Formation 2016

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Bien

se former en Dordogne

Un souffle

nouveau

pour votre

avenir

Spécial Formation Emploi 2016

Jeudi 11 février 2016 N° 789 - 2ème cahier - ne peut être vendu séparément


Lycee des Metiers Sud Pé érigord


Formation : un monde riche et complexe

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lors que la période des Portes Ouvertes commence (voir notre calendrier) dans les différents organismes formateurs, des jeunes doivent réfléchir à la voie qu’ils vont suivre, qui déterminera leur métier. Métiers du numérique, du technique, de la comptabilité, du commerce, du transport, de l’esthétique, de la cuisine, du sanitaire et social, du bâtiment et des travaux publics ou encore de l’agriculture, dans ce cahier spécial formation, nous avons tenté de présenter un éventail le plus large possible des offres que l’on peut trouver dans le Bergeracois. En plus des organismes formateurs, nous avons donné la parole à ceux qui accueillent des apprentis : les chefs d’entreprise. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Dordogne, du Medef et PDG d’une entreprise de formation, Christophe Fauvel analyse l’offre de formation en Périgord.

E ric LAGrAVE

Sommaire

4 Portes ouvertes 6 Le point de vue des entrepreneurs 8 Lycée Hélène Duc, les formations du professionnel 10 L’Institution Sainte-Marthe Saint-Front 12 Gestion et comptabilité avec Talis Business School 14 Talis Web : les métiers du numériques 16 Les métiers du commerce avec la MFR 18 Le transport et la logistique avec le CFA-TLV 20 L’esthétique à l’École des Métiers et du Bien-être 22 Ce.F: les métiers du sanitaire et social 24 Cuisine et restauration des métiers porteurs 26 Le bâtiment avec IDC Pro 28 L’agriculture au lycée de La Brie 30 Le schéma des études supérieures 3


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Le Démocrate Indépendant du 11 février 2016

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Le point de vue des entrepreneurs Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Dordogne, Christophe Fauvel est à la tête du Medef périgourdin et de Fauvel Formation.

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e chef d’entreprise bergeracois donne le point de vue d’un chef d’entreprise sur la qualité de la formation en Dordogne et sur les besoins des entreprises. Le Démocrate : Christophe Fauvel, comment trouvez-vous l’offre de formation en Dordogne ? Christophe Fauvel : «L’offre de formation est assez importante, notamment en ce qui concerne le tertiaire, le technique, la viticulture et le sanitaire et social. En revanche, nous manquons de formations supérieures de niveau Master (Bac + 5 années d’études.). Pour ce niveau en Dordogne, il n’existe que le centre de Savignac qui propose du management hôtelier.» Le monde de la formation est très vaste, comment l’aborder ? «La formation pour la formation, ça n’amène à rien. Ce n’est pas la solution miracle. La formation est performante si elle s’inscrit dans une orientation professionnelle. Cette dernière est d’ailleurs un vrai problème que l’on le rencontre dès le plus jeune âge. L’Éducation Nationale n’est pas très performante à ce niveau-là. Ce problème existe aussi au niveau de la réorientation professionnelle. Ce qui est dommage, car aujourd’hui on fait rarement 20 ans dans la même entreprise. En tant que président du Medef, je voudrais qu’on allège les conditions de licenciement mais qu’on ne laisse pas tomber les personnes licenciées. Les gens ont l’impression qu’ils ne vont pas retrouver de travail. Je suis pour le système Scandinave de flexisécurité où les gens rebondissent plus facilement.» Choisir une formation sans connaître la réalité du métier est compliqué. Comment quelqu’un qui doit faire ce choix peut-il découvrir le métier ? «Pôle Emploi propose un système qui permet aux gens de passer un certain temps dans une entreprise. C’est une bonne chose, ça permet de discuter avec des salariés et des chefs d’entreprise et de connaître les points forts, mais aussi les contraintes de l’activité.»

Demo SOS Alternance Chefs d’entreprise, vous cherchez à prendre un salarié en alternance ? Étudiants, vous cherchez une entreprise qui vous prenne en alternance ? Sur Facebook, le Démocrate a créé le groupe Demo SOS Alternance dans le but de vous mettre en relation. N’hésitez à y présenter votre recherche.

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Comment les entreprises font-elles connaître leurs besoins aux personnes qui vont devoir faire une formation ? «Pôle Emploi a un outil qui s’appelle le BMO (Besoin en Main-d’Œuvre). C’est une étude qui est faite une fois par an par bassin de vie pour connaître les besoins d’une entreprise. Ça a le mérite d’exister, mais je suis dubitatif sur l’énergie que passent les entrepreneurs à y répondre. Je prends donc les résultats de cette étude avec précaution.» Aujourd’hui quels sont les besoins en main-d’œuvre des entrepreneurs en Dordogne ? «Il y a tout le temps des besoins de commerciaux (ou de commerciaux assistants). Il y a aussi des besoins dans l’industrie (même si

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en ce moment c’est compliqué), de fraiseurs, de soudeurs ou d’ajusteurs. Dans la logistique, on recherche des caristes, des conducteurs d’engin et des préparateurs de commandes. Dans le Bergeracois, la chimie verte joue un rôle important , on y cherche des chimistes. Il y a aussi la viticulture et la viniculture qui cherchent des gens, même si ces travaux sont saisonniers. Au même titre, il ne faut pas oublier les métiers de la restauration. Le paramédical, avec le sanitaire et social, a des besoins importants chez nous pour accompagner les personnes. Il faut aussi des éducateurs. Il y a des besoins permanents.» Ces besoins sont-ils liés à un turn-over ? «Il y a des départs à la retraite, mais le plus souvent ces besoins sont liés au fait que ces secteurs se développent.» Comment se fait l’offre et la demande en matière d’emploi ? Principalement par Pôle Emploi ? «Non. Pôle Emploi s’est éloigné du monde de l’entreprise. Il y a une dizaine d’années, nous avions une personne de Pôle Emploi qui visitait les entreprises au moins une fois par an. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, les personnes qui viennent au travail par le biais de Pôle emploi représentent 1/3 des personnes. Les autres sont ceux qui ont la bonne info au bon moment, ou qui font des candidatures spontanées.» En ce qui concerne la formation quels efforts doivent faire selon vous les entrepreneurs ? «Je pense que les entrepreneurs doivent faire un effort sur le recrutement des jeunes de moins de 25 ans. Les entreprises n’utilisent pas assez la formation par alternance. C’est une très bonne méthode : les jeunes continuent à apprendre, mais en plus ils se forment et acquièrent la culture de l’entreprise. Les jeunes ont souvent envie de rester. Il ne faut pas oublier que les entrepreneurs ont, eux aussi, eu 25 ans et que les jeunes sont notre relève.» Propos recueillis par Eric LAGRAVE

EN BREF Fauvel Formation Fauvel Formation propose des formations dans quatre domaines : le transport, la logistique, les travaux publics et la sécurité au travail. « Nous possédons douze centres dans le Grand Sud Ouest, en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charente et un à Toulouse » précise Christophe Fauvel. L’entreprise emploie 150 salariés, forme 10.000 personnes par an et propose environ 200 formations différentes.

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Alice Nativel (proviseur) accompagnée ici d’Éric Laray (proviseur adjoint).

