Expedition 2 15 juin 2013 by l'ardepa

Les carnets de visites de l’ardepa

Expédition urbaine L’île de Nantes

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Samedi 15 juin 2013 Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes

Depuis l’éperon de la Loire naturelle prolongée en territoire sportif de Crapa, l’Ile de Nantes s’invite d’est en ouest le long de jalonnements de paysages habités et hydrauliques. De la rive de Loire progressivement apprivoisée aux bassins de l’ancien Tripode animés d’éoliennes, jusqu’au jardin des Fonderies, l’île livre ses curieuses inventions urbaines. Cette expédition sera l’occasion de découvrir les expérimentations architecturales et sociales réalisées sur l’espace public, à la suite de l’appel à projets lancé en juillet dernier par la Samoa (aménageur de l’île de Nantes) auprès de créatifs, de concepteurs ou encore d’habitants. Ces installations font partie des 12 stations qui jalonneront le parcours Green Island du 15 juin au 28 septembre. Point de vue inédit, agriculture urbaine, contes écolos... le terrain de jeux est ouvert. Cette balade s’achèvera sur le quai Hoche, espace investi par les paysagistes d’Ecos et Campo, pour partager un moment convivial à l’occasion du lancement de l’événement Green Island.

Expédition urbaine # 2 - L’Ile de Nantes - 15 juin 2013

Parcours

Le projet de la pointe de l’île Au départ, l’est de l’île Beaulieu était composé de prairies basses sur la Loire qui ont été remblayées dans le but de les urbaniser. Pas moins de 4 000 000 m3 de sable sont nécessaires. La société d’équipement locale décide de l’aménager suivant de robustes principes de l’urbanisme des années 60. Réseau routier omni-présent, séparation des fonctions, des barres, des tours – beaucoup de tours en raison du sous sol qui oblige à amortir des fondations coûteuses – et pour la même raison, des barres qui ont tendance à multiplier les niveaux. En 1983, alors que certains bâtiments sont sortis de terre, la municipalité décide de changer de modèle. C’est donc en contre point de quinze années d’urbanisme récent, que l’équipe multidisciplinaire de l’AURAN, associée aux services techniques de la Ville de Nantes, s’est vue confier l’aménagement de la pointe de l’île (23 hectares). Le programme définitif retenu par les élus correspondait à un quartier d’habitation (1100 logements) comportant les équipements de proximité (écoles, crèches…), mais ouvert sur la ville par la création d’emplois (100 000 m² de bureaux) et par quelques équipements à rayonnement communal (C.E.S, piscine) ou d’agglomération (projet de musée d’art moderne). Ce programme était complexe et novateur car il proposait une vraie mixité des fonctions et une mixité sociale (logements aidés et non aidés). Expédition urbaine # 2 - L’Ile de Nantes - 15 juin 2013

L’opération devait en outre s’inscrire dans une action d’amélioration systématique de l’ensemble de l’île Beaulieu. Les directions de cette action avaient été suggérées par une large enquête auprès des usagers habitants actuels de l’île. Ceux-ci réclamaient entre autres : l’amélioration des cheminements piétons, l’implantation d’équipements complémentaires, une meilleure signalétique… D’entrée, la démarche de l’équipe de conception a été marquée par une attention très grande à l’environnement bâti ou non bâti. Voici brièvement les options architecturales et urbaines de mise en relation : - le rapport avec la rive nord du fleuve, sans doute la direction la plus ingrate, mais aussi celle à proximité immédiate du centre de Nantes. Cette caractéristique a conduit à implanter la voirie de desserte du quartier et les équipements à fort rayonnement. - la rive sud a été réservée à la promenade et à la rêverie au bord du fleuve. - l’est, qui bénéficie d’un terrain de sports et de loisirs actuellement en activité, garde un caractère d’ouverture sur la nature. Le parc du Crapa est dessiné avec les services des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes (SEVE).

- la transition au nord-ouest avec les trois tours héritées de l’ère fonctionnaliste précédente, est réalisée par un parc. - enfin, l’ouest et le sud-ouest représentent la ligne de partage avec l’existant et avec les bureaux et services. Ils ont été réservés aux commerces pour constituer la plate-forme d’échanges avec le reste de l’île. Extraits de « Essai d’urbanisme solaire. A Nantes, un quartier sur la pointe d’une île de la Loire, par Jean-Pierre Péneau»

Parc du Crapa Dernier témoignage des prairies humides de Loire sur l’île de Nantes, le CRAPA a été aménagé au début des années 80 lors de l’urbanisation de l’est de l’île de Nantes, secteur de Beaulieu. Vaste espace vert, il est le plus «naturel» des parcs de Nantes. Son extrémité Est est classée comme zone d’intérêt naturel pour sa flore et sa faune. Dans les grandes prairies de fauche, jeux d’enfants, terrains de grands jeux et barbecues invitent à la détente. De l’ancienne prairie de Loire à l’espace de détente actuel Ancienne prairie inondable, l’île Beaulieu figurait parmi la dizaine îles de Loire, regroupées au XXe siècle pour constituer l’actuelle île de Nantes. Après la seconde guerre mondiale, elle est remblayée et réhaussée de 5 mètres avant d’être urbanisée à partir des années 60. A sa pointe est, le terrain conserve son niveau d’origine. On y aménage un Circuit Rustique d’Activité de Plein Air (CRAPA) en 1985.

Un refuge pour une faune variée A la pointe du parc, le jardinier n’intervient pas. Les arbres morts sont laissés, servant de refuges à une faune variée. Les berges évoluent au grè de l’érosion. Hérons, foulques, martins pécheurs et martinets fréquentent les lieux. Dans les espaces publics, la fauche tardive des prairies permet aux papillons et insectes de prospérer. Un couple de chouettes chevèches, unique repéré à Nantes, niche dans le parc. L’ancienne boire, désormais connectée à la Loire par le biais d’une buse, abrite grenouilles et poissons de Loire. Jeux pour enfants et barbecues collectifs Rénové en 2005, le parc met désormais à disposition du public des jeux d’enfants et des barbecues collectifs. L’occasion d’un moment de détente dans un lieu où l’on observe la ville à distance, en toile de fond. Texte Claire Lelong

Parcours Métaphysique Concepteurs : Sylvaine et Arnaud de la Sablière Installation livrée fin juin

Un parcours, douze beaucoup d’abstraction !

