Le Matinal 21/04/2016 by LeMatinal

SHRADDHA:

MAURITIUS’ ULTIMATE SURFING SPOTS

“I HAVE COME THIS FAR ON MY OWN”

E L A N P a g e 17

Rs. 15

A R T O F L I V I N G P a g e IV

VOL XII, No. 190, PORT-LOUIS, 20 PAGES + 4 PAGES SUPPLÉMENTS, JEUDI 21 AVRIL 2016

FRANCHISE DES GRANDES MARQUES

A F FA I R E R O C H E S - N O I R E S

Fashion Style: sous la menace d’une sanction

Les malheurs du “repenti” Rakesh Gooljaury sont loin d’être terminés. Après avoir écopé de trois mois de prison dans l’affaire Roche-Noires pour “effecting public mischief ”, la société Fashion Style de l’ex-homme de confiance de Navin Ramgoolam pourrait cette fois-ci se retrouver en mauvaise posture. Cette dernière qui est détentrice d’une série de griffes internationales dont Hugo Boss, Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, Gant & Ralph Lauren, Jennyfer, Etam, Mango entre autres pourrait se retrouver sous le coup d’une sanction sous la “franchise trade licence.” Ce permis d’opération stipule des critères de base à respecter dans le cadre d’une création d’entreprise franchisée. Avec la peine de 3 mois de prison, les données ne sont plus les mêmes pour le patron de Fashion Style. Selon nos informations, les maisons mères des grandes marques prêt-à-porter internationales en ont déjà pris connaissance du jugement de la Cour sur le cas de Rakesh Gooljaury. Voir p4

Dans ses dépositions en Le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) a logé une cour, Rakesh Gooljaury est charge formelle d’entente revenu sur le vol qui s’est délictueuse contre l’ancien déroulé au campement de l’ex PM à Premier minRoche-Noires istre Navin Une charge le 3 juillet Ramgoolam 2011. Il a dans le silformelle contre déclaré que la lage de l’afl’ex- PM veille, il y a faire Roches avait une fête Noires, idem sur place, fête pour les DCP Dev Jokhoo et Ravine à laquelle Nandanee SoorSooroojebally. Alors que le nack y participait. Après la quatrième personnage, fête, il est retourné chez lui, Rakesh Gooljaury, fait déjà mais il a du revenir à Rochesface à son procès devant la Noires à la suite d’un appel cour intermédiaire ou il at- de l’amie de l’ancien PM. tend qu’il soit fixé sur sa sen- Une fois sur place, il a noté tence de trois mois d’empris- que Navin Ramgoolam avait onnement qui doit être com- les cheveux ébouriffés et des mué en travaux communau- traces de sang au niveau du taire. L’affaire sera appelée torse. Alors qu’elle était en état de choc dans le couloir. le 4 mai prochain.

L’homme d’affaires, Rakesh Gooljaury pourrait voir ses trois mois de prison subsitués en travaux communautaires.

SAJ est pour la peine de mort

Le Premier ministre.

Charges formelles contre N.Ramgoolam, D.Jokhoo et R.Sooroojebally

“Je suis pour la peine de mort, mais dans notre alliance, certains partenaires ne sont pas du même avis,” a déclaré le Premier ministre, mercredi à Ébène. “Que voulez-vous? Rompre ou continuer à travailler ensemble?”, s’est il demandé. Le Premier ministre s’exprimait devant les ONG et autres représentants de la société civile, dans le cadre des consultations pré budgétaires. En effet, devant la recrudescence de la violence dans la société, le Premier ministre croit qu’introduire la peine de mort serait dans

l’intérêt de l’Ile Maurice. Cependant, Maurice étant une démocratie qui respecte les droits humains et la valeur de la vie humaine, le débat sur la légalisation de la peine de mort risque de faire long feu encore. La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère cordiale.Voir p7

I N T E R V I E W D E L’ E N T R A Î N E U R R A M PAT E E G U J A D H U R

“L’écurie Gujadhur jouera ‘low profile’ cette saison” L’entraîneur Ramapatee Gujadhur s’est livré à coeur ouvert dans un entretien au Matinal. L’homme à la tête de la plus vieille écurie du turf est réaliste. Pour lui, il sera difficile de défendre le titre d’établissement champion par rapport aux effectifs dont disposent les autres écuries cette saison. Il affirme même que l’écurie jouera ‘low profile’ cette année, mais qu’il va faire de son mieux pour ‘keep the flag flying’ pour plaire aux nom-

breux fans de l’écurie. Ramapatee Gujadhur est aussi revenu sur la victoire de Reim lors de la 4ème journée hippique de cette saison. Selon lui, le fils de Ashaawes n’aurait pas pu triompher sans le ‘jockeyship’ sensationnel de la fine cravache australienne Noël Callow. Dans son interview à notre quotidien, il a également élaboré sur plusieurs points

dont l’embauche du jockey Yashin Emamdee comme titulaire, de sa nouvelle acquisition de choix Bouclette Top, de son équipe qui l’entoure à l’écurie incluant ses deux fils Gopal et Mukund, de son effectif de quelques 33 chevaux, de ses objectifs pour la saison 2016, des projets du Mauritius Turf Club et de la mise en place d’un nouvel hippodrome.

