Expédition Urbaine #3 Cycle 2015

Expﾃｩdition urbaine #3 4 ﾃ四e de Nantes juillet

Territoire XXL de projet urbain

2015

Les expﾃｩditions urbaines...fﾃｪtent leur 10 ans !

Ville de Nantes - Ardepa

Culture,

créativité,

tourisme,

économie

et

résidentiel sont déjà en oeuvre dans ce fragment le plus contemporain de la ville. L’Île de Nantes s’affiche comme condensateur de cette relation nouvelle et systémique mais ne se limite pas à de la consommation de friches : elle devient productrice d’espaces urbains inédits. Réunis au sein du Quartier de la création, les Nefs de l’Île participent à l’identité nantaise, les Machines et

Une lente mutation

le Manège ont ancré l’imaginaire de Jules Verne et le Voyage à Nantes en a fait une destination

culturelle et touristique. Des polarités denses jouent d’influence. Elles se réinventent ou se perpétuent comme agglomérats dans ses fonctions monotypes, les quartiers de bistrots, d’ateliers, d’artisans…ou assemblées, en accumulations hors contrôle dans les anciens faubourgs populaires.

Ainsi l’Île recèle des lieux secrets à découvrir mais explore aussi les autres échelles. De grandes jachères anciennes, de la transformation des Halles Alstom, du faisceau ferroviaire, avec les déplacements annoncés et structurants du MIN et du CHU. Il convient sans doute d’inventer des nouveaux modes d’urbanisation et d’attente des grands chantiers. Comment alors investir ces espaces en attente ? Ces entre-temps ne pourraient-ils alors devenir productifs d’un quotidien créatif et collaboratif ?

Une nouvelle ZAC

90 hectares à aménager au sud-ouest de l’île Par délibération du conseil communautaire du 27 juin 2014, un projet de ZAC (zone d’aménagement concertée) a été engagée par les élus pour l’aménagement du sud-ouest de l’île de Nantes. Le périmètre de la ZAC (80ha) inclut les opérations immobilières au sud du boulevard de la Prairie-au-Duc, le futur parc urbain de 12 hectares, le CHU à l’horizon 2025 (à l’emplacement de l’actuel MIN) les 10 hectaure restant etant inclu dans la ZAC 1. La réflexion sur l’aménagement du sudouest s’accompagne d’une étude pour la création d’une nouvelle ligne de transport en commun en site propre.

Sources : Samoa

Expédition urbaine # 3 - Territoire XXL de projet urbain - 4 juillet 2015

Montage sur maquette Š Samoa

Le futur CHU

Livraison prévue à l’horizon 2023/2026 en deux phases Surface : 270 000 m² SDO Maîtrise d’ouvrage : CHU de Nantes Maîtrise d’œuvre : Art and Build (Belgique), J.P Pargade architectes (Paris), Artelia (bureau d’études), Signes et Paysages (urbanistes-paysagistes) Financement / partenaires : CHU/Etat Coût total : 976 M €

Le ministère de la Santé a donné en décembre 2009 un accord de principe pour la réunion de l’Hôtel-Dieu et de l’hôpital Nord Laënnec dans un nouvel hôpital qui sera construit sur l’Île de Nantes. Pour obtenir en 2011 un accord définitif, les équipes du CHU ont préparé une refonte du projet médical de l’établissement et le pré-programme fonctionnel inhérent. Ces documents de travail ont été remis au ministère au mois de juin 2010.

Par lettre de mission du 14 mars 2011, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé a demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) une mission d’audit portant sur le projet de reconstruction du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. En juillet 2011, l’Igas a remis au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé un rapport favorable au projet.

Le 16 juillet 2013, le Comité de la performance et de modernisation de l’offre de soins (Copermo) a validé le projet de regroupement des activités du CHU sur le site unique de l’île de Nantes.

Les experts qui ont analysé la capacité du CHU à conduire ce grand projet ont souligné les bons résultats de

l’établissements pour la période 20092013.

Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a immédiatement donné son accord pour le lancement du projet qui sera soutenu financièrement par l’État pour un tiers de son coût, conformément aux demandes conjointes du CHU et de l’Agence régionale de santé.

Le concours de maîtrise d’œuvre a été lancé en septembre 2013 en vue d’un déménagement des services de court séjour à l’horizon 2023-2025. Le 22 janvier 2014, quatre équipes ont été choisies parmi 23 candidats en lice par un jury de douze membres.

Sources : www.chu-nantes.fr

C’est le groupement Art and Build- J.P Pargade architectes, Artelia, Signes et Paysages qui a remporté le concours, suivant l’avis exprimé à l’unanimité du jury le 18 décembre 2014. Près de 200 professionnels et représentants des usagers du CHU ont été mobilisés pour analyser les offres des quatre équipes sélectionnées (AIA Associés, Art&Build, Claus en Kaan Architecten, Reichen et Robert Associés).

