuels : La Gazette de Monaco, le titre le plus ancien, qui après un passage à vide, a retrouvé présentation et contenu, et qui se situe politiquement du côté de lʼopposition parlementaire. La Principauté, journal dʼopinion proche de la majorité, très largement diffusé, et enfin LʼObservateur de Monaco - le plus récent - dont le propriétaire a souhaité quʼil soit «inodore, incolore et sans saveur». Cʼest le cas. Le trimestriel, bi-lingue français-anglais, Monaco Economie complète ce tableau de la presse écrite. ■ Quʼen est-il du PAM ? “Once upon a time”… il était une fois un conte de fée qui sʼest mal terminé ! Monaco, Etat souverain, disposait de nombreuses fréquences radio et télévisions autorisées par lʼUER. Et disposait dʼun groupe audiovisuel de poids – comme le Luxembourg avec RTL. Même si la majorité du capital était détenu par la Sofirad (représentant lʼEtat français), le groupe RMC/TMC était la voix de la Principauté, avec

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accessoirement plus de 600 emplois à la clé. RMC France, Italie, Proche-Orient... et des déclinaisons Fm dans les années 80 (Rmc Côte dʼAzur, Rmc classique…), Nostalgie (eh oui), TMC France et Italie, et encore des participations dans lʼédition de disques et de livres ! Où est passé ce groupe ? - Rmc France vendu à Alain Weill. Centre dʼactivité Paris. Il reste à Monaco 1 journaliste – de grande qualité – mais un seul dans 12m2 Quai Antoine 1er, dʼoù il réalise un décrochage matinal de q u e l q u e s minutes. - Rmc Italie, vendu à M. Hazan il ya déjà longtemps. Centre princi principal d dʼactivité en Italie, même sʼil reste encore des locaux et quelques salariés quai Antoine 1er. - Rmc Proche-Orient est passé sous la coupe de Radio France Internationale - Nostalgie a rejoint le groupe NRJ -TMC France appartient au groupe TF1 - TMC Italie a disparu… ■ Quel Gâchis... Et les fréquences ? Concédées à Rmc, à TMC et surtout à MCR (Monte Carlo radiodiffusion / TDF) qui a charge de les commercialiser. Cʼest ainsi que quelques mois avant les Jeux Olympiques de Pékin, Radio Chine Internationale a obtenu une fréquence AM « monégasque » pour diffuser sa propagande sur une partie du sud de la France ! Quel gâchis, quelle perte pour Monaco dʼavoir ainsi

laissé filer ses bijoux audiovisuels entre des mains étrangères. Ainsi la Principauté aujourdʼhui nʼa plus de voie propre pour faire entendre sa voix hors de ses frontières. Pour compléter cette vue du PAM, il faut ajouter : Radio Riviera, la radio anglophone de la Côte, solidement implantée à Monaco depuis plus de deux décennies ; Radio Monaco, la seule vraie radio monégasque, dont lʼexpansion dépend aujourdʼhui du CSA et qui expérimente déjà la radio numérique en Principauté ! Et puis la web radio, Radioethic, qui récolte un succès dʼaudience et dʼestime bien mérité. Sans oublier bien sûr le portail dʼactualité monaco.mc, et le podcast journal, autre belle réussite monégasque sur le www.podcastjournal.net Enfin, pour mémoire, Monaco Info, la télévision du Centre de Presse, organe de communication du Gouvernement, est diffusée sur le câble, et ne dépasse donc pas les frontières de la Principauté. “A se revede”… ou pas.


EXCEPTIONNEL Vente aux Enchères SOTHEBY’S 10 Octobre 2009 Au profit de la Fondation Prince Albert II de Monaco

54 Aigles* de Eco Art Parade Grimaldi Forum • Atrium 17h30

Concert Privé et Exclusif

KEVIN COSTNER et Modern West Moods 10 Octobre à Minuit Tous les acquéreurs d’un aigle recevront une invitation pour 2 personnes

* Ci dessus l’Eco Sport’s Eagle

Site Web : www.eco-art-international.com

GMA © 2009

signé par tous les pilotes de Formule 1 du Grand Prix de Monaco 2009, les joueurs de tennis de l’ATP, et les participants du meeting d’athlétisme Herculis. En soutien des actions de la Fondation Prince Albert II de Monaco, d’autres aigles ont été signés par de nombreuses personnalités internationales : S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, S.A.R. Caroline d’Hanovre, Barack Obama, Hillary Clinton, Bill Clinton, Al Gore, Nelson Mandela, Kofi Annan, Mikhail Gorbatchev, Queen Sirikit of Thalaind, Queen Noor of Jordan, Buzz Aldrin, Joseph Safra, Ted Turner, Dietrich Mateschitz, Henry Wyndham, Brad Pitt, Angelina Jolie, Dame Shirley Bassey, Britney Spears, Sir Roger Moore, Madonna, Ringo Starr, Hugh Grant, Lance Armstrong, Catherine Zeta Jones, Sharon Stone, Tommy Hilfiger, Yves Piaget, Edge (U2), Julian Lennon, etc.


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Politique Internationale

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DE NEW YORK A PITTSBURGH • La dernière semaine de septembre a marqué des avancées importantes pour la

ONU et G20 : du gris au PAR PATRICE ZEHR

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ui peut encore douter que Monaco est un vrai pays membre de la communauté internationale ? La semaine du 20 au 27 septembre a été marquée par un immense ballet diplomatique de la planète globale. Notre pays y a tenu sa place. Le Prince Souverain à la tribune de lʼassemblée internationale, a conforté son image de Chef dʼEtat leader dans le combat environnemental mondial. LʼOCDE a fait sortir Monaco de la liste grise des pays soupçonnés de pratiques financières non éthiques. Monaco nʼest plus officiellement, un paradis fiscal, ce quʼil nʼa en fait cependant jamais été. Mais il fallait en sortir et nous revenons ici sur la conférence de presse explicative du Conseiller Biancheri. De plus, le 1er octobre, lʼAssemblée Parlementaire du Conseil de lʼEurope a voté, 5 années après son adhésion, la fin de la procédure de suivi de la Principauté (voir page 9). Ainsi, ses spécificités sont globalement reconnues par les normes démocratiques. Le Prince Albert a prononcé à lʼONU un discours qui mérite de larges citations faute de pouvoir le reproduire intégralement.

■ Le discours du Prince Albert à lʼONU “Monsieur le Président, La tourmente financière qui a balayé le monde il y a un an a engendré trop de souffrances et causé de trop grands ravages dans lʼéconomie mondiale à un moment de notre histoire où nous sommes confrontés aux défis majeurs que sont la crise climatique et la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le

Développement, pour que nous nʼen tirions pas les conséquences qui sʼimposent. Dans un an, nous allons nous retrouver dans cette même enceinte afin dʼévaluer les progrès que nous avons accomplis dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Lʼéchéance de 2015, qui semblait déjà compromise à la veille de cette crise multidimensionnelle, exige que nous définissions une vision globale pour lʼavenir de lʼhumanité. Certains pourront lʼappeler solidarité ou prise de conscience morale”. (...) “Plusieurs centaines de milliers de personnes bénéficient aujourdʼhui des actions entreprises par mon Pays dans le cadre de sa coopération internationale dans les secteurs de la santé, de lʼéducation et de la lutte contre la pauvreté. Cʼest pourquoi Jʼai demandé à ce que soit poursuivi notre effort de consacrer 0,7 % de notre PIB dʼici 2015 en faveur de lʼaide publique au développement. Celle-ci ne doit pas être sacrifiée en raison de la situation économique et financière actuelle. Elle doit être au contraire renforcée au moment où les plus vulnérables en ont davantage besoin”. (...) ■ “Un échec ne saurait être envisagé” “Monsieur le Président, Les phénomènes de désertification et de sécheresse et même dʼacidification des mers et des océans sont aggravés par les changements climatiques causés par les activités humaines. Cʼest pourquoi, un échec des négociations à Copenhague ne saurait être envisagé. Mon engagement, aux côtés de mes homologues du monde entier hier, dans le

Douze accords signés : mission accomplie e 18 Septembre dernier, Frank Biancheri, L Conseiller aux relations extérieures, a donné une conférence de presse. Cette Photo © CdP

conférence était certes destinée aux journalistes locaux et correspondants, mais voulait également une résonnance internationale. Il s’agissait bien sûr de prouver avant le G20 - à l’OCDE que Monaco méritait de sortir immédiatement de la liste « grise ». Monaco de toute évidence a mis le turbo pour signer les 12 accords internationaux de transparence fiscale et bancaire pour rejoindre la liste «blanche». Il faut rappeler que : Pour sortir de la liste grise, Monaco devait signer douze accords bilatéraux de coopération en matière fiscale. Ces textes seront intégrés dans le droit interne monégasque par Ordonnance Souveraine, complétés, le cas échéant, par des dispositions d’application. Les 12 accords signés concernent : Andorre, Autriche, Bahamas, Belgique, Etats-Unis d’Amérique, France, Liechtenstein, Luxembourg, Qatar, Samoa, Saint Marin et Saint Kitts. Les 4 paraphés : Groenland, Iles Féroé, Islande et Norvège. Des négociations seraient très avancées avec un état important- l’Allemagne. En effet, en réponse à une question de «La Principauté», le Ministre n’a pas écarté la possibilité de voir l’OCDE durcir les conditions de sortie de la liste grise. Il s’agirait d’éviter la multiplication d’accords entre petits pays sur la sellette, pour imposer des signatures avec de grands Etats au PIB important et membres pour certains de l’OCDE. Cette conférence de presse voulait également prendre en compte la bataille pour l’image, fil rouge de ce numéro. Franck Biancheri a également insisté sur le souhait du Gouvernement de placer la période «d’après signatures» sous le signe de la communication publique et de l’information : il s’est dit prêt à «entendre, renseigner et soutenir la communauté bancaire, les notaires, les avocats, les conseillers fiscaux, les experts comptables, les conseillers juridiques…et en général, tous les professionnels qui le souhaitent.» Quant aux conséquences économiques et financières pour Monaco le Ministre s’est voulu prudent mais optimiste : «Je ne veux pas peindre le tableau en rose. Je sais que certains s’inquiètent. Mais notre économie est saine et forte. Notre place financière est respectée et attractive. Nos entreprises sont dynamiques et inventives, dirigées par des entrepreneurs intelligents et courageux. Monaco dispose des atouts nécessaires, qui s’articulent autour des 3 grands principes : qualité, rayonnement et innovation.» Il est bien évident que Monaco n’a jamais été un paradis fiscal du type des îles Caïmans, qui menacent ruines après avoir rejoint très vite la liste blanche. Notre dossier a toujours été bien meilleur que notre image, il était temps de le prendre en compte, comme l’avait vivement et publiquement demandé le Conseil National dès le mois d’avril dernier.