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“Le rire peut provoquer un déplacement de point de vue, ébouriffer la perception, glisser un léger dérangement dans nos habitudes de pensée.” Voici, vite brossée par Sylvaine et Arnaud de la Sablière, concepteurs du Parcours métaphysique, l’ambition première du projet. Inspiré des parcours de santé des grands parcs urbains, le Parcours métaphysique est une expérience drôle et unique. Constitué de douze stations dispersées le long du tracé piétonnier du parc, il interpelle à mesure que le visiteur découvre les différentes positions à prendre sur le mobilier en bois. Souvent loufoque, toujours malicieuse, cette “parenthèse doucement délirante” est un très bon moyen pour laisser son esprit battre la campagne.

Texte la Samoa

Un champ en villle Zone d’échange agri-urbain

ZEA : chantier participatif Situé au coeur d’un quartier résidentiel proche du Conseil régional, la zone d’échange agri-urbain et son mobilier convivial ont pris place sur le cours de la Prairie d’amont. C’est sous l’impulsion du collectif de paysagistes ZEA - formé de Quentin Geffroy, Mathieu Knaebel et Xavier Glémarec - qu’est née l’idée de transformer cette pelouse centrale en parcelle agricole.

Comment ? Tout d’abord, en préparant et en semant le terrain afin qu’il puisse accueillir des variétés rustiques de maïs, de haricots et de courges. Ensuite, en installant une table en bois massif de dix mètres de long, au centre de la parcelle, pour que se développent des échanges et une dynamique citoyenne portés par les habitants eux-mêmes. Une double ambition qui vise donc à prouver la possibilité d’une agriculture urbaine tout en servant de catalyseur au développement du lien social. Texte la Samoa

Xavier Glémarec, membre du collectif de paysagistes ZEA Pourquoi s’intéresser à l’agriculture urbaine ? Le retour au jardin et à la terre est une dynamique visible et constatée dans les centres urbains européens. Notre volonté au travers de ce champ est d’engager un échange sur l’usage des espaces verts en ville. Ici, l’idée n’est pas véritablement de créer un espace productif mais d’interpeller les usagers et les habitants en semant un champ au pied de chez eux. Y a-t-il aussi une réflexion sur les circuits courts ? Nous souhaitons en effet interroger les gens sur leur rapport à la consommation, sur les distances entre lieu de production et lieu de consommation, parfois éloignés de dizaines de milliers de kilomètres, ce qui constitue une aberration. Des techniques simples pour une agriculture locale peuvent être productives, c’est le message que nous portons. Cette parcelle a-t-elle vocation à susciter un rapprochement entre les riverains? Oui, bien entendu. L’idée du projet est clairement d’inviter les habitants du quartier à participer et à se rencontrer autour de moments tel que les semis ou les récoltes. Notre ambition est qu’il puisse se créer une émulation autour de ce champ, dans laquelle les personnes motivées et intéressées se retrouvent et échangent sur le devenir de cet espace vert. Après, ce sera à eux de définir l’orientation que devra prendre cet endroit. On ne peut, à nous seuls, définir ce que doit être et ce que pourrait devenir ce lieu.

La pointe de l’île aujourd’hui La Samoa assure depuis 2003 le pilotage opérationnel de l’aménagement de l’île de Nantes. Avec l’arrivée des deux nouveaux franchissements, la requalification des berges et la construction de logements et d’équipements, l’est de l’île connaît actuellement de nombreuses transformations. Ce quartier, aménagé entre les années 60 et 90 selon les principes d’un urbanisme moderne, était alors loin des préoccupations industrielles de l’Ouest. Il s’inscrit aujourd’hui dans la dynamique du projet urbain, au même titre que le reste de l’île.

Expédition urbaine # 2 - L’Ile de Nantes - 15 juin 2013

Pont Eric Tabarly Type de projet : Equipements En construction : Début 2009 Livré : 17 juin 2011 Maîtrise d’ouvrage : Nantes métropole Architecte / Maître d’œuvre : Setec Tpi / Barani (75) Financement / partenaires : 25 millions d’euros. Subventions : Nantes métropole, Europe (Feder), Région des Pays de la Loire et Conseil général

Le pont du Bras de la Madeleine relie le boulevard de Sarrebrück à Malakoff au boulevard de la Loire sur l’Ile de Nantes. Ce nouveau franchissement permet l’aboutissement de l’axe Est-Ouest de l’Ile de Nantes vers le centre ville et notamment la gare SNCF. Le projet lauréat (Setec TPI / Atelier Barani) est un pont haubané (pylone unique de 55 m de hauteur) d’une longueur de 220 mètres de long et 27 mètres de large accessible aux piétons, vélos, véhicules et transports en commun en site propre. Face au contraste entre l’horizontalité du fleuve et la verticalité des tours d’habitation voisines la composition se fait élémentaire : un tablier très fin traverse le paysage d’un jet comme un trait tendu entre les berges, tandis que l’axe vertical du mât central unique, passant par une seule pile en Loire, se développe jusqu’à l’exacte hauteur du faîtage des tours.

