Expe 5 "la Loire" le 12 octobre 2013

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Les carnets de visites de l’ardepa

Expédition urbaine La Loire

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Samedi 12 octobre 2013 Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes


Introduction

Le parc des Oblates propose une vue religieuse sur une Loire industrieuse. Aujourd’hui ouvert aux Nantais, à l’endroit où broutait encore la dernière vache nantaise, et où les religieuses récoltaient les fruits dans les vergers, ce parc offre des belvédères sud ouest sur les anciennes activités portuaires. De la gare de Chantenay, au pied du quartier populaire, les projets se mettent en oeuvre pour entrelacer de manière très singulière les fonctions du travail, du résidentiel et de l’institutionnel. Il y est question de nouvelles inventions, de formes d’habiter inspirées de l’histoire urbaine du quartier tout en s’accordant avec les enjeux de la ville de demain. Après l’étude préliminaire réalisée à partir de 2008, par l’équipe Pierre Gautier et Nantes Métropole Aménagement, l’équipe Reichen et Robert & associés ont été choisis en juin dernier pour imaginer le futur du Bas-Chantenay. Ce parcours, du haut vers le bas Chantenay, ira au contact autant du patrimoine architectural, industriel et social que des paysages caractéristiques de ce territoire.

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Parcours

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Un quartier aux multiples atouts Une démarche urbaine sur la BasChantenay Avec son identité de quartier industriel des bords de Loire, une configuration géographique en coteau sur le fleuve, une proximité du centre-ville et de l’île de Nantes et une situation en entrée de ville, le Bas-Chantenay est un site nantais unique et chargé d’histoire. Le secteur est appelé à se transformer en s’appuyant sur deux enjeux majeurs: la construction d’un quartier mixte incluant bureaux, commerces, logements, ainsi que le soutien et le développement des activités industrielles et économiques. Il s’agit ainsi de concilier habitat, activités, industries, loisirs, dans un quartier attractif et agréable à vivre, tout en gardant l’identité forte du quartier. La démarche globale, engagée par la Ville de Nantes et Nantes Métropole, est pilotée par Nantes Métropole Aménagement mandatée pour travailler sur le projet. Cette démarche vise à trouver le meilleur équilibre entre usages actuels et futurs du quartier. Les atouts du quartier Le Bas-Chantenay bénéficie de nombreux atouts. Structuré en coteau exposé au sud en bord de Loire, proche du centreville, il se situe sur le parcours nantais de la biodiversité : en lien avec le square Maurice-Schwob sur la Butte Sainte- Anne, le tout nouveau parc public des Oblates vient d’ouvrir ses portes au public en juin.

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Côté transports, la gare de Chantenay constitue un pôle de regroupement de transports en commun important, avec le passage de la ligne de Chronobus C1 et, à terme, les lignes C20 ChantenayFacultés et C10 Chantenay-Doulon. Plus à l’Est, la navette fluviale fait également partie des nouveaux modes de déplacement. Côté logement, le programme local de l’habitat de Nantes Métropole a identifié la partie Est du Bas-Chantenay comme un site d’avenir pour la construction de nouveaux logements. Un site à enjeux Dans la continuité du quai de la Fosse, le secteur du Bas-Chantenay constitue l’une des pièces du puzzle dessinant le nouveau coeur de la Métropole. De par sa situation d’entrée de ville, à deux kilomètres du centre historique, et par sa proximité avec la Loire, il représente un secteur de développement important. Plusieurs sites à enjeux ont été identifiés, comme la gare de Chantenay, le boulevard de Chantenay, Armor, la Grue Noire, les cales, les Oblates, le Centre de Réparation Automobile ou la Meuse. Des enjeux de déplacements figurent également au menu de la démarche, avec en particulier la connexion du quartier au coeur de métropole. Le devenir des bords de Loire, des berges, des quais, des activités portuaires et des cales enfin, est l’autre enjeu clé du projet. Le fleuve constitue le maillon phare de tous les projets structurants du futur coeur métropolitain. 4


Vers un quartier mixte Appuyé sur une histoire forte et sur le double enjeu d’un habitat renouvelé et d’un développement industriel et économique, le projet vise à créer un quartier de bord de Loire agréable et accessible à tous, porté sur l’innovation et la qualité de vie. Plusieurs actions ont déjà été engagées: l’arrivée du Chronobus en octobre 2012 ; la fin de l’OPA H Chantenay-Rue de la Montagne (rénovation de 210 logement occupés par leurs propriétaires, réhabilitation de 30 parties communes d’immeubles, création de 250 logements locatifs à loyers encadrés) ; la livraison des nouveaux logements et activités ; l’ouverture du parc des Oblates le 28 juin. « L’équipe urbaine vient de démarrer son travail. Elle devra conjuguer avec les atouts du quartier, mais également avec ses contraintes. Par exemple, sa topographie complexe entre le haut et le Bas-Chantenay, la mixité de ses fonctions, mais aussi son rôle d’entrée de ville et sa problématique de déplacement. Le tout, en développant un projet durable, socialement et écologiquement viable » conclut Vincent Morandeau.

