RVL 2012

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Révéler la ville

4ème édition - Habiter les milieux

Association Régionale pour la Diffusion et la Promotion de l’Architecture



Révéler la ville

4ème édition - Habiter les milieux // du 2 au 30 juin 2012 //

Pour l’édition 2012 de la manifestation Révéler la Ville, l’Ardepa a choisi le thème: « Habiter les milieux » Neuf intervenants sélectionnés par un jury constitué de membres du Conseil d’Administration de l’Ardepa sont intervenus le long d’un parcours autour du Canal Saint-Félix. Du 2 au 30 juin 2012, les neuf interventions ont mis en scène la ville pour la révéler au public, l’objectif étant de laisser à chacun une grande liberté de ton et d’action. Le périmètre d’intervention choisi est un échantillon urbain nantais circonscrit par la Loire au Sud, le Château des ducs de Bretagne au Nord, les berges du canal Saint Félix à l’Est, et la ligne du Bus Way, sur l’avenue Carnot à l’Ouest. Ce site offre un paysage composite où les projets urbains, les délaissés et les éléments de rupture se côtoient. Ces “milieux” hétérogènes offrent un terrain d’expérimentation qui pourront être “habités” par les différents projets. Créations offertes aux citadins, aux habitants, aux promeneurs, aux curieux, ces installations ont donné à voir la ville dans ses pleins et ses creux, ses visibles et ses inconnus, ses longueurs, largeurs et hauteurs, ses histoires et ses modernités. En parallèle des œuvres présentées, des interventions culturelles, telles que du théâtre d’improvisation, des lectures performées et des concerts, ont suscité la surprise tous les weekend. Les artistes : Atelier du Banc Public / La Fabrique des Possibles / La Compagnie les Maladroits/ Mardi Noir / Tangui Robert / Collectif de l’A1 / Yannick Gourvil & Shirley Hottier/ Alexandre Ciancio / Gilles Durand & François Taverne ensa nantes - 6 quai François Mitterrand - BP 16202 - 44262 Nantes Cedex 2 Tel : 02 40 59 04 59 - lardepa@yahoo.fr


HABITER LES MILIEUX Cette quatrième édition de « Révéler la ville » propose aux artistes d'interroger par leurs interventions le thème d' « habiter les milieux ». L'aire d'action à occuper présente des formes urbaines composites : la Loire, le canal saint-Félix, le quai, la gare, les espaces publics issus des années 90... Dans ce paysage urbain complexe, chaque oeuvre choisit à sa manière d'habiter la ville par différents processus : de l'action à la contemplation, par l'insertion discrète ou la mise en scène, par l'humour ou la poésie ...La thématique y est questionnée par les artistes sous différentes approches : on peut y lire une interrogation de la ville comme « milieu », aussi bien dans le sens géographique de l'habitat naturel de l'Homme urbain contemporain. Comment celui-ci peut-il s'approprier le trottoir, les quais comme biotope citadin? Ainsi certaines oeuvres amènent le visiteur à agir sur son propre milieu, par l'installation d'une plateforme ou d'une oeuvre appropriable pour la musique, l'écriture, le théâtre: l'occasion de moments partagés autour du canal. (Le cube blanc, Vélobulle, Pliage urbain, De l'autre côté ...) D'autre propositions révélent des milieux inconnus occupés par des habitants s'appropriant les murs, les arbres, les mobiliers urbains …. (Yoga urbain, Scotch, Mille yeux...) Ou bien, de micro-milieux urbains insoupçonnés nous sont révélés (les dessous du paysage) ou même artificiellement créés pour un moment éphémère et poétique (La roseraie)...