cadre du Sommet sur le changement climatique convoqué par le Secrétaire général, est sans équivoque : nous devons ensemble, pays développés, pays à forte émission de CO2, pays en développement, parvenir à la définition dʼun régime pour lʼaprès-Kyoto qui sʼinscrive résolument dans un avenir à faible émission de carbone”. (...) “Le développement durable passe par une mondialisation des technologies vertes et des biens environnementaux. Je réitère au nom de la Principauté lʼambition déclarée de devenir carbone neutre et notre détermination à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 20 % dʼici 2020 et de 60 % dʼici 2050”. (...) ■ “Monaco est désormais sur la liste blanche” “Créé il y a maintenant dix ans, le G20 sʼest réuni pour la première fois au niveau des chefs dʼEtat et de gouvernement en novembre dernier reconnaissant par là-même lʼurgence des mesures à prendre pour sauver lʼéconomie mondiale dʼune catastrophe aggravée par la panique des marchés financiers. Monaco reconnaît que ce Groupe qui représente les deux tiers du commerce et de la population mondiale et près de 90 % du produit mondial brut ait des responsabilités particulières vis-à-vis de lʼensemble de la communauté internationale. Mon Gouvernement sʼemploie depuis plusieurs mois à remplir les obligations quʼil a souscrites de se conformer aux normes exigées par lʼOCDE en vue dʼaméliorer la transparence et lʼéchange de renseignements bancaires et fiscaux. Cʼest pourquoi mon Gouvernement a déjà procédé à la signature de douze conventions bilatérales et a entrepris de conclure dʼautres accords en la matière. Depuis aujourdʼhui Monaco a vu ses efforts reconnus par lʼOCDE en figurant désormais sur sa « liste blanche ».


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Politique Internationale

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a Principauté au niveau des grandes organisations internationales telles que Nations Unies, OCDE et Conseil de l’Europe

u vert, et puis en blanc ! Photo © Palais Princier

■ Lʼengagement humanitaire de la Principauté “Mais ne nous y trompons pas : la crise de confiance engendrée par la débâcle financière rend plus que jamais nécessaire que les mesures prises au sein du G20 rassemblent sans discrimination lʼensemble des Etats membres. Une structure de consultation permettrait dʼassurer ainsi la légitimité des décisions prises- (...) (...) je tiens à réitérer le soutien de mon pays à la mise en œuvre de la « responsabilité de protéger », symbole du renforcement du multilatéralisme au service des populations. La responsabilité de protéger nʼaffecte pas lʼexercice de la souveraineté responsable qui place lʼindividu au premier plan. Monaco continuera de travailler avec ses partenaires, cʼest-à-dire tous et chacun dʼentre vous, afin de mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de protection, dʼassistance internationale et de renforcement des capacités avec pour seul objectif de sauver des vies humaines. La Principauté continuera également de répondre par la solidarité aux situations dʼurgence humanitaire, en particulier au profit des femmes et des enfants dont la vulnérabilité nʼest malheureusement plus à démontrer dans des circonstances de crises”. (...) “En 2010, nous célébrerons lʼAnnée internationale du rapprochement des cultures et lʼAnnée de la biodiversité. Ces thèmes symbolisent, en ce début de XXIème siècle lʼharmonie que nous devons rechercher à la fois entre nos peuples dans lʼacceptation de nos différences et entre lʼespèce humaine et lʼensemble des espèces vivantes présentes sur la terre quʼil nous appartient de protéger et de sauver de la disparition. Je peux vous assurer que mon pays persistera à sʼengager sans relâche en faveur de processus susceptibles de construire et renforcer les liens entre nos sociétés afin de promouvoir le dia-

logue et lʼentente culturelle et religieuse fondés sur un respect mutuel tels que lʼUnion pour la Méditerranée et lʼAlliance des civilisations”. ■ Se garder de tout optimisme béat... Monaco a été écoutée et son message mérite dʼêtre entendu, car notre petit pays a un langage universel…. Dʼoù la nécessité des moyens médiatiquesCQFD. Un langage qui sera de plus en plus reconnu si lʼimage évolue dans le sens voulu par le Souverain. La sortie de la liste grise en est lʼexemple le plus actuel. La Principauté a, en effet, été rayée le mercredi 23 septembre de la liste grise des paradis fiscaux non coopératifs. Elle figure désormais sur la liste «blanche» des territoires (1) qui mènent une politique fiscale conforme aux critères de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cela a demandé des efforts et quelques contorsions (voir encadré page 6). Il faut donc se garder de tout optimisme béat. (2) La conférence de Copenhague dans un peu moins de deux mois peut déboucher sur un échec, et les positions à lʼONU étaient très divergentes notamment pour les USA et la Chine. Monaco sur une liste blanche ne va pas sauver la planète de ses dérives financières. Pittsburgh a prouvé, au delà des grandes déclarations, que lʼalerte passée, même provisoirement, les égoïsmes revenaient à grand galop, et que la volonté de moraliser le système capitaliste a vite baissé dʼintensité. Les bonus se porteront bien merci et la spéculation trouvera dʼautres chemins, tous comme certains capitaux vers dʼautres paradis fiscaux super protégés (USA et Chine encore), ou super modifiés. Cette lutte là, en effet, sʼapparente beaucoup à celle contre le dopage. Monaco est au vert pour la planète et au blanc pour la finance, on sʼen félicitera. Notre pays tente dʼêtre exemplaire conformément à la volonté dʼexcellence dans tous les domaines exigés par le Prince. Monaco doit se faire entendre, faire entendre son exemplarité et défendre ses spécificités tout en

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sachant que sans les grands pays, ni le climat ni les économies ne seront sauvés. Monaco est comme la plus belle femme du monde, elle ne peut donner que ce quʼelle a. (1) : Depuis la publication de ces listes en avril, dans la foulée du G20 de Londres, douze territoires ont au total été absous : Suisse, Autriche, Monaco, Belgique, Bermudes, les Iles Vierges britanniques, Bahreïn, Aruba, Antilles néerlandaises, les Iles Caïmans, le Luxembourg, Saint-Marin. (2) Aux termes d'une règle non écrite, un Etat doit réunir 12 conventions d'échanges d'information fiscale pour rejoindre la liste "blanche" des pays vertueux, un critère contesté par les ONG qui s'alarment de la tendance de certains paradis fiscaux à conclure des accords entre eux. Monaco a ainsi signé la moitié de ses 12 conventions avec des pays de la liste "grise", dont Andorre, les Bahamas, le Liechtenstein ou Samoa. "Même si la règle des 12 accords conformes aux standards est un pas important, ce n'est pas une règle gravée dans le marbre", a reconnu Angel Gurria. "Nous allons maintenant surveiller la mise en œuvre effective" de ces accords, at-il averti. Récemment constitué sous l'égide de l'OCDE et présidé par la France, un groupe de 30 pays vérifiera à partir du début 2010 l'application concrète des accords et publiera des évaluations pays par pays, laissant augurer d'âpres négociations.