Reichen et Robert & associés imaginent l’avenir du quartier Fin juin, l’équipe d’urbaniste Reichen et Robert & associés, Phytolab Paysagistes, Mageo et SCE, Roland Ribi & associés, Frank Boutté Consultants et Maïos et Anima a été désignée pour imaginer le futur du Bas-Chantenay. Sur ce secteur industriel et portuaire, l’objectif est de construire un quartier mixte, attractif et agréable à vivre, conciliant habitat, activités, industries, loisirs. Nourrie par plusieurs études préalables, l’équipe remettra un diagnostic et une analyse globale du site fin 2013. Les premières orientations d’aménagement sont attendues fin 2014.

Journal de projet du Bas-Chantenay, n°1, Juillet 2013.

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Le square Maurice Schwob Livraison : 1931 puis réaménagé en 2012 par le service des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes (SEVE). Concepteurs : Etienne Coutan (architecte communal) et Paul Auban (sculpteur). Le plateau dominant les anciennes carrières de Misery a été acheté par la Ville de Nantes en 1853 lors du démembrement du domaine de Lusançay. Il est alors occupé par des jardins ouvriers. Etienne Coutan, architecte de la Ville de Nantes, depuis 1911, et auteur des squares du Marquis de Saffré, JeanBaptiste Daviais et du Jardin de la Porte Saint-Pierre, décide de créer dans cet espace un vaste «jardin-promenade» répondant aux nécessités sanitaires et esthétiques d’une ville en fort développement. La création de ce dernier est décrétée d’utilité publique : les baux précaires des jardins ouvriers sont résiliés et des acquisitions de terrains par la Ville négociées.

lieux, recenser les besoins et établir un programme d’amélioration en 2 phases: - une première phase d’amélioration des usages au quotidien dont les travaux ont été réalisés en 2007 (pose de bancs et d’un panneau de basket). - une seconde phase de restructuration pour des aménagements plus conséquents : installation d’un plateau multisports, remplacement du sablé, plantations. Cet aménagement s’intègre dans le futur circuit découverte patrimonial sur les pas de Jules Verne, et dans le futur parcours nantais de la biodiversité du secteur des Garennes vers le parc des Oblates.

Le projet initial prévoit une vaste promenade qui s’étire depuis le promontoire de l’avenue de Lusançay jusqu’au quai de la Fosse en passant par la rue de l’Hermitage et le panorama des escaliers de Sainte-Anne. Pour préserver les points de vues, des clauses limitent la hauteur des bâtiments des brasseries. Ce parc de proximité a évolué : un premier groupe de travail associant des habitants et les techniciens de la ville a permis de faire un état des

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Vue du square vers la Loire, 1935

© AM.

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© AM. Vue du square vers la Loire, 1935

© AM. Etat projeté du square avec les points de vue, 1932

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L’association Fertile et «Le Caillou» Le collectif Fertile a investi une friche ferroviaire située au pied de la Maison de l’apiculture et du parc des Oblates. L’activité de ce collectif prend la forme d’expérimentations diverses autour de l’espace urbain, les friches et autres délaissés attrayants, le jardinage, le bricolage, visant à une programmation festive et pédagogique appelés «événements aménageurs». Initié par un noyau d’architectes et paysagistes, le collectif Fertile est un laboratoire d’actions sur les transformations de nos environnements. La culture Fertile, c’est d’abord porter un regard en décalage sur sa ville, changer de focale sur notre cadre de vie, puis choisir le lieu d’une action.

Le Caillou est en tête de proue, c’est une friche luxuriante qui demande une intervention minimale et respectueuse. Comme il se doit, c’est un lieu d’expérimentation paysagère et sociale, car les habitants et les passants sont invités à jardiner et à réfléchir sur le devenir des lieux paysagers qui les entourent. L’association Fertile explore les pistes pour une «ville perméable», cherche l’autonomie, le détournement, le recyclage, la convivialité participative. Fondé au printemps 2010, le collectif monté sous forme associative, a fonctionné jusqu’à présent de manière autogérée. Texte Fertile

«Le Caillou» est un projet du collectif Fertile, installé sur un site remarquable: une fine frange entre la Loire et le parc des Oblates.