Le tablier très plat crée une véritable rue sans dénivelé ni obstacle, suspendue dans les airs par le haubanage central minimal : les vues latérales sont dégagées, les tabliers deviennent belvédères permanents au-dessus de la Loire, résonnant avec le caractère aérien du paysage, poursuivant le dialogue engagé sur le site entre ville et nature. Texte la Samoa

La diversité écologique sur l’ïle

L’Angélique des Estuaires, le Scirpe triquêtre et la tulipe sylvestre La localisation d’île en fond d’estuaire de la Loire en fait un site spécifique pour le développement des espèces naturelles. Un site, partagé entre la Loire maritime et la Loire fluviale, propice à l’habitat d’une faune et d’une flore singulières que le projet respecte et révèle. Du fait de cette situation géographique particulière, l’île de Nantes bénéficie notamment de la présence de l’Angélique des Estuaires, espèce floristique protégée, dont 27 % de la population ligérienne se situe sur l’île de Nantes. A l’occasion des travaux d’aménagement des berges, la préservation de cette espèce constitue un des enjeux majeurs. Si les aménagements réalisés permettent - par une reprise des pentes des berges et la création de système de promenades basses - de découvrir des vues et de proposer des circulations douces au bord du fleuve, ils sont réalisés dans le respect des habitats d’Angélique des Estuaires existants. Ceci nécessite une prise en compte de leur présence dans les aménagements proposés et une gestion particulière lors des phases de travaux : dispositifs de protection spécifique lors des chantiers, travaux effectués à des périodes de fauche des pieds d’Angélique, déplacements provisoires d’Angélique des Estuaires permettent de préserver et restaurer les habitats dans le cadre du plan de conservation des Angéliques.

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Sur l’île de Nantes la biodiversité est mise en scène. La présence de la nature dans la ville y est accompagnée d’éléments d’explication et de découverte de ce patrimoine botanique et horticole. A cet effet, les espaces publics sont équipés de plaques implantées au pied des plantations. Elles décrivent l’espèce implantée, sa variété, son origine et sa date de plantation. Extrait de «La biodiversité à Nantes», Ville de Nantes

Le jardin des 5 sens

Restructuration de l’ancien Jardin des cinq sens, à proximité du nouveau lycée Type de projet : Espace public En construction : Fin 2014 Livré : Mi-2015 Surface : 6000 m² Maîtrise d’ouvrage : Samoa Architecte / Maître d’œuvre : Ici là Paysage Le Jardin des cinq sens est un espace de convivialité situé à la pointe est de l’île, à proximité du nouveau lycée. Le projet consiste en une restructuration de l’ancien jardin, projet conçu en collaboration avec les habitants et l’association des paralysés de France pour tout ce qui se rapporte aux questions d’accessibilité des personnes en situation de handicap. La parcelle sera segmentée sous différentes thématiques et offrira des atmosphères diverses : espace de pédagogie, espace de jeux, espace de détente, espaces jardins et nature. Le Jardin des cinq sens, d’une superficie de 6 000 m², est conçu comme un espace d’accueil où chacun peut évoluer. La sollicitation des cinq sens a été privilégiée à travers la conception, le choix équipements et les plantations. La fontaine musicale et les jeux d’eau sollicitent l’ouïe, les arbres et arbustes à feuilles et à fleurs odorantes

permettent d’éduquer le sens olfactif plus particulièrement dans le piège à odeur où l’exposition et la chaleur de la pierre favorisent la diffusion des parfums. Le cadran solaire à touches thermiques permet de « lire» l’heure avec les doigts. Le traitement des structures et du sol avec des matériaux différents permet d’exercer le toucher ou de faciliter les déplacements à partir d’un « fil conducteur » en relief, sensible au froid. Enfin le goût n’est pas oublié à travers des plantations d’arbustes à petits fruits. Texte la Samoa

Lycée International de l’île de Nantes Type de projet : Equipement (lycée de 1 500 élèves) Livré : Septembre 2014 Surface : 26 900 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : Région des Pays de la Loire Architecte / Maître d’œuvre : F. Leclercq (75) Financement / partenaires : Région des Pays de la Loire, Nantes Métropole Situé sur un terrain de 35 000 m² entre la voie ferrée, les rues Gaëtan Rondeau, Célestin Freinet, Alexandre Millerand et bordé par le stade Marcel Lecointre, le Conservatoire régional et France 3, le futur lycée sera intégré dans la vie de quartier et participera au désenclavement du quartier Malakoff relié par le nouveau pont Tabarly : - Une rue centrale très lumineuse (Agora) innervant le lycée (salle des professeurs, l’administration, la maison des lycées, le CDI) et un vaste forum, lieu de rencontres au centre du projet, - un amphithéâtre mutualisé permettra aussi les répétitions de l’ONPL, et une synergie avec le Conservatoire, - les équipements sportifs seront enrichis (double gymnase accessibles aux clubs et associations du quartier en période hors usage du lycée et utilisation du stade Lecointre conservé en l’état), - une résidence d’hébergement de 170 lits intégrant 20 chambres individuelles accessibles aux PMR. Il s’accompagne d’une intervention urbaine importante sur les espaces publics (coulée verte vers la Loire, restructuration du Jardin des cinq sens), rétablissant ainsi une ouverture du quartier sur le fleuve. Expédition urbaine # 2 - L’Ile de Nantes - 15 juin 2013

Ce futur lycée de 1500 élèves se substituera aux lycées Vial et LeloupBouhier. Il regroupera : - un enseignement général de proximité pour les élèves du secteur, - un pôle de formations technologiques tertiaires allant des pré-bac aux postbac, - un pôle langues vivantes avec sections européennes et internationales. S’il vise à l’excellence des enseignements, le nouveau lycée n’est pas en reste côté énergétique. Répondant à la volonté de la Région de disposer d’un bâtiment très en pointe dans ce domaine, François Leclercq s’est orienté vers un bâtiment à énergie positive – un BEPOS, soit un équipement produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. Texte la Samoa 14

Pôle d’enseignement supérieur de spectacle vivant Type de projet : Equipement En construction : début 2014 Livré : septembre 2015 Surface : 1850 m² Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nantes Architecte / Maître d’œuvre : Raum architectes Financement / partenaires : Budget : 9,3 millions d’euros Le pôle interrégional d’enseignement supérieur de spectacle vivant mutualisera une partie de ses locaux avec le Conservatoire voisin. Le pôle interrégional d’enseignement supérieur de spectacle vivant (PESSV) sera implanté sur l’île de Nantes, à proximité du nouveau lycée et du Conservatoire de Nantes. L’usage sera mutualiser avec le Conservatoire, il intègre d’ailleurs une salle de répétition

pour l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL). Cet ensemble - PE, lycée, Conservatoire - favorisera les échanges et les partenariats entre les structures. Livré en septembre 2015, le bâtiment conçu par l’équipe de Raum architectes dispose de salles d’enseignement et de répétitions et de trois studios de danse, sur un total de 1850 m². Texte la Samoa

