CONSTRUIS AVEC L’ARCHITECTE BERNARD TSCHUMI Sandrine Le Guen Illustré par Annabelle Buxton
Actes Sud Junior
“L’architecture n’est rien d’autre qu’un montage, qu’une somme de combinaisons.” Bernard Tschumi
FORME
EN
FOLIE
C’est bientôt la fin de l’été. Barnabé, le grand carré, profite des derniers jours de vacances pour jouer et gambader. Il déambule, un peu nostalgique des trois semaines qu’il vient de passer au bord de la mer.
Sur son chemin, il rencontre Noé, le petit carré, toujours sautillant et plein d’énergie. – Bonjour Barnabé. Tu as l’air triste aujourd’hui. Que se passe-t-il ? – Je ne sais pas. Mes copains sont encore en vacances et je m’ennuie un peu.
– Au lieu de t’ennuyer, viens donc jouer à Archicube avec moi. Je t’explique ! Regarde un peu : un carré, c’est quatre triangles. Mais aussi, trois rectangles, ou encore, quatre carrés, ou huit ou seize… Avec ces trois formes, on peut presque tout dessiner ! Un rectangle, un triangle, voici l’Optimist sur lequel tu as appris à naviguer cet été !
– À chaque fois que l’on rencontre un bâtiment ou un objet avec l’une de ces formes géométriques, on le dessine dans ce petit carnet. En route ! lance Noé. – Un grand carré et un petit triangle : voici la maison de mes vacances ! dit Barnabé.
– Regarde là-bas. Un long rectangle pour la coque, un carré pour la cabine, et voici une péniche !
– Deux carrés, un long rectangle, je dessine le pont qui traverse la rivière.
– Trois carrés, un rectangle et quatre triangles pour le toit, voilà notre école ! dit Noé. – Ah, non ! Viens par là ! réplique Barnabé. La rentrée, ce n’est pas tout de suite. Allons vite nous amuser au square !
– Waouh, il y a beaucoup de jeux : toboggan, cheval à bascule, échasses, balançoire, marelle… Je vois des carrés et des triangles partout !
– Un carré ou un rectangle pour les murs, un triangle pour le toit ! Voici les maisons de notre village !
– Vite, allons courir dans les champs, propose Barnabé. Plutôt que de chasser les formes, on pourrait chasser les papillons ! – Encore un dernier dessin pour le moulin à vent. C’est un peu comme une maison avec quatre triangles pour les ailes ! s’exclame Noé.
Barnabé et Noé aperçoivent Léon, le rond. – J’ai une autre idée. Les triangles et les carrés, c’est terminé. Maintenant, cherchons les ronds ! – La montgolfière est ronde, dit Léon. Et le soleil, les arbres, le cœur des fleurs… – Quand il y a des ronds, le monde tourne rond ! conclut Barnabé.
MACHIN TRUC
BIDULE
Le métier
d’architecte
Quand on a besoin d’une école, d’un hôpital, d’une salle de concert ou tout simplement d’une maison, on fait appel à un architecte.
L’architecte imagine
L’architecte suit le chantier de construction Les plans terminés, l’architecte les confie à des constructeurs spécialisés : maçon, charpentier, plombier, électricien, peintre… Le maçon creuse les fondations, monte les murs en pierre ou en brique. Il coule aussi les dalles en béton. Le charpentier s’occupe des poutres qui vont porter la toiture. Le couvreur recouvre le toit de tuiles ou d’ardoises. Les menuisiers sont les spécialistes du bois et installent les portes, les fenêtres et les placards ! Le plombier installe les tuyaux d’eau, les robinets et le chauffage. L’électricien s’occupe des fils électriques. Le peintre donne de la couleur aux murs. L’architecte est un peu le chef d’orchestre de tous ces musiciens.
Quelle forme donner à cette maison que l’on vient de me commander ? se demande l’architecte. Un simple cube avec dix fenêtres ? Et pourquoi pas y ajouter une terrasse sur le toit ? Et puis un balcon par ici, ou bien là ! Avec quels matériaux vais-je construire cette maison ? Des briques, des pierres, du béton ou pourquoi pas du bois ? Cette maison ressemblera presque à une cabane !
