Programme
Réaménagement des quais du Rhône en Arles
Projet Tuteuré
Promotion 2009 / 2010
Laure BUISSON Delphine CURREAUX
Sommaire ARLES ET LE RHÔNE
I. Arles et le Rhône, l’importance des quais II. Description des quais A. Le Quai de la Roquette B. Le Quai Marx Dormoy C. Le Quai du 8 mai 1945 III. De nombreux intervenants et projets à prendre en compte A. Le commanditaire : la ville d’Arles B. Le secteur sauvegardé C. Le SYMADREM D. VNF (Voies Navigables de France) E. Le Plan Rhône
TOUTE UNE HISTOIRE
I. Historique A. Arles, village sur promontoire B. Des berges maçonnées pour leur utilisation commerciale C. Une solution radicale contre les inondations : les remparts D. Séparation entre une cité fermée et un quartier ouvert au fleuve E. Nouvelles protections, nouvelles ouvertures et fin de l’apogée du fleuve F. Une volonté de s’approprier le fleuve : un effet nouveau II. Environnement A. Géologie B. Un climat méditerranéen III. L’intégration urbaine A. La façade fluviale arlésienne. B. Inscrit dans de nombreux projets pour le futur C. Un axe de circulation IV. Le contexte touristique
DIAGNOSTIC
Le quai de la Roquette Le quai Marx Dormoy Le quai du 8 mai 1945
BILAN ET ORIANTATION A PRENDRE PROGRAMME
I. Restauration A. Techniques de restauration préconnisées B. Ouvrages II. Valorisation des quais A. Le transit automobile B. Le cheminement C. L’appropriation du fleuve D. Un espace de valorisation et de médiation III. Valorisation des abords A. L’archéologie urbaine et fluviale B. Les espaces publics C. Le traitement des façades
p7 p8
p10
p14
p17 p18
p20 p25 p52 p63 p71
P76 P82
p87
D. Gestion des poubelles E. Stationnement vélos F. La navette fluviale IV. Mode Opératoire A. Caractéristique juridique du programme B. Financement
p105
Conclusion
p107
bibliographie
p111
Ce document a été réalisé dans le Cadre de la Licence Professionnelle Restauration et Valorisation du Patrimoine Bâti.
Nous souhaitons remercier : Monsieur Bouzid Sabeg directeur du Service Patrimoine d’Arles Monsieur Pierre Merindol Monsieur Jean Marc Bernard et Antoine Lemaire du Service Patrimoine d’Arles Monsieur Thibault Mallet directeur du Service Technique SYMADREM Monsieur Serge Bremond du Service Technique de la ville d’Arles Monsieur Pibarrot de Voie Navigable de France Monsieur Bœuf directeur de l’Office de Tourisme d’Arles Association du Méjan et son président Hubert Nyssen Le collectif piéton d’Arles et Daisy Benhamou responsable du secteur des berges L’Université de Aix Marseille I, la licence et ses professeurs.
P
p R r E e S s E e N n t T a A t T iI o O n
N
ARLES ET LE RHテ馬e
QUAI du 8 mai 1945
QUAI marx dormoy
Le projet consiste à réhabiliter les bords des quais d’Arles sur la rive gauche du Rhône, de la Gare ferroviaire jusqu’au pont de la voie rapide. Il s’inscrit dans un programme global de mise en valeur du patrimoine de la ville ainsi que dans un projet urgent de confortement des quais opéré depuis quelques années sur l’ensemble des berges du Rhône. L’objectif du diagnostic est de permettre de cibler le contexte environnemental du projet et de réaliser une observation des principaux problèmes à traiter. Il doit permettre de proposer des solutions d’aménagement et de réparation des quais en adéquation avec l’ensemble des contraintes et également avec les attentes des usagers. Il a donc été réalisé selon la méthode suivante: - Collecte des informations auprès des différents partenaires (services de la ville, SYMADREM ) - 0bservation sur le terrain, relevé des pathologies, prise de photographies - Réalisation de plans et schémas - Rédaction de fiche de diagnostic par secteur
I.
Arles et le Rhône, l’importance des quais
Le Rhône traverse la ville d’Arles en y entrant par le nord-ouest et en sortant par le sud-ouest. Son régime hydraulique est caractérisé par des maxima automnaux liés aux pluies méditerranéennes, et printaniers en raison de la fonte des glaciers. L’hiver présente souvent des débits soutenus mais moins marqués et le régime hydraulique minimum est estival. En raison du bassin fluvial du Rhône, il en résulte un régime hydrologique complexe, et une grande diversité dans la formation des crues et leur déroulement. On distingue les types de crue suivants : - les crues océaniques, dans lesquelles la Saône joue un rôle prépondérant, - les crues méditerranéennes extensives (janvier 1994), avec une forte contribution des affluents méditerranéens de rive gauche (Durance, notamment), - les crues cévenoles (septembre 2002) avec un rôle prépondérant des affluents méditerranéens de rive droite (Ardèche, Cèze, Gardon), - les crues généralisées (type mai 1856) Le Rhône est un voisin dangereux avec qui les arlésiens ont su autrefois compter. Toutefois, depuis le début du XX°, l’expansion urbaine favorisée par un affaiblissement temporaire des crues s’est réalisée essentiellement sur des zones inondables, nécessitant désormais une surveillance renforcée de ce puissant compagnon. En décembre 2003, une importante inondation, de type centenaire, touche la commune avec des conséquences économiques pour de nombreuses entreprises dont la fermeture de l’usine Lustucru, marque de Panzani. En effet, à la suite d’une 7
rupture de digues, près de 7000 habitants ont été évacués et plus de 3800 logements et 353 entreprises ont été inondées. C’est principalement le nord de la ville qui a été affecté, notamment les quartiers du Trébon, Monplaisir et la zone industrielle Nord. Au delà de leur rôle de protection, les quais jouent un rôle important pour la notoriété de la ville. Maintes fois peints par Van-Gogh, ils font partis des « monuments » de la ville que les touristes souhaitent voir en priorité. Ils sont également un axe de circulation important entre la gare et les quartiers du centre-ville, principalement pour les piétons et les vélos. Pour les véhicules motorisés, ils permettent l’accès aux habitations et aux équipements proches des rives du Rhône. Nous traiterons donc le quai et sa bordure comme une large voie de communication reliant l’entrée du secteur sauvegardé à son extrémité archéologique : un axe de communication prioritaire aux voies douces.
II. Description des quais Pour l’aménagement des quais, étant donné la large surface couverte par le projet de réhabilitation, nous avons choisi de réaliser les diagnostics techniques en divisant le quai en trois parties qui se distinguent par leur homogénéité: le quai de la Roquette, le quai du 8 mai 1945 et le quai Marx Dormoy.
A. Le Quai de la Roquette
Banquette
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La banquette varie en hauteur de 7 m 19 à 1m 25. Les accès à cette banquette se font par de petits escaliers étroits de 60 cm environ disposés aux extrémités et au centre de chaque tronçon. En effet, cette partie est coupée en 6 par des portes donnant accès sur le quai et au fleuve. Ces portes interrompent autant de fois la promenade sur la banquette.
B. Le Quai Marx Dormoy
reste des ramparts
Le quai Marx Dormoy longe le quartier de la cité du pont de Trinquetaille au bout des remparts nord. Au nord, la banquette est accessible par 6 escaliers raides et étroits (~ 1m50) distant de 90m chacun, ce sont les uniques points d’accès. Aucun d’entre eux n’est dans le prolongement d’une rue perpendiculaire. Au XIXe siècle, la banquette longeait les remparts détruits pendant la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, elle constitue un talus de 2m qui accentue cette séparation entre la ville et le fleuve. Au sud, les quais sont bas du côté fleuve, ils sont surmontés d’une bordure protégée d’une banquette dont la hauteur varie de 7m19 à 7m54. La relation avec la rue s’établit par un emmarchement sur toute la longueur. Il donne une articulation entre la ville et le quai,
B. Le Quai du 8 mai 1945
Duc d’Albe Bombardé en 1944 pendant la seconde guerre mondiale, reconstruit avec l’aide du crédit de guerre en 1975 et rénové en 2004 par le SYMADREM. C’est un vaste balcon sur le fleuve. Il permet une Rampe d’accès aux large vue en amont et aval du Rhône. bateaux de croisière Depuis 2004, la VNF a installé des ducs d’albe afin que les bateaux de croisiéristes allant d’Arles en Camargue fassent un passage dans la cité. Le quai se termine par les piliers du pont ferroviaire aux lions détruit lui aussi pendant la seconde guerre. 9
III. De nombreux intervenants et projets Le réaménagement des quais trouve toute sa richesse dans la complexité à prendre en compte le nombre de projets et d’intervenants.
A.
Le commanditaire : la ville d’Arles
La ville d’Arles est chargée de l’entretien des parapets côté secteur sauvegardé. Nous avons rencontré plusieurs services : Le service technique de l’urbanisme travaille au réaménagement des voies de circulation routière dans Arles à travers le Plan global de déplacement. Créé en 2006, il sera réévalué et mis en place d’ici peu. Il s’occupe aussi de l’étude du PPRI (Plan de Prévention des Risques des Inondations). Le service patrimoine quant à lui a pour fonction de mettre en œuvre la politique municipale sur l’ensemble du patrimoine arlésien et gère le projet du secteur sauvegardé.
B.
Le secteur sauvegardé C’est un plan de sauvegarde et de mise en valeur. Il considère que la dynamique urbaine doit s’appuyer sur la ville existante. Le périmètre d’Arles englobe tous les îlots situés à l’intérieur de l’enceinte. Cette emprise correspond à la ville médiévale, dans son état tardif, et recouvre les quartiers les plus anciens : période antique. Actuellement, le projet est en train d’être révisé vers une extension du secteur vers le Musée Archéologique d’Arles à l’Est et le quai du 8 mai 1945 au Nord. La protection des espaces urbains est également un des objectifs du plan de sauvegarde. La mise en valeur de séries d’immeubles du même type, le traitement des places, la conservation des alignements d’arbres et des espaces boisés sont réglementés en laissant, une fois encore, une certaine souplesse dans les aménagements et la fonctionnalité des lieux.
L’esprit du secteur sauvegarde d’Arles, consiste ainsi à conserver le mieux possible tout ce qui concourt à l’identité de la ville, tout en laissant une place importante à la création architecturale, loin de l’idée d’une ville-musée. C’est un lieu de rencontre privilégié entre mémoire et projet. Concernant notre projet, la mise en valeur de grands axes doit être confortée, notamment par la signalétique le long des quais, depuis la gare SNCF, par la mise en valeur du musée Réattu, du musée d’Arles et de la Provence antique (plan lumière, cheminement, confortement des quais…). 10
C.
Le SYMADREM
Le SYMADREM (Syndicat Mixte Interrégional d’Aménagement des Digues du Delta du Rhône et de la Mer) est un Établissement Public qui regroupe 19 collectivités : les deux régions mitoyennes (PACA et Languedoc-Roussillon) - les deux départements limitrophes des Bouchesdu-Rhône et du Gard ainsi que 15 communes suite aux dernières inondations. Sa mission est de surveiller, de gérer, d’entretenir les digues et de réaliser les travaux nécessaires pour protéger les personnes et les biens contre les risques d’inondation. Enfin, il se fait le représentant de ce territoire auprès des instances qui contribuent à la gestion globale du fleuve.
Pour les quais du Rhône à Arles, le SYMADREM s’est vu octroyer la prise en charge des ouvrages qui ne concernent pas la navigation: - Soutènement des parties hautes et des sites urbains riverains. - Protection de la ville contre les inondations. - Perrés n’ayant aucune utilité pour la navigation.
D.
Voies Navigables de France (VNF) «Voies navigables de France» gère, exploite, modernise et développe le plus grand réseau européen de voies navigables constitué de 6700 km de canaux et rivières aménagés, de plus de 2000 ouvrages d’art et de 40.000 hectares de domaine public bordant des voies d’eau. Elle prend en charge les ouvrages faisant partie du domaine public fluvial en raison de leur affectation aux besoins de la navigation (quais, perrés et bas-ports) et les aménagements placés pour l’amarrage des bateaux.
E.
Le Plan Rhône
Les importantes inondations de 2003 – qui ont touché notamment le Rhône méridional – ont suscité une grande mobilisation de la part des riverains du fleuve. Ils demandaient des actions concrètes de la part des pouvoirs publics afin qu’une catastrophe pareille ne se reproduise pas. L’ambition du Plan Rhône est de coordonner et d’inscrire ces actions dans un projet global de développement durable sur une période de 7 ans (2007-2013). Il affiche de nombreuses ambitions : - Confortement des ouvrages existants : traitement des fondations - Meilleures protections : sécuriser l’amarrage par la mise en place de dispositifs appropriés. - Appropriation d’une culture du risque : mieux gérer les inondations, réduire la vulnérabilité, savoir mieux vivre avec les risques… - Valorisation du patrimoine fluvial : se réapproprier aux plans culturels et sociaux le fleuve comme patrimoine commun. - Mise en Tourisme : améliorer le cadre vie des riverains et valoriser le territoire par un tourisme de qualité, développer des activités structurantes aux fleuves…
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C O N T E X T E
TOUTE UNE HISTOIRE
I. Historique A.
Arles, village sur promontoire à ses origines.
Arles doit sa création à son emplacement stratégique au bord du Rhône. A cette époque, le delta est alimenté en sédiments par le fleuve, il creé un lobe de terre fertile et donc prospère pour l’agriculture. Le peuple des ligures vient s’installer sur un monticule de terre au bord d’une coudée du Rhône sur la rive gauche. Les ligures commencèrent par développer l’agriculture puis ils construisirent très vite un port fluvial et un entrepôt commercial. On peut supposer la construction de pontons en bois pour l’amarrage des bateaux et le déchargement des denrées. . Les phéniciens en créant « Massalia » prennent rapidement en considération l’importance de cette petite cité et s’en empare ; Arles était née. Elle devient alors très vite un port intérieur important, avantageusement situé entre mer et fleuve.
B.
Des berges maçonnées pour leur utilisation commerciale dès l’époque romaine
Arles au IIIe siècle, dessin de L-C Golvin ; Musée Départemental Arles Antique
Les romains envahissent la Gaule en 121 av J-C. Arles devient un poste stratégique pour l’Empire Romain, ouverte sur le commerce de la Méditerranée et sur l’intérieur de la Gaule par voie fluviale. Elle accroit sa prospérité en se spécialisant dans l’art de la construction navale. En conséquence, les romains durent augmenter la surface de stockage et maîtriser le plus possible les caprices du Rhône. Ils décidèrent d’occuper les deux rives en installant un pont bateau pour traverser, puis, ils stabilisèrent entre 40 et 50 avant J-C les berges à l’aide de files d’amphore afin d’établir un remblai de terre. Ce procédé s’étant dégradé rapidement, ils mirent en place entre 20 et 10 avant J-C les premiers quais maçonnés afin de stabiliser les terrains limoneux du bord de Rhône. L’activité maritime prospéra jusqu’au VI e siècle.
C. Une solution radicale contre les inondations au Moyen Age : les remparts
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Arles Lo Blanc, dessin de Bertrand Boysset, dans le Roman D’Arles, 1372; Musée Paul Arbaud
Le fleuve continuant ses humeurs, les bras du Rhône se multiplient et l’atterrissement de celuici est de plus en plus important. La navigation devient difficile et le tonnage des bateaux augmente. Cela provoque un ralentissement du commerce et du développement de la ville d’Arles. Les quais romains ne sont plus entretenus et tombent en ruines. Au IX e siècle, le trafic reprend doucement mais à une échelle internationale gérant le commerce entre l’Orient, la Méditerranée et la capitale de Charlemagne : Aix la Chapelle. Le commerce redevient prospère. Le port est actif ce qui implique la restauration des berges. On trouve des témoignages de mise en place de travaux en 1151.
Au cours du XI, XII et XIII e siècle, une enceinte est construite tout autour de la cité ; elle sera terminée au milieu du XIII e siècle. Le port est du côté de Trinquetaille. Du côté du quartier de la Roquette, les remparts sont percés par des portes donnant accès à de petites portions de quai ou de pontons en bois. Ce quartier est en effet le quartier des marins et des commerçants ce qui transforme les berges en petits ports successifs. Leurs maisons sont tournées face au fleuve. Elles peuvent donner directement sur la rive avec un petit appontement maçonné qui servait d’amarrage. Les rues nouvelles sont implantées perpendiculairement au fleuve et ont un accès direct avec celui-ci. On compte une dizaine de petits ports publics sur les 1200m séparant la Roquette de la Porte de la Cavalerie. Les aménagements réalisés pour l’accostage sont divers, on trouve également des escaliers, des abreuvoirs, des plans inclinés et quelques poteaux d’amarrages.
D.
Séparation entre un quartier fermé au fleuve : la cité administrative et un quartier de plus en plus ouvert : le quartier des mariniers de la Roquette à l’époque moderne
Porte des Chataignes; Archives du Palais du Roure
La ville continue sa croissance commerciale, elle devient au XVI e siècle, sous Charles II, le siège de l’Amirauté Provençale : classe importante au niveau du trafic maritime. Elle n’est pas seulement un lieu de transit, elle commercialise elle-même un met rare et cher : le sel. Elle réaménagea et développa ses quais en ouvrant d’autres portes sur le Rhône. Ainsi par exemple, en 1608, elle construisit la porte des châtaigniers devant l’église de Saint Martin de Méjan avec pour accéder au fleuve un escalier de 17 marches.
Au XVII e siècle, on observe une courte période glacière favorisant les crues du Rhône se qui provoque de nombreuses inondations durant ce siècle. Les portions de quais et les remparts sont affaiblis. Il s’en suivit une période de reconstruction et de restauration qui oblige l’expropriation de nombreuses maisons. En 1785, Louis XVI donne l’autorisation de détruire les remparts côté Roquette pour construire des quais continus, permettant d’accroitre la surface du port. En effet, pendant cette période Arles développe son commerce de sel à travers toute la France. Les habitants du quartier des marins s’approprient le site et en font un lieu animé et très actif.
E.
Nouvelles protections, nouvelles ouvertures et fin de l’apogée du fleuve au XIX e siècle
Quai de Trinquetaille fin XIXe
Le XIX e siècle est marqué par de nombreuses inondations. 1805, 1812 sont catastrophiques : le quartier de la Roquette est inhabitable, l’absence d’obstacle entre le Rhône, le quai et les maisons ne fait qu’aggraver les dégradations. La Mairie tarde à lancer des travaux. Les habitants mécontents s’unissent et mettent en place une pétition. En 1827, c’est un géomètre et architecte de ville qui met en garde le Maire ce qui entraîne une première campagne de restauration et d’élargissement des quais rue Baudanoni.