Le parc des Berges Le dernier né des parcs de l’Ile est un balcon sur la Loire. Le cheminement piéton et cycliste permet de faire le tour de l’île au plus près des berges. Saules, peupliers, frênes et aulnes s’ancrent au bord de l’eau. Salicaires et angélique des estuaires viennent à maturation des plantes. Plus haut, le bassin du Tripode prolonge le spectacle de l’eau au coeur d’un bâti plus dense. Le bassin du Tripode. Ce bassin permet de découvrir les plantes de milieu humide par une promenade sur pilotis. Maussettes, joncs fleuris, nénuphars et noues d’aulne assurent une épuration naturelle des eaux de pluie recueillies sur les bâtiments alentour. Ils retiennent aussi l’eau en excédant lors des épisodes pluvieux. Entre les deux bassins, un plan incliné, hérissé de reliefs en bétons, assure la stérilisation de l’eau grâce aux rayons ultraviolets. Ce procédé ancien était utilisé dans les pays arabes sous le nom de chadar. Le cyprès chauve, arbre des bayous de Louisiane, trouve ici des conditions idéales pour son développement. Tout comme les carpes koï qui prospèrent auprès des lotus.

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Les éoliennes Les deux éoliennes de type agricole qui surplombent la Loire actionnent mécaniquement des pompes. Elles produisent 40% de l’énergie nécessaire au renouvellement du volume d’eau du bassin du Tripode. Texte Claire Lelong

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Tripode Surface : 45 880 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : Nexity Architecte / Maître d’oeuvre : Christian de Portzamparc (75)

Situé sur l’ancien site administratif du Tripode (détruit en 2005), au sud du pôle d’affaires Euronantes dans lequel il s’inscrit, le programme Yléo, construit par Nexity Georges V, se trouve à deux pas du canal Saint-Félix, de la Cité des Congrès et du stade Marcel Saupin. L’opération Yléo, constituée de près de 46 000 m² de SHON répartis entre bureaux, logements et activités, a vu son premier coup de pioche donné à la mi2010. Ce projet d’une grande mixité se développe sur une très grande parcelle aérée par des passages et des percées visuelles qui lui donnent le caractère d’un «îlot ouvert». La disposition des bâtiments fait la part belle aux vides des rues et du canal, à ceux aménagés par les jardins, les constructions basses, la non mitoyenneté des immeubles. Les espaces intérieurs comme extérieurs bénéficient de cette luminosité et de la diversité des vues proches ou lointaines. Le programme se décompose de la manière suivante : - 20 500 m² de bureaux occupés par les services de l’Etat et Véolia

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- 11 300 m² de logements (141 appartements dont 12 PLS et 15 PLUS cédés à LNH) - 8 800 m² de résidences gérées (résidences étudiantes et hôtelières) - 2 000 m² de commerces. Texte la Samoa

Partage des circulations La transition énergétique passe aussi par des aménagements favorisant le développement des transports doux. La requalification du boulevard de Gaulle entre 2005 et 2007, première intervention forte sur l’île en matière de déplacements, en est un symbole exemplaire. D’une pénétrante autoroutière qui fracturait le territoire du nord au sud, cet axe s’est transformé en voie partagée par tous les modes de transports. Les aménagements réalisés de part et d’autre de la voie centrale dédiée au BusWay (bus à haut niveau de service) permettent aux piétons et cyclistes des traversées en toute quiétude. Sur l’axe est-ouest se prépare une révolution similaire avec l’arrivée du Chronobus C5, à partir du 26 août. Complétant le maillage de transports en commun de l’île, le Chronobus offre l’occasion de reconfigurer les espaces publics alentour, notamment sur la partie centrale du faubourg. L’usage du vélo prend également une place importante dans le projet de transformations proposé par les urbanistes Anne Mie Depuydt (uapS) et Marcel Smets. Un réseau de pistes cyclables se développera sur l’île et renforcera considérablement l’offre existante.

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Une véloroute, axe préservé dédié uniquement aux vélos et piétons, traversera l’île d’est en ouest, au pied de la voie ferrée. Les travaux d’espaces publics sur les abords du lycée sont mis à profit pour aménager le premier tronçon à l’est, entre la Loire et le boulevard de Gaulle. L’ouverture est prévue début 2015. Texte la Samoa

Extension du réseau de chaleur Nantes Métropole développe ses réseaux de chaleurs et notamment sur le réseau du Centre-Loire (île de Nantes). L’extension du réseau Centre-Loire (anciennement appelé réseau BeaulieuMalakoff) concernera près de 25 000 logements supplémentaires et plus de 70 km de réseau en milieu urbain, soit un total de 41 000 logements et 90 km de réseau. Comment fonctionne un réseau de chaleur ? Le réseau de chaleur est un système de chauffage qui a fait la preuve de son caractère environnemental.

Il est alimenté par une source d’énergie de type biomasse (bois et matière incinérées), levier puissant pour éviter les émissions de CO2. L’objectif est donc de pratiquement tripler le nombre de logements raccordés et de permettre une baisse des émissions de CO2 de 51 000 tonnes par an. Ce projet s’inscrit dans le Plan Climat de Nantes Métropole qui a pour objectif de réduire de 30 % les émissions de CO2 par habitant d’ici 2020. Texte Nantes Métropole

Le Viviani Type de projet : Mixte En projet : 2009 Livré : septembre 2013 Surface : 7 700 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : Icade Architecte / Maître d’œuvre : Béal & Blanckaert (59)

Située à l’angle de la rue René Viviani et du boulevard du Général de Gaulle, cette opération à la classification B.B.C. sera d’une surface d’environ 7 500 m² SHON.

notamment la mairie annexe, une crèche, un relais assistante maternelle et un centre médico social. 4 700 m² de bureaux y seront réalisés ainsi qu’environ 1 000 m² de logements.

