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La forme d’une ville du quartier
Centre ville
Ecole Harouys
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Le 11 mars 2015
L’école Harouys
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L’école Harouys se situe dans le quartier Centre-ville / Haut-sPavés Saint-Félix qui a subi de nombreuses transformations dans l’histoire de Nantes. Nous allons donc retracer ces événements à travers une promenade architecturale.
Nantes, un développement rapide au XVIIIe siècle
Les plans d’embellissement et d’agrandissement de la ville de Nantes se sont succédé et ont fait évoluer la forme de la ville et les styles architecturaux. Le centre ville de Nantes a connu un grand développement au cours du XVIIIème siècle. Différents architectes ont ainsi créé de nouveaux lotissements, qui ont donné naissance à des lieux très connus (comme Graslin), de style
Nantes au début du XXe siècle
néo-classique. De nouvelles places et de nouveaux axes routiers sont créés par les architectes de la ville qui sont alors Jean-Baptiste Ceineray, puis Mathurin Crucy. Plus tard, la Seconde Guerre mondiale écorche la ville qu’il faut alors reconstruire. Nantes est donc un exemple de ville qui s’est reconstruite sur elle-même et en perpétuelle transformation.
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La place et le théâtre Graslin Avant le XIXe siècle, le quartier Graslin était en fait une grande étendue de champs ; on n’y trouvait aucune construction. C’est en 1777 qu’un certain Monsieur Graslin achète ces terres pour pouvoir y créer un nouveau quartier qui portera son nom. La place est un carrefour d’où partent huit rues menant notamment à d’autres points centraux de la ville comme la place Royale et la place de la Bourse. Elle dessine un hémicycle au sud, ce qui crée une mise en scène où le théâtre est au premier
Place Graslin
plan. Toutes les façades ce cette place sont identiques, de sorte à créer une unité. Le théâtre Graslin, créé par l’architecte Mathurin Crucy, et inauguré en 1788, est l’élément principal de la place. Il s’agit d’un théâtre à l’italienne (salle de spectacle en forme de fer à cheval). La façade principale du théâtre est très décorée, contrairement à ses autres façades. On y retrouve un grand emmarchement qui amène à une colonnade.
Salle de spectacle du théâtre Graslin
Que retrouve-t-on sur le toit du théâtre, dans l’alignement des huit colonnes ?
La Cigale La Cigale est une brasserie créée dans le style Art Nouveau par l’architecte céramiste Emile Libaudière et inaugurée en 1895. Pendant longtemps, la Cigale a accueilli des artistes du théâtre Graslin, ainsi que de nombreux bourgeois. Mais en 1964, elle est transformée en self-service. Malgré tout, l’intérieur reste le même, puisqu’il fait partie des monuments historiques protégés. Pour éviter de la laisser à l’abandon, elle devient à nouveau une brasserie en 1982, jusqu’à aujourd’hui. La Cigale a servi de décor pour plusieurs films, dont Lola, de Jacques Demy (1961). Qu’est-ce que l’Art Nouveau ? Il s’agit d’un mouvement artistique de la fin du XIXème et du début du XXème siècle qui s’inspire des formes de la nature. On le retrouve dans la peinture, la scultpure, l’architecture, le mobilier urbain...).
Alfons Mucha
A ton avis, comment les opposés à ce mouvement appelaient-ils l’Art Nouveau ? Le Style Nouille Pourquoi ?
Le Style Fouet
Le Style Tentacules
Rue Crébillon La rue Crébillon est un axe très important puisqu’elle fait la jonction entre la place Graslin (point haut) et la place Royale (point bas). Sa particularité est sa forte pente. Cette rue est réputée pour ses commerces de luxe en rez-dechaussée. Pour ces raisons, elle a même donné nom à une expression nantaise « crébillonner », qui signifie « traîner en faisant ses courses ». Elle est devenue complètement piétonne en 2011. Angle de la rue du Puits d’Argent
La rue Crébillon au XIXe siècle
Sais-tu à quoi servent ces petits portiques en verre ?