© Collectif Fertile

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© Collectif Fertile

© Collectif Fertile

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Le parc des Oblates Le 100ème parc et jardin municipal de la Ville de Nantes a ouvert ses allées le 28 juin dernier. Le parc des Oblates, du nom de la Congrégation des sœurs franciscaines qui occupe le corps de bâtiment du site depuis plus de 120 ans, offre une surface de 3 hectares. On peut s’y balader, jouer, musarder, se poser dans le cadre de verdure remarquable de cet écrin aménagé en pente et exposé plein sud, doté d’un point de vue panoramique sur la Loire, Basse-île et Trentemoult à Rezé. Et même croiser des moutons de Belle-île issus de la ferme d’éveil de la Chantrerie en train de pâturer paisiblement dans la partie basse du parc. L’une des pépites du parc, c’est le chemin creux, appelé également chemin des soupirs par les sœurs, qui descend vers la maison de l’apiculture. Long de 165 mètres et d’un dénivelé de 15 mètres, il relie l’entrée du parc aux bâtiments de la Congrégation. C’est là que le Sillon de Bretagne rejoint la Loire et donne cette forme particulière au parc des Oblates. Le parc des Oblates héberge un verger composé de poiriers, pommiers et cerisiers. Il est actuellement entretenu et géré par l’association des horticulteurs amateurs. L’objectif est d’introduire des variétés anciennes peu ou non connues et souvent en voie de disparition.

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Les amateurs de jardin peuvent également apercevoir quelques traces d’un ancien jardin à la française orienté vers la cour d’honneur de la Congrégation. Cet espace est destiné à être utilisé de manière partagée par les associations. Pour les passionnés de fleurs, le jardin dit des Sœurs, d’une surface de 150 m² est dédié à la culture et à la production de fleurs à couper. 1,2 millions d’euros ont été consacrés à son aménagement par la Ville : évolutif, il est mené en concertation avec les habitants et les associations. En 2014, des jardins familiaux et partagés seront réalisés et les aménagements se poursuivront avec les aires de jeux pour les enfants. L’ensemble du parc est ceinturé de murs de granit qui ont fait l’objet d’une restauration par une entreprise d’insertion. Le parc des Oblates constitue l’un des éléments majeurs du futur parcours nantais de la biodiversité. La Ville de Nantes a par ailleurs demandé le label Écojardin pour ce site, après l’avoir obtenu pour le parc de la Chantrerie et le parc du Grand Blottereau. Texte Ville de Nantes

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Š Ville de Nantes

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L’Olympic : la nouvelle Fabrique Chantenay-Bellevue En mai 1926, les architectes Léon Drouillard et Louis Vachez dressent les plans d’une nouvelle salle de cinéma qui ouvre en octobre 1927. Elle est construite par les entrepreneurs Baudon et Angers. La jauge est alors de 800 places assises avec strapontins. En 1929, Emile Bernard rachète la salle et fait construire un balcon de 170 places. Sur la vingtaine de cinémas que compte la Ville de Nantes à l’époque, l’Olympic devient la troisième salle en nombre de places. La salle sert aussi pour les réunions de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière), très active à Chantenay. En 1943, Emile Bernard revend la salle à un nouvel exploitant qui maintient l’activité jusqu’à la fin de la guerre. En 1951, le cinéma change à nouveau de propriétaire ; il est entièrement rénové durant l’été 1952. L’Olympic vit son heure de gloire et occupe une place importante dans la vie culturelle du quartier. C’est dans cette salle que Jacques Demy voit son premier film ; il fréquente assidûment cette salle obscure et noue un tel lien qu’il y projette en avant-première son premier long-métrage «Lola» en 1961. La salle est reconvertit en supérette dans les années 70. L’endroit devient alors une salle de spectacle vivant à la fin des années 80 et se nomme le Magestic. La Ville de Nantes décide de racheter le lieu en 1990 et conforte la fonction de salle dédiée aux musiques actuelles en la mettant à disposition des structures qui programment des concerts. Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013

En 1993, un dernier concert a lieu avant une campagne de rénovation par les architectes anglaises Sandra Douglas et Elena Massuco, repérées pour leur intervention sur le «Dry Bar» à Manchester. Le graphiste Olivier Vaughan collabore également à ce projet. La direction de l’Olympic est confiée à Eric Boistard et rouvre ses portes en 1995. L’activité de salle de concert cesse en septembre 2011 et l’association Songo est relogée à la Fabrique Ile de Nantes où elle développe le projet Stereolux. Aujourd’hui, la salle de l’Olympic est devenue un des lieux où se développe un autre projet de Fabrique, Laboratoire(s) Artistique(s). Celui-ci prévoit d’accueillir des résidences artistiques à vocation scénique pour la musique et la danse. Le lieu a été l’objet d’une réhabilitation afin de mieux répondre aux attentes des usagers, avec une nouvelle salle et une scène fixe (d’autres aménagements sont à venir). 12


« Que la mythique salle de l’Olympic reste un lieu artistique, un prolongement de Stereolux ou de la Fabrique des Dervallières.» C’est la volonté de la Ville de Nantes, déclare Marie Chapelain, chef de projet Fabrique à la direction de la culture. Ouvrir des espaces de travail dans la ville, élaborer des laboratoires artistiques dans l’idée que les artistes puissent disposer d’un temps de recherche.