Son socle accueillera un pôle de services publics (1 800 m²) où s’implanteront

Texte la Samoa

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Quadr’Ile Livraison : septembre 2014 Surface : 10 420 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : Groupe Gambetta Architecte / Maître d’œuvre : Barré - Lambot (44) Construction de 113 logements et réhabilitation du garage en espace commercial.

Le garage Volkswagen, construit en 1987, fait partie des bâtiments qui caractérisent le paysage architectural de l’île de Nantes. A ce titre, il est conservé et réhabilité dans le cadre du projet «Quadr’île», avec l’aménagement d’un rez-de-chaussée commercial. Un immeuble de logements (dont 25% de logements sociaux) est construit à l’arrière, en fond de parcelle, et accessible depuis l’avenue du Général de Gaulle via une impasse à l’accès sécurisé. Ces logements, ouverts au sud et à l’ouest, sont organisés autour d’une cour intérieure.

- 31 appartements en locatif social gérés par Gambetta Locatif. Avec ses allures de pyramide des temps modernes, ses jardins intérieurs et ses coursives, Quadr’île impose une vision architecturale avant-gardiste, tout à la fois audacieuse et remarquable. Sa compacité sur 9 niveaux est compensée par de larges prises de lumière au coeur même du projet : création d’un jardin arboré de près de 400 m², d’un patio, d’une cour haute traversante, etc... Texte la Samoa

Le programme offre un large choix de logements, adaptés aux budgets et aux modes de vie des propriétaires et locataires. Il est composé de 113 logements, dont 25 % sociaux, de tailles variées allant du T1 au T5 : - 82 appartements en accession

Les Barîl(e)s Pollinisation

Transition énergétique

Installés en lieu et place de l’ancienne station Shell du boulevard de Gaulle, les Barîl[e]s entendent questionner le visiteur sur “ la fragilité et la richesse de notre monde, au travers notamment de la survie des abeilles et du rôle de la pollinisation pour notre écosystème.” C’est ce qu’affirment les concepteurs, Matthieu Douane (architecte), Bruno Houssin et Anthony Rollier (designers) du collectif La Ruche 2.2. Les Barîl[e]s ont été pensés comme une installation évolutive dans l’espace. Lorsqu’il pénètre sur le site, le visiteur ne peut voir qu’un alignement compact de barils, peu propice à l’appropriation. Mais en progressant dans la station, les barils s’écartent peu à peu pour laisser place à un nouveau paysage. Au bout, le visiteur découvre alors les barils transformés en mobilier urbain ou espaces de plantation. L’aménagement paysager du site a été composé par le lycée Briacé du Landreau tandis que la Junior entreprise de l’Ecole supérieure du bois a réalisé le mobilier.

Les Barîl(e)s symbolisent aussi le passage d’un système fondé sur les ressources fossiles à un modèle plus vertueux. Cette transition énergétique, l’île de Nantes l’accompagne grâce à des opérations immobilières recourant aux énergies renouvelables. Face aux Barîl(e)s, le nouveau centre commercial Beaulieu accueille ainsi sur son toit une centrale photovoltaïque. Installés en 2009, ses 890 panneaux solaires sont capables de fournir l’équivalent de la consommation électrique d’une centaine de foyers (hors chauffage). Quant au réseau de chaleur urbain, qui dessert actuellement l’Est et puise son énergie à 85 % de la valorisation des déchets, il s’étendra à toute l’île d’ici à 2017 et sera complété de deux nouvelles chaufferies bois.

Mais au-delà d’une importante démarche environnementale, ce projet porte aussi une vocation sociale. Il s’agit finalement de transformer un lieu stérile dédié à l’automobile en un lieu éphémère de promenade, de partage et de sociabilisation.

Texte la Samoa

Expédition urbaine # 2 - L’Ile de Nantes - 15 juin 2013

Visites guidées de la centrale photovoltaïque organisées par l’association Alisée. Renseignements & inscriptions : 02 40 89 23 22 / jb@alisee.org

Retrouvez la programmation sur www.parcoursgreenisland.com Avec le soutien de : Icade, Caisse des dépôts, SLE, les Jardins de Gally, le lycée de Briacé, SOGEA, ETPO, Unapla, la Junior du bois.

Le quartier des Fonderies : de l’îlot industriel à la ville durable Surface totale du quartier 60 ha : espaces publics 3,8 ha, Jardin des Fonderies 3 000 m² Maître d’ouvrage : Samoa Architectes-Paysagistes : Atelier d’architecture et de paysages Doazan Hirschberger (ADH) Livraison : été 2008 L’atelier d’architecture et de paysages Doazan Hirschberger était en charge du projet urbain du quartier des Fonderies, de l’aménagement des espaces publics et de la réhabilitation des anciennes Fonderies Atlantique en serre froide, occupées jusqu’en 2001. Le projet structure l’espace public du quartier avec des rues-jardins, une suite de placettes, des stationnements plantés et un grand mail nord-sud planté. L’îlot est ainsi “irrigué” et peut de nouveau se développer et accueillir de nouvelles constructions. L’îlot des Forges est aujourd’hui un modèle de mixité sociale et fonctionnelle comme de performance énergétique. Outre la création du jardin qui a permis d’ouvrir le quartier sur la ville et d’offrir un point de rencontre aux habitants et aux actifs du secteur, les Fonderies se veulent avant tout un condensé de lieux de vie où se mêlent activités et publics très divers, gage de la vitalité du quartier.

