Expédition Urbaine #3

Les carnets de visites de l’ardepa

Expédition urbaine La ville autour de l’eau

© Ville de Nantes

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Samedi 30 juin 2012 Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes

Introduction

Dans le prolongement des expéditions urbaines de 2011 consacrées à l’observation des différentes périodes de la fabrication de la cité, l’année 2012 sera consacrée à l’observation du « fabriqué », des caractères des territoires de la ville et de ses faubourgs. Ces assemblages donnent, en ressenti, les caractères des quartiers. Nous apprendrons à les dévoiler, à les reconnaître dans cinq « tissus » particuliers que le temps, les stratégies politiques et les enjeux ont forgé.

Montrer toutes ces « fabriques » en oeuvre, c’est aborder le principe fondateur de l’urbanité qu’est la ville d’équilibre. Nous proposons pour cette troisième expédition urbaine d’aborder la ville autour de l’eau.

Elle est là, visible, invisible, canalisée, traitée, épurée, consommée, domestiquée à l’horizontale, à la verticale, en belvédère, naturel ou construit, on peut même la franchir, grâce aux ponts, passé d’une rive à l’autre. L’eau est partout sur le quartier Malakoff - Pré Gauchet. Cette troisième expédition urbaine permettra de révéler les assemblages du quartier autour de l’eau en s’appuyant sur ces dynamiques historiques. Des histoires singulières ponctuées, en ce mois de juin, d’interventions artistiques réalisées pour la 4ème édition de la manifestation « Révéler la Ville ».

Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

Révéler la Ville - 4ème édition La quatrième édition de Révéler la Ville, s’achève aujourd’hui samedi 30 juin.

C’est autour du canal Saint-Félix que neuf artistes sont intervenus sur la thématique « Habiter les milieux ».

Cette manifestation, initiée en 2003, a pour objet d’inviter des artistes, plasticiens, designers, architectes, photographes à réaliser une intervention in situ dans l’espace public, afin de partager leur perception de la ville avec ses habitants et ses usagers. Elle aborde les questions que posent la perception et l’évolution de l’espace urbain. Le projet s’appuie sur un mode différent d’appréhension et de compréhension de la ville : celui de la rencontre entre des artistes et la ville redécouverte.

Ce site du canal Saint-Félix offre un paysage composite où les projets urbains, les délaissés et les éléments de rupture se côtoient. Ces “milieux” hétérogènes ont offert aux artistes un terrain d’expérimentation.

Plus d’info sur www.lardepa.com

Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

vélobUlles

le CUbe blanC

pédalez et venez buller au bord de l’eau.

plateforme au bord l’expérience le cube blanc.

la RoseRaie

sCotCH

Une touche de poésie dans ce paysage de brute.

le scotch se répand dans la ville, la matière s’insère dans les brèches et façonne le mobilier urbain.

de l’aUtRe Côté

les dessoUs dU paysaGe

atelier du banc public

alexandre Ciancio

Collectif de l’a1

G.durand & F.taverne de

Cie des Maladroits

tangui Robert

directions sérieuses dans le nonsens de la ville.

les dessous d’un pont comme paysage possible, comme un milieu à inventer.

Mille yeUx

pliaGe URbain

il parait que certains arbres sont habités, d’autres disent que ce sont les arbres qui nous observent.

embarquez à bord de la fabrique le temps d’un pliage et ouvrez une nouvelle fenêtre sur la ville !

y. Gourvil & s. Hottier

yoGa URbain Mardi noir

diverses postures s’inscrivent dans l’espace urbain et proposent un parcours de santé au promeneur.

Fabrique des possibles

pRoGRaMMation CUltURelle le CUbe blanC poésie urbaine les samedis à 19h //

// pliaGe URbain spectacles de rue tous les week-end

Informations: www.lardepa.com

Vernissage samedi 2 Juin

15H - Pé nicHe grand large, Quai malakoff assoCiation RéGionale poUR la diFFUsion et la pRoMotion de l’aRCHiteCtURe

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Le Canal Saint-Félix - Historique Sa construction remonterait au 6ème siècle et serait l’œuvre de Félix, 16ème évêque de la ville et fondateur de son port. Il est difficile de savoir s’il s’agit en réalité d’une simple canalisation d’un des bras de la Loire ou d’un ouvrage créé de toutes pièces et qui courait alors entre les prairies dites «de Mauves» à l’est et «de la Madeleine» à l’ouest.

D’après l’historienne Émilienne Leroux, Félix aurait simplement fait approfondir le chenal qui porte son nom et passe au pied du château ducal, ceci jusqu’à «La Fosse» chenal naturel du fleuve longeant le quai auquel il a donné son nom (qui débutait place du Commerce) permettant alors aux eaux du fleuve de refluer vers le nord et ainsi éviter un envasement fatal à l’activité portuaire.

L’urbanisation au 18ème siècle du territoire situé à l’est du Château des ducs de Bretagne, va favoriser l’émergence du nouveau quartier Richebourg, dont la prospérité sera basée sur ce port fluvial et sur l’industrie sucrière.

Le «Quai Richebourg» (aujourd’hui «Allée du Commandant Charcot») est particulièrement actif : les bateaux en provenance d’Orléans, Tours ou Saumur y débarquent régulièrement du tuffeau, du grès, des ardoises ou du charbon.

Au 19ème siècle, les berges du canal commencent à s’urbaniser à leur tour.