Lycée Hélène Duc : le choix du professionnel Proviseur du lycée professionnel Hélène Duc à Bergerac, Alice Nativel dirige le nouvel établissement qui a ouvert voici quelques mois, remplaçant le lycée de l’Alba. Le Démocrate : Alice Nativel, quelle est la place de l’enseignement professionnel de nos jours ? Alice Nativel : « C’est un enseignement qui a toute sa place dans l’orientation des jeunes. Il a toute la noblesse des enseignements et des formations dits classiques. À ce titre il mérite toute notre attention et avec ce nouvel établissement nous sommes à même de proposer des formations à la pointe. La région Aquitaine n’a pas fait que réaliser un nouvel ensemble immobilier, en remplacement du lycée de l’Alba, bien connu des Bergeracois. Certes il est à la pointe en matière d’environnement, second lycée à énergie positive de la région Aquitaine. Il produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. Mais il est surtout équipé de matériel dernier cri en matière d’enseignement. Et il est avant tout doté d’un plateau technique performant et moderne qui permet de proposer un enseignement très pointu à nos élèves. En décembre dernier, nous avons organisé quatre soirées où nous avons reçu des responsables d’entreprises et des professionnels. Certains souhaitent pouvoir envoyer leur personnel se mettre à niveau sur notre matériel, ce que nous pouvons effectivement faire en sus du public scolaire et en apprentissage dans le cadre de la formation continue. » Quels types de formation proposez-vous ? « Quatre voies professionnelles sont enseignées au lycée Hélène Duc. Nous les identifions par couleur. Le vert concerne tout ce qui intéresse la maintenance des matériels agri-

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coles et des parcs et jardins. De nombreux débouchés sont possibles à l’issue d’un CAP dans cette dernière catégorie : constructeurs, concessionnaires, collectivités, etc. On peut ensuite continuer vers un Bac Professionnel. Autre formation, le Bac Pro maintenance des matériels agricoles avec de nombreux débouchés. Avec une évolution possible vers un BTS Technique et service en matériel agricole. Le mauve décline les métiers de la chaudronnerie. CAP et Bac Pro sont proposés dans le cursus du lycée avec là aussi de nombreux débouchés, l’aéronautique par exemple qui recrute ou les constructions navales et ferroviaires, le bâtiment, et bien d’autres. L’orange évoque les formations sur les procédés de la chimie, de l’eau et des papiers cartons. Ce cursus amène à travailler dans les industries de transformation de la matière et de l’énergie, dont les énergies nouvelles, l’agroalimentaire, la chimie, la pharmacie entre autre. Avec une ouverture sur des études supérieures Bac +1 et +2. Le bleu propose les métiers ELEEC (Électrotechnique Énergie Équipements Communicants) avec une offre très diversifiée d’emplois, de l’aéronautique à la régie de spectacle ». Comment vous découvrir ? « Soit aux prochaines Portes ouvertes, soit au Forum de l’emploi qui se tiendra le 23 mars à la salle Anatole-France. Il est possible de nous rencontrer sur rendez-vous. Nous sommes ouverts aux collèges et aux demandeurs d’emploi, par la Maison de l’Emploi pour ces dernières per-

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sonnes. Les chefs d’entreprises intéressés peuvent aussi venir découvrir cet outil performant au cœur du Bergeracois. Nous offrons la possibilité de formation de leurs salariés dans le cadre de la formation continue. L’occasion de mieux connaître cet enseignement professionnel qui est fondamental. Le Bac Professionnel a été créé voici trente ans, cette filière d’enseignement a permis de remplir un vide pour de nombreux jeunes qui n’avaient pas vraiment la fibre de l’enseignement général mais qui pouvaient désormais se tourner rapidement vers le monde du travail. Et la possibilité reste ouverte de passer une licence Pro voire un Master ! Je conclurai avec ce que je dis aux élèves : « Si tu es sérieux, on te proposera du boulot ! »

Les formations

EN BREF

CAP (Certificat d'aptitude professionnelle) - Maintenance des matériels - Réalisation en chaudronnerie industrielle Baccalauréat professionnel - Électrotechnique, énergie, équipements communicants - Maintenance des matériels - Procédés de la chimie, de l'eau et des papierscartons Technicien en chaudronnerie industrielle BTS (Brevet de technicien supérieur) Techniques et services en matériels agricoles Classe de troisième préparatoire aux formations professionnelles (3e prépa pro)Apprentissage Bac pro Technicien en chaudronnerie industrielle et BTS Techniques et services en matériels agricoles


Préparer les concours d’écoles d’art avec l’Atelier 88 la pratique des différentes techniques graphiques et picturales dans une ambiance à la fois sérieuse et décontractée. Les non-débutants seront guidés, conseillés dans la recherche et l’affirmation de leur propre démarche artistique. Parmi les sujets proposés on peut compter les natures mortes, les paysages, les portraits ... mais aussi un travail sur l’abstraction et les techniques mixtes

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rédérique Mathiot est diplômée de l’École des Beaux-Arts. Elle propose des cours de dessin et de peinture pour tous les niveaux. Dans ce lieu d’échange et de découverte pour les débutants comme les non débutants, l’artiste dispense des initiations à

Contact : 48, Rue du Pont Saint-Jean 24100 BERGERAC Tél : 05 56 25 82 21 / 06 12 88 34 09 www.atelier88.fr

EN BREF

LES COURS (débutants ou non)

Pratiques proposées : Crayon, mine de plomb, fusain, pastel sec ou gras... Huile, acrylique, gouache, aquarelle, encre de couleur, encre de Chine... Dans l'atelier sont disponibles livres d'art, revues d'art. STAGES (Toute l'année à la demande) STAGES VACANCES D'HIVER : Abstraction - Paysage - Nature Morte (prendre contact pour les dates)

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INSCRIPTION POUR L’ANNÉE SCOLAIRE 2016/2017 Prendre rendez-vous avec le chef d’établissement auprès de l’accueil contact@smsf.fr 05.53.61.58.06

FORMATION GÉNÉRALE

 COLLÈGE

Institution Sainte-Marthe Saint-Front

De la 6ème à la Terminale Publireportage.

Bergerac possède un établissement privé, l’Institution Sainte-Marthe - Saint-Front, qui offre tout un panel de formations, regroupé autour de plusieurs pôles.

de la 6ème à la 3ème

 Latin en option dès la 5ème.  Dispositifs d’accompagnement de l’élève sur les 4 années.  Langues vivantes étrangères : Anglais, Espagnol, Allemand, Chinois.  Grec et Chinois Mandarin en option dès la 3ème.  Espaces de vie séparés 6ème/5ème et 4ème/3ème.

 LYCÉE

GÉNÉRAL

BAC ES (Sc. Eco. et Sociales, Principes Fondamentaux Économie et Gestion, dès la 2nde), Spécialités : Maths ou SSP (Sciences Sociales et Politiques). BAC L (Création et Activités Artistiques, Littérature et Société, Langues Anciennes, Latin, Grec, ateliers de Chinois Mandarin, filière d’excellence en langues vivantes, dès la 2nde), Spécialités : Maths, Langue Vivante Approfondie, Langues et Cultures de l'Antiquité ou Arts Plastiques. BAC S (Méthodes et pratiques scientifiques, Informatique et Science du Numérique, Soutien et approfondissement en Mathématiques, dès la 2nde), Spécialités : Mathématiques, Physique-Chimie, Sciences de la et Vie de la Terre ou Informatique et Sciences du Numérique

Pour les 3 séries Accompagnements Personnalisés dans les disciplines principales (plusieurs heures par semaine), Stages de remise à niveau gratuits pendant les vacances, Enseignements modulaires et Travail à Rythme Individuel.