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Cela précipita la campagne de travaux : un décret impérial met en place une étude de service de navigation du Rhône. D’utilité publique, le projet est voté le 20 juillet 1862. Avant projet : Côté rive basse, quai de la Roquette : relation directe entre le quai et les habitations : zone de forte inondation. Côté rive haute, quai Marshall et quai du 8 mai 1945 : remparts abruptes, habitations accoudées aux remparts qui menacent de ruine. En projet : Restauration des remparts Construction d’une digue Reconstruction du vieux pont (Pont de Trinquetaille) Exhaussement du quai avec mur en parapet côté rue La réalisation : Côté rive basse, quai de la Roquette : exhaussement du quai et création d’une banquette à émergement continu. Côté rive haute, quai Marshall et le quai du 8 mai 1945 doublage des remparts par la construction d’un épais talus insubmersible. Pour la réalisation des travaux, de nombreuses expropriations sont effectuées. La campagne se finit en 1866. L’aspect des quais côté rues ressemblent enfin aux quais actuels. Des embarcadères et des débarcadères sont mis en place pour faciliter l’accostage des bateaux de commerce. Les aménagements ont modifié définitivement le fonctionnement du Rhône. Mais les habitants et les bateaux abandonnent très vite les quais au profit du développement des transports commerciaux qui privilégient de plus en plus vers la fin du XIX e la voie ferroviaire puis au XX e la voie routière.
F.
Une volonté de s’ approprier le fleuve, de l’ouvrir à la ville tout en le sécurisant contre les inondations au XXe et XXIe siècle.
Pendant la seconde guerre mondiale, les bombardements de 1944 font de nombreux dégâts. Une grande partie des remparts qui restaient sont détruits. Il en reste quelques traces comme la tour de l’Ecorchoir, la place du Méjan … Non entretenu, les quais sont vite dégradés, on interdit leur accès en mettant en place les murs anti-inondations. Les années 1994 et 2003 sont marquées par deux grandes crues. Arles est touchée de plein fouet. En 2003, la digue construite en 1862 se fissure et s’effondre. Arles connaît alors une grosse inondation dans les bas quartiers provoquant sept décès. La ville d’Arles est sous le choc. On décide de tout mettre en œuvre pour ne plus que cela se reproduise. Un syndicat mixte est créé dans le cadre Plan Rhône afin de gérer les bords du Rhône d’Avignon à l’embouchure du fleuve et d’élaborer ainsi un système de prévention des inondations. Il met en place très vite un projet de réhabilitation. A partir de là, mise en place des campagnes de travaux côté Rhône. Ils dureront jusqu’en 2013. Les touristes et les habitants dénigraient les quais, mais suite à la première campagne de restauration, ils se les réapproprient de plus en plus. Des embarcadères en duc d’albe ont été installés afin que les croisiéristes puissent faire un arrêt dans la ville d’Arles. En effet, aujourd’hui le commerce à presque disparu c’est une nouvelle économie qui se développe sur le Rhône : le tourisme fluviale… un nouvel essor pour la ville. 16
II. Environnement A.
Géologie La ville d’Arles est implantée en HauteCamargue dans la plaine alluviale deltaïque du Rhône. Le centre historique a été implanté au droit d’un affleurement rocheux localisé de calcaires à intercalations marneuses visible dans le secteur des arènes. Cet affleurement culmine aux alentours de la cote 15 NGF dans une plaine constituée d’alluvions récentes du Rhône où les altitudes dépassent rarement la cote 5 NGF.
Ces alluvions récentes sont constituées de limons, sables et silts pouvant contenir des passées graveleuses. Elles masquent des alluvions grossières Villafranchiennes qui reposent soit sur des sables fins à faciès Astien du Pliocène, soit sur des calcaires à intercalations marneuses de l’Hauterivien Moyen. Selon les reconnaissances réalisées au droit des quais dans la traversé d’Arles, les épaisseurs des alluvions sont généralement de l’ordre d’une vingtaine de mètres. Dans la traversée d’Arles, les alluvions du lit mineur du Rhône sont essentiellement sableuses avec un diamètre moyen en compris entre 300 et 400 m d’après les campagnes d’échantillonnage effectuées par les Services Maritimes des Ponts et Chaussées. La présence de l’affleurement rocheux, qui constitue un point dur à l’évolution en plan du fleuve, a sans doute contribué à la formation du coude prononcé du tracé à l’entrée d’Arles. Cet affleurement a également comme conséquence des épaisseurs d’alluvions moins importantes en rive gauche qu’en rive droite.
B. Un climat méditerranéen Arles est soumis au climat méditerranéen avec une longue période estivale, chaude et sèche, des hivers doux, un ensoleillement important et des précipitations irrégulières. Son climat comporte des particularités liées à la situation géographique de la ville au sud du couloir rhodanien entre Cévennes et Alpes du Sud. Ainsi les automnes, et dans une moindre mesure les périodes avril-début mai, sont arrosés avec des précipitations brèves mais importantes et les hivers parfois rigoureux à cause du Mistral, vent violent et froid. En hiver les températures descendent fréquemment sous zéro sur des périodes pouvant dépasser parfois plusieurs semaines. Les records se situent autour de -15 à -18°C. En sens inverse, le 1er août 2001, à la station Arles Tour de Valat, a été enregistrée une température de 38,7 °C. Les pluies méditerranéennes sont liées à des dépressions qui se forment sur le golfe de Gênes ou au large des Baléares. Des vents d’est à sudest chauds, chargés d’eau puisque traversant la Méditerranée, rencontrent l’obstacle des Cévennes, ou moins souvent, des Alpes, s’élèvent au contact de l’air froid d’altitude en cumulo-nimbus parfois énormes et éclatent en orages brutaux. La localisation des pluies varie selon l’implantation respective de l’anticyclone et de la dépression et leur intensité dépend du volume de nuages créé par l’humidité des vents et bien sûr des différences de températures.
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Ces orages se produisent généralement en automne et peuvent provoquer des précipitations de 200 mm par jour et parfois plus. De durée de quelques heures, ils sont souvent violents, et l’on a pu relever plus de 50mm en moins d’une heure. La pluviométrie mensuelle présente également une grande variabilité. Toutefois, la hauteur annuelle des précipitations n’est que de 524 mm, une des plus faibles de France et le nombre de jours de pluie (+ 1mm/jour) d’environ 60 jours par an. Mais cette moyenne cache une variabilité annuelle des pluies très importante : ainsi les chiffres vont de 344 mm en 1945 à 1063 mm en 1960, soit des variations de plus de 200 %. Les statistiques révèlent aussi que les périodes sèches ou très sèches peuvent s’étendre sur deux ou trois ans, comme entre 1945 et 1947. Au niveau des extrêmes: le 8 septembre 2005, 111 mm d’eau, le 22 septembre 2003 à la station Arles Trinquetaille, 265 mm. La zone des quais coté ville est particulièrement exposée au climat particulier de la ville. Les vents peuvent y être très violents, notamment du fait que le lit du fleuve opère un virage. Le Mistral vient cogner directement sur les murs des quais et des habitations, principalement dans la zone autour du musée Réattu. Les fortes chaleurs estivales se font également particulièrement ressentir, surtout dans les zones dépourvues d’ombrage. En cas de fortes pluies, la montée du niveau des eaux n’affecte pas la partie des quais située au delà des murets mais l’eau peut monter jusqu’au niveau des cheminements réalisés coté fleuve.
III. L’intégration urbaine
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A. La façade fluviale arlésienne. La façade fluviale arlésienne présente la particularité de ne pas être homogène. Il existe deux villes : l’une fermée au fleuve (la cité) et l’autre très ouverte à celui-ci (la Roquette). Cette variation du rapport au Rhône provient de : Une contrainte du site : la cité est dans le virage du Rhône qui provoque des courants dangereux rendant très défavorable toute activité portuaire sur cette partie de la berge. Une conception urbaine différente : la cité a été conçue dès sa création comme le centre administratif d’Arles. Son quadrillage ne tient pas compte du fleuve. C’est peut être l’origine de l’absence de circulation riveraine en contigüité immédiate avec le Rhône. Par contre le quartier de la Roquette est connu comme un lieu d’échange avec le fleuve. Son quadrillage est orienté par rapport à la berge qui est lieu de circulation. L’opposition de ces deux rives se traduit par plusieurs indices : le rempart de la cité à été détruit accidentellement et fut abattu côté Roquette en 1795. Cette situation a plusieurs conséquences : Le Rhône passe au travers des visites touristiques sommaires se limitant à un parcours dans la cité. Le traitement de la berge est hétérogène, les rues de la cité sont coupées du fleuve avec un talus qui doublait à l’origine les remparts. L’absence de circulation riveraine provoque l’encombrement des voies intérieures de la ville et le stationnement des voitures au bord des quais, susceptible de les dégrader.
B. Des espaces libres non assimilés à la ville. On remarque quatre espaces de place se situant sur le bord du Rhône, consécutifs au bouleversement dû aux bombardements de 1944. A part la place Marius Jouveau et l’ancienne place des prêcheurs assimilées à la rue des dominicains, les autres espaces ont été créés accidentellement par les bombardements. Ces derniers vides ne sont que des parkings providentiels et ne jouent aucunement de lien entre ville et berges. Inventaire des places libres : Sur le secteur de la Roquette • sous le pont de la voie rapide • le square de la tour de l’Ecorchoir • la place créée en 1945 par le bombardement vers la rue Elie Giraud Sur le secteur Marx Dormoy • la place Nina Berberova et le complexe culturel Méjan/Acte Sud • la place Albin Peyron et l’église des Augustins • l’entrée Ouest de la rue du Grand Prieuré • la place Constantin • la place André Suares • la montée Guy Renne • la place Marius Jouveau Sur le secteur 8 mai 1945 • la place Lamartine • les abords du nouveau Collège Mistral • la halte routière à proximité du Pont des Lions
C. Inscrit dans de nombreux projets pour le futur Le projet s’inscrit dans un programme général d’urbanisme de la ville qu’il convient de prendre en compte. Les projets suivants sont directement concernés:
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- Construction du collège F. Mistral au bord du quai du 8 mai 1945 et plan de circulation des bus et des voies d’accès qui en découle. - La mise en valeur d’Arles pour sa participation avec Marseille capitale de la culture 2013. - Création d’une autoroute de contournement de la ville avec à terme la possibilité de réaménager la RN 113 en voie urbaine pour supprimer la coupure entre le centre-ville et les quartiers périphériques. - Nouveau plan de circulation : les rues du centre ville seront fermées progressivement à la circulation en laissant l’accés possible aux résidents et aux véhicules d’approvisionnement. - La création d’un port de plaisance au Sud
D. Un axe de circulation Les quais sont un des axes majeurs de circulation du centre ville. Le Plan Global de Déplacement de 2006 a tout fait pour désenclaver le secteur sauvegardé, sa réévaluation endurcie les règlementations. 1) La gare La gare d’Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l’écrivain-député Lamartine. Bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille, elle a perdu la majorité de son trafic ferroviaire Grandes Lignes, depuis la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée. 2) Les ponts 2 ponts traversent le Rhône, la voie rapide à l’Est et le pont de Trinquetaille à l’Ouest. Ces voies de circulation coupent le cheminement piétonnier. Ces deux axes sont les seuls points de franchissement entre les deux rives.
IV. Le contexte touristique Le tracé des rues n’incite pas à s’approcher du fleuve. Les principaux monuments d’Arles sont tous regroupés dans le centre. Seuls, le musée Reattu, les thermes et le musée Antique peuvent attirer actuellement vers le Rhône. La valorisation des sites ci-dessous présents aux bords des berges et l’aménagement des passages et des perspectives donneront une attraction plus forte à la berge. Avec le projet de la création d’un port de plaisance et de la mise en valeur du cirque les berges deviendront un parcours privilégié pour les touristes. De plus la création ces dernières années de ducs d’albe sur le quai du 8 mai 1945 permet le développement du tourisme de croisière. Arles est donc devenue une halte sur les circuits de croisières fluviales Lyon- Avignon.
1) Le Musée d’Arles Antique Le Musée d’Arles et de la Provence antiques, présente une des plus riches collections archéologiques de France, allant de la préhistoire à l’Antiquité tardive. L’année 2009 et 2010 sont pour lui et la ville un véritable essor médiatique avec l’exposition sur les fouilles archéologiques dans le Rhône. Cette médiatisation met en valeur la ville et permet aux quais de devenir axe touristique pour y accéder. 20
2) La tour de l’Ecorchoir C’est le dernier vestige des remparts médiévaux. La tour défensive est le témoin d’un fleuve menacé par les invasions. Elle a été récemment restaurée. Son nom vient de sa dernière affectation fonctionnelle en lien avec les abattoirs de la ville.
3) Le grenier à sel Lieu de stockage du sel pour le mettre à l’abri des inondations, il fut construit au XVIe siècle. Il est le témoin de l’économie du sel mis en place sur la ville. En effet Henri IV offrit à Arles le privilège d’avoir sur son territoire quatre marais salants. Grande richesse pour la ville, le sel donnant une taxe importante : la Gabelle.
4) Le pont de Trinquetaille Par simple bac à traille au Moyen Age, puis ponts de bateaux souvent reconstruits, la traversée du fleuve ne se fera sur un ouvrage fixe qu’à la fin du XIXe siècle. Peint par Van Gogh quelques années après sa construction, c’est pourtant un ouvrage beaucoup plus récent que nous pouvons voir aujourd’hui car détruit par les bombardements lors de la seconde guerre mondiale.
5) L’église St Martin L’église Saint-Martin est présente dès la naissance du quartier médiéval du Méjan. Sa situation au bord du Rhône, vaudra à celleci le triste privilège de faire également office de sanctuaire pour les noyés rejetés par le fleuve. Si elle porte encore en façade quelques témoignages de ses affectations successives, elle est surtout connue aujourd’hui des amateurs de rendez-vous culturels ayant été transformée en cinéma : le cinéma Méjan.
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6) L’église des Dominicains Initialement établis dès 1231 hors les murs, les Frères Prêcheurs ou Dominicains, se replient au XIVe siècle au bord du Rhône pour y construire leur couvent. Aujourd’hui connue sous le nom de l’ordre fondateur, elle constitue le plus vaste édifice religieux de style gothique de la ville. Partiellement dissimulée par diverses constructions, l’église peut notamment s’aborder par sa porte au décor flamboyant ouverte autrefois sur le Rhône pour l’accès des fidèles.
7) Les thermes de Constantin Construits au IIe siècle après JC ils font partie des 3 espaces thermales d’Arles et redécouverts au XIXe siècle. On peut voir encore aujourd’hui l’espace du caldarium, du tépidarium, des vestiaires, et du système de chauffage à hypocaustes.
8) Le musée Reattu Anciennement Grand Prieuré de l’ordre de Malte, l’édifice impose au bord du Rhône sa majestueuse façade dont la diversité architecturale témoigne de plusieurs siècles d’histoire. Initialement formée de deux commanderies médiévales du prestigieux ordre des chevaliers de Malte, l’édifice visible aujourd’hui date principalement des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Vendu au peintre et collectionneur Jacques Réattu, il deviendra en 1868, musée municipal des Beaux-Arts. Au XXe siècle, le musée s’oriente particulièrement vers l’art contemporain et la photographie.
9) Le pont à bateaux Arles était une des rares villes à posséder un pont de bateaux permanent, prouesse technologique peu commune dans l’Antiquité. Des traces de pilier se trouvent dans le Rhône.
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10) Le pont aux lions D’imposants lions sculptés, situés en bordure du fleuve, attisent la curiosité du visiteur abordant la ville depuis le nord. Ils appartiennent au premier ouvrage fixe jeté sur le Grand Rhône, après des siècles de ponts de bateaux et divers bacs. La voie ferrée qu’il porta fut exploitée à partir de 1868, jusqu’à sa destruction en 1944 par les bombardements.
Au niveau de la ville en générale s, de nombreuses actions sont mises en place pour la valorisation et la médiation de la ville. Le visiteur en Arles a de multiple choix pour s’y promener et la découvrir. Le cheminement des quais fait parti de ses momuments peut connuqui sont découvert lors de ces actions. Des visites guidées individuels ou en groupe accompagnés d’un guide conférencier Ville d’Art et d’Histoire.
Des circuits thématiques balisés sur les thèmes : Antiquité, Médiévale, Moderne, Van Gogh et le XXe siècle. Ils permettent de déambuler dans les sites touristiques et les sites cachés.
Un service Monument au téléphone permettant de découvrir la ville de façon original en écoutant des commentaires et des reconstitutions faites par des comédiens.
Les Pass monuments à différents forfaits incluant musées et monuments de la ville.
Le guide : « Arles, le guide » (aux éditions du patrimoine, présente la ville d’Arles et ses monuments de façon simple mais précis.
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D I A G N O S T I C
Quai de la roquette
Le quai de la roquette est situé entre le pont de la voie rapide et le pont de Trinquetaille. Il forme la limite du quartier éponyme. Ce quartier fut pendant longtemps celui des pécheurs. Les quais étaient alors très animés et l’activité tournée vers le fleuve. Aujourd’hui, c’est un quartier populaire typique des cités méridionales. Il est de plus en plus à la mode et attire une nouvelle population plus aisée qui recherche une qualité de vie proche de celle des villages tout en restant dans un secteur urbain. Cheminement piétonnier : Le quai commence sous le pont de la voie rapide, où débouche un chemin aménagé récemment pour desservir le Musée de l’Arles Antique et le Cirque romain à pied ou à vélo. Ce chemin dessert aussi le « Pont Van-gogh » en suivant à vélo un circuit balisé (5 km). On peut également emprunter le boulevard Clémenceau depuis là en prenant un passage clouté. Enfin, un autre passage clouté traverse ce même boulevard pour rejoindre l’escalier qui mène au passage du pont de l’autoroute. Ce passage permet de traverser le fleuve à pied ou en vélo, en passant sous l’autoroute, pour se rendre sur la rive droite et accéder aux quartiers de Trinquetaille et de Grimaux. Un premier accès au chemin de halage, récemment réaménagé par le SYMADREM, se situe en face de l’accès au petit parc qui jouxte la tour de l’Ecorchoir, qui forme l’angle de la rue menant au bord des quais. En longeant le quai côté ville, on trouve d’abord un large espace piétonnier planté de platanes, qui borde la chaussée. Un parking est implanté de part et d’autre au début de la route. Par la suite, les voitures stationnent les unes derrière les autres le long de la voie côté quai. Un petit escalier en pierre permet de descendre sur la chaussée et d’emprunter la rue Savérien et la rue des Matelots. Le cheminement débouche sur un escalier étroit qui donne accès au chemin de halage d’un côté et à la rue Genive de l’autre. Après l’espace réservé au passage des véhicules de service, un escalier mène à la crête des quais, toujours bordée d’un parapet. Les marches courent tout le long du chemin et forment son soutènement. Un troisième accès au bord du fleuve est installé en face de la rue des Pilotes. Il est gêné par l’installation des poubelles de collecte juste devant l’escalier qui y mène. Un escalier étroit mène ensuite à un chemin de crête soutenu par un mur. Un escalier à double descente a été aménagé pour permettre l’accès aux rues des Salines et Sénebier. L’arrêt de la Starlette, le bus gratuit du centre ville, est installé entre les deux rampes. Le même type d’escalier a été placé pour permettre l’accès à la rue Baudanoni. L’accès au chemin de halage suivant se trouve en face de l’entrée de la rue Giraud. Le bord du quai se poursuit ensuite avec la configuration précédemment rencontré à savoir un chemin de crête bordé d’un escalier. Celui-ci se poursuit jusqu’au pont de Trinquetaille. L’accès à la place formée par la large entrée de la rue du Port est donc très facile puisqu’on peut descendre n’importe où. Une rangée de platanes borde le chemin. L’un d’eux pourrait avoir été peint par Van-Gogh au bas de l’escalier qui mène au pont de Trinquetaille. A cet endroit, le piéton a le choix entre monter l’escalier puis traverser la rue Anatole France pour redescendre un escalier qui mène au quai Max Dormoy ou bien descendre quelques marches jusqu’à la chaussée et suivre le trottoir très étroit qui longe la route sous le pont. 26
Pour faciliter notre étude, nous avons divisé le quai en 4 secteurs et nous avons créé des fiches de diagnostic technique et environnemental élaborées par secteur. Elles sont completées par un zoom sur la partie du secteur la plus intéressante au niveau des pathologies.