Vélobulles L’Atelier du banc public Pliage Urbain La Fabrique des possibles Scotch La Compagnie les Maladroits Yoga urbain Mardi Noir Les dessous du paysage Tangui Robert De l’autre côté Collectif de l’A1 Mille yeux Y. Gourvil et S. Hottier la roseraie Alexandre Ciancio Le Cube blanc G.Durand et F.Taverne


Les publics Petits et grands, du quartier ou d’ailleurs, du quidam au professionnel, les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous ces publics, parce que la ville évolue, se fabrique, se compose, et s’articule autour d’enjeux politiques et urbains. Pour cette édition, les œuvres ont été choisies, parce qu’elles interpellent – en toute modestie et sans affirmation radicale – ce qui fait diversité dans la ville : les publics et la ville quotidienne. L’appel à des artistes pour révéler certains lieux est un moyen de développer la curiosité et l’intérêt pour les questions d’urbanisme et d’architecture. Le fait de transformer des morceaux de ville, de façon ludique, étrange, surprenante, inattendue permet d’en accroître l’appropriation et la connaissance. Le public très varié et nombreux durant cette manifestation montre bien l’intérêt que les nantais portent à cette démarche.


Vernissage - 2 juin


Artistes au travail Fort de la précédente édition en 2010, l’ardepa s’est préalablement lancée dans les demandes d’autorisations afin d’occuper l’espace public et privé. Pendant plusieurs mois, un travail mené en collaboration avec les chargés d’actions territoriales de la Direction du développement associatif de la Ville de Nantes, Françoise Champare et Gilles Le Merdy, a réuni tous les intervenants selon les demandes des artistes. Du public au privé, les demandes sont inhabituelles et peuvent susciter l’étonnement. Cependant, tous ont été très réactifs ce qui a rendu cette 4ème édition possible. Nantes Métropole et NGE ont été particulièrement attentifs et collaborants. Après la présentation des projets «De l’autre côté» et «Yoga Urbain», les services de nettoyage de la Ville de Nantes , habituellement en charge de l’effacement des tags, ont accepté de les considérer comme oeuvre d’art pendant plusieurs semaines. Ce type d’intervention sur l’espace public suscite toujours des interrogations de la part du public pendant l’installation des oeuvres, ce qui a été le cas en particulier sur le Cours du Champ de Mars, avec «La Roseraie».



L’Atelier du Banc Public Vélobulles Cette œuvre installée au bord des quais propose aux visiteurs d’observer le paysage urbain, d’occuper le bord du canal l’espace d’un moment de contemplation. Dans une promenade immobile sur des vélos fixés au quai, on prend le temps d’observer les reflets du soleil, les bateaux dans le port, les passants sortant de la gare. Par cette action anodine du voyage statique le participant pédale et produit de petits bouillenements dans le canal.



Buller au bord de l’eau « Des bulles, des bulles, des remous, des ronds dans l’eau, autant de choses qui peuvent nous faire scotcher pendant des heures et nous faire oublier le temps qui passe. Des vélos le long du quai, banal me direz-vous, sauf si… par l’intermédiaire de vos petits mollets vous créez vos propres ondes à la surface de l’eau. Ce projet a été mené en partenariat avec Emmaüs.» L’Atelier du Banc Public



La Fabrique des Possibles Pliage Urbain Cette scène urbaine mise à disposition des usagers se pose entre le canal et la gare. Le passant qui s’assoit sur cette plateforme de bois devient ornithologue urbain, observateur du milieu environnant des migrations urbaines de la gare, des scènes de vie citadine. De temps à autre, ce pliage devient une scène et sert d’espace habité par des comédiens, des chanteurs vers qui les regards convergent le temps d’un spectacle.



Ouvrir une nouvelle fenêtre sur la ville « Révéler la ville à partir d’un mobilier urbain ? Embarquez pour ce faire à bord d’un pliage urbain installé sur les quais de la Loire et en ... un, deux, trois plis, laissez-vous emporter vers d’autres horizons. Telle une pliure de papier, un origami suggérant un envol, l’embarcation transporte vers de nouveaux imaginaires. A travers le prisme d’une fenêtre ouverte sur la ville, l‘installation permet une (re)lecture de l’espace urbain. Voyager ainsi dans la ville, c’est aussi prendre le temps de se (re)pauser, de (se) redécouvrir en allant à la découverte des entours… Pourtant, tout peut basculer pour se jouer et se déjouer à nouveau dans une infinité de possibilités. Pliage Urbain s’offre comme un observatoire minimum, une pièce ouverte sur l’espace public propice aux rencontres et interactions de toutes sortes, un véritable générateur et révélateur d’urbanité.» La Fabrique des Possibles



La Compagnie Les Maladroits Scotch L’arrivée de cinq nouveaux habitants aux bords des quais questionne l’espace public comme lieu habité et milieu appropriable. Ces cinq personnages de scotch « occupent » l’espace, ils s’y accrochent même car ils sont littéralement arrimés aux mobiliers du quai, ils semblent parler fort, être comme chez eux, usant du droit à l’appropriation de la rue par ses habitants.