Affaire Lutchmeenaraidoo: Pas d’arrestation, selon le DPP Il se disait “calme et serein”. Le ministre Vishnu Lutchmeenaraidoo est sans nul doute réconforté après l’avis du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) qui a estimé qu’il ne doit pas être arrêté ou faire l’objet d’une charge provisoire à ce stade de l’affaire. C’est à la suite de la lecture du dossier envoyé à son bureau par l’Icac que le Directeur des Poursuites Publiques a pris cette décision. P4

GROS DEREK Des restes humains à TerreRouge Des restes humains ont été découverts mercredi sur le flanc d’une Montagne à TerreRouge sur un chantier de construction. On soupçonne que ce serait l’homme qui a disparu le lendemain de sa comparution devant la Cour d’assises dans l’affaire Gro Derek. La police a retrouvé sur place une pièce d’identité de cet homme porté manquant depuis 2015.

ABC Banking Corporation met en vente plus de19 millions d’actions ABC Banking Corporation, mettra en vente 19 067 968 actions à Rs 16 destinés aux actionnaires du 25 au 31 mai prochain. La banque finalise ainsi une levée de fonds de Rs 305 millions à la Bourse de Maurice. Dans un premier temps, ABC Banking Corporation utilisera Rs 150 millions pour augmenter son portefeuille de prêts et ses activités bancaires internationales. Le reste du capital sera utilisé pour soutenir la croissance. “La mise en vente de ces actions va consolider nos assises et notre stratégie d’expansion internationale.”

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Fashion Style: sous la menace d’une sanction

L’homme d’affaires, Rakesh Gooljaury pourrait voir ses trois mois de prison subsitués en travaux communautaires.

SAJ est pour la peine de mort

Le Premier ministre.

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w w w . l e m a t i n a l . c o m

La bataille du boycott d'Israël gagne du terrain

Un nouveau naufrage en Méditerranée aurait coûté la vie à des centaines de migrants. (Photo d'illustration)

Le naufrage d'un bateau de réfugiés aurait fait 500 morts en Méditerranée Le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés s'est alarmé mercredi d'un possible naufrage en mer Méditerranée qui aurait coûté la vie à 500 personnes. L'instance se base sur la foi de témoignages de survivants. Les victimes se compteraient par centaines. Des migrants secourus en Méditerranée et débarqués à Kalamata, en Grèce, ont raconté avoir assisté à un naufrage ayant fait jusqu'à 500 morts, a annoncé ce mercredi une porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR). Ces 41 personnes originaires de Somalie, du Soudan et d'Ethiopie - 37 hommes, 3 femmes et un enfant de 3 ans voyageant avec sa famille décrivent “un grand naufrage qui a eu lieu en mer Méditerranée et qui a tué en-

viron 500 personnes”, a expliqué Carlotta Sami, porteparole du HCR pour l'Europe du Sud basée à Rome.

Un bateau surchargé Elle précise que des doutes subsistent sur la date de ce potentiel naufrage. Selon elle, les migrants ont dérivé en mer jusqu'à être repérés et secourus samedi, puis ont été débarqués à Kalamata dimanche. Ils auraient pris la mer près de Tobrouk, dans l'est de la Libye, à bord d'une embarcation délabrée transportant entre 100 et 200 personnes. En pleine mer, les passagers auraient rejoint un autre bateau déjà chargé de migrants, à bord duquel les passeurs ont essayé de faire monter les autres. Mais sous l'effet de la surcharge et du mouvement, ce plus grand bateau aurait chaviré.

Quand le bruit a couru que la firme de cosmétiques Ahava se retirait de Cisjordanie occupée, les Israéliens se sont alarmés d'une décision prise sous la pression tandis que les militants du boycott ont crié victoire. La société israélienne, qui exporte boues et crèmes à base de sels et minéraux de la mer Morte, a indiqué en mars qu'elle installait une usine supplémentaire en Israël sans toutefois confirmer qu'elle fermait son entreprise en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis près d'un demisiècle par l'Etat hébreu. Malgré ce flou, c'était déjà un succès pour les militants de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Depuis qu'ils ont lancé leur campagne qui appelle au boycottage des produits israéliens mais aussi des relations culturelles ou académiques avec Israël tant que durera l'occupation, elle semble aujourd'hui franchement décoller. Ce mouvement est né il y a dix ans en Cisjordanie où plus de 2,8 millions de Palestiniens vivent en tension permanente avec 600 000 colons israéliens dont la présence est considérée comme le principal obstacle à la paix par la communauté internationale, qui rappelle régulièrement que ces constructions, fortement subventionnées par l'Etat hébreu, sont illégales.