JOURNÉE PORTES OUVERTES Samedi 19 mars de 9h à 12h

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: L’Institution Ste Marthe – St Front à Bergerac et son directeur Gaétan Videau.

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tablissement privé sous contrat, l’Institution Ste Marthe-St Front propose un cursus complet d’enseignement de la sixième à la terminale, Bac général ou Bac Professionnel à la clé. Sous la houlette de Gaétan Videau, son nouveau directeur, l’aventure se poursuit. Un chef d’établissement qui souhaite bien entendu s’inscrire dans ce qui fait l’âme de la maison depuis des dizaines d’années. « Tous les jeunes accueillis à Sainte-Marthe – Saint-Front doivent pouvoir recevoir ce qu’il y a de mieux avec une ouverture à tous. Nous nous appuyons sur une longue histoire tout en nous inscrivant dans le XXIème siècle» affirme ce dernier qui arrive de Dax où il était directeur adjoint d’un même type d’établissement. C’est ainsi que les lycéens sont préparés bien en amont à la poursuite des études supérieures avec l’apprentissage de l’autonomie nécessaire pour la suite de leur parcours. Dès le collège c’est une approche éducative particulière qui est proposé afin que chacun puisse donner le maximum. Avec par exemple une séparation des sixièmes et cinquièmes des quatrièmes et troisièmes dans leur fonctionnement global. « Nous avons comme maître-mot l’accompagne-

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ment de tous tant au collège qu’au lycée, avec des propositions de différents modules. Ce dispositif fonctionne très bien» continue Gaétan Videau. C’est ainsi qu’une pédagogie par objectifs, avec concertation entre les disciplines, a été mise en place afin de mieux faire appréhender aux élèves et à leur famille l'évolution des acquisitions et le niveau atteint. Les difficultés rencontrées sont ainsi mieux cernées afin d'y remédier. Une recherche de l’excellence sous-tend toute la pédagogie de l’établissement. Un souci d’efficacité qu’on retrouve pour la filière professionnelle dans les formations de frigoristes, climaticiens et agents polyvalents de restauration. D’ailleurs le lycée professionnel Ste-Marthe StFront a été mis en valeur par la presse nationale puisqu’il survole tous les indicateurs depuis 5 ans et se hisse à la 6ème place des meilleurs lycées professionnels de France. Cette notoriété apporte motivation et dynamisme à tous, élèves et professeurs. Cela n’implique pas de sélection en amont car ces études sont ouvertes à tous avec des possibilités d’aides financières et de bourses internes. Le parcours croisé en baccalauréat professionnel permet également de préparer cet examen en seulement une année. Le Démocrate Indépendant du 11 février 2016


Choisir un parcours professionnel à Ste Marthe St Front dans les domaines de l’énergétique et de la restauration, c’est choisir l’excellence dans un établissement qui s’agrandit. Attachés à l’accueil de tous, nous avons réussi à atteindre un niveau d’excellence dans les formations du baccalauréat TFCA (frigoriste) et TISEC (Climaticien) grâce à des équipements à la pointe de la technologie, une équipe stable d’enseignants de qualité mais surtout par l’accompagnement individuel apporté à chaque élève. C’est aussi une collaboration de plus de 25 ans avec les entreprises qui nous a permis de mettre en place une pédagogie qui rend nos jeunes rapidement opérationnels dans le monde du travail et qui leur donne aussi la possibilité de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. Pour les étudiants qui souhaitent être polyvalents, nous proposons un parcours croisé leur permettant de préparer les deux Bac Pro TISEC et TFCA en 4 ans. Quant au CAP Agent Polyvalent de Restauration, il est en progression grâce à nos différents partena-

riats avec les restaurants de collectivité et gastronomiques de la région. C’est une formation à accès prioritaire constituant un bon tremplin pour poursuivre en Bac Pro et, pour certains élèves déjà remarqués par des chefs étoilés lors de leurs stages, l’espoir d’une belle carrière dans la restauration.

Marc Castet et Marwan Ghaouar sont en terminale Bac Pro TISEC, avec deux parcours différents. Marc, 18 ans, a suivi ses études au collège puis après le Brevet, a choisi la filière Bac Pro, avec le BEP entre-temps. «Je trouve que ces études sont très intéressantes. Après le Bac, je pourrai continuer des études supérieures, peut-être une école d’ingénieur. Et si cela ne marche pas, le gros avantage c’est que je peux aller directement dans le monde du travail. Celui qui veut bouger trouve toujours du boulot.» Itinéraire différent pour Marwan, 19 ans. « Je suis entré dans cette filière après avoir suivi des études scientifiques, jusqu’à la première S. Puis j’ai travaillé un mois avec mon père et j’ai décidé de continuer mes études dans cette branche. Après le Bac, je voudrais continuer jusqu’au BTS FED (Fluide Énergie Domotique). Ce sont des métiers qui embauchent. Et les techniques évoluent, donc le métier évolue aussi. Marc et Marwan, qui sont dans la même classe,

apprécient particulièrement le suivi dont les élèves bénéficient. Ils peuvent en effet s’appuyer sur l’accompagnement de leurs professeurs, toujours attentifs à leurs besoins et à leur parcours. «Ils se préoccupent beaucoup de nous et c’est très important d’avoir ce soutien. Ils sont toujours à l’écoute.» Autre avantage dont ils peuvent profiter, les travaux pratiques dans l’établissement. Toutes les installations nouvelles sont faites par les élèves.

FORMATIONS PROFESSIONNELLES

: Les nouveaux bâtiments.

: Marc Castet et Marwan Ghaouar.

À Périgord Froid, nous avons toujours besoin de personnel bien formé. Nous prenons six stagiaires par an, il est important qu’ils puissent découvrir le travail spécifique de chaque secteur. Si possible, nous faisons toujours l’effort de leur faire découvrir le plus possible d'entreprises, des grandes surfaces aux petits artisans, de l’agroalimentaire aux particuliers. Il ne faut pas qu'ils viennent faire un stage : Patrick Delanes directeur de pour faire un stage, mais pour s’intégrer et qu'ils n'aient pas peur de s’impliquer à cent pour cent, Périgord Froid. de poser des questions. Ils peuvent faire chez nous «Depuis quinze ans, Périgord Froid a embauché quatre stages, ce qui leur permet de mieux connaî- douze personnes formées à Ste-Marthe-St-Front et tre l’entreprise et les gens avec qui ils travaillent. venues en stage chez nous».

Nouveau ! : Mini-stages au lycée professionnel Sur simple rendez-vous du 18/01/16 au 30/6/16 Contactez Christian Lajou (Adjoint au Chef d’établissement, Directeur du Lycée Professionnel) chl.smsf@wanadoo.fr ou au 05.53.61.58.06

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Gestion et comptabilité avec Talis Business School La formation à l’expertise comptable Régis Barse expert-comptable à Bergerac présente son métier. « Dans notre profession, la formation est obligatoire de par notre appartenance à notre ordre. Il faut chaque année donner à chacun de nos collaborateurs un minimum d’heures. Chaque cabinet établit tous les ans un plan-formation. Cela se fait en fonction de chaque profil avec comme objectif le maintien et l’actualisation des connaissances dans de nombreux domaines. La formation se fait en interne ou en externe selon les cas et selon l’actualité. L’accueil de ces stagiaires se fait à différents niveaux. Cela va des jeunes scolarisés à des niveaux Bac +2 ou Bac +3. Personnellement j’apprécie le principe de l’apprentissage qui permet une bonne intégration dans l’équipe. Cela peut se traduire ensuite par une embauche. Il faut savoir être disponible avec ces stagiaires, mais c’est une très bonne manière de faire découvrir un métier qui est très riche et qui aborde de très nombreux aspects. Droit des sociétés, droit fiscal, droit social, cela demande d’être régulièrement informé pour apporter les bonnes solutions aux clients. Je pense que pour notre profession, comme dans d’autres métiers, il faut être travailleur mais aussi dégourdi. J’ajouterai qu’il y a de vraies possibilités d’emploi sur le Bergeracois. Et par le biais de la Validation des Acquis de l’Expérience on peut progressivement valider des diplômes supérieurs. »

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Pour un bon fonctionnement des entreprises ou autres organismes, la gestion et la comptabilité sont des incontournables de l’économie. Elles demandent une solide formation.