Ce lieu se déstine aux collectifs d’artistes (locaux, nationaux ou internationaux), compagnies professionnelles, structures culturelles constituées ou non en structure juridique bénéficiant d’une reconnaissance artistique ou professionnelle. Texte de SRI Région Pays de la Loire

À la Fabrique Chantenay-Bellevue, il s’agit de finaliser le processus artistique mais aussi de l’ouvrir régulièrement pour des présentations publiques. «Tout est là : la mise en lumière, le son, la scène. Les artistes peuvent confronter leur création au public. C’est un test de leur projet en conditions réelles. Ce n’est pas une « petite Fabrique », c’est une Fabrique à part entière. »

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Logements rue des Réformes Livraison : 2014 Surface : SHON 5000 m² Maîtrise d’ouvrage : NACARAT Architectes : Atelier Pellegrino Architectes Programme : Trois bâtiments neufs et réhabilitation d’un bâtiment existant pour 75 logements collectifs et construction de 4 maisons individuelles Un bourg rural à la fin du XIIIéme siècle, la commune de Chantenay regroupe quelques fermes et métairies autour de la chapelle Saint-Martin-de-Tours. Les voies de circulation des charrettes et des animaux s’établissent «sur les courbes de niveau» du coteau. Le chemin du Bourg, actuelle rue des Réformes, mène à l’est vers Nantes et le chemin du Plessis-Cellier, l’actuelle rue de l’Abbaye à l’ouest vers le bourg de Saint-Herblain. Au cours des XVIIIéme et XIXéme siècles, le coteau face à la Loire se lotit de grandes demeures avec parfois un caractère rural et de résidences secondaires de notables nantais. Des chemins ruraux descendent du coteau vers la Loire, comme le chemin du BoisHardy ou l’avenue des Alouettes, bordé de modestes maisons. Ce projet consiste à rendre l’ilôt plus perméable et accessible pour les piétons. Ainsi l’école primaire des Réformés est amplement inscrite dans le projet, premièrement par sa mitoyenneté et les accès communs. La proximité et l’aménagement urbain semblent lier un programme d’habitation et l’école, en affirmant la convivialité et la sociabilité du quartier.

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© Atelier Pellegrino

De plus la position des logements permet de faire le lien entre le haut et le bas Chantenay, en jouant sur le relief et les cœurs d’ilôts paysagers. La matérialité du site, ainsi que le passé ouvrier, se confirment dans les toits en ardoises et les enduits variés. Ce projet intégre également l’échelle individuelle, tant dans les proportions que dans les usages avec l’intégration de 4 maisons individuelles au coeur du projet. Quinze logements locatifs sociaux ont été réalisés dans l’ancienne école de l’Immaculée acquise par Nacarat qui a réalisé l’opération et vendu en VEFA les logements sociaux à Nantes Habitat.

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Š Atelier Pellegrino

Š Atelier Pellegrino

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Ancienne usine d’encres Armor D’abord connue sous le nom de Brochard et Galland, l’entreprise naît en 1922, de la rencontre du chimiste nantais Galland et du commercial, Marcel Brochard. La marque Armor S.A. est créée en 1925. La société fabrique du papier carbone et des rubans de machines à écrire. Après la Seconde Guerre mondiale, le groupe Armor se développe en s’appuyant sur l’essor des métiers du secrétariat et leur taylorisation. Le bâtiment emblématique abritant la production, rue de Chevreul, a été construit dans les années 1940, rehaussé d’un niveau en 1950 puis agrandi en 1954. La société tient alors le premier rang dans la fabrication de films et papiers carbone en France.

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Avec la mutation du secteur tertiaire, Armor se lance dans la production de rubans en cassette pour les imprimantes. En 1983, la société développe la technologie du transfert thermique et devient le leader européen dans ce domaine (activité développée dans l’usine de la Chevrolière dans la banlieue nantaise).

Usine dans les années 1960

Carte de visite de représentant, 1950 16


En 1996, elle investit dans le jet d’encre et depuis les années 2000, elle développe les cartouches laser couleur. En 2008, la famille Rufenacht vend l’entreprise à un fonds d’investissement lyonnais (Orfite) qui décide de reconvertir le site de Chantenay.

Aujourd’hui seule la proue du bâtiment historique de l’usine, classé au patrimoine nantais, conserve la mémoire de l’activité passée. Réhabilité en 2011, il abrite toujours le siège social d’Armor. Les travaux, engagés début 2010, doivent s’achever fin 2014.