D’abord la « Prairie de la Madeleine » (nouvellement incorporée à l’île Gloriette), avec la création du quartier du

« Champ de Mars », puis c’est l’arrivée du chemin de fer à Nantes en 1851, qui nécessitera la construction de la Gare (baptisée alors « gare d’Orléans») sur la partie occidentale « Prairie de Mauves», inaugurée deux ans plus tard, au sud de laquelle se développa le quartier qui sera baptisé plus tard le « VieuxMalakoff ».

On construit alors en 1840, un pont suspendu baptisé « pont de la Rotonde», qui enjambera la partie nord du canal, reliant l’actuel « boulevard Carnot » à la « place de la Duchesse-Anne », à l’est du Château des ducs,de Bretagne (celui-ci sera emporté lors du passage d’un troupeau de bœufs en 1866, puis remplacé par ouvrage fixe de pierre et d’acier).

Pour faciliter la construction de ces infrastructures ferroviaires, la municipalité fera alors dévier l’étier de Mauves, en faisant creuser un canal au sud de la nouvelle gare jusqu’aux abords du Pont de la Moutonnerie, faisant de celui-ci une « gare d’eau », bordée au sud par le « Quai de Lourmel ». À peine inaugurée, la ligne sera prolongée vers l’ouest empruntant le quai Richebourg, pour continuer sa course vers le centreville (tracé aujourd’hui emprunté par la Ligne 1 du tramway jusqu’à la station Gare Maritime), puis vers l’océan.

En 1885, la biscuiterie Lefèvre-Utile installe ses usines dans le quartier « Champ de Mars » sur le « Quai Ferdinand Favre » (rive ouest), elle y

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restera durant un siècle.

En 1926, commencent les travaux de comblement de nombreux bras de la Loire et de dérivation de l’Erdre, qui auront une incidence capitale sur le canal, qui sera d’ailleurs amputé d’une petite portion dans sa partie septentrionale. Ainsi, de 1929 à 1933, on creuse le tunnel Saint-Félix, canal souterrain passant sous le Cours SaintPierre et Saint-André, entre la préfecture et le canal Saint-Félix, destiné à dévier l’affluent de son cours naturel. Ce chantier réalisé dans le cadre de la dette de guerre allemande contractée à l’issue du premier conflit mondial, sera supervisé par un ingénieur d’outreRhin Karl Hotz, futur Oberstleutnant de la feldkommandantur de Nantes sous l’occupation allemande, et dont l’assassinat provoquera en représailles l’exécution des 50 otages à Nantes, Paris et Châteaubriant.

Durant la même période, suite au comblement du « bras de l’Hôpital », le Canal Saint-Félix cessera d’être définitivement alimenté par les eaux du « fleuve royal ». La construction d’une écluse à son entrée sud renforcera cet état de fait. La voie ferrée allant vers la côte, passera alors sur sa partie septentrionale partiellement comblée, un nouveau « pont de la Rotonde » construit à l’emplacement de son ancêtre permet désormais aux automobiles de franchir l’emprise ferroviaire.

En 1937 est également construit sur sa rive orientale (« Quai de Malakoff »), le « Stade Malakoff » qui vibrera une vingtaine d’années plus tard aux exploits du Football Club de Nantes et prendra le nom de « Stade Marcel-Saupin ».

En 1979, l’inauguration du Pont de Tbilissi permet de faciliter le franchissement du canal.

Les années 1980 verront le début de la restructuration des quartiers environnants, grâce à la construction d’équipements publics importants : Cité Internationale des congrès, la gare SNCF-Sud, le siège de Nantes Métropole, et enfin l’aménagement de l’ancienne usine LU en un espace culturel, Le Lieu unique.

Cette restructuration s’est poursuivie avec la constitution du quartier d’affaires Euronantes, dont le meilleur exemple est la reconversion partielle du Stade Marcel-Saupin, qui accueille désormais un centre de recherche, une résidence de services et des sièges sociaux d’entreprises.

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L’histoire des ponts Ville et port d’estuaire, Nantes s’est construite de part et d’autre du fleuve qui la traverse. Facteur d’enrichissement, d’essor économique, et d’échanges avec l’Outre-mer, la Loire fut cependant un obstacle à l’urbanisation. Nantes, qui fut longtemps surnommée la Venise de l’Ouest, dut apprivoiser et franchir le fleuve pour s’étendre.

L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de ses ponts. Pirmil, Cheviré, TroisContinents, Bellevue, Haudaudine... Nantes est jalonnée par de nombreux ponts, comme autant d’étapes ponctuant le cours de la Loire. Aujourd’hui, 14 ponts, dont 3 réservés aux trains et 1 aux piétons, permettent aux habitants de l’agglomération nantaise de passer quotidiennement d’une rive à l’autre du fleuve, mais il n’en fut pas toujours ainsi…

Gravure du XVIIe siècle représentant les premiers ponts sur la Loire

Le pont de Pirmil fut le premier à enjamber la Loire. L’époque de sa construction n’est pas précisément établie : au IXe ou Xe siècle selon certains historiens, à l’époque galloromaine pour d’autres. Avec le pont de la Madeleine (aujourd’hui Général-Audibert), le pont de Pirmil formait la première ligne de ponts sur la Loire.

Pont de Pirmil

Au Moyen-Âge, l’entretien des ponts est confié par les ducs de Bretagne aux ordres religieux, puis à partir du XIVe siècle au conseil des bourgeois.

Celui-ci avait tout intérêt à maintenir en bon état la ligne des ponts, seule voie carrossable pour accéder à la ville en provenance du Sud. Le commerce et l’approvisionnement de la ville en dépendaient.