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Secteur 1 : abords du Pont de la voie rapide
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Eaux pluviales
Signalisation
Façades
EquipeEquipements ments techurbains
Trottoir
Chaussée
Chemin de halage
Crête
Parapet
Illustration
Fiche diagnostic technique secteur 1 Description
Parapet de 0,90m en pierres de taille de moyen appareil présentant plusieurs reprises surmonté d’un couronnement en gros appareil. Crête en terre battue sous le pont puis gravillonée sur environ 10 m de large. Le chemin de halage est très large à cet endroit, le sol est en béton désactivé avec des pierres de taille de remploi en bordure.
Diagnostic
Le parapet a été rejointoyé et sablé au cours de la phase de travaux récent concernant le chemin de halage. La sablage a été trop agressif et le jointoiement a été fait en mortier trop dur, ce qui fait que l’humidité ressort en bordure de joint et attaque la pierre. Le sol en terre battue garde les boues transportées par les eaux pluviales. Il doit être remplaçé. Le sol gravilloné n’est pas adapté pour un cheminement piétonnier aisé. Le chemin de halage a été refait récemment par le SYMADREM. Il est donc en bon état et tout à fait praticable. Par contre il sert de lieu de défection canine.
La chaussée est goudronnée. Les em- La route est dans un état correct. Les traits siplacements des places de parking sont gnalant les places de parking sont effacés. signalisés par des traits blancs. Un trottoir goudronné de 1m10 de largeur Le trottoir est récent et en bon état. file le long du virage effectué par la chaussée. Deux bornes empéchent aux voitures Les bornes jouent leur rôle mais n’empêchent d’accéder au chemin menant à l’IRPA pas les véhicules à deux roues tels que les ainsi que des blocs de pierre. Des lampa- scooters de passer. daires chapeaux ont été installés le long de ce chemin. Un bâtiment abritant les pompes de relèvement des eaux usées se situe contre la Tour de l’Ecorchoir. Il vient de subir un ravalement de façade.
Le bâtiment est desuet, insalubre et présente des problèmes d’étanchéité. Des mauvaises odeurs se dégagent fréquemment. Il doit être détruit et une solution de remplacement doit être trouvée. Le poste de relèvement et la Tour de Les deux bâtiments accolés présentent un enl’Ecorchoir sont situés à 23 m du parapet. semble disparâte. Voir le diagnostic de la Tour de l’Ecorchoir ci-après. Des panneaux de signalisation indiquent le Musée de l’Arles Antique, le pont VanGogh et le quartier Bariol pour les vélos. Les piles du pont sont peintes pour indiquer les sites culturels. Les eaux de pluie profitent de la déclivité naturelle du terrain à cet endroit et sont évacuées vers une bouche d’égout située dans le trottoir récemment aménagé.
Ces panneaux sont récents et en bon état. Ils font partie d’une signalétique installée pour le développement des pistes cyclables. Ils devront être conservés ou réinstallés en cas de modifications importantes des lieux. Le système fonctionne correctement sauf en cas de très fortes pluies où une grosse flaque se forme à l’entrée de la bouche d’égout.
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Escalier menant au passage piétonniercycliste sous l’autoroute. Ce passage est mal éclairé et insalubre. Il mérite d’être mis en valeur pour son originalité, son usage et les expressions urbaines qui se trouvent sur ses murs.
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Fiche diagnostic environnement secteur 1
Parking
Accés handicapés
Eclairages nocturne
Nuisances
Végétation-Arbres
Intégration urbaine
Espaces à risque
Poubelles
Circulation
Illustration
Description
La zone est d’abord un chemin aménagé puis une zone non carrossée. Après le pont, se trouve un espace gravilloné d’un vingtaine de mètres. La route éponyme «Quai de la roquette» commençe içi. Une seule poubelle se trouve dans ce secteur. Elle n’est plus en place. Des détritus sont entassés au pied du platane situé le plus près du pont. Avant le pont, un espace de type «terrain vague» est utilisé pour les défections canines et de nombreux détritus ont été jetés un peu partout. Le secteur se situe en bordure du carrefour entre le Bouleverd Clémenceau et l’avenue Jean Monnet. Ce carrefour est également l’intersection avec la rue du Quai de la Roquette.
Diagnostic
La zone située au bord du parapet est accesible à pied et en vélo. Elle n’est pas accessible aux équipements tel que les rollers et skateboard et il est difficile d’y évoluer pour les poucettes. La circualtion automobile est à double sens. La poubelle a été arrachée et doit être remplaçée. Les détritus peuvent être dangereux pour les piétons et pour les vélos qui peuvent chuter dessus. Le terrain vague présente un risque pour les enfants qui viendraient y jouer (coupure, chute, insalubrité). Le carrefour est dangereux car situé en plein virage et au début de l’accés à l’autoroute. Les voitures roulent majoritairement à vive alure et l’intégration dans la circulation est périlleuse et mal organisée.
Trois platanes sont situés au bord du quai. Les platanes ne sont pas génés par le revéteUn autre platane se trouve sur le trottoir ment qui est souple (terre ou gravillons). Leur lositué du coté de la tour de l’Ecorchoir. calisation ne gêne pas la circulation.Leur emplacement doit être intégré à tout aménagement. L’herbe n’est pas entretenue et peu avoir des Le terrain vague est partiellement herbé. effets allergénes sur le terrain vague. Les nuisances sonores provoquées par la Ce niveau sonore est considéré comme une proximité de la voie rapide (N113) sont de zone d’ambiance sonore modérée selon la 65dB(A) de 6h à 22H et 60dB(A) de 22h à norme NF S 31-085. C’est l’équivalent d’une 6h selon une étude réalisée pour le projet salle de classe calme. Pourtant, la zone située de contournement autoroutier. sous le pont parait plus bruyante lorsqu’on s’y trouve et mérite une attention particuliére. Le chemin menant à l’IRPA est équipé L’éclairage est sufisant et est conforme à la de lampadaires chapeaux ayant une lu- norme EN 13201. Le style moderne des lamminance de 15 lux et installés tous les 5 padaires s’intégre moyennement au site bucmétres. colique des bords du Rhône et il n’y a pas de continuité avec les lampadaires coté ville. Le chemin menant à l’IRPA est accesible L’accès dois être facilité selon la norme NF P 91aux personnes à mobilité réduite. Ce n’est 201. La pente dois être inférieure à 4% ou avoir pas le cas du bord du quai, un double trot- des paliers de repos. toir élevé empéchant l’accès. Des places de stationnement se trouvent Le stationnement est respecté au début de la le long du trottoir côté quai et côté ville, les zone. voitures sont garées en files.
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Zoom Secteur 1: La Tour de l’Ecorchoir et le parc
Description: La Tour de l’Ecorchoir est l’un des restes des anciens remparts médiévaux. Elle date de 1327 et a été classée monument historique en 1927. Elle est parfois nommée Tour du Léonet, son nom d’origine. Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours. Construite en pierre et encore en partie crénelée, la tour de l’Ecorchoir est haute de seize mètres. La tour possède six faces d’une largeur de 4 à 9 mètres. Elle est pourvue d’un escalier intérieur qui permettait de rejoindre le chemin de ronde du rempart. Elle a été restaurée récemment. Des éclairages ont été placés dans le sol (photo 13). Des plantes ont été plantées au pied côté Nord dans le parc. Elle n’est visitable que de l’extérieur, l’accès au chemin de ronde étant situé en hauteur et nécessitant actuellement une échelle. La salle du rez de chaussée est occupée par le service des eaux et est accessible par le bâtiment de relèvement des eaux usées situé contre la tour. Ce bâtiment est le point de rassemblement des eaux usées de la ville, des pompes les élèvent jusqu’à la station d’épuration. Il est en béton armé et fait 10 mètres de long environ. Il est bati selon un plan non géométrique qui répond au besoin des machineries. Les accès, portes et fenêtres sont bouchés ou fermés. Les murs situés côté ville viennent d’être repeint de couleur jaune vive. Les autres murs sont couleur jaune clair avec quelques reprises de couleur blanche à hauteur d’homme, correspondant à des recouvrements de tags. La porte Est est peinte en vert et est en bois. Un parc jouxte les deux bâtiments. Il est équipé de cinq bancs, une table de pique-nique et deux poubelles. Il s’y trouve deux platanes, un parterre végétalisé central rond, trois bacs à fleurs et deux cyprès. Le sol est gravilloné et le parc est entouré d’un muret en béton de 50 cm de haut. Il y a trois entrées, chacune fermée par une grille en métal peinte en noir (photo 9). Diagnostic: La Tour de l’Ecorchoir a été restaurée en 2004, des bâtiments parasites et sans intérêt ont été enlevés et le bas de la tour a été nettoyé et repris en partie. Un enduit de ciment a été fait sur la partie droite de la face Sud (photo 11). Il s’agit certainement de l’intérieur d’une des constructions enlevées, où l’on a voulu cacher la pierre. Ces travaux se révèlent être désastreux et provoquent une désagrégation sableuse sur les pierres et le décollement de l’enduit. En effet, le ciment est plus dur que la pierre qui a été utilisée pour la construction et c’est donc la pierre qui subit les agressions de l’eau. La pierre commence par se désagréger sous la couche de ciment puis, une fois que la matière n’est plus suffisante pour l’accroche, le ciment tombe petit à petit. Il serait nécessaire de déposer cet enduit de ciment et de faire un léger nettoyage sur l’ensemble du bâtiment. En effet, beaucoup de pierres sont recouvertes de lichens, qui attaquent la surface par leurs acides. Des plantes envahissent toutes les parties sommitales de l’édifice (photo 12). Une étude de proximité serait nécessaire afin d’aller surveiller si ces plantes n’ont pas un effet dévastateur sur le bâtiment. Le bâtiment de relèvement des eaux n’a pas pu être enlevé du fait de son rôle et de la complexité à trouver une solution de remplacement. Pourtant, il est en très mauvais état et présente des risques d’insalubrité publique (photo 14, signalisation «utilisation de produit toxique inflammable, risque de brulures»). De fortes odeurs s’en échappent lors des grosses chaleurs et des écoulements sont présents sur une bonne partie du bâtiment. Il nuit à la qualité de vie du quartier, ne serait-ce que par son état de délabrement qui rend le site désagréable pour la visite ou pour la promenade. Le ravalement de façade qui a été fait en décembre dernier répond en partie à cette dégradation du paysage mais les murs situés côté quai n’ont pas tous été refaits. Une solution doit être trouvée. Le parc est peu mis en valeur, il ne donne pas trop envie de s’y arrèter malgré les améliorations récentes qui y ont été apportées et la propreté du lieu par rapport aux alentours. 32
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Secteur 2 : dĂŠbut du Quai de la roquette
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Diagnostic
La déclivité naturelle est rattrapée par un mur de soutènement de la crête dont la hauteur augmente le long du cheminement. Il est en pierres de gros appareillage jointoyées au ciment, couronné par un béton à gros granulats.
Le mur est en très mauvais état, des racines ont fait décoller le béton et l’eau s’est infiltrée par là ce qui fait partir le ciment par petit bloc. Certaines pierres sont déchaussées. Le béton est gondolé et fracturé à différents endroits.
Le chemin de hâlage a été refait lors de la récente tranche de travaux du SYMADREM. Le revètement est en béton désactivé de couleur beige. Un escalier en pierres de taille monobloc permet une liaison avec la ville. Il comporte 5 marches de 23 cm de haut et de 1m10 de large. Les bords sont en béton. Un escalier de même configuration forme la fin du cheminement. Trois bornes empêchent aux voitures d’accéder au chemin de hâlage. Des lampadaires de style ont été installés tous les 10 m.
Le revètement est en excellent état mais sert de lieu pour faire faire leurs besoins aux chiens du quartier.
Le poste EDF «la Roquette» se trouve à 3m du parapet. Il est de forme rectangulaire en béton recouvert d’un enduit. Plusieurs coffrets électriques en fer y sont adossés Des vestiges de l’ancien rempart se trouvent de l’autre côté de la chaussée. Un immeuble a été construit au dessus. Les autres façades sont en retrait de 3m par rapport à lui. Une dalle dans le sol indique le parcours de l’Arles antique. Elle est de couleur beige et porte le logo du parcours et une flêche directionnelle. Elle mesure 18 cm par 35. Les eaux de pluie profitent de la déclivité naturelle du terrain à cet endroit et sont évacuées vers une bouche d’égout située dans un muret suportant le trottoir côté ville.
Le bâtiment est en assez mauvais état. L’enduit est dégradé et tagué et certaines portes sont cassées.
Eaux pluviales
Signalisation
Façades
Equipement technique
Equipement
Escaliers
Chemin de ha-
Accés quai
L’accès au chemin de hâlage se fait par des ouvertures dans le parapet, équipées pour recevoir des batardeaux en cas de montée des eaux. La crête est un chemin gravilloné planté de platanes en bordure côté route. L’espace entre les platanes est herbé.
Les accès sont barrés par des plots amovibles qui ne sont pas toujours en place. Un espace de stationnement interdit se trouve devant les plots mais cette interdiction n’est pas respectée.
Crête
Description
Mur de souténement
Illustration
Fiche diagnostic technique secteur 2
Le sol est facilement praticable à pied et le cheminement est sécurisé et agréable. L’accès est impossible pour les vélos puisque le chemin aboutit sur un escalier étroit.
Les pierres du premier escalier sont en bon état, par contre le béton latéral a subi lui aussi les assauts des racines et est fissuré. Les pierres de l’escalier qui descend devant l’accès au quai suivant sont très abimées. La pluie a provoqué des flaques stagnantes qui ont creusé la pierre. Les lampadaires sont de factures anciennes mais ils ont été restaurés récemment Les bornes sont la plupart du temps enlevées.
La plupart des façades sont dégradées et méritent un ravalement. Certaines portent des mousses et des traces d’écoulement d’eau au niveau des évacuations des eaux de pluie. La dalle est implantée dans le béton dans le passage pour aller sur le chemin de hâlage. Elle a subi la fissuration du béton et est donc elle aussi fissurée sur toute la largeur. Malgré son apparente vétusté, la bouche d’égout joue son rôle normalement. La grille est un peu attaquée par la rouille et ne bouche pas complètement le trou d’évacuation.
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Façades Remparts
Trottoir
Commandes électriques
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Bouche d’égout
Parking
Accés handicapés
Eclairages nocturne
Végétation-
Intégration urbaine
Poubelles
Circulation
Illustration
Fiche diagnostic environnement secteur 2 Description
Diagnostic
Le cheminement surplombe la chaus- La voie est en impasse dans un sens, avec la sée. La route est à double sens jusqu’au possibilité toutefois de prendre la rue Saverien niveau de la rue Saverien puis passe en si le véhicule n’est pas trop large. sens unique dans le sens Nord-Sud. Il y a une poubelle avec un distributeur de Les poubelles et les distributeurs de «Toutou«Toutounette» à l’entrée du chemin de hâ- nette» viennent d’être installés. Les distributeurs lage et une autre à mi-chemin sur la crête. de sacs pour les chiens sont souvent vide. La route croise la rue Saverien puis la rue des Matelots, qui est un sens unique étroit et sinueux. L’escalier descend entre les rues Saverien et des Matelots.
Cet espace n’est pas très intégré au réseau urbain. Les rues Saverien et des Matelots sont des rues secondaires. Les escaliers sont implantés en face des rues perpendiculaires ou bien entre deux rues proches.
13 platanes sont situés au bord du che- Les platanes ne sont pas génés par le revéteminement. Le sol est partiellement herbé ment qui est souple (herbe).Les platanes ont été sur la crête. plantés pour faire de l’ombre et protéger les façades du vent. L’herbe n’est pas génante. Les lampadaires sont installés côté fleuve L’éclairage semble insuffisant, les quais ne sont mais avec la zone d’éclairage côté ville. pas sûrs une fois la nuit tombée. Un contrôle de Ils sont noirs, en métal, encastrés dans l’éclairage devra être effectué avec le matériel le parapet en deux points par une agrafe, approprié. soutenus par un socle de pierre. Le chemin n’est pas accessible aux per- L’accés dois être facilité selon la norme NF P 91sonnes à mobilité réduite et il n’y a pas de 201, avec notamment un trottoir. La pente dois trottoirs continus au niveau de la chaus- être inférieure à 4% ou bien avoir des paliers de sée. Par contre, l’accès au chemin de hâ- repos. lage est possible. Des places de stationnement se trouvent Le stationnement est chaotique, les véhicules le long du trottoir côté quai et côté ville, ne suivent pas les lignes d’emplacement et ne les voitures sont garées en bataille et en respectent pas les zones d’interdiction de stalignes. tionner.
