Expédition Urbaine #1

Les carnets de visites de l’ardepa

Expédition urbaine Le long de la Chézine...

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Samedi 25 mai 2013 Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes

Introduction La Ville de Nantes au titre de capitale verte de l’Europe, succéde ainsi aux villes européennes de Stockholm (la Venise Archipel), Hambourg (le port hanséatique), Vitoria-Gasteiz (médiévale et intense) et demain Copenhague. Les expéditions urbaines 2013 permettront de parcourir les objets et caractères singuliers qui ont élevés Nantes à l’échelle européenne.

Il y est question de croissance urbaine et de préservation du territoire. Le paysage dans ses nombreuses variations, est le reflet des attentes et des enjeux de la ville de demain ; les parcs publics et leurs territoires, les jardins à vocations variées, les compositions urbaines que l’histoire traverse (cités jardins - les veines humides et écologiques au coeur des densités…) et bien d’autres objets essentiels à la fabrication de la ville.

Les expéditions urbaines 2013 font le pari de révéler, dans cinq parcours, des assemblages singuliers de ces caractères, révélant la ville en mouvement, de long terme, dans cette inspiration.

La Chézine, l’un des nombreux cours d’eau qui alimente la Loire, est une veine de paysage singulière. Long corridor écologique, il traverse et fait lisiblement le lien entre les quartiers de la ville depuis sa source rurale.

L’expédition propose de découvrir, à contre fil d’eau, depuis la ville bourgeoise (Canclaux) puis successivement par le parc historique de Procé, le pied du quartier social des Dervallières en pleine mutation. Entre grenouille agile et robiniers, l’architecture côtoie le footing urbain.

Expédition urbaine # 1 - Le long de la Chézine - 25 mai 2013

Parcours

Place Canclaux La naissance de ce quartier résulte du développement de la ville vers l’Ouest et de son industrialisation nécessaire à la survie du port, après la Révolution et l’Empire.

Le refoulement des eaux industrielles qui se déversent dans la Chézine, sous l’effet de la marée ou lors d’inondation, rend les lavoirs inefficaces et le quartier insalubre.

Jusqu’aux environs de 1900, nous sommes ici aux portes de la ville.

Avant les transformations du quartier, le chemin de Gigant dégringole les pentes de la colline de Gigant jusqu’à la vallée de la Chézine, élément majeur du paysage totalement effacé aujourd’hui.

Cette rivière, bordée de lavoirs, coule à ciel ouvert et se traverse par l’arche de Gigant, en bois. En aval de cette arche, la Chézine se perd dans un système de marécages et d’îlots avant d’atteindre son confluent, la Loire. L’ensemble a été en partie asséché au cours du XVIIIéme siècle. Tout autour, les usines se sont multipliées au cours du XIXéme siècle (conserveries et ferblanteries).

Dès 1786, une convention signée de l’intendant de Bretagne prévoit l’établissement de voies publiques dans cet espace du Bas Gigant. La Révolution arrêtera l’évolution normale des décisions et des travaux.

La place commence à se dessiner en 1856 et deviendra la place Gigant jusque dans les années 1890 où elle prendra son nom actuel de place Canclaux. Jean Baptiste Camille de Canclaux (1740-1817) était un Général français de la Révolution. A l’origine, une ligne de tramway, construite en 1911, contournait le terre plein central.

© Avenue 70

Texte extrait des Annales de Nantes et du Pays Nantais

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L’externat des enfants nantais

© Externat des enfants nantais

Cet établissement libre a été créé en 1851 par Monseigneur Jacquemet en application de la loi Falloux. Promulguée le 15 mars 1850, cette loi porte sur l’instruction publique et aborde tous les aspects de l’éducation mais elle est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d’enseignement laissant une place ample à l’enseignement confessionnel.

Après avoir déménagé à divers endroits dans Nantes, il s’est définitivement installé avenue Camus en 1933.

L’externat a été plusieurs fois agrandi dans les années 1960 puis 1980, notamment pour offrir aux élèves une salle de sport, une salle de restauration et une aumônerie.

Texte extrait des 150 ans d’histoire d’un grand établissement nantais.

© Externat des enfants nantais

Fondé en 1851, l’Externat des Enfants Nantais est un collège-lycée catholique sous contrat avec l’Etat. L’établissement prépare au bac L, ES, S. Il possède des sections européennes en collège et en lycée et des classes préparatoires VETO-BCPST et ECS. Le collège accueille également une section EGPA.

Val de Chézine La Chézine prend sa source sur la commune de Saint-Étienne-de-Montluc.

Elle traverse ensuite les communes de Sautron, de Couëron, de Saint-Herblain, puis de Nantes.

Les derniers kilomètres nantais de la Chézine, à partir de l’arrière des immeubles longeant la rue de Gigant, sont souterrains, la rivière étant recouverte jusqu’à sa confluence avec la Loire. Celle-ci a lieu sur la rive droite du fleuve, sur le quai de la Fosse à hauteur de la rue Mathurin-Brissonneau.

La Chézine est l’une des dernières rivières à se jeter dans la Loire avant l’embouchure de celle-ci.

La promenade de la Chézine, longue de 2.13 kilomètres, permet de relier le centre-ville de Nantes depuis la Place Canclaux, à la commune de Saint-Herblain, où l’aménagement se prolonge.