Les ponts de bois sont régulièrement détériorés ou emportés par les fréquentes crues du fleuve. À partir du XVIe siècle, les ouvrages en pierre se généralisent. Ce qui n’a pas empêché le pont de Pirmil de connaître bien des vicissitudes. Brèches, effondrements, reconstructions émaillent son histoire.

En septembre 1944, il fut dynamité par les allemands en fuite. Il fut reconstruit en 1947.

Au début du XVIIIe siècle, Nantes est le premier port négrier de France. À la fin du XIXe siècle, en amont de la ligne des ponts qui relient les îles, Nantes est un port fluvial et reste la ville des

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armateurs, des gens d’affaires, des constructeurs et des manufacturiers.

La cité s’industrialise et ses chantiers navals se développent.

1903. Le pont Transbordeur est construit par Ferdinand Arnodin (18451924, architecte et inventeur des ponts à transbordeur). Après 20 mois de travaux, il reliait le Quai de la Fosse aux chantiers navals. Pour tous les ouvriers des chantiers navals en pleine expansion, qui devaient franchir le fleuve, il manquait une communication directe entre le port commercial du quai de la Fosse et le port industriel de la Prairie-au-Duc. L’imposant et magnifique ouvrage permettait à deux ou trois cents ouvriers des chantiers navals d’effectuer la traversée.

1960 De Briand au début des années 1960, le développement du trafic automobile et l’engorgement du pont de Pirmil rend nécessaire la construction d’une seconde ligne de ponts. Celle-ci voit le jour en 1966, avec la construction tant attendue de deux nouveaux franchissements nord-sud : les ponts Georges-Clemenceau et AristideBriand. La circulation routière ne cesse de croître, et bientôt les deux lignes de ponts ne suffisent plus pour absorber le trafic automobile.

Pont Aristide-Briand

Pont Transbordeur

1920. La première ligne de ponts formée du pont Audibert (ancien pont de la Madeleine) et du pont de Pirmil, fut le seul franchissement entre le nord et le sud de Nantes jusqu’à la fin des années 1960. Pourtant, un projet de seconde ligne de ponts fut à l’étude dès le XVIIIe siècle.

1970. Dès lors, l’histoire des ponts nantais s’accélère.

Ce sera d’abord le pont de Bellevue en 1970, puis le pont Anne-de-Bretagne en 1975, puis le pont Haudaudine en 1979.

Pont Anne-de-Bretagne 11

1980. De nombreux ouvrages voient le jour.

Pont Résal, pont de la Vendée, pont de Tbilissi, pont Général- Audibert, pont de Pornic dans les années 1980.

Pont de Pornic

1990… à Schoelcher.

Le pont de Cheviré est inauguré en 1991, le pont Willy-Brandt et celui des Trois-Continents en 1995.

Depuis 2001, la passerelle VictorSchoelcher, l’unique franchissement de Loire strictement piéton, permet aux Nantais de rallier l’île Gloriette à l’Île de Nantes en quelques pas.

Passerelle Victor-Schoelcher

2010. Pont Léopold-Sédar-Senghor (Île de Nantes / Saint-Sébastien-surLoire) Le projet ( groupements Marc Mimram Ingénierie / Map / Stucky ) est un pont bipoutre caisson reposant sur 5 piles en Loire d’une longueur de 300 mètres de long et 17,15 mètres de large accessible aux piétons, vélos et véhicules.

La construction du pont Senghor ressort d’une lecture attentive des qualités du paysage de la Loire. Il est conçu pour offrir légèreté et transparence sur le ciel et l’horizon, variant au gré des marées. Un dispositif géométrique sophistiqué, issu des nouveaux modes de fabrication, permet de proposer une passerelle urbaine accueillant les voitures au centre pour privilégier le rapport du piéton et des cyclistes à la magnifique géographie du fleuve.

2011. Pont Éric-Tabarly (Le nouveau Malakoff / Île de Nantes) Le projet (Setec TPI/Atelier Barani) est un pont haubané de 210 m de long et 27 m de large, à pylône unique de 58 m de haut, accessible aux piétons, vélos, véhicules et transports en commun en site propre.

Il a été inauguré officiellement le 17 juin 2011, l’ouverture à la circulation a eu lieu le 19 juin.

Construit entièrement en atelier à Eeklo, en Belgique par Victor Buyck Streel Construction, le tablier en acier a été acheminé en trois parties par la mer jusqu’à son emplacement. Les travaux de génie civil ont été réalisé par ETPO.

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Pont Léopold-Sédar-Senghor

Pont Éric-Tabarly

Source : Dépliant Les ponts sur la Loire Direction de la communication Nantes Métropole - sept 2010

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6

Suivez le cycle de l’eau Chaque année, 33 millions de mètres cubes d’eau sont pompés dans la Loire. Hélas, toute cette eau n’est pas bonne à consommer en l’état. Avant de devenir une eau du robinet d’excellente qualité, elle a besoin d’un traitement effectué dans les usines de production d’eau potable de La Roche, à Nantes, et dans celle de Basse-Goulaine.

Cette eau « usée » doit être dépolluée dans l’une des 12 stations d’épuration de l’agglomération avant de retrouver le fleuve.