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Zoom Secteur 2, Vestige du rempart Il reste plusieurs vestiges des remparts sur les bords du Rhône. Celui-ci est daté du 16 ième siècle. La portion de remparts en façade du Rhône a été restaurée en 1707 dans la crainte d’une invasion du Duc de Savoie. En 1790, la Convention oblige la ville à raser ses remparts à cause de son attachement à la cause légitimiste. Ceci ne sera fait que partiellement. Pendant l’été 1944, la ville subit 5 bombardements aériens qui endomagent également les remparts. Les remparts ne servaient pas seulement à la défense, ils protégaient également les quartiers des bords du Rhône contre la montée des eaux jusqu’en 1856, date de la construction des quais suite à une grosse innondation. Les portions de remparts qui restent en façade du Rhône montrent l’usage qui a été fait des remparts une fois leur fonction défensive devenu inutile. La plupart ont servi de sous-bassement à des immeubles batîs à différentes époques. C’est le cas pour la portion qui nous concerne actuellement. Elle mesure 42 m de long et 4 m de haut. Une bonne partie n’est plus visible du fait de la montée du niveau du sol. L’immeuble qui a été construit au dessus a un parement en pierre et en brique pour cette façade. Le rempart ne sert que de peau pour le sous-bassement, la construction s’est adossée contre le mur. Elle comporte 3 niveaux et des percements ont été fait dans le rempart pour éclairer le rez de chaussée. Il s’agit d’une porte et de cinq fenêtres. Le bâtiment semble dater du 19ième siècle. Le rempart est en double parement de pierres remplis par du tout-venant et mortier de chaux. Certaines pierres ont subi une désagrégation sableuse, toutes portent les traces de la pollution charbonnière (encroûtement noir dans les endroits les moins exposés aux eaux pluviales, photo 8). Certaines pierres ont été remplacées, notamment par des pierres de remploi qui tendent à montrer que l’immeuble qui surplombe le rempart a été batî à la place d’un autre datant de la renaissance. Ces pierres de remploi (photo 10) sont principalement localisées au sommet du mur. Des morceaux de verre ont été placés sur ce sommet (photo 9) contre les intrusions sur la partie Nord du rempart, qui forme une cour pour l’immeuble suivant. Au niveau des évacuations d’eaux pluviales, des mousses se sont formées tout le long des descentes d’eau, montrant que celles-ci ne sont plus étanches et provoquent des coulures (photos 6 et 7). Ceci se retrouve sur la façade Est de l’immeuble (photo 4) . Des racines ont déchaussé quelques pierres.
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Secteur 3 : Fin du quai de la Roquette
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Façades
Signalisation
Equipement
Escaliers
Escaliers de souténement
Mur de soutènement
Crête
Illustration
Fiche diagnostic technique secteur 3 Description
La crête de ce secteur est d’abord un cheminement bétonné de 1,20 m de large soutenu par des marches d’escalier qui suivent la déclivité du terrain, puis un cheminement gravilloné puis bétonné soutenu par un mur droit en pierre de taille. Enfin, avant le pont de Trinquetaille, on retrouve une crête soutenu par des marches d’escalier. Le mur de soutènement de la crête.est en pierres de Vers-Pont du Gard de gros appareillage jointoyées au ciment avec un couronnement en pierres de plus gros appareillage. L’escalier est en pierre de Roquemaillère et suit la déclivité du terrain, c’est à dire que le nombre de marche augmente au fur et à mesure que le niveau du sol baisse. Le revêtement est en béton désactivé de couleur beige. Des petits escaliers étroits (50 cm) permettent l’accès à la crête soutenue par un mur. Ils se situent au niveau des accès au bord du fleuve, qui forment des coupures dans le cheminement. Il y en a également au niveau des rues Croix Rouges et rue Baudanoni Une bouche d’incendie se situe au début du secteur ainsi qu’ un ralentisseur. Des barrières en fer forgé séparent l’espace piéton sur la chaussée. Les panneaux indicant les arrêts de la «Starlette», la navette gratuite d’Arles, se trouvent entre les doubles escaliers d’accès au cheminement. On trouve également les signalétiques du parcours de l’Arles antique. Les façades se situe à 8 m du parapet. Elles sont orientées vers l’ouest. La plupart des maisons ont 2 ou 3 niveaux. Ce sont des anciennes maisons de pécheurs réhabilitées pour une population urbaine.
Diagnostic
L’espace gravilloné sert d’urinoir pour les chiens et il faut faire attention où l’on met les pieds... Les graviers les plus légers sont emportés par les écoulements d’eau et il ne reste que les graviers les plus gros à certains endroits, ce qui provoque une hétérogénéité du sol. Le revétement en béton désactivé
est dans un état moyen, des fissures le traversent sur la largeur tous les 5 mètres révélant l’absence de joint de dilatation.
Le mur est en mauvais état, des racines ont fait décoller les joints et la pierre de Vers, qui est très poreuse, supporte mal la position horizontale et les flaques d’eau qui se forment sur le couronnement. Toutes les pierres sommitales présentent des creux provoqués par cette stagnation de l’eau. Les pierres de l’escalier ont elles aussi subit les assauts de l’eau stagnante. Certaines présentent des traces de désagrégation sableuse en plus des creux lisses. Certaines ont été refaites en bêton mais ce dernier a également beaucoup souffert de la proximité de l’eau et des embruns salés venant du Sud. Les pierres sont en bon état, elles semblent plus récentes que les autres pierres évoquées ci-dessus et ont certainement remplaçé des pierres de Vers d’origine trop abimées. Les escaliers sont trop étroits et les pierres sont glissantes en cas de pluie à cause d’une légère usure. Les caches de la bouche d’incendie ont été volés. Les barrières sont en bon état mais servent pour accrocher les vélos ce qui réduit l’espace de circulation. Les arrêts de la Starlette sont accessibles par un passage piéton mais il est dangereux d’attendre à cet endroit car il n’y a aucune protection pour les piétons qui sont directement sur la chaussée et il n’y a pas d’espace pour que les voitures évitent les piétons. La plupart des façades sont dégradées et méritent un ravalement. Certaines portent des mousses et des traces d’écoulement d’eau au niveau des évacuations des eaux de pluie. Certaines ont été ravalées ou sont en train de l’être.
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Fiche diagnostic environnement secteur 3
Parking
Accès handicapés
Végétation
Intégration urbaine
Poubelles
Circulation
Illustration
Description
Le cheminement est ponctué par les descentes au niveau des accès au quai, il faut descendre puis remonter en face après le passage donnant sur le chemin de halage.
Les containers sont installés devant les escaliers et gènent leur accès. Des dépots sont fait à leur pied avec parfois des objets encombrants. Le secteur croise sept rues qui mènent au centre ancien. Le début de la rue du Port forme une place utilisée par un parking.
Diagnostic
Le sol est facilement pratiquable à pied sur les zones bétonnées. Par contre les graviers sont trop gros et roulent sous les pieds. L’étroitesse du chemin pose des difficultés pour se croiser. L’accès est impossible pour les vélos et difficile pour les poucettes ou pour les personnes qui ont des difficultés pour marcher du fait des escaliers. L’installation des poubelles est complètement chaotique, certains accès sont inabordables. Des risques liés à l’hygiène et à la sécurité sont liés au problème. Le tri n’est pas effectué. Le secteur forme surtout un lieu d’accès pour le centre ancien et un parking apprécié.
Des platanes sont situés au bord du che- Les platanes sont génés par le revêtement et minement. Le cheminement gravilloné est par la proximité des escaliers en pierre qu’ils partiellement herbé. déchaussent. Le chemin n’est pas accessible au personnes à mobilité réduite. Un espace de 1 m est accessible contre les façades des maisons, protégé par des barrières non continues, mais un trottoir jusqu’à 30 cm ainsi que des marches de perron perturbent le passage. Outre les places de stationnement situées sur la place mentionnée ci-dessus, des places sont disposées en file le long du cheminement à certains endroits.
L’accès doit être facilité selon la norme NF P 91-201. La pente doit être inférieur à 4%. La largeur du passage doit être de 80 cm minimum.
Le stationnement est chaotique, les véhicules ne suivent pas les lignes et ne respectent pas les zones d’interdiction de stationner.
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Zoom Secteur 3, l’ancien grenier à sel A l’angle de la rue des Salines se trouve l’ancien grenier à sel, l’actuel théâtre de la Calade. On peut apercevoir une poulie sur sa façade qui servait à hisser le sel pour ensuite le stocker à l’abri des inondations fréquentes. Au XVIe siècle, Henri IV offrit à la ville quatre marais salants, le sel étant à l’époque une taxe importante. La façade est en pierres de taille de parement, tandis que le mur Nord est en moellon. Le bâtiment est mitoyen au Sud. Il y a deux niveaux, les baies ne sont pas symétriques. La toiture est en tuile, en double pan, la façade principale est sur le mur pignon qui forme un fronton au dernier niveau, séparé du reste par une génoise à quatre rangées. Les pierres de la façade principale sont très abimées et subissent une désagrégation sableuse. Comme c’est le cas pour toutes les maisons du quartier, les fils électriques sont fixés sur la façade et pendent d’une bâtisse à l’autre. La descente d’eau est en mauvais état. Un panneau d’affichage se trouve sur le parapet en face du thêatre (photo 8). Il a été endomagé par des actes de vandalisme et n’est plus utilisé. Presque toutes les façades du secteur mériteraient d’être nettoyées ou refaites (photo 10).
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Coupe Quai de la Roquette
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Secteur 4 : Pont de Trinquetaille et ses abords
Vue de Trinquetaille
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Escalier Sud
Escalier Nord
Escalier de quai Nord
Présentation
Le pont de Trinquetaille est un pont-route en poutre datant de 1951. Il a une longueur totale de 163 m et une portée de 57,62 m. Il a un tablier mixte en acier et béton armé. Il possède cinq piles, la première et la dernière étant à terre tandis que les trois piles du milieu sont dans le cours du fleuve. Des escaliers permettent de monter sur la première pile, coté centre-ville. Un premier pont fait la liaison entre cette pile et la culée, afin de permettre la circulation en dessous. Cet ensemble premier pont et première pile date de la construction du pont d’origine, inauguré en 1875. Ceux-ci ont été peints par Van-Gogh en 1888 et on peut voir qu’ils n’ont pas changé depuis cette époque, même le platane se trouve encore là.
Le pont d’origine a été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Sa reconstruction était indispensable. Aujourd’hui le pont de Trinquetaille constitue l’un des axes de circulation principaux de la ville. Il est le seul moyen de se rendre de l’autre côté du Rhône sans passer par l’autoroute et est très emprunté par les cyclistes et les piétons, principalement par les habitants des quartiers de la rive droite. En ce qui concerne notre cheminement le long des quais du Rhône en rive gauche, il constitue le principal problème, tant au niveau des pathologies techniques et environnementales qu’au niveau de l’intégration urbaine. Au lieu de faciliter le passage, la disposition actuelle perturbe le cheminement et peut s’avérer dangereuse, soit en traversant la rue Anatole France après avoir emprunté les escaliers, soit en passant sous le tunnel sous le pont où la disposition privilégie le passage des automobiles au dépend des piétons et des cyclistes. Les personnes qui transportent des bagages à roulettes ou des poucettes sont encore plus défavorisées par cette disposition. Sur les deux chaussées, la circulation est à double sens et les voies sont très fréquentées, principalement pour la rue Anatole France qui est à flot continu à toute heure de la journée. Les deux fiches diagnostic montrent que le secteur est à réorganiser complètement pour assurer la sécurité de tous les usagers, tout en préservant l’intégrité de ce lieu cher aux arlésiens puisque peint par Van-Gogh. Au lieu de former un obstacle dans le cheminement des quais comme c’es le cas actuellement, ce lieu devrait être un point de convergence, un carrefour névralgique pour le réseau. Au niveau des pathologies techniques, l’ensemble ne présente pas de grâves problèmes struccturels mais toutes les pierres utilisées, qu’elles soient d’origines ou non, portent des traces de désagrégation sableuse voire même de perte de matière par petit bloc. Ceci est valable pour les pierres utilisées pour des emplois non structurel. Les pierres utilisées en partie porteuse, qui concernent directement la stabilité du pont, ont logiquement une résistance mécanique et aux intempéries plus importante. 47
Description
Les deux escaliers qui conduisent au pont sont en structure auto-portée, droit, à simple volée avec repos au milieu. Ils sont en pierre de taille de moyen appareil présentant plusieurs reprises en ciment et en béton. Les rampes du côté du Rhône ont été sablées. Les marches mesurent 15 cm de haut et 120 de large. Elles sont en pierre et en béton. Certaines ont été striées pour faire un effet anti-glissement.
Diagnostic
La pierre de Vers qui a été utilisée à l’origine a énormément souffert, tant à l’horizontal qu’à la vertical. Deux fissures structurelles apparaissent côté Rhone sur toute la hauteur. Elles sont liées a des tassements différentiels. Cependant, la stabilité n’est pas menacée. Beaucoup de marches ont été remplacées par du béton du fait de l’attaque de l’eau. Les marches en béton sont aussi dégradées que celles en pierre. Leur surface présente un risque de glissement en cas de pluies.
Plusieurs fissures de tassement tendent à montrer que les joints constituent le point faible de la maçonnerie. Il faudrait placer des témoins pour vérifier si ces fissures sont stabilisées ou non. Il parait assez probable qu’elles le soient, le souci étant alors l’infiltration d’eau par les ouvertures ainsi créées. Toutes les pierres présentent des traces de désagrégation sableuse provoquées par l’humidité et la forte teneur en sel des embruns marins, principalement sur l’escalier Sud. Des traces noires semblent avoir été provoquées par la combustion d’un objet à cet endroit, très certainement une poubelle qui a également laissé des traces bactériologiques grises. Des éclaircissements sur la hauteur montrent qu’un tuyau devait se trouver là et provoquer des écoulements d’eau, comme c’est encore le cas sur l’escalier Nord.
Les escaliers qui descendent sur les quais sont en pierres de Vers, droits, à double descentes à une volée, encastrés dans le mur de souténement et dans un mur d’échiffre. Les marches mesurent cm de haut et cm de large. Les blocs de couronnement du mur d’échiffre sont dans une pierre différente que le reste de l’ouvrage. La première pile du pont de Trinquetaille est en pierre de gros appareil avec un remplage à l’intérieur. La pierre utilisée semble être moins poreuse que les pierres utilisées pour les parties moins porteuses.
Les escaliers ont été sablés pour un nettoyage. Les pierres qui ont été remplacées par des pierres plus résistantes aux intempéries devaient être trop défectueuses. Pour certaines, ce n’est que la partie supérieure qui a été changé. La pierre de remplacement semble être une pierre de Fontvieille.
Les culées soutenant les rampes d’appui des escaliers et du parapet sont encore en pierres de Vers, avec un remplissage à l’intérieur.
Outre les pathologies inhérentes aux pierres de Vers déjà rencontrées, les culées portent des traces bactériologiques de couleur marron provoquées par les urines de chiens à leur pied.
Escaliers de quai
Le mur d’échiffre forme le garde-corps des escaliers. Il est en pierre de taille de gros appareil à joint de chaux. Il porte des traces noires, des éclaircissements et des fissures qui suivent les formes des blocs.
Pile du pont
Les mains courantes sont accrochées au Les mains-courantes sont très minces et ne rampes d’appui. Elles sont en lames de fer tiennent pas suffisamment en main pour assuminces arrondies en haut. rer un niveau de sécurité suffisant.
Culées d’escaliers
Mur Main d’échiffre courante
Marches
Escaliers
Illustration
Fiche diagnostic technique secteur 4
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La structure de la pile est en bon état. Des percements malencontreux et des pièces de métal utilisées pour réparer l’ensemble porte atteinte à la stabilité générale mais celle-ci n’est pas menacée.
Trottoir
Equipement technique
Ouvrage traversant
Equipements urbains
Le pont de pierre
Illustration
Fiche diagnostic technique secteur 4 Description
Le pont de pierre est bâti selon un arc en anse de panier, s’appuyant d’un côté sur la culée du pont et de l’autre sur la première pile. Il est en pierre de taille de parement de différents appareils. Deux lampadaires éclairent le début du pont de Trinquetaille. Un horodateur a été placé côté quai max dormoy et une bouche d’incendie devant les façades. Des WC en béton se trouvent de l’autre côté de la chaussée, à l’entrée de la rue du Pont. L’exutoire E5 se trouve sur le bord de la chaussée, peu avant l’escalier Sud. Il sert de gallerie pour l’écoulement des eaux pluviales. Un autre exutoire se trouve au pied de l’escalier Nord. Des postes électriques sont installés au pied de la pile, coté Nord. Un bâtiment abritant des pompes à eaux se trouve contre la culée du pont, de l’autre coté de la chaussée. Des tuyaux de gros calibre traversent les escaliers et la pile. Un trottoir de seulement 45 cm court le long de la chaussée sous le pont de pierre, des deux cotés.
Diagnostic
Les pierres utilisées sont là aussi moins poreuses que les pierres de Vers. Il s’agit peut-être d’une pierre de Fontvieille ou de Saint-Rémy. Elles ont mieux résisté à l’humidité et ne présentent pas de pathologie particulière. Les lampadaires font partie de l’ensemble qui éclaire tout le pont et éclaire correctement le haut du secteur. La bouche d’incendie est vétuste. L’horodateur gêne le passage. Les WC sont tagués et mériteraient un nettoyage plus conséquent que le simple passage au jet d’eau tel qu’il est pratiqué actuellement. Sinon la structure est dans un état correcte et leur emplacement peut-être valorisé. L’exutoire E5 est toujours en service et fonctionne correctement. L’autre est condamné car la galerie d’eaux pluviales est fissuré sur tout le périmètre sur 10 cm, à 3 m du parement. Les bâtiments sont dégradés par des actes de vandalisme. L’ensemble bâtiments et tuyaux génèrent des pathologies aux points d’accroche avec les éléments maçonnés tel que des arrachements, des tâches bactériologiques et des fissures. Le trottoir est tellement étroit que l’on tient difficilement dessus tout seul. Les voitures n’ont aucune visibilité du fait du goulot formé par le tunnel et la zone est dangereuse.
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Diagnostic
La route est à double sens, avec un stop après le pont de pierre pour les véhicules arrivant du quai de la Roquette. La rue du pont est prioritaire, elle est a sens unique dans le sens ville-quai. Il n’est donc pas possible de monter sur le pont de Trinquetaille par là. Un bac à poubelle se situe au pied de la pile, côté Sud. L’endroit est envahi par des objets encombrants et des sacs poubelles jetés à ses pieds.
Le carrefour est dangereux car il n’y a pas de visibilité et les véhicules ne respectent pas toujours le stop. Les piétons ne sont pas visibles du fait de l’obscurité à certaines heures de la journée, lorsque le soleil n’est pas encore dans l’axe du tunnel.
Intégration urbaine
Avant le pont, côté Nord, se trouve un ensemble de petits bâtiments techniques et à usage collectif . La limite entre le quai de la Roquette et le quai Max Dormoy se trouve sous le tunnel. L’intersection avec la rue du pont, qui descend le long de la culée, se fait au Nord du pont de pierre. Elle permet un liaisonnement piéton avec les rues commercantes. Les escaliers qui montent sur le pont de Trinquetaille permettent de traverser ce pont pour se rendre sur l’autre rive à pied. Les nuisances sonores provoquées par le passage des véhicules sur le pont méritent d’être étudiées. Il en est de même pour la proximité des équipements électriques qui diffusent peut-être des ondes électro-magnétiques.