Les produits Ahava sur le site de production de Mitzpe Shalem à Kalya, au bord de la mer morte Depuis, BDS s'est invité dans les tribunaux, les universités et même les Parlements à Paris, Londres ou aux Etats-Unis. Ses soutiens font valoir que des entreprises ont quitté sous sa pression la Cisjordanie, comme l'entreprise israélienne de boissons SodaStream en 2015. Le géant britannico-danois de la sécurité G4S, lui, s'est même retiré d'Israël. ‘Menace stratégique’ Des entreprises en Cisjordanie se targuent

pourtant de s'agrandir, faisant fi du boycott mais aussi de l'Union européenne qui a décidé d'étiqueter comme tel les produits originaires des colonies des Territoires occupés. Quoi qu'il en soit, Israël assure prendre BDS au sérieux et a débloqué cette année 31 millions de dollars pour lutter contre cette campagne, qui constitue une “menace stratégique” selon des dirigeants israéliens. Le ministre des Affaires stratégiques Gilad Erdan a

récemment dit vouloir “torpiller en temps réel BDS et même avoir une longueur d'avance sur lui.” De son côté, BDS dit s'inspirer de la lutte antiapartheid des années 1980 et dément formellement des accusations d'antisémitisme formulées par ses détracteurs. “Ils ne peuvent pas répondre avec leurs outils traditionnels, (nous) accuser d'être terroriste ou financé par des terroristes parce que le monde peut

facilement voir que ce n'est pas vrai”, affirme à l'AFP Jamal Jouma, membre du Comité exécutif du BDS à Ramallah. “Donc ils tentent de criminaliser le mouvement à l'international” en le taxant d'antisémitisme. L'ONG israélienne Goush Shalom, qui milite contre l'occupation, affirme qu'une myriade d'entreprises ont quitté la Cisjordanie ces dernières années et que même les petites compagnies sont maintenant sous pression. Mais certains assurent qu'ils ne plieront pas. Yaakov Berg, qui produit chaque année 250 000 bouteilles de vin Psagot dans le territoire occupé, dit avoir refusé des offres de plusieurs millions de dollars parce que ses investisseurs lui demandait de se relocaliser en Israël. “Je ne partirai jamais d'ici,” affirme-til.

Impact limité Globalement, l'impact sur l'économie israélienne reste limité. Les colonies ne comptent que pour 2 à 3% du commerce israélien et selon le Conseil Yesha, qui représente les colons, elles accueillaient 890 usines en 2015 contre 680 en 2011. Mais, note Ofer Zalsberg de l'International Crisis Group, de grosses entreprises qui auraient volontiers investi dans les colonies il y

a encore cinq ans y réfléchissent désormais à deux fois. Et pour Israël, la crainte aujourd'hui, c'est que BDS fasse changer les règles du jeu, assure M. Zalsberg. L'Etat hébreu redoute notamment des mesures qui pourraient aller jusqu'à exclure les colons des procédures d'obtention automatique de visas vers les Etats européens dont bénéficient les Israéliens. Ben-Dror Yemeni, journaliste israélien, mène campagne contre BDS mais reconnaît que “pour l'instant, la bataille se joue au niveau des opinions publiques occidentales et les militants BDS pourraient la gagner.” “C'est tellement facile de vendre cette propagande anti-Israël”, juge-t-il. Israël préfère donc miser sur la voie judiciaire. 40 avocats planchent depuis deux ans sur une stratégie, rapporte Ron Lauder, qui dirige le Congrès juif mondial. “Sur le front juridique, nous sommes gagnants”, s'est-il récemment félicité. La stratégie a porté des fruits: la France a interdit BDS en octobre et sept Etats américains ont adopté des résolutions le condamnant. Le Parlement canadien s'est aussi exprimé en ce sens. Mais ces restrictions ne découragent pas le mouvement pro-boycott, qui promet de maintenir la pression sur Israël. -AFP

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C O N S U LTAT I O N S P R É - B U D G É TA I R E S

Le secteur privé satisfait des discussions L’exercice de discussions entre le secteur privé et le gouvernement en marge du prochain budget a été très bien accueilli par les membres du patronat. A l’issue de leurs délibérations, ils sont revenus sur ce qu’ils ont discuté avec le Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth.