On peut relever plusieurs séquences dans son tracé. En effet, depuis la rue Emile Boissier, elle coule dans un vallon ombragé d’aulnes et de peupliers, avec un cheminement en terre. Puis le parcours est interrompu par la traversée de la rue Bouchaud, avant de reprendre sur un cheminement stabilisé plus large, où la verdure prend place sous forme de pelouses et d’arbres en bosquet.

Ensuite, après la traversée de la place Doumer, où la circulation automobile omniprésente modifie sensiblement l’environnement précédemment ressenti à l’ombre des arbres, le cours d’eau traverse le Parc de Procé puis s’élargit sur un bassin apprécié des pêcheurs, au-delà du lieu dit du Repos de Jules César, avec des cheminements de part et de l’autre de la rivière.

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© Jacotte July

© Jacotte July

Texte extrait du mémoire d’Elsa Martineau, «L’espace vert : manières de pratiquer, façons de voir...»

DESS Villes et territoires, juin 2006

Le parcours de la Chézine, de Saint-Etienne-de-Montluc à la Loire.

Le flèche rouge représente le tronçon parcouru aujourd’hui

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Parc de Procé Maîtrise d’ouvrage : Famille Caillé Maîtrise d’oeuvre : Dominique Noisette Calendrier : Construction du manoir en 1789 - Aménagement du parc en 1866

© BZH Explorer

Ce parc à l’anglaise de 12 hectares sur le Val de Chézine existe depuis plus de 100 ans. Dessiné par Dominique Noisette, il a vu le jour sous Napoléon III en 1866. Le manoir, quant à lui, date de 1789. Le Parc de Procé fut acheté par la Ville de Nantes en 1912. Selon, les procès-verbaux des séances du conseil municipal, M. le Maire Paul Bellamy fit le discours suivant pour l’acquisition par la Ville – approbation d’une promesse de vente en mars 1912.

« Messieurs, vous savez combien sont utiles à la santé publique ce que les hygiénistes appellent des espaces libres, c’est-à-dire des terrains non bâtis, aussi vastes que possible, plantés d’arbres, aménagés en parcs et en jardins et qui, producteurs d’oxygène, laissant circuler sans obstacle l’air pur et la lumière, constituent en quelque sorte les poumons nécessaires à la vie de l’organisme important qu’est une grande ville industrielle….[…] Dans toute cette partie qui borde la rue des Dervallières et le boulevard de Ceinture elle constituera pour nos concitoyens de l’Ouest de la Ville la promenade agréable, le lieu de repos éminemment favorable à la santé, que sont le GrandBlottereau pour les habitants de l’Est de Nantes et le Petit-Port pour ceux du Nord. … ». Certains conseillers municipaux s’opposèrent à cet achat, disant que le parc de Procé se trouvait presque à la campagne, et un autre conseiller municipal évoqua des choses plus urgentes que cet achat.

© BZH Explorer

La propriété de Procé devenue parc en 1912 a accueilli des générations venues se détendre, se réjouir, se promener.

Derrière la sérénité du XXIème siècle, bien des évènements ont émaillé ce parc centenaire. Cette promenade va vous en révéler quelques-uns au travers des aménagements, de l’art statuaire, des «réjouissances publiques», sans oublier la vie du Parc et du manoir durant les conflits mondiaux des première et deuxième guerres mondiales.

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De nos jours les Nantais peuvent rendre hommage à Paul Bellamy qui, par sa détermination et sa vision au long terme, leur permet de déambuler dans le parc qui les réjouit tant et qui n’a cessé de s’embellir tout au long de ces cent années.

Le parc possède en effet de magnifiques collections de rhododendrons, azalées, andromèdes, dahlias, fuchsias, magnolias et bruyères, cornouillers à fleurs, plantes vivaces ainsi que des arbres remarquables comme les cèdres, des cyprès chauves et un tulipier de Virginie (planté en 1789).

Les quatre statues symbolisant l’agriculture, la forêt, la botanique et la sculpture proviennent de l’ancien Trocadéro à Paris. Les trois allégories, qui viennent de l’ancienne poissonnerie, le kiosque mauresque, le rocher de Jules César, sont autant de traces chargées d’histoire, de légende, de littérature. Ce parc est devenu un lieu de détente et de promenade très agréable.

Texte Ville de Nantes

© 2011 Marie Bretaud

Paul Bellamy répondit «Il arrivera une époque où ce parc se trouvera en pleine ville et les Nantais d’alors nous seront reconnaissants de leur avoir ménagé le plaisir d’y passer d’agréables moments.»

Le pont Jules César

© Drazycam

En 1873, le Conseil général décide la création d’un boulevard de ceinture.

Les travaux débutent en 1874 et sont achevés en 1895. Long d’une dizaine de kilomètres, il contourne la ville dans des zones rurales, traverse Chantenay et Doulon. Son tracé en demi-cercle part des environs de la gare de Chantenay pour aboutir à la prairie de Mauves. Le tronçon entre la place Zola et le rond point de Vannes nécessite la construction d’un viaduc pour franchir la Chézine, le pont Jules César, achevé en 1879. Son nom viendrait d’une légende, selon laquelle l’illustre conquérant aurait remonté la rivière jusqu’à ce lieu-dit du « Repos de Jules César ». Long de 93 mètres, le viaduc est composé d’arches en pierre blanche et sa balustrade mêle briques et pierres. Ces arches assurent la séparation entre les parcs de Procé, à l’est, et celui de la Chézine, à l’ouest.

© Drazycam

Texte des Archives Municipales

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Dans les années 1820, à côté du château des Dervallières, la famille de La Brosse fait construire une nouvelle maison noble en tuffeau.