LE POINT

Intérêt particulier et éthique politique: les leçons du cas Svara

ierre Svara a été coopté administrateur de la SBM. Cette nouvelle fonction, selon lʼéthique adoptée par lʼUPM, si elle est obtenue après une élection, est P incompatible avec le mandat parlementaire. Cʼest donc un cas dʼécole intéres-

Photo © DR

sant qui sʼest présenté à la majorité parlementaire. Tout dʼabord il faut bien préciser que Pierre Svara a reçu une proposition quʼil ne pouvait refuser. Qui tournerait le dos à un poste de ce type, surtout si la rémunération réelle correspond aux sommes avancées (25000 euros par mois environ en 2008). Pierre Svara a le droit dʼassurer son avenir financier et celui des siens, surtout quʼil ne dispose pas de fortune personnelle lui permettant de jouer les désintéressés. Le problème est celui du cumul entre ce Conseil dʼAdministration dʼune société dont lʼEtat est lʼactionnaire majoritaire, et le Conseil National. Dans une initiative approuvée par la majorité parlementaire, le président Valeri, pour rompre avec les abus de certaines pratiques passées, a établi une règle éthique qui a été une société d dʼEtat ʼEtat Etat obtenu après son élection et le acceptée. Il faut choisir entre le Conseil dʼAdministration rémunéré dʼune mandat dʼélu, en tout cas avec le label UPM. La majorité était donc attendue sur le cas Svara, cʼest le moins quʼon puisse dire, par lʼopposition bien sûr, mais aussi par la presse. Pierre Svara estime quʼil a été choisi en fonction de ses compétences et donc que cela nʼa rien avoir avec son mandat électoral. Le monde étant ce quʼil est et sans être le dernier des cyniques, on peut cependant estimer que son élection ne lui a pas porté tort. Il est dʼailleurs légitime et démocratique que les idées et valeurs entérinées par les Monégasques se retrouvent, pas plus que les autres mais certainement pas moins, aux affaires du pays. Il y avait donc trois hypothèses. Pierre Svara refuse le poste à la SBM et reste au parlement, Président de la Commission des Finances. Pierre Svara accepte et démissionne de son mandat dʼélu. Où cela se complique, cʼest sʼil veut garder les deux. Personne ne peut en effet lʼobliger à démissionner- mais la majorité est en droit alors de lui retirer son étiquette et de le renvoyer à la solitude du non inscrit. Cela implique bien sûr quʼil ne soit pas réélu à la présidence de la commission des finances, la plus importante du parlement monégasque. Finalement Pierre Svara reste élu, mais quitte lʼUPM et se retrouve non inscrit, il démissionne logiquement, conformément à une volonté de lʼUPM, de son poste de Président de la Commission des Finances. Le groupe majoritaire perd un élu mais pas un ami politique. ■ Communiqué des Présidents A. Poyard-Vatrican et E. Guazzonne au nom de LʼUP et de lʼUnam composantes de la majorité UPM “Nous nous réjouissons de la récente nomination à titre personnel de Pierre Svara en tant quʼAdministrateur de la SBM. Nous le félicitons chaleureusement, et nous savons quʼil a toutes les qualités requises pour exercer ce mandat avec efficacité. La démission de Pierre Svara de la Commission des Finances et de lʼEconomie Nationale nous prive dʼun Président de grande valeur. Nous approuvons ce geste qui lʼhonore et qui va dans le sens des principes éthiques que la majorité a pris depuis 2003 devant les Monégasques. Toutefois, lʼUPM sʼétant engagée à ce quʼaucun de ses membres, après son élection, nʼaccepte dʼêtre nommé dans un poste dʼadministrateur rémunéré dʼune société dʼEtat, Pierre Svara siégera comme Conseiller National indépendant. Désormais, au delà de notre Assemblée, avec la prise de fonction de Pierre Svara, cʼest au sein même du Conseil dʼAdministration de la SBM, que les Monégasques pourront voir leurs idées progresser sur des dossiers essentiels comme la relance des jeux de table et la priorité dʼemploi pour les nationaux dans tous les secteurs de cette société, si importante pour la Principauté”. (P. Z.)

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Politique Internationale

Octobre 2009

La Principauté

STRASBOURG • Le 1er octobre l’Assemblée Parlementaire a fait de Monaco un Etat membre à part entière

Le Conseil de l’Europe vote la fin de la procédure de suivi PAR

ROBERTO VOLPONI

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a Commission de suivi du Conseil de lʼEurope établie lors de lʼadhésion de la Principauté de Monaco, il y a désormais cinq ans - et composée par les deux co-rapporteurs Leonid Slutsky (Russie) et Pedro Agramunt (Espagne) a considéré sa mission accomplie. Le Président du Conseil National, Stéphane Valeri, était présent à Strasbourg, au Conseil de lʼEurope, du 30 septembre au 2 octobre, pour assister à la 4ème Session de lʼannée 2009 de lʼAssemblée Parlementaire du Conseil de lʼEurope (APCE), à lʼinvitation de son Président, M. Lluis Maria De Puig. Comme il lʼavait déjà fait lors de la dernière visite des Rapporteurs en juillet dernier à Monaco, le Président Valeri a plaidé au cours de ce déplacement officiel, la sortie de la procédure de suivi de la Principauté, ouverte lors de lʼadhésion au Conseil de lʼEurope, il y a près de 5 ans. Le Président de lʼAssemblée monégasque a insisté, au cours dʼun entretien avec le Président de lʼAPCE, sur lʼattente forte du Conseil National, tendant à ce que tous les efforts réalisés par Monaco à la suite de son adhésion, dans le consensus entre le Gouvernement Princier et le Parlement, soient reconnus par lʼOrganisation, en mettant fin à la procédure de suivi du pays. Poursuivant les mêmes objectifs, il sʼest également entretenu durant la matinée précédent le débat et le vote, avec les Présidents et les Vice-présidents des 5 groupes politiques de lʼAPCE, ainsi quʼavec de nombreux représentants de délégations nationales. La résolution demandant la clôture de la procédure de suivi de Monaco était inscrite à lʼordre du jour de la séance du 1er octobre, en fin dʼaprès-midi, et sʼest soldée par un vote favorable de lʼAssemblée. Le Président du Parlement monégasque sʼest ensuite exprimé devant les élus quʼil a chaleureusement remerciés. La sortie du suivi de Monaco est un signe très fort en direction de lʼopinion publique des 47 pays membres du Conseil de lʼEurope faisant écho, seulement une semaine après, à la sortie de la liste grise de lʼOCDE. Cʼest incontestablement une rentrée très favorable pour lʼimage internationale de Monaco. Désormais, la Principauté de Monaco bénéficie de la pleine confiance du Conseil de lʼEurope, qui a donné acte aux dirigeants monégasques des nombreux efforts accomplis et lʼAPCE poursuivra avec eux, selon la procédure habituelle, le dialogue post suivi. ■ Extraits du discours du Président du Conseil National « Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Chers Collègues. Je suis extrêmement ému et honoré dʼêtre invité à mʼexprimer aujourdʼhui devant lʼAssemblée Parlementaire du Conseil de lʼEurope. Emu car, la première fois que jʼai eu cet honneur, cʼétait le 27 janvier 2004, pour ainsi dire au début de lʼhistoire, est tenu le débat sur la candidature de puisque ce jour là sʼest Monaco au Conseil de lʼEurope. Et une page importante de cette histoire vient de se tourner. Si je suis amené à intervenir de nouveau, cʼest que vient de se terminer le débat et le vote sur le projet de résolution prononçant la clôture de la procédure de suivi de Monaco. Honoré car cʼest à votre invitation, Monsieur le Président, et conformément à la tradition de cette Assemblée que jʼai lʼoccasion de mʼexprimer. (…) La Principauté de Monaco a adhéré au Conseil de lʼEurope le 5 octobre 2004. Lors de son adhésion, elle a accepté les obligations statutaires qui incombent à tous les Etats membres et a également contracté une série dʼengagements spécifiques. Au mois dʼavril 2005, Monaco a été placé sous « monitoring » de la Commission pour le respect Photo © CN

Photo © CN

des obligations et engagement des Etats membres du Conseil de lʼEurope. (…) Je me réjouis quʼau terme de ces cinq années, durant lesquelles je tiens à souligner lʼesprit de bonne entente dans lequel nous avons toujours pu dialoguer avec votre Assemblée, la Principauté se voit enfin donner acte des nombreux efforts quʼelle a accomplis dans le sens de ses engagements et puisse désormais bénéficier de la confiance du Conseil de lʼEurope, dans le cadre du post suivi. (…) Quʼil me soit permis en ce jour, de rendre un hommage tout particulier à nos Souverains, à S.A.S. le Prince Albert II bien entendu, car Il est notre chef dʼEtat, qui depuis 2005 aura permis par Son action la reconnaissance obtenue ce soir par Monaco. Je pense également au regretté Prince Rainier III, qui a été à lʼorigine de la demande dʼadhésion de notre pays et qui aurait certainement vécu avec une grande émotion et une grande fierté, le fait de voir Monaco rentrer aujourdʼhui, de façon inconditionnelle et définitive, dans ce grand espace européen auquel Il nous savait si profondément appartenir. Cʼest à la volonté de nos Princes, que le Conseil National que je préside a soutenu de tout de son cœur et de toutes ses forces depuis 2003, que nous devons de vivre ce jour historique. La population de Monaco dans son ensemble, monégasques et résidents, issue de plus de 140 nationalité différentes, perçoit le bénéfice pour son Pays dʼavoir été admis dans une Organisation européenne dont elle partage profondément les valeurs. La plus grande égalité homme-femme ou la liberté dʼassociation accrue, llʼillustre ʼʼillustre illustre parfaitement. Il est évident que Monaco ne pouvait demeurer plus longtemps en dehors de ce Conseil de lʼEurope, qui réunit toutes les nations du continent attachées au respect des droits de lʼhomme. Lʼadhésion de notre pays a conforté son image internationale et renforcé encore sa Souveraineté. Je me félicite donc que notre identité, qui fait de Monaco un vrai pays à lʼhistoire pluriséculaire ait été comprise par votre Assemblée. Jʼajouterais que si certains clichés ont la vie dure, le travail sérieux des co-rapporteurs de la Commission de Suivi ont porté leurs fruits en vous informant des réalités qui font de Monaco un pays respectable et respecté. Jʼen veux pour preuve la toute récente reconnaissance obtenue de lʼOCDE en matière de transparence fiscale, qui permet à Monaco de figurer sur la même liste que