Le scotch se répand dans la ville « Scotch est une (ré)appropriation de l’aménagement urbain. Transformer « avec ce qui existe déjà » pour suggérer un objet poétique et décalé. Il s’agit de cacher pour révéler. Les objets du mobilier disparaissent sous des épaisseurs de scotch, un matériau pauvre du raccommodage du quotidien. Nous souhaitons donner à voir un univers où le scotch s’empare progressivement de la ville. L’installation est in situ et éphémère. Elle s’imprègne de son environnement. Nous observons le cadre et les déplacements pour s’imaginer le décor autrement. Jouer à réinventer, comme à travers le regard d’un enfant, avec spontanéité et simplicité. Le mobilier se personnifie. Le scotch s’insère dans les brèches et façonne le mobilier urbain. Des personnages protéiformes et surréalistes surgissent, se dressent au côté des passants et prennent position le temps d’une rencontre.» La Compagnie Les Maladroits



Mardi Noir Yoga Urbain Cette oeuvre installe des collages peints de corps en position de yoga sur les murs de la ville. Ces corps contorsionnés, pratiquant le yoga urbain, habitent les lieux cachés, détournés, semblent chercher leur place dans la ville. Ces figures insolites pratiquent peut-être une nouvelle discipline recherchant l’harmonie entre l’homme et son milieu urbain?



Parcours de santé dans l’espace urbain « La volonté récurrente du travail est de créer un dialogue entre le motif et le lieu dans lequel il s’inscrit. En situation, les collages de Mardi Noir procèdent du détournement de notre environnement visuel immédiat saturé de signes et en propose une relecture prolifique, ludique et politique. Le Yoga Urbain révèle la ville car les figures s’inscrivent dans l’espace public jouant sur le décalage d’une forme de présence et absence dans un même temps.» Mardi Noir



Tangui Robert Les Dessous du Paysage L’œuvre sous le pont Aristide Briand révèle un paysage urbain revers du décor urbain, le dessous inconnu de la ville. L’accrochage d’un tableau ancien dans ce lieu marginal provoque avec le photomontage le regard du passant vers cette perspective monumentale oubliée, le paysage délaissé est à nouveau l’objet de regard.



Les dessous d’un pont comme paysage possible « La construction d’un paysage est avant tout une construction culturelle. Il faut que le paysage soit « inventé » par un artiste et que cette invention fasse sens pour une communauté de personnes qui reconnaitra alors ce cadrage d’un pays comme paysage. Les tableaux choisis et réinterprétés ici se situent à la charnière de la peinture européenne (15e) où le paysage n’est pas encore un sujet en tant que tel mais commence à s’émanciper notamment de la religion catholique et des préceptes de Saint Augustin pour qui le monde extérieur est le lieu du « Malin », la vérité se trouvant en notre être intérieur. La toile principale de cette intervention transforme le tableau La vierge du chancelier Rolin peint vers 1435 par le peintre primitif flamand Jan van Eyck pour Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne. Elle isole les personnages divins du personnage terrestre pour donner au paysage interstitiel le rôle central. Le fond scène du tableau originel est ici substitué par celui des dessous du pont Aristide Briand qui franchit La Loire à Nantes… Mais est-ce un paysage ? La toile tendue de part et d’autre des piles du pont coupe le point de vue réel. Le passant, flâneur ou observateur ne le voit plus qu’au travers du tableau. Cette limite constituée par la toile infranchissable questionne sur la réalité physique du paysage et sur la notion de décors.» Tangui Robert



Collectif de l’A1 De l’autre côté Cette œuvre habite l’ombre portée au sol des panneaux de signalisation, qui sont autant de signes utiles aux arpenteurs du milieu urbain. Cette occupation discrète du revers de ces repères joue avec la désorientation dans l’espace par l’arrivée de nouveaux signes décalés déplaçant le flux ordinaire vers d’autres destinations imaginaires.