5

Le traitement de l'eau L’eau à l’état naturel est rarement potable. Pas surprenant, un fleuve reçoit les eaux de pluies et de ruissellement, non potables, et tout ce que l’agriculture, l’industrie et chacun rejettent de polluants dans l’eau. Dans une usine de production d’eau potable, le traitement consiste ainsi à purifier l’eau. On retire les particules minérales (sables, argiles, etc), les matières organiques (feuilles, insectes, bois, etc), les organismes microscopiques (virus, algues, etc) et les polluants (pesticides, nitrates, etc).

Chloration et distribution Quelques gouttes de chlore dans mille litres ! Avant que l’eau ne soit distribuée, du chlore est ajouté.

Le désinfectant empêche les bactéries de se développer et permet à l’eau de conserver sa qualité tout au long de son périple dans le réseau de distribution qui fait plus de 3000 km !

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Orvault Sautron

1 1

Pompage, dégrillage et tamisage

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En bassin pour décanter A l’intérieur de grands bassins de décantation, environ 90 % des matières en suspension dans l’eau sont éliminées. L’eau de la Loire devient alors plus limpide.

3

Désinfection garantie Pour tuer les germes pathogènes (virus, bactéries, etc.), on soumet l’eau aux effets de l’ozone, un gaz désinfectant très puissant. Ce gaz détruit aussi les matières organiques qui pourraient donner une saveur désagréable à l’eau.

La Montagne

Saint-Jeande-Boiseau Loire

Passage au filtre Le filtrage permet de retirer les dernières particules visibles et certains polluants comme les pesticides.

4

Tougas

Couëron

Une fois pompée, l’eau passe à travers des grilles et des tamis pour la débarrasser du plus gros des matières en suspension : tout ce qui fait plus d’un millimètre est stoppé et retiré !

La Cont

SaintHerblain

Le Pellerin

Brains

SaintLégerles-Vign

Quelques conseils pour économiser et pour préserver la qualité de l’eau Une carafe bien nette Votre carafe, comme vos verres, doit être lavée. Des bactéries peuvent se

Eau fraîche pour cuisiner L'eau froide du robinet est la meilleure pour faire la popote. Pourquoi ? Parce que dans votre eau chaude, les bactéries peuvent se développer!

Maudit calcaire L'eau est plus ou moins calcaire (le carbonate de calcium). On dit aussi que l'eau est plus ou moins dure. Chance : l'eau de la Loire est elle très douce !

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Eau du pu Vous dispo eau pour v pour votre

L’eau à la maison

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L’eau est très utile : pour boire, faire la vaisselle, se laver, laver son linge, aller aux toilettes, etc. Résultat ?

Dans l’eau usée, on trouve des détergents, des lessives, des savons, des matières grasses, de l’urine et tout un tas d’autres choses… Avant de retourner dans la nature, un traitement s’impose. C’est le rôle des 12 stations d’épuration de l’agglomération de nettoyer l’eau véhiculée par le réseau de 2000 km.

Le traitement des eaux usées Chaque année, 46 millions de mètres cubes d’eaux usées, pluviales et industrielles sont traités par les douze stations d’épuration.

Celle de Tougas, à Saint Herblain, traite 34 millions de mètres cubes d’eaux « sales ». Environ, 10 000 foyers utilisent encore un système d’assainissement non collectif.

Assainissement individuel

7

10

de Sta To tion ug as

Station de pompage de Mauves-sur-Loire

8 Mauves-sur-Loire

Thouarésur-Loire

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Usine de Basse-Goulaine 7

Usine de la Roche

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uits, ennui… osez d'un puits ? Utilisez cette votre jardin ou votre voiture. Pas e alimentation, car elle peut être

La fin des boues Les deux types de boues sont ensuite séchées et servent d’engrais pour l’agriculture ou de compost pour les jardins !

SaintAignanGrandlieu

nes

L’aide des microbes Des « microbes » dévorent la matière organique et la pollution présentes. On les oxygène grâce à de l’air pulsé, d’où le bouillonnement dans ces bassins.

Privés ensuite d’air, ces micro-organismes tombent au fond d’un décanteur et donnent un second type de boues. L’eau assainie est alors rejetée dans le fleuve.

Les Sorinières

Petite Californie

Bouaye

Deux heures de repos L’eau doit décanter dans un bassin. Le dépôt des particules fines au fond de ce décanteur primaire donne des boues d’épuration.

Sèvre nantaise

Rezé

Gros éléments, sables et graviers L’eau usée passe à travers des grilles pour retirer les plus gros éléments puis elle est débarrassée de ses sables et de ses graviers qui se déposent au fond d’un bac. Ensuite on racle la surface pour retirer les huiles et les hydrocarbures.

BasseGoulaine

Château d'eau

Fuite coûteuse…

Un doute sur une fuite. Regardez votre compteur d'eau le soir, puis le lendemain matin. Si le chiffre à changer, c'est que vous avez une fuite !

Usine de production d'eau potable

Le danger du gel Avant les grands froids, protégez votre compteur d'eau et les conduites extérieures de l'action du gel en les calfeutrant à l'aide de matériaux isolants.

Usine de traitement des eaux usées

Bain ? Douche ?

Un bain, c'est en moyenne 150 à 200 litres d'eau... Une douche, c'est 3 fois

Station de pompage

Toilettes double touche Si vous équipez vos toilettes d'une touche double débit, vous diminuerez en moyenne de moitié votre consommation d'eau aux toilettes.

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Le parcours de l’eau Chaque année, les 580 000 habitants des 24 communes de son territoire consomment 32 millions de m3. À l’entrée de Nantes, sur un site de 12 ha, l’usine de production d’eau potable de La Roche couvre 90 % des besoins de l’agglomération (et 45 % de la consommation de Loire-Atlantique).