Début 2010, l’ensemble des bâtiments ont été détruits après inventaire ; seule reste en place la pointe du bâtiment de production qui continuera d’abriter le siège de la société. Après la rénovation le groupe emploie aujourd’hui 1 500 salariés dans 5 pays, dont 650 en LoireAtlantique, à Nantes et La Chevrolière. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est de 150 millions d’euros avec un résultat net de 4,4 millions d’euros.

L’ancien site industriel, qui bénéficie d’une vue imprenable sur la Loire, Trentemoult et la Cité Radieuse du Corbusier, abritera alors sur 2 hectares : 195 logements, dont 50 locatifs sociaux (Nantes Habitat et La Nantaise d’habitations), et 10 000 m2 de bureaux. Ce programme est la première pierre d’un renouvellement urbain plus vaste qui va concerner tout le territoire du BasChantenay.

Texte de SRI Région Pays de la Loire

Plan des construction consécutives sur le site d’Armor 17


Ancien site d’Armor Livraison : 2013 Surface : 7350 m² Maîtrise d’ouvrage : Groupe Brémond Maîtrise d’oeuvre : Atelier Grether : architecte - urbaniste, concepteur du projet urbain et des projets tertiaires Paysagistes : agence Phytolab Atelier Bouillaud & Donnadieu : architectes du Square des Tilleuls et du Tilia Atelier Vincent Cornu : architecte de Ciel de Loire et des Granitiers ExNdo studio : assistance en éco-conception Composé de 8 immeubles résidentiels et de 3 immeubles de bureaux, Nantes Quartier Chantenay s’inscrit dans le cadre du renouvellement urbain de ce quartier nantais commerçant, connecté et proche du centre-ville. Soucieux de porter un projet immobilier mixte qui s’intègre harmonieusement dans son territoire, le groupe Brémond a tenu compte des spécificités historiques, sociales, architecturales et paysagères du quartier, afin d’offrir un cadre de vie agréable à ceux qui y vivent ou y travaillent. La spécificité du site? Être un site ouvert sur son quartier. Desservi par de nouvelles voies privilégiant les déplacements doux (à pied et à vélo) et accessible depuis les rues existantes, ce projet immobilier permet à chacun, qu’il soit ou non résident, de le traverser en toute sécurité. Les voitures disposent d’une voie intérieure, partagée avec les piétons, qui relie le boulevard de la Liberté à la rue des Réformes et dessert tous les bâtiments. Un grand escalier établit une continuité de la rue des Réformes à la rue de Chevreul. Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013

De part et d’autre de ces larges marches se déploie un jardin en terrasses, qui crée des ambiances paysagères et un environnement agréable pour tous. Conscient de sa responsabilité dans l’évolution des villes et des territoires, le groupe Brémond a appliqué des principes de gestion durable aussi bien dans la conception que dans la réalisation de ce projet immobilier : • l’ouverture du site sur son environnement et la priorité donnée aux déplacements doux (à pied et à vélo). • la conception de la pente afin de garantir l’accès aux personnes à mobilité réduite • la conservation d’éléments existants (siège social d’Armor, murs de pierre, végétaux…) • la préservation de la biodiversité • une gestion naturelle de l’eau (fossés de rétention…) • une gestion aisée et peu coûteuse de l’ensemble des installations (récupération des eaux pluviales, panneaux solaires…). • huits bâtiments abritant 170 logements dont 43 logements sociaux. 18


© Groupe Brémond

© Groupe Brémond 19


Anciens Chantiers Dubigeon Dès 1841, Dubigeon, famille constructrice de navires depuis le milieu du XVIIIéme siècle en bordure de Chézine, à Nantes, s’installe à Chantenay. Ils achètent des terrains à la famille Crucy en bordure du canal de Chantenay, construit par les propriétaires, à des fins d’activités industrielles et portuaires. Ces terrains accueillent déjà des activités industrielles, dont celles des établissements Derrien, activité d’engrais et de noir animal. Jusqu’en 1911, le chantier est dirigé par la famille elle-même, avant d’être racheté par les Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL). Le site croît et s’étend ver la Loire. La qualité des productions, destinées à la marine marchande et à la marine nationale, fait la renommée de l’entreprise. La fameuse salle à tracer est construite en 1921, lors d’une phase de modernisation du site qui voit le remplacement des édifices anciens par des constructions en béton.

Des trois niveaux, seul le dernier contient la salle à tracer proprement dite. Il s’agit d’un vaste espace (35 x 13,25 m) bien éclairé, directement sous les toits dont le sol est entièrement recouvert d’un parquet de sapin. Les pièces des futurs navires étaient tracées ou gravées sur le sol à partir des données fournies par le bureau d’études. A partir des années 1950, la modernisation des techniques (plans au 1/10°, puis Dessin Assisté par Ordinateur) rend la salle à tracer obsolète. Le bâtiment est conservé car il sert de bureaux et de magasin. Bien que chaque chantier naval d’importance ait une salle à tracer, il semblerait que celle des Anciens Chantiers Dubigeon soit la dernière conservée en France. Des tracés sont encore visibles sur le parquet. La salle à tracer sera prise en consideration dans le cadre de l’évolution du quartier.