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Logements en locatif social et privé, résidences pour jeunes actifs, services, bureaux, théâtre, centre d’accueil pour jeunes handicapés ont été bâtis ou rénovés ces six dernières années afin d’offrir à tous un cadre de vie agréable. De larges espaces piétonniers ont été aménagés entre les immeubles comme autant de respirations propices aux interactions sociales. Les sièges sociaux de LNH (bailleur social) et du CIL Atlantique ont élu domicile dans L’Atrium, un bâtiment construit face au jardin, selon de hautes exigences environnementales. Loin d’être un cas isolé, ce souci environnemental fait partie de la dynamique globale. Plusieurs bâtiments construits ces dernières années ici ont été accompagnés par le programme européen Concerto, qui soutient l’innovation énergétique. L’extension du réseau de chaleur urbain (alimenté par l’incinération des déchets ménagers), qui dessert désormais cette portion de l’île, parachève cette orientation durable.

Les différents projets du quartiers des Fonderies 1.Les Ostryas 49 appartements Surface 3 800 m² SHON Maître d’ouvrage : Habitations Architectes : Forma 6 (44)

2. Foyer des Jeunes Travailleurs, Port Beaulieu Atlantique

Extension et réhabilitaion, 150 studios Surface 8 500 m² SHON Maître d’ouvrage : Atlantique Habitations Architectes : In situ a&e (44)

3.Les Weigelias 50 logements locatifs sociaux et centre d’accueil pour jeunes handicapés géré par la SEHA. Surface 4 300 m² SHON Maître d’ouvrage : Atlantique Habitations Architectes : Berranger-Vincent (44)

4. Le jardin des Fonderies Type de projet : Mixte Livré : novembre 2009 Surface : 8 000 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : OCDL - Groupe Giboire Architecte / Maître d’œuvre : GPAA - G. Péneau (44)

5. Les forges

6. L’atrium

Type de projet : Logement Livré : septembre 2007 Surface : 1 810 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : Loire Atlantique Habitations Architecte / Maître d’œuvre : In Situ A&E (44)

Type de projet : Activités économiques (Sièges social de La Nantaise d’Habitations et du CIL Atlantique) Livré : août 2008 Surface : 4 250 m² SHON Maîtrise d’ouvrage : LNH et CIL Atlantique Architecte / Maître d’œuvre : Alter smith (44)

Le jardin des Fonderies La réhabilitation des Halles des Fonderies Atlantique s’inscrit dans le projet urbain au coeur de l’Ile de Nantes. Ce réaménagement propose la réalisation de 4 ha d’espaces publics, et la mise en oeuvre d’un jardin thématique couvert sous les Halles réhabilitées. Le jardin conserve des traces de l’activité ancienne (fours, pont roulant) et les met en scène dans une première partie. Dans une seconde moitié, une collection de plantes “voyageuses” est assemblée. Les essences ont été ramenées à Nantes au cours des siècles d’histoire maritime de la Ville. Ce n’est pas seulement un jardin exotique mais aussi un jardin pédagogique où sont expliquées les provenances de certaines plantes communes aujourd’hui en Europe. Les Halles sont simplement remises en état, repeintes et couvertes de polycarbonate. Un système d’arrosage

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complexe est installé. Il s’appuie sur une récolte des eaux pluviales dans des citernes utilisées pour l’arrosage au goutte à goutte du jardin. Texte: ADH

Coupes du jardin des Fonderies

Le site du garage Citroën

Orientations d’aménagement Ce site de 6 000 m² est occupé par une activité en cours de transfert à l’angle des boulevards Martyrs Nantais (tramway) et Vincent Gâche (chronobus). Dans cette situation exceptionnelle, il est proposé de développer un projet structurant le carrefour et assurant la transition avec le jardin des Fonderies situé à l’arrière. Les immeubles seront implantés à l’alignement du boulevard Vincent Gâche et de la rue Louis Joxe. Un espace collectif paysager sera aménagé en coeur d’îlot et offrira une perméabilité vers le jardin des Fonderies. La rue de Récife sera prolongée vers le nord. En termes de programmation, la capacité de l’îlot est de 15 000 à 16 500 m² de surface de plancher. 70%

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de la programmation sera affectée au logement (35% de logement social dont 10% pouvant être substitués par du logement abordable - logement familial). Les surfaces restantes principalement localisées en RDC seront affectées aux bureaux, activités et services de proximité et commerces. Les hauteurs sont ajustées en fonction des 3 îlots créés. Extrait de la modification du PLU de Nantes, avril 2013

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La Nizanerie Type de projet : Installation urbaine Livraison : prévue en septembre 2013 Maîtrise d’ouvrage : Nantes Métropole Architecte : Collectif Fil (Amélie Allioux, Anne-Lise Gruet, Jimmy Leduc, Maud Nÿs, Anne Petit, Martial Nouhaud) «La rue Paul Nizan, vous connaissez ? Ce vieux parking défoncé ? C’est là qu’ils installent leur bus rapide, le Chronobus… Mais vous devriez surtout aller voir la Nizanerie, à l’entrée … ça, c’est pas commun ! » Alors allons-y. A l’entrée de la rue, face au Lidl, je trouve une drôle de petite construction coiffée d’une toile rouge. Ni une, ni deux, on m’accueille avec un «Bienvenue à l’observatoire Victor Info», je grimpe un escalier en gabions jusqu’à une terrasse d’observation. Surprenant, ce point de vue sur le chantier ! Ça enjambe les palissades et change des boues sur la route. Tiens, en plus ici, on voit des gens bricoler ! Ce serait pas un ancien meuble à moi ça ? En plus, en septembre 2013, il y aura le «Grand Chantier Participatif d’Apprivoisement». Apprivoisement de quoi ? De cette rue ? Par les habitants ?! Mais comment ? Assez simplement finalement : tout le monde est invité à déposer « ces objets et matériaux dont nous ne savons plus que faire, nos idées, nos humeurs », et la Nizanerie mettra à disposition une boîte à outils pour que cette récolte d’un peu partout (mais surtout d’ici) soit transformée au gré des trocs de savoirs et d’envies.