Pour des questions d’organisation de réseau, neuf communes du sud-ouest sont alimentées partiellement par l’usine de Basse-Goulaine.

L’usine de La Roche fournit également la communauté d’agglomération de la région de Saint-Nazaire (CARENE). « Elle est capable de produire 240 millions de litres d’eau potable par jour, même si elle n’en traite effectivement que la moitié avec des pointes à 150 millions de litres », explique Pierre Ageneau, chef de service.

L’eau brute est pompée en Loire à Mauves-sur-Loire par trois pompes débitant 6 000 m3 par heure. Elle est acheminée sur 15 km jusqu’à l’usine de La Roche par une canalisation de 1,40 m de diamètre. Une prise d’eau de secours se situe au droit de l’usine, au pied du pont de la Vendée. Pour sécuriser et diversifier sa ressource en eau, Nantes Métropole a créé une prise d’eau complémentaire dans l’Erdre, au niveau de l’écluse Saint-Félix.

Lorsque vous ouvrez le robinet, depuis son pompage en Loire, l’eau a subi 22 séquences de traitements physiques, chimiques et biologiques pour devenir potable. Et tout cela en temps réel, car l’eau courante est un produit alimentaire et vivant ne pouvant être durablement stocké. À chaque étape, la qualité de l’eau est contrôlée par la Régie de l’eau et les pouvoirs publics. « L’eau brute prélevée, l’eau traitée en usine et celle effectivement fournie aux usagers après traitement doivent être conformes aux normes en vigueur.

Près de 900 prélèvements sont ainsi effectués chaque année, donnant lieu à l’analyse de 350 paramètres», détaille Pierre Ageneau.

Les 30 millions de mètres cubes d’eau potable consommés chaque année sur le territoire de Nantes Métropole sont acheminés chez les abonnés au moyen de 3 094 km de réseau placé sous haute surveillance, car la qualité de l’eau doit être conservée jusqu’au robinet.

Pour gérer ce service essentiel, la communauté urbaine a choisi de découper son territoire en deux zones distinctes sur lesquelles interviennent différents opérateurs : la Régie publique de Nantes Métropole et Véolia eau.

Source : Nantes Métropole

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Le Pellerin

St-Légerles-Vignes

Brains

Bouaye

La Montagne

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Château d’eau du Bois David

St-Jeande-Boiseau

Château d’eau des Épinettes

Couëron

St-Aignande-Grandlieu

Château d’eau du Désert

Surpression de la Pierre Bouguenais

La Loire

Réservoirs de la Contrie St-Herblain

Surpression de Gesvrine

Château d’eau du Moulin à l’Huile

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Château d’eau des Verreries

St-Sébastiensur-Loire

BasseGoulaine

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Usine de production de la Roche

Surpression du Chemin Pavé

Mauvessur-Loire

Château d’eau du Bois Brûlé

Usine de production de Basse-Goulaine

Thouarésur-Loire

Surpression du Chemin Nantais

Château d’eau de la Pilardière

Ste-Lucesur-Loire

Carquefou Château d’eau de Z.I. Carquefou

Les Sorinières

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Surpression de la Gaudinière

Surpression du Bossis re Erd

Château d’eau Ste-Anne-de-Vigneux

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La Chapellesur-Erdre Château d’eau Château de la Vrière Orvault d’eau du Bout des Landes

Usine du Plessis-Pas-Brunet

Sèvre

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Station de pompage de Mauves/Loire

Château d’eau de la Barre

De l’eau de la Loire à l’eau potable

De l’eau de lainstallées Loire àà Mauves-sur-Loire, l’eau potablel’eau de la Loire est acheminée su À partir de pompes

(production moyenne/jour en 2010 : 106 534 m3) où elle va subir plusieurs étapes d potable et pouvoir être distribuée.

pompage

1

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Station de pompage de Mauves-sur-Loire

1 Préozonation :

de l’ozone est injecté pour optimiser l’étape suivante d’agglomération des particules polluantes en suspension dans l’eau et éliminer les algues.

5

4

Usine de productio

3 Filtration

2 Décantation :

4 Po s t o z o n a t i o n :

sur sable :

les particules coagulées forment des boues qui sont séparées de l’eau par décantation.

un filtre à sable retient les particules ayant échappé au traitement précédent.

un nouvel apport d’ozone permet d’éliminer les micro-organismes présents dans l’eau et d’en améliorer les qualités organoleptiques.

5 A ff

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le charbo par adso micro-po spécifiqu les pestic

Bilan qualité pour l’eau distribuée en 2010 Nantes

Dureté de l’eau, question d’équilibre

mesure de prudence, après une absenc votre robinet quelques instants avant de

sium dans l’eau. Pour tenir compte à la fois de l’intérêt de la consommation d’une eau dure (eau calcaire) pour la santé et des inconvénients liés à l’entartrage, il est admis qu’une dureté comprise entre 10°F et 20°F est idéale.