Rue du Calvaire et Place des Volontaires-de-la-Défense-Passive La rue du Calvaire a été presque totalement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Quelques bâtiments du XIXe siècle survivent à ces bombardements. Après la guerre, l’architecte Roux Spitz profite de ces destructions pour créer un nouvel axe de circulation prévu dans le nouveau plan de la ville. Elargir la rue permet alors aux voitures de plus en plus présentes de pouvoir passer à deux. Les bâtiments de la rue du Calvaire sont, comme
ceux de la rue de Budapest, représentatifs de l’architecture de la reconstruction. Ces bâtiments, construits principalement en béton, font 23 mètres de haut. La particularité de ces bâtiments se trouve dans la forme des fenêtres : elles sont horizontales. La place des Volontairesde-la-Défense-Passive a une forme ovale. Ses façades arrondies rappellent un peu celles de la place Graslin.
Eglise Saint-Nicolas La basilique Saint Nicolas a été construite au XIXe siècle (vers 1850). Il s’agit d’un des premiers édifices néo-gothiques de France (elle est donc classée aux monuments historiques depuis 1986). Avant cette église, il y en avait une autre, plus petite, construite entre les XIe et XIIe siècles, et collée au mur d’enceinte dont on voit encore la ruine. Considérée comme trop petite, elle a été détruite pour accueillir l’actuelle église qui a d’ailleurs été décollée du mur pour pouvoir créer la rue Duvoisin qui la longe. La parcelle est très étroite, et la basilique a la particularité d’être orientée NORDSUD (traditionnellement, les églises doivent être orientées EST-OUEST). En 1943, les bombardements de la Seconde Guerre mondiale abiment une bonne partie de l’église qui est restaurée jusqu’en 1974. La basilique Saint-Nicolas est très colorée, et possède des dorures importantes (anges sur le petit clocher).
La construction du clocher a duré 15 ans !
Façade Nord
Façade Sud
Marché couvert du Feltre Qui est Cacault ? François Cacault (1742-1805) est un diplomate et collectionneur d’œuvres d’art, c’est grâce à lui que le musée des Beaux-arts de Nantes a été créé. La rue Cacault a pris son nom en 1837. A l’origine, en 1823, Mathurin Crucy (architecte de la place Graslin), construit dans la rue Cacault une halle aux toiles dont la fonction est d’exposer des tableaux et sculptures. Au fil du temps, le bâtiment est jugé trop petit ; on le détruit. Les oeuvres seront alors déplacées dans le Musée des Beaux-Arts, et un
nouveau bâtiment sera construit à ce même endroit, rue Cacault : le marché couvert du Feltre. Imaginé par l’architecte Alfred Marchand, il sera terminé en 1902. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il accueille les commerçants dont la boutique a été détruite par les bombardements. Le bâtiment change peu à peu de fonction. Il se transforme en fabrique à glace (pour conserver les aliments) puis devient une patinoire, en 1967. C’est dans les années 1980 que l’on décide d’en faire un bâtiment commercial. Il est alors agrandi pour accueillir le C&A et la librairie actuels.
Le «Nouveau marché de Feltre», 1904
C&A, 2015
Au bout de la rue Cacault, on retrouve d’autres traces des anciennes enceintes de la ville (Moyen-Âge). Ici, il s’agit de la Porte Sauvetout qui était
composée de deux tours (« tour Haut-le-Pied » à l’Ouest, et « tour de l’Erdre » à l’est), et d’un pontlevis.
Place et Tour de Bretagne La place Bretagne et tout le quartier qui l’entoure (ancien quartier du Marchix) est également détruit pendant la guerre. Rien ne sera reconstruit à cet endroit, on en profitera pour créer une nouvelle place. La grande poste a été réalisée par Michel Roux Spitz en 1963, et la sécurité sociale en 1964 par un autre architecte. Les deux bâtiments sont créés par symétrie, suivant une courbe qui théâtralise la place. Ce grand espace, recouvert de pavés, est presque entièrement piéton. C’est à partir de l’année 2000 que la ligne de tramway traverse la place où l’on trouve un bâtiment
Place Bretagne dans les années 1960’
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moderne mélangeant commerces au rez-de-chaussée (GOsport) et logements à l’étage. La place présente également une pente importante en direction de commerce. C’est à cet emplacement que l’architecte André Devorsine décide, en 1966, de construire une tour de 144 mètres de hauteur (32 étages) avec des parkings à la base, puis des bureaux et des commerces aux étages. Cette tour, qui est le troisième immeuble le plus haut de province, sera terminée en 1976. La grande tour marque un signal dans la ville, comme un phare.