Arnaud Dalais: “Nous voulons avoir une approche pragmatique du budget.” Qualifiant le déroulement des discussions entre le secteur privé et le gouvernement dans une ambiance franche et directe, le président de Business Mauritius, Arnaud Dalais affirme que le secteur privé souhaite une approche pragmatique du budget 2016/2017. “C’est important pour nous d’arriver à redresser les courbes de l’économie mauricienne,” dit-il en ajoutant qu’il est aussi crucial de le réussir. Selon lui, tout a été mis en place de travailler conjointement avec le gouvernement.

Raj Makoond : “La facilitation des affaires est très importante.” La facilitation des affaires est essentielle pour le secteur privé. C’est ce qu’a fait savoir le directeur général de Business Mauritius, Raj Makoond à l’issue des discussions. “La facilitation des affaires est très important. C’est une des propositions les plus importantes que nous avons faites,” a-t-il dit. Les autres points soulevées sont l’inadéquation des compétences, la télécommunication, le port, l’aéroport et l’environnement fiscal entres autres. “Nous avons fait des propositions très précises. La réaction a été positive au niveau des autorités. Il nous faut maintenant continuer à travailler,” fait-il ressortir. Par ailleurs, Raj Makoond est d’avis qu’il est aussi nécessaire d’avoir un changement dans le taux d’investissement du secteur privé. Pour lui, le secteur privé s’est focalisé sur les propositions qui auraient un impact sur la productivité.

Charles Cartier s’inquiète de l’exode des cerveaux dans l’ICT/BPO Le président de l’OTAM (Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius), Charles Cartier également présent à cette réunion est inquiet de l’exode des cerveaux dans le secteur des TIC. Selon lui, l’accent a été mis sur le SMET (Science, Mathematics, Engineering, Technology) car Maurice souffre d’un

Le Premier ministre en compagnie d’Arnaud Dalais ( à droite) et de Raj Makoond (à gauche) lors des consultations pré-budgétaires.

Gregory De Clerk: “Il faut une révision de la réforme fiscale”

RÉACTIONS Après les discussions entre le secteur privé et le gouvernement, le ministre de la Technologie de l’Information et de la Communication, Etienne Sinatambou a annoncé que son ministère discute avec la com-

problème où ceux qui sont hautement qualifiés dans le domaine des TIC préfèrent travailler ailleurs. Il fait aussi ressortir que les jeunes quittent le pays après leur HSC et ne reviennent plus. “Cela a un impact sur notre industrie et, de ce fait l’affaiblit encore,” déplore-t-il. Charles Cartier avance que ces gens partent renforcer le secteur des TIC d’autres pays. Selon lui, le secteur des ICT /BPO est primordial dans le soutien accordé à l’économie du pays. “Pour que les autres secteurs aient une bonne productivité, il faut qu’on ait un secteur ICT/BPO performant,” défend-il. Lors des discussions, ce dernier affirme avoir expliqué les éléments qui sont nécessaires pour avoir un cadre approprié. Le manque de ressources dans le secteur est un des problèmes majeurs dans le recrutement, selon lui. D’autre part, il trouve qu’il serait bon pour l’Université de Technologie de Maurice d’arrive à concurrencer les grandes universités mondi-

pagnie américaine Oracle pour mettre sur pieds son centre d’excellence à Maurice. Selon lui, la demande du secteur des TIC concernant la connectivité est en ligne avec la politique du gouvernement.

ales pour que les Mauriciens puissent avoir goût à travailler à Maurice.

Lilowtee Rajmun : “Il est extrêmement important d’avoir l’engagement du gouvernement.” Pour la directrice de la MEXA (Mauritius Export Association), Lilowtee Rajmun, l’engagement du gouvernement est essentiel dans l’amélioration de l’efficience du secteur de l’exportation. Selon elle, il existe un manque d’engagement du gouvernement par rapport à l’industrialisation depuis des années. “Il nous faut un engagement solide du gouvernement dans le secteur de l’exportation. Nous avons le potentiel d’accroître la croissance car nous sommes un secteur qui existe déjà,” dit-elle. Il faut selon elle débloquer certains sujets pour que le secteur devienne plus efficient et, puisse ainsi aider l’économie.