La propriété est constituée de nombreuses dépendances, d’écuries, de serres, de jardins et de bois et forment un domaine qui s’étend sur 71 hectares.

Dans les décennies 1950 et 1960, un ensemble de HLM est construit sur le site des Dervallières. Racheté par la ville au moment de la construction de la cité, le château est occupé par des associations du quartier.

© Archives municipales de Nantes

Au XVème siècle, le domaine appartenait aux seigneurs de la baronnie de Derval, qui lui ont donné son nom. Les Derval ont une demeure au centre de Nantes, le manoir de Derval, l’actuelle cour d’honneur de l’Hôtel de Ville, et une résidence de campagne, les Dervallières, dont ils seront à l’origine de la construction.

En 1968, la municipalité étudie l’opportunité de le convertir en auberge de jeunesse mais abandonne cette idée face à l’ampleur des travaux de rénovation. Laissé trop longtemps à l’abandon, l’édifice est alors quasiment en ruine et sa démolition est décidée en 1987. Seuls son soubassement et la façade de son pavillon central ont été conservées.

© Archives municipales de Nantes

Le château des Dervallières était une habitation noble aujourd’hui presque entièrement disparue, située près de Nantes dans la paroisse Saint-Martin de Chantenay. Une des caractéristiques du domaine est son relief atypique marqué par des vallonnements et des pentes prononcées. Le dénivellement atteint, en effet, quelques dizaine de mètres. Ce relief divise le site en 2 parties : la zone haute au sud qui surplombe l’ensemble du parc et la zone basse au nord où coule la Chézine.

© Archives municipales de Nantes

Le domaine des Dervallières et son château

La château des Dervallières en 1968 11

Les équipements sportifs En 1963, les travaux de construction de la cité entrent dans leur dernière phase. A cette date, 1800 logements sont occupés et les 800 derniers, en cours d’exécution, doivent être livres l’année suivante. A ce stade, la question des équipements collectifs et plus particulièrement ceux destinés aux jeunes devient cruciale. Pour faire face aux besoins du quartier, le Conseil municipal vote un programme d’équipements en septembre 1963, afin de «permettre aux jeunes de s’initier à la pratique des sports, de s’entraîner ou d’utiliser leurs loisirs dans une saine ambiance». Le programme prévoit la création d’une Maison de Jeunes, d’un centre sportif, d’une salle de sport, d’un gymnase et d’une piscine.

Extrait de : «Quartiers, à vos mémoires – Des Dervallières à Procé». Archives Municipales de Nantes.

Cette piscine est assez particulière car son bassin principal est en forme de L avec 6 couloirs de 25 mètres et une bande de 50 mètres. Elle est ouverte de juin à septembre.

© Archives municipales de Nantes

La salle de sport et le gymnase sont respectivement rattachés aux groupes scolaires Dervallières I et II. L’usage de ces équipements est réservé aussi bien aux besoins des écoles qu’à ceux des associations sportives.

Le centre sportif comprend la construction d’une piste d’athlétisme

de 400 mètres avec à l’intérieur, un terrain de foot et de rugby, diverses installations d’athlétisme, un grand plateau avec des équipements affectés à l’éducation physique, cinq plateaux plus petits destinés à des courts de tennis, un terrain de basket et un terrain de volley-ball.

En 1965 la municipalité vote le projet de construction d’une piscine en plein air.

L’implantation de cette piscine d’été est fixée au nord du centre sportif sur la rive gauche de la Chézine. Quatre bassins et une pataugeoire sont alors prévus par les architectes Favraud et Evano. Il faut néanmoins attendre 1969 pour que les travaux débutent.

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© Annick Bienfait

© Annick Bienfait

Les Dervallières Réalisation : 1957-1965 - Superficie du site : 100 hectares environ sur l’ensemble des deux vallons.

- Programme : 1ère tranche, 460 logements ; 2ème tranche, 740 logements, 3ème tranche 1430 logements soit environ 2600 logements à loyer modéré au total.

- Une maîtrise d’ouvrage unique - Un bailleur unique Le quartier des Dervallières donne son nom au premier grand ensemble Nantais. Il est érigé sur l’ancienne propriété du Comte de la Brosse acquise en 1952 par la ville à la recherche de terrain pour reloger les familles après la deuxième guerre mondiale. La conception est due à Marcel Favraud, architecte parisien et la réalisation est confiée aux architectes nantais réunis au sein de l’atelier des Dervallières (Ferré, Evano Liberge, Boquien et Sortais). Le premier plan masse date de novembre 1951 et fut publié dans la revue Architecture d’Aujourd’hui n°46. « Le parti a été adopté en fonction de l’orientation, de la vue, de la configuration du terrain et des espaces verts. a) l’orientation – il s’agissait avant tout d’éviter les vents dominants d’ouest […].

L’orientation choisie est sensiblement sud-est. b) la vue - Les larges horizons sur la vallée de la Chézine et au loin, sur la vallée de la Loire, correspondent à l’orientation sud-est envisagée. c) la configuration du terrain impose de situer les immeubles dans la partie haute et sur la pente perpendiculairement aux courbes de niveau, la partie basse étant constituée de mauvais sol. d) les espaces verts – Le souci majeur a résidé dans le maintien et la sauvegarde du milieu naturel et des arbres magnifiques en pleine maturité.