Orvault Grand Val
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2 3 lignes de tramway
Beaujoire
1 Ranzay
3 Marcel Paul
1
François Mitterrand 5
1
6
7
Jamet
1
2
3
Gare de 2 Pont Rousseau
3
1 Grue Titan
2 Machines de l’Île
Neustrie
3 Palais de justice
Théâtre Graslin
5
6 11
7
Tour de Château Lieu Bretagne des Ducs Unique
Rue de Budapest Pourquoi «Rue de Budapest» ? Pour faire hommage à la bataille de Budapest (siège de la ville du 29 décembre 1944 au 13 février 1945). Cet assiègement a été l’un des plus meurtriers de la Seconde Guerre mondiale. La rue de Budapest est un exemple de rues qui n’existaient pas avant la Seconde Guerre mondiale, et qui ont été construites
après cet événement, dans le cadre de la reconstruction de la ville (dans les années 1950’). Sa création en 1958, sur l’ancêtre du jardin des plantes, a permis de faire un lien entre la place Bretagne et la place des Volontaires-dela-Défense-Passive. Tous les bâtiments son révélateurs de l’architecture d’après-guerre, de style moderne (formes simples). Chacun d’entre eux a été dessiné par un architecte différent. Place des Volontaires -de-la-Défense-Passive
1960’ Entrée de la rue de Budapest côté Bretagne
Place Bretagne
12 2015
Place Aristide Briand Le nom de la place Aristide Briand rend hommage à un grand homme politique français né à Nantes en 1862. La place ne reçoit son nom qu’en 1932, après s’être appelée la «place de la Reconnaissance», la «place de Berry» et la «place La Fayette». En 1845, le conseil général de LoireInférieure décide de regrouper le palais de justice, la caserne de gendarmerie et la maison d’arrêt (prison) autour d’une même place. Cette parcelle s’appelle la «Tenue Bruneau» («tenue» = parcelle maraîchère, «Bruneau» = nom du propriétaire). Au coeur de cette grande place vide, une statue de bronze de l’avocat Billault est disposée, elle-même entourée de quatre statues féminines en bronze et représentant chacune la Jurisprudence, l’Eloquence, la Justice et l’Histoire. En 1872, les statues sont enlevées ; celles des
quatre femmes sont déplacées pour décorer un bâtiment du boulevard de Launay (près de la place Mellinet), tandis que la statue de l’avocat est installée dans le parc du musée Dobrée, puis confisquée et fondue par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1986, un parking souterrain se trouve sous la place.
Anciennes statues au coeur de la place
A ton avis, à quoi sert le trou carré au coeur de la place ? 13
Ancien palais de justice de Nantes L’ancien palais de justice de Nantes a été constuit en 1852 par les architectes SaintFélix Seheult et Joseph-Fleury Chenantais. Il respecte la même organisatio nndes espaces que les autres palais de justice français, en majorité construits à la même période, au XIXe siècle. Le style de ce bâtiment est néo-classique (néo = nouveau). Il est l’élément principal de la place Aristide Briand de par ses proportion et la perpective qui en fait un signal, depuis la rue La Fayette. La composition extérieure de ce bâtiment présente un emmarchement important qui amène au premier niveau, à la salle des pas perdus. On observe deux statues de chaque côté de ces imposantes marches : l’une d’elle représente la Force, et
l’autre la Loi. La partie centrale de la façade présente aussi un fronton en hémicycle qui abrite une sculpture qui se nomme «la Justice protégeant l’Innocence». Les éléments de décor sont donc très symboliques. En 1990, la ville a pour volonté de créer un nouveau palais de justice, plus moderne et plus grand. C’est en 2000 que le nouveau palais de justice est donc construit, sur l’île de Nantes. Depuis 2012, l’ancien palais de justice a été transformé en hôtel de luxe.