Axel Pellegrin : “Il faut une bonne ré-

Etienne Sinatambou avance que l’expression d’intérêt pour la troisième fibre optique sous marin a déjà été lancée. D’autre part, en ce qui concerne l’inadéquation qui existe sur le marché, le ministre

forme du système de pension” Pour le secrétaire général de l’Insurers Association of Mauritius, Axel Pellegrin, le système de pension nécessite une bonne réforme. “Nous constatons que la population mauricienne vieillit et, le système actuel n’avait pas prévu une telle situation qui existe depuis l’époque où les familles mauriciennes avaient de nombreux enfants. Aujourd’hui, nous avons une population qui diminue. Cela aura un impact considérable sur notre système de pension actuel,” dit-il. Selon lui, la question

croit que les qualifications actuelles des jeunes ne leurs permettent pas d’obtenir un travail dans leur domaine. Il croit aussi que les TIC est un catalyseur dans la facilitation de la création de la richesse.

est très compliquée mais pas impossible à résoudre. L’association, selon lui, a recommandé au gouvernement de s’asseoir autour d’une table pour changer le système. La deuxième recommandation concerne le secteur de la santé. Axel Pellegrin avance que ce secteur connaîtra bientôt le même problème. Toujours selon ce dernier, les soins donnés aux personnes âgées sont très spéciaux, et coûte plus. “Nous avons demandé qu’il y a des réformes qui soient engagées dans ce domaine, car nous aurons des problèmes dans notre budget,” dit-il.

Le président de l’Ahrim (association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice), Gregory De Clerk, pour sa part pense qu’il est important de revoir la réforme fiscale. Cette proposition, comme il le soutient a été présentée au gouvernement. Les autres propositions concernent la connectivité et l’image de la marque de Maurice ainsi que l’évolution et le dynamisme de la promotion du pays. D’autre part, s’agissant des ressources humaines dans le secteur du tourisme, il croit qu’il est aussi important de revoir les connaissances techniques dans ce domaine.

SAJ réitère son engagement personnel dans le développement économique Ajoutant le portefeuille des finances sous sa responsabilité, le Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth a tenu à rencontrer les acteurs du secteur privé mercredi après-midi à la salle de conférence de la cybertour d’Ebène en marge des discussions pour le prochain budget 2016/2017 du gouvernement. S’engageant personnellement dans le maintien et l’amélioration de la confiance des entreprises, il lance un appel à la responsabilité et la solidarité du secteur privé. Le Premier ministre a également fait savoir ses priorités pour le prochain budget qui concernent notamment le développement économique, la création d’emploi, l’élimination de la misère et le combat contre les fléaux présents dans le pays. Cependant, les quatre principaux objectifs de son budget sont, en premier lieu, de réaliser un taux de croissance de 5% annuellement, de réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB, de ramener à la baisse la dette publique à 50% du PIB en 2018 et de réduire le taux de chômage à 4%. S’il a voulu des discussions franches, le Grand argentier note toutefois une hésitation injustifiée de la part du secteur privé malgré les efforts du gouvernement. “Le secteur privé doit se focaliser sur des activités productives qui généreront plus de valeur ajoutée et créer la richesse nationale,” a-t-il soutenu. La date de la présentation du prochain budget a été fixée au 6 juin, mais elle demeure cependant provisoire. Parlant sur la dette publique, Sir Anerood Jugnauth avance que le gouvernement se voit obligée de la réduire à 50% du PIB (Produit Intérieur Brut). “Nou pa kapav danse dansé lor la,” a-t-il précisé. L’immobilier est un autre secteur que le Premier ministre considère trop facile pour faire de l’argent. “Je ne le considère pas comme du vrai développement,” mentionne-t-il. Sur ces deux réunions, Sir Anerood Jugnauth avoue avoir eu de bonnes discussions avec la coopération de tous ceux présents. Selon lui, les suggestions avancées, seront étudiées et considérées pour savoir si elles sont réalisables pour le prochain budget mais elles ne seront pas rejetées. “D’autre budgets viendront par la suite, et tout ce que nous pouvons faire, nous le ferons jusqu’à la fin de notre mandat,” a indiqué le Premier ministre. Concernant l’Air Corridor, Sir Anerood Jugnauth souligne qu’Air Asia souhaite en apporter une autre dimension. Par ailleurs, Sir Anerood Jugnauth a partagé son point de vue en faisant un commentaire sur la récente déclaration de Vishnu Lutchmeenaraidoo où l’ex-Grand Argentier s’est autoproclamé comme étant la personne la plus ‘transparente’ du gouvernement. “Chacun a son jugement et sa manière de penser. S’il pense de la sorte je lui dis bonne chance,” a-t-il répondu.