Directions sérieuses dans le non-sens de la ville « À la manière des meilleurs GPS, nous chercherons à vous perdre dans le nonsens de la ville. Suivez les indications qui vous guideront entre le bon sens et l’envers de la ville. Lentement, dans un sens puis dans l’autre, les directives sont à suivre attentivement et méthodiquement pour réussir à se perdre complètement.» Collectif de l’A1



Yannick Gourvil Shirley Hottier Mille Yeux Les arbres de la rue de Valmy – des magnolias nantais - deviennent le milieu privilégié d’habitants très discrets. En observant bien, on remarque que « mille yeux » sont pointés sur nous, quel est cet animal étrange camouflé dans les feuillages? Sommes-nous ainsi observés partout dans la ville par ces présences discrètes mais bien curieuses ?



Ces arbres qui nous observent « Une drôle d’espèce animale habite la canopée de certains arbres au bord du canal St Félix. La rumeur dit même qu’on ne voit que leurs yeux dans les feuillages, des yeux qui observent, qui attendent peut-être qu’on leur parle. Mais qui sont-ils? Que regardent-ils? Pourquoi sont-ils là? «Mille yeux» offre au public une expérience surprenante qui interroge la Nature en ville, avec ses milieux écologiques et sa biodiversité; mais aussi les notions de promiscuité, d’habiter un espace partagé, de rencontrer ou de surveiller l’autre, etc. La sensation d’être regardé est tout de suite ressentie. L’installation reprend un des codes répandus en bande dessinée ou dans les dessins animés, celui qui symbolise une présence dans le noir par des paires d’yeux sans tête, ni corps.» Shirley Hottier & Yannick Gourvil



Alexandre Ciancio La Roseraie Le cours du Champs de Mars a été, le temps d’une soirée, habitée par un nouveau biotope artificiel: une Roseraie de ballons. Ce champ de fleurs ondulant au vent a transformé cette esplanade en milieu bucolique, comme un appel à une ville plus « fertile » en poésie.



Une touche de poésie dans ce paysage brut « Une voie royale sans roi, un cœur de quartier qui ne bât pas... Voilà tout ce qui caractérise le cours du Champs de Mars aujourd’hui. Un milieu austère et sévère, pourtant capable d’accueillir un paysage des plus fantasques. Un voile de ballons roses, accompagné de quelques mots poétiques, vient ainsi se lover tout naturellement dans cet espace rigide. Léger, kitsch et périssable ce nouvel élément perturbe la rigueur et l’ordre établis. Le temps de quelques rosées, ce champ de roses constituera un nouvel élément du paysage où il sera aisé de se balader, de jouer, de rêver et d’aimer...» Alexandre Ciancio



Gilles Durand & François Taverne Le Cube Blanc Sur un ponton inhabité du bassin du quai Ferdinand Favre est posée une forme cubique et épurée. Cette présence minimaliste interagit avec son environnement, dialogue avec les éléments du lieu qu’elle habite : la surface lisse des faces du cube reflète la lumière, reçoit les reflets de l’eau, les ombres des arbres, les graffs des passants du quai. Cette installation devient aussi le lieu et l’occasion d’occuper le quai voisin par les mots et la musique des deux créateurs.



Plateforme au bord de l’expérience - le cube blanc « Le cube blanc est là. D’une simplicité désarmante et d’une légitimité indiscutable. À quoi sert-il? L’art ne sert pas, il produit des formes. Et la forme élémentaire du cube blanc appelle à un tour d’horizon: où est-il situé? Sur quoi est-il posé? Qu’y a-t-il autour de lui? Et vous, qu’y a-t-il autour de vous? Vous êtes au centre. Vous pouvez très bien effectuer une rotation de 360 degrés et regarder ce qui vous entoure! Avec pour socle ajusté une plateforme en béton au bord de l’eau, il perturbe, souligne et ponctue l’espace. Espérant trouver cette même présence radicale, des poètes et des acteurs liront des textes avec des musiciens, le samedi soir, sur l’autre plateforme. Simplicité de forme ne signifie pas simplicité de l’expérience : ( - = +). Le cube blanc honore la puissance de l’art.»