Palais de Justice en 1957
Replace chaque numéro en face du terme qui lui correspond 4
3
2 1 Palais de Justice en 2010
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colonnade
Palais de Justice en 2014 fronton
tympan
emmarchement
Ancienne maison d’arrêt de Nantes Parcelle en forme de losange
Cour (x ) Entrée
Tour centrale d’observation
L’ancienne maison d’arrêt de Nantes a ouvert ses portes aux prisonniers en 1867 et les a fermées en 2012. Les condamnés ont donc été transférés dans la nouvelle prison de Nantes, à Carquefou. La prison était en effet trop vieille, insalubre et accueillait plus de personnes qu’elle ne le pouvait.
La parcelle de la prison a une forme de losange. On y retrouve des bâtiments qui forment un octogone avec une cour centrale. Au centre de cette cour intérieure, on retrouve une tour qui permet de surveiller les prisonniers. Un passage souterrain reliait la prison au Palais de Justice.
Caserne de gendarmerie L’ancienne caserne de gendarmerie Lafayette est actuellement en chantier pour changer de fonction. Derrière la façade ancienne qui a été conservée et restaurée, vont se trouver des bâtiments modernes (visibles notamment depuis la rue Descartes). Le nouveau bâtiment va se nommer « Carré Lafayette » et comprendra 60 logements et des commerces. La cour sera creusée pour y mettre un parking
de 150 places. L’aspect de la place Aristide Briand ne changera donc pas.
Vue aérienne des travaux
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Temple protestant - Place Edouard Normand En 1867, un théâtre, nommé Théâtre de la Renaissance se construit sur la place Edouard Normand. Ce lieu culturel fait concurrence au théâtre Graslin, car il possède la plus grande salle de spectacle avec un peu plus de 3000 places (soit 1000 places de plus que le théâtre Graslin). En 1912, le bâtiment est victime d’un incendie qui le détruit presque entièrement. Il est alors prévu de reconstruire un autre théâtre, mais la Première Guerre mondiale ne permet pas de poursuivre ce projet. Un square est alors aménagé entre les deux guerres mondiales. Puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, des baraquements sont installés afin
Théâtre de la Renaissance XIX-XXe siècles
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d’accueillir une église réformée (protestante), remplacés ensuite par l’actuel temple, conçu par l’architecte Victoire DurandGasselin et inauguré en 1956. Le bâtiment a des formes très simples qui représentent l’architecture moderne.
Intérieur du temple
Façade du temple en 2015
Quels éléments similaires retrouve-t-on sur les façades principales des deux bâtiments ?
Passage Saint-Yves Les passages ou voies privées, généralement créés au XIXe siècle, sont des rues conçues non pas dans le cadre de la ville, mais par les propriétaires des parcelles construites. Beaucoup d’entre elles sont fermées à leurs extrémités, et donc uniquement réservées à leurs habitants. Cela pose des questions, quand on sait qu’une rue est ouverte à tous, alors qu’ici elle se ferme à beaucoup de gens. Elles constituent de réelles frontières dans la ville. On les distingue parfois de la rue principale par un matériau différent au sol (pavés, goudron...), mais surtout par de grands portails qui marquent leurs extrémités.
Passage Saint-Yves côté rue Félibien
Le passage Saint-Yves, un des plus grands de Nantes, en est un exemple. Avant, il s’agissait de champs qui ont ensuite été lotis. Cette urbanisation par les grandes familles nantaises commerçantes et bourgeoises donna donc lieu à la construction de belles propriétés, parfois réunies en voie privée. Le terme « passage » souligne leur aspect plus calme. Si les voitures ne peuvent pas y accéder comme elles le veulent, les piétons, eux, empruntent souvent ces passages privés pour accéder plus rapidement à certains endroits. Chaque transformation entreprise dans un passage doit être payée par ses habitants. Il y a donc une association d’habitants qui gère ces décisions.