Valeurs enregistrées sur l’eau de distribution :

L’aluminium

La dureté de l’eau est liée à la présence de calcium et de magné-

en 2010

valeur minimale valeur moyenne valeur maximale  9°F  13°F  16°F

De l’eau... et du dentifrice

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La présence d’aluminium dans l’eau p naturelle ou liée à un disfonctionnemen d’eau utilisant du sulfate d’aluminium. U l’eau peut présenter un danger d’encé sonnes subissant des séances de dialyse dégradation des eaux dans les canalisat de dépôts. La limite de qualité pour 0,200 mg/l et à 0,030 mg/l pour les eau Valeurs enregistrées sur l’eau de distribu 

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Le fluor est naturellement présent dans l’eau. Entre 0,5 mg/l et 1,5 mg/l, il est bénéfique pour la prévention des caries dentaires. Au-delà de 1,5 mg/l, il devient néfaste. En-deçà de 0,5 mg/l comme c’est le cas de l’eau distribuée par l’usine de La Roche (0,04 mg/l), il est utile d’effectuer un apport complémentaire (comprimés, sel, dentifrice). 

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Pas de plomb dans l’eau

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Les résultats des analyses bactériologique l’eau distribuée très bonne en 2010.

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Il n’existe plus de canalisations de distribution publique en plomb. Des branchements existent encore mais sont en cours  de rénovation.

L’eau distribuée à Carquefou, Nantes, Orvault, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Herblain, Saint-Sébastien-sur-Loire, et  Thouaré-sur-Loire n’étant pas agressive, elle n’est pas de nature à favoriser la dissolution des sels de plomb dans les canalisations privées en plomb encore présentes. Cependant par 

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Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

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à l’eau de javel. Elle assure 5 Affinage 6 C o r r6e c t i o n : à l’eau de javel. Elle assure 9 D i s t9r i b u t i o n la qualité bactériologique a t i o n : s u r 5c hAa frfbi onna gaec t i f d e l ’a gCroersrseicvti itoén: e t s t oD c ki satgrei b:u t i o n la qualité bactériologique à la sortie de l’usine et d’ozone t i f est rendue d enon l ’aagressive g r e s s i v i tde é l’eau : et stockage : e n g r asiunrs c: h a r b o n a cl’eau l’eau de l’eau à la sortie de l’usine et est distribuée aux usasur le réseau de distribution. en grains : l’eau est rendue non agressive l’eau est distribuée aux usale charbon actif retient par adjonction d’un gers, au travers d’un réseau nts sur le réseau de distribution.

le charbon actif retient mes présents par adsorption certains r par adsorption certains améliorer micro-polluants s. micro-polluants oleptiques. spécifiques comme spécifiques comme les pesticides. les pesticides.

par adjonction d’un neutralisant : la soude. neutralisant : la soude.

gers, au travers d’un réseau qui alimente également 8 S t o c8k a g e u s i n e : qui alimente également les:réservoirs de stockage.

S t o c k a g e u s i n e les réservoirs de stockage. l’eau potable est stockée avant 7 D é s 7i n f e c t i o n l’eau potable est stockée avant D é s i n f e c t i o n pompage dans les citernes. finale : pompage dans les citernes. finale : cette désinfection est faite cette désinfection est faite

10 NantesNantes Métropole vous informe conformément à l’arrêté du 10 juillet 2010 Métropole vous informe conformément à l’arrêté du 10 1996. juillet 1996.

enceintes ou allaitantes).

Cette valeur une précaution vis- visune prolongée, laissez laissez couler couler enceintes ou allaitantes).

Cette constitue valeur constitue une précaution aprèsabsence une absence prolongée, à-vis du risque d’apparition de maladie bleue du nourrisson et du risque nts avant de boire. à-vis du risque d’apparition de maladie bleue du nourrisson et du risque s instants avant de boire. suspecté à long terme cancérigènes. suspecté à longd’effets terme d’effets cancérigènes.

ValeursValeurs enregistrées sur l’eau de distribution enregistrées sur l’eau de distribution ans l’eau peut être nium dans potable l’eau potable peutd’origine être d’origine valeur minimale valeur moyenne valeur maximale valeur minimale valeur moyenne valeur maximale ctionnement de la filière de traitement disfonctionnement de la filière de traitementen 2010 5 mg/l 13 mg/l 25 mg/l 5 mg/l 13 mg/l 25 mg/l luminium.

Un excès dans dans en 2010 ate d’aluminium.

Un d’aluminium excès d’aluminium nger d’encéphalopathie pour les perun danger d’encéphalopathie pour les peres de dialyse.

Il entraîne également une une séances de dialyse.

Il entraîne également les canalisations par des phénomènes x dans les canalisations par des phénomènes U n eUe naeuesaouussohuasuht ae u t e ualité pour l’eau est fixée e de qualité pour potable l’eau potable est àfixée à s u r v s uirlvl ae n i l cl ae n c e eaux dialyse.

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Pour s’assurer en permanence de la bonne qualité de l’eau produite uurde distribution : Pour s’assurer en permanence de la bonne qualité de l’eau produite l’eau de distribution : et distribuée sur les communes de Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre,

et distribuée sur les communes de Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, valeur moyenne valeur maximale inimale valeur moyenne valeur maximale Nantes, Orvault, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Sébastien et Thouaré Nantes, Orvault, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Sébastien et Thouaré 0,017 mg/l 0,083 mg/l mg/l 0,017 mg/l 0,083 mg/l une double surveillance s’organise :

une double surveillance s’organise : • Une autosurveillance permanente de la Régie, • Une autosurveillance permanente de la Régie, • Un contrôle sanitaire effectué par l’ARS : • Un contrôle sanitaire effectué par l’ARS : ctériologiques font état d’une de 1582 prélèvements sont ainsi effectués chaque année ses bactériologiques font étatqualité d’une qualité de près deprès de 1582 prélèvements sont ainsi effectués chaque année 2010. sur l’eau de ressource, l’eau traitée et l’eau distribuée. Pour nne en 2010. sur l’eau de ressource, l’eau traitée et l’eau distribuée. Pour chaque prélèvement, conformément à la réglementation sanichaque prélèvement, conformément à la réglementation sanitaire en vigueur (2 arrêtés du 11/01/2007) de 10 à 100 molécules taire en vigueur (2 arrêtés du 11/01/2007) de 10 à 100 molécules par le laboratoire départemental 0 l’absence de pesticides dans dans sont analysées sont analysées par le laboratoire départemental enmontrent 2010 montrent l’absence de pesticides agréé (IDAC-Nantes). agréé (IDAC-Nantes).

