BORDEAUX MÉTROPOLE MILLIONNAIRE HABITANTE

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BORDEAUX MÉTROPOLE MILLIONNAIRE HABITANTE 50.000 LOGEMENTS LE LONG DES AXES DE TRANSPORT PUBLICS

EQUIPE I’AUC L’AUC BBS NFU FRÉDÉRIC GILLI ETUDE CHEVREUX


50.000 NOUVELLES MANIÈRES D’HABITER LA MÉTROPOLE EXPOSITION DU 9 JUILLET AU 21 NOVEMBRE 2012 GRANDE GALERIE ENTREPÔT

7 RUE FERRÈRE F-33000 BORDEAUX ARCENREVE.COM


BORDEAUX MÉTROPOLE MILLIONNAIRE HABITANTE Les secousses qui agitent le monde interrogent la drabilité du modèle économique et social selon lequel nos sociétés sont organisées. La crise économique et la crise environnementale sont deux faces d’une même crise systémique qui interpelle la capacité de nos sociétés à se projeter dans le temps et dans l’espace : la crise actuelle montre à la fois une incapacité à produire des villes capables de se survivre et une incapacité à traduire territorialement des projets de société. Cette situation renvoie moins à la capacité de nos sociétés à choisir et mettre en œuvre des solutions qu’à leur capacité à inventer des solutions pour des problèmes toujours nouveaux. Cette situation souligne la nécessité pour le territoire de transformer et adapter régulièrement ses formes tant bâties qu’institutionnelles. Elle interroge sur les limites d’une société technique à aborder des enjeux renvoyant au politique. Poser d’emblée la question de « comment faire 50 000 logements nouveaux sur le territoire de la CUB » nous semble aujourd’hui d’une pertinence inégalée, elle s’inscrit dans une tendance nouvelle des commandes publiques cherchant à renouveler par le biais de questions très clairement opérationnelles les modalités de faire ville ou de faire métropole avec toute la complexité que cela comporte. Cette réflexion cherche à travers l’objectif de faire de l’agglomération bordelaise une métropole millionnaire, à instruire une nouvelle identité métropolitaine habitante. C’est cette identité, qu’il faut ici faire émerger collectivement, et non un « PLAN » de développement pour 50000 logements dans la CUB.

Cette identité, pour la faire émerger, il va falloir agir de façon multidimensionnelle, en créant simultanément les conditions d’une grande ambition et d’une délicatesse extrême : sur l’espace, en accord avec la géographie, dans le paysage, en prise avec les mobilités, dans un monde urbain diversifié et mixte renouvelé, en accord avec des objectifs environnementaux ambitieux, dans le cadre d’une gouvernance de projet radicalement nouvelle (articulant le public avec ses prérogatives claires et lisibles, le privé et les populations), et surtout dans un climat apaisé et partagé avec l’ensemble des habitants de l’agglomération. Une opération comme celle-ci ne pourra trouver sa consistance que dans une claire compréhension des enjeux par tous (le politique, le monde économique, le monde associatif, toute la société dans sa multiplicité). Cette ambition doit être partagée par les différents acteurs, elle doit générer du consensus local afin de faire évoluer les règlements. Cet objectif de construire 50 000 logements nouveaux, l’objectif de mixité fonctionnelle de même que l’ambition de produire des projets architecturaux, urbains et sociétaux originaux obligent aussi à une créativité et agilité réglementaire. Le territoire de la CUB doit permettre l’expérimentation d’une nouvelle forme de ville créée non pas à partir des seuls cadres réglementaires connus mais à partir des envies, besoins, projets et contraintes locales. Il s’agit de faire du territoire de la CUB, le show-room d’un urbanisme renouvelé au service de la culture habitante : il est agile dans ses processus de fabrication, il est délicat envers les territoires et espaces qu’il aborde et présente un caractère résolument métropolitain dans l’identité qu’il procure à l’ensemble des habitants de ce territoire.