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L’implantation des bâtiments a été étudiée en vue d’incorporer les constructions dans ce cadre exceptionnel sans nuire à la beauté du site…

La recherche a porté sur une continuité architecturale de la partie haute des immeubles, opposée à la partie basse de ceux-ci qui épousent librement les mouvements du sol… L’immeuble «tour» forme la tête de la composition.

L’unité comprend en outre des services communs : centre social…, deux centres commerciaux…, deux groupes scolaires…, des galeries et jardins d’enfants, des garages sur les voies de desserte, des espaces libres et des terrains de jeux ».

A l’époque, ce projet imaginé comme un morceau de ville, entier et autonome, répond sur un site exceptionnel à la demande en logements. Les normes de confort et d’hygiène offertes aux premiers habitants n’ont alors rien de comparables avec celles des habitations anciennes.

La réponse urbaine et architecturale s’inscrit également dans l’interprétation faite des principes énoncés par les architectes du mouvement moderne.

Le quartier connaît ensuite plusieurs mutations pour répondre aux besoins des nouveaux habitants.

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© Ville de Nantes

Vue aérienne des Dervallières dans les années 1960

Le plan «d’unité résidentielle» publié dans Architecture d’Aujourd’hui n°46, 1951 15

Les évolutions du quartier Les Dervallières ont fait l’objet d’une 1ère réhabilitation dans les années 1980. Dans le cadre des opérations HVS (Habitat et Vie Sociale), la Ville de Nantes entamait un large programme de réhabilitation de son patrimoine HLM dont les Dervallières. Des équipes, composées d’architectes et de sociologues, en collaboration avec les services techniques de l’Office d’HLM, ont entamé des études de reconfiguration des bâtiments (logements) et de leurs accès. La rue Pierre Mignard et la rue Théodore Géricault furent les 1ères concernées.

Dans les années 1990, d’autres opérations de réhabilitation ont été programmées (les bâtiments B, rue Charles Perron, rue Bonnard, etc...).

Aujourd’hui, c’est la partie basse du quartier « le Vallon des Dervallières » qui est concerné.

Cadre de vie renouvelé (réhabilitation et construction de nouveaux logements), qualité de vie améliorée par de nouveaux équipements et services (création du pôle sciences et environnement), la mise en valeur des paysages naturels, la création des jardins d’usage et de la vallée verte, destinée à constituer un lieu d’échanges et de convivialité, sont autant d’actions qui vous seront présentées et qui permettront de comprendre comment ce vaste programme de restructuration a engagé la mutation de l’une des plus anciennes cités d’habitat social de Nantes.

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La nouvelle image du quartier sera celle de petits immeubles résidentiels posés sur des espaces paysagers de parcs et de jardins. Ainsi, suite à la déconstruction de 313 logements, c’est près de 380 nouveaux logements qui seront construits d’ici 2013. La volonté est aussi d’ouvrir ce quartier sur l’extérieur en poursuivant les actions menées sur la partie haute du quartier par le remaillage de l’ensemble du réseau de voirie afin de permettre des circulations aisées aux différents équipements publics inscrits sur le quartier : école, crèche, gymnase et maison de quartier.

La première partie du projet a été consacrée à la construction des logements sociaux, constructions portées par de multiples bailleurs.

La seconde phase du projet qui s’engage aujourd’hui, concerne la construction de logements libre et abordable.

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Š Archives municipales de Nantes

Les Dervallieres en 1969

La place en 1993

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Š Ville de Nantes

Le projet du Vallon : les orientations Réalisation : 2003 - 2014 Urbaniste : agence Revert et Cherif Hanna Programme : - Réhabilitation de 420 logements et 378 nouveaux logements - Restructuration du groupe scolaire Dervallières - Chézine et création d’un pôle sciences environnement (2869 m²) - Aménagement des espaces publics, le parc, le bassin, jardins publics, sentier botanique...

Le projet du « Vallon des Dervallières», partie du quartier délimitée par le Val de Chézine et le boulevard du Massacre poursuit le projet de restructuration engagé depuis plus de 10 ans.

Ce projet de rénovation urbaine doit permettre d’enrayer les mécanismes de ségrégation sociale, de mettre fin au relatif enclavement physique par une amélioration des accès, de favoriser l’intégration du quartier dans la Ville par une nouvelle attractivité, de diversifier les statuts d’occupation et de gestion des logements par une programmation équilibrée des nouveaux logements.

Redonner de la cohérence urbaine Le projet est de recomposer un espace maillé avec les quartiers voisins, largement ouvert sur la Chézine et doté d’une centralité qui soit le lieu d’échanges de ses habitants et de communication avec le voisinage.

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Le projet cherche à qualifier précisément les domaines publics, semi-publics et privés du territoire.

Les résidences sont implantées dans un domaine privé constitué par un nouveau parcellaire tracé sur le site.

Les espaces publics sont identifiés en fonction de leurs usages.

Les résidences seront des petites constructions, d’une hauteur limitée, à l’architecture simple et élégante.

La mixité sera aussi celle des fonctions.

Des activités et/ou commerces seront insérés dans l’habitat. Les parcelles qui donnent sur le boulevard du Massacre ont vocation à accueillir ces nouveaux usages.

Produire des espaces publics de qualité On peut hiérarchiser les espaces publics du quartier en trois grandes catégories.

L’espace majeur sera celui du parc et de la vallée de la Chézine.

Les jardins d’usage constitueront la nouvelle centralité du quartier. Ils s’échelonneront tout au long des rues Renoir et Le Nain jusqu’à son débouché boulevard du Massacre.