Gilles Durand & François Taverne



les artistes

Vélobulles

L’Atelier du Banc Public

David DESHORMEAUX & Joachim RIVIERE 22 rue des Olivettes, 44 000 Nantes 09 54 73 24 29 06 78 15 79 97 / 06 88 18 87 41 atelierdubancpublic@gmail.com www.atelierdubancpublic.org L’association L’Atelier du Banc public est créée en 2010 // Artiste plasticien : David Deshormeaux ESBA option art // Joachim Rivière ESBA option design. Olivier Brichet président ESBA option art et ENSA option scénographie. L’Atelier du banc public est un espace de création aux compétences artistiques multiples. De l’installation à la scénographie, de la vidéo à la performance, en passant par le design ou l’architecture, nos champs de création nous permettent de garder une démarche ouverte et transversale. Par nos activités, nous défendons un art ouvert, ancré dans l’espace public; un art qui fait bouger les choses, provoquant de la réflexion, lançant des débats et incitant à la rencontre. Projet réalisés // «Les Accroche-Cœurs », Angers (20102011) // La villa déchet (Nantes 2010) //Festival « SPOT 2011 » ville de Nantes : « Crystal palette » « cabanes points infos du festival ». Concours d’idée « petites machines à habiter » CAUE de la Sarthe 2011, projet « PilingUp » coréalisé avec Charlène Fetiveau // «Un jardin sur mesure » CAUE de Maineet-Loire 2010, projet « Des jardins « éco-colorés »...

Pliage Urbain

La Fabrique des Possibles

Johanna CARL, Carole LANOIX, Amélie MARCHISET, Pauline ROUYER, Jean-Marc SCHMIDT & Thomas ZINS 10 Passage Rochebrune, 75 011 Paris 01 77 32 06 30 lafabriquedespossibles@gmail.com http://lafabriquedespossibles.tumblr.com L’association La Fabrique Des Possibles revendique la rencontre et le dialogue entre des savoirs et acquis issues de tous horizons. Au-delà des cadres disciplinaires, le but de la structure à géométrie variable est de favoriser l’émergence de projets artistiques, architecturaux, paysagers, domaines de compétences sollicités, d’expressions variées et d’interventions allant de la prospection à la conception-réalisation. Dans cette optique, la Fabrique des Possibles vise à ouvrir à la solution, à sa possibilité, et non à imposer une réponse définitive, sûre d’elle, parfaite... afin de faire de chaque projet une fabrique de possibles !


Scotch

La Compagnie Les Maladroits

Valentin Pasgrimaud & Arno Wögerbauer POL’n 11 rue des Olivettes, 44 000 NANTES 06 25 73 38 16 - v.pasgrimaud@hotmail.fr http://lesmaladroits.free.fr/ Tout deux sont d’abord comédiens, mais aussi graphistes et maintenant plasticiens. Tout deux partagent une sensibilité commune. Et surtout une envie : créer des univers poétiques sans se cloisonner à une discipline ou une pratique. En 2009, Valentin Pasgrimaud termine sa formation à l’école de Beaux-arts de Nantes où il a construit son parcours artistique en créant des œuvres plastiques et graphiques en lien avec le spectacle vivant et plus particulièrement le théâtre. Arno Wögerbauer, lui, après des études d’Histoire à l’Université de Nantes, étudie les Arts du Spectacle à Rennes. Il rencontre la compagnie Zusvex avec laquelle il se forme aux «formes animées» (marionnette, objet et matière), et participe, dans le cadre de ses études, à des stages avec Benoît Bradel ainsi qu’avec le Théâtre des Lucioles. Ensemble, ils se forment également au clown, au théâtre de marionnettes et d’objets, au théâtre sans parole, à la danse. Valentin et Arno sont tous deux cofondateurs de la compagnie les Maladroits. Ils jouent dans les spectacles Prises Multiples (2010) et Y’a pas de mal! (2007). Ils participent à l’atelier de création du Théâtre Universitaire avec Lavallée (2009).