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ÉQUATION MÉTROPOLITAINE La mise en tension de ces 7 territoires, qui ne sont évidemment pas exclusifs d’autres territoires, dessine la condition minimum pour mettre en dynamique la métropole bordelaise. Ces différents territoires héritent tous d’un potentiel urbain qui doit être mobilisé ou développé pour créer la narration de la métropole bordelaise en devenir. Ils agissent comme vecteurs de développement métropolitain pour l’ensemble de la métropole en même temps qu’ils se valorisent conjointement.

Substance

La boucle

Jalles coteaux

Campus

½

Airport city

Gare TGV μ

½ ∞

Garonne vis-à-vis ∞


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½


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4P / PARTENARIAT PUBLIC PRIVÉ POPULATION Les 4P se fondent sur trois principes préalables : La demande de participation active des habitants à la transformation des territoires dans lesquels ils vivent est une exigence qui ne fait que croître. Les populations concernées s’interrogent moins sur le « comment ? » que sur le « pour qui ? » des transformations. Un des principaux enjeux est d’amorcer un processus de transformation qui permette un changement de dimension de Bordeaux sans que les bordelais ne perdent leurs repères et leur ville. L’intérêt d’une démarche de Partenariat PublicPrivé-Population réside dans le croisement des différentes perceptions et dans l’enrichissement mutuel des habitants, experts, professionnels et élus. De cette manière, la métropole en train d’émerger est appropriée dés le début par ses habitants. Cela réduit les freins et augmente les perspectives associées au processus en cours de réalisation dés lors que tout le monde participe d’un même élan.


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MASTERING THE CITY MODES D’ACTIONS : ACTES MILLIONNAIRES ET HOMÉOPATHIE

ACTES MILLIONNAIRES

HAMBURG HAFEN CITY

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HOMÉOPATHIE

EUGENE HENARD (1910)

ALDO VAN EYCK (1947-1978)

LUIGI SNOZZI (1978-1995)

PLAN D’EXTENSION DE PARIS

PLAYGROUNDS IN AMSTERDAM

MONTECARASSO

SANAA (2003)

BAUKUH (2008)

L’AUC (2009)

100.000 LOGEMENTS POUR OSLO (NORVEGE)

50.000 LOGEMENTS POUR MILAN (ITALIE)

GRAND PARIS

Faire métropole passe nécessairement par la production de projets ambitieux, lisibles dans le territoire de la CUB. Ces actes millionnaires serviront à construire l’image de la métropole bordelaise en devenir. Cette image particulière d’une métropole construite par le logement suppose une double attention pour les projets labellisés actes millionnaires : être à la fois ambitieux et lisibles d’une part, et d’autre part être construits comme des éléments identitaires, pour et avec la population de cette métropole millionnaire ambitieuse.

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La stratégie métropolitaine ne peut pas se résumer à une somme de grands programmes sans quoi elle ne vivra que le temps d’un mandat ou d’une initiative locale forte. Affirmer l’ambition métropolitaine cela suppose de grands gestes mais aussi une intensification du territoire de la CUB en réalisations métropolitaines.

Cette démarche singulière, pour être productive et exemplaire doit se construire en y associant de façon efficace et itérative les acteurs de la Métropole habitante.


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DE LA VISION MÉTROPOLITAINE AUX SITUATIONS

STRIP RENOUVELÉ ARCHITECTURE ET INFRASTRUCTURE RÉSEAU MÉTROPOLITAIN ET POLARITÉ SUBURBAINE SISTER (MASTER) * AIRPORT SISTER * GRID & GREEN * LOOP SISTER * HYBRIDATION STIMULATION DENSIFICATION NATURE ET VILLE LOGEMENT EN MASSE LANDSCAPE AIRPORT CITY LANDSCAPE JALLES COTEAUX LANDSCAPE VOIE DE FAUBOURG LANDSCAPE SUBSTANCE


STRIP RENOUVELÉ

ARCHITECTURE ET INFRASTRUCTURE

STIMULATION (SUBSTANCE

DENSIFICATION (SUBSTANCE)

Le strip, espace public continu entre le centre historique et l’aéroport. Un axe pour le développement de situations intenses et des stratégies identifiées pour l’intégration des tissus pavillonnaires dans les pratiques métropolitaines. Un espace linéaire coproduit par l’économie, le logement, des territoires naturels d’exceptions, les mobilités.