Eclairages nocturne 50
Description
Nuisances
Espaces à risque
Poubelles
Circulation
Illustration
Fiche environnement secteur 4
La poubelle a déjà été incendiée et se trouve dans un lieu semi clos, propice aux dégradations. Les détritus peuvent être dangereux pour les piétons et pour les vélos qui peuvent chuter dessus. Elle provoque indirectement des pathologies sur les pierres environnantes. Ces bâtiments dégradent le paysage et présentent des risques d’insalubrité. Ils sont propices aux dégradations et rendent l’endroit désagréable Comme nous l’avons vu, le passage sous le tunnel est délicat, tant pour les voitures que pour les cyclistes et piétons. Le passage par les escaliers est difficile pour les personnes à mobilité réduite (se déplaçant avec une canne par exemple) et pour les personnes chargées de bagages. Les personnes en fauteuil roulant ou avec des poussettes doivent passer sur la chaussée. La zone située sous le pont est assez bruyante lorsqu’on s’y trouve et mérite une attention particulière. Une étude doit être faite avec du matériel adapté.
Outre les deux lampadaires du L’éclairage est insuffisant aux alentours pont de Trinquetaille, il n’y a pas du bas des escaliers, contre les piles. d’éclairage spécifique sur le secteur, à part sous le tunnel.
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D I A G N O S T I C
Quai marx dormoy
Le quai Max Dormoy part du pont de Trinquetaille et longe le Rhône jusqu’au Musée Réattu. Il est bordé par la place Nina Berberova puis par la place Constantin. On y accéde en voiture par la rue du pont, qui longe le pont de Trinquetaille. Aprés le musée Réattu se trouve la place André Suares puis la montée Guy Renne qui va jusqu’à la place Marius Jouveau puis à la rue Marius Jouveau. Cette portion des quais est également prise en compte içi sous la dénomination commune «Quai Max Dormoy». Le quai Max Dormoy est dans la continuité de celui de la Roquette et beaucoup de portions sont similaires, tant au niveau de la configuration que des pathologies. Cheminement piétonnier : Aprés le pont de Trinquetaille, la crête présente la même configuration que sur le quai de la Roquette juste avant ce pont, à savoir qu’elle est retenu par des marches d’escaliers en pierres qui s’adaptent selon la déclivité du terrain. La place Nina Berberova est une zone de parking et accueille également une terrasse de café. Un reste des anciens remparts se trouvent de l’autre coté de la rue (voir «zoom» page ). La rue du Grand Prieuré laisse également la place a des emplacement de parking. La place Constantin doit son nom à l’emplacement des anciens thermes romains, encore visibles et ouverts à la visite. Le musée Réattu ferme la circulation aux voitures mais pas aux piétons. Un projet d’agrandissement est en cours du coté de la place Andre Suares. Le quai est ensuite longé par la place puis la rue Marius Jouveau. Cette partie des bords du Rhône a été détruite par les bombardements de la Seconde guerre mondiale et elle est donc constituée de bâtiment plus récents, principalement des logements en appartements. Une ouverture dans un de ces bâtiment récent donne accés à la place Gounod qui est un parking. La fin du secteur est bordé par un autre vestige de l’ancien rempart à l’angle de la rue Marius Jouveau.
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Façades
Equipements techniques
Signalisation
Lampadaires
Gardecorps
Perré-mur de soutainement
Crête
Parapet
Illustration
Fiche diagnostic quai Max Dormoy Description
Le parapet mesure 0,90m. Il est similaire au parapet du secteur 4 du quai de la Roquette (pierres de taille) après le pont de Trinquetaille puis il est en béton à partir de la seconde partie du quai. Crête goudronnée puis ton désactivé avec gros
Diagnostic
Le premier parapet a été rejointoyé et sablé au cours de la phase de travaux récents concernant le chemin de hâlage. La sablage a été trop agressif et le jointoiement a été fait en mortier trop dur. Le second parapet présente de nombreuses fissures dûes à l’absence de joint de dilation et à l’eau. en bé- Le revêtement de sol présente de nombreuses fisgranulats. sures et faïençages, sauf sur la partie qui a été refaite récemment, au niveau de la place du Méjean. Il doit être refait et uniformisé.
Le perré est d’abord constitué de marches d’escalier en pierres tel que dans le secteur 4 du quai de la Roquette puis, après la première porte d’accès au chemin de hâlage, un mur de soutènement en pierres de taille retient la crête jusqu’au niveau du musée Réatu où un perré en pavés de pierre prend le relais. Celui-ci a été repris par endroit.
Les marches de pierre présentent les mêmes pathologies que sur le quai de la Roquette, certaines ont aussi été reprisent en béton. Le mur de soutainement est en bon état, mis à part quelques enracinements (végétaux récents). Le perré, tant la partie en pavés que celle en béton, est à reprendre totalement du fait du déchaussement de la plupart des pavés provoqué par le gonflement du tout venant avec l’eau et les enracinements. Le perré côté ville est la partie principale de soutènement des quais et il est urgent de le consolider. Le garde-corps est très rouillé, la partie en pierre est à reprendre. Il n’est pas aux normes et sa hauteur doit donc être augmentée pour atteindre 1 m. Les lampadaires ont été refaits récemment et sont donc en bon état. Les ampoules viennent d’être changées. Certains spots ont été dérobés ou endommagés, il est nécessaire de trouver une solution plus adaptée au milieu.
Un garde-corps en métal puis en pierre a été placé là où le soutènement est un mur en aplomb, au niveau des thermes romains. Il mesure 50 cm de haut. Même lampadaires que sur le quai de la Roquette. Autour du musée Réatu, ils ont les vitres roses du fait d’une exposition Christian Lacroix. Sur la fin du quai, ce sont des spots à diodes encastrés dans le parapet. Le parcour de l’Arles antique et le parcours Les panneaux d’indication sont en bon état mais Van-Gogh continuent sur ce quai. Un pan- ils sont peu visibles et non homogènes. neau indiquant l’arrêt de la Starlette se trouve au milieu. Des panneaux indiquent les principaux monuments de la ville.
Un bloc en béton enduit auquel est accro- L’accès est en bon état car il a été refait récemché une échelle en métal est une trappe ment. Il devra être intégré au projet. d’accès aux vannes du régurgitoire en service E8. Le quai est bordé par différents types de bâtiments, les bâtiments anciens qui sont du côté du pont de Trinquetaille et des bâtiments datant des années 1950 et après, reconstruits suite aux bombardements de 1944.
Les bâtiments anciens sont en bordure des quais (parfois moins de 5 m) tandis que les bâtiments les plus récents ont été construits à 20 m pour laisser des places de stationnement aux résidents et usagers.
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Fiche environnement quai Max Dormoy
Parking
Accès handicapés
Eclairage nocturne
Nuisances
VégétationArbres
Intégration urbaine
Poubelles
Circulation
Illustration
Description
La rue est à double sens. Un goulot se trouve après la place Nina Berberova et forme donc un sens unique jusqu’à la place Constantin. Il y a plus de 2000 véhicules par jour. Des containers marrons sont répartis le long du secteur. Le secteur est divisé en deux parties. La première, constituée de la place Nina Nerberova et de ses alentours, est reliée à la rue Anatole France et donc à toute la ville. Le second secteur est totalement enclavé. Des platanes bordent le quai à différents endroits. Ils datent de la même époque que ceux du quai de la Roquette. Un espace végétalisé a été tenté derrière le musée Réatu.
Diagnostic
La circulation est trop importante et une solution doit être trouvée pour la réduire.
Les poubelles sont tout à fait disgrâcieuses et les détritus sont à l’air libre. Une solution de remplacement plus hygiénique doit être trouvée. Ces deux secteurs sont coupés par le Musée Réatu dont le bâtiment jouxte le quai. Les travaux d’agrandissement de ce musée vont permetre de créer une meilleure ouverture sur le reste de la ville. Les platanes ne sont pas génés par le revêtement bitumineux de la rue. Leur emplacement doit être intégré à tout aménagement. L’espace végétalisé demande à être amélioré.
Des nuisances sonores sont provoquées par Une étude doit être effectuée pour savoir si le niveau la résonnance des bâtiments dans les zones sonore atteint est en-deça des normes ou si des meles plus étroites lorsque passent des véhi- sures particulières doivent être prises. cules bruyants ou lorsque des travaux sont effectués.
L’éclairage est le même que pour le quai Une étude doit être effectuée pour vérifier si le de la Roquette. Les spots encastrés dans niveau d’éclairage est conforme aux normes. le parapet le complètent au niveau du sol Les lampadaires doivent être homogénéisés. le long de la rue Marius Jouveau. Un accès aux personnes à mobilité réduite a été récemment amménagé.
L’accès semble être aux normes mais il doit être complété par d’autres dispositifs d’accessibilité.
Plusieurs places sont entièrement réservées au stationnement payant. D’autres places sont disponibles le long du perré entre les platanes.
Le stationnement est respecté mais il y a trop peu de contrôle et beaucoup de conducteurs ne payent pas ou restent trop longtemps.
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Zoom Quai Max Dormoy : les vestiges des remparts Description: Il reste deux morceaux de remparts sur le quai, l’un se trouve à l’angle de la rue Marius Jouveau et l’autre se trouve sur la place Nina Berberova. Ils datent du XVIième siècle. Ils sont en double parement de pierres de taille avec du tout-venant au milieu. Ils mesurent environ 30 et 20 m de long et plus d’un mètre de large. Le premier est tagué sur sa partie basse. Il est au bas du perré et des voitures sont garés de l’autre coté. Le second a servi de façade à un bâtiment de la Renaissance et a donc des percements correspondant aux portes et fenêtres. Il se trouve au bord de la rue et ferme une zone servant de stationnement de l’autre côté. Le théâtre et le cinéma le Méjean se trouve sur la même place ainsi qu’une terrasse de bar. Diagnostic: Les remparts sont un peu entretenus (dépose des végétaux enracinés, reprises de maçonnerie) mais nécessiteraient une restauration totale. Sur la seconde partie, la façade côté rue a été enduite. Des traces de mousses noires sont liées à une ancienne descente d’eau. Les vestiges méritent d’être mis en valeur. Une réflexion doit être menée sur l’ensemble de la place NB.
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Coupe Quai Max Dormoy
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D I A G N O S T I C
Quai 8 mai 1945
Le quai du 8 mai 1945 est situé au Nord de la ville, à proximité de la gare. Il est l’un des deux axes d’accès permettant aux usagers de s’y rendre. Il sert également de lieu d’accostage pour les énormes bateaux de tourisme qui naviguent sur le Rhône et de gare routière. Une aire de camping-car se trouve installée ici. Le secteur est énormément recherché pour ses places de parking gratuites à proximité de la gare et de la ville. Les véhicules qui arrivent par le Nord et cherchent à éviter la circulation intra-urbaine sont également orientés vers ce parking. Lieu de passage obligé pour les nombreux touristes qui arrivent à Arles par train, par bateau ou par bus, il constitue une opportunité de développement urbain pour la ville et une vitrine. Il est d’ailleurs en totale mutation avec la construction du Collège Mistral et l’aménagement de ses abords. Les ducs-d’albe, qui permettent aux bâteaux d’accoster sans dommage pour les quais, ont été installés en 2007 par le SYMADREM. Des travaux ont été réalisés en 2003 pour refaire certains revétements de voirie et de trottoir. Il est prévu de supprimer le parking pour les bus et d’en faire une zone de dépose minute pour ces mêmes bus, qui seraient stationnés ailleurs. Un aménagement spécial pour les parents qui déposent leurs enfants au collège est également prévu afin d’assurer cette dépose dans les meilleurs conditions de sécurité. Cheminement piétonnier : Depuis le quai Max Dormoy, le cheminement est bordé par un mur de soutènement qui suit la déclivité naturelle du terrain, jusqu’à récupérer le niveau normal de la ville. Une rue de 5 m de large borde le trottoir. Des places de stationnement sont installées contre le trottoir côté Rhône, en file indienne. D’autres sont installées sur le trottoir d’en face, en épis. L’ensemble est bordé par un vaste terrain de boules ombragé par des platanes. Plus loin, la voirie est prolongée en un vaste parking pour les bus puis se trouve le bâtiment du nouveau collège Mistral qui doit ouvrir ses portes à la rentrée prochaine. La pile du Pont aux lions forme un goulot de passage pour les piétons qui doivent passer sur la route pour continuer sans trottoir jusqu’à la gare. Les bords de voirie sont en friches à partir de là. Des équipements liés à la présence des bâteaux, tels que des gros tuyaux de ravitaillement en carburant, se trouvent sur le trottoir.
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Projet d’aménagement du collège Mistral et de ses abords
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Signalisation
Façades
Equipements tech-
Lampadaires
Equipement urbain
Mur de soutènement
Crête trottoir
Parapet
Illustration
Fiche diagnostic quai du 8 mai 1945 Description Diagnostic Le parapet mesure 0,90m. Il est en béton. Le parapet présente de nombreuses fissures et déLes blocs ont été faits sur le même mo- sagrégations dûes à l’absence de joint de dilatation et à l’eau. Des reprises ont déjà été faites mais elles dule que le reste des parapets. sont elles-même à reprendre.
La crête est en béton désactivé avec de gros granulats. Elle a été refaite récemment sur la première partie. Certaines zones ont été reprises avec du goudron. Le cheminement est soutenu par un mur de soutènement en pierres de taille puis il retrouve le niveau du sol de la ville et il n’y a donc plus de dénivelé.
Le revêtement de sol présente de nombreuses fissures et trous, sauf sur la partie qui a été refaite récemment. Il doit être refait et uniformisé.
Le mur de soutènement est en bon état, il présente seulement quelques tâches noires dûes à des mousses et à la pollution.
Des plots ont été installés pour séparer la rue du cheminement situé côté quai. Des bites d’amarage se trouvent près du pilier de l’ancien pont. Des bancs en béton sont installés tous les 10m.
Les plots sont rouillés et inesthétiques. Les bites d’amarage sont situées dans une zone en friche. Elles ne sont plus utilisées depuis la mise en place des duc-d’albes. Les bancs ont subi des dégradations et sont abimés et sales. Ils doivent être refaits ou remplacés. Lampadaires de style comme ceux situés Les lampadaires ont été refaits récemment et sur le quai de la Roquette. sont donc en bon état. De nombreuses vannes donnent accès Les trappes sont en bon état mais leur présence aux équipements et tuyauteries liés à l’ac- est dangereuse à cet endroit de passage très costage des bâteaux de touristes sur ce fréquenté. quai. Le quai est bordé par un espace public qui L’espace est en totale restructuration du fait de va du quai jusqu’à la place Lamartine. Il la construction du collège. s’agit d’abord d’un espace de jeux pour les enfants puis d’un terrain de boule. La dernière partie est le collège Mistral. Les panneaux indiquant le parcours Van- Les panneaux sont sales et encastrés dans du Gogh sont encastrés dans le béton désac- béton mal fait et disgracieux qui se désagrége. tivé du trottoir.
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Parking
Accès handicapés
Eclairage nocturne
Végétation-
Intégration urbaine
Poubelles
Circulation
Illustration
Fiche environnement quai 8 mai 1945 Description Diagnostic La rue est à sens unique avec un accés Le secteur est surtout utilisé pour venir se garer. depuis la place Lamartine et un tronçon La route qui pars en direction Nord, vers la gare, qui y méne, selon le principe de la circula- est dangereuse car il n’y a pas de trottoir et les tion «en marguerite» véhicules roulent à une vitesse excessive. Un bac en métal blanc sert pour toutes les poubelles du secteur,que ce soit les bateaux de passagers, les touristes, les bus, etc... Le secteur est situé entre la gare est la vieille ville, avec un accés direct à une place qui donne accés aux principaux axes de circulation.
Un shéma de collecte des déchets dois être élaboré afin de distinguer les types d’ordures selon leurs provenance.
Des platanes bordent le terrain de boules. Un espace végétalisé entoure le terrain de jeux pour enfants. L’espace situé aprés la pile de l’ancien pont est en friche. L’éclairage est le même que pour le quai de la Roquette.
Les arbres en place doivent être conservés. La zone de friche présente un potentiel d’aménagement végétal trés intéressant, à proximité de la gare. L’éclairage est inssufisant pour cet accés à la gare. La nuit, le secteur est évité par les usagers. Les lampadaires doivent être homogénéisés.
Le quai est donc bien intégré à la ville mais ce shéma est en train d’être modifié pour permettre un accés sécurisé au collége.
Il n’y a pas d’installation spécifique aux Le trottoir dois être rabaissé, notamment au bout personnes à mobilité réduite. des passages piétons pour permettre un accés plus facile. Du fait de la faible déclivité et de l’homogéneité de niveau avec la ville, il n’y a pas besoin de rampe. Le secteur est essentiellement une zone Le stationnement pour les bus doit être supde stationnement. Une aire de service primé pour faire place à une zone de «dépose pour camping-car est installée içi, mais minute». Un lieu doit être trouvé pour stationner les camping-cars n’ont plus d’emplace- les bus de tourisme et les camping-cars. Le stament autres que celui des bus. Beaucoup tionnement de la gare dois être adapté, avec par d’usagers de la gare viennent chercher içi exemple un tarif moins cher pour les plaçes les un emplacement gratuit. plus lointaines qui sont souvent vides.
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V A L O R I S A T I O N
Reamenagement des quais
Bilan et orientation à prendre La trame générale est inspirée par la réappropriation des berges du fleuve Rhône par les habitants permanents et les occupants de passage. Ce sera le squelette du projet qui apportera la cohérence et sur lequel viendra s’articuler les différents sites du bord du Rhône. Il reflétera la diversité des actions dans le respect de l’ensemble. Le site naturel des berges du fleuve à une personnalité très forte. Il a été modelé par : L’érosion du relief, par l’écoulement de l’eau La qualité des sols qui font le lit du fleuve L’histoire des périodes climatiques qui l’ont fait évoluer La végétation particulière qui s’est installé dans l’eau et sur les berges Ombre et lumière, chaleur et fraîcheur, couleurs changeantes, aspects de surfaces : minéral et végétal, perception des bruits (de la ville, des oiseaux, du vent, de l’eau…). Ces traits de caractère devront être pris en compte pour conserver la personnalité de ces paysages.