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Les toits proposeront un aménagement paysager propice à la détente et aux promenades

Le Quai Wilson, requalifié, offrira la Loire aux cyclistes et piétons.

Le projet

« C’est avant tout la rencontre d’un équipement hospitalier hors normes et d’un site exceptionnel. Par sa dimension universitaire et son intégration, le projet du CHU de Nantes, répond à une ambition métropolitaine qui lui conférera une identité européenne. »

« Le nouvel hôpital de l’Île de Nantes participera activement au rayonnement de la métropole nantaise et se doit d’être un lieu d’excellence. Deux objectifs nous ont guidé : la création d’un hôpital ouvert et accueillant ; le développement d’un projet qui agisse comme catalyseur du futur métacentre. »

Le site « Le projet du CHU s’intègre dans un contexte remarquable. Son site d’implantation est un lieu chargé d’histoire, marqué par son passé industriel : friches aujourd’hui transformées en lieux culturels, usine Béghin Say encore en activité. C’est aussi, une véritable ville nouvelle en pleine mutation, structurée autour d’un parc métropolitain et d’un « métacentre » en lien privilégié au centre historique de Nantes. C’est enfin, un lieu ouvert sur le grand paysage naturel de la Loire, paysage particulièrement riche dans sa biodiversité et sa dimension, dont l’estuaire se prolonge jusqu’à Saint-Nazaire. »

Le parti pris architectural « On a fait un bâtiment bas, R+4 R+5, un bâtiment à l’échelle humaine. Une architecte apaisante, très horizontale qui s’oppose à la verticalité des bâtiments émergeants qui seront construits à côté. On voulait une image apaisante mais aussi représentative d’un grand équipement. Comment rendre le passage à l’hôpital de la manière la plus confortable possible ? On sait qu’une architecture sereine favorise le bien-être et le bien-être favorise la guérison. On a voulu par l’organisation proposée, par les éléments crées, avec les vues vers la Loire, les patios, les ouvertures, la volonté de laisser beaucoup de lumière naturelle, favoriser ce confort et donc favoriser la guérison. On se promènera très librement dans cet hôpital, on a fait venir la ville dans cet hôpital. C’est un projet qui change complètement l’image de l’hôpital, qui en fait un lieu confortable où l’on se sent bien, où le patient est bien accueilli, ce n’est pas qu’une machine à guérir, où le personnel a une ergonomie qui lui convient. C’est un hôpital promenade » J.P Pargade.

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L’entrée principale vue du Parkway (futur boulevard paysagé)

Vue du front de Loire et du futur CHU depuis le pont des Trois continents

Entrée des urgences pour un accès direct aux soins pour les patients

Le parti urbain « Il s’agit de tirer parti de véritables opportunités du projet urbain pour créer un lien fort entre l’hôpital et son emplacement. Pour cela, il a fallu résoudre une contradiction apparente : la nécessité de réaliser un hôpital compact pour rationaliser les circuits et minimiser les parcours, et la volonté fortement exprimée de créer un hôpital « ouvert traversé ».

Dans un premier temps, nous avons tracé du nord au sud et d’est en ouest des rues ouvertes intérieures, axes agrémentés de « pocket parks » - jardins intimes – qui prolongent la vie urbaine à l’intérieur de l’hôpital. Nous avons par ailleurs concentré les fonctions médico-techniques de l’hôpital, celles qui concernent les activités les plus pointues et qui exigent un niveau de protection maximum, dans un cœur, un noyau central hyper technique sanctuarisé. Des satellites périphériques, conçus pour accueillir les unités autonomes que sont les pôles hospitalo-universitaires (PHU), sont organisés en plusieurs couronnes successives et gravitent autour de ce cœur.

De même dimension, ils confèrent à l’hôpital une échelle humaine, celle du quartier qui l’environne. L’autre innovation du projet réside dans la création de liaisons fonctionnelles rapides et efficaces entre ces différentes entités, préservant ainsi les rues-jardins ouvertes au rez-de-chaussée. Ainsi, comme dans un aéroport, les patients accèdent, à partir du parking, à des « dépose-minute » vers les ascenseurs chaque pôle hospitalo-universitaire, et les personnes hospitalisées circulent via des galeries au R+1. Enfin, les transports automatiques de la logistique circulent au R+2, au même niveau que les locaux techniques. Par cette organisation, nous avons voulu gommer les limites de l’hôpital : la ville est dans l’hôpital et l’hôpital est dans la ville. Ainsi, nous créons une troisième couronne de bâtiments destinés à d’autres fonctions dépendantes du CHU qui, bien que plus dispersés, se trouvent proches. L’hôpital pourra ainsi attirer des activités économiques ou de recherches connexes, à proximité immédiate. » « Le projet est à l’image d’un campus universitaire en milieu urbain : à l’image d’un quartier de ville, son rez-de-chaussée devient un lieu public et piétonnier, qui permet de desservir les différentes entités du CHU, en évitant l’accès par un seul point d’entrée. » Sources : CHU-Nantes Métropole-Samoa