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Je nous imagine construire ensemble, à coups d’échanges de bon procédés et de savoir-faire, ici un composteur collectif, là des bacs de jardinage à hauteur variable, plus loin un mur d’expression avec des tiroirs à remplir tous les jours de nouveaux trésors, pourquoi pas une petite scène pour accompagner les soirées près du resto … Que les habitants apportent la débrouille, l’humour, la créativité, l’inattendu, et construisent un ordinaire à haute valeur ajoutée pour une parenthèse incongrue et revigorante au coeur du quartier… Qu’importe la durée de la traversée, deux minutes ou une journée, toujours est-il qu’on en ressort un peu plus vivant. Texte du collectif Fil

Ecosphère

Avec son dôme géodésique léger - une serre collective - ses potagers et ses jardins flottants, la station Écosphère expérimente une autre forme de jardin partagé. Ce projet, né des associations ECOS (laboratoire d’écologie urbaine) et CAMPO (atelier de paysagistes), a agrégé autour de lui de nombreuses bonnes volontés, séduites par l’approche très ouverte de ce jardinage pour tous. Dominique Leroy, d’ECOS, commente ces engagements multiples «Le projet urbain de l’île de Nantes est en train de créer une ville nouvelle. C’est maintenant au citoyen de l’investir pour la rendre vivante.» S’approprier la ville, oui, mais pas uniquement. Questionner et expérimenter de nouvelles méthodes de jardinage fait aussi partie des problématiques d’Écosphère. Depuis le début du mois de mars, les élèves du Lycée Rieffel et des habitants volontaires se sont affairés à la préparation du projet par la construction de la serre, la fabrication de bacs de culture ou la découverte du jardinage naturel au travers d’ateliers hebdomadaires ouverts à tous. Ces ateliers se poursuivront tout l’été, entre autres animations proposées par Écosphère.

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Des graines vont également être mises gratuitement à disposition à la Maison de quartier de l’Ile située à proximité, «pour que chacun se sente libre de poursuivre l’expérience chez soi et de la propager.» Grâce à la permanence tenue chaque jeudi à la Maison de quartier,de l’Ile les rencontres ont généré d’autres projets autour de la proposition d’Écosphère. En partenariat avec la Centre communal d’action sociale (CCAS), un micromarché sera expérimenté afin de permettre aux plus modestes de s’approvisionner en produits frais. Écosphère livre ainsi sa vision de ce que peut être le développement social et durable. Un modèle fondé sur la curiosité, le partage et l’imagination. Texte la Samoa

Ecosphère

Ecosphère/Légumobil/Aires de Contes ECOS-Campo/ENSAN-ESB/Territoires Inventés

Avec le soutien de LNH (La Nantaise d’Habitations), Aiguillon construction, Jaulin Paysages, l’école de design de Nantes et le lycée Jules Rieffel de Saint-Herblain.

Aires de contes L’imaginaire, la vraie réalité d’un territoire “L’Estuaire et la Loire ont leurs contes, mais pas l’Ile de Nantes. C’est pour cela que nous souhaitions offrir un pouvoir imaginaire à ce territoire qui n’en avait pas encore” affirme Gina di Orio, membre fondateur de l’association Territoires inventés, porteuse du projet Aires de contes. Aires de contes, ce sont cinq stations disséminées d’ouest en est sur l’île de Nantes, pour autant de contes. Aires de contes est une oeuvre réalisée en collaboration avec les habitants et usagers de l’île. Tout le printemps, ateliers d’écriture et ateliers de bricolage ont mobilisé les volontaires pour fabriquer ce projet. Les cinq espaces intimistes, conçus par des architectes et designers locaux, ont été fabriqués à partir de matériaux de récupération. Ce mobilier urbain éphémère et poétique accueille les récits élaborés à partir du contexte historique et géographique

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de l’île, et des histoires que chaque participant est venu partager lors des ateliers d’écriture. Rendez-vous au Parc des chantiers, à la Fabrique, quai François Mitterrand, quai Rhuys et au parc du CRAPA, pour se laisser conter les merveilles de l’île et lui donner une réalité que seule l’imaginaire peut provoquer. Avec le soutien de : Moulin Roty, Cirmad, SFCMM, TMC Innovation, Quille Construction, Agora Energy, Trempolino, Aparté, Idîle, Lilabox, la Ressourcerie de l’île, Lieu magique, Corto Loisirs, Marine Camps (architecte) et Nicolas Galkowski (illustrateur)

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Comment l’a rdepa sont destinées àGénéral tous les du Développement Urbain, Nantes Métropole, Philippe Département évo lics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, desComment évolue le projet lors de saComment construction et des évolutions de la ville, Barré, architecte de des l’agence Barré Lambot, le Collectif Fil ainsi que les différents ments qui la composent et des enjeux urbains et politiques Ce nouveau c des enjeux urbains et de politiques concepteurs projets du parcours de Green Island, Arnaud Renou et Virginieprojets pré s lesquels la cité s’inscrit. 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O Genèse 1 : Cité de l’Hermitage 1938/53, arch Spitz - Maî actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la1938/53, architecte : Michel Roux 2008/2010 : R r l’Ardepa informent et facilitent la depa en 2008/2010 : Réhabilitation par l’agence d’ar dans le mpréhension des processus d’élaboration L’ar à travers les démarchesÉrigée dans les années 30 afin d’y Érigée loger les ouvr laboration à travers les démarches s t odes enjeux d’abord été b différents intervenants, des mouvements es met d’abord été bombardée durant la seconde gue quelquculturels ouvements culturels et des enjeux Aujourd’hui ré aux dans lesquels ils sont impliqués. 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Création : Double Mixte - Adaptation : Vu par... - Photos : Stéphan Ménoret, Régis Routier et Archives municipales - Direction de la communication

A en P E D R A ’ L n e A emots L’ARDEP otsq mem rau s oeglq r P u quelques m Si les expéd ent m ville, l’ardep m o C PROCHAINE31 CONFÉRENCE - VISITE e l’architecte d n u années de diffusion, de promotion et de le u o r é d e s 1 années de diffusion, de promotion et de Le Village expo de Saint-Herblain- Jeudi 20 juin,18h ine ? Pour quand ? a b r sensibilisation u n io it d pé Favraud et Georges Evano, Ces conférenc nsibilisation exMarcel Mai 1968, Maître d’oeuvre : plan masse