Vue aérienne des Anciens Chantiers Dubigeon, 1966. Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013

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Ancienne salle à tracer

Ancienne savonnerie MAGRA

Révéler le passé du Bas-Chantenay : études d’inventaire du patrimoine culturel 2011-2013 Les services de la Ville de Nantes (Patrimoine), de la Région des Pays de la Loire (Inventaire) en collaboration avec l’association Entreprises et Patrimoine industriel ont fait réaliser un inventaire du patrimoine culturel. Celui-ci est constitué de 85 notices et de 68 séquences vidéo disponibles sur Internet sur le site www.patrimoine.paysdelaloire.fr et sur le site YouTube. Ce travail a été réalisé par 2 architectes du patrimoine et a été suivi par les services de l’urbanisme, du développement économique de Nantes Métropole, dans le cadre du futur projet urbain. 21


La cale Crucy Un projet de Mathurin Crucy, daté de 1782, entraîne la construction de magasins et d’entreprises privés, puis, dès le début du XIXéme siècle, l’installation d’entrepôts de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Le quai Saint-Louis était autrefois nommé quai de la Sécherie, en rapport à un groupe de maisons bâties vers 1785 dans lequel se trouvait un magasin destiné à étuver les farines et les légumes secs. Vers 1804, des travaux de réfection des quais de la Sécherie (cales en glacis) sont réalisés, ainsi que des travaux de remblais et de pavage.

À partir du milieu du XIXéme siècle, avec l’implantation de nombreuses entreprises, des accès directs au fleuve, par des longueurs importantes d’appontements, sont alors nécessaires.

Au début du XXéme siècle, le quai SaintLouis est occupé par la Compagnie Générale Transatlantique et les Grands Moulins de la Loire. La constitution de quais privés en aval du port de Nantes à Chantenay, jusqu’à son comblement en 1881-1882, a longtemps facilité l’accès au chargement et au déchargement des marchandises.

Texte Direction du Patrimoine et de l’archéologie

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Qu’il s’agisse de gagner du terrain sur la Loire en réalisant des atterissements, des estacades sur structures sur pieux et appontements déportés des quais ou des rives, les aménagements et constructions répondent aux besoins spécifiques de chaque industrie en matière de transbordement et de dispositifs de levage associés.

La cale Crucy est un secteur à enjeux qui sera pris en compte dans l’évolution du quartier.

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Un tissu économique diversifié Très marqué par son histoire industrielle, le Bas-Chantenay accueille aujourd’hui 250 entreprises et 3000 emplois. « La démarche urbaine engagée s’appuie sur cette réalité. Pour conserver l’activité économique sur le Bas-Chantenay et imaginer son développement futur, une étude de terrain a été engagée en septembre 2012 par le cabinet Synopter » explique Véronique Bocéno, responsable du développement économique sur le pôle Nantes Ouest. Le diagnostic fait apparaître un portrait contrasté du secteur : un quartier accessible mais qui paraît enclavé ; un site qui accueille une grande diversité d’entreprises, mais souffre du déficit d’image d’un quartier de friches industrielles. Paradoxalement enfin, il reste peu de terrains disponibles.

À partir de là, quels grands objectifs pour le secteur du Bas-Chantenay ? « La dynamique économique existante doit contribuer à la réussite du projet, mais aussi, plus largement, à la stratégie de développement économique de la métropole » souligne Véronique Bocéno. L’étude propose également de renforcer les usages économiques du fleuve, notamment en matière de transports, et de favoriser la création d’emplois qualifiés et diversifiés. « Concrètement, il s’agit de renforcer la dynamique économique en s’appuyant sur les activités existantes de production, de logistique et d’innovation. ». Journal de projet du Bas-Chantenay, n°1, Juillet 2013.

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visite s e c n e r é f n o Lses c t projet n n e u m ’ d ie c e r s e è m n e e R G s t o tsRDEPA en quelques m Si les e ’A L’ardepa remercie les personnes Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité tpréparer qui l’ont aidée et à réaliser cette l’Ardepd edenàNantes m o l’Ardepa etm la Ville souhaitent évoquer et présenter le C dans so expédition urbaine : Vincent Morandeau, chef deconcevoir projet à et Nantes Métropole, Florent e n u dans son acte de de construire. Pour qui ? Pour quoi ? le u o Ces con dér seAménagement, Turck, chef de projet Nantes Métropole Olivier Absalon, e Direction ? in Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la a b Verts et de publique rEspaces ioetndedesula fabrication du Patrimoine, Ville de Nantes, Jacky Malinge duit Service d p x publique), de laéconception du projet (privé, publi 3 années de diffusion, de promotion et e l’Environnement (SEVE), Gaëlle Pinier de MAP, Emeline Escats-Guillou, De Long mandita

on et manditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionn e sensibilisation en Large, l’Atelier Pellegrino, l’association Fertile, Arnaud Renou, Virginie Potiron Comme

Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cy

projets p et Alexandra Lazareff de la Direction de la Communication projets présentera, dans la de la Métropole. thématique des expédition partenariat avec la Ville de Nantes Nantes, les animateurs de l’Ar gies d’ha s actions développées par l’Ardepa En sont destinées à tous lescontinuité gies d’habitat groupé cours de ces dernières décennies : laVillage cité jare à tous les de la fabrication et des organisent la visite. blics curieux évolutions de la au ville, expo de Saint-Herblain et le projet du Grand Carcouët. la ville, qui la composent et des enjeux En Village fonction sde bâtiments urbainsdu et parcours, politiquesdes architectes, urbanistes, paysag l Genès et experts, artistes, universitaires, maîtres publics en nspolitiques lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, amateurs aGenèse l 1 : les la Cité jardin du Grand Clos d’ouvrages - Jeudi 30 mai à 18h et p p e d r ’a L 19 es amateurs faire partager leur expérience et leur con airés, les scolaires, les institutions etinterviennent collectivités territoriales, s tpour o 1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, Maître d’ouvra m s (M e u territoriales, lqau sance quartier. enjeux de développement, nouv que professionnels sont ainsi invités tout longdu de l’année de à Histoire, partici(Ministère la reconstruction et de l’urbanisme) Le née à particicaractéristiques architecturales sont au programme. r aux actions singulières de l’Ardepa. projets, Le groupement d’habitations du Grand Clos a été Si constru re les ex Chaque reloger visite est l’occasion des repères eten des clés les sinistrés desd’acquérir bombardements. Démarré 1946 et M l’Ardepa Viaud mieux comprendre l’évolution lachargé ville. Michel delieux la©reconstruction à15N années deexpéditions diffusion et de évoquent promotion, 34 architecte de sensibilisation s actions34et débats organisés par l’Ardepa informent etRoux-Spitz, facilitent laannées Si les urbaines et présentent lade réalité des de la ville, dans son © Viaud t facilitent 159 pavillons en bandes parallèles avec jardins dont les plans Leslaactions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux ouvrière mpréhension des processus d’élaboration à travers les démarches l’Ardepa et la Ville deDurée Nantesd’une souhaitent rôle de visite évoquer : environet3présenter heures, àlepartir de l’architecte 9h30. Ces con ouvrières duet début du siècle. ss démarches dans son acte de concevoir et Pour qui ? Pour ? Pour quand ? publique de laintervenants, fabrication et des évolutions dede laconstruire. ville, desenjeux bâtiments quiquoi la compose et des différents des mouvements culturels des l Genè t des enjeux enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, ciaux dans lesquels ils sont impliqués. conférences-visites l’occasion d’aborder sujet de la commande (privée, 3 années de Ces diffusion, de offrent promotion et expole de l Genèse 2 : le Village Saint-Herblain - Jeudi 20mandita juin à les amateurs éclairés, scolaires, les collectivités territoriales, publique), de lales conception de la institutions fabrication duet projet (privé, public). Qui sont lesles comM s maîtrises d’ouvrage institutionnelles etetprivées, architectes, Commen Vous souhaitez participer àt-ildes une expédit ebanistes, sensibilisation Mai 1968, d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et architectes, manditaires ? Quels sontuniversitaires les tout enjeux l’architecte la commande ? professionnels sont ainsi invités au? Comment long deconviés l’année àrequestionne l’occasion actions paysagistes, experts, artistes, sontMaître projetsMp Maîtrise d’ouvrage : Société coopérative HLM La Maison F urbaine ou une conférence-visite... sont conviés singulières de l’ardepa. Les actions et débats que l’ardepa organise doivent Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cycle de « genèse » de d’ha xpliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent Le gies actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les qui résultent Le « village expo » comme son nom l’indique était voulu com projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, 3 typoloinformer et faciliter la compréhension des processus d’élaboration à travers les leur travail. Village Chaque expédition conférence propose un nombre de tio pe blics curieux de la fabrication et des évolutions de laou ville, tion à dernières l’échelle 1décennies : que l’on peut concilier la Grand qualitéClos, de l’habita gies d’habitat groupé au cours de ces la cité jardin du le de démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et nsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain limitées. © Archives de Nantes s bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques maisons HLM) Carcouët. et la réalisation d’opérations