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Jeux de guerre
Les tests de missiles hypersoniques effectués ces derniers temps par la Russie, la Corée du Nord, la Chine et les Etats-Unis et les projets de nombreuses autres nations ravivent les craintes d'une nouvelle course aux armements et pourrait menacer l'équilibre des forces nucléaires dans le monde.
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Plusieurs types de ces missiles sont non seulement capables de voler à des vitesses supérieures à 6,000 km/h (Mach 5), mais sont aussi manœuvrables. Exemple : Le Zircon, que Moscou a annoncé avoir testé avec succès depuis un sous-marin, mais aussi le Kinjal, ou encore le planeur hypersonique Avangard qui après avoir été largué, peut emporter une charge nucléaire, voler jusqu'à 33.000 km/h et changer de façon imprévisible de cap ou d'altitude.
Les Etats-Unis n'ont pas encore de missiles hypersoniques dans leur arsenal, mais ils y travaillent. Le Darpa, bras scientifique de l'armée américaine, a annoncé avoir testé avec succès son missile hypersonique HAWC (Hypersonic Air-Breathing Weapon Concept) à propulsion aérobie, c'est-àdire qu'il utilise l'oxygène présent dans l'atmosphère pour sa combustion. Le Pentagone développe également un planeur hypersonique appelé ARRW (prononcer Arrow, ou flèche en anglais), mais son premier test grandeur nature a échoué en avril dernier. La Chine a plusieurs projets, qui semblent directement inspirés des programmes russes, selon une récente étude du centre de recherche du Congrès américain. Elle a notamment testé un planeur hypersonique d'une portée de 2.000 km capable de voler à plus de Mach 5 et d'effectuer des "manœuvres extrêmes", selon cette étude.
De nombreuses puissances impliquées La France développe un démonstrateur de planeur hypersonique, baptisé VMAX, qui devrait voler ces prochaines semaines. L'Allemagne, l'Australie, l'Inde et le Japon cherchent aussi à développer des systèmes hypersoniques, et l'Iran, Israël et la Corée du Sud ont entamé des recherches sur cette technologie, selon le centre de recherche du Congrès. La Corée du Nord a assuré la avoir testé avec succès un missile planeur "hypersonique", ce qui, si la véracité de l'information est confirmée, constituerait une avancée technologique majeure. Contrairement aux apparences, les missiles hypersoniques ne sont pas forcément plus rapides que les missiles balistiques. La grande différence est que le missile hypersonique est manœuvrable, ce qui rend sa trajectoire difficilement prévisible et son interception difficile. Les systèmes antimissile THAAD pourraient permettre d'intercepter des projectiles à grande vitesse, mais ils sont conçus pour protéger une zone limitée. S'il s'agit d'un planeur hypersonique, les systèmes de détection antimissiles, qui mesurent des sources de chaleur, risquent de ne reconnaître le missile qu'après son largage, trop tard pour l'intercepter, explique-t-on au Pentagone. Le Pentagone qui n'a pas annoncé officiellement son intention d'acheter des missiles hypersoniques, assurant contrairement à la Russie et à la Chine que « son programme hypersonique est destiné à des missiles conventionnels. »
En simulation le vmax-3- francais annoncé par la ministre de la Défense.
Pour Cameron Tracy, chercheur à l'université de Stanford, la solution est d'inclure les hypersoniques dans les négociations en cours de contrôle des armements entre Moscou et Washington, et d'y inclure Pékin. « Le développement de ces armes, cette course aux armes hypersoniques, ce n'est probablement pas la situation la plus stable », ajoute-t-il. « Ce serait bien d'agir aussi vite que possible. » Estime le chercheur.
Brésil Covid 19, Bolsonaro criminel
Une Commission d’enquête du Sénat brésilien (CPI) a demandé l’inculpation de Jair Bolsonaro pour au moins dix crimes, dont « crime contre l’humanité », pour sa politique durant la crise sanitaire.
À l’issue de six mois de travaux intenses, une Commission parlementaire a recueilli des preuves qui montrent que le gouvernement fédéral (…) « a agi avec lenteur dans le combat contre la pandémie de Covid-19, exposant délibérément la population à un risque réel d’infection de masse », peut-on lire dans un rapport de près de 12 000 pages. La CPI a enquêté sur les responsabilités du gouvernement dans la grave pénurie d’oxygène qui a causé la mort de dizaines de patients par asphyxie à Manaus (nord), le discours anticonfi-