L’appropriation Le site est aujourd’hui aménagé et l’Homme se l’est approprié à travers ses activités en fonction de l’histoire, de ses propres besoins et de ses rapports avec le fleuve. Il a été au cours des âges perçu comme une grande voie de circulation des Hommes et des marchandises auquel il fallait avoir un accès facile et élever contradictoirement des barrières pour s’en protéger. Il est aussi perçu comme un être vivant dont les colères du Rhône peuvent mettre en péril les aménagements des riverains. Les Hommes ont un rapport presque divin avec le fleuve qui fait leur richesse ou les ruine. Au fil du temps, on a appris à s’en méfier et on a bâti des digues pour l’emprisonner, le réguler. Ses rives sont devenues de plus en plus habités. Dans ce grand couloir, entre construction et eau, on a aménagé les voies de circulation, de plus en plus rapide, de plus en plus nombreuses… Et la ville s’est coupée du charme et des possibilités d’un grand espace libre à vivre. L’Homme a laissé des traces de ses interventions passés sur les quartiers riverains. Aujourd’hui, il a besoin de percevoir ses empreintes qui sont la marque de son évolution et qui lui permettent de se projeter dans l’avenir en respectant celle-ci. L’Homme a besoin d’espace qu’il peut s’approprier en promenade, fêtes, animations, sport… dans ses déplacements et les rapports qu’il a avec son corps et avec son esprit. Le fleuve roi est source d’inspiration de la ville à ses pieds. La nature et la culture sont comme le reflet de sa propre évolution dans le miroir de l’histoire. La première phase d’étude et de diagnostique pour le réaménagement des Quais du Rhône d’Arles est terminée. Les éléments de cette première étape ont nourri le présent document. Celui-ci définit le programme, la base de travail pour les équipes qui répondront à la maîtrise d’ouvrage lors d’un concours.
Rappel des enjeux et des objectifs de l’opération La ville d’Arles a pour ambition de faire des quais un espace dynamique en lien avec son patrimoine. Nous insisterons présentement sur la nécessité de résultats concrets et substantiels à cours et moyen termes, et ce dans les soucis de susciter un intérêt et une appropriation par la population. L’aménagement des quais devra être considéré comme un facteur d’entraînement pour la 72
poursuite et dans la durée du projet de renouvellement urbain de la ville. Ce sera un projet : • pour Arles et sa région • pour que la ville renoue avec le fleuve Roi, se réapproprie ses berges, son lit et ses activités fluviales • respectueux du patrimoine et de l’environnement • fédérateur : prenant en compte tous les partenaires, les acteurs et les projets s’y rattachant • au service du développement économique durable et touristique • intégré harmonieusement au paysage et au patrimoine environnant • privilégiant le cheminement piéton et les déplacements doux aux circulations automobiles • créant des espaces conviviaux, confortables et sûrs • confortant la personnalité de la ville d’Art et d’Histoire et sa situation privilégiée au delta du Rhône porte de la Camargue (nature et culture) Les objectifs de la ville sont : • concilier la prévention des inondations avec les pressions du développement • respecter et améliorer le cadre de vie des habitants • assurer un développement économique et touristique
La programmation en deux phases Le souhait de la ville est de travailler en au moins deux phases de réalisation. Ces deux phases doivent être conçues comme un ensemble cohérent et achevé d’intervention. La première étape qui doit être achevée avant 2013, doit permettre d’engager un processus de transformation du site. Elle devra porter sur : • la mise en place d’un espace provisoire d’exposition pour l’explication du projet • la restauration et l’entretien des quais côté fleuve et cité • l’accessibilité avec le cheminement piéton continu sur les quais • la mise en valeur du quai • la mise en place d’une signalétique d’information touristique • la fin du transit de la circulation automobile Les éléments de cette première phase, bien que devant être un ensemble cohérent et achevé, ne devront pas perturber la suite des réalisations du projet et s’inscriront dans des actions continues aboutissant à l’achèvement de celui-ci. La deuxième étape qui doit être achevée d’ici 2020, doit conforter le projet de renouvellement urbain de la ville et de sa cohérence. Elle devra porter sur : • l’aménagement des espaces verts et publics • le traitement de la voirie • le cheminement cohérent et harmonieux sur tout le site : du Pont aux lions au Musée d’Arles Antique Des réalisations et installations provisoires, que se soit pour des édifices ou des aménagements d’espace bâti ou libre, sont envisageables lors des travaux, à la condition qu’elles soient de grandes qualités et présentent une image positive du projet en cours. Le programme en général et le détail des actions devront être en cohérence avec la phase de diagnostic et d’état des lieux. 73
V A L O R I S A T I O N
PROGRAMME
I. Restauration Les quais sont régulièrement entretenus et nettoyés et ne présentent pas de pathologie extrêmement urgente à traiter. Néanmoins, la mise en valeur des quais est l'occasion de leur redonner un meilleur aspect et de refaire les parties qui commencent à être bien endommagées, avant que cela ne s'aggrave. Notre action se situera donc entre le simple entretien et la réfection totale, avec un nettoyage lorsque cela est uniquement nécessaire et un remplacement total sur les secteur les plus critique. Les travaux s'adapteront à la situation, tout en permettant une homogénéisation des quais. Tous les travaux de restauration s'effectueront en une tranche, qui devra être fini en 2013. Ils respecteront les cahier des charges du secteur sauvegardé et seront soumis à l'avis de l'ABF. Ils devront être réalisés en prenant en compte la préservation de l'environnement et la qualité de vie des riverain, dans le respect des normes liées à ces contraintes. Un relevé du bâti devra être établi selon la charte des travaux d'aménagement du secteur sauvegardé.
A. Techniques de restauration préconisées Les techniques suivantes sont celles employées pour la restauration de la pierre, elles veillent au respect du matériau tout en profitant de techniques nouvelles et de facilité de mise en œuvre. Elles respectent les préconisations du secteur sauvegardé. 1) Dégradation des joints : Les joints de mortier des murs de pierres sont vulnérables aux intempéries et notamment à l’eau. Leur exposition permanente provoque leur usure en profondeur, une désagrégation du mortier qui peut être accentuée par des mouvements liés à des problèmes structurels (déversement, fissuration…), et /ou à la pousse de végétation, qui est le problème le plus fréquemment rencontré ici. Dans certain cas, une reprise de ces joints est nécessaire. La méthode consiste à nettoyer puis remplir le vide des joints par un mortier de chaux. Après la phase de préparation (nettoyage et humidification des supports), les parties endommagées du mortier seront enlevée. Pour dégager le mortier sur les joints larges, on utilisera un ciseau ou un burin avec un marteau. Le joint obtenu devra avoir une profondeur et une surface d’accroche suffisantes pour assurer la bonne tenue du nouveau joint : environ 50 mm pour les joints larges. Il faudra ensuite nettoyer et dépoussiérer les joints (par exemple avec une brosse dure) et arroser les joints avec de l'eau jusqu'à saturation, pour une meilleure prise du mortier. Pour fabriquer le mortier, on mélangera 1 volume de chaux blanche avec trois volumes de sable gros (entre 0-3 et 0-6 mm) en ajoutant l’eau pour obtenir une consistance facilitant l’application. Pour l'application, le mortier sera projeté à la truelle jusqu’à remplir les joints au nu du parement. Les pierres seront ensuite nettoyées par brossage à sec puis avec une éponge humide rincée régulièrement.
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2) Ragréage des pierres Le ragréage des pierres écornées ou présentant des éclats, permet d'éviter leur remplacement. Processus: • Le support doit être apte à recevoir le mortier de ragréage sans risque de désordres; toutes les parties sonnant creux ou de faible adhérence doivent être éliminées. • Ces supports seront dépoussiérés par brossage, voire par une méthode de nettoyage (p. ex. sous pression d'eau), décapés de toutes traces de peinture existante. Après un traitement à l'eau, l'application du mortier de ragréage n'interviendra qu'après séchage du support. • L'épaisseur du corps de la couche de mortier de ragréage ne doit pas être inférieure à 5 mm. • Les supports friables et peu cohérents seront consolidés au préalable à l'aide d'un poly-silicate d'éthyle. Le produit de consolidation sera appliqué à la brosse jusqu'à refus. • Des armatures sous forme de tiges en laiton ou en acier inox seront prévues lorsque le support est friable et dès que les volumes de mortier de réparation dépassent l'épaisseur de 5 cm. Spécifications du mortier de ragréage : La couleur du mortier sera validé par l'ABF. • Les ragréages seront effectués à l`aide d'un mortier entièrement minéral spécialement conçu pour la restauration par recharge d'éléments pierreux. Le mortier ne contient pas de ciment ni aucun autre liant à prise hydraulique. • Le produit est à base de poudre de pierre choisie en fonction de l'aspect recherché, et plus particulièrement des caractéristiques physiques des matériaux pierreux devant être rechargés. Le liant est un composé de sels métalliques en solution aqueuse et d'oxydes sélectionnés, prédosés et mélangés avec la poudre de pierre. • Composition composant A : poudre de pierre, d'oxydes, pigments; composant B : solution de sels métalliques. • Adhérence : égale ou légèrement supérieure à la résistance à la traction de la pierre à restaurer. • Coefficient de capillarité : 7 • Masse volumique apparente : 2,03 à 2,13 kg/dm3. • Porosité semblable aux matériaux pierreux : 10 à 30% • Coefficient d'absorption d'eau : 0,84 a 0,86. • Retrait : négligeable. • Coefficient de dilatation thermique : identique aux pierres. • Temps d'utilisation pratique après mélange : 5 min. à 15C° • Dosage liquide/poudre : 40 kg de liquide pour 100 kg de poudre. • Les caractéristiques mécaniques du mortier seront voisines de celles de la pierre à restaurer. Le ragréage du béton sera fait en respectant les normes et en prenant garde à la forte salinité et à l'humidité des quais. 3) Anti-graffiti : On optera pour un traitement de protection réversible n'affectant ni l'aspect, ni la diffusion de vapeur d'eau des matériaux traités. Le traitement sera d'une durabilité supérieure à 5 ans et s'appliquera en une couche sur surfaces propres. Il permettra l'élimination aisée des taches sans recours à des techniques abrasives. Les surfaces nettoyées feront localement l’objet d’un rappel de traitement afin d’assurer la pérennité de la protection. Les traitements permanents à l’aide de résines polyuréthannes sont à proscrire. 77
Nettoyage : La pierre utilisée sur les quais est principalement poreuse. Le nettoyage devra donc prendre en compte ce critère. Il s'agira par exemple d'un hydrogommage, réalisé par des professionnels expérimentés pour ce type d'exécution. Les granulats seront parfaitement calibrés pour une répartition homogène de l'action de nettoyage à des pressions de service faibles tout en réduisant l'abrasion. Ils seront choisi en fonction de la pierre et de la saleté du bloc de pierre. Leur granulométrie sera entre 50 et 350 microns. La technique de nettoyage sera validé par l'ABF.
B. Ouvrages
Joint refait en 2009 sur le parapet coté Rhône
Trace d’ancien enduit sur le parapet
Remplacement d’une pierre du parapet
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1) Parapet Le mur parapet est un élément essentiel de la lutte contre les crues. Il sert également de garde corps sur une partie des quais où le niveau coté ville et coté Rhône n'est pas le même. Son entretien est essentiel. Il dois être étanche et solidement ancré. Il est en cours de sablage par la SYMADREM. Ce sablage n'est pas adapté à la pierre de Vers-Pont du Gard utilisée au début des quais. Une surveillance sera nécessaire pour vérifier l'apparition des pathologies telles que la désagrégation. De même, certains joint ont été refait avec un mortier bâtard qui est trop dur. L'eau de ruissellement est déporté sur les pierres mitoyenne est les attaque. Le premier travail sera donc de défaire les joints qui viennent d'être refait et de les refaire selon la méthode préconisée. Un ragréage devra être réalisé là où cela est nécessaire. Les parties en béton les plus défectueuses seront grattées et refaitent en béton. Les joints entre les blocs de béton du quai du 8 mai 1945 devront être refaits entièrement afin d'assurer l'étanchéité en cas de crue. Enfin, lorsque cela sera nécessaire, les pierres les plus endomagées devront êtr déposée et remplacée. Le parapet devra être enduit tel qu'il l'était auparavant par un enduit à la chaux grasse, dont la couleur sera déterminée par l'ABF. avec des faux joint tracés avec le bout de la truelle.
2) Mur de soutènement Les murs de soutènement de la crête de quai ont un rôle capital car ils retiennent le terre plein à son point d'ancrage avec le sol. La force qui s'exerce sur eux est accentuée en cas de crue. Ils doivent donc avoir une résistance bien plus forte que les simples murs de soutènement de terrain. La principale pathologie que nous avons rencontré est le déchaussement des pierres provoqué par les enracinements et les infiltrations d'eaux. Les pierres devront être remise en place avec un mortier à la chaux dont la couleur sera donnée par l’ABF. Les blocs en béton qui ont été rajouté pour remplacer les pierres défectueuses devront être déposés et remplacés par des pierres de même résistance mécanique et dont la porosité sera proche de celle d'origine. Les zones les plus déformées, telle que le mur de soutènement du secteur 2 du quai de la Roquette, seront déposées complétement et refaites. Les blocs de rives en béton seront remplacés par des dalles de pierre de très faible porosité de couleur proche des pierres d'origines. Les ragréages à base de ciment ont énormément souffert, ils sont à enlever et à reprendre avec un mortier plus adapté. Il peut être nécessaire de changer le bloc en entier. Les perrés qui retiennent la crête seront traité de la même façon. Les pavages seront remplacés si besoin et stabilisé dans tout les cas. Une attention particuliére sera apporté à l’esthétisme du perré situé contre le muséé Réattu. La couleur du mortier sera déterminé par l’ABF.
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Les marches d’escaliers qui soutiennent la crête sont trés abimées et seront déposées entiérement. Une proposition de remplaçement devra être faite. Il pourra s’agir de remettre des marches en pierre mais toute autre proposition judicieuse et s’intégrant parfaitement dans l’esprit général du réaménagement pourra être faite. La résistance à la pression en cas de crue devra être vérifiée.
Gradins en osier, quai de Bordeaux
2)Bâtiments techniques- Ouvrage de génie-civil Les locaux technique sont pour la plupart en très mauvais état. Leur emplacement n'est pas judicieux et les normes de sécurité ne sont pas respectées. Leur destruction et leur reconstruction devra être réalisé en accord avec les services concernés. Ils devront s'intégrer à l'environnement tout en préservant la facilité d'accès pour les équipes techniques. Par exemple, ils pourront être couvert par un lambris en bois. Le choix adopté sera le même pour tous. Le local de relèvement des eaux usées constituera l'objet d'une réflexion particulière par un bureau d'étude spécialisé. La culée du pont des Lions devra être nettoyée par une technique respectant la pierre. La culée et l'ensemble du pont de Trinquetaille se trouvant sur le quai coté ville dois subir un nettoyage et un ragréage sur certaines pierres. Les causes des principales pathologies doivent être enlevées (ancrage de fer, reprise en ciment, joint trop dur). Les tuyauteries et les boitiers techniques situés contre les murs doivent être déplacés. Les urinoirs situés près de la culé seront détruit et des WC publiques seront construit en dur à la place. La construction devra s'intégrer parfaitement dans son environnement. 80
WC publique à Saint-Chamas (13) 4) Cheminement Le revêtement de la crête où chemine les piétons sera déposé intégralement et refait afin de l'harmoniser. Le revêtement consistera en un béton désactivé fait avec des cailloux concassés similaire à celui des bords de quai fait récemment par le SYMADREM, tel que exigé par l'ABF. Sur le secteur 2 du quai de la Roquette, l'espace entre les platanes sera ré-engazonné. Les marches d’escalier qui permettent d’accéder à la crête seront déposée et remplacée par
des pierres naturelles ou recomposées, avec une résistance au poinçonnement et une porosité adaptée. Les marches devront être anti-glissement. 5) Voirie Revêtement : la voirie sera recouverte d'un béton désactivé aux granulés concassés. Fonte : toute les fontes seront remplacées et uniformisées. Leur couleur sera validé par l'ABF. Ecoulement des eaux pluviales : le traitement des eaux pluviales sera particuliérement étudié pour répondre aux besoins de la pluviométrie locale : fortes précipitations soudaines trés occasionnelles. Réorganisation de la circulation : Seul les résidants et les véhicules d'approvisionnement seront autorisés. L'accès sera limité par des bornes abaissantes.La circulation sera à sens unique partout. Un rond point sera crée au carrefour situé sous le pont de la voie rapide. Il ralentira la circulation et facilitera l'intégration dans la circulation. Passage sous le pont de Trinquetaille : le passage sera en sens unique, des barrières assureront la sécurité des autres usagers. 81
II. La valorisation des quais La première étape doit être achevée avant 2013. Elle doit permettre d’engager un processus de transformation du site.
A. La fin du transit de la circulation automobile et du stationnement permanent
Afin de limiter le trafic dans l’hyper-centre d’Arles, le Plan Global de Déplacement mettra en place des mesures de dissuasion à la circulation. Le stationnement côté quai sera quant à lui déplacé à l’extérieur du centre. La fin des stationnements permettra de se réapproprier les espaces libres pour en faire des lieux de détente et de confort. Il sera déplacé au fur et à mesure que les travaux seront mis en place. Quelques places de parking seront éparpillées tout au long du trajet. Elles seront réservées aux handicapés et aux personnes à mobilité réduite. Leur emplacement sera choisi en fonction de l’attractivité particulière de proximité des points forts de l’aménagement. Dans une deuxième étape, la ville installera des bornes d’accès. Le transit des automobiles sera donc réglementé avec des horaires aménagés, exemple : suppression de transit nuisible à certaines heures. Cette solution étant la moins contraignante pour les habitants. Toutefois, la politique de la ville n’est pas de supprimer entièrement le transit consciente des contraintes supportées par les habitants, mais de le maîtriser pour faire du centre de chalandise de la ville et des quais un lieu où les promeneurs, les habitants et les professionnels (artisans, commerçants, etc) trouveront le confort et la sécurité dans leur cadre de vie amélioré. L’espace sera rétréci à une voie d’une largeur de 3m environ avec des élargissements vers les carrefours importants rendant possible l’accès aux services de secours et un accompagnement urbain (rampes, promontoires, traitements de sols…). Le traitement définitif de la chaussée et des circulations annexes seront réalisés durant la seconde phase pour qu’ils ne soient pas détériorés et soient l’objet de surenchère économique. En attendant une solution devra être mises en place mais de façon provisoire dans le respect de la charte d’occupation de l’espace public. 82
B. Le cheminement cohérent et harmonieux sur tout le site
Cette partie concerne les abords du fleuve jusqu’à la nouvelle délimitation de la chaussée. Elle s’applique au quai côté Rhône régi par le SYMADREM, le quai côté cité et la zone des anciens stationnements côtés Nord. Elle sera consacrée au cheminement piéton et au déplacement doux. Elle devra respecter la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. La réflexion sur la continuité des déplacements doux (piétons, vélo et autres…) doit amener à gommer, au moins partiellement, les disparités entre les quais côté fleuve et cité et le cheminement fluvial vers le Musée Arles Antique, par le traitement de l’ambiance et de la visibilité des différents espaces. Actuellement, les travaux réalisés par le SYMADREM sur le côté fleuve offrent une circulation continue « du portail Elie Giraud au ‘nouveau’ pont ». Plutôt que la réalisation d’ouvrages couteux, peu commodes et disgracieux, cette portion pourra assurer la fonction de circulation piétonne de qualité : totalement dissociée du flux automobile et desservie par de nombreuses portes. Il faudra réfléchir à la cohabitation des vélos et des piétons et la mise en sécurité du bord des quais. De ce point de vue, la réflexion qui consiste à faire un marquage au sol peut être envisagée mais elle devra privilégier la nature des matériaux utilisés et leur mise en œuvre à des graphismes disgracieux. La mise en place d’un dispositif podotactile, (surfaces lisses ou rugueuses), d’éclairages par leds intégrés, etc… permettra un cheminement sécurisé pour les personnes aveugles et malvoyantes et renforcera la sécurité de tous les usagers. Cette continuité sera aussi assurée « de la place Lamartine au portail des Châtaignes face à la rue de l’Arc Constantin ». Les points de rupture « la porte des Châtaignes et le pont Trinquetaille » Ils seront traités de façon harmonieuse et intégrés aux quais. Pour la Porte des Châtaignes : il sera possible de créer une parcelle de franchissement en respectant les normes de la charte d’occupation de l’espace public de la ville, avec une hauteur minimum de 4m 50 pour l’usage des utilitaires de la SYMADREM ainsi que les véhicules de service et de secours. 83
Pour le Pont de Trinquetaille : il est proposé de joindre l’amont et l’aval du pont par une rampe qui rentre sous la voute du pont côté ville. Il est à remarquer que le passage restant sous la passerelle peut être suffisant pour le passage des véhicules utilitaires et de secours, ainsi que celui des piétons.