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Vue de l’allée intérieure principale

Anne Mie Dupuydt et Marcel Smets, urbanistes pour le projet Île de Nantes :

« Le CHU est un levier pour le projet urbain de l’Île de Nantes, tout comme le parc métropolitain que nous mettons en place est également un levier pour ce projet-là. L’arrivée du CHU impacte l’île en elle-même et change le statut de l’Île de Nantes. On doit l’ancrer encore plus profondément dans son agglomération.

On doit créer des liens, de nouveaux liens en transport en commun, mais qui ne sont pas que des liens à l’intérieur de l’île, mais aussi vers la ville. Le parc urbain, à côté du CHU, est une grande pièce naturelle, dans la continuité du parc des Chantiers, qui aura plusieurs fonctions, à l’échelle du quartier et à l’échelle métropolitaine. C’est un parc qui, par excellence, sera vert et où il y aura une biodiversité et un écosystème qui vont se mettre en place. C’est un lieu où on va pouvoir faire de grands événements, comme un grand cinéma de plein air ou, comme on dit, faire partir des montgolfières. C’est un lieu où il y aura peut-être des jardins partagés pour les gens du quartier. Sans doute que de grandes parties resteront ouvertes au public, et même la nuit. On pourra le traverser à vélo, à pied. Et on pourra se l’approprier, profiter du choix culturel et événementiel, dans l’historique de ce qui se fait à Nantes, pour ce qu’on pourrait avoir comme programmation. Et puis aussi en profiter, comme pur habitant, pour trouver un morceau de vert. »

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Le Marché d’Interêt National (MIN)

Le transfert du MIN, une opportunité de 20 hectares sur l’Ile de Nantes pourra se transformer en un nouveau quartier mixte, doté d’équipements de proximité et métropolitains, dont le CHU, et accueillir de 5 à 8 000 habitants et de nombreux actifs grâce à l’implantation de nouvelles entreprises.

Ce nouveau quartier, prévu dans le cadre de la future ZAC au sud-ouest, issue de la nouvelle phase du projet urbain de l’île de Nantes, sera par ailleurs desservi par un transport en commun structurant qui profitera tant aux usagers du CHU qu’aux habitants du secteur.

Le transfert du MIN répond à un double objectif : - offrir au MIN un équipement neuf et moderne qui sera le noyau d’un nouveau pôle alimentaire de référence, regroupant toutes les fonctions de distribution en gros liées au MIN ainsi que des entreprises de production, de transformation et de services agro-alimentaires….

- permettre d’étendre le coeur d’agglomération qui embrassera désormais l’Ile de Nantes.

Un pôle agro-alimentaire d’envergure régionale Nantes Métropole a engagé une réflexion sur la création d’un pôle alimentaire sur le parc d’activités Océane à Rezé. Le principe est d’y regrouper les fonctions de distribution en gros liées au MIN ainsi que des entreprises de production, de transformation et de services agro-alimentaires et de constituer ainsi un pôle de référence d’intérêt régional.

Le site d’Océane Nord à Rezé bénéficie d’une connexion directe avec le périphérique (Porte de Rezé), qui lui permet un raccordement à tous les grands axes routiers. Le transfert s’accompagnera de la réalisation d’aménagements destinés à améliorer les accès et la desserte du parc d’activités.

Les entreprises vont pouvoir bénéficier d’une proximité géographique et de la mutualisation des différents services ou fonctions (mutualisation de services, logistiques, possibilité de services collectifs) permettant ainsi la réalisation d’économies d’échelle et la mise en oeuvre d’actions collectives à l’échelle du pôle d’activités (actions de promotion communes, développement de projets communs ou de démarches commerciales conjointes).

Sources : Ville de Nantes

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Calendrier Ouverture prévue en 2018 L’exploitation du futur site sera confiée à un délégataire désigné au terme d’une procédure de consultation.

Le coût de l’opération est estimé à 70M€ HT, soit 84M€ TTC. Les partenaires (Etat, Fonds Européens, Conseil régional et Conseil général) seront sollicités pour participer au plan de financement.

Le MIN en chiffres :

Le MIN de Nantes : 2ème de France - Création en 1969 et gestion par la société d’économie mixte SEMMIN - Plus de 1 000 emplois. Une centaine d’entreprises - Deuxième chiffre d’affaire des MIN de France (plus de 470M€) - Des activités diversifiées : Fruits et légumes, Poissons et fruits de mer, Fleurs et plantes, Libres services en gros (cash & carry), Grossistes à services complets (GASC), Services communs.