les grands pays et celle du GAFI et de MONEYVAL, en ce qui concerne la lutte contre le blanchiment des capitaux, que nous venons de renforcer encore par le vote dʼune nouvelle loi exemplaire, en juillet dernier. Depuis 2003, le Parlement que je préside sʼest employé à œuvrer, avec le Gouvernement Princier, à intégrer à lʼoccasion de lʼétude et du vote des lois, les meilleurs standards internationaux pour permettre à Monaco dʼêtre, conformément au vœu de notre Souverain, un pays exemplaire, et dʼabord et avant tout dans le domaine de la protection des droits de lʼhomme. (…) Mais la Principauté de Monaco est aussi un petit Etat qui présente la double spécificité, dʼavoir à la fois le territoire le plus restreint par la taille, et la population nationale la plus faible numériquement, par rapport au nombre de personnes y résidant. Quelques chiffres rendront plus tangible cette réalité : Monaco, pays accueillant et tolérant, compte seulement 8.000 monégasques sur 32.000 habitants, auxquels il faut ajouter les quelques 42.000 travailleurs étrangers qui sʼy déplacent tous les jours. Ces particularismes placent la Principauté dans une situation singulière et quasi unique en Europe. Ils expliquent que pour préserver la survie même de sa population sur son territoire, notre pays ait été conduit à mettre en place des régimes préférentiels pour les Monégasques et les résidents, qui se traduisent notamment par des dispositifs plus favorable en matière dʼemploi, de logement et dʼaides sociales. Ces régimes préférentiels sont, avec le régime de la monarchie constitutionnelle héréditaire auxquels les Monégasques sont profondément attachés, au cœur de lʼidentité nationale, dont ils constituent à la fois le fondement et lʼexpression. Cette réalité atypique a été reconnue par votre Assemblée dès lʼavis dʼadhésion de 2004 et le vote qui vient dʼintervenir prouve encore, sʼil en était besoin, que le Conseil de lʼEurope nʼest pas une Institution qui unifie jusquʼà déshumaniser, mais qui au contraire unit dans le respect des différences. (…) Je lʼai dit, depuis notre candidature de 1998, et notre adhésion de 2004, Monaco a œuvré sans relâche pour satisfaire du mieux possible les exigences du Conseil de lʼEurope, tout en préservant ses équilibres fragiles. Il y a cependant des limites que nous ne saurions franchir surtout si elles doivent conduire à la négation de ce que nous sommes et de ce en quoi nous croyons. Aujourdʼhui, nous avons le sentiment du devoir accompli et nous nous trouvons devant vous, transformés, plus solides, plus justes, sans jamais avoir renié nos spécificités. Cette mission, qui était bien celle que nous nous étions impartie tous ensemble, est désormais remplie. Monsieur le Président, , Chers Collègues, je vous remercie chaleureusement de votre attention, ainsi que de la confiance que vous avez témoignée à la Principauté à travers le vote qui vient dʼavoir lieu. Vive le Conseil de lʼEurope ! Vive Monaco !

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10 La Principauté

l’Actualité l’

EVENEMENT • Du 12 au 15 octobre au Grimaldi Forum Monaco la 20ème édition de Sportel

Le sport et la télevision ensemble face à la crise PAR SOPHIE

HASSON-GRIMALDI

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ʼest dans quelques jours que lʼEspace Ravel accueillera le Marché International des Programmes Sportifs pour la Télévision et les Nouveaux Médias, renforçant ainsi la position de plus de 90 Exposants sous lʼégide de SPORTELMonaco qui, cette année, fête ses 20 ans.

■ Les Podiums dʼOr... Dans ce secteur des contenus sportifs, David Tomatis, Viceprésident Délégué de Sportel, précise : « Nous apprécions réellement le soutien de tous nos fidèles participants y compris les nouvelles recrues 2009, comme entre autres Aldeavison Solutions Inc Canada, Arab States Broadcasting Union-Asbu Tunisia, Avid France, Kontinental Hockey League Russia ou encore New S.T.M Italy, compte tenu du contexte économique incertain dans lequel nous évoluons. Le nombre dʼinscriptions et la quantité des stands vendus montrent à quel point les Sociétés de cette corporation comptent sur Sportel pour développer leur business ». En effet, les acheteurs, venant de 45 pays différents, sʼintégreront à la programmation du Symposium International Sportel Monaco, répartie sous forme de deux colloques, mais aussi autour de rencontres et conférences, ainsi que de la traditionnelle compétides Meilleures La Principauté tion Images Sportives, les « Podiums dʼOr Georges Edité par Bertellotti », qui traduisent GLOBAL MEDIA ASSOCIATES en images la nature des rapports entre le sport et “ Le Beausoleil de Monaco” 6, bd de la Turbie 06240 Beausoleil la télévision. Tél. : +33 09.50.79.90.84 Fax : +33 09.55.79.90.84 Voyons voir ! glomed.free.fr/laprincipaute.html Le premier journal d’actualité de Monaco

Sas

email : glomed@free.fr

Directeur de Publication Roberto Volponi Rédacteur en Chef Patrice Zehr Rédacteur en Chef Adjoint Pierre-Yves Reichenecker Avec la collaboration de Lisa Arquette Amanda Coutelle Pacôme Hautrelles Isabella Lanciotti Pierre-Alain Martini Alessandro Paparella Alan Parker-Jones Photos Claudia Albuquerque Olivier Almondo Centre de Presse Projet graphique PDC Milano Promotion & Publicité Global Media Associates Service Publicité Diffusion Monaco & Côte d’Azur SEC Cour Anc. Gare SNCF Impression Graficolor Regione Prati - Arma di Taggia (IM) Le tirage de ce numéro a été de 26.300 exemplaires

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■ ...et le 20ème anniversaire Le SportelMonaco célèbre certes son 20e anniversaire, mais soulignons également que le couple Sport et Télévision fête, lui, ses 60 ans de vie commune. Cette période de consécration retiendra dʼautant lʼattention, sous le feu hélas de lʼéconomie mondiale suscitant des bouleversements, sur deux colloques majeurs, lʼun intitulé « Relations entre les Détenteurs de Droits Sportifs et les Opérateurs de Paris Sportifs en Ligne » et, le second intitulé « La crise, les diffuseurs, les structures ». Ces quatre jours Sportel 2009, établis autour dʼune

programmation affûtée pour devancer les enjeux encourus de la diffusion du sport de compétition, soulèveront des questions capitales telles que : Les rémunérations de certains champions vont-elles être revues à la baisse ? Les droits de retransmissions vont-ils diminuer ? Le sport-spectacle : va-t-il sʼimposer comme une valeur refuge des audiences TV ? ou encore a-t-il atteint ses limites ? Lʼarbitrage vidéo devra-t-il devenir une obligation pour les grands événements ? Quels accords peuvent intervenir entre opérateurs et détenteurs de droits ? Lʼouverture très prochaine des paris sportifs en ligne ? Quelle législation pour régir lʼutilisation des résultats des événements sportifs ? … ■ Le débat est ouvert ! Face à ces questions, le mouvement sportif se mobilise afin de proposer des solutions auprès des politiques mais surtout à lʼinitiative des opérateurs de paris sportifs. Les intervenants du Symposium International Sportel 2009 débattront sous la houlette de JuanAntonio Samarach, Président dʼHonneur à vie du CIO et de celle de la présidence de Roland Faure. Le comité éditorial est composé de personnalités dont, Jacques Ferran, Philippe Levrier, Henri Perez, Denis Masseglia, Frédéric Chevit, Renaud de Laborderie, Martine de Cortanze, Christian Quidet et Jonathan Martin. Les intervenants, au nom du Sport, sont Bernard Lapasset, Président de lʼInternational Rugby Board, Michel Platini, Président de lʼUEFA et Timo Lumme, Directeur des Services Marketing & TV du CIO. Les intervenants, au nom de la Diffusion, sont Jean-Paul Philippot, Président de lʼUER, David Neal, VicePrésident Délégué de NBC Olympics également Producteur Délégué de NBC Sport et Barbara Slater, Directrice des Sports de BBC.