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ne formation à la gestion et à la comptabilité peut s’effectuer à Bergerac avec EPSECO devenu depuis le 1er janvier 2016 Talis Business School, partie intégrante du réseau Talis Formation. Elle offre des perspectives d’activités très diversifiées. Loin de l’image d’un scribe se limitant à des alignements de colonnes de chiffres, les professionnels de la gestion et de la comptabilité ont des tâches complexes qui demandent une réelle qualification. Comptabilité et gestion sont de nos jours des outils incontournables pour le développement et à la croissance des entreprises, un secteur porteur. C’est ainsi que la comptabilité générale permet à l’entreprise de s'appuyer sur des résultats quantifiés, baromètre de son état de santé. Les obligations légales sont de plus en plus complexes et diverses, d’où l’importance d’une solide formation. Côté gestion, il s’agira de définir et suivre les actions susceptibles de rentabiliser au mieux le développement et ajuster au mieux les coûts de fonctionnement et les investissements de l’entreprise. Le gestionnaire comptable pourra également travailler au sein de certaines associations qui ont des obligations légales, comptables et fiscales pointues, au sein des banques ou dans l’administration. Un rôle stratégique au final. EPSECO Bergerac accueille des étudiants

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pour des parcours post-baccalauréat et permet de se former du BTS (Brevet de Technicien Supérieur) au Bac +5. L’admission dans cette filière se fait soit au sortir du Bac, soit après l’obtention d’un diplôme. L’étudiant suit un cycle d’étude en alternance, en initial ou dans le cadre de la formation continue. Ce diplôme est également accessible par la voie de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). « Nous accueillons chaque année environ deux cents personnes en formation, soit sous le statut étudiant, soit sous le statut salarié en formation en alternance. Beaucoup viennent du Bergeracois. Nous proposons aussi des formations individualisées » explique Arnaud Teulé, responsable de la structure. L’enseignement à Talis Business School (ex EPSECO) est dispensé par des formateurs à temps plein et par des intervenants extérieurs. L’établissement travaille en partenariat avec Pôle Emploi, la Mission locale pour l’Emploi.

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Talis Web : les métiers du numériques Univers à multiples facettes, le numérique est incontournable et l’un des marqueurs de ce nouveau siècle. De nombreux emplois sont à la clef.

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éseaux sociaux, site web, créations graphiques, le numérique fait parti de la vie quotidienne, en particulier au niveau des entreprises. « Il y a beaucoup de demande au niveau des entreprises qui ont de plus en plus besoin de professionnels de ces métiers et de personnes professionnelles dans les métiers du numérique» explique Mélanie Canelli, responsable de Talis-Web à Bergerac. L’entité qui dépend d’EPSECO, nommé désormais Talis Business School, propose un cursus complet qui permet à des degrés différents d’acquérir les bases pour faire carrière, qu’elles soient pratiques ou théoriques, avec des cours de droit. Trois types de formation sont proposés, sous plusieurs statuts. On peut en effet aborder ces études en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation, en reconversion professionnelle avec par exemple le dispositif CIF (Congé Individuel de Formation), enfin sous forme de Contrat d’Avenir. Première formation proposée, celle de maquettiste infographiste multimédia. La personne ainsi formée participe à la réalisation de supports de communication visuelle sous le biais de graphismes, dessins, mise en volume ou en page. Il sera amené à imaginer des publicités sous différentes formes, y compris avec les

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procédés et techniques de diffusion (photogravure-imprimerie, etc.). La formation proposée se fait bien entendu sur un plan technique mais aborde aussi le côté financier de la réalisation. L’intégrateur de médias interactif s’intéressera à la création de site internet et à la conception de vidéo-animation, logo, etc., avec les langages du web et les outils collaboratifs. Le concepteur Web est celui qui imagine des sites internet sur mesure. Il a dans cette première phase un rôle de conseil et d’étude. Il intervient en amont afin de guider le client avec ses connaissances. Il doit ainsi le conseiller afin d'associer au mieux le savoir-faire et les paramètres de la communication sur la toile. Après avoir élaboré l’architecture du site, il coordonnera le travail des développeurs, graphistes et des spécialistes chargés de le mettre en place. « C’est un métier de passion car il faut sans cesse évoluer afin de rester au top. C’est aussi une culture de vie. Et pendant la formation, il faut concilier travail en cours et travail en entreprise. Dans ces métiers, c’est un challenge perpétuel qu’il faut assurer » conclut Mélanie Canelli.

Découvrir le métier à Flash Impression

Rencontre avec S. Biloé, gérant de Flash Impression. « Logiquement nous prenons des jeunes en formation, ou encore lors de stages de découverte. Ils sont entre 15 et 25 chaque année, pour des durées plus ou moins longues. Les plus nombreux sont en infographie, création d'images numériques assistée par ordinateur. Des techniques qui évoluent là aussi très vite, ce qui implique pour ceux qui travaillent dans nos métiers qu'ils doivent savoir s’adapter très rapidement. C’est quelque chose que nous essayons d’inculquer de suite à nos jeunes stagiaires, qui doivent être bien impliqués dans ce qu’ils font. Nos métiers demandent aussi beaucoup de curiosité. Même si le travail se fait avec des machines, il y aura toujours des besoins humains important. Avec la nécessité d’une polyvalence, avec de nouveaux marchés qui s’ouvrent sans cesse. Ce qui demande aussi de la curioStéphane Biloé et Dylan, stagiaire sité. » à Flash Impression.

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Christian Manrique est le nouveau directeur de la MFR du Bergeracois

Diriger un supermarché

Les métiers du commerce avec la MFR Activité essentielle pour tous, le commerce et tous les métiers qui lui sont liés offrent de nombreuses voies et de multiples approches pour s’y préparer.

Loïc Le Nan, propriétaire du supermarché Intermarché de Bergerac, route d’Eymet. « Nous avons un métier très exigeant. Il faudrait dire « des métiers » car c’est un ensemble de professions qui sont présentes dans un magasin comme le nôtre. C’est d’abord exigeant physiquement mais il y a aussi le contact fréquent avec la clientèle qui est essentiel. Sans oublier le travail en équipe, nous sommes quarantequatre personnes à travailler dans l’entreprise. Les horaires sont décalés et peuvent être variables et nous travaillons le week-end. Ce sont des contraintes que tous n’acceptent pas forcément. C’est un choix à faire. Il faut se dire dès le départ : ce ne sera pas forcément évident ! Nous avons régulièrement des stagiaires venant de lycées. Il faut alors pouvoir leur montrer toutes les facettes de la profession, qu’ils en assimilent les différentes composantes et puissent bien faire leur choix. C'est déterminant pour ceux qui sont loin d’avoir trouvé ce que sera leur avenir professionnel, et ils sont nombreux à ce stade de leurs études. Pour ceux qui sont en formation, je pense à nos stagiaires au niveau BTS ou licence Professionnelle en alternance, je dirais qu’ils ont la chance d’être dans un travail où nous avons une large palette de métiers, ce qui leur permettra d’évoluer et d’avoir des carrières très intéressantes et diversifiées.»