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Quartier Prairie-au-Duc

Logé entre le Parc des chantiers et un futur parc métropolitain de 14ha, le nouveau quartier de la Prairie-au-Duc bénéficie d’une situation exceptionnelle, à proximité du fleuve. Au cœur d’un site qui a façonné l’identité nantaise, la ville prend ses marques. Dès l’origine du projet urbain, une attention particulière a été portée à ces lieux mémoriels, réhabilités pour installer de nouveaux usages sans gommer les traces du passé. Du hangar à bananes aux nefs, des cales au bâtiment des ateliers et chantiers de Nantes réhabilités, plus de 20 hectares d’espaces publics ont été aménagés pour devenir un haut lieu de promenade et de tourisme culturel, plébiscité par les visiteurs.

Avec l’arrivée des premiers élèves de l’école Aimé-Césaire à la rentrée 2012, le quartier de la Prairie-au-Duc est entré de plain-pied dans la phase 2 du projet urbain, initiant le projet du grand sud-ouest.

Place aux habitants, aux actifs, aux étudiants, aux commerçants, qui vont investir les nouveaux programmes le long du boulevard. Ce quartier est l’occasion d’expérimenter de nouveaux usages et de contribuer à un rééquilibrage de l’offre de logements et d’équipements, à l’échelle de l’île.

Il permet également d’étendre et de développer le Quartier de la création en offrant une capacité constructible importante pour développer l’immobilier de bureaux destiné aux activités culturelles et créatives. Une dynamique portée également par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESMA en 2014, SciencesCom en 2016, Ecole de design en 2018), venant ainsi cohabiter avec ceux qui ont déjà fait le choix de s’implanter sur ce secteur (École d’architecture en 2009, École des Beaux-arts et pôle de recherche culture numériques de l’Université en 2017).

Sources : Samoa

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Parole à Anne Mie Depuydt, architecte-urbaniste de l’agence uapS, maîtrise d’œuvre urbaine du projet urbain de l’île de Nantes.

«Le front continu en façade, sur le Parc des chantiers, est conçu de façon homogène et contemporaine en réponse aux bâtiments du XVIIIe siècle de l’autre côté de la Loire, quai de la Fosse. Des émergences ponctuelles au centre du quartier, des petites tours en quinconce et des bâtiments bas plein sud, permettent de ménager des vues en biais. Nous affirmons ainsi une horizontalité face à la Loire et au quai de la Fosse, un ancrage au sol. Nous voulons aussi créer ce lien qui manque entre le Quartier de la création et le Hangar à bananes.»

© Samoa

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La Prairie au-Duc : labéllisé éco-quartier

Une ambition forte d’aménagement durable

Labellisé éco-quartier par l’État en 2009, le quartier de la Prairie-au-Duc est un quartier pilote qui a contribué à inscrire la métropole Nantes-Saint-Nazaire parmi les treize «ÉcoCités», label attribué aux pionniers d’aménagements urbains exemplaires, susceptibles de constituer des références pour la diffusion de nouvelles pratiques. L’ensemble des opérations répond donc à des exigences de qualité élevée.

En termes d’économie d’énergie, la présence du réseau de chaleur urbain, couplé au soin apporté à l’enveloppe thermique des bâtiments, permet d’atteindre une performance jusqu’à RT 2012 -20%. La desserte assurée par la ligne de transport en commun Chronobus C5 (Bus à Haut Niveau de Service) contribue à favoriser l’usage du transport public en connectant la Prairie-au-Duc au centre-ville historique.

En matière de traitement des déchets, le quartier sera doté de colonnes enterrées, une quarantaine seront réparties en 7 points pour accueillir les Tri’sac bleus et jaunes, complétés par 3 points de collecte du verre.

Dans ce quartier destiné à accueillir à l’horizon 2025 près de 3000 habitants, la qualité de vie et la mixité sociale font l’objet d’une attention particulière.

Conformément au choix des élus de l’agglomération inscrit dans le PLH 20102016, une proportion de 50 % de logements sociaux et abordables permettra d’élargir l’accès aux logements. La programmation s’est également attachée à promouvoir une offre destinée aux familles, identifiée comme insuffisante au centre et à l’ouest du territoire. Des innovations en terme de mixité intergénérationnelle seront également expérimentées. Avec ce nouveau quartier, il s’agit de préfigurer la ville de demain, une ville agréable à vivre pour tous, qui réponde à une nouvelle donne sociale et environnementale.