La dernière catégorie d’espaces sera celle des voies. La référence sera la ville ordinaire. Les principales circulations seront des rues avec une chaussée pour les véhicules, un stationnement latéral et des trottoirs pour les piétons.

En complément, on trouvera des cheminements spécifiquement réservés aux piétons. Ils mèneront au parc et à la vallée de la Chézine.

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Urbanisation et environnement Ce projet doit s’insérer dans la démarche de développement durable mise en place par la Collectivité. Le projet est de construire dans un parc. Une trame végétale assurera une transition harmonieuse entre les résidences et le parc.

Le second volet sera celui des eaux pluviales. Des systèmes de rétention seront mis en place depuis les réceptacles de pluie jusqu’au raccordement aux réseaux publics.

Si le projet urbain contribue, dans le cadre de la convention ANRU, à diversifier et ouvrir le grand quartier des Dervallières sur la Ville, les objectifs ne seront atteints que si les logements, activités et équipements, intégrés dans un projet cohérent à même de révéler les atouts d’un site remarquable, garantissent la qualité de vie à long terme de l’ensemble des habitants et usagers.

Texte tiré du document «Contexte» déc 2010, agence Revert

Les équipements Les équipements publics sont une composante de la mixité des fonctions et le lieu privilégié des échanges entre les habitants.

Ils sont situés au coeur du quartier.

Il dispose d’une école maternelle, une école primaire et une crèche.

Ces équipements ont été rénovés et restructurés.

Le pôle sciences et environnement Séquoia, construit à proximité du groupe scolaire, symbolise la démarche de développement durable menée sur le quartier.

Un objectif de qualité globale Les actions mises en oeuvre dans le cadre du projet urbain du Vallon des Dervallières recouvrent plusieurs échelles et dimensions, toutes nécessaires à sa réussite.

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Axonométrie des projets du Vallon des Dervallières

F

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H G

I J

Nantes Métropole Aménagement

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Les différents projets du Vallon A/ Eden Vallée Construction de 39 logements en accession libre Architectes : Platform Promoteur : Nexity Démarrage des travaux : 1er semestre 2013 Livraison prévue : début 2015 Ce projet de 39 logements, surplombe le parc et sa façade joue le décalage entre les appartements et les loggias pour créer des effets de profondeur. Les logements bénéficient de vues vers le parc, orientant au sud les pièces à vivre, à l’abri de loggias, et au nord les espaces nuit. Situé à l’entrée du quartier dans un environnement paysagé de qualité, il marquera l’ouverture vers le parc.

B/ Les Balcons de la Chézine 35 logements collectifs et 3 logements individuels, label BBC Date de livraison : 07/2012 Architecte : Françoise Mauffret Promoteur : Nantes Habitat Ce bâtiment résidentiel de cinq niveaux comprend 35 logements collectifs et trois logements individuels groupés.

Les premiers locataires s’y sont installés à la mi-juillet 2012. La majeure partie des appartements bénéficie d’un espace extérieur, balcon, terrasse ou jardin privatif. Les plans de chaque logement ont été conçus pour garantir un ensoleillement maximum.

Les bâtiments sont organisés autour d’une voie piétonne arborée accessible à tous les résidants.

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C/ La Foncière Logements 32 logements en location, label BBC Date de livraison : 05/2012 Architecte : Agence Devillers Promoteurs : Foncière, Bouygues Immobilier Cet immeuble composé de 32 logements en locatif sur 4 étages, occupe un terrain en pente vers la vallée de la Chézine. Les rotations dans le corps du bâtiment, entre les différentes cages d’escalier brisent l’effet de « barre » tout en assurant aux logements une vue dégagée sur le parc situé à l’est.

D/ Boréal 39 logements sociaux et en accession abordable, label BBC Date de livraison : 01/2012 Architectes : TETRARC Promoteur : Habitat 44 Cette opération de 39 logements sociaux (18 en accession, 21 en locatif) a été livrée en janvier 2012. Les logements sont réalisés sous forme de dix «Maisons» accolées. Cette articulation permet de distinguer deux «Maisonnées» de 5 maisons chacune.

La première regroupe les logements en location, la deuxième, les logements en accession. Les Maisonnées se caractérisent par la serre qui précède leur façade. Prolongeant les espaces intérieurs, celle-ci apporte une surface supplémentaire de vie. Enfin, des jardins privatifs prolongent les Maisonnées de façon à favoriser, autour de la pratique du jardinage, les relations de voisinage.

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E/ Eko Green City Construction de 54 logements en accession, label BBC Architectes : Barré Lambot Promoteur : ADI Démarrage des travaux : 1er semestre 2013 Livraison prévue : début 2015 Face au bâtiment Boréal, cet immeuble proposera 54 logements, du T1bis au T4 duplex. Les appartements offriront des espaces bien agencés alliant confort, performances énergétiques et vue sur le parc. Une partie du jardin, sera découpé en petites parcelles qui seront mises à disposition des résidants. Bien ensoleillés, clôturés et équipés d’une petite serre, ils bénéficieront également d’aménagements communs : silos à compost, citerne de récupération des eaux pluviales, etc.

F/ A1 et A2 Dernière phase de construction en étude Date de consultation : 2013 Date de livraison : 2015 Ces deux projets termineront l’opération du Vallon des Dervallières, il s’agit de deux bâtiments d’habitation d’environ 70 logements en accession abordable et libre. Les opérateurs et architectes seront désignés au 1er semestre 2013.