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EN LEADING

BREF Arrêtés avec du cannabis lors d’un contrôle routier Deux suspects, âgés de 28 et 39 ans, ont été interpellés avec du cannabis mardi lors d’un contrôle routier. Une équipe du poste de police de Terre-Rouge était en patrouille à Calebasses quand elle est tombée sur une voiture en stationnement dans une rue désert. Peu après, deux hommes sont entrés dans la voiture. Comme ils paraissaient suspects, les policiers les ont soumis à une fouille. Au cours de cet exercice, de l’héroïne et une certaine quantité de feuilles séchées, soupçonné d’être du cannabis, ont été saisi dans la voiture, aussi bien qu’une cigarette artisanale contenant une certaine quantité de drogue. Le chauffeur et son complice, tous deux habitants Triolet, ont été placés en état d’arrestation. Ils ont passé la nuit en détention policière avant d’être traduit au tribunal de Pamplemousses mercredi où ils font l’objet d’une charge provisoire de possession de drogue. Ils seront interrogés sur la provenance de ces stupéfiants.

Plusieurs maisons cambriolées La police a enregistré plusieurs cas de vol dans des maisons mardi. A BelleVue Harel, un trentenaire a rapporté que durant son absence dans la journée, sa demeure a été cambriolée. Des bijoux, trois bouteilles de vin, un ordinateur portable, trois montres, une paire de lunettes de soleil et sa boîte de connexion internet ont été emportés. Il a estimé la valeur du butin à Rs 450 000. La police de Plaine-des -Papayes enquête. Tandis qu’à Montagne Blanche, une sexagénaire a rapporté la disparition de ses bijoux.

AFFAIRE GOOLJAURY

CONFÉRENCE

Des clauses de la franchise doivent être respectées Suite de la page 1 “L’association dans le cadre d’une création d’entreprise franchisée est toujours une alternative séduisante. Mais elle doit être constituée avec vigilance et conformément aux principes de la franchise. Chaque partenaire doit veiller à leur comportement public. Quel que soit le délit, il peut nuire à la réputation internationale de la griffe. Il y a toute une série de clauses qu’il faut respecter. Il faut une vraie synergie entre les partenaires lors d’un accord” nous dit un expert comptable spécialisé dans le domaine du textile et de l’habillement. Basé à Sodnac , Fashion Style possède plus d’une vingtaine de magasins dans les grands complexes com-

Rakesh Gooljaury en compagnie de son épouse. merciaux du pays notamment à Grand-Baie, au Caudan Waterfront, à BelleMare, au Trianon Shopping

Mall, au Bagatelle Mall et à l’aéroport international SSR et emploie plus de 400 employés. La compagnie ex-

iste maintenant depuis plus de 15 ans et réalise des chiffres d’affaire au delà de 500 à 700 millions annuelle-

ment. C’est le 4 mai prochain qu’on saura si Rakesh Gooljaury est habilité à effectuer des travaux communautaires au lieu de purger cette peine de prison. L’homme d’affaires a été trouvé coupable d’avoir fait des fausses déclarations à la police dans le sillage du cambriolage survenu au bungalow de Navin Ramgoolam dans la nuit du 2 au 3 juillet 2011. Rakesh Gooljaury avait plaidé coupable lundi 11 avril à l’ouverture de son procès. Il était défendu par les avocats Rex Stephen, Jacques Panglose, Sanjeev Teeluckdharry et Rouben Mooroongapillay. La poursuite a, été assurée par Mohana Naidoo, Senior Assistant Director of Public Prosecutions.

Le Premier ministre adjoint Xavier-Luc Duval en Côte d’Ivoire Le Premier ministre adjoint XavierLuc Duval participe cette semaine au Forum de l’Economie et de l’Entrepreneuriat de CGECI Academy de Côte d’Ivoire, en tant qu’invité d’honneur. Ce dernier a été accueilli à sa descente d’avion hier par le Premier Ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan. “C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour les relations entre nos deux pays, offrant d’énormes possibilités pour notre stratégie africaine”, affirme Xavier-Luc Duval. Le Premier ministre adjoint prononcera un discours demain lors de la cérémonie inaugurale, à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire.

L’invitation de la Côte d’Ivoire est principalement motivée par le fait que Maurice est devenue une plateforme de référence pour les services financiers en Afrique et que c’est le pays No 1 en terme de Ease of Doing Business sur le continent. Le Forum qui réunit chaque année plus de 4 000 personnes vise à inculquer l’esprit d’entrepreneuriat à la population ivoirienne. Il est l’événement annuel phare du CGECI, organisation patronale qui fédère plus de 1 500 entreprises. Une forte délégation de 14 représentants du secteur privé mauricien a également fait le dé- Le Premier ministre adjoint Xavier-Luc Duval en compagnie du Premier ministre ivoirien placement en Côte d’Ivoire. Daniel Kablan Duncan.