Sources : Samoa

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© Valéry Joncheray

© Samoa 17

Ilôt C: projet Ilink

Consultation - Lauréat 2012 - Phase PRO en cours Maître d’ouvrage : Groupe Brémond / Vinci / ADIM Ouest Harmonie Habitat Aménageur : SAMOA Urbanistes : Marcel Smets + UAPS / Anne-Mie DePuydt Architectes mandataires : BLOCK Architectes Architectes co-traitants : Guinée-Potin Architectes BET : CETRAC + ITAC + ITF Paysagiste : BASE Surface SDP : 11 900 m² Coût travaux : 16 500 000€ HT Valorisation Haute Qualité Environnementale : Labellisation «Passiv’Haus»

Dimension paysage urbain D’abord, une perception d’ensemble depuis la butte Saint-Anne permet d’appréhender l’échelle du site et la relation à la Loire et aux quais de la Fosse. Ce point de vue met aussi en évidence l’importance d’un projet qui doit permettre une relation entre les deux rives. On comprend assez vite les ilots de la Prairie-au-Duc comme un tout.

Cet îlot étendu sera formé par un front homogène qui dessine la cohérence architecturale de cette «pièce urbaine».

«Sculpture sociale» L’identité de la Prairie-au-Duc est intimement liée à la culture comme dynamique urbaine. Cette façon inédite de faire la ville contribue à l’invention de nouveaux modes de vie. Le rapport particulier que ce quartier entretient avec la culture ne se traduit pas par des produits figés ou patrimoniaux mais comme des productions en mouvement.

Le traitement des RdC accompagne l’appropriation du domaine public par les riverains.

Comme les halls, ces espaces sont traversants et laissent filtrer le caractère plus informel du traitement intérieur de l’ilot. Pour B.A.S.E. paysagiste, une réflexion poussée sur le caractère hybride et évolutif de ces espaces est un des axes centraux du projet. Ils seront conçus dans une hauteur de 4,60m comme des «potentiels» avec des noyaux durs (techniques circulations verticales). La dimension résidentielle est appréhendée à l’échelle du voisinage, elle se traduit par un travail sur l’intimité des logements, développée au sein d’un environnement collectif. Les circulations communes sont conçues comme espaces qualitatifs de rencontre (halls traversants, venelles d’accès, éclairage naturel et vues cadrées vers le paysage proche et lointain). Le projet intègre dans son dessin la temporalité du projet urbain, c’est-à-dire une évolution d’usages en fonction de l’évolution construite du quartier.

Sources : Samoa

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© Samoa

© Samoa

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Ilôt C : projet Ilink

Mutualisation des stationnements L’aménagement du site favorise les modes de déplacement doux, limitant l’accès des véhicules motorisés aux abords du site. Afin de répondre aux besoins d’accueil des différents publics et usagers du site, une gestion globale et mutualisée des stationnements est mise en place.

Un fonctionnement de stationnement public à titre privé On ne vend pas des places, mais des droits de stationner. Les places de stationnement du quartier Îlink ne sont pas privatisées mais commercialisées sous forme de « droits permanents d’usage ». Ce concept stationnement mutualisé et foisonné aux deux îlots à pour objectif celui du partage entre les demandes de stationnement des habitants et celles des activités tertiaires. Ainsi, environ 200 places sont disponibles pour 240 droits d’usage en prenant en compte les habitants partant travailler, ceux qui ont leur activité professionnelle sur place, le tout créant une rotation et permettant une gestion intelligente et innovante de l’espace.

L’unique accès des véhicules s’effectue par le boulevard de la Prairie-au-Duc et permet d’offrir une priorité piétonne à tout le site.

Des locaux à vélos, un pour chaque îlot, sont également disponibles. Ces abris donnant sur l’extérieur sont sécurisés et accessibles uniquement pour les habitants et les professionnels travaillant à Îlink.

Sources : www.ilink-nantes.com

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Plan de masse avec accès aux stationnements

Parole à Jean-Luc Charles, Directeur général de la Samoa «Expérimental, l’îlot îlink offre l’occasion de mettre en œuvre des interactions innovantes entre les usagers du futur quartier : vie associative à l’intérieur des îlots, dynamique intergénérationnelle grâce à la résidence pour personnes âgées autonomes, aux logements familiaux, aux ateliers de créateurs... Au pied de ces immeubles, des lieux de proximité seront créés pour donner aux gens l’opportunité de se rencontrer.»