Octobre 2009

MONACO EN BREF

☞ Le 15 septembre dernier, Joël Garault, Chef des Cuisines à l'Hôtel Hermitage, a été fait Chevalier dans l'Ordre du Mérite Agricole de la République Française, par SE Mme Odile Remik-Adim, Ambassadeur de France à Monaco. L'exceptionnel parcours de Joël Garault, son savoir-faire transmis depuis des décennies à des jeunes générations de Chefs et futurs gastronomes – une salle de restaurant porte son nom au Lycée professionnel Paul Valéry à Menton -, son talent, sa gentillesse naturelle et sa bonne humeur inébranlable sont ainsi honorés. ☞ L’association Les Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur cherche des familles d’accueil bénévoles pour prééduquer les chiots. L’association a pour per objectif de remettre gratuitement aux personnes déficientes visuelles des chiens per guides de qualité pour créer des équipes perenvi formantes. Une formation de 18 mois environ est ainsi nécessaire pour éduquer les futurs chiens guides. Au cours de ces mois, plusieurs intervenants essentiels se relaient. La formation mêle à la fois travail, moments de jeu et détente. À l’âge de 2 mois, le chiot est placé en famille d’accueil pour y rester environ 12 mois. La famille a pour mission de donner au chien les principes d’éducation qui lui permettront d’être un bon chien de compagnie et d’avoir une bonne tenue partout où il passe. Renseignement au centre Pierre Aicard à Eze. ☞ Une cinquantaine d’entrepreneurs et officiels monégasques étaient rassemblés lundi 28 septembre à l’Automobile Club, pour un Ambassador’s Lunch de la CDE consacré à la République du Sénégal. Son Excellence Mme Maïmouna SOURANG-NDIR, Ambassadeur du Sénégal à Monaco, est ainsi venue spécialement en Principauté pour présenter les atouts économiques de son pays, en présence d’une importante délégation de l’Ambassade. Un partenariat “gagnant-gagnant”, c’est ce qu’a proposé Madame l’Ambassadeur aux entrepreneurs présents. Affaire à suivre, lors du voyage officiel de S.A.S. le Prince Albert II au Sénégal les 9 et 10 novembre prochain, dans le cadre duquel la CDE sera présente pour se faire le porte-parole des entreprises. L’union des syndicats de Monaco prépare une nouvelle journée d’action interprofessionnelle pour le 5 novembre prochain. Après l’action très médiatisée du 16 avril dernier, et la semaine d’actions revendicatives fin juin, l’USM a donc décidé de maintenir pou la pression sur le patronat et les pouvoirs publics. L’USM estime que « seule permet la poursuite d’actions fortes permetpatro tra… de faire face à l’arrogance patronale qui n’a qu’un but, supprimer les acquis… », et menace : une autre action – après celle à venir le 5 novembre – pourrait avoir lieu avant la fin de l’année. La rentrée sociale s’annonce chaude. ☞ La société Netgem (www.netgem.com) annonce le lancement prochain d′un nouveau service de télévision interactive par Monaco Telecom (www.monaco.mc). Développé sur les réseaux câble et Internet de Monaco Telecom, le service s′appuie sur NetgemTV, la plateforme logicielle de nouvelle génération qui offre une interface utilisateur intuitive et très visuelle. Ce service intègre notamment, autour des services de TV numériques traditionnels, la Video à la Demande (VOD), un Mediacenter, l′ll′enregisenregistrement numérique, une webradio, la TV Internet locale et un portail d′information. « Netgem a bien compris notre souhait de créer des services innovants pour nos clients », a déclaré Martin Péronnet, Directeur Général de Monaco Telecom. « Nous avons pu développer une offre personnalisée pour notre marché, riche en contenus et en innovations, tout en bénéficiant des avantages d′un service déployé à très grand volume et qui optimise notre investissement réseau ». ☞ La ville de Menton signe un partenariat avec ERDF. Benoît Dreux, directeur territorial de ERDF (Electricité Réseau Distribution France) a signé une convention de polipartenariat, dans le cadre de la poli tique de la ville, avec Christian Tudès, représentant le Député-maire JeanClaude Guibal, le lundi 28 septembre. d’encaCette conventiona pour objet d’enca drer des actions qui seront menées conjointement dans les domaines de la lutte contre l’exclusion, l’aide à l’emploi, l’éducation et la prévention, l’accompagnement des rénovations urbaines, et en premier lieu avait pour but de définir les actions qui seront menées dans les quartiers les plus sensibles du territoire, elle précise les modalités de mise en œuvre… Pour faire mieux connaître ses actions ERDF lance une grande campagne de communication sur le plan National qui vient de démarrer sur France 2 à 19h55 et sur TF1 à 20h30…

CELEBRATION Créé en 1879 par Alfred Borriglione, repris en 1999 par Robert Verdoïa, va prendre un nouvel essor avec Stéphane Cherki

Le Petit Niçois a célébré ses 130 ans

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otre confrère «Le Petit Niçois» a célébré ses 130 ans dans le cadre superbe du Domaine du Mont-Leuze, propriété de Stéphane Cherki, Maire d’Eze, lors d’une sympathique soirée qui a réuni plus de 300 personnes… «Le Petit Niçois» jeune homme vert de 130 ans, entraîné par les guitares de Juanito et le talent du chanteur et DJ Phil B. a dansé tard dans la nuit… «Le Petit Niçois» créé en 1879 par Alfred Borriglione, député-Maire de Nice, quotidien jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, repris en 1999 par Robert Verdoïa, mensuel durant 10 mois il devient hebdomadaire, et sous l’impulsion de son courageux directeur au fil des ans s’enrichira de 4 suppléments: «Arts d’Azur», «Entreprises d’Azur», «L’Agriculteur», «Azur Gourmand», et deux spéciaux : «Azur Plages», le petit dernier «Azur voyages Loisirs» plus 1 page Mode et 1 Beauté pour former le groupe de presse «Edition d’Azur», qui aujourd’hui va prendre un nouvel essor, à travers un investisseur de poids Stéphane Cherki, nouveau Directeur Général qui recevait les invités en compagnie de Robert Verdoïa, directeur de la publication. Stéphane Cherki, créateur en 1987 du premier chèque cadeau Tir Groupé, gestionnaire de l’Arche de la Défense depuis 2004, élu Maire d’Eze en 2008. Inventeur avec une amie du pansement Stérylkit, qui lui vaudra la Médaille d'Or du Concours Lépine en 2000, Stéphane Cherki devrait «panser» très vite les «petits bobos» du «Petit Niçois» ! Après tout, lorsqu’on a atteint le bel âge de 130 ans il est bien naturel d’en avoir quelques-uns ! (V.L.R.)

Photo © VLR

CELEBRATION



12 La Principauté EXPO • A l’occasion du Salon Business’ Art

Beli à l’Espace Pierre Cardin D

ans un cadre prestigieux, situé au cœur de Paris, au pied des Champs-Élysées, l’espace Pierre Cardin est un espace culturel dédié à toutes les formes d’art. C’est dans ce lieu privilégié que notre artiste locale Beli (Belinda Bussotti) – parmi une soixantaine d’artistes - exposera une dizaine de toiles à l’occasion du salon Photo © AC Business’ Art. C’est à partir du constat de manque de coordination entre les différents acteurs culturels et les décideurs économiques, qu'a été conçu ce salon d’art Contemporain, Business’ Art, véritable carrefour entre différents publics. Il a pour objectif de créer un lien entre l’univers artistique et le monde de l'entreprise. Un concept innovant : Ce rendez-vous réunira des artistes et des galeries, des spécialistes en matière de défiscalisation, de parrainage, de sponsorisation et de mécénat et des entreprises qui souhaitent communiquer à travers l'art ou tout simplement investir dans une œuvre en la défiscalisant. Pour le prix d’un Euro symbolique reversé à l’Unicef, chacun pourra découvrir les richesses et la créativité d’artistes pour la plupart indépendants. Conjuguer l’Art, l’entreprise et l’action humanitaire, aller à la rencontre du grand public font partis des ambitions de ce salon à échelle humaine. Une exposition animée : défilé de mode, conférence et vente aux enchères complèteront la présentation des œuvres…

■ BELI - Salon Business’ Art. Espace Pierre Cardin. Du 23 au 25 octobre

Art & Culture

Octobre 2009

RENDEZ-VOUS • Chaque samedi du mois d’octobre dans l’enceinte du Palais de l’Europe

Les Colloques “Penser notre temps” à Menton Une série de conférences où le public a l’opportunité de dialoguer avec les intervenants

AMANDA COUTELLE omme chaque année à pareille époque depuis 11 ans la ville de Menton, sous l’égide de son député-maire M. Jean-Claude Guibal, invite le public à «Penser notre temps» chaque samedi d’octobre, dans l’enceinte du Palais de l’Europe, à travers ses colloques «interactifs», (pour employer un mot à la mode !) mais vraiment interactifs, puisque le public a vraiment… la possibilité de dialoguer avec les intervenants !

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Photos © MM

■ L’évolution de l’homme Le samedi 3 octobre, en ouverture Jean-Claude Ameisen, Henry de Lumley, Marie-Christine Maurel, Michel Vervoort, célèbreront l’Année Darwin, en posant la première grande interrogation des «Colloques 2009» : L’Homme est-il l’aboutissement de l’évolution ? Pour la onzième année consécutive, les Colloques permettront au public d’acquérir des outils de réflexion à travers les trois volets qui suivront avec l’éclairage de conférenciers de haute stature, un dialogue devenu au fil des ans «Le» grand rendez-vous culturel de la région. ■ La bioéthique Samedi 10 octobre : «La bioéthique : enjeux et perspectives» avec : Philippe Bas, Président du groupe de travail du Conseil d’Etat sur la révision des lois de bioéthique, ancien ministre de la Santé et des Solidarités - Xavier Lacroix, philosophe et théologien, doyen de la Faculté de théologie de Lyon - Jean Leonetti, médecin-cardiologue, Président du comité de pilotage des Etats-généraux de la bioéthique, Député-Maire d’Antibes - Jacques Testart, médecin biologiste, Directeur de recherche honoraire à l'INSERM, père scientifique du premier bébé éprouvette français. ■ L’après crise mondiale Samedi 17 octobre: «Quel monde après la crise ?» Avec Jean-Paul Betbeze, Professeur d’économie, Directeur des études économiques de Crédit Agricole SA - Pascal Boniface, géopolitologue, Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), un fidèle des Colloques : Bernard Guetta, journaliste, spécialiste de géopolitique internationale. ■ Bonheur et quête de soi Samedi 24 octobre : «Le bonheur ou la quête de soi» - Avec le romancier et essayiste Pascal Bruckner que l’Express le définit ainsi Intellectuel dégagé, c'est-à-dire non militant, l'une des figures les plus attachantes de l'intelligentsia parisienne.» En 1995, l’écrivain reçoit le Prix Médicis pour «La Tentation de l'innocence», en 1997, il recevait le Renaudot pour «Les Voleurs de beauté» (Grasset) Robert Misrahi, philosophe, spécialiste de Spinoza, Professeur émérite de philosophie éthique à l'Université de Paris I (Sorbonne) - Jean Salem, philosophe, Directeur du Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne. ■ Une dimension pédagogique Un Concours pour la jeunesse : à la clef visite de l’Assemblée Nationale… Les colloques de Menton ont aussi une dimension pédagogique tournée vers la jeunesse : ils intègrent les solaires, pour qui ils sont synonyme de participation, un appel fort vers diverses animations et un concours ouvert aux collégiens et aux lycéens, une idée on l’imagine aisément du Député-Maire de la ville Jean-Claude Guibal, qui permet aux lauréats de remporter un voyage à Paris destiné à la visite de l’Assemblée Nationale… Sur place la librairie propose une sélection d’ouvrages avec signature des auteurs à l’issue des conférences. ■ Palais de l’Europe de Menton- Jardin Biovès - Tous les samedis d’octobre - Dès 14h30 Entrée libre (En raison de l’affluence, il est prudent d’arriver dès 14 h…)