L’infrastructure de la boucle ferrée comme opportunité pour le déploiement d’une nouvelle continuité dans la substance urbaine bordelaise. Le rapport entre architecture et infrastructure sous la forme d’une covalorisation par le regard et les pratiques.

La stimulation de la substance vise à développer des points d’intensité dans le territoire prédictible de la suburbia. Des stim d’intensités différentes pour que la métropole pavillonnaire vibre comme une polyphonie de points localisés.

Pour réduire l’impact de la consommation du territoire et pour augmenter l’intensité de la métropole pavillonnaire il apparaît esssentiel aujourd’hui de densifier les parties les plus basses de la ville. Plus d’ouverture sur l’espace public, plus de densité, intégré à plus de confort et plus d’intimité sont les défis que pose la densification.

RÉSEAU MÉTROPOLITAIN ET POLARITÉ SUBURBAINE

SISTER (MASTER) *

NATURE ET VILLE

LOGEMENT EN MASSE

Les gares secondaires de la métropole bordelaise et leur répartition dans la substance sont l’occasion d’un développement de polarités. Entre l’échelle des pratiques quotidiennes et les possibilités de la mobilité, les arrêts le long de la boucle sont les vecteurs d’un investissement urbain et architectural qui passe par l’espace public.

Les sisters ou la nécessité de définir dans les paysages de la suburbia des point identitaires. Faire la ville sur la ville de la mobilité individuelle passe par la définition de nouvelles icônes, des lieux de vivreensemble qui participent aussi, de par leur existence en réseau de l’identité de la métropole bordelaise en devenir.

Les limites des métropole ne sont plus les limites claires de la ville et de la campagne. Il faut inventer les conditions d’une valorisation de l’un par rapport à l’autre. Des situations de densités, d’espace public, de mobilité, d’intégration de la nature, de confrontation entre public et privé, de confort et d’intimité à partir de l’enjeu de la nature dans la métropole.

Réflechir sur la production de 50.000 logements est l’opportunité de mettre en place des stratégies pour produire en grande quantité et pour le moins cher possible, pour que le logement soitplus qu’un droit. Produire du logement en masse c’est définir une économie, un système de production et des moyens de faire évoluer le modèle pour une plus grande appropriation.

AIRPORT SISTER *

GRID & GREEN *

LANDSCAPE AIRPORT CITY

LANDSCAPE JALLES COTEAUX

Sur l’axe du strip entre aéroport et centre ville, s’impose la nécessité de dessiner une intensité. Intégrée dans le développement de l’ensemble de l’axe, cette polarité trouve cependant les signes de sa distinction et de sa singularité dans le paysage de ce redéveloppement, par sa compacité et sa densité.

Le site du campus, une réserve foncière potentielle si l’on peut intégrer les différentes problématiques et échelles de ce territoire. Développer des zones d’urbanisation dans le campus, déployer les sites d’éducation le long d’un axe de transport public sur l’ensemble de la ville et revaloriser les territoires naturels.

Des qualités paysagères, jalles et plantations, trop souvent enfuies se voient renforcer le long de cet axe dense. A cette intensité urbaine vient se superposer un réseau linéaire paysager.²

Cette réserve naturelle importante se laisse envahir progressivement par l’étalement urbain. La maîtrise et la réduction de ce phénonème passe par le traitement paysager de la lisière en créant des limites claires.