“Il n’y a pas assez d’éléments pour un ‘prima facie case’”

Suite de la page 1 Selon nos informations, les enquêteurs comptent vérifier certaines informations avant de revenir avec un dossier plus étoffé. Vishnu Lutchmeenraidoo était, hier, à Rivière-des-Anguilles, pour une cérémonie de pose de première pierre a commenté la décision du DPP. Il a remercié tous ceux qui l’ont soutenu ces derniers temps. Au cours de son d’interrogatoire ‘under warning’ lors de sa dernière audition par rapport à son prêt en euros auprès de la State Bank of Mauritius (SBM), Vishnu Lutchmeenaraidoo a été autorisé à quitter librement la Commission à ce stade de l’enquête. Le Commissaire de police avait refusé de donner son feu vert pour son ar-

restation estimant qu’il n’y a pas d’assez d’éléments pour un ‘prima facie case’. Vishnu Lutchmeenaraidoo est revenu sur les circonstances de l’obtention de son prêt en soutenant avoir respecté toutes les procédures nécessaires. Il avait fait la demande pour une somme de 1.1 M euros en juillet 2015, remboursable sur deux ans avec un taux d’intérêt de 1,5 %. En contrepartie, le ministre des Affaires étrangères a mis en gage sa maison de Beau-Bassin. Mais, le 19 janvier 2016, il a fait une application pour que son prêt soit réduit à 400 000 euros, toujours sous les mêmes conditions. Pour étayer ses déclarations, Vishnu Lutchmeenaraidoo a produit certains documents bancaires à la Commission.

Cet atelier a permis aux étudiants d’acquérir des ‘presentation skills’.

L’Université Aberystwyth initie ces étudiants au leadership ‘The Challenges of Leaders and Managers in the XXI Century’ a été la première Student Led Conference organisée mercredi par Aberystwyth University (Mauritius Branch Campus) en collaboration avec d’autres partenaires. Le but de cette conférence était d’offrir une plateforme pour discuter des défis auxquels font face les leaders et Managers. Plusieurs étudiants et d’autres invités ont fait des présentations sur ce thème clé. Rafal Leja, Tutor in Business and Management et Student Recruitment and Experience Champion d’Aberystwyth a fait ressortir que cette conférence permet aux étudiants d’enrichir leurs connaissances sur le rôle de leader et de manager. Cet atelier a permis à ces derniers d’acquérir des ‘presentation skills’ tout en développant leur confiance en soi. A l’avenir, cette expérience les aidera lors d’un entretien d’emploi. Rajkumar Rampertab, PPS de la National Development Unit a fait ressortir que les managers et les leaders du siècle prochain seront déterminés non pas par leurs connaissance, mais par leurs

promptitudes à apprendre. Ils seront caractérisés non pas par la façon dont ils peuvent accéder à l’information, mais par celle dont ils peuvent accéder à l’information la plus pertinente tout en la différenciant de celle qui moins pertinente, a-t-il ajouté. Ce dernier a rappelé qu’un manager a des objectifs à court terme et des plans détaillés, alors que le leader a des adeptes qui veulent suivre son exemple, travaille sur des objectifs à long terme, articule une vision stratégique et motive les autres. Rajkumar Rampertab a souligné que dans cette nouvelle ère de l’économie où les valeurs sont basées sur la connaissance, la gestion et le leadership ne sont pas divisible. Il a aussi fait comprendre que les managers doivent formés les employés non seulement pour maximiser la productivité, mais aussi pour développer les compétences et les talents afin d’acquérir de bons résultats. Il a conclu en citant certains grands leaders tels le Mahatma Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King Jr qui avaient leurs propres visions de la société et savaient transmettre leurs messages et motiver les autres.

Attaquée par deux malfrats armés dans sa maison Même dans sa propre maison, elle n’est plus en sécurité. Cette ménagère de 52 ans a eu le peur de sa vie mardi après-midi quand elle est tombée nez à nez avec deux inconnus chez elle. Dans une déposition consignée à la police, cette habitante de Camp-Ithier a déclaré qu’elle ignore comment ces individus ont eu accès à l’intérieur. Ces derniers, armés d’un couteau, l’a menacé et voulait piller la maison. Profitant d’un moment d’inattention, la quinquagénaire a pris la fuite et s’est ruée chez ses voisins pour chercher de l’aide. Peu après, une dizaine de personnes l’ont accompagné chez elle, mais les malfrats avaient déjà pris la fuite. Après un inventaire, elle a noté la disparition de son sac à main qui contenait plusieurs documents et

son cellulaire. Le butin s’élève à Rs 2 400. Heureusement que la ménagère n’a pas subi de blessures au cours de cette mésaventure. Par ailleurs, la police criminelle (CID) du nord enquête toujours sur le vol survenu chez une ressortissante française lundi soir à Goodlands où elle était chez elle en compagnie de son fils de 9 ans. Trois malfrats se cachant le visage avec des vêtements ont fait irruption dans sa maison et ont menacé de s’en prendre au petit garçon. Cette quadragénaire avait été ligotée. Finalement, le trio est parti avec divers objets estimés à Rs 300 000.