groupées deV l Genès Village expo de© Saint-Herblain etdes le projet Grand sés. Le , de l’urbain Archives de Nantes des la enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués. l’Ardepa propose deLes révéler les dimensions dudu territoire Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudi nsrural, lesquels cité s’inscrit. citoyens ordinaires, les amateurs sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en provin dure du du territoire 19 Les maîtrises institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, ns tous sesscolaires, états. de collectivités, airés, les les d’ouvrage institutions etprofessionnels collectivités territoriales, l Genèse 1 : la Cité jardin du Grand - l’urbanisme, Jeudi 30 mai àagents 18h dure du 13 Clos juin au 14 juillet 1968 est undes véritable succès. ... (M paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année àinscription partici-Maîtreobligatoires l Genè 1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, d’ouvrage : Etat Le Réservation et par téléphone leurs singulières actions sur(Ministère lesl’Ardepa. lieuxde mêmes qui résultent del’urbanisme) leur travail. l Genèse 3 : les logements Grand Carcouët - Jeudi 26 septembr aux actions de la02 reconstruction et depar Li rel 40 59 04 59 ou mail à lardepa@yahoo.fr d’infos Ainsi, du projet àLelagroupement réalisation,d’habitations du local àPlus l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa Livraison prévue en :novembre 2013, architecte : agence du Grand Clos a été construit par l’Etat afin de InMi MS s d’infos : deorganisés révéler les dimensions territoire dans tous ses états. © Viaud Maître Nantes reloger sinistrés informent desdu bombardements. Démarré enHabitat 1946 et achevé en 1949 par 15 actionspropose et débats parles l’Ardepa etd’ouvrage : facilitent la Le ARDEPA Michel Roux-Spitz, architecte chargé deGrand la reconstruction à Nantes, il comprend Le projet du Carcouët inscrit 30 logements BEPOSPO ( ouvrière mpréhension des processus d’élaboration à travers les démarches RENDEZ-VOUS EN 2014 AUTOUR D’UN NOUVEAU CYCLE ARDEPA © Viaud ENSAN - 6, quai François-Mitterrand -avec BPenjeux 16202 159 pavillons en bandes parallèles jardins dont les dominant plans rappellent POSitive) dans une clairière le valles decités Chézine sddifférents intervenants, des mouvements culturels et des de © In Situ a.e. - BP 16202 D’EXPÉDITIONS URBAINES ET DE VISITES GENÈSES. 44262 Cedex l Genès ouvrières du début du siècle. des Nantes Dervallières et 2du Breil Malville. Ce projet, réalisé par concept iauxCedex dans lesquels ils sont impliqués. © In Situ a.e. ntes 2 Tél. : 02 40 59 04 59 06 80 92 68 01 conception-réalisation par le groupement Quille, CMB, In Situ, P réponse Ma maîtrises institutionnelles et privées, architectes, l Genèse 2 : le Village expo de lardepa@yahoo.fr Saint-Herblain Jeudi 20 juin àsoulevées 18h 80 92 68 01d’ouvrage réponse généreuse aux -problématiques par la question Cette réd Ma banistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés pa@yahoo.fr Cette réponse s’illustre tantLancée par la du bâtiment que p parqualité les 24 communes de l’agglomér sensibili Mai 1968, Maître d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et Georges Evano, xpliquer le sens de leurs actions sur lieux mêmes qui résultent la démarche « Ma ville demain » est une inv Le Villed’ouvrage deles Nantes sensibilisation engagée. Maîtrise : Société coopérative HLM La Maison Familiale tio leur travail. à construire ensemble un projet pour la mé Direction de la communication Association régionale pour la l’indique diffusion et la voulu promotion de une l’architecture Le « village expoà »l’international, comme son nom était comme démonstrade Réserva nantaise à l’horizon 2030. si, du projet à la réalisation, du local de l’urbain © Archives de Nantes ensa - 6,de quai Mitterrand - 44262 Nantes Cedex 2 rueNantes de 1l’Hôtel VilleFrançois Réservation et inscription obligatoires à l’Ardepa, par téléphone tion à2, l’échelle que l’on peut concilier la qualité de l’habitat individuel (ce sont sés. Le ou par Tél. : 02 59 04 59 - territoire lardepa@yahoo.fr www.lardepa.com Elle s’appuie- sur une large participation Vm rural, l’Ardepa propose de 44094 révéler les 40 dimensions Cedex 1 àdu ou mail lardepa@yahoo.fr des maisons Nantes HLM) et lapar réalisation d’opérations des groupées deetmodèles industrialidure du habitants acteurs du territoire durant © Archives de Nantes ns tous ses états. sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en province. L’exposition qui

visites s e c n e r é f n Les co jet èssemdo’tusn pro en Glq n que ue

ARDEPA e

pour aboutir fin 2012 à une vision partagée

l Genès dure du 13 juin au 14 juillet 1968 est un véritable succès. La contribution de chacun est essentielle :


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