LOOP SISTER *

HYBRIDATION (SUBSTANCE)

LANDSCAPE VOIE DE FAUBOURG

LANDSCAPE SUBSTANCE

Le loop sister est une des icones de l’investissement futur de la métropole bordelaise. Cette sister se place stratégiquement sur la boucle ferrée. De par sa condition liée à la mobilité, le loop sister n’est pas un bâtiment mais une condition. Sans limites précises et sans plan préétabli, le loop sister est en instabilité continue et doit dès lors se réecrire en permanence.

Parmi les stratégies qui permettront de mobiliser le territoire suburbain, l’hybridation se place comme la nécessité de confronter des typologies différentes dans un territoire encore trop composé par des constructions individuelles. Readresser les bâtiments sur l’espace public en proposant une diversité typologique.

Les axes de transport sont peu bordés d’espaces publics de grandes dimensions. La mutation des parcelles non bâties semblent un élément fondamental aidant au développement d’espaces majeurs paysagers.

Un arbe, une maison, ce systématisme paysager permet le maintien d’une structure paysagère dense. D’un geste individuel nait un projet commun paysager affirmant le désir d’une nature présente en milieu urbain.

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3 FENÊTRES TERRITORIALES

1. BORDEAUX CRACOVIE PETIT BRUGES 2. LE BOUSCAT LIBERATION

3. PESSAC CENTRE - CAMPUS TALENCE MEDOQUINE


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9 SITUATIONS HABITANTES


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DÉTERMINISMES CONTEMPORAINS DU LOGEMENT

INTIMITÉ

LES CONDITIONS DE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE

Habiter la Métropole peut être ou même doit être un paradoxe heureux, être dans le même temps dans la grande ville proche des transports, proche des services, au plus près des aménités métropolitaines et bénéficier dans le même temps d’une intimité, d’un espace de retrait dans son logement à quelques mètres mais à distance du tumulte métropolitain. La métropole bordelaise peut offrir cela, le double visage de l’intense et de l’intime.


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INTIMITÉ - LES CONDITIONS DE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE

DISPOSITIFS D’INTIMITÉ ET DE REGARD SUR LA MÉTROPOLE

métropole 'moi' famille

métropole

Dragon Lily, Yamamoto, 2002

métropole

N House, Sou Fujimoto, 2006-2008

métropole

House, Nakayama, 2004

Mosaic House, TNA, 2007

métropole métropole

A House, Ryue Nishizawa, 2006

White U, Toyo Ito, 1976

métropole

métropole

famille

Riverbank House, Kawamoto

Avehideshi Architect and Associates

Big window house, Tezuka, 2005


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DÉTERMINISMES CONTEMPORAINS DU LOGEMENT

PUBLICITÉ

LE SPECTACLE DE LA VILLE

Habiter la maison métropolitaine. Bordeaux Métropole Millionnaire Habitante peut aussi l’offrir. Depuis sa maison en métropole, espace domestique par excellence, être en relation avec le spectacle de la Ville, de la Métropole, de l’urbanité.


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PUBLICITÉ - LE SPECTACLE DE LA VILLE

INTÉRIORITÉS : ESPACES PUBLICS INTIMES

1. Covas+Hunkeler+Wyss Architekten 2. Maisons à Ypenburg, MVRDV, 1995-1997 3. Ferme du Gacou, Florent Murat 4. Strada Nuova, Gênes 5. Crystal Palace , Joseph Paxton, 1851 6. The Battery Project, BIG, Copenhague 7. Fenêtre sur cour, Hitchcock, 1954 8. Tulou du Fujian, habitat traditionnel, Chine


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DÉTERMINISMES CONTEMPORAINS DU LOGEMENT

DENSITÉ

LA VALEUR AJOUTÉE DU COLLECTIF

Habiter en collectif mais séparément devient une valeur dans la métropole. Depuis quelques décennies, on a trop souvent encensé la qualité de l’individuel. Il faut maintenant à l’heure de la ville intense penser la valeur ajoutée du collectif : les mobilités publiques et individuelles sont augmentées, les services sont optimisés, les aménités sont à proximité, de nouveaux agencements sociétaux deviennent possibles, la métropole habitante devient attirante et stimulante.