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G/ La Villa Chézine 18 logements sociaux, label BBC Date de livraison : 05/2009 Architecte : Laurent Vigneron Promoteur : La Nantaise d’Habitations Les 18 logements sociaux de la Villa Chézine sont les premiers livrés sur le projet d’aménagement du Vallon des Dervallières. Construit à l’angle de la rue Le Nain et de la rue Lepère, cet immeuble s’élève sur trois étages composés au rez-de-chaussée d’un T5 et d’un T6 puis, aux niveaux supérieurs, de six T2, six T3 et de quatre T4.

H/ Bornéo Construction de 50 logements en accession, d’une crèche et de locaux d’activités, label BBC Architectes : Beckmann-N’Thépé et Associés Promoteur : CISN Atlantique Démarrage des travaux : 1er semestre 2013 Livraison prévue : fin 2014 Ce projet de 3 immeubles le long du boulevard du Massacre comprendra 50 logements (du T2 au T5 dont 18 à prix maîtrisé), une crèche et des locaux d’activités. Chaque logement bénéficie d’un espace extérieur privatif ouvert sur la pièce à vivre et d’un stationnement en sous-sol. Ces bâtiments sont dotés d’une architecture novatrice, pensée avec un système de circulation extérieure : les passerelles et balcons plongeant dans la cime des arbres.

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I/ Les Passerelles du Vallon 36 logements sociaux, label BBC Date de livraison : 05/2011 Architectes : Rocheteau Saillard Promoteur : Nantes Habitat Ce sont deux immeubles identiques de 18 logements chacun du T2 au T5. Implantés le long du boulevard du Massacre, ils sont reconnaissables à leur architecture simple et élégante.

J/ Woodywood Construction de 47 logements en accession abordable, label BBC Architectes : Berranger & Vincent Promoteur : GHT Démarrage des travaux : 1er semestre 2013 Livraison prévue : fin 2014 Les 47 logements collectifs se répartissent en deux bâtiments BBC, à proximité du pôle sciences et environnement Séquoia. Imaginés comme des sculptures, les deux bâtiments sont très compacts afin de libérer les sols pour créer des jardins privatifs et un parc accessible à l’ensemble des usagers.

K/ La SAMO 18 logements sociaux, label THPE Date de livraison : 2011 Architecte : Serge Marolleau Promoteur : La SAMO Cette opération est composée d’un bâtiment rouge et jaune de 18 logements sociaux et a été livré depuis 2011.

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L/ Jardins d’usage et aires multisports Aménagements de jardins d’usage et d’aire de jeux multisports Date de livraison : 2013 Installés sur une longue bande verte en espaliers qui s’étire du bassin au boulevard du Massacre, les jardins d’usage créent un véritable lien entre le haut et le bas du quartier. L’art et le végétal seront les fils conducteurs de cet aménagement.

Afin que chacun s’approprie ce projet, les associations La Luna et La Griotte travaillent de concert avec les habitants pour définir les usages de ces jardins.

Le résultat de ce travail sera ensuite développé avec un collectif d’habitants.

L’objectif est à la fois d’imaginer l’aménagement pérenne des parcelles et de travailler, à terme, avec un collectif d’artistes pour les animer de façon plus ponctuelle. Les habitants ont notamment imaginé un lieu plutôt intime doté d’un mobilier végétal qui serait aussi un lieu de rencontre pour discuter, faire connaissance, partager un barbecue, etc. Ils ont également souhaité développer des parcours pédagogiques olfactifs et gustatifs. Une maquette est en cours de création pour mettre en forme les idées des participants.

Les parcelles de verdure, n’attendent plus que leur aménagement. Une aire de jeux (terrain de basket – foot) est déjà installée sur la partie haute du jardin. À noter : c’est le SEVE (Service des Espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes) qui prendra en charge l’entretien des deux parcelles situées sous la passerelle.

Les propositions seront remises au collectif de plasticiens et d’urbanistes qui sera choisi courant septembre. Il aura en charge la réalisation, l’aménagement et l’animation de parcelles en collaboration avec les habitants et les acteurs du quartier.

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M/ École Dervallières-Chézine Rénovation de l’école Dervallières-Chézine et construction d’un nouveau bâtiment Date de livraison : 09/2009 Architecte : Jean-Pierre Lott Promoteur : Nantes Métropole Aménagement L’école Dervallières-Chézine a fait peau neuve depuis 2009. Les écoles maternelle et élémentaire ont été réaménagées pour pouvoir accueillir 14 nouvelles classes. Le restaurant scolaire a lui aussi été restructuré et l’école dispose désormais d’espaces pour l’accueil périscolaire.

Ces aménagements et sa proximité avec Séquoia visent à favoriser la réussite scolaire et permettent une meilleure ouverture sur les autres quartiers à travers l’offre de classes découvertes et d’ateliers scientifiques.

Séquoia Construction du pôle sciences et environnement Date de livraison : 11/2009 Architecte : Jean-Pierre Lott Promoteur : Nantes Métropole Aménagement Ouverte depuis 2009, le pôle Science et environnement s’étale sur plus de de 400 m2, et se trouve dans le même bâtiment que le groupe scolaire DervallièresChézine.

L’équipement regroupe plusieurs ateliers d’expérimentation, une salle d’exposition et de conférence, des outils multimédia et un espace documentaire, le tout dans un environnement naturel de grande qualité. Depuis ses grandes baies vitrées, la vue sur le val de Chézine est remarquable.