La réflexion devra aussi porter sur l’amélioration de l’accessibilité des portes sur le quai de la Roquette. Les petits escaliers existants, très étroits, devront être remplacés par des rampes douces ou des escaliers confortables. Au niveau des ambiances, le maillage des arbres devra être restitué. Cette ambiance générale devra être un compromis entre le minéral des quais et la structure végétale. Un ruban engazonné contre les quais sur l’ancien emplacement des stationnements pourra être aménagé en espace vert arboré. L’éclairage public est lui aussi à repenser. En effet, les lampadaires actuels inspirés du style Napoléon III, n’ont pas la qualité que l’on est en droit d’attendre d’un projet qui illustre la plus longue et la plus belle façade de la ville. Depuis la phase de diagnostic ont été mis en place des distributeurs de sachets pour les déjections canines. Cette solution devra être accompagnée par un suivi du service de police municipale et un nettoyage des quais réguliers. Des équipements particuliers et l’aménagement des sols devront être pensés dans le sens de l’accroissement et de l’accueil d’une population diverse accompagnée d’animaux. Contraintes législatives et techniques Les travaux proposés devront prendre en compte : • Loi 2005-102 sur l’accessibilité des personnes à mobilité réduite • EN 13201 sur la norme européenne concernant l’éclairage public Contraintes climatiques Certaines périodes sont très ensoleillées, on passe vite de l’ombre à une lumière très violente. Cette contrainte devra être prise en compte sur les abords des quais comme par exemple la restitution du maillage végétal. La force des vents : le mistral souffle différemment selon l’année, les équipements devront en prendre compte tout au long de la réflexion.
C. L’appropriation du fleuve Il ne faudra pas négliger l’attractivité du fleuve qui est l’axe structurant du projet et ne pas le voir seulement comme une voie de communication. Le banaliser ou le dénaturer serait une erreur. Il faudra intégrer dans les actions les activités qui se déroulent sur l’eau et sur les berges et apporter des solutions à chaque scénario avec des amarrages ou des pontons. 84
Il faudra intégrer dans les actions les activités qui se déroulent sur l’eau et sur les berges et apporter des solutions à chaque scénario avec des amarrages ou des pontons. • Découverte par promenades en bateaux • Accueil d’embarcations à usage thématique • Appropriation ludique (guinguettes, restauration) • Tribunes démontables (joutes, barques fleuries, etc…) La réponse à cette réappropriation fluviale sera prise en compte par une réflexion dans la première phase pour la réalisation d’équipements fixes : bornes (eau, électricité, assainissement) et arrimages, mais développée suivant les inclinations du projet dans la phase définitive et complétée par des appels d’offre d’exploitation.
D. Un espace d’exposition et de médiation Ce projet consiste à la création d’un espace public bâti éphémère dédié aux travaux d’aménagement urbain de la ville et du site à court et long terme. 1) Une structure éphémère et évolutive A très court terme, l’équipe doit intégrer cet espace, dans son programme comme une des contraintes principales mais aussi comme l’image forte du projet. L’emplacement idéal de cette structure serait la place Lamartine : lieu de passage aussi bien pour les touristes que pour les usagers. L’équipe devra particulièrement veiller à ce que cet équipement profite de la meilleur visibilité et accessibilité possible et qu’il soit bien intégrer dans son environnement. Il est important qu’ils soient d’une grande qualité architecturale et d’usage. Cet espace d’exposition et d’orientation doit être ambitieux et refléter la cohérence du projet et apporter un service efficace. Dans un premier temps il sera un lieu d’accueil et d’information des travaux en cours et sera modulable pour être réutilisé par la municipalité suivant ses objectifs. L’activité d’accueil exige que le bâtiment soit de plein pied sur un niveau afin de faciliter l’accès aux visiteurs et ne pas gêner la perception du site. L’espace muséographique comportera les thèmes : • L’exposition des projets pour murir la réflexion • L’évolution du projet et le résultat final • La programmation et les explications économiques 85
Cette structure comportera un espace d’accueil animé par un personnel municipal. Une réflexion sur son organisation doit être mise en place par le Service Patrimoine en coopération avec le Service d’Urbanisme de la ville. Les horaires d’ouverture de l’espace devront être réfléchis afin qu’ils s’adaptent au mieux aux us et coutumes du moment et aux contraintes saisonnières. Les Contraintes techniques pour un usage événementiel - La surface à prévoir est d’environ 40 m², l’espace intérieur sera modulable. Elément provisoire, il ne devra point avoir d’ancrage permanent au sol. - Ce bâtiment doit avoir 2 accès : l’entrée principale pour les visiteurs et une entrée de service pour le personnel dissociée. - Les entrées seront desservies par des plans inclinés, rampes dont les pentes et les aménagements seront aux normes publiques pour l’accueil des handicapés et des personnes à mobilité réduite. - Lieu de travail pour le personnel et d’accueil pour les visiteurs, l’espace doit être bien éclairé, ventilé, chauffé ou rafraichi. - Les espaces entre les différents éléments muséographiques devront donner une bonne lecture des services proposés et faciliter les déplacements à l’intérieur de la structure. - La structure sera accessible aux pompiers et services de secours. - L’isolation phonique et acoustique devra tenir compte de la polyvalence du lieu et son adaptation à des activités futures suivant l’orientation donnée par les services municipaux.. 2) Une signalétique ludique et efficace Le projet consiste à la création d’une signalétique piétonne à vocation patrimoniale, touristique et directionnelle. Il concerne la valorisation et l’aménagement du centre historique de la ville comprenant notre périmètre. C’est un projet à penser à l’échelle du secteur sauvegardé. Tout l’enjeu, est de considérer le centre historique en tant qu’élément incontournable de l’offre touristique, dans une logique d’accueil qualitatif (fonctionnalité, esthétique et contenu) et de découverte active (concept d’interprétation : donner l’envie d’en savoir plus). Les grands axes stratégiques du plan de signalisation sont : • Prendre en charge le visiteur sur tout le cheminement piéton et vers le centre historique • Donner aux visiteurs « piétons » les clefs de la compréhension du site historique : l’occupation humaine, les activités liées à cette occupation, l’usage et la fonction des éléments qui ont construit la ville, la lecture du paysage, etc. Différentes signalétiques doivent être mises en place concernant notre périmètre : • Information générale et touristique avec un plan de la ville aux points stratégiques de la ville (Place Lamartine, Pont de Trinquetaille, Square de la tour de l’Ecorchoir, Musée Arles Antiques…) • Information sur un monument ou site en visu (voir liste dans la partie Etat des Lieux) • Information directionnelle vers les autres sites patrimoniaux de la ville • Direction des circuits touristiques et thématiques • Exposition extérieure sur les liens qui unissent le Rhône et Arles avec des thèmes comme : le pont à bateaux, l’historique des rapports entre fleuve et cité, le fleuve inspirateur d’Art (Van Gogh, supports photographiques…), etc. Pour la signalétique des circuits touristiques à thème : Antique, Médiéval, Moderne, UNESCO … la charte graphique déjà mise en place devra être respectée. 86
Le projet doit être basé sur un concept simple et pertinent : différents graphismes et typographies mais avec une même unité d’organisation, sans superposition, accessible à tout public. L’esthétique, les choix des matériaux, les partis pris graphiques et typographiques doivent allier tradition et modernité. La réflexion doit être portée par le Service Patrimoine en coopération avec l’Office de Tourisme. Les textes seront rédigés par le Service Patrimoine. Ils doivent être d’une rigueur scientifique et historique. Les contraintes techniques : - Les panneaux doivent être d’une hauteur permettant une accessibilité et une lecture par les personnes handicapées ou à mobilité réduite, en sécurité. - Les panneaux devront être implantés pour respecter les paysages et le patrimoine. Ce ne seront pas des objets résiduels, mais des outils pour le repérage et la compréhension des sites. Exemples dans des centres historiques français
Montpelier Grand Coeur
Projet Centre Historique de Lyon
III. La valorisation des abords des quais La deuxième étape qui doit être achevée d’ici 2020, doit conforter le projet de renouvellement urbain de la ville et de sa cohérence.
A. L’archéologie urbaine et fluviale La question d’archéologie est à prendre en compte dans tous les projets et plus spécifiquement dans la zone à l’intérieur des remparts. L’intervention de fouilles préventives est obligatoire, mais reste une des contraintes prédominantes, du fait de la difficulté de l’INRAP à répondre dans des délais compatibles avec les échéanciers, ce qui est très pénalisant. Par ailleurs, le coût très élevé des fouilles préventives de l’IRAP pénalise fortement la faisabilité financière de certaines opérations. Le projet de la municipalité de créer un poste d’archéologue pour remédier à cette situation semble être d’une grande nécessité pour ce programme. 87
B. Les espaces publics Les surfaces libres de toute construction ainsi que les aires de stationnement doivent être plantées ou aménagées. Le traitement de ces surfaces libres devra être un mixte entre un espace public ouvert, adapté à de multiples usages et activités de la vie urbaine, et un espace vert, dont la vocation d’espace naturel et végétal doit être renforcé. (Petits jardins intimistes apportant la verdure, plantations paysagères mettant en valeur l’habitat urbain sans l’étouffer.) Les projets seront respectueux aussi bien du site naturel que du patrimoine environnant. Ils doivent reconstruire un espace libre à vivre. LA PRESQU’ILE SUD De nombreux projets sont en cours de réflexion afin de rapprocher le centre ancien des quartiers sud qui seront à prendre en compte pour les aménagements futurs des quais comme un prolongement logique.
RN 113 Voie Périurbaine Jardin Antique
Mise à jour du Cirque Romain
Port de Plaisance
1) Le port de plaisance Le projet d’un port de plaisance avec la mise en valeur du site en accompagnement des équipements nécessaires va dans le sens de la mutation en cours.
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L’étude en cours envisage une construction progressive des équipements nécessaires au port de plaisance. On pourrait tout d’abord aménager la partie la plus large du canal, juste après l’écluse et y installer 155 bateaux, dont 25 de passage, plus des commerces et des services à la navigation.
Une deuxième tranche pourrait porter sur l’aménagement de la rive qui longe l’actuelle quatrevoies pour les péniches-résidences. La troisième phase d’implantation concernerait l’amarrage des petits bateaux de plaisance du côté du pont Van-Gogh. L’étude est achevée, financée grâce au partenariat avec la CCI, VNF (Voies navigables de France, le Conseil général et le Conseil régional). Ces mêmes partenaires vont s’atteler maintenant à passer du projet à sa réalisation. La municipalité engage la concertation avec les associations et les autres usagers du canal, dont les pêcheurs qui comptent bien faire valoir leur présence sur ce secteur. Il est prévu de le réalisé pour 2020. 2) Les abords du musée d’Arles Antique et le cirque romain Dans les années futures, le site du cirque romain sera mis au grand jour. Un jardin d’inspiration romaine viendra arborer les abords du site jusqu’au pont de la voie rapide. En effet ce jardin appelé Hortus, est en cours de création près du Musée de l’Arles Antique. Il s’inspire dans son plan de l’hippodrome de Pline le Jeune et comprendra un ensemble de jeux et une collection de plantes. La construction de ce jardin, aux portes du Musée Départemental Arles Antique, a démarré en octobre 2007 dans le cadre d’un chantier d’insertion. Pendant 1 an, 40 personnes en insertion ont œuvré à cette réalisation, tout en bénéficiant d’un encadrement professionnel qui les a : - formées aux différentes techniques du paysage et du moulage béton - accompagnées dans la formalisation de leur parcours d’insertion. Cette action a été financée par l’Europe, l’Etat, la Région, le Département et la Fondation Solidarité de la Société Générale. Ce chantier d’insertion s’est achevé le 8 octobre comme prévu et la tranche la plus importante des travaux est terminée à 80%. Ce jardin s’inscrit dans un projet urbain et économique d’ensemble permettant de rapprocher le centre ancien avec les quartiers sud. 3) La requalification de la RN 113 Actuellement, la Route Nationale constitue le maillon faible de cet itinéraire qui draine un important trafic de transit régional et international, auquel se rajoute le trafic d’échange régional : • la RN113 assure les déplacements locaux, urbains et interurbains avec les communes voisines (Fourques, Saint-Gilles, Saint-Martin de Crau) ; • la RN113 est également la voie de desserte, avec l’ancien pont de Trinquetaille, permettant à l’heure actuelle non seulement de traverser l’agglomération mais également de relier les quartiers rive droite et rive gauche du Rhône. 89
Les prévisions de trafic à l’horizon 2015 projettent 80 000 véhicules par jour sur cet axe de transit dont 11,2 % de véhicules lourds et une forte augmentation du trafic au franchissement du Rhône. Cet axe est peu sécurisant pour les raisons suivantes : • la superposition des différents flux locaux, échanges et transits internationaux ; • leur fort accroissement ; • la présence des véhicules lourds. Les problèmes d’insécurité routière sont récurrents et s’expliquent par ce trafic élevé. Les accidents de la route provoquent également des perturbations du trafic pouvant conduire jusqu’au blocage de la RN113. D’autres nuisances liées au trafic s’ajoutent pour les riverains en particulier : les nuisances sonores. Le projet de contournement autoroutier d’Arles, confirmé lors de Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIAT) du 18 décembre 2003 a l’objectif de délester une très grande partie du trafic actuel mais également d’améliorer la qualité de vie des riverains par la requalification de la RN113 en boulevard urbain dans la traversée d’Arles. Une réhabilitation phonique et esthétique doit être mise à l’étude afin d’améliorer la qualité de vie des riverains. LE QUAI DE LA ROQUETTE
Rue Elie Giraud
Skate parc Scare de l’Ecorchoir
1) L’espace sous le pont de l’autoroute Sa situation fait de cette espace un élément important du réaménagement et de la cohérence du projet. Il doit répondre à 3 objectifs : • un espace vert au pied du centre-ville • un espace de liaison entre centre-historique et quartiers sud • un espace appropriable aux différentes activités et populations en particulier des riverains 90
Il est important de voir cet espace comme un espace évoluant selon les pratiques et leurs contraintes. Sous le pont de l’autoroute, les nuisances ne seront jamais complètement supprimées et incompatibles avec l’aménagement d’un espace de relaxation, des jeux bruyants et des activités générant un déplacement important peuvent être envisagés. Dans ce cadre là, un équipement extérieur destiné aux amateurs de rollers, skate et BMX devra être mis en place. Il comportera deux espaces différents destinés : • aux initiés avec des rampes et des tremplins. • aux débutants accompagnés Il serait compatible avec un projet de construction sportive de proximité. L’équipe doit prendre en compte les normes de sécurité s’appliquant aux équipements sportifs de proximité : NF S 52-401 de mai 2000, PR NF S 52-401/A1 de juin 2004 et PR NF EN 14974 d’octobre 2004. La décoration de l’espace devra être prise en charge par des artistes ou gérée avec les utilisateurs dans le cadre de leur activité. Ces abords seront traités pour être durables, avec un entretien facile, des aménagements spécifiques engazonnés et arborés afin de renforcer l’isolation acoustique du site et d’obtenir un lieu agréable et confortable à toutes saisons. L’espace côté quai, sera consacré à l’amarrage la mise en place d’une péniche thématique dédiée à la restauration, à l’animation des berges avec un espace démontable sur les quais et de terrasses ombragées. (Voir réflexion sur l’appropriation de l’ETAPE 1). Exemple d’intégration dans un centre historique
Berge du Rhône, Lyon 91
2) Le square de la Tour de l’Ecorchoir La cour de l’Ecorchoir devra faire l’objet d’une signalétique. Le parc jouxtant la tour doit être repensé afin de devenir plus attrayant pour le public. Le site doit être un espace agréable et sûr pour que des enfants accompagnés de leurs parents puissent jouer en toute liberté. Il doit prendre en compte qualité, sécurité, fiabilité, et loisirs. Il constituera un véritable espace de rencontres intergénérationnelles organisé autour d’un boulodrome et de jeux d’enfants. Les arbres et les végétaux auront, évidemment et pour le plus grand bonheur de tous, une importance de premier ordre dans la construction de ce parc public : un véritable espace de convivialité positionné au cœur de la ville. Le maillage des arbres doit renforcer l’isolation acoustique pour atténuer les bruits venant de la N113. Il permettra aussi d’ombrager le site en été. La mise en place d’une aire de jeux pour enfants est indispensable. Cet espace devra être attractif et ludique sous forme de jeux aquatiques et serait rafraichissant en été. La structure devra être étudiée pour s’adapter au mieux à l’accessibilité des enfants à mobilité réduite. Ces aires devront répondre à des normes esthétiques et de sécurité nécessitant peu de maintenance. Cet espace sera une création personnalisée pour ces objectifs et s’intégra
La réflexion peut aller jusqu’à la construction d’un débit de boissons non alcoolisées, aux normes, avec terrasse pour les parents qui trouvera un prolongement dans l’animation pour la convivialité du quartier. L’exploitation de cet établissement sera probablement saisonnier et fonctionnera à la bonne saison. L’idée de créer un espace temporaire et démontable est à approfondir tout en gardant à l’esprit la possibilité de construire un édifice pérenne selon l’appropriation qu’en fera la population. Exemples d’Aire de jeux
Jardin de Brociélande Berge du Rhône, Lyon 92
La place créée en 1945 par le bombardement vers la rue Elie Giraud Cette place a été bombardée en 1945 et n’a jamais été reconstruite. Actuellement, elle accueille des places de parking. La population ne se l’approprie pas, faisant de ce lieu un délaissé sans usage satisfaisant. Elle reste comme une plaie non traitée de la Seconde Guerre Mondiale et en attente de requalification. L’objectif est une réflexion sur la recomposition urbaine de cet espace qui doit acquérir une meilleure articulation spatiale et se reconstruire sur le quadrillage de la ville. L’espace peut être divisé en deux parties : • Un projet de logements avec la création aux rez-de-chaussée de lieu dédié aux services et aux commerces de proximité. Ces nouveaux logements peuvent apporter par une diversification de l’habitat le rééquilibrage des logements sociaux de ce quartier. • Un espace public extérieur à l’abri des courants d’air froid venant du Rhône, désamorçant les conflits : promeneurs, commerçants et habitants du quartier et créant une ambiance conviviale et dynamique
QUAI MARX DORMOY
Agrandissement du Musée Reattu Amélioration des abords des Thermes Jardin public à l’église des précheur Complexe culturel Actes Sud
1) La place Nina Berberova et le complexe culturel Méjan / Actes Sud Son nom évoque souvent le vaste complexe culturel des Editions Actes Sud, pôle d’attraction majeur du quartier. Celui-ci comprend, outre la maison d’éditions, une librairie, un cinéma, une salle de concert installée dans l’ancienne église Saint-Martin, et un hammam. 93
L’objectif du réaménagement de cette place est le développement de ce centre culturel avec la mise en place d’un projet « hors les murs » dans l’esprit de démocratisation de la culture. Actuellement, lors des saisons estivales, la mise en place d’une agora sous forme de structure légère, permet d’optimiser des séances de théâtre, de cinéma et des concerts en plein air. Cet usage est saisonnier : la scène se transformant l’automne venu en parking. Des solutions devront être apportées avec les membres de l’association du Méjan qui s’occupe de l’animation du complexe. D’ores et déjà deux propositions semblent intéressantes : • Derrière les remparts, la mise en place d’une mini scène permanente doit permettre dès les beaux jours d’animer le lieu. • La mise en place d’une estrade en prolongement des quais permettrait l’agrandissement de la terrasse du Café de l’Entrevue avec vue sur le fleuve, créant ainsi un espace de bien être ouvert sur le Rhône.