La Principauté

Art & Culture

Octobre 2009

THÉÂTRE • Comme chaque année grandiose ouverture avec les 24èmes Monte-Carlo Magic Stars

Le TPG lève le rideau sur la nouvelle saison

Après les soirées magiques, place au dernier “One Man Show” du comique Patrick Bosso

AMANDA COUTELLE u 7 au 11 octobre : Les « Monte-Carlo Magic Stars » marqueront comme chaque année l’ouverture de la Saison du Théâtre Princesse Grace… Un timbre sera émis par l’Office des Emissions des Timbres Poste de Monaco, représentant une œuvre du peintre Spencer Hodge retraçant le côté hyper «fantastique» de l’événement 2009… Les «Baguette d’Or» et «Baguette d’Argent» seront décernées lors de la soirée de Gala du samedi 10 octobre, le spectacle sera animé par deux jeunes artistes français : Normag et Ilva Sacali. Franck Wilson et sa fille Anna, venus de Hollande assureront l’animation musicale. Le Jury Senior est traditionnellement composé de personnalités du monde du spectacle et de la magie il est composé pour cette année de MM. Eric Eswin, Président Mondial de la F.I.S.M (Pays-Bas) et de Francesco Bouglione, Directeur du superbe Cirque d’Hiver de Paris, de la chanteuse égérie des jeunes : Lorie et du maître de la magie française : Dani Lary, lancé au firmament des magiciens par une Baguette d’argent remportée lors des 6èmes Grands Prix Magiques de Monte- Carlo… Le Jury Junior est composé de six élèves des établissements scolaires de la Principauté. PAR

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■ Les Espoirs en compétition Micky Mak (Chine Populaire) : Apparition d’ombrelles 1er Prix au Congrès de l’Association des magiciens asiatiques à Shenzen (2008) ; Erwan (France) : Numéro de colombes ;Yo Kato (Japon) : Manipulation ; Sergio (Argentine) : Magie générale ; Sergueï Yanpolskiy : Magie du Feu… Les stars de la magie mondiale Loupi (France) Magie Comique An Ha-Lim (Corée du Nord) : Manipulation de cartes Matador (Israël/Ouzbekistan) : Duo de transformistes comiques. Tony Chapek (U.S.A.): Magie Interactive. Rocco (sans ses frères !) (Italie/U.S.A.) : Magie Générale. ■ Place au théâtre… Lever de Rideau le vendredi 16 octobre à 21heures… Pour une seule représentation : le vendredi 16 octobre

Photos Photo©©CdP TPG

Lire et regarder...

par Amanda Coutelle

vingt-cinq ans, après de beaux poèmes qui lui valent une réputation «A précoce dans le milieu littéraire de la fin du XIXe siècle, Valéry abandonne à peu près les vers, traverse une longue crise, puis, coup sur coup

écrit deux chefs-d'œuvre, «L'Introduction à la méthode de Léonard de Vinci» et «La Soirée avec Monsieur Teste» - après quoi il s'enferme dans un obscur emploi de rédacteur au ministère de la Guerre et se livre à d'abstraites recherches dans ses Cahiers. On croit volontiers qu'il n'écrira plus et, si sa vie, alors, se fût interrompue, il n'aurait laissé dans l'histoire littéraire que la fulgurance d'une première œuvre… Mais Valéry, si incertain qu'il soit de son désir d'être écrivain, ne tourne pas le dos à la littérature et à la fin de la Première Guerre, la publication de «La Jeune Parque» lui vaut une célébrité immédiate - et qui devient bientôt une immense gloire. Parce qu'aucune biographie véritable ne lui avait été jusqu'ici consacrée, cette double carrière entrecoupée d'un retrait de vingt ans était demeurée largement méconnue, un peu mystérieuse aussi, et la figure même de Valéry restait tributaire de. légendes anciennes (…) Il fallait donc revenir à ce qui authentiquement eut lieu et ce livre, de manière entièrement nouvelle, s'attache à le dire à partir d'un considérable fonds de documents inédits, et pour présenter au lecteur un récit où s'entrecroisent la genèse de l'œuvre, l'évocation de la vie privée, mais aussi d'une vie publique dont on n'avait encore jamais vraiment pris la mesure…. » Note de L’auteur, Professeur à la Sorbonne, Michel Jarrety est sans doute le plus fin connaisseur de l'œuvre de Valéry auquel il a consacré de nombreux travaux depuis près de trente ans. _______________________________________ «Paul Valéry» Michel Jarrety (Ed. Fayard) ’étude que Carolle Thibaut-Pomerantz livre ici au travers de 300 illusLvivant. trations est une histoire très complète d’un savoirfaire toujours bien L’auteur se passionne depuis vingt

ans à titre érudit et professionnel pour l'histoire des papiers peints, domaine encore peu exploré dont elle est devenue une experte reconnue. Le «papier peint» doit probablement son nom à la pratique plus ancienne des Chinois qui peignaient à la main de longues bandes ornementales. Sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, il serait apparu en Angleterre au XVIe siècle, il s’affranchit à partir du XVIIIe siècle des dernières exigences de la contrefaçon. Il allait dès lors démentir la perception intérieure au moyen de visions panoramiques, devenir paysage, roman, collection de gravures, enfin éclater dans la profusion des styles qui marquent quatre siècles d’art décoratif Les papiers peints sont l’objet depuis la fin du XIXe siècle d’un intérêt sans cesse renouvelé et les artistes les plus divers – Magritte, Warhol ou encore Roy Lichtenstein – se sont laissés prendre aux charmes de cet art qui n’est en rien mineur. De l’Europe aux États-Unis, sans oublier la production chinoise et aujourd’hui japonaise, des grandes manufactures, Réveillon, Papillon, Zuber, aux artistes contemporains comme Murakami. ______________________________________________ «Papiers peints - Inspirations et tendances» - Carolle ThibaultPomerantz Ed. Flammarion – Beaux-Arts)

en ouverture de la Saison 2009-2010 spectacle placé sous le signe du rire : Le public fera ce soir-là «La Courte Echelle» au comique qui monte, qui monte : Patrick Bosso dans son dernier «One Man Show» mis en scène par Gil Galliot… Du Jeudi 22 au dimanche 24 octobre, à l’affiche une Comédie de Boulevard d’aujourd’hui signée Carole Greep, après le succès rencontré avec «J’aime beaucoup ce que vous faites» l’auteur récidive avec «La Bombe» : La mise en scène est l’œuvre (désopilante elle aussi !) de Rodolphe Sand… (A suivre en novembre…) ■ Théâtre Princesse Grace - Mercredi 7 octobre à 15 h - Jeudi 8 et Vendredi 9 octobre à 21 h - Dimanche 11 octobre à 15 h- Soirée de Gala le samedi 10 octobre à 21 h : Remise des prix à l’issue de la représentation (Réservations : + 00 377 93 25 32 27)

Tordo, nous conte sa découverte (à travers l’admiration d’un Fdeélicien photographe rencontré par hasard) de cet art qui deviendra la passion sa vie, il conte son parcours avec simplicité, avec émotion, toujours étonné arrivé à l’automne de la vie d’avoir décroché l’étoile qui lui paraissait jeune homme inaccessible. Félicien Tordo comme tous les gens sincères n’est pas blasé (Un OVNI dans la presse!) et pourtant les plus grandes étoiles du 7ème Art, des écrivains, des musiciens ont posé pour lui, et puis la chance s’en mêle : comme ce jour où il photographiera ensemble Jean Cocteau et Pablo Picasso à Santo Sospir, propriété de la ravissante Francine Weisweiller, amphitryon du Prince des poètes, qu’on voit ici en compagnie de l’épouse de Picasso : Jacqueline, ou encore Arthur Rubinstein au piano en 1963 au Festival de Musique de Menton. «Il était une fois...» la belle histoire d’un petit niçois qui «monte à Paris» avec un premier rêve remettre en personne à Georges Brassens une photographie prise dans sa loge lors d’un récital à Nice… «Il était une fois…» le beau livre de Félicien Tordo s’achève par une rencontre magique pour un pho photographe celle de Jacques-Henri Lartigue qui deviendra un ami, via une photo d’un certain petit Stéphane Tordo (6 ans à l’époque) adressée au grand Lartigue qui lui écrira l’invitant chez lui à Opio… Je ne vous en dirai pas davantage : il faut «lire et regarder» cette histoire de la passion d’une vie écrite avec une plume trempée dans la belle encre de la nostalgie heureuse… ______________________________________________ «Mémoire de photographe» Félicien Tordo - Edité par l’Imprimerie Toscane - Rue Sorgentino - Nice

LIVRE • Le livre de Gilbert Monari, alias Patat’os, tresseur de Rameaux et humoriste