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L’îlot des Iles (îlot D)

Maitrise d’ouvrage : Nantes Habitat Conception-Réalisation : groupement d’entreprise ANDRE BTP + GARO-BOIXEL Architectes +BET TUAL + ITAC + SERBA + HORIZONS + DENIS ROUSSEAU Début des travaux : été 2015 Livraison : 2017

En 2017, l’opération de Nantes Habitat verra elle aussi le jour aux côtés de l’îlot îlink, avec 83 logements en locatifs sociaux et en accession sociale dont 9 maisons de ville, 500 m² de locaux d’artistes, de locaux d’activités occupent le rez-de-chaussée. Cette opération, aux surfaces confortables du T2 au T5, offre également des espaces partagés au cœur de l’îlot. Il s’agit de la dernière opération à venir au nord du boulevard de la Prairie-au-Duc.

Perspective sud © garoboixel

Perspective nord © garoboixel Expédition urbaine # 3 - Territoire XXL de projet urbain - 4 juillet 2015

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Paroles aux architectes Garo Boixel «Le long du Parc des Chantiers, l’îlot D se distingue par sa cour intérieure. Les logements collectifs en étages, les maisons de ville sur les ruelles latérales, les ateliers d’artistes du rez de chaussée au nord et les locaux activités sur le boulevard de la Prairie-au-Duc au sud, dessinent un enchainement unitaire de volumes bâtis autour de ce coeur collectif de l’îlot, offert à tous .

Revêtues de bois noir, les façades sur cour évoquent la figure de l’entrepôt, des hangars ligériens. Emplie de végétaux en transit, elle rappelle l’histoire Nantaise, son passé portuaire quand les explorateurs revenaient les soutes chargées de plantes nouvelles et exotiques...

Contrastant avec cette ambiance intérieure, l’îlot est en béton, matériau unique, porteur, massif, lumineux, sablé. Le relief de la façade nord est en résonance avec la force minérale du Quai de la Fosse. Elle est pour autant très ouverte, à l’instar des immeubles émergents voisins. C’est une vibration dans la trame générale du front bâti. Les loggias et les grandes fenêtres sont pensées comme des tableaux sur la ville, depuis l’intérieur des logements.

Au bois et au béton mats et bruts, le verre respectivement transparent ou «cathédrale» capte et réfléchit la luminosité caractéristique des bords de Loire.

Pour toutes ces raisons, le projet prend son sens à partir du lieu qu’il occupe.»

Plantations et végétaux de la cour

La cour intérieure © garoboixel 23

ESMA / Cinécréatis

Maîtrise d’ouvrage : ESMA / Cinécréatis Maître d’œuvre : BNR (75) mandataires / Armand Nouvet + Arnaud Ledu (chef de projet études et chantier) Surface : 4750 m² SHON Type de projet : Mixte 2011-2014

Début 2014, ce sont les étudiants de l’ESMA (École supérieure des métiers de l’audiovisuel)/Cinécréatis qui rejoignent le quartier.

L’établissement a choisi le Quartier de la création pour y implanter ses nouveaux locaux. 500 futurs professionnels de métiers de l’audiovisuel, du cinéma et des nouvelles technologies de l’image sont à l’oeuvre dans les 1800 m² de l’école, complétés par une résidence étudiante de 2600 m² avec 135 logements.

© Stéphane Chalmeau Expédition urbaine # 3 - Territoire XXL de projet urbain - 4 juillet 2015

© Arnaud Ledu 24

Cap Fréhel

Maîtrise d’ouvrage : LNH Maître d’œuvre : GLV (44) Type de projet : Mixte 2011- 2014 Surface : 3 220 m² SHON

36 logements sociaux locatifs BBC (Bâtiment Basse Consommation), dont trois maisons de ville.

Le programme : - une opération de logements en locatifs sociaux PLUS / PLAI d’environ soit 36 logements du T2 au T6 - 400 m² SHON d’activités / commerce en rez-de-chaussée (dont une boulangerie.)

GLV © V.Leray

©Jean-Dominique Billaud 25

L’Oiseau des îles

Maître d’ouvrage : Nantes Habitat - Nantes Métropole - CDC - ANRU - Conseil Général - Etat - Astria Maître d’œuvre : ANTONINI-DARMON Entreprise Générale : ANDRE BTP Certification : BBC Effinergie, Cerqual Habitat & Environnement Livraison : avril 2014

Le projet Ce projet illustre la volonté de Nantes Habitat de proposer une offre de logements sociaux au cœur de la ville, intégrée dans un projet urbain d’envergure qui vise à transformer durablement cette partie de l’Île de Nantes. L’innovation architecturale du projet démontre qu’il est possible de faire du logement social au service des locataires et au service de la qualité de la ville. L’Oiseau des Iles fait référence au dernier trois-mâts à être sorti des chantiers Dubigeon en 1935. C’était, jusqu’à son démantèlement en 2009, le plus ancien navire construit par les chantiers Dubigeon encore en activité après le Belem.