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DENSITÉ - LA VALEUR AJOUTÉE DU COLLECTIF

MASSE CRITIQUE ET IMAGE DE LA DENSITÉ

1. Collective Tower, OMA (A+U) 2. Moscow’s Seven Sisters, Lisickij, 1924 3. Miller & Maranta 4. Großstadt 5. Orchard Road, Singapour, 1976 6. Bus system, Curitiba 7. Moscow’s Seven Sisters, Lisickij, 1924


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DÉTERMINISMES CONTEMPORAINS DU LOGEMENT

FLEXIBILITÉ

LES TEMPS DE L’APPROPRIATION

Habiter une petite maison métropolitaine, une grande maison dans un jardin, un espace dans le ciel, un garage aménagé, une trilogie habitante entre logement, room et square concerté, un bloc à la lisière d’un méta-espace public est une autre qualité de Bordeaux Métropole Millionnaire Habitante, elle laisse le temps de l’appropriation.


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FLEXIBILITÉ - LES TEMPS DE L’APPROPRIATION

MIXITÉ TYPOLOGIQUE

1. tissus d’échoppes, Bordeaux 2. Bogolubovo, Maxwan, 2008 3. Eda appartments, Sanaa 4. projet Marcel, Jan de Vylder 5. OfÐce Urbanism 6. L’AUC, porte d’Auteuil 7. Précis de leçon d’architecture donné à l’école polytechnique, Jean Nicolas Louis Durand, 1805


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PAYSAGE Une lecture minutieuse révèle le système hydrographique de la Garonne. Les affluents dessinent une structure parallèle dans le territoire, caractérisée par les zones humides et la végétation existante qui les bordent. Ils offrent l’opportunité d’imaginer un véritable système de parcs, créant de nouvelles connexions douces tout en améliorant la gestion de l’eau.

1 Jalle de Blanquefort

2 Jalle de Merignac

3 Jalle d’Arlac

4 Jalle du Bouscat / Bruges

5 Jalle de Pessac

6 Jalle de Gradignan

7 Jalle de Villenave d’Ornon


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orientations paysagères cub

orientations paysagères bbs

1 4

6

2

3

5

7


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ACCES La métropole cherche à se rendre visible par la construction de 50 000 nouveaux logements et par l’affirmation de son réseau de mobilités comme composantes essentielles de son émergence. Il est opportun de travailler sur la rocade ferrée qui relie et met en réseau des territoires potentiels.Le changement d’échelle d’agglomération en métropole ne peut s’effectuer qu’à cette condition. Cela va inéluctablement accélérer le processus de mise en réseau du territoire de périphérie à périphérie et pas seulement dans une logique centre-périphérie.


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5 ÉCHANTILLONS


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DU PUBLIC AU COMMUN - 38 -

DU COMMUN AUX SINGULARITÉS ET VICE VERSA

Trop souvent les débats sur la Ville, la Métropole et sur l’urbain en général restent cantonnés dans une dialectique entre public et privé. Cette dialectique, qui s’exprime d’une part par l’administration de l’espace par le Public et par l’expression des intérêts particuliers par la propriété Privée, d’autre part, réduit la question du projet sur la Ville et dans la Métropole en un jeu d’acteurs qui se conclut souvent dans une négociation qui nivèle par la moyenne et qui malheureusement neutralise les enjeux sociétaux qui ont pu être constitutifs de la construction du projet. DU PUBLIC AU « COMMUN » Le projet « 50 000 logements le long des axes de transport collectif » requiert une nouveauté dans le sens où il n’a pas de limite physique à son objet : son objet est la métropole dans son entièreté. Cette qualité nouvelle permet, nous semble-t-il, de sortir des habitudes et des inerties liées à l’arsenal réglementaire et juridique lié à l’aménagement urbain. Il doit nous permettre de réinventer des catégories et de redéfinir des instruments nous permettant de penser le réel à la hauteur de ce qu’il est devenu et de faire émerger dans la réalité métropolitaine ce projet multiforme et multisite. C’est pourquoi nous proposons de quitter la sphère du public avec toutes les idéologies que cela porte pour aller vers la notion de « commun ». Aujourd’hui, la perception que nous avons tous de notre environnement de tous les jours n’est pas exclusivement constituée du public, elle est un hybride constitué de choses publiques, de volontés personnelles ou individuelles et d’agencements de bien d’autres choses.