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a MFR (Maison Familiale Rurale) de La Force propose diverses formations, Bac Pro ou Titre Professionnel. Par ailleurs, l’établissement accueille des jeunes de 4ème et 3ème pour des études avec orientation en alternance. Quinze jours à la MFR, quinze jours en stage. « Ce dispositif est idéal pour ceux qui ne se retrouvent pas forcément dans le dispositif classique des lycées. Ils peuvent avoir un premier contact avec le monde du travail, et passent le BEPC en fin de cycle», explique Christian Manrique, directeur de l’institution. Il est ainsi possible de partir de l’expérience des jeunes. « On trouve même chez eux une profondeur de réflexion dans l’évolution de leur vécu » ajoute le dirigeant. À l’issue de sa formation, l’élève pourra s’orienter vers les carrières du commerce avec une filière Bac Pro Technicien Conseil Vente, cursus en trois ans dont dix-huit semaines de stage par an en moyenne. Les carrières de vendeur / acheteur, gestionnaire de rayon, étalagiste, mènent au contact de la clientèle. Elles seront d’autant mieux choisies que la MFR accompagne les élèves dans leur orientation et leur parcours scolaire. Atout complémentaire de l’offre proposée, l’option « Jardinerie – Animalerie » dans un secteur porteur où l’on acquiert des compétences dans le domaine du vivant. À l’issue de ce parcours, le choix se portera sur une entrée dans la vie

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active ou sur la continuation vers un BTS (Brevet de Technicien Supérieur). Une formation globale tant sur les connaissances générales que sur les techniques de ces métiers, le tout en alternance MFR et entreprise. Avec un bonus : en 1ère les élèves effectuent un stage de trois semaines dans un pays européen (programme Erasmus+). Ces études se font au sein d’un établissement accueillant où chacun est connu et reconnu, avec une vie de groupe intense.

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Titre Pro Responsable de rayon

Le titre professionnel de Responsable de rayon atteste que son titulaire maîtrise les compétences, aptitudes et connaissances permettant l’exercice d’activités professionnelles qualifiées. Il favorise l’évolution professionnelle. Cette formation s'inscrit dans le cadre de l’apprentissage et permet d’acquérir une expérience solide dans le commerce, permettant par exemple de devenir responsable d’un point de vente polyvalent avec des missions de vente, de gestion et d’animation commerciale. Elle concerne divers secteurs: grande distribution, GSM, surfaces de vente spécialisée, points de vente de détail, etc.

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Se former au transport et à la logistique L’économie s’est toujours développée avec son corollaire, le transport et la logistique. Le CFA-TLV propose des formations d’opérateur logistique et de conducteur-livreur.

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es deux cursus ouvrent de nombreuses possibilités de travail. Dans la première, on aura un CAP sur deux ans avec une formation en alternance où le jeune apprendra à réceptionner les bons de commande, préparer les commandes des clients, suivre la logistique des marchandises. Les débouchés se feront dans des entreprises industrielles ou commerciales, des plateformes logistiques, la grande distribution, etc. Après l’obtention de ce diplôme de l’Éducation Nationale, il y a la possibilité de poursuivre vers un Bac Pro. L’apprentissage se fait alternativement en entreprise, trois semaines de rang suivies d’une semaine au Centre de Formation de Bergerac. Le CFA TLV a la particularité sur le Bergeracois d’être le seul centre du Sud-ouest à proposer cette formation. « La moitié du temps en CFA se passe en situation professionnelle. Le jeune se trouve quasiment tout le temps en action. Et nous attachons une importance primordiale à la relation entre nous et le maître d’apprentissage au sein de l’entreprise. Le tout en étroite collaboration avec le jeune, cela sécurise le parcours» explique Christophe Chaumont, responsable du CFA. Ce dernier insiste aussi sur le taux de 100 % aux examens, et la souplesse du dispositif qui permet à chaque entreprise de définir les

compétences qu’elle souhaite voir développer chez l’apprenti. Par ailleurs ce centre de formation ne se contente pas de former les apprentis, il les accompagne d’une certaine manière à la carte, ce qui est un plus, en particulier pour certains qui viennent de loin. « Nous avons une base de services et sécurisons leur parcours. Un partenariat avec la Mission Locale a également été mis en place. Côté hébergement, ils peuvent être logés dans le tout nouveau lycée des métiers » développe encore le directeur avant d'ajouter qu'ils peuvent aussi, au fil de la formation qui se fait en deux ans (ou un sur dérogation), découvrir qu’ils sont capables de réussir. Ce cursus est abordable entre 16 et 26 ans. Autre formation dispensée par le CFA TLV, celui de conducteur (trice) livreur. Formation en alternance là aussi. La semaine théorique se déroule en centre sur Bordeaux, mais la pratique sur le terrain en entreprise se fait dans le Bergeracois avec le gros intérêt de maintenir en grande partie ces apprentis dans la Périgord Pourpre. Les débouchés sont là aussi intéressants, soit en entreprises de messagerie de moins de 3,5 tonnes, soit au sein d’entreprises transportant leurs propres marchandises.

Les métiers du transport vu par Cédric Ferro, patron de Bergerac Déménagement

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« Il faut bien commencer par quelque chose et même si le déménagement est un métier bien à part, ce peut être une excellente expérience dans le monde du transport. D’ailleurs dans notre profession, il faut être très pointu pour manœuvrer surtout dans des rues étroites. Alors je trouve essentiel de prendre des apprentis car il leur faut bien une première expérience pour commencer. C’est souvent compliqué quand ils doivent faire leurs preuves sans aucune expérience sur le terrain ! Je pense aussi qu’il est normal de pouvoir leur donner des responsabilités, ce qui n’est pas rien avec les véhicules de très grande valeur que nous utilisons. Le transport routier est une forme d’aventure avec des déplacements qui peuvent être européens. Les jeunes doivent aussi apprendre qu’il faut véhiculer une bonne image de l’entreprise. Et dans le déménagement, il faut être attentif à beaucoup de choses. Être sérieux bien sûr, mais aussi ponctuel, et surtout poli car nous sommes en contact direct avec la clientèle qui nous confie souvent des objets de valeur. Comme tout métier, il faut avoir conscience de ses qualités et de ses lacunes. Sinon, leur situation professionnelle est vite intéressante avec des salaires attrayants et des avantages. Sans compter la formation continue qui permet d’évoluer. »

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L’esthétique à l’École des Métiers et du Bien-être Découvrir le métier d’esthéticienne Sophie Sirin, propriétaire des instituts So’Phy Bio à Bergerac et Prigonrieux « Cela fait huit ans que j’accueille des jeunes en formation dans mon entreprise, So’Phy Bio. J’ai moi-même commencé par l’apprentissage qui est une très bonne chose pour se lancer. On m’a donné ma chance, maintenant je fais de même. Quel que soit celui qui vient, j’essaye de lui montrer le maximum de choses car c’est un métier très complet. La difficulté pour un débutant, c’est qu’il ne peut pas tout faire, bien sûr. Et on ne peut pas tout leur faire faire. Mais de suite il est au contact avec la clientèle et on va à l’essentiel. Dans un endroit comme So’Phy Bio, on entre de suite dans l’intimité des clientes, ce qui nécessite d'être discret. Il faut aussi permettre à des jeunes de découvrir le métier. J’ai en ce moment une jeune, Noémie, qui est venue faire un stage pendant l’école. Pendant ces trois semaines de découverte, j’ai vu qu’elle était motivée. Elle est maintenant avec moi en apprentissage. C’est d’ailleurs ainsi que l’on voit ceux qui continueront dans cette voie. Ici j’accueille régulièrement des apprentis et des stagiaires de tous niveaux, en CAP, en Bac Professionnel, en BTS. On a tous commencé de la même façon au départ. Alors pourquoi ne pas aider les jeunes à notre tour. Je veux simplement qu’ils aient du dynamisme car c’est important. »

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L’École de Métiers et du Bien-être, basée à Bergerac, propose depuis de nombreuses années un enseignement de qualité et très diversifié formant aux métiers de l’esthétique.