Expédition urbaine # 1 - Le long de la Chézine - 25 mai 2013

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Le parc et le bassin Le Bassin des Dervallières «Pour alimenter le bassin, un système de récupération des eaux pluviales provenant notamment des toits-terrasses a été imaginé. Celles-ci seront traitées et recyclées dans une démarche de développement durable. Et, en cas de sécheresse, un psuit arthésien, creusé à proximité, prendra le relais » explique Jacky Malinge, ingénieur du Service des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes (Seve).

La transformation du Parc Avec plus de 16 hectares, le parc des Dervallières est un atout majeur du quartier et de la ville. Avec de nombreux arbres bicentenaires classés et protégés, il est constitué d’une grande plaine centrale bordée par le cours d’eau de la Chézine.

© Ville de Nantes

Asséché depuis des années, le bassin a été remis en eau en 2008 et ses abords entièrement aménagés.

«Ce fut d’abord un étang, qui trônait, dans cette « folie » aristocratique des 18 et 19ème siècles, entouré d’arbres remarquables venus de par le monde.

Avec la construction de logements sociaux à la fin des années 1950, il est devenu un bassin. Il en a vécu des aventures, servant à laver des tapis, des chiens, des voitures, puis, à sec, de dépôt d’objets divers, comme des caddies ou des bouteilles, mais valorisé par la création en son parterre, d’un jeu d’échec géant. Aujourd’hui, il est beau, à nouveau, nourri de nombreuses plantes aquatiques en son sein, et de nombreux invertébrés y vivent, observés avec soins par le club science et nature du centre de loisirs.» explique Guy Cariou, président de l’association Créagir (association Loi 1901 visant la rencontre entre les individus et leur rapprochement par l’échange culturel).

Le bassin remis en eaux depuis 2008 29

Callot B1 28 logements et réhabilitation de 112 logements sociaux, label BBC Architecte : Jacques Boucheton Promoteur : Nantes Habitat Démarrage des travaux : 1er semestre 2013 Livraison prévue : fin 2014 Cette opération comprend la construction de 28 logements collectifs BBC, et la résidentialisation et la réhabilitation d’un immeuble de 84 logements. Le projet Callot B1 est à la fois un projet de démolition, de construction, de requalification et de résidentialisation.

Deux cages d’escalier (les n°24 et 26) seront détruites, pour laisser place à un nouveau bâtiment de 13 logements ayant sa propre autonomie (adresse sur la rue Renoir et parking privatif souterrain) avec la création d’accès privatifs à l’image de la maison individuelle.

Equipement emploi insertion Construction d’un équipement emploi-insertion Architectes : SERERO Architecture, OTE INGENIERIE Promoteur : Nantes Métropole Aménagement Livraison fin 2013 La construction du futur équipement emploi-insertion aux Dervallières a démarré à l’automne 2012 pour être livré fin 2013. Implanté dans le prolongement de la place des Dervallières, il a été conçu dans l’esprit du «guichet unique».

Il accueillera ainsi tous les publics à la recherche d’un emploi, d’une aide à l’insertion ou d’un soutien à l’activité économique. Sur 1580 m2 répartis sur deux étages, le bâtiment regroupera : la Maison de l’emploi, la Mission locale, une équipe de conseillers de Nantes Métropole, la Caisse d’Allocations Expédition urbaine # 1 - Le long de la Chézine - 25 mai 2013

Familiales (CAF), l’Unité emploi, le Comité Local d’Insertion du Conseil général et l’équipe de quartier. Cette proximité va leur permettre de créer une vraie dynamique au service des habitants afin de mieux prendre en compte leurs besoins.

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44262 Nantes 2 Première arch ZUP O Genèse 1 : Cité de l’Hermitage 1938/53, Premièrearchitectes, ZUP de la ville construite à partir d Tél.l’Ardepa : 02 40institutionnelles 59 04 59 - 06 92 01 d’ouvrage et 68privées, urbanistes, actions débats par informent et80 facilitent la1938/53, Dervallières 2008/2010 :aR architecte : Michel Roux Spitz - Maî él. : 02 40etLes 59 04maîtrises 59organisés - 06 80 92 68 01 Dervallières abrite le Watteau oude le grand A lardepa@yahoo.fr experts, artistes,à universitaires sont conviés à :expliquer le sens r l’Ardepapaysagistes, informent et facilitent la apprécié.

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Aujourd’hui réhabilitée par l’agence MaP, la Cit propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états. liqués. maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, O Genèse 2 : Réservation et inscription obligatoires, par t ionnellespaysagistes, et privées,experts, architectes, anistes, artistes, universitaires sont conviésRéservation 1970/74, arch O Genèse 2 : le Sillon de Bretagne ou par mail à ou par mail à lardepa@yahoo.fr artistes, sont conviés « Le Home At - Maît pliquer universitaires le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent1970/74, architecte : M. Lemaresquier 2010/2013 :R « Le Home Atlantique » à l’origine, aujourd’h s surtravail. les lieux mêmes qui résultent eur 31 Architecture & 2010/2013 : Réhabilitation par l’Atelier du S si, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain Cet édifice, c Architecture & Environnement) urural, locall’Ardepa à l’international, de l’urbain propose de révéler les dimensions du territoire nantais m Cet édifice, conçu à l’origine comme un(85 vérita véler les dimensions du territoire

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Création : Double Mixte - Adaptation : Vu par... - Photos : Stéphan Ménoret, Régis Routier et Archives municipales - Direction de la communication

A en P E D R A ’ L n e A emots L’ARDEP otsq mem rau s oeglq r P u quelques m Si les expéd PROCHAINE CONFÉRENCEC -o VISITE ville, l’ardep mment e l’architecte d n Cité jardin du grand Clos - Jeudide 30 mai,18h u 31 années diffusion, de promotion et de le u o r é d e s 1 années de diffusion, de promotion et de 1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, ine ? Pour quand ? a b r sensibilisation u n io it d Ces conférenc péla Maître d’ouvrage : Etat (Ministère nsibilisation exde

© Ville de Nantes

© Archives Municipales de Nantes

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Les s lesquels1946 la cité s’inscrit.éclairés, Les1949 citoyens ordinaires, lesduamateurs des exp et achevé en parscolaires, Michel Roux-Spitz, En fonction parcours, des architectes, urbanistes, paysagist les les institutions et collectivités territoriales, lestique irés, les scolaires, leschargé institutions collectivités territoriales, sa Métropole architecte de la et reconstruction à invités Nantes, experts, artistes, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et priv professionnels sont ainsi toutlesau long de l’année à participer le Sillon de fessionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à participer il comprend 159aux pavillons en bandes parallèles interviennent pour faire partager leur expérience etet leur conna actions singulières de l’Ardepa. actions singulières de l’Ardepa. avec jardins dont les plans rappellent cités Histoire, enjeux de développement, sance du les quartier. nouvea O Genèse 1:C ouvrières du début du siècle. projets,organisés caractéristiques architecturales au programme.

Les actions et débats par l’Ardepa informentsont et facilitent la1938/53, arch actions et débats organisés par l’Ardepa Chaque informent et facilitent la :R visite estd’élaboration l’occasion d’acquérir desdémarches repères et2008/2010 des clés po compréhension des processus à travers les mpréhension des processus d’élaboration à travers les démarches PROCHAINEdes EXPÉDITION mieuxURBAINE comprendre l’évolution de la ville.et des enjeuxÉrigée dans le différents intervenants, des mouvements culturels d’abord été b différentsL’île intervenants, des culturels et :des enjeux de Nantes, dumouvements Crapa aulesquels quai Hoche samedi 15 juin - 9h30 sociaux dans ils sont impliqués.

Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

Aujourd’hui ré aux dansDepuis lesquelsl’éperon ils sont Les impliqués. de la Loire naturelle prolongée maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, maîtrisesend’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, territoire sportif de Crapa, l’île deexperts, Nantesartistes, universitaires sont conviésO Genèse 2 : urbanistes, paysagistes, anistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires conviés s’invite d’est enàouest le long de de jalonnements expliquer le sens leurssont actions sur les lieux mêmes qui résultent1970/74, arch Vous souhaitez participer à une expéditio « Le Home At pliquer lede sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent paysages habités et hydrauliques. De la de leur travail. eur travail. urbaine ou une conférence-visite... rive de Loire progressivement aux Ainsi, du projet àapprivoisée la réalisation, du local à l’international, de l’urbain2010/2013 : R Architecture & si, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain bassins de l’ancien Tripode animés d’éoliennes, au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire Chaque expédition ou conférence propose un nombre de plac Cet édifice, c rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire jusqu’au jardin dans des tous Fonderies, l’île livre ses ses états. limitées. nantais (85 m s tous sescurieuses états. inventions urbaines.

Cette expédition aujourd’hui sa Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudian sera l’occasion de découvrir les expérimentations architecturales et sociales engagés par professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités, ...

d’infos :réhabilités, u réalisées sur l’espace public, à la suite de l’appel à projets lancéPlus en juillet dernier Plus d’infos : Réservation et inscription obligatoires par téléphone par la Samoa (aménageur de l’île de Nantes) auprès de créatifs, de concepteurs La ourestructura 02 40 59font 04 59 ou par à lardepa@yahoo.fr ARDEPAdeleBretagne u encore d’habitants. Ces installations partie desmail 12 stations qui jalonneront - ARDEPA 6, quai François-Mitterrand 16202 parcours Green Island du 15 juin auENSAN 28 septembre.

Point de vue inédit,- BP agriculture O Genèse 3 : ENSAN 6, quai François-Mitterrand BP 16202 44262 Nantes Cedex urbaine, contes écolos...le terrain de jeux est ouvert. Cette balade s’achèvera 2sur 1957, archite 44262 Cedex 2 40 59 Tél. :d’Ecos 02 59 - 06 pour 80 92partager 68 01Première ZUP le quai Hoche, espace investi par les Nantes paysagistes et04 Campo, Tél. : à 02l’occasion 40 59 04 59du - 06lancement 80 92 68 01de l’événement lardepa@yahoo.fr un moment convivial Green island.

Dervallières a lardepa@yahoo.fr apprécié. Con N’hésitez pas à prévoir votre pique-nique pour prolonger le plaisir ! haut de ses 14

Lancée par les 24 communes de l’agglomérati

la démarche « Ma ville demain » est une invita Ville de Nantes Réservation à construire ensemble un projet pour la métro Direction de la communication Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture ou par mail à nantaise à l’horizon 2030. ensa - 6,de quai 2, rueNantes de l’Hôtel VilleFrançois Mitterrand - 44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - lardepa@yahoo.fr www.lardepa.com Elle s’appuie- sur une large participation 44094 Nantes Cedex 1 des habitants et acteurs du territoire durant 2 pour aboutir fin 2012 à une vision partagée.

La contribution de chacun est essentielle : « Ma ville demain »permet de donner son sent