Yoga Urbain

Mardi Noir

Arzhel Prioul 09 50 01 00 31 - mardinoir@yahoo.fr http://mardinoir.blogspot.fr/ Mardi Noir, né Arzhel Prioul le 29 octobre 1981 à Saint-Brieuc, est un artiste contemporain français. Il vit et travaille à Rennes. Mardi Noir est « pictophile « comme certains sont philatélistes. Depuis plus de dix ans, il collecte des pictogrammes de tout ordre, et se constitue une sorte de bestiaire. Ce corpus de vignettes, il le travaille ensuite avec des trames en basculant d’un médium à un autre, l’agrandit par retroprojection à l’échelle humaine à la peinture. Puis il part en quête d’espaces à squatter avec ses collages. En situation, les immenses rébus de Mardi Noir procèdent du détournement de notre environnement visuel immédiat saturé de signes et en propose une relecture. Les interventions dans l’ensemble reposent sur un détournement graphique d’objets extraits de leur fonction et de leur contexte d’origine en vue de créer une situation ludique La réflexion s’articule autour du décalage et de la confrontation de la présence et de l’absence.


Les Dessous du Paysage

De l’autre côté

Tangui Robert

Collectif de l’A1

10 rue des Recollets, 44 200 Nantes 06 15 72 76 82 - robert@insituae.com http://tangui-robert.fr/ 2012 Exposition Entre Deux, à la Galerie Loire – ENSA Nantes. Chef de projet agence IN SITU a.e. depuis 2003. 2011 Lauréat des JAPL au sein du collectif Defacto. 2010 Création du collectif Territorial Studio. 2007 Création du Collectif Defacto avec Maelle Tessier et Matthieu Germond. 2004 DEA/MASTER en Paysage à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. 2003 Architecte DPLG ENSA Nantes. 2002 Relevé archéologique et prospection, Angkor Thom Cambodge. 2000 Erasmus Ecole Polytechnique, Barcelone.

Alice Hallynck, Maxime Hospie & Flavien Kukwisz 80 rue d’Iéna, 59 000 Lille 06 68 22 47 83 - alice.hal@hotmail.fr Le collectif de l’A1 regroupe plusieurs architectes basés entre Lille et Paris. Tous travaillent dans différentes agences ou groupes d’études, mais se regroupent autour du collectif pour développer un travail expérimental, parfois sans commande, ou souvent en réponse à des concours d’idées. Situés entre la recherche et le projet, les sujets d’étude se retrouvent autour des notions de l’ordinaire, des lieux délaissés à reconquérir, et à l’expérimentation sur le terrain. Partir des usages existants, donner des outils d’appropriation de lieux habités, détourner les éléments ordinaires constituant le paysage quotidien, sont des principes essentiels que l’on retrouve dans toutes nos expérimentations. Les poubelles peuvent-elles devenir un mobilier urbain fédérateur ? Qu’est-ce qu’une halle de marché quand celui-ci est parti ? Et les panneaux d’indications routières appartiennent-ils à tout le monde ?


Mille Yeux

La Roseraie

Yannick Gourvil [Et alors]

Alexandre Ciancio

14 rue de Rocroy 75 010 Paris 06 85 69 29 94 - contact@etalors.eu www.etalors.eu

Shirley Hottier

06 64 71 60 01 - shirley.hottier@gmail.com Yannick Gourvil et Shirley Hottier sont deux architectes qui développent une double activité : la Maîtrise d’Œuvre et la réalisation d’installations urbaines éphémères ou de Land Art. Concernant cette deuxième facette qu’ils souhaitent expérimentale et généreuse, ils ont tous deux collaboré à un certains nombre de projets de petites et grandes échelles, en France et à l’étranger. Ils attachent beaucoup d’importance à la compréhension de la démarche par le public, à la simplicité de l’intervention, à l’effet de surprise et à l’usage des matériaux en favorisant le détournement et le réemploi. Dans le cadre de « Révéler la Ville # 4» à Nantes, ils ont souhaité mettre leur expérience en commun pour réaliser l’installation « Mille Yeux». Il s’agit d’une expérience ludique de l’espace qui cherche à provoquer le questionnement du visiteur quant à son environnement en lui proposant de le voir d’un nouvel oeil.