l0en nitrates est fixée fonction des des mg/l en nitrates esten fixée en fonction plus la vulnérable (nourrissons et femmes tion plus vulnérable (nourrissons et femmes

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L’usine des eaux de la Roche Le service des eaux nantais est né le 1er juin 1895. C’est en 1896 que débutent les travaux de construction de l’usine des eaux sur une parcelle de terrain appelée «tenue de la Roche».

La même année une canalisation est installée pour puiser l’eau dans la Loire et la transporter sur 400 mètres jusqu’à l’usine.

La Communauté urbaine a voté un budget de 60 millions d’euros HT pour moderniser l’usine de La Roche. Celleci, construite au début des années 70 a en effet beaucoup vieilli et doit surtout s’adapter aux nouvelles normes qui entreront en vigueur dans cinq ans, notamment sur le traitement des molécules médicamenteuses. L’usine de La Roche fournit actuellement 155 000 m3 d’eau par jour pour un total annuel de 40 millions de m3. Le début des travaux doit intervenir en 2013 pour une livraison prévue en 2018.

Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

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Quel est le rôle de la régie Communautaire ?

La Régie Communautaire, rattachée à la Direction de l’Eau de Nantes Métropole, assure : - L’exploitation du système de production de Nantes Métropole (3 stations de pompage, usine de production de la Roche, transfert et stockage dans les réservoirs).

- L’exploitation du réseau de distribution (canalisations et branchements) sur huit communes (Nantes, Orvault, Saint-Herblain, Saint-Sébastien-sur-Loire, la Chapelle-sur-Erdre, Sainte-Luce-sur-Loire, Carquefou, Thouaré-sur-Loire).

- La gestion de la clientèle (environ 117 000 clients-abonnements) sur ces huit communes.

Enfin la Régie assure des prestations de maîtrise d’oeuvre pour la Direction de l’Eau, dans le domaine de l’usine et des stations.

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Observatorium, «Péage sauvage» Installation pérenne d’Estuaire 2012

Cette oeuvre d’art publique baptisée Péage Sauvage est conçue par le collectif d’artistes néerlandais Observatorium de Rotterdam pour le projet Estuaire 2012.

Elle relate l’histoire du site de la Petite Amazonie au sein du quartier Malakoff à Nantes. Cette oeuvre en bois concrétise un projet de pénétrante urbaine évoqué dans les années 70.

Observatorium aspire à mettre entre parenthèses notre quotidien dans des espaces où chacun pourrait prendre le temps de s’immerger, car «la perception de notre environnement est impossible sans un regard porté sur soi-même».

De fait, le collectif de Rotterdam (NL) favorise l’usage de l’oeuvre en invitant la population des sites investis à se l’approprier.

C’est en s’interrogeant sur la raison d’être de cette enclave de nature que le projet est né. Proche de la gare, le site a subi les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1970, une pénétrante urbaine est projetée, et les gravats extraits pour les fondations de la Tour Bretagne alors en construction servent de remblai à la future autoroute… Le projet abandonné, la nature reprend ses droits, le site accueille une exceptionnelle biodiversité qui lui vaut son nom de «Petite Amazonie».

Observatorium illustre cette histoire par un «conte de fées du progrès»: «Si un projet autoroutier a finalement permis à la nature de s’épanouir, alors notre oeuvre permettra de pénétrer encore plus avant le milieu urbain». Ils réalisent une impressionnante sculpture de bois représentant un tronçon d’autoroute sur lequel inventer une vie simple et conviviale pour remplacer le trafic urbain.

Comme à leur habitude, ils ont créé des liens avec les habitants, car «l’art peut avant tout créer du temps et de l’espace pour l’attention au monde, ainsi qu’aux résonnances intérieures que procurent nos expériences».

Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

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PĂŠage Sauvage, la Petite Amazonie et la citĂŠ - 25 Mai 2012

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La petite Amazonie La petite Amazonie est un reliquat de l’ancienne prairie de Mauves abritant une faune et une flore diversifiées.

La présence de l’eau dans ce parc exceptionnel au coeur de la ville est liée aux bombardements que le quartier a subi en 1944. En effet, l’impact de bombes a fait ressurgir, par endroits, l’étier de Mauves qui était alors comblé.

La Petite Amazonie désigne un vaste territoire, sur plus de 17 hectares, composé en trois parties : une prairie sèche à l’Ouest, une prairie humide au centre et une zone marécageuse à l’Est. Sa faune, constituée de nombreuses espèces d’oiseaux, de batraciens et de reptiles, ainsi que sa flore (végétation arborescente, herbacée et aquatique) lui valent, en 1993, un classement à l’inventaire des Z.N.I.E.F.F. : Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique. Puis en 2004, le Marais de Malakoff devient la première zone naturelle urbaine en France à intégrer le réseau Natura 2000.

découverte naturalistes.