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ous avons un taux d’insertion supérieur à 80 % ! » explique Lyne Dupuy qui dirige avec Sonia Géraud l’établissement de la rue du Pont Saint-Jean. Dans un secteur qui a un taux de croissance de 35 % par an en moyenne, en particulier au niveau des produits, de nombreuses carrières s’ouvrent à celles et ceux qui choisissent cette voie professionnelle. Les soins du corps et l’esthétique plongent leurs racines dans la nuit des temps. Elle est présente au XXIème siècle avec des technologies et des professions en perpétuel changement. « Nos métiers évoluent sans cesse, et pas forcément là où l’on pense. Il n’y a pas que les instituts de beauté, mais désormais un très fort potentiel de développement existe dans le domaine du tourisme » continue Lyne Dupuy. De fait, les métiers de l’esthétique se retrouvent de plus en plus au niveau de l’hôtellerie, des croisières, des spas et autre centre de remise en forme qui se doivent de proposer une gamme diversifiée de prestations. La directrice souligne le développement de prestations auprès des entreprises tel ce nouveau concept de camion itinérant qui vient sur place proposer ses services. Sans oublier les métiers qui concernent la conception et la fabrication des produits de beauté.

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Les diplômes Trois diplômes différents peuvent être préparés à ZOOM l’École de Métiers et du Bien-être. D’abord le CAP Esthétique – Cosmétique. Le titulaire du CAP Esthétique – Cosmétique est un spécialiste des techniques de soins esthétiques et de maquillage, du conseil et de la vente des produits cosmétiques, des produits de parfumerie et des prestations esthétiques. Le Bac Pro Esthétique / Cosmétique – Parfumerie concerne le domaine des soins esthétiques, du maquillage, du conseil et de la vente de produits cosmétiques et de parfumerie. Le BTS Esthétique – Cosmétique ouvre à des métiers de marketing et management des sociétés de distribution de cosmétiques et parfumerie, de travail en laboratoire, de responsables d’instituts de beauté ou de centres de thalassothérapie. Sans oublier le domaine artistique. En témoignera un « Body Painting Show » le 11 mars 2016, à 20 h 30 salle Anatole-France. C’est un véritable spectacle qui sera proposé, avec sketch, mise en scène et au final la reproduction du maquillage réalisé par la championne du monde de la spécialité. Une prestation rare en France, qui montrera l’implication et le savoir-faire des étudiantes et stagiaires de l’école.

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Ce.F : les métiers du sanitaire et social Domaine d’activité aux multiples facettes, les métiers du sanitaire et du social offrent de très nombreuses opportunités et des carrières diversifiées.

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es qualités particulières sont requises pour ces métiers. Ils donnent à ceux qui s’investissent professionnellement dans cette voie, de multiples possibilités d’épanouissement. «D’abord vouloir aider les autres», comme le souligne Gaëtan Lavandier, directeur du Ce.F, Centre de Formation au travail sanitaire et social sis boulevard Claveille à Bergerac. « Ces professions demandent d’abord d’avoir un vrai sens de l’écoute. C’est primordial. Ensuite il faut savoir que l’on ne peut absolument pas travailler sans participer à une équipe pour une approche globale des personnes aidées ou soignées ». Avoir une logique d’engagement et un équilibre personnel sont également essentiels. Des qualités qui seront progressivement développées en cours de formation et sur le terrain, en tant que professionnel. Pour sa part, le Ce.F propose des formations dans des domaines très variés en formations diplômantes et qualifiantes. Certaines peuvent être abordées sans diplôme particulier, d’autres avec le Bac ou le niveau Bac +2 et plus, notamment pour devenir cadre intermédiaire et de direction. Éducateur spécialisé et moniteuréducateur sont abordés à l’issue du Bac. Aide médico-psychologique ou aide-soignant, auxiliaire de vie sociale ou assistant familial le sont sans bagage particulier. Au niveau formations qualifiantes, l’établissement propose de se tourner vers de multiples carrières. Dans ce cadre certains peuvent s’appuyer sur leur vécu avec une VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience). Le cen-

tre reçoit d’ailleurs beaucoup de demandes en ce sens. « Nous fonctionnons globalement sous quatre formes : sous le statut d’étudiant, dans le cadre du plan de formation des entreprises, en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation » précise Gaëtan Lavandier. Aussi croise-t-on dans les cours des jeunes tous frais émoulus du lycée et des personnes ayant déjà un passé professionnel. S’appuyant sur un réseau diversifié de partenaires permettant de proposer trois à quatre stages dans l’année, le Ce.F forme chaque année autour de 600 personnes en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’une qualification, et autant dans le cadre de la formation continue qui est plus courte dans la durée. Avec au départ une sélection. « C’est nécessaire car il faut un certain équilibre personnel. Ce sont des métiers exigeants qui demandent souvent psychologie et sens de l’écoute. Je dirais des gens solides tous simplement et qui n’hésitent pas à s’investir au service des autres » conclut le directeur.

le Ce.F propose des formations diplômantes et qualifiantes variées

TRAVAILLER DANS UN EHPAD

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« Dans notre EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), nous accueillons beaucoup de stagiaires dans le domaine médico-social. Ils viennent de collèges ou de lycées, et ils sont en moyenne une quinzaine par an. Il faut avoir le désir de transmettre ce que nous faisons, ce que nous sommes, alors autant leur montrer correctement les bases du métier Jérôme Maillard, directeur de comme nous le connaissons et qu’ils puissent connaître les l’EHPAD «Le petit Gardonne» techniques de terrain. Le premier intérêt de les recevoir dans notre établissement, c’est que le professionnel peut vite discerner s’ils sont bons pour ce métier qui demande beaucoup de qualités comme être ponctuel, ne pas être timide et avoir de l’empathie pour nos résidants. C’est une véritable école de vie. Dans des établissements comme le nôtre, nous proposons aussi des métiers très différents. Ainsi depuis trois ou quatre ans, nous prenons des apprentis qui viennent pour préparer une mention complémentaire d’aide à domicile (MCAD). En venant ici, les jeunes peuvent ainsi mieux en comprendre tous les aspects mais aussi découvrir tout ce qu’ils peuvent apporter à l’entreprise. »

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Cuisine et restauration, des métiers porteurs Élément incontournable de l’offre touristique, du développement des services de restauration collective, les métiers de la restauration seront toujours recruteurs.