Le mot de l’architecte L’ensemble du projet est formé d’un socle surmonté d’une tour. Ce socle est en rapport direct avec les espaces publics piétons situés au nord, à l’est et au sud de l’îlot. Il accueillera l’espace d’activités, les logements individuels ainsi que le parking. Ce monobloc se déforme et ondule pour différencier les fonctions du programme et permettre leurs identifications. Cette partie du socle (côté place) est lisse, sobre et transparente.

Largement vitrés, simplement habillés d’un lattis de bois espacé, les locaux d’activités (pressenti offre de restauration) s’ouvrent vers les espaces publics.

Le centre du socle, en creux, permet de scinder les logements individuels et collectifs et favorise ainsi la logique d’adressage distinct entre collectifs et individuels. Il accueille le stationnement couvert, dont la toiture est entièrement végétalisé par un dispositif de végétation basse et diversifiée.

Fiche technique Programme : 24 logements collectifs avec balcons individualisés et 6 logements individuels avec terrasses.

Typologie : Collectifs : 5 T2, 9 T3, 9 T4, 1 T6 Individuels : 1 T2, 2 T3, 2T5, 1 T6 6 PLUS (individuels), 18 PLUS (collectifs), 6 PLUS CD ANRU (collectifs).

Prix de revient : 6 305 787 € TTC soit en moyenne 201 192 € TTC/ logement Sources : Samoa

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Š Vincent Jacques 27

Imbrika

Maîtrise d’ouvrage : OCDL Groupe Giboire Maître d’œuvre : Brénac & Gonzalez (75) Type de projet : Mixte Livré : Fin 2015 Surface : 5289 m² total SHON

Basé sur un concept atypique, novateur et qualitatif, l’ensemble immobilier d’Imbrika invente une nouvelle forme d’habitat en superposant commerces, bureaux et logements, composés d’appartements du R+4 au R+9 et de maisons ateliers (à partir de 80 m²).

L’opération se décompose avec un total SHON de 5300 m² : - 2000 m² SHON logements privatifs (34 appartements du T2 au T5) - 2700 m² SHON bureaux - 317 m² SHON commerces et 4 maisons-ateliers avec terrasse et jardin privatifs (destinées à des artistes ou artisans créateurs).

Cette opération a été récompensée par le grand prix régional des Pyramides d’argent* en avril pour son architecture audacieuse basée sur un concept atypique qui superpose commerces, bureaux et logements. L’immeuble propose un partage des parties communes, pensées comme des lieux d’échanges entre habitants et actifs. * Organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers de France, ce concours récompense les meilleurs programmes immobiliers régionaux.

Le mot de l’Architecte Xavier Gonzalez « Travailler et habiter réunis dans un même édifice? Voici une belle idée oubliée.

IMBRIKA est un nouveau concept d’immeuble hybride qui rapproche à nouveau ces fonctions si souvent séparées.

Immeuble d’activités ou de logements ? Cette ambiguïté se retrouve exprimée dans le traitement de son architecture.

Les bureaux aux balcons filants réinventent des usages, des convivialités domestiques, les appartements se protègent derrière un manteau de verre qui rappellent les murs rideaux.

Les premiers forment un piédestal , un marchepied qui hissent les seconds vers le soleil et la vue dégagée.

Une douceur et une domesticité commune se dégagent de ces 2 programmes : un bien-être au travail, un bien-être chez soi. »

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© Brénac&Gonzalez

© Valéry Joncheray 29

Le deuxième cycle des archi’teliers, intitulé «espaces publics, espaces ludiques», proposait à une quinzaine d’enfants de s’approprier l’espace public en le transformant en espace ludique.

Il s’est déroulé sur 6 séances de 2 heures, du 20 au 24 avril 2015 et était ouvert aux enfants du centre de loisirs Aimé Césaire ainsi qu’aux enfants inscrits individuellement.

En partenariat avec la Samoa, l’ardepa et les graphistes nantais «Appelle moi Papa» ont imaginé un atelier où les enfants s’approprient l’esplanade Edouard Glissant et y inventent des jeux au sol.

Le défi était de s’inspirer de l’identité si particulière du site des chantiers navals tout en développant un univers graphique simple à partir des éléments observés. Cette bibliothèque de formes serait alors un langage graphique commun adopté par les enfants lors de la conception des jeux au sol.

Ainsi, par un jeu d’allers/retours entre aspirations personnelles et prises de décisions collectives, trois grandes familles graphiques se sont dégagées, nous permettant d’investir l’esplanade selon trois séquences de jeu liées entre elles par la notion de parcours.

A partir de gabarits en carton réalisés à l’échelle 1 et à l’aide de craies, les enfants se sont répartis le long de l’esplanade et ont tracé au sol ce qu’ils ont imaginé ensemble au début de la semaine.