Si l’on considère le commun comme ce qui fonde une communauté, ce qui permet de reconnaître un ensemble, cela devient une catégorie intéressante pour expliciter la condition métropolitaine habitante. Bien que l’on dépasse la stricte notion du public, le « commun » réinterroge de façon nouvelle la manière dont on doit aborder la question de l’espace public contemporain dans la ville et la métropole. DU « COMMUN » COMME EXTERNALITÉ AUGMENTÉE DU LOGEMENT Dans cette période de crise et de rareté des finances publiques, le réflexe pourrait être de réduire la part de l’espace public dans l’ensemble des opérations d’aménagement et, précisément dans le cadre qui nous importe ici, de reporter l’ensemble des efforts sur le logement. Même si nous partageons l’avis de beaucoup d’architecte qui affirment qu’un beau logement est un logement grand et spacieux, il nous semble qu’un beau logement est aussi un logement qui est naturellement augmenté d’un réseau d’espaces publics métropolitains le mettant en réseau et en prise avec l’ensemble des espaces de la métropole. Faire métropole habitante c’est aussi penser le logement dans une chaine relationnelle de grande échelle, faire du logement un point d’entrée primordial dans les services et aménités que nous procure la métropole et la grande ville.


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FAIRE DU « COMMUN » AVEC DES DIFFÉRENCES La question essentielle que nous devons nous poser serait alors : comment faire du commun avec des différences et sans neutraliser ni effacer ces différences. C’est précisément à cette question que la planification telle que nous l’avons connue est aujourd’hui incapable de répondre. Les notions de « local métropolitain » ou de « situations métropolitaines », semblent être intéressantes puisqu’elles font du jeu des échelles non pas un principe linéaire mais une dynamique en mouvement faite de renvois, d’intérêt mutuel, de co-productions, de vis-à-vis productifs. La réflexion que nous avons menée sur le site de Petit Bruges, en proposant la trilogie habitante ; stratégie articulant trois échelles de l’habité : le logement, sa prolongation collective : room et le square concerté vise à redéfinir les critères qui définissent le rapport de l’intime au métropolitain pour en faire une seule et même échelle de partage qui ne nie aucune différence, aucune spécificité habitante mais qui au contraire les excède et en dessine le « commun ».


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Accès

Bordeaux MĂŠtropole Millionnaire Habitante


Bordeaux MĂŠtropole Millionnaire Habitante

Accès

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EQUIPE I’AUC L’AUC Djamel KLOUCHE François DECOSTER Caroline POULIN Gaétan BRUNET Chloé VALADIÉ Aude BATTESTI Maxime CAVAJANI Simon de DREUILLE Antoine ESPINASSEAU Alessandro GESS Flavien MENU Carlos PENA Elena PRENDERGAST BBS Bas SMETS Annabelle BLIN NFU Benjamin DELAUX Frédéric GILLI ETUDE CHEVREUX Ségolène DE LA RIVIÈRE Malicia DONNIOU Michèle RAUNET


50.000 NOUVELLES MANIÈRES D’HABITER LA MÉTROPOLE EXPOSITION DU 9 JUILLET AU 21 NOVEMBRE 2012 GRANDE GALERIE ENTREPÔT

7 RUE FERRÈRE F-33000 BORDEAUX ARCENREVE.COM

CONTACT PRESS ELENA PRENDERGAST PRESS@LAUCPARIS.COM 206 RUE LA FAYETTE PARIS F 75010 T +33 1 45 32 51 14 F +33 1 45 32 31 52

JUILLET 2012


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