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Les citoyens ordinaires, les amateursCe nouveau c peut Les concilier la qualité de l’habitat s lesquels1 laque citél’on s’inscrit. citoyens ordinaires, lesduamateurs des exp En fonction parcours, des architectes, urbanistes, paysagist éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, lestique individuelles(ce sont des maisons HLM) et la les irés, les scolaires, institutions et collectivités territoriales, sa Métropole experts, artistes, maîtres d’ouvrages publics et priv professionnels sont ainsi invitésuniversitaires, tout au long de l’année à participer réalisation de modèles le Sillon de fessionnels sont ainsi d’opérations invités augroupées long de l’année à participer interviennent pour faire partager leur expérience etet leur conna auxtout actions singulières de l’Ardepa. industrialisés. Le Village expo de Saint-Herblain actions singulières de l’Ardepa. sance du quartier. Histoire, enjeux de développement, nouvea O Genèse 1:C est le premier réalisé en province. L’exposition projets,organisés caractéristiques architecturales au programme. Les actions et débats par l’Ardepa informentsont et facilitent la1938/53, arch dureorganisés du 13 juin au 14 juillet 1968etest un la actions etqui débats par l’Ardepa informent :R Chaque visitefacilitent estd’élaboration l’occasion d’acquérir desdémarches repères et2008/2010 des clés po compréhension des processus à travers les véritable succès.d’élaboration à travers les démarches mpréhension des processus mieux comprendre l’évolution de la ville.et des enjeuxÉrigée dans le des différents intervenants, des mouvements culturels d’abord été b différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués. DuréeURBAINE d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.Aujourd’hui ré EXPÉDITION aux dansPROCHAINE lesquels ils sont Les impliqués. maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, parc de lainstitutionnelles Gaudinière facultés :experts, samedi 29 juin universitaires - 9h30 maîtrisesDud’ouvrage et privées, architectes, urbanistes,aux paysagistes, artistes, sont conviésO Genèse 2 : anistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent1970/74, arch Au terme de ces 22 km de parcours agricole, le Vous souhaitez « Le Home At pliquer le sens de leurs actions surtravail. les lieux mêmes qui résultent participer à une expéditio de leur Cens converge à la Gaudinière avec le ruisseau :R eur travail. urbaine ou une conférence-visite... rurale. de découvrir, Ainsi, du L’expédition projetde à propose lalaréalisation, du local à l’international, de l’urbain2010/2013 Le Cen de la Patouillerie. àDu contreparc fil d’eau, depuis laGaudinière ville bourgeoise Architecture & si, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain Samed au rural, l’Ardepa propose révéler les dimensions du territoire (Canclaux) puis Chaque successivement par de le parc aux pentes généreuses, aux massifs boisés et ou conférence expédition propose un nombre de plac Cet édifice, c historiqueles de Procé, le pied du quartier social Du par rural, l’Ardepa propose dedans révéler dimensions du territoire tous états. pentés de l’ancien site deses l’école d’architecture, limitées. des Dervallières en pleine mutation. Entre nantaisaux (85 Fa m s tous ses états. grenouille agile et robiniers, l’architecture aujourd’hui sa en attente de son côtoie renouveau résidentiel, les Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudian le footing urbain. u engagés par arpenteurs longeront le camping du Petit professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités, ... agr Plus d’infos :réhabilités, Gau Port, réaménagé et labellisé Ecolabel, vers Plus d’infos : Patouilleri Réservation et inscription obligatoires par téléphone La restructura généreuse universitaire a Chézinel’hippodrome et le campus 02 40 59 04 59 ou par mail à lardepa@yahoo.fr ARDEPAde Bretagne l’ancien siu en - perpétuelle refonte. Les «mangroves» amedi 25 mai 9h30 de son re ENSAN - ARDEPA 6, quai François-Mitterrand - BP 16202 longeront e Canclauxligériennes signeront les décors botaniques de O Genèse 3: ENSAN - 6, quai François-Mitterrand - BP 16202 et labellis 44262 Nantes Cedex 21957, archite u parc desla Dervallières rencontre du Cens et de l’Erdre. campus un 44262 Nantes Cedex 2 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01 Tél. : 02 « mangrov Première ZUP a Chézine, l’un des nombreux cours botanique d’eau qui alimente la Loire, est une veine Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01 lardepa@yahoo.frDervallières a de paysage singulière. Long corridor lardepa@yahoo.fr apprécié. Con

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Lancée par les 24 communes de l’agglomérati la démarche « Ma ville demain » est une invita Villes’achèvera de Nantes balade sur le quai Hoche, espace L’Erdre Réservation investi par les paysagistes d’Ecos et Campo, à construire ensemble un projet pour la métro Direction de la communication Samedi 14 septembre - 9h30 Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture pour partager un moment convivial à l’occasion ou par mail à nantaise à l’horizon 2030. ensa - 6,de quai François Mitterrand 44262 Nantes Cedex 2 du lancement de l’événement Green island. De la- Préfecture jusqu’à Saint-Joseph-d 2, rueNantes de l’Hôtel Ville N’hésitez à prévoir Tél. :pas02 40 votre 59 pique-nique 04 59 pour - lardepa@yahoo.fr www.lardepa.com Elle s’appuie- sur une large participation 44094leNantes Cedex 1 erzh bretonne, avant que la Cité des prolonger plaisir ! des habitants et acteurs du territoire durant 2 Ducs ne la rebaptise Erdre, disparait pourdans aboutir fin 2012 à une vision partagée. le tunnel Saint-Félix, pour rejoin-

L’

dre le canal Saint-Félix et son écluse de marLa contribution de chacun est essentielle : nage avec la Loire. Contrainte depuis la Loire « Ma villepar demain »permet deladonner vers l’Erdre les gabarits fluviaux, navi- son sent