EVENEMENT • La comédienne-réalisatrice jouera les 16 et 17 octobre àMonaco

60 et une histoires de Monaco

Fanny Ardant dans “Music Hall”

’est un supporter de l’A.S.Monaco qui vient voir un match de foot au stade Louis II. On lui C dit le match est à 8 heures – au lieu de lui dire 20

Photo © DR

heures ! Il arrive donc à Monaco à 8 heures du matin. Pour passer le temps, il se promène dans les rues de Monaco et se rappelle d’une histoire dans chaque quartier de la Principauté. «Gilbert Monari, alias Patat’os, connaît Monaco comme les recoins de ses poches. Pour lui chaque quartier, chaque rue a son histoire, sa saveur, sa singularité», comme le rappelle Yvette Gazza Cellario dans sa préface. En le lisant, on a envie d’arpenter les boulevards, de s’arrêter «chez tonton», d’aller faire le marché de la Condamine, s’asseoir dans une tribune du grand-prix, ou de s’attarder chez «Quin-quin» rue des Roses. Avant d’être «Patat’os» (un pseudo qu’il doit à Henri Salvador), Gilbert Monari avait créé un sou orchestre dans les années 60 : les Charlie’s… La jeunesse de l’époque s’en souviendra ! Comédien à ses heures, il est aussi le dernier tresseur de Rameaux à Monaco. Vous le trouverez avant Pâques à côté de l’église Saint-Charles. Mais Gilbert est avant tout un humoriste, un amuseur et ses histoires vous mettront de bonne humeur. En tout «60 et une histoires de Monaco», dont Patat’os espère bien tirer un one man show ! La recette du spectacle est déjà promise à une association humanitaire monégasque. Et pour fêter ses 62 ans l’an prochain, Gilbert Monari a déjà mis en chantier un nouveau volume qui s’intitulera «60 et deux histoires de Monaco»... (P.Y.R.) ■ « 60 et une histoires de Monaco », Editions Bénévent, 90 pages, 10,50 euros.

a Fondation Prince Pierre de Monaco, présidée par SAR la Princesse de Hanovre, dans le cadre de la L remise de ses prix : Littéraire, artistique et musical, pré-

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sentera au Théâtre des Variétés les 16 et 17 octobre à 21 heures, «Music-Hall», pièce de Jean-Luc Lagarce, mise en scène par Lambert Wilson avec Fanny Ardant nul ne l’ignore à Monaco : fille du Colonel Ardant… Dans le rôle phare, de «Music-hall», production : C.I.C.T/ Théâtre des Bouffes du Nord, le public découvrira une Fanny Ardant toujours aussi éblouissante mais comme il ne l’a jamais vue : «poussant la chansonette», aux côtés de la comédienne : Eric Guerin et Francis Leplay. «Comme tous les soirs, dans cette villelà comme dans toutes les autres villes – vingt au trente années ? la Fille jouera sa petite histoire, habile à prendre des mines, fredonnera chansonnette et esquissera pas de danse. Comme tous les soirs, dans cette ville-là comme dans toutes les autres villes, elle racontera la journée terrible qui s’achève, récit des diverses humiliations et aléas divers.» (Jean-Luc Lagarce, auteur de Music-Hall) Les écrivains en lice pour l’obtention du Prix Prince Pierre 2009 La Fondation Prince Pierre de Monaco, dont le Conseil Littéraire est présidé par S.A.R La Princesse Caroline de Hanovre remettra ses prix aux lauréats 2009 le mardi 13 octobre en Principauté. Rappelons que les écrivains en lice dont les noms ont été proclamés à Paris le 6 mais, sont : Emmanuel Carrère «D’autres vies que la mienne» (P.O.L), Jean-Paul Kaufmann «Courlande» (Fayard), Pierre Mertens «Les chutes centrales (Le Grand Miroir), Danièle Sallenave «Nous on n’aime pas lire» (Gallimard) (A.C.) ■ «Music-Hall» les 16 et 17 octobre : Réservations auprès de la Direction des Affaires Culturelles : 00 377/ 98 98 85 15

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le Sport

La Principauté Sport

Octobre 2009

VOILE ET ENVIRONNEMENT • La jeune navigatrice en solitaire s’apprête à réaliser un rêve tout en apportant sa contribution à la recherche scientifique

Alexia, un défi pour la planète PAR PIERRE-YVES REICHENECKER

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lexia Barrier va faire un tour du monde en solitaire au service de la recherche et des nouvelles technologies. Lʼobjectif est de sensibiliser le plus grand nombre à travers ce défi planétaire commun sur lʼurgence de la préservation des océans pour le bien être des hommes. Dans son numéro de Mars dernier (1), La Principauté vous avait présenté ce petit bout de marin de 29 ans. « 4myplanet », cʼest le nom du défi autour duquel se sont regroupés des acteurs et des industries monégasques… mais pas seulement. A la barre de lʼancien 60 pieds de la navigatrice Catherine Chabaud, Alexia va parcourir les océans du globe pendant un peu plus de cinq mois… Départ en décembre prochain, arrivée prévue en mai 2010. «4myplanet» est un projet qui contribue aux avancées scientifiques et technologiques. Les données collectées porteront sur lʼeau en surface et lʼatmosphère. Elles seront utilisées dans le cadre dʼétudes sur le climat et lʼacidification des océans. Dans le même temps, Alexia participera à la mise au point dʼun moteur électrique, ainsi que dʼune pile à combustible. Alexia a présenté le projet finalisé lors dʼune conférence de presse au Yacht club de Monaco le 24 septembre.

■ La Principauté : Alexia Barrier, cette fois ça y est: le projet "est à l'eau"...si jʼose dire? Alexia Barrier : “En effet le projet 4myplanet est lancé officiellement grâce au Yacht Club de Monaco et à notre premier équipier Only Yacht Superyacht Insurance. Le départ est prévu le 10 décembre de Monaco et sera retransmis en direct du World Yachting Forum au Forum Grimaldi et au Salon Nautique de Paris”. ■ LP : en dehors du côté sportif, comment conciliez-vous les aspects scientifique, technologique, pédagogique autour de "4myplanet" ? AB : “Mon souhait dans ce projet 4myplanet est de concilier les valeurs du sport, de lʼenvironnement, de l'éducation et de la paix autour du monde. Le bateau 4myplanet est en quelques sortes par ce voyage l'ambassadeur des valeurs de la Principauté. Nous travaillons en collaboration avec l'école Charles III et le collège St Charles. Cette aventure humaine est une histoire à partager. Les plus jeunes qui embarquent vont suivre le tour du monde 4myplanet avec leurs professeurs, ils vont pouvoir visiter le bateau mais aussi assister à des visioconférences en direct des escales. Le message que nous souhaitons faire passer est celui de l'importance de la protection de notre Planète et des Océans, ainsi que celui de la préservation des ressources. Ce voyage est aussi un tour du monde dédié à la recherche océanographique. Des données seront collectées grâce à un système de pompes automatisées

Photos © DR

qui offriront aux scientifiques de France et des Etats-Unis des données in situ sur la température de l'eau, la salinité mais aussi la pression partielle en carbone. Autant d'outils nécessaires à une meilleure connaissance du changement climatique et des études sur l'acidification des océans”.

■ LP : on connaît votre passion pour la voile, d'où vient votre engagement pour la défense de la planète ? AB : “J'ai toujours été très sensible à l'environnement. En mer les éléments sont mes partenaires de jeu, les navigateurs sont, il me semble, les premiers témoins des effets de la vie humaine sur notre planète. Par exemple, quand je croise en navigation des plaques de déchets à des centaines de milles de la terre, ou que j'arrive près des côtes surplombées d'un nuage jaune de pollution cela me rend folle. Quand on sait que plus de 50% des Hommes vivent des ressources de la mer et qu'elles sont en train de disparaitre. Quand en mer nous n'avons pas de supermarché ou de moyen de nous réapprovisionner, les ressources embarquées pour nous nourrir, nous laver ou nous habiller deviennent des éléments précieux indispensables à notre survie. Ce simple constat quant à la différence de nos comportement de marin ou de terrien me font dire que nous ne pouvons pas rester les bras croisés à attendre que notre Planète Mer se dégrade, c'est d'elle que dépendra la vie de nos enfants”. EXPEDITION • Trois ans de navigation pour étudier les récifs coralliens et le plancton

Tara Oceans : c’est parti ! L

e 5 septembre 2009, à midi, le bateau Tara est parti de Lorient pour une expédition de 3 ans sur tous les océans du monde. Cette expédition a pour but principal dʼétudier, tout au long de son parcours, les deux plus importantes composantes de la biodiversité des océans, les récifs coralliens et le plancton. Bien que représentant seulement 0,2 % de la surface des océans, les récifs coralliens représentent 30% de la biodiversité des espèces marines. Le Centre Scientifique de Monaco fait partie de cette merveilleuse aventure, associé à une dizaine dʼautres laboratoires disséminés à travers le globe. La moitié de lʼoxygène que nous respirons est produite par le plancton marin et autres microorganismes associés. Malgré ce rôle majeur, ce monde invisible est lʼun des moins connus des hommes alors que la richesse de sa biodiversité est considérable. Cette vie marine est aujourdʼhui menacée par les bouleversements écologiques majeurs que nous connaissons, le réchauffement (P.Y.R.) climatique et la pollution.

■ LP : qui sont aujourd'hui vos parrains, vos soutiens et vos sponsors... ? AB : “Le premier dʼentre eux est le Prince Albert II, à qui jʼai eu lʼhonneur de présenter mon projet, et qui mʼapporte ses encouragements et son soutien. Egalement ceux de la Fondation Albert II, du musée océanographique, de lʼEducation Nationale de Monaco, du Yacht Club bien sur, de la SBM, de Wally ou encore de lʼInstitut international des énergies atomiques. En France, je suis soutenu par le Ministère de lʼenvironnement et par lʼIfremer, aux USA par la société Sea Keepers et au Canada par Current Corporation. Mais mon premier sponsor, je lʼai déjà dit, cʼest Only Yacht Superyacht Insurance. Sans lʼengagement de Jean-Victor Pastor, « 4myplanet » ne serait pas à lʼeau – pour reprendre votre expression – mais prendrait lʼeau ! “

Photo © PH

■ LP : avez-vous bouclé votre budget... ? AB : “Nous avons établi un budget à 600.000 euros pour ce tour du monde. Nous avons réuni aujourdʼhui 70% de la somme. Avis à celles et ceux qui veulent se lancer dans lʼaventure et nous rejoindre à bord”. ■ LP : que peut-on vous souhaiter ? AB : “Bon vent !” (1) La Principauté n°71 – mars 2009

Plus d’infos sur : www.alexiabarrier.eu

Photo © YCM


La Principauté

le Sport

Octobre 2009

CHAMPIONNAT WRC • L’équipe française pénalisée pour avoir roulé avec une attache de barre anti-roulis non conforme

Citroën sanctionnée en Australie PAR PIERRE-YVES REICHENECKER

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'après-course a viré au cauchemar pour Citroën Racing, en Australie. Le constructeur français a vu ses trois C4 WRC sanctionnées d'une pénalité d'une minute pour avoir roulé avec une attache de barre anti-roulis non conforme selon les commissaires. Arrivé 1er, Sébastien Loeb a donc écopé d'une minute de pénalité pour non-conformité de sa C4, tout comme celles de Sordo et Ogier. Il rétrograde 2e derrière Mikko Hirvonen (Ford WRT), déclaré vainqueur. Du coup, le finlandais se retrouve favori pour le titre, avec 5 points d'avance à deux rallyes du but. L'Espagnol Dani Sordo (Citroën WRT) conserve sa 3e place alors que le Français Sébastien Ogier (Citroën Junior) glisse du 4e au 5e rang, à l'avantage de Jari-Matti Latvala, coéquipier de Mikko Hirvonen chez Ford WRT. Les commissaires techniques de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) ont expliqué que la pièce de suspension procurait un avantage dans le comportement de la voiture. Désolé, Olivier Quesnel, le patron de Citroën Racing, a décidé de ne pas faire appel: "Il s'agit de pièces du train avant qui n'amènent aucun avantage en performance, avec un méplat central ayant évolué au cours du temps. Ce genre de chose nécessite une photo sur une fiche d'homologation, on aurait dû ré homologuer la pièce. Je suis désolé pour nos pilotes, on assume et on ne fera pas appel. Le plus simple est de faire avec et maintenant de montrer que nous sommes les plus forts, en réalisant un doublé lors de la prochaine épreuve, en Espagne (2-4 octobre). La meilleure réponse est à donner sur la route”.

■ Prochaine manche : Rallye dʼEspagne-Catalunya, du 30 septembre au 4 octobre 2009

Photos © Citroën Presse

LA SITUATION

Classement après 10 manches ■ Pilotes

Photo © Citroën Presse

1. Mikko Hirvonen (Ford) 78 pts 2. Sébastien Loeb (Citroën) 73 pts 3. Daniel Sordo (Citroën) 50 pts 4. Jari-Matti Latvala (Ford) 36 pts 5. Henning Solberg (Ford) 29 pts ■ Constructeurs 1. CITROËN TOTAL 133 pts 2. BP FORD 120 pts 3. STOBART FORD 69 pts 4. CITROEN JUNIOR 37 pts 5. MUNCHI’S FORD 21pts

LA SITUATION

13ème Monaco Kart Cup u vendredi 16 au D dimanche 18 octobre 2009, l’Automobile Club

Le 13ème Rallye Monte-Carlo Historique

de Monaco organisera la 13ème Monaco Kart Cup, épreuve inscrite au calendrier de la CIK/FIA. Cette année le circuit sera modifié puisque son tracé sera redessiné depuis la sortie de la piscine jusqu’au virage de la Rascasse comte tenu du réaménagement d’une grande partie de la Darse Sud, réduisant ainsi sa longueur de 1079 à 1068 m. Deux épreuves internationales sont programmées : comme chaque année une épreuve réservée à la catégorie KF3; (Catégorie de haut niveau pour les pilotes de 13 à 15 ans. Moteur 125 cm³ 2temps d'environ 28 ch. (14 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Le poids minimum est de 145 kg avec pilote. Et pour la première fois à Monaco, la catégorie KZ2; (Catégorie reine du kart à boîte de vitesses, à partir de 15 ans. Châssis libre (aux normes CIK) avec freins avant. Moteur 2-temps à refroidissement liquide de 125 cm³ à 6 vitesses avec embrayage développant 42 ch. environ, préparation autorisée. Le poids minimum avec pilote est de 175 kg). Une épreuve d’endurance réservée aux équipes de 3 à 5 pilotes, novices ou confirmés, se déroulant en trois manches de 2 heures complètera cette manifestation.

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a 13ème édition du Rallye Monte-Carlo Historique se déroulera du jeudi 28 janvier au mercredi 3 février 2010. Pour cette nouvelle édition, la grande épreuve historique hivernale a subi quelques changements comme l’explique Michel Ferry, Président de la Commission des Véhicules de collection de l’ACM: « Depuis le dernier rallye, nous avons beaucoup travaillé sur le découpage et le choix des épreuves. Un nouveau système de chronométrage va être utilisé. L’épreuve va se durcir et les concurrents auront beaucoup de travail, les vainqueurs seront sans conteste, de grands champions de la régularité». 5 villes de départ : Copenhague, Bad-Homburg, Barcelone, Turin et Reims. Monte-Carlo sera la ville de fin d’Etape de Concentration pour les concurrents qui auront affronté avant leur arrivée en Principauté la première épreuve Z.R.: La Bollène-Vésubie / Col de Turini / Peira-Cava / Luceram. Dimanche 31 janvier, les concurrents s’élanceront de Monaco pour effectuer l’Etape de Classement et rejoindre Valence dans la Drôme. Le parcours sera entrecoupé de 4 épreuves de régularité qui sont toutes des classiques du Monte. Lundi 1 février, départ de l’Etape Commune (1ère partie) qui sera une boucle Valence / Valence avec au programme de la journée 4 épreuves, toutes des classiques de l’Ardèche et de la Haute-Loire. Mardi 2 février, les concurrents quitteront très tôt Valence pour rallier la Principauté de Monaco en début d’après-midi. Deux épreuves sont au programme de la matinée : St Nazaire le Désert / Rosans et Villars sur Var / Tournefort. Enfin l’Etape Finale, se déroulera de nuit sur les routes de l’arrière pays niçois, comme l’an dernier, et comprendra 3 épreuves : Peille / Saint Siméon (2 fois) et Col de Braus / Luceram.

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IRC • L’Irlandais du Nord au volant de Peugeot 207 S2000 remporte la couronne à une épreuve de la clôture de la saison

Sanremo et titre pour Kris Meeke ! S

anremo : La 51ème édition du Rallye Sanremo a vu la quatrième victoire de lʼannée de lʼIrlandais du Nord Kris Meeke, au volant de Peugeot 207 S2000. Ce succès, lui permet de remporter le titre Pilotes de lʼIntercontinental Rally Challenge 2009 à une épreuve de la clôture de la saison. Jan Kopecky et lʼéquipe Škoda, en haut de la vague lors des dernières manches IRC, venaient en territoire italien pour ravir le leadership à Meeke. Le Tchèque prenait dʼentrée la tête du rallye, avant dʼabandonner sur sortie de route. Il restait alors au Britannique à marquer le plus de points possible afin de se présenter plus serein au départ du Rallye dʼEcosse, dernière manche de la saison. Cʼétait sans compter sur Andreucci, Rossetti et Renato Travaglia qui se livraient une lutte féroce avec comme toile de fond lʼaccession au trône italien. Andreucci virait en tête à lʼissue de la première étape, mais Rossetti ne lâchait rien et sʼemparait de la tête dès la première spéciale de la seconde journée. Cʼétait sans compter sur le métier de Meeke qui, dès le chrono suivant montait sur la plus haute marche provisoire, qui allait devenir définitive trois spéciales plus tard. Le troisième larron italien, Travaglia, tentait un baroud dʼhonneur dans lʼultime secteur, mais échouait à la troisième place, signe de son élimination de la lutte pour le titre transalpin, avant de rétrograder en sixième position suite à une pénalité.

Photo © DR

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Adresse : Ville : Téléphone : Chèque n° : Banque : Date

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* 51ème Rallye de Sanremo - Classement final 1. Meeke / Nagle Peugeot 207 S2000 2 :20ʼ03.5 2. Rossetti / Chiarcossi Abarth Grande Punto S2000 à 15.7 3. Vouilloz / Klinger Peugeot 207 S2000 à 16.9 4. Loix / Miclotte Peugeot 207 S2000 à 19.8 5. Andreucci / Andreussi Peugeot 207 S2000 à 28.1

Bon a retourner, accompagné du règlement à l’ordre de Global Media Associates Sas, à l’adresse suivante : Journal La Principauté - Service Abonnements “ Le Beausoleil de Monaco ” • 6, Bd de la Turbie 06240 Beausoleil France

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