2) La place Albin Peyron et l’église des prêcheurs L’église est actuellement en cours de restauration. La mise en valeur des abords immédiats de l’église (et notamment des restes du cloître) doit être pensée en fonction des projets de réaffectation de l’ancienne usine à eau construite par Véran qui deviendra d’ici peu le siège des Rencontres Photographiques d’Arles. Il doit répondre à trois objectifs : • Un espace de respiration dans la ville au cœur du centre historique d’Arles qui est très dense. • Un espace de liaison, accessible au plus grand nombre et ouvert à des usages multiples, participant à la réappropriation du quartier par les habitants • Un espace appropriable aux différentes activités sociales et de détente des riverains qui prendra la forme d’un jardin méditerranéen. De manière générale, le dessin du jardin devra être simple et lisible. Les maçonneries seront limitées au strict nécessaire, les matériaux choisis pour les sols en harmonie avec le caractère du jardin. 94
Une forte couverture végétale est demandée : arbres, pelouses résistantes, des massifs d’arbustes et de plantes grimpantes qui peuvent délimiter des espaces tout en laissant passer le regard, de nombreuses occasions de voir des fleurs et vivre avec le cycle des saisons. L’eau fera partie des composantes à maintenir. Les équipements choisis pour le jardin seront simples, réalistes et solides. Le mobilier (bancs, corbeilles, appareils d’éclairage, fontaine pour se désaltérer) sera étudié pour être en harmonie avec l’aménagement paysagé. Le jardin devra offrir de bonnes conditions d’exploitation et de gestion (arrosage, drainage, quantité de pleine terre, accessibilité des engins d’entretien, etc.). Une réflexion sur la fermeture des lieux durant la nuit est à approfondir, empêchant les noctambules et les chiens de divaguer.
3) L’entrée Ouest de la rue du Grand Prieuré Cet espace est lui aussi la conséquence des bombardements de 1945. Actuellement parking, il est un espace mal utilisé. Espace de transition il est nécessaire de conforter sa vocation résidentielle et de créer par les traitements des sols une continuité du tissu urbain qui évite son étouffement par le stationnement sauvage. 95
4) La place Constantin près des Thermes La place dessert l’accueil des Thermes de Constantin. Son agrandissement est dû lui aussi aux destructions de la guerre. Sur sa droite, le restaurant « la Caravelle » est installé, mais sa terrasse étroite est impactée par les voitures du parking.
L’objectif du réaménagement de cette place est de conforter son rôle d’espace public. • Un espace ouvert pour l’accueil des visiteurs aux Thermes de Constantin. • Un lieu d’animation avec l’agrandissement de la terrasse du restaurant La Caravelle afin de créer un espace agréable et confortable Une réflexion devra être abordée sur l’implantation d’une haie arborée protégeant la place du vent( le Mistral) et du soleil en été.
5) La place André Suares, la montée Guy Renne, la place Marius Jouveau L’aménagement de cette succession d’espaces construits fait l’objet du projet d’extension du Musée Reattu. Cette nouvelle figure du musée, prévue au point le plus symbolique joue sur sa représentation et l’extension déclinée sur de multiples registres : • La réorientation de l’édifice Moteur du projet, la création d’une nouvelle aile a un fondement historique : la restitution de l’accès originel, du côté de la façade principale face au Rhône ; elle répond à la mise en scène du fleuve comme élément fondateur du site. • Une création architecturale Sa position géographique stratégique, en figure de proue, confère naturellement à cette extension une force symbolique. L’enjeu est bien, dans une ville fortement marquée par une architecture légendaire, de la doter d’un bâtiment très contemporain qui marque un nouveau chapitre de l’histoire d’Arles. 96
• De nouveaux espaces La configuration actuelle du bâtiment historique est insuffisante à la création des espaces nécessaires au développement de l’institution et au développement de la totalité de ses missions. Plusieurs entités pourront ainsi trouver leur place dans l’extension (environ 1.000 m2 en bénéficiant d’une lisibilité maximum) : des salles d’expositions temporaires, qui font actuellement défaut ; différents espaces d’accueil, dont une librairie/boutique, et un café thématique qui sera une vitrine de nouvelles salles permanentes pour le déploiement de pans des collections.
QUAI DU 8 MAI 1945
Collège Mistral
Place Lamartine
1) La place Lamartine Cette place est composée actuellement • Côté remparts : d’un parc pour les enfants. Cet espace n’est pas fonctionnel ni sécurisant. • Côté quai : du débarcadère des bateaux de croisière à l’aide de duc d’albe dans le Rhône, allant jusqu’au nombre de quatre bateaux maximum. • Au centre : d’un boulodrome entouré de platanes qui n’atténuent pas les effets désagréables du vent. Cet espace accueille aussi les fêtes foraines et les cirques tout au long de l’année. A terme, la place Lamartine, lieu de passage obligé pour les nombreux touristes qui arrivent à Arles par train, par bateau ou par bus, valorisera l’entrée dans le centre ancien par la porte de la Cavalerie. Situé à l’entrée nord de la ville, le secteur du nouveau collège et de la gare routière constitue une opportunité de développement urbain pour Arles. Il permet de traiter un site à l’abandon et en friche. La ville peut trouver ici une possibilité d’extension sur un espace situé à proximité du centre et de tous les services urbains, l’ensemble du parvis sur le Rhône restant dégagé. 97
Cette perspective nécessite d’avoir une réflexion globale sur l’aménagement des espaces publics de ce site autour de cinq équipements structurants : • Le nouveau collège Mistral • Le débarcadère et les services aux bateaux de croisière • La promenade • Les équipements sportifs • Le pôle de transport en intégrant une étude de circulation qui permettra de répondre au mieux aux usagers de la gare et du centre ville. L’objectif du réaménagement de cet espace est : • Un meilleur accueil des croisiéristes, plus confortable et communicatif sur la ville. • Une requalification de l’espace d’aire de jeux avec à l’appui une réflexion sur l’échec fonctionnel de cet endroit. • La création d’un mini terrain multisports s’intégrant dans le projet de construction sportive de proximité. Cette construction devra allier au niveau de l’esthétique modernité et tradition. Il devra s’intégrer dans un espace ouvert : utilisable lors des fêtes foraines. La notion de qualité, sécurité et fiabilité de la structure doit être prise en compte. Il faudra éviter la mise en place de pare-ballon inesthétique, le site étant dans le nouveau secteur sauvegardé. 2) Le collège Mistral Le terrain sur lequel est construit le nouveau collège, est celui de l’ancienne usine des eaux. Il est séparé en deux par les vestiges de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Arles et Lunel et orienté suivant un axe nord-sud. Le projet ancré dans l’environnement tient compte des vents dominants, du fleuve et des paysages. Le bâtiment d’enseignement dominant l’espace central offre une protection optimale contre le vent. Son ombre portée abrite le préau d’un trop grand ensoleillement. Enfin le risque d’inondation a conduit les architectes à le penser comme un bâtiment-pont surélevé. Le bâtiment de forme triangulaire présente : • Une façade Ouest sur la rive du Rhône offrant un point de vue exceptionnel sur la ville ancienne • Une façade Est sur la rue Talabot • Une façade Nord sur la gare routière et les zones de stationnement. 98
Le projet défendu par l’architecte préserve les perspectives et les caractéristiques préexistantes du site : • Aux maisons de ville en bordure du Rhône répondent les plissés des toitures en front de fleuve • Aux immeubles urbains en fond de perspective depuis la place Lamartine répond le bâtiment pont En tête de l’îlot urbain, le parvis et la nouvelle façade redonnent à la place Lamartine sa vocation d’espace urbain, sa priorité aux scolaires, piétons et deux roues. Le collège doit s’intégrer à terme dans le projet d’ensemble préservant la redécouverte des quais et l’accueil des visiteurs et prenant en compte le Pont aux Lions. Les abords proches ont la fonction de parvis, espace semi-public destiné à l’accueil des élèves, vaste espace de rassemblement.
C. Le traitement de la façade fluviale La façade fluviale de la rive gauche fait partie des plus larges et des plus belles de la ville. Celle des immeubles reflète l’histoire, l’âge et la vie du quartie. Actuellement ces façades sont peu entretenues. L’idée est de mettre en place un programme d’incitation de ravalement et de restauration. Une réflexion doit être mise en place par la municipalité sur les conditions d’attribution d’aide communale.
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Cette réflexion se déroulera en différentes étapes : • L’étude et le relevé architectural des façades • La mise en place d’un cahier des charges sur les conditions d’attribution des subventions municipales • La mise en place de réunions publiques d’information à la population par la mairie • La constitution des dossiers de chaque particulier. Les conditions et la programmation du cahier des charges doivent être travaillées en coopération entre l’antenne Secteur Sauvegardé du Service Patrimoine de la ville et l’Architecte des Bâtiments de France.
D. La gestion des poubelles Une réflexion primordiale devra être traitée sur la gestion des containers à poubelle et tri-sélectif. Actuellement, les containers sont éparpillés tout au long des quais. Ils sont installés devant les escaliers et gênent l’accès. Des dépôts sont fait à leur pied avec parfois des objets encombrants. Il est important de concevoir de nombreux containers sur les berges afin de desservir au mieux les habitations. Les lieux de mise en place devront être facile d’accès et n’engager aucun gène pour la circulation piétonne. Il est important de concevoir de nombreux containers sur les berges afin de desservir au mieux les habitations. Les lieux de mise en place devront être facile d’accès et n’engager aucun gène pour la circulation piétonne. Il semble difficile de concevoir des containers souterrains. En effet, cela exigerai des fouilles préventives puisque nous sommes sur la zone derrière les remparts et rendrait compliqué leur réalisation. Abris de p oubelle à Saint Chamas (13) Ils devront être discret et s’intégrer au mieux au patrimoine de la ville. Une réflexion esthétique, fonctionnelle et sécuritaire doit être mise en place afin de répondre au mieux à l’intégration urbaine. Les équipements devront notamment réduire les possibilités d’incendie. Il peut être envisager par exemple de cacher les poubelles par de la végétation (lierre sur pergola) et de mettre un parement en céramique auto-nettoyante. Des solutions contre les mauvaise odeurs devront être trouvées comme l’implantation de fleur odorante à proximité (jasmin), afin de créer le moins de désagrément possible aux riverains.
E. Stationnement vélo Arles devient une ville de plus en plus sans circulation automobile. En échange, les transports piéton et doux resurgissent. Il est important que le projet urbain en prenne compte non seulement avec la mise en place de piste cyclable et de voies piétonnes mais aussi des arrêts de stationnements pour vélo. La ville se voit constituer, au fur et à mesure de son aménagement, des parkings à vélo. La formule proposée devra être étudié. Une solution contre le vol des vélos doit être elle aussi approfondie. 100
F. Une navette fluviale Arrèt de la Navette Trajet de la Navette
Le souhait de la ville est de développer un nouveau mode de transport doux, flexible, adapté au site (écologique, économique et agréable) : Une navette fluviale. Connectée au réseau de transports collectifs de l’agglomération, la navette constituera une alternative supplémentaire aux déplacements en voiture. Le service assurera une liaison urbaine régulière en une dizaine de minutes entre le Nord et le Sud de la ville. Il renforcera le Rhône comme axe de circulation. Il répondra à quatre impératifs : • L’interconnexion avec le réseau des transports collectifs ; • La possibilité de rabattement pour la voiture particulière et les vélos avec la création d’un parking sur le terrain des anciens docs de la SNCF • Une desserte nord-sud • Une fréquence soutenue aux heures de pointe et en pleine saison Les passeurs permettront de relier les deux rives et les différents pôles d’activités de la rive gauche, de limiter la coupure naturelle du Rhône, de favoriser les échanges. Ils représenteront également un outil important de valorisation du patrimoine bâti et naturel de l’agglomération arlésienne. Ils devront desservir : • La gare • Le musée Reattu • Trinquetaille Rive droite vers le Pont • La cité vers le Pont de Trinquetaille • Le parking de desserte Rive Droite • Le Musée Arles Antique A l’avenir la mise en place de passerelles franchissant le fleuve devra être réfléchie entre la ville d’Arles, le SYMADREM et Voies Navigables de France. 101
V A L O R I S A T I O N
Mode operatoire
A. Caractéristique juridique du programme Le mode opératoire sera un Marché à procédure adaptée de maitrise d’œuvre pour la conception d’un projet de réaménagement des berges du Rhône en Arles. 1) Caractéristiques principales Le titulaire aura pour mission de développer le contenu de ce document. Il devra faire usage d’originalité et d’esthétique tout en respectant et mettant en valeur le patrimoine bâti et naturel environnant. Le projet sera conçu comme un parcours continu sur l’ensemble des berges. 2) Nature et étendue des travaux à satisfaire Les travaux s’effectueront sous trois tranches : • La restauration des quais • La valorisation des quais • La valorisation des abords et des berges 3) Forme juridique que devra revêtir le groupement des opérateurs économiques attributaires du marché Les équipes candidates devront obligatoirement : un architecte urbaniste, un paysagiste ou architecte paysagiste, un designer, un artiste, un technicien lumière, un acousticien.
B. Financement Le projet rentre dans le cadre des phases de financement du Plan Rhône. Une demande pourra également être faite auprès de la Préfecture de Région dans le PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER, COMPETITIVITE REGIONALE ET EMPLOI, 2007-2013, « Axe 4.1 » dont l’objectif est de lutter contre la ségrégation socio-économique, spatiale et environnementale des quartiers en difficulté. Une opération d’information devra être mené auprès des propriétaires de bâtiments donnant sur le Rhône afin de les informer sur les possibilités de subvention pour la restauration de leur façade, comme par exemple dans le cadre de l’OPAH de la Communauté d’Agglomération. Un fonds façade pourrait également être créer par la mairie pour donner un coup de pouce supplémentaire à cette initiative privée indispensable pour la réalisation des objectifs finaux de l’opération.
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A N N E X E S
CONCLUSION
Suite à cette analyse du bâti, de l’urbain et du sociologique, on constate que les quais ont une fonction très particulière. Trois impressions se dégagent de cette fonction : • Un espace de protection, de frontière entre ville et fleuve. Les berges et le parapet doivent être une barrière infranchissable à l’eau en cas d’inondation. Cela implique de nombreuses règlementations au niveau de la mise en place de travaux. • Un espace urbain hétérogène. La ville a un rapport différent avec le fleuve selon les quais. Lieu de circulation riveraine entre Arles Est et Ouest, les quais sont souvent encombrés par les voitures et deviennent très dangereux et peu agréables pour les piétons. • Un espace de promenade et de détente. La population ne se l’approprie donc pas de la même façon. Il doit être un lieu de communication et d’animation. C’est un élément important pour le développement de l’économie du tourisme et des croisiéristes : effet de mode sociale. Mais penser réaménagement des quais c’est penser à l’ensemble des projets qui tournent autour. Cette phase de travaux participe à l’amélioration et au développement qui transforme Arles depuis quelques années et qui s’étendra jusqu’en 2020.
Actuellement, les grandes villes françaises réaménagent leurs berges. A l’exemple des villes de Bordeaux et de Lyon, les quais doivent devenir pour Arles, la vitrine de la ville.
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bibliographie
Documentation sur le Rhône et Arles Le Rhône par Franz auf der Maur et Maximilien Bruggman Les ports antiques d’Arles mag Histoire antique et médiévale sept 2009 par Luc Long Le Rhône retrouvé diplôme DPLG Patrick Petrini Arles par Charles Roux Paléographie : le monde d’Arles l’imprimerie nationale Bulletin des amis du vieil Arles mag n°4,6, 7, 8 Les quais d’Arles, un patrimoine face au Rhône SYMADREM et la ville d’Arles 2009 www.siteetpatrimoinedarles.fr Législation et réglementation nationale Code de l’urbanisme Code Patrimoine Loi sur l’architecture du 3 janvier 1977 Loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées Loi du 17 janvier 2001 relative à l’Archéologie préventive Législation et réglementation locale Cahier des Charges de l’occupation des espaces publics de la ville d’Arles Diagnostique et réglementation du Secteur Sauvegardé 1993 et 2010 Documentation technique Pierre et Patrimoine, col, édition Acte Sud Précis du bâtiment, édition Nathan Site internet http://www.parles.fr/ http://www.ville-arles.fr/citer/20b-symadrem.asp http://www.paca.pref.gouv.fr/
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