62 rue de l’ouche cheneau, 44 230 Saint Sébastien sur Loire 06 32 15 27 83 - ciancio.alexandre@orange.fr Alexandre Ciancio est étudiant ; il est né en 1988 et a été diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes en juin 2012. Il a participé en 2010 au concours d’idées Eiffel, et soutenu son mémoire ‘’La machine à rêver, ou le retour de la fiction chez les post-modernes’’ auprès de Valéry Didelon (revue Criticat, Paris). En 2011 il a obtenu la mention du jury (décerné par Claude Parent), au Grand Prix de l’Académie des Beaux Arts de Paris pour son projet ‘’Estudianstère : une résidence étudiante dans l’ancien parking Deurbrouqu à Nantes’’. Une émission radio lui a été consacré pour ce projet. Après la réalisation de concept stores de prêt à porter et de l’aménagement de l’agence de design graphique et digital VuPar, il a effectué un stage au sein de l’agence d’architecture et d’urbanisme Forma6.


Le Cube Blanc

Gilles Durand & François Taverne

74 rue Paule Bellamy, 44 000 Nantes 06 74 22 64 46 - gilles.durand@yahoo.fr http://motzic.blogspot.fr 06 66 38 50 42 - fr.taverne@orange.fr - http:// www.francoistaverne.com/ *Depuis longtemps artiste, Gilles Durand a obtenu le DNSEP à l’école des Beaux-Arts de Nantes en 2006. Depuis 2007, il travaille avec François Taverne, photographe plasticien. En 2008-2009 , ils ont été en résidence à la maison de quartier MadeleineChamp de Mars ce qui a donné lieu à une exposition et à la parution d’un livre. Dans des bars, des galeries, des scènes alternatives et en plein air, Gilles Durand fait des lectures performées avec Guillaume Ertaud à la batterie. Ses dessins ont fait l’objet de nombreuses expositions notamment à l’atelier Alain Le Bras et à la galerie Entre Deux. Gilles Durand s’intéresse à l’urbanisme, aux conditions de vie actuelles et aux marges. François Taverne, quant à lui, entreprend ses études d’art en 2002 à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes. Il y enseigne la photographie depuis 2008 et mène un travail photographique et plastique, sur le quotidien et sa banalité. Pour lui, le paysage et les différents aspects qu’il peut revêtir, « paysage naturel » ou « agencement d’objets », créent naturellement une scène. Avec le temps, son regard s’aiguise et devient plus critique sur notre environnement, les individus, la société et l’espace qui nous entoure.


Révéler la ville

4ème édition - Habiter les milieux // du 2 au 30 juin 2012 //

Organisation

Coordinateur de l’événement : Ardepa- Gaëlle Delhumeau Régie: Ardepa- Anne-Sophie Santo

Partenaires institutionnels

La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), le Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA) et la Ville de Nantes.

Mécènes

Le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes des Pays de la Loire, les agences d’architecture : AIA, Forma 6, IDEA, Labatut Associés, [Mûrisserie] Parent-Rachdi.

[mûrisserie] Parent - Rachdi

Remerciements

Les artistes - L’ Atelier du Banc Public: David Deshormeaux & Joachim Rivière / Alexandre Ciancio / Collectif de l’A1: Alice Hallynck & / Compagnie les Maladroits: Valentin Pasgrimaud & Arno Wögerbauer / La Fabrique des Possibles / Yannick Gourvil & Shirley Hottier / Mardi Noir: Arzhel Prioul / Tangui Robert / Gilles Durand & François Taverne Et aussi, Lorette Guillou de La Machine, Françoise Champare et Gilles Le Merdy chargés d’actions territoriales de la Direction du développement associatif de la Ville de Nantes, le SEVE, la NGE, Nantes Métropole, la Cité des Congrès, l’école nationale supérieur d’architecture de Nantes, la Péniche Grand Large, la Fanfrale, Tonkar Zabal, Les Lézards Scéniques, la Compagnie Adore, et bien sûr les visiteurs venus nombreux. Textes : artistes et ardepa



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