Les jeux imaginés lors des archi’teliers est désormais réalisés in situ via un marquage au sol et pourra ainsi participer à la vie du quartier, à l’école et aux habitants.

Espaces publics, espaces ludiques !

Expédition urbaine # 3 - Territoire XXL de projet urbain - 4 juillet 2015

Les archi’teliers © Vincent Jacques 30

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Remercie

L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette expédition urbaine : Jean-Luc Charles Directeur général de la Samoa, Sébastien Garat, Directeur du Développement et du Patrimoine - Nantes Habitat, les agences d’architecture Garo-Boixel et GLV, Antoine Houët, association Ilink, Gaëlle Néron de Surgy, direction du plan et nouvel hôpital projet «île de Nantes», Catherine Rinfray, chef de projet Ile de Nantes, DGDCT/DGDU/DTA Nantes ouest - Nantes Métropole, Arnaud Renou et Virginie Potiron de la Direction de la Communication Nantes Métropole.

en L’ardepa mots quelques 36 années de diffusion et de promotion, 34 années de sensibilisation Les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions singulières de l’ardepa.

Les actions et débats organisés par l’ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués. Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.

Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

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Programm

Expédition urbaine : Pirmil les Isles - la ville-nature au coeur de la métropole

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Avec l’Île de Nantes et bientôt le Bas Septembre Chantenay, Nantes Métropole a souhaité 9h30 initier la transformation d’un autre secteur clé : Pirmil les Isles. L’enjeu de cette opération, en cours d’études est de poursuivre le développement urbain vers le sud-ouest, le long de la Loire, en promouvant des formes urbaines variées, inscrites dans des espaces naturels généreux et tenant compte de l’héritage ligérien. Bordé par la Loire au nord et la route de Pornic au sud, l’opération d’aménagement couvrira 60 à 100 ha, de Pirmil à l’est jusqu’aux anciennes sablières de Trentemoult à l’ouest. Un vaste espace qui, du fait de sa situation privilégiée, a attiré au cours des décennies passées de nombreuses activités industrielles et commerciales puisqu’il comprend, à côté des villages de Trentemoult, Basse Île et Haute Île, la vaste zone commerciale d’Atout Sud, des Pirmil abattoirs les Isles La Casern friches industrielles (anciens de Rezé) et de nombreuses entreprises Samedi 12 septembre - 9h30 Samedi 10 industrielles en activité. la ville-nature au cœur de la métropole De perm en La première phase de ce projet urbain vise notamment à implanter sur les terrains vec l’Île de Nantes et bientôt le Bas La première phase de ce projet urbain vise a tous Chantenay, Nantes Métropole a souhaiimplanter sur les tertiaires terrains des des anciens abattoirs des logements, ainsi quenotamment des àactivités et de Maxence té initier la transformation d’un autre anciens abattoirs des logements, ainsi que des de Jacq secteur clé les Isles. L’enjeu de cette activités tertiaires et de publics commerce, tout Rochefort : « je v commerce,Pirmil tout en réservant de: Pirmil la place pour les équipements àenvenir. Les les Isles opération, en cours d’études est de poursuivre réservant de la place pour les La Caserne Mellinet équipements perm en caserne Samedi 12 septembre - 9h30 soumis Samedi 10dans octobre - 9h30 développements ultérieurs restent aux décisions qui interviendront un le développement urbain vers le sud-ouest, le publics à venir.

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Création : Double Mixte - Adaptation : vu par... - Photos : eglt la samoa - Direction de la communication Ville de Nantes (2015) - Imprimé sur du papier recyclé

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L’ouverture d la ville contemp site et de son enceinte sur la«ville interroge cs coproduction l’ancrage mémoriel à travers la mise en œuv progressive et acceptable d’un projet de mut tion urbaine.

Il conviendra de travailler sur ce site au fo potentiel, presque aussi grand que le quarti Bouffay (14 hectares), dans le respect du tiss pavillonnaire environnant tout en réinventa la ville contemporaine et en proposant un Association de l’architecture Plus« coproduction d’infos : créative ».

Ville de Nantes régionale pour la diffusion et la promotion

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Table ronde : Reconversion et potentiel de renouveau

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octobre

19h

ptation : vu par... - Photos : eglt la samoa - Direction de la communication Ville de Nantes (2015) - Imprimé sur du papier recyclé

Mardi 6 octobre à 19h dans un lieu insolite

ensa Nantes - 6, quai François Mitterrand - 44200 ARDEPA Nantes Direction de la communication ensa nantes - 6 quai François-Mitterrand 2, rue :de02 l’Hôtel de Ville Tél.

40 59 04 59 - lardepa@gmail.com - www.lardepa.com 44094 Nantes Cedex 1

Ville de Nantes

BP 16202 - 44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01 www.lardepa.com - lardepa@gmail.com

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