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ans ce domaine, le CFA (Centre de Formation d'Apprentis) du Grand Bergeracois est à même de proposer les deux options de ces métiers, Jean-Fabien Dijos, la cuisine et le service directeur du CFA en salle. « Comme tous du Grand Bergeracois les CFA nous proposons des formations en alternance avec travail en centre et, plus important, travail en entreprise. Nous pouvons ainsi nous appuyer sur l’expérience que les jeunes acquièrent sur le terrain lorsqu’ils sont avec nous »¸ explique Jean-Fabien Dijos, directeur de la structure. C’est ainsi que chaque année, les apprentis sont amenés à développer leur savoir-faire dans différents domaines. En cuisine, les formations proposées mènent à l’obtention d’un CAP et d’un BEP voire un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) qui valide des compétences spécialisées dans un métier. À l’issue de la formation, le cuisinier sera apte à préparer des

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plats et à participer à l'élaboration des menus. Pour se lancer dans cette voie, une certaine discipline est indispensable car le travail se fait en équipe et il faut respecter les normes sanitaires et d'hygiène. On ajoutera une bonne résistance physique afin de faire face aux heures d'affluence, sans oublier le rythme de travail décalé (soir, week-end, etc.). Pendant de la cuisine, le service en salle ou de restauration concerne la préparation de la salle avec la mise en place des tables et couverts, accueil des clients, prises des commandes et services, etc. Un métier au contact direct de la clientèle qui demande de savoir faire face là aussi à des horaires décalés et à une présence le week-end. Le Centre de Formation d'Apprentis du Grand Bergeracois propose dans ce domaine la préparation au CAP et au BP. Ces formations dans les domaines de la restauration ont un véritable ancrage territorial, selon Jean-Fabien Dijos : « Aux apprentis venant du grand Bergeracois proprement dit, il faut ajouter la présence de ceux qui viennent de l’axe de la rivière Dordogne, qui est desservi par le train. » Enfin, le CFA a ouvert voici quatre ans une classe DIMA (Dispositif d’Initiation aux Métiers par l’Alternance) qui permet de se déterminer pour un métier avec le statut scolaire. Une formation qui offre beaucoup plus qu’un diplôme car avec la formation en passant par la voie de l’apprentissage, elle offre l'avantage d’être salarié et de bénéficier d’un contrat de travail, d’où une mise en contact directe et dès le départ avec la vie professionnelle. Le CFA propose également des formations dans les domaines de la vente, de la coiffure et de la mécanique.

Découvrir le métier dans un restaurant

Coralie Lagère, gérante du Dix Vins à Bergerac. « Tous les mois nous avons un apprenti en cuisine, beaucoup plus rarement en salle. Avec Clément qui dirige l’entreprise avec moi, nous sommes certains que le meilleur moyen de motiver les jeunes, c’est de les initier à une culture d’entreprise. Ce n’est pas inné pour tout le monde, et ce n’est pas toujours assez inculqué dans les centres de formation. C’est aussi à nous, professionnels, de le faire pour les aider à entrer dans le monde du travail. C’est toujours sur le tas que l’on peut les pousser, les motiver. Dans la théorie, cela parait bien, mais c’est un peu différent sur le terrain. Nous avons quelques exemples d’apprentis qui ont très vite compris quel comportement avoir en entreprise, c’est vraiment essentiel. » Entourés par Coralie et Clément, Antony et Brayan

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Apprendre un métier dans le bâtiment avec IDC Pro Découvrir le métier de maçon Entretien avec Didier Zehnich, gérant de la société MCB « Dans l’entreprise MCB, Maison Confort BienÊtre, nous prenons régulièrement des jeunes en contrat de professionnalisation qui remplacent les anciens contrats de qualification. Entreprise général du bâtiment, nous employons tous les corps de métier concernés par la construction. Le fait d’avoir des personnels dans tous nos domaines de compétence leur permet ainsi de connaître tous les nombreux aspects de nos métiers, même si ce n’est pas celui qui est le leur au départ. C’est aussi très important pour appréhender le travail en équipe car nous sommes dix-sept personnes à MCB. Ils peuvent ainsi s’orienter différemment en cours de parcours. En tant que chef d’entreprise, je demande à mes jeunes apprentis d’être volontaires et d’avoir envie de travailler, d’être assidu à la tâche. Je leur propose d’abord un travail, le salaire découlera de ce travail. Nous donnons aussi beaucoup d’importance à la formation continue, en cours de carrière. Actuellement, j’ai un maçon qui se forme pour être chef d’équipe. Nous travaillons beaucoup en collaboration avec le GEIQ 24 (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). L’avantage, c’est que nous pouvons travailler régulièrement avec les mêmes jeunes qui progressent aussi en travaillant avec plusieurs entreprises. »

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Bâtiments industriels et commerciaux ou maisons à vivre, du sol au plafond, les métiers du bâtiment sont très variés et proposent de multiples possibilités de carrière.

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n premier lieu, on ne manquera pas de souligner que la manière d’aborder le métier évolue. Que ce soit en termes de mise en œuvre sur le terrain ou de formation, on ne construit plus et l’on apprend plus comme jadis. Les chefs d’entreprise du secteur le comprennent de plus en plus. « Il faut devenir de plus en plus pointu. Et cela commence par les matériaux et le matériel» insiste Philippe Fagete, cogérant avec Laurent Gonthier du centre de formation IDCpro, pour Institut de Développement des Compétences Professionnelles, situé zone du Libraire à Bergerac. Il suffit de nouveaux produits, de nouvelles exigences réglementaires telles que les normes environnementales ou de sécurité, les contraintes de vitesse qui sont demandées pour la réalisation de nouvelles constructions, et le métier s’en trouve particulièrement changé. D’où l’importance d’une formation professionnelle sans cesse évolutive au fil des années pour les professionnels dans tous les domaines de compétences. Au centre de formation IDCpro, ce sont des apprentis, des salariés voire chef d’entreprise qui viennent régulièrement se former ou se recycler. Cela sur des périodes plus ou moins longues, quelques heures ou une semaine, six mois, jusqu’à deux ans. « Une bonne formation tire l’entreprise vers le haut ajoute Philippe Fagete. En chiffre l’institution bergeracoise ac-

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cueille entre 250 et 300 personnes par an avec une moyenne d’une soixantaine par jour. L’équipe assure ainsi jusqu’à 85.000 heures de formation chaque année. Elle accueille apprentis ou stagiaires et de nombreux professionnels. Formations dans les nombreux domaines couverts par cette activité ou stages qualifiants dans des domaines très précis, la palette est extrêmement variée, à l’image de la profession. « Globalement, ce sont environ 40 % de demandeurs d’emploi qui viennent découvrir les métiers ou se qualifier et 60 % de salariés qui viennent se qualifier ou mettre à jour leurs connaissances» continue le cogérant. Maçons pour le gros œuvre et l’assise des bâtiments, charpentiers et couvreurs, plombiers et chauffagistes, électricité, etc., la liste est très longue. IDCpro met à leur disposition tout le nécessaire pour la formation dans tous ces domaines. Comme le rappelle Philippe Fagete, le bâtiment est l’un des rares secteurs où l’on peut commencer tout en bas de l’échelle et devenir un jour chef d’entreprise.

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Travailler dans l’agriculture au XXIème siècle Malgré les difficultés que traversent les agriculteurs, des jeunes veulent travailler dans ce domaine. Ils sont près de 300 qui se forment actuellement à La Brie.