Passage Saint-Yves côté rue de la Bastille
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Place Emile Sarradin
La place Emile Sarradin est intéressante pour les différents styles architecturaux que l’on retrouve autour d’elle. La première maison qui retient l’attention est celle à l’angle des rues du Lieutenant Sagenan et Charles Monselet. Cette maison s’inspire de motifs médiévaux. Elle n’a pourtant pas été construite au Moyen-Âge, mais vers 1910, pendant la période où l’on décide de construire des bâtiments s’inspirant du style gothique. On dit alors que ce sont des édifices néo-gothiques (néo = nouveau)
Maisons au style plus traditionnel
Lorsque l’on regarde vers la rue Germain Boffrand, la perspective amène notre regard à se poser sur un bâtiment au style architectural totalement différent ; il s’agit de l’église Notre-Dame de Toutes Joies. On remarque à première vue le jeu de couleurs au niveau des pierres noires et gris clair. La façade principale présente des formes plus courbées, à travers la présence d’ouvertures en cercle (rosace)et demi-cercle (arcs en plein-cintre). Ces éléments appartiennent au style néoroman (très différent du style néogothique).
Eglise néo-romane (Notre-Dame de Toutes Joies)
Si l’on observe bien, on trouve un dragon au-dessus d’une des fenêtres de la maison néo-gothique.
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Rue Charles Monselet
Maison de style breton
Maison de style italien
Dans la rue Charles Monselet, on retrouve des styles architecturaux encore plus variés. Certaines habitations évoquent les maisons bretonnes, construites en granit, tandis que d’autres rappellent l’Italie, avec des toitures typiquement romaines, et des couleurs très vives. Juste en face, on retrouve un immeuble tout vitré dans lequel il y a des bureaux. La typologie des bâtiments est aussi variée dans cette rue. Plus loin, on
Immeuble moderne de bureaux
retrouve des maisons individuelles très étroites, collées à un grand immeuble ancien.
On retrouve des motifs particuliers, sur la maison colorée. A quoi font-ils référence ? Dessine-en un.
Comment peut-on faire la différence entre les maisons individuelles et les immeubles de logements ?
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Rue de la Bastille Voici un autre exemple de goûts originaux des habitants. On retrouve ici une multitude d’éléments.
2
1
8
7
6
3
4 5
Replace chaque numéro en face du terme qui lui correspond.
balustrade
briquette
pierre de tuffeau
oeil de boeuf
toiture conique
gouttière
tourelle
balustre carré en poire
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Glossaire ARCHITECTE : il a pour mission d’imaginer un bâtiment (plans, coupes...) et de suivre le chantier. BÂTIMENT PUBLIC : bâtiment qui est ouvert à tout le monde (ex : supermarché, bibliothèque, piscine...) BÂTIMENT PRIVé : bâtiment qui n’est accessible que par certaines personnes (ex : maison, appartement) IMPLANTATION : la manière dont un bâtiment est posé sur un terrain (par rapport à ce qui l’entoure, à la topographie, au soleil, etc.) PARCELLE : partie de terrain plus ou moins grande appartenant à un propriétaire PLEIN-CINTRE : utilisé pour désigner un arc en demi-cercle (au-dessus d’une fenêtre par exemple) STYLE ARCHITECTURAL : caractéristique de l’architecture d’un bâtiment. Le style architectural est visible à travers les formes, ou encore les éléments de décoration d’un bâtiment. 22
STYLE NEO-CLASSIQUE : Au XIXe siècle, ré-emploi du style classique (XVIIe siècle bâtiments qui s’inspirent de l’architecture de l’Antiquité. On retrouve des éléments comme les colonnes, des lignes simples, un respect des proportions harmonieuses, etc.) STYLE NEO-GOTHIQUE : Au XIXe siècle, ré-emploi du style gothique (au Moyen-Âge -XIIe sièclebâtiments de hauteur, recherche de verticalité, fenêtres en pointe) STYLE NEO-ROMAN : Au XIXe siècle, ré-emploi du style roman (XIe siècle) bâtiments plus bas que les bâtiments gothiques. Formes plus arrondies, fenêtres en plein cintre. STYLE MODERNE : style architectural du XXème siècle pour lequel les bâtiments sont des volumes simples et ne présentent aucune décoration inutile. TYPOLOGIE : ce qui caractérise quelque chose. En architecture la typologie d’un bâtiment désigne s’il s’agit par exemple d’une maison ou d’un immeuble, etc.