La LPO 44 est également associée à l’élaboration et au suivi du plan de gestion, visant à maintenir et à développer la biodiversité sur ce site (restauration d’habitats d’intérêt communautaire, tels que la prairie maigre de fauche, par des actions de débroussaillage suivis d’un pâturage par des vaches de race rustique).

Estuaire Nantes <> Saint-Nazaire est un projet de territoire qui a pour objectif de révéler, à travers l’implantation d’oeuvres d’art in situ, la diversité et les richesses d’un espace naturel singulier : l’estuaire de la Loire entre Nantes et Saint-Nazaire.

La LPO et le projet ‘Estuaire’ ont poursuivit une collaboration initiée en 2007. Les objectifs et valeurs communs de ces deux organismes convergent en un seul et même projet emblématique : une véritable plateforme de vies, de rencontres et de découvertes, à la croisée des chemins entre ville, art et nature.

En partenariat avec Nantes Métropole et la Ville de Nantes (en charge de la gestion écologique du site), le Conservatoire des Rives de la Loire, la LPO 44 a initié la prise de conscience pour une protection de ce site naturel (de nombreux projets d’aménagements l’ayant menacée depuis les années 70) et accueille désormais le public sur ce site, en proposant des sortiesExpédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

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Les quais de Malakoff et la prairie de Mauves après les bombardements de 1943

Remblaiement du site de la future ZUP de Malakoff, 1967

La petite Amazonie avec les tours de Malakoff en arrière fond.

Vaches pâturant dans la Petite Amazonie devant les voies ferrées surélevées en arrière fond.

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Péage sauvage Expédition urbaine # 3 - La ville autour de l’eau - Du canal à la prise d’eau - 30 juin 2012

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ments

Remercie

L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette expédition urbaine : Romaric Perrocheau, Directeur du Jardin des Plantes Service des Espaces Verts et de l’Environnement, Jean-Paul Bouyer, Technicien Supérieur d’Ouvrage d’Art à la retraite, Sébastien Noblet, Conseil Général de Loire-Atlantique - Responsable de l’unité Gestion du Domaine Service Infrastructures Maritimes et Voies Navigables - Direction des Infrastructures, Pierre Ageneau, chef de service Usine de la Roche, Laurent Potiron, Direction de l’Espace Public, Nantes Métropole, Emmanuelle Ramond et Sarah Josephau-Laaroussi, Direction de la Communication, Nantes Métropole Josée Baud, Mission Ports de Plaisance Direction Générale des Déplacements Nantes Métropole, François Tissier, Coordination de Médiation et Léa Raimbault, médiatrice - VAN, Arnaud Renou et Virginie Potiron du service communication Ville de Nantes.

en L’ardepa mots quelques 33 années de diffusion et de promotion, 33 années de sensibilisation Les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions singulières de l’ardepa.

Les actions et débats que l’ardepa organise doivent informer et faciliter la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.

Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.

Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

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Programm

Comment une PROCHAINE CONFÉRENCE s - VISITE e déroule rbaine ? ion u édit exp- Jeudi L’immeuble Watteau aux Dervallières 13 septembre - 18h

195 , architecte : Marcel Favraud Maître d’ouvrage : Nantes Habitat En partenariat avec la Ville de Nantes, les animateurs de l’Ar Première ZUP de la ville construite à partir de la organisent la visite. fin des années 50, le quartier des Dervallières En fonction du parcours, des architectes, urbanistes, paysag abrite le Watteau ou le grand A dontartistes, le confort experts, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et p est alors unanimement apprécié.

Conçu interviennentcomme pour faire partager leur expérience et leur con un repère, cet ensemble de logements sance du domine quartier.leHistoire, enjeux de développement, nouv quartier du haut de ses 14 étages. projets, caractéristiques architecturales sont au programme.

Chaque visite est l’occasion d’acquérir des repères et des clés mieux comprendre l’évolution de la ville.

Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

PROCHAINE EXPÉDITION URBAINE

Vous souhaitez participer à une expédit Quand la Loire sauvage côtoie la gare de triage urbaine ouaux une conférence-visite... aux limites de la ville, le paysage en coteaux pieds mouillés, s’immisce dans des importations Chaque expédition ou conférence propose un nombre de p domestiques, tantôt rurale, tantôt nomade, tantôt limitées. urbaine. Trois états issus de la superposition, de Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudi l’épaisseur qui génèrent une identité singulière. professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités, ...

Aux abords du vieux Doulon, une ZAC va être Réservation et inscription obligatoires par téléphone aménagée, un projet structuré par des coulées 02 40 59existants 04 59 oule par mail à lardepa@yahoo.fr vertes en lien avec les cheminements long de la Loire. Nous irons donc à la découverte de ces territoires d’avenir à inventer.

Lancée par les 24 communes de l’agglomér

la démarche « Ma ville demain » est une inv Ville de Nantes à construire ensemble un projet pour la mé Direction la communication Association de régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture nantaise à l’horizon 2030.

ENSA - , quai François Mitterrand - BP 1 202- 442 2 Nantes Ce2, rue Nantes de l’Hôtel de Ville dex 2 - Tél. : 02 40 59 04 59 - lardepa@yahoo.fr - www.lardepa.com Elle s’appuie sur une large participation 44094 Nantes Cedex 1 des habitants et acteurs du territoire durant

pour aboutir fin 2012 à une vision partagée La contribution de chacun est essentielle :