L’architecte dessine Quand les idées sont claires dans sa tête, l’architecte dessine des croquis, puis des plans plus précis : où placer le garage, la porte d’entrée et les fenêtres ? Et à l’intérieur, où seront la chambre, la cuisine et l’escalier ? Tout est indiqué sur les plans. Ensuite, pour imaginer la construction en volume, il fabrique la maquette, une miniature du bâtiment à venir. Mais attention, l’architecte doit aussi s’adapter à des contraintes, à des règles.
Qui est Bernard Tschumi ? Bernard Tschumi est né en Suisse mais sa mère était française. Son père étant architecte, les plans et les maquettes n’ont pas de secrets pour lui. Mais cela ne l’intéresse guère. Il préfère le cinéma, les livres ou les courses automobiles… À dix-sept ans, il voyage à Chicago, aux États-Unis, et il est très impressionné par les tours de cette ville. Il change alors d’avis. Il veut être architecte lui aussi ! Musée, immeuble, école, salle de concert, passerelle mais aussi zoo : Bernard Tschumi a créé beaucoup de bâtiments. Son rêve est de construire une ville ou un morceau de ville, très dense avec des habitations, des cirques et des cinémas !
De la cabane
à la maison As-tu déjà construit une cabane ? Dans ta maison avec des cartons, ou peut-être dans la forêt, avec quelques branches de bois ? Ce n’est pas compliqué, il faut des murs et un toit. Toutes les formes sont possibles. Sinon, le paysage et les villes seraient un peu tristes et monotones !
En paille, en bois ou en briques ? Pour reloger des personnes ayant perdu leur maison suite à un tremblement de terre, Shigeru Ban, un architecte japonais, a imaginé une maison en carton facile et rapide à fabriquer ! Pour les fondations, des caisses en plastique remplies de sable. Pour les murs, des rouleaux en carton assemblés par des baguettes métalliques. Et pour le toit, une simple toile plastifiée !
Sur une cascade Frank Lloyd Wright, architecte américain, construit ses bâtiments en accord avec le paysage et la nature. Un jour, on lui confie un grand terrain avec une cascade pour y bâtir une maison. Où ? Sur la cascade, bien sûr ! Depuis les balcons, on voit l’eau dévaler à toute allure. À l’intérieur, les rochers naturels font partie du décor et peuvent devenir table, chaise ou autres meubles.
Une “machine à habiter” Tout comme les avions sont des machines à voler, les maisons sont, selon Le Corbusier, des “machines à habiter”. Elles doivent répondre au mieux aux besoins des habitants : formes simples, espaces ouverts, grandes fenêtres. Perchée sur des pilotis, la villa Savoye est une des maisons les plus célèbres de Le Corbusier. Construite en béton armé puis peinte en blanc, elle ressemble à une grande boîte suspendue dans la verdure. Et sur le toit, surprise, c’est un jardin-terrasse !
La maison en verre de Tschumi à New York Pourquoi ne pas se servir des toits des tours de New York pour y construire des maisons en verre ? À cette hauteur, on est en ville sans y être vraiment ! Et personne ne pourra voir à travers les fenêtres. Transparente, la maison en verre laisse entrer la lumière. C’est comme si on vivait dehors… Cette maison n’a en fait jamais été construite. Cela fait partie du métier d’architecte aussi, d’imaginer des projets extraordinaires !
De la tour au gratte-ciel,
Des tours écologiques
toujours plus haut Lorsqu’il n’y a plus assez de place pour construire des maisons au sol, on les empile les unes sur les autres. Deux étages, 5, 10, 50, 100, toujours plus haut. Édifié en 1884, le Home Insurance Building, avec ses 42 mètres de hauteur, est considéré comme la première tour de Chicago. Aujourd’hui, Dubaï détient le record avec une tour de 828 mètres, le Burj Khalifa. Avec 162 étages, l’ascenseur est indispensable ! 527 m
828 m
Perchée sur ses 58 étages, la Bank of America Tower de New York est l’un des gratte-ciel les plus verts au monde : on y a installé des éoliennes et des panneaux solaires sur le toit pour fabriquer de l’énergie et un système pour récupérer l’eau de pluie.
508 m 449 m
324 m
139 m
Des formes et des couleurs Jean Nouvel, un architecte français, a construit la tour Agbar, haute de 142 mètres, à Barcelone. Regarde cette drôle de forme : on dirait une fusée sur le point de décoller ! La structure en béton armé a été recouverte d’une façade de verre, créant 4 400 fenêtres. Celles-ci se colorent et s’illuminent la nuit, comme une mosaïque multicolore.
La Blue Tower de Tschumi Bernard Tschumi a construit sa première tour à New York, la ville des gratte-ciel. C’est dans cette ville que tu peux en voir le plus. La Blue Tower mesure 55 mètres, soit 18 étages, et elle est composée de 32 appartements. Les immeubles et gratte-ciel new-yorkais sont généralement blancs, marron, gris, en briques ou transparents ; la tour de Tschumi est bleue, comme son nom l’indique. Pour obtenir cette couleur, la façade est composée d’une mosaïque de carrés de verre de différentes couleurs : bleu, noir, gris et transparent.
Viaducs, ponts et autres passerelles Un pont pour enjamber une rivière, pour passer entre deux montagnes ou pour traverser une route… Depuis toujours, l’homme a construit des ponts. Les premiers étaient en bois puis en brique, puis en pierre. L’apparition de l’acier et du béton a permis de construire des ponts encore plus longs et encore plus hauts.
Le Golden Gate Bridge de San Francisco ou le pont de la porte d’or ! L’Amérique est le pays des gratte-ciel mais aussi des ponts. Connais-tu le Golden Gate Bridge à San Francisco ? Avec ses presque 2 kilomètres de longueur, il fut pendant longtemps le plus long pont suspendu du monde. Perché au-dessus du détroit du Golden Gate – point de rencontre entre les eaux douces de la baie de San Francisco et l’eau salée de l’océan Pacifique –, sa construction fut particulièrement difficile. Il est reconnaissable à sa couleur orange et à ses deux grands pylônes verticaux.
Le viaduc de Millau, le géant d’acier du sud de la France 14 ans pour imaginer le projet avec des architectes et des ingénieurs. 3 ans pour le construire. 2,4 km de longueur. 343 mètres de hauteur (19 mètres de plus que la tour Eiffel). C’est le viaduc le plus haut du monde !
Passerelle de La Roche-sur-Yon de Tschumi Longue de 67 mètres, la passerelle de La Roche-sur-Yon ressemble à un ressort géant posé sur pilotis. D’énormes pilotis, car elle pèse plus de 160 tonnes. 160 tonnes, c’est dix mille fois ton poids, ou le poids de cent soixante voitures ! La passerelle est rouge, une couleur que Bernard Tschumi utilise souvent. Mais pour lui, le rouge n’est pas une couleur, c’est simplement un moyen de marquer ce qui est important dans une idée, une ville ou un paysage. La passerelle traverse les voies de chemin de fer et permet aux piétons de rejoindre le centre ville.
Du jardin
au parc
Jardin potager, jardin botanique, jardin d’agrément, parc urbain. Il existe de multiples jardins. Tous n’ont pas besoin d’un architecte ou d’un paysagiste pour les imaginer.
À la française Tu connais peut-être les jardins à la française, comme celui dessiné par André Le Nôtre au château de Versailles ? Regarde ces pelouses bien droites et ces buis parfaitement taillés. Pas une feuille ne dépasse !
À l’anglaise Le jardin à l’anglaise, au contraire, préfère imiter le paysage. On dessine des fausses collines, des faux lacs. C’est comme si on avait décidé de transporter un morceau de paysage en ville.
En mouvement Gilles Clément est un paysagiste jardinier. Il invente le jardin en mouvement. Comme une friche, on laisse le jardin se transformer à sa guise et on accueille toutes les plantes souhaitant s’y installer ! Plus question d’arracher les mauvaises herbes. Ne sont-elles pas aussi belles que des roses ?
Le parc de la Villette de Tschumi Moutons, vaches et bœufs furent un temps les principaux habitants de la Villette. Les abattoirs fermés, ce très grand espace de 55 hectares – l’équivalent de soixante-dix terrains de foot réunis – a été transformé en parc urbain. Bernard Tschumi a imaginé le parc de la Villette un peu comme une petite ville, avec des grandes pelouses qu’il a appelées les prairies pour jouer au ballon, aux raquettes, danser, etc. ; des chemins droits ou sinueux, couverts ou pas, pour traverser le parc, qu’il a appelés les galeries, allées et promenades, et des drôles de petites maisons rouges abritant des restaurants, des cafés, des ateliers pour les enfants qu’il a nommées les folies ! Tschumi a aussi imaginé des jardins thématiques que l’on peut découvrir en empruntant la longue promenade cinématique qui serpente ces onze jardins aux drôles de noms : jardin des miroirs, jardin des voltiges, jardin des îles, jardin des équilibres, jardin du dragon, jardin des frayeurs enfantines, jardin des vents et des dunes, jardin de la treille, jardin des ombres, jardin des bambous et L'Artère.
Qu’est-ce qu’une folie ? Un endroit pour faire les fous ? Les folies sont des petites maisons construites généralement en dehors des villes, et servant de résidences secondaires pour se reposer et s’amuser. On leur a donné ce nom car, bien souvent, leurs propriétaires avaient consacré des sommes “folles” à leur construction, mais aussi car on y faisait beaucoup de “folies”: dîners fastueux, concerts, etc.
Les folies de Tschumi, ou le jeu des combinaisons Sur le parc de la Villette, il y a vingt-six folies disposées d’une façon très régulière, tous les 120 mètres. Aucune n’est identique mais toutes obéissent au même jeu, le jeu des combinaisons. Voici les règles : Soit un cube de 10,80 mètres de côté. Ce grand cube est divisé en 27 petits cubes de tailles identiques. Ces cubes sont soit pleins, soit vides. Dans sa boîte à outils, Bernard Tschumi a ajouté d’autres formes : des rampes, des tourelles, des escaliers en colimaçon, des échelles, etc. Le but du jeu est de piocher quelques pièces parmi ces éléments et d’imaginer une folie en les assemblant.
Modèle 1 : La folie P6 Deux cubes pleins et 11 cubes vides pour cette folie. Une grande rampe d’accès, un escalier en colimaçon et une échelle ont été ajoutés.
Modèle 2 : La folie N8 La folie N8 a perdu tous ses cubes pleins ! On ne peut plus y habiter. Elle est simplement composée de sept cubes vides et d’un drôle d’escalier.
Modèle 3 : La folie N7 Sept cubes vides. Cinq cubes pleins, à l'intérieur desquels on accueille les personnes qui se sont fait mal en jouant sur le parc et ont besoin de quelques soins. Il y a aussi un escalier pour accéder au toit-terrasse. Et pour finir, une roue qui tourne grâce à la force de l’eau !
Nous sommes à New York, la ville des gratte-ciel ! Colorie cette ville à ton goût.
C’EST LA RÉCRÉ !
Ma maison en papier Des crayons pour la colorier, des ciseaux pour la découper, un bâton de colle pour l’assembler.
La maison de Léon au toit plat
La maison de Barnabé au toit pointu
Les patrons des maisons sont téléchargeables sur le site www.actes-sud-junior.fr pour les imprimer et les découper.
Origacube Le cube est l’élément de base avec lequel Bernard Tschumi a imaginé les folies. Fabrique des cubes en papier. Tu peux ensuite les assembler à ta façon pour réaliser ta folie en papier.
Retourne ton pliage et refais la même chose de l’autre côté.
Blue Tower
Dans la maison des petites formes
La Blue Tower a 18 étages mais on dirait que les maçons n’ont pas respecté les plans. Ajoute les trois étages manquants !
Les petites formes habitent dans cet immeuble de 10 étages : Barnabé au quatrième, Noé au septième et Léon au neuvième. Dessine-les en train de te faire un signe depuis leur fenêtre.
L’explosion du carré ! Connais-tu le tangram ? Dans ce jeu chinois, le carré est divisé en sept pièces. Reproduis le patron ci-dessous, découpe les sept formes et colorie-les. À toi de jouer ! Arrange ces sept pièces pour imaginer la maison de tes rêves.
Un triangle, cela ressemble à une oreille ! Tu peux aussi inventer des animaux.
Colorier un plan Voici le plan du parc de la Villette dessinÊ par Bernard Tschumi. Des lignes, des surfaces et des cubes sont sur ce plan. Les cubes sont les folies, colorie-les en rouge. Les lignes sont les chemins et les routes qui permettent de traverser le parc. Colorie-les en jaune. Les surfaces sont les grandes Êtendues d’herbe pour faire les fous ! Colorie-les en vert.
Une carte pop-up gratte-ciel pour écrire à tes amis !
découpe
pli vers l’extérieur
pli vers l’intérieur
Le patron du pop-up est téléchargeable sur le site www.actes-sud-junior.fr pour l’imprimer et le découper.
La folie ananas
Cache-cache au parc
Folie en ananas, folie de Tschumi… Et toi, tu préfères une folie en forme de gâteau ou, pourquoi pas, une folie en forme de bateau ? Dessine ta folie sur cette verte colline et donne-lui un nom.
Léon, Barnabé et Noé se sont cachés dans ce jardin. Retrouve-les !
Relie les points pour faire apparaÎtre‌
Argile : terre qui peut être modelée et cuite avec laquelle on fabrique des briques ou des tuiles. Béton : constitué de sable, de ciment et de pierres concassées, les Romains connaissaient déjà ce matériau. Mais c’est au milieu du XIXe que l’on eut l’idée de couler du béton sur une armature en acier, le rendant encore plus solide. C’est le béton armé. Son invention vers 1870 a révolutionné l’architecture en permettant de créer des formes nouvelles. Le béton est aujourd’hui le matériau de construction le plus utilisé. Brique : matériau de construction de forme rectangulaire et de couleur orange-brun, fabriqué à partir d’argile que l’on cuit. Charpente : assemblage de bois formant le squelette d’un bâtiment et le support de sa toiture. Ciment : poudre grise composée d’un mélange d’argile, de calcaire et de gypse qui, lorsqu’elle est mélangée avec du sable et de l’eau, forme comme une pâte collante que l’on appelle du mortier et qui se solidifie à l’air.
Dalle : plancher en béton armé coulé sur un sol. Fondation : ensemble des éléments d’une construction caché dans le sol et sur lequel repose la partie visible du bâtiment, assurant ainsi sa solidité. Gratte-ciel : bâtiment de grande hauteur. Cependant, il n'existe pas de hauteur minimale à partir de laquelle on qualifie un immeuble de gratte-ciel. Ce qu'on appelle gratte-ciel varie en fonction de l'époque ou du lieu. Le Corbusier : il est souvent présenté comme le plus grand architecte et urbaniste du XXe siècle. Il est à l’origine du style international qu’il définit ainsi : “Là où naît l’ordre, naît le bien-être.” À Marseille, il a réalisé un immeuble qui résume ses idées : la Cité radieuse. Paysagiste : métier qui consiste à aménager l’espace et le paysage et ce, à diverses échelles : la ville, le quartier, la place, le parc ou le simple jardin particulier. Pilotis : pieux traditionnellement en bois mais aussi en béton, pierre ou métal enfoncés dans le sol et destinés à soutenir une construction hors de l’eau ou au-dessus du sol.
Ce livre est inspiré de l’atelier Archicube créé par Jasmine Francq, Julie Langlet et Valérie Nivet des Ateliers Villette. Merci tout particulièrement à Bernard Tschumi. Merci à l’équipe des Ateliers Villette, Florence Berthout, Martine Hayer, Delphine Jeammet, Frédéric Mazelly. Ainsi que Ronan Abgral Abhamon, Cédric, Valérie, Melvil et Yvann.
Coordination éditoriale Parc de la Villette : Sandrine Le Guen Éditrice : Isabelle Péhourticq assistée de Marine Tasso Directeur de création : Kamy Pakdel Directeur artistique : Guillaume Berga Maquette : Christelle Grossin © Actes Sud / Parc de la Villette, 2014 – ISBN 978-2-330-03078-0 Loi 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Reproduit et achevé d’imprimer en mars 2014 par l’imprimerie Proost pour le compte des éditions ACTES SUD, Le Méjan, Place Nina-Berberova, 13200 Arles Dépôt légal 1re édition : avril 2014 – Imprimé en France