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ACCUSATION PROVISOIRE

HERITAGE CITY

Reza Uteem qualifie le projet d’opaque Les trois anciens Attorney General lors de la conférence de press tenue le mercredi 20 avril.

Le Ptr: “Sommes-nous dans un système de deux poids, deux mesures” Trois anciens Attorney General, qui font parti de la commission légale du Parti Travailliste (Ptr), ont réuni la presse mercredi où ils ont commenté la loi sur les accusations provisoire. Revenant sur les propos du Premier ministre Sir Anerood Jugnauth au Parlement d’où il avait fait comprendre que dans l’affaire Vishnu Lutchmeenaraidoo, il fallait attendre un avis du Directeur des Poursuites publiques (DPP) concernant une éventuelle arrestation. Yatin Varma a fait un parallèle entre le cas de Navin Ramgoolam, d’Anil Bachoo et de Shakeel Mohamed qui ont été arrêtés sur la base de charge provisoire. Il a également cité le cas d’Ish Sookun et du couple Ruhomatally

où selon lui, le Commissaire de police n’a pas attendu que l’enquête soit bouclée pour loger une charge provisoire contre eux. Or, l’ex AG a précisé que dans certaines affaires, les charges provisoires ont été rayées en cour. “Sommes-nous dans un système de deux poids, deux mesures ?”, s’est interrogé Yatin Varma. Selon lui, le CP doit des explications à la population. Dans cette optique, il a demandé au gouvernement de venir de l’avant au plus vite avec le Police and Criminal Evidence Bill (PACE) pour réglementer les procédures. Il a profité de la situation pour rappeler que ce projet de loi avait été présenté en première lecture au Parlement sous l’ancien régime.

BLANCHISSEMENT DES CORAUX

Les acteurs de la région indianocéanique se mobilisent

Le blanchissement des coraux s’intensifie actuellement. Le projet COI Biodiversité, financé par l’Union européenne, a pour objectif de renforcer les capacités à la fin des années 90, l’événement El Nino avait provoqué un blanchissement massif de 90 % des coraux aux Seychelles et de 50 % aux Comores. Ce phénomène de changement climatique s’intensifie actuellement, touchant en particulier les régions du Pacifique et de l’océan Indien, selon les prévisions de l’agence américaine National Oceanic et Atmospheric Administration (NOAA). Un séminaire aura lieu du 4 au 6 mai PROCHAIN à Université de Maurice sur la situation des coraux à Maurice. Le blanchissement des coraux a déjà commencé à se manifester dans certains sites aux Comores, aux Seychelles, à Madagascar, en Tanzanie et au Kenya. La communauté des chercheurs sur les récifs a développé une stratégie pour y faire face. Avec l’appui de la Commission de l’océan Indien (COI), une feuille de route des activités 2015-2016 a été établie. Les membres du réseau régional avaient exprimés un besoin de formation en matière de blanchissement et de maladies des coraux Dans le cadre de l’appui du réseau des acteurs du suivi de la santé des récifs coralliens dans l’océan Indien occidental, le projet soutient plusieurs activités dont une série d’ateliers de formation régionale et nationale sur le blanchissement et l’identification des maladies des coraux, aux Comores, à Zanzibar et à Maurice. Une conférence thématique sera également donnée par le professeur Jean Maharavo, à la faculté des sciences de l’Université des Comores. L’intervenant est le directeur de recherche au Centre National de Recherches Océanographiques (CNRO) à Madagascar et expert en écologie des récifs coralliens. Enfin, Young reSearchers Organization (YSO) Madagascar mène actuellement une étude dans les Baies de Toliara et Ranobe afin d’évaluer l’état de santé des récifs coralliens durant la saison de l’événement El Nino afin, d’évaluer les sites et les espèces les plus affectés et le taux de mortalité par site. Les activités programmées présentent des intérêts à la fois écologiques, socio-économiques et politiques. En effet, une sensibilisation réussie sur le blanchissement des coraux devrait aider les décideurs à prendre les mesures adéquates face au changement climatique que subit actuellement la région océan Indien occidentale.

De son côté, Satish Faugoo a abondé dans le même sens en précisant qu’il faut en finir avec les charges provisoire où des personnes sont arrêtés sur des ‘mere suspicions’ où des simple allégations et détenu en cellule policière. Il a estimé qu’actuellement, il y a un abus de cette procédure. