Expédition urbaine #1 cycle 2012

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Les carnets de visites de l’ardepa

Expédition urbaine

La ville centre historique

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Samedi 28 avril 2012 Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes


Introduction

Dans le prolongement des expéditions urbaines de 2011 consacrées à l’observation des différentes périodes de la fabrication de la cité, l’année 2012 sera consacrée à l’observation du « fabriqué », des caractères des territoires de la ville et de ses faubourgs. Ces assemblages donnent, en ressenti, les caractères des quartiers. Nous apprendrons à les dévoiler, à les reconnaître dans cinq « tissus » particuliers que le temps, les stratégies politiques et les enjeux ont forgé. Montrer toutes ces « fabriques » en oeuvre, c’est aborder le principe fondateur de l’urbanité qu’est la ville d’équilibre. Nous proposons pour cette première expédition urbaine d’aller aux sources de la ville centre historique. Le quartier de la Psalette, c’est des jardins, des cours secrètes, pleines d’histoires, d’évènements, des arrières cours inconnues, des placettes encombrées, des douves, où l’on y a vu des loups, une chapelle devenue cinéma, un couvent transformée en logements sociaux… Autant de greffes autour de ces espaces urbains, preuves d’une ville en mutation. De l’autre côté du cours, l’ambiance est tout autre : architecture plus ordonnancé, mixant l’institutionnel, le culturel et l’enseignement... Cet assemblage singulier vous sera conté le temps de cette première expédition urbaine.

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Parcours

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57 logements sociaux par Nantes Habitat Maîtrise d’ouvrage : Nantes Habitat Maîtrise d’oeuvre : Philippe Dubus Calendrier : Démolition : début 2012 Pose de la première pierre : septembre 2012 Livraison du bâtiment : 1er semestre 2013 Au 104, à la place de l’ancien bâtiment de l’Office National des Anciens Combattants va sortir de terre un ensemble immobilier. Il comprendra 57 logements sociaux de Nantes Habitat, une crèche multi-accueil, un centre d’hébergement et de réinsertion sociale pour femmes en difficultés et quatre locaux d’activités en rez-de-chaussée. Les services du centre pour femmes en difficultés sont situés côté jardin, ils prennent place sous une toiture jardin dont les pentes s’articulent autour des grands arbres existants sur le terrain. À l’arrière de ce site, les trois demeures datant du 19e siècle, seront réhabilitées et proposeront 15 logements en accession.

A.D44.1 Fi 67 1 © Archives Departementales

Plan général de la Visitation

© P.Dubus Expédition urbaine # 1 - La ville centre historique - 28 avril 2012

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L’ancien couvent des Visitandines Maîtrise d’ouvrage : CISF invest Calendrier : Travaux de curage et de démolition : en cours Gros oeuvre : courant 2012 Livraison : 1er trimestre 2013 Au 106 rue Gambetta, l’ancien couvent de la Visitation (6500 m2) va être transformé en résidence services pour personnes âgées : le Jardin de la Visitation. L’ouverture est programmée fin 2013. Ce somptueux bâtiment construit au milieu du 17e siècle pour les religieuses Visitandines, transformé en hôpital à la Révolution, était utilisé depuis 1978 comme un site d’hébergement militaire de hauts-gradés. C’était l’ancien mess de garnison. Sur le départ, l’armée de Terre a finalement vendu ce bien d’environ 5000 m2 au promoteur nantais CISF Invest. Les Jardins d’Arcadie est un projet qui s’adresse aux seniors autonomes recherchant un cadre de vie adapté. 88 logements sont prévus. Le jardin du cloître et son arbre remarquable, « un désespoir du singe » vont être conservés. Les bâtiments sont en parfait état, cependant les contraintes d’aménagement sont importantes puisqu’il s’agit d’un immeuble exceptionnel situé en plein centre historique. De plus, plusieurs parties du bâtiment sont classées comme les chérubins qui ornent les piliers du cloître et le portail d’entrée, situé rue DugastMatifeux.

© F.Elsner 5


Le musée des Beaux-Arts... L’architecture du musée Le lauréat, l’architecte d’origine nantaise Clément-Marie Josso, conçoit les plans du «Palais des Beaux-Arts» selon les principes des récents musées de Lille ou d’Amiens. Le plan est organisé autour d’une cour centrale couverte d’une verrière (le patio). Un double circuit de galeries et de salles l’entoure sur deux niveaux, derrière un monumental escalier à double volée et un vestibule voûté. L’ensemble souligne la majesté des collections, éclairées par de larges baies au rez-de-chaussée, et par un éclairage zénithal à l’étage, inspiré de la grande galerie du Louvre, rendu possible grâce au système moderne d’une charpente métallique. L’architecture extérieure, grandiose et ostentatoire (digne d’un «palais des arts»), répond au triomphe de

© Musée Beaux-Arts

l’éclectisme de l’Exposition Universelle de 1900 (année de l’inauguration du musée). Les niches entre les colonnes ioniques jumelées accueillent les allégories des arts, l’Architecture en position centrale au-dessus de la porte d’entrée. La Ville de Nantes met en place aujourd’hui un projet ambitieux d’extension de l’actuel musée. Texte Musée des Beaux-Arts

© Musée Beaux-Arts Expédition urbaine # 1 - La ville centre historique - 28 avril 2012

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...et le projet d’extension Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nantes Maîtrise d’oeuvre : Stanton – Williams Surface totale (rénovation, annexe et extension) : 17 000 m2. Ouverture prévue à l’automne 2013 Coût de l’opération : 38.127 M€ HT Cette rénovation et cette extension constituent un enjeu patrimonial et artistique majeur pour la Ville de Nantes, pour faire du Musée des Beaux-arts un Grand Musée d’Art porteur d’une ambition culturelle accrue, qui vise en particulier à renforcer son attractivité en direction des publics nantais, français et étrangers. Les grands principes du projet Stan ton Williams. Ce projet prévoit conformément au cahier des charges, d’installer les surfaces d’exposition permanentes supplémentaires côté Gambetta et de réorganiser le sous-sol de l’existant pour y redéployer les installations logistiques et techniques. La principale particularité du projet réside dans sa grande fonctionnalité et dans le traitement de ses façades dont certaines parties sont translucides. Pour Blandine Chavanne, directrice du musée : « le projet a été retenu car il répondait au mieux au programme et au cahier des charges. Il y a, à la fois, un respect du bâtiment existant et une proposition qui, tout en étant très contemporaine, s’inscrit dans le prolongement de l’actuel musée. »

© Stanton et Williams.

Vue du musée des Beaux-Arts et du «14» depuis la rue Clémenceau

© Stanton et Williams.

Vue de la nouvelle extension depuis la rue Gambetta 7


Extension : un agrandissement contemporain dans la continuité Le choix de matériaux particuliers, un respect de l’esthétique des deux bâtiments garantissent une continuité entre le musée des Beaux-Arts et son extension. Pour Stanton Williams, le projet « crée un dialogue entre le Palais des Beaux-Arts et les autres bâtiments formant l’îlot. L’extension se veut un trait d’union entre le passé et le présent, une véritable continuité urbaine. Le langage architectural du nouveau bâtiment renvoie à l’esthétique minérale du Palais des Beaux-Arts, de la chapelle de l’Oratoire et des bâtiments qui forment l’îlot.»

Parmi les caractéristiques du projet - Un principe de continuité des matériaux entre l’intérieur et l’extérieur. - De larges ouvertures créées dans l’épaisseur des murs de la façade nord, offrant ainsi un aperçu des oeuvres d’art aux passants et des vues sur les bâtiments et les rues qui forment l’îlot. - Un escalier en verre et en métal reliant les 4 niveaux de galeries. - Le choix de matériaux minéraux : marbre pour l’articulation du socle et des ouvertures ; enduis minéral de haute qualité comme le stuc « marmorino » à base de chaux et de poudre de marbre (effet pierre de tuffeau). Extrait du dossier de presse - Projet du musée d’Art de Nantes.

© Stanton et Williams.

Vue aérienne sur l’îlot du Musée d’Art Expédition urbaine # 1 - La ville centre historique - 28 avril 2012

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La Chapelle de l’Oratoire Située place de l’Oratoire, entre la cathédrale Saint-Pierre - Saint-Paul et le musée des Beaux-Arts, la chapelle de l’Oratoire fait aujourd’hui partie intégrante des espaces du musée. Les oratoriens s’implantent à Nantes dès 1617 et prennent en 1625 la direction du collège Saint-Clément. En 1651, on édifie hors des murs la chapelle du collège, qui sera consacrée en 1665. Elle constitue un bel exemple de l’architecture de la Contre-Réforme. Sa construction est assurée par Jacques Malherbe puis, après le décès de ce dernier, par Gilles Corbineau qui sera architecte de la Ville de Nantes.

© Musée Beaux-Arts

Vue extérieur de la chapelle de l’Oratoire

Le perron est rajouté en 1765 après la création de la promenade des cours par Jean-Baptiste Ceineray. La chapelle est désaffectée à la Révolution et connaît des utilisations diverses. De 1856 à 1899, elle abrite le musée de la Société archéologique et historique de Nantes. Puis elle devient salle de concert ou chambre ardente au gré des circonstances, jusqu’à sa restauration complète en 1988 et sa dévolution au musée des Beaux-Arts. Elle accueille désormais conférences et expositions.

© Musée Beaux-Arts

Vue intérieure de la chapelle de l’Oratoire

Texte Musée des Beaux-Arts

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La Cathédrale et le square de la Psalette La cathédrale s’élève et subsiste encore aujourd’hui sur des édifices romains. De multiples dégradations se sont succédées : - La Révolution transforme la cathédrale en écurie - L’explosion de la tour des espagnols du château en 1800 - Le bombardement de 1944 - L’incendie enflamme la toiture en 1972 et engendre treize ans de restauration. Tout au long des siècles, ces péripéties ont fait de la cathédrale un chantier interminable et une architecture dépendante du temps et des finances. Sa construction commença au printemps 1434 par le duc Jean V, il a fallu prés de 50 ans pour édifier sa façade et 4 siècles pour son achèvement. En1834 le choeur de style roman a été reconstruit.

© Ville de Nantes

De ses 63 m de hauteur, elle rend son intérieur immensément grand. De part son style gothique flamboyant, elle joue de la pureté de ses lignes, de ses arcs boutants, de ses doubles croisés d’ogives, de ses pinacles, gardes-forts, galeries et grandes verrières.

© Ville de Nantes

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Š Archives municipales

Extrait du plan cadastral de 1835

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L’ancien couvent des Carmélites... Le couvent des Carmélites, édifié au XVIIème siècle est un couvent inséré au coeur de la ville, à l’angle des rues menant à l’entrée du Château à la Cathédrale d’un côté et de la place du Pilori de l’autre. C’est en 1619 que le couvent est construit rue Gildas ancienne dénomination de la rue des Carmélites. La chapelle des Carmélites sera construite en 1638 et les religieuses acquirent une demidouzaine de maisons dans la rue pour étendre le couvent. En 1721, d’après le registre des matrices cadastrales, leur propriété s’étend de l’angle de la rue des Carmélites et de la rue du Château jusqu’à la parcelle mitoyenne à la chapelle. Apres l’incendie de 1726, le Carmel connaît de grosses difficultés pour restaurer ses bâtiments conventuels. En 1792, après estimation des biens pour aliénation et inventaire des biens et des personnes, les carmélites sont expulsées. Après pillage, le couvent devient prison pour les ecclésiastiques jusqu’en 1793. Il deviendra une caserne en 1799. François-Jean-Baptiste Ogée architecte expert, est nommé par le département de Loire Inférieure pour dresser un procès verbal d’estimation de l’ancien couvent.

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Extrait du plan Perronet, 1778. En rouge, l’emprise du couvent.

Un plan précis détaille le contenu des bâtiments pour permettre la division en 4 lots. A cette occasion, François-JeanBaptiste Ogée réalise un descriptif très précis des lieux. En 1807, la communauté des carmélites tentera de racheter l’ancien couvent sans succès, de nouvelles constructions y étant déjà établies. Texte de Jacques Dabreteau, Direction du Patrimoine et de l’Archéologie

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...transformé en logements sociaux. Nantes Habitat a fait l’acquisition de ce patrimoine en 1982 et l’a mis en location après travaux en 1985. D’autres travaux ont été réalisés : la fermeture des accès pour garantir la tranquillité des locataires et tout dernièrement une réhabilitation de l’ensemble des bâtiments. Les bâtiments présentent 5 cages d’escaliers qui distribuent 23 logements dont 4 T1 bis, 17 T2 et 2 T3.

© Nantes Habitat

© Nantes Habitat

© Nantes Habitat 13


Le cinématographe Le cinématographe occupe l’ancienne chapelle des Carmélites. Les Carmélites se sont installées rue St Gildas (actuelle rue des Carmélites) en 1617. Elles sont expulsées en 1792. Leur couvent est transformé en prison pour prêtres jusqu’en 1793. En 1805, la Ville de Nantes rachète l’ancienne chapelle afin de la transformer en temple protestant. Des offices seront célébrés de 1805 à 1854. Le 18 mars 1908, «l’American Cosmograph» ouvre ses portes dans l’ancienne chapelle des Carmélites datant du début du XVIIème siècle, en lieu et place d’un atelier de constructions mécaniques. A ses débuts, la salle présente la particularité d’être dépourvue d’écran, la projection se faisant à même le mur. Pendant de longues années, «l’American Cosmograph» fait partie des cinémas les plus en vogue de la cité nantaise, qui compte de très nombreux établissements en activité. En 1955, le cinéma est rebaptisé «Celtic».

actuel de «Cinématographe» après une rénovation complète réalisée par JeanMarie Lepinay. Le cinéma se spécialise alors dans les films d’art et essai et de recherche, programmant notamment de nombreux cycles et rétrospectives.

Malgré la lente mais inexorable désaffection des années 60 et 70, le «Celtic» continue à se maintenir en activité jusqu’au 15 juillet 1980, date à laquelle il doit fermer ses portes, malgré une contre-programmation à base de films arabes et indiens depuis 1978 ayant réussi à fidéliser une clientèle immigrée... La fermeture n’est que temporaire, car la salle ouvre à nouveau ses portes le 23 novembre 1983, sous le nom

Malheureusement, la salle ferme à nouveau ses portes en 1995... Mais l’histoire se répète pour le «Cinématographe», puisqu’en 2001 la municipalité confie la gestion du cinéma à l’association Ciné-Nantes, qui a vocation de proposer une programmation complémentaire à celles des autres salles nantaises et de la rendre accessible au plus grand nombre par une programmation et une tarification adaptées.

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ClichĂŠ : Alain Delaval

Projet de la transformation de la chapelle en temple protestant.

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© Michel Dudon

Plan du cinématographe dans son état actuel

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© Michel Dudon

Coupe du cinématographe

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Le bâtiment au début du XX ème siècle, avant sa transformation en cinéma Expédition urbaine # 1 - La ville centre historique - 28 avril 2012

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Remercie

L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette expédition urbaine : Alain Delaval, chargé d’études documentaires principal, DRAC, Christine Trichet, responsable de l’agence Feyder, Nantes Habitat, Catherine Cavalier, directrice du cinématographe, Nicolas Faucherre, professeur des Universités, Blandine Chavagne, directrice du Musée des Beaux-Arts, Michel Dudon, Arnaud Renou et Virginie Potiron du service communication Ville de Nantes.

en L’ardepa ots m s e u q l e qu 33 années de diffusion et de promotion, 33 années de sensibilisation Les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions singulières de l’ardepa. Les actions et débats que l’ardepa organise doivent informer et faciliter la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués. Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail. Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

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Programm

PROCHAINE EXPÉDITION URBAINE La ville d’expansion - de Beghin Say à Haute-île : samedi 26 mai - 9h30 Voilà un territoire singulier : une usine de raffinage de sucre, Béghin Say avec sa légendaire cheminée bleue dominant le ciel nantais, une ancienne fabrique de glaces abandonnée, un marché de gros alimentaire, le MIN dont la relocalisation est à l’étude, un assemblage de cités HLM, des voies, des rails, au final une © Ville de Nantes juxtaposition qui méritent une explication sur sa fabrication et par conséquent sur son devenir ; un devenir qui est à construire en regardant sur l’autre rive « haute île », un lieu hors du temps, qui est aussi questionné sur ses fonctions futures.

PROCHAINE CONFÉRENCE - VISITE Cité de l’Hermitage - Jeudi 10 mai,18h 1938/53, architecte : Michel Roux Spitz Maître d’ouvrage : Nantes Habitat 2008/10 : Réhabilitation par l’agence MAP Érigée dans les années 30 afin d’y loger les ouvriers du port, la Cité de l’Hermitage a tout d’abord été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruite en 1953. Aujourd’hui réhabilitée par l’agence d’architecture MAP, la Cité a retrouvé son éclat.

© Ville de Nantes

Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture ENSA Nantes - 6, quai François Mitterrand - BP 16202- 44262 Nantes Cedex 2 - Tél. : 02 40 59 04 59 - lardepa@yahoo.fr - www.lardepa.com


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