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DÉCOUVRIR LE MÉTIER DE VITICULTEUR

Charles Loisy, viticulteur à Monbazillac « Pour ma part, je crois que la jeunesse est un plus. Je me suis aperçu qu’avoir un apprenti ou une apprentie est une chose vraiment bien, en particulier pour notre entreprise. L’ambiance est très différente quand nous en accueillons dans l’équipe. Ils apportent quelque chose de neuf à notre personnel. C’est à nous tous d’essayer de les aider au maximum. Cela fait dix ans que nous avons des jeunes en formation et que nous essayons de les motiver au mieux. Nous les faisons passer partout pour leur faire connaître tout le métier, y compris ce qui peut paraître moins intéressant. Mais ainsi nous pouvons voir ceux qui sont vraiment faits pour le métier. Pour moi un apprenti doit être d’abord curieux de découvrir, d’apprendre, s’intéresser et bien sûr être vaillant ! Avec notre première apprentie au château Péroudier, elle s’appelait Charlotte, j’ai compris que c’était important pour eux et pour nous. Maintenant nous arrivons plus vite à découvrir ceux qui continueront. De toute façon, le temps passé avec nous n’est pas perdu, si cela leur permet de réaliser que le métier n’est pas vraiment fait pour eux et qu’ils peuvent après mieux se réorienter. Ils auront aussi appris ce qu’est le travail en équipe et ce sera bien pour eux. »

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e la troisième Prépa-Pro au BTS (Brevet de Technicien Supérieur) en passant par le CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) et le Bac Pro, ce sont plus de dix formations différentes qui sont proposées à l’établissement situé à Monbazillac. Structuré en deux entités, le lycée et le CFA (Centre de Formation d’Apprentis), il prépare à des métiers très variés. Nous sommes au cœur d’un vignoble réputé, intéressons-nous aux professions de la viticulture. Le lycée propose le cursus visant en trois ans d’étude à l’obtention d’un Bac Pro de Technicien Conseil Vente Vins et Spiritueux. La partie production de la vigne se fera au CFA, du CAP Vigne et Vin jusqu’au BTS Viticulture – Œnologie. Et son pendant pour la commercialisation avec le BTS Technico – Commercial Option Vins et Spiritueux. «Les besoins et les emplois existent d’où l’importance de ces formations. Nous sommes ici dans une région viticole de près de 12 000 ha de vignes. Avec les départs à la retraite, il y a et il y aura beaucoup d’exploitations à reprendre. Ce sont d’ailleurs des métiers qui peuvent être abordés même si l’on n’est pas du milieu ou sans réelles connaissances» explique Philippe Bizet, directeur du lycée de la Brie. Avec, à des degrés divers, les stages en entreprises, essentiels d’ailleurs au niveau du CFA puisque le statut des élèves est celui d’apprenti avec les trois quarts du temps en entreprise ou en exploitation. Dans un domaine voisin, le CFA de la Brie a mis en place un Brevet Professionnel Agroéquipement, avec à la clef une formation à la conduite des engins et matériels agricoles, ainsi que leur maintenance, le tout sur deux années. L’établissement du Sud de la Dordogne est ainsi à

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même d’apporter de nouvelles opportunités dans une région, le grand Sud-Ouest désormais agrandi jusqu’à être devenu depuis le 1er janvier 2016 la plus grande région européenne en termes de production agricole. Autres formations dispensées, celles concernant les aménagements paysagers avec un CAP Jardiniers Paysagistes et un BTS Aménagements Paysages. Le baccalauréat technologique STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) permet pour sa part d’acquérir en parallèle les bases générales (littératures, maths, etc.) et les connaissances et pratiques scientifiques, technologiques, culturelles, économiques et sociales spécifiques à l’agriculture et à la gestion de l’environnement. Avec la possibilité de poursuivre ensuite des études jusqu’à la licence dans les domaines de la biologie, de l’agronomie et de l’environnement.


Du nouveau chez Fauvel Formation Le métier de chauffeur de car Rencontre avec Jérôme Boullet, autocariste à Lalinde. « Un chef d’entreprise est là aussi pour donner. Il faut s’ouvrir. En prenant des gens en stage, nous leur permettons de comprendre les bases du métier. Ainsi nous recevons régulièrement des personnes envoyées par Pôle-Emploi en stage de découverte. Parfois , ils n’ont pas leur permis pour conduire nos autocars, mais ils vont sur le terrain en accompagnant nos conducteurs pendant une semaine ou quinze jours. Ils peuvent comme cela comprendre les enjeux de notre métier, en voir les avantages et les inconvénients. Ils comprennent également les responsabilités puisque nous véhiculons aussi bien de tous jeunes enfants que des personnes du troisième âge. Ensuite ils pourront se lancer dans un parcours de formation pour faire ce métier. Cela nous permet par ailleurs d’avoir un contact entre eux et notre personnel. C'est pour cela que c’est très enrichissant. C’est important de donner, de construire dans l’échange, d’avoir des contacts. Nous accueillons aussi des stagiaires qui viennent pour obtenir un titre professionnel, certification délivrée par le ministère chargé de l’emploi. C’est une autre approche. Pour notre entreprise, je trouve très bien de pouvoir participer à ces parcours, cela permet de trouver des chauffeurs qui auront l’esprit et la culture de l’entreprise. »

Parmi les possibilités de formations en Bergeracois, FauvelFormation propose des offres dans les domaines du transport, de la logistique, de la sécurité et des travaux publics.

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ous proposons une dizaine de formations différentes mais nous avons la volonté affichée d’élargir nos compétences et notre Karine Tauzia, nouvelle approche de l’enseidirectrice générale de gnement» explique Fauvel Formation Karine Tauzia, nouvelle directrice générale. Quatre grands domaines sont proposés : transport, logistique, sécurité et travaux publics. L’offre permet à chacun de trouver chaussure à son pied s’il souhaite se lancer ou se reconvertir dans une de ces professions. Le savoir-faire et l’ancienneté de l’entreprise lui ont permis d’obtenir le 1er janvier 2016, et pour trois ans, le marché public PRF (Plan Régional de Formation) de la région Aquitaine. Un objectif atteint en particulier suite à la nouvelle étape de développement dans le domaine du numérique. Ainsi l’enseignement peut-il être individualisé. Cette informatisation des cursus permet de diversifier les parcours de formation. Des supports pédagogiques innovants et des postes informatiques dédiés sont introduits. « Le travail est rendu possible chez soi grâce à internet ou par visioconférence. Tout en continuant à travailler au plus près des entreprises en fonction de leur besoin » continue Karine Tauzia. La nouvelle directrice parle avec enthousiasme de ses nouvelles fonctions. Elle est arrivée en novem-

bre 2015 quand Christophe et Benoît Fauvel lui ont confié les rênes de Fauvel Formation et Fauvel Formation Collectivité. Côté conduite poids-lourds et autocars, des simulateurs de conduite permettent une approche efficace de ces métiers tandis que les automobilistes croisent régulièrement sur les routes les véhicules siglés Fauvel-Formation – City Pro. Dans le domaine complémentaire de la logistique, Fauvel-Formation propose des formations de cariste d’entrepôts et cariste-magasinier. « Nous proposons également des formations dans le domaine de la sécurité : Sauveteur Secouriste du Travail, habilitations électriques, travail en hauteur. Ce sont des compétences qui sont de plus en plus demandées dans les entreprises » explique la directrice générale.

Travaux publics Fauvel-Formation intervient aussi dans le domaine ZOOM des travaux publics avec quatre formations : conduite et entretien d’engins de travaux publics, conduite des nacelles élévatrices, ouvrier VRD (Voiries et Réseaux Divers) pour la réalisation de tout ou partie d’ouvrages liés à la construction ou à la réfection de routes, de chaussées, etc. Sans oublier la conduite des grues auxiliaires.

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17, place des Petites Boucheries

53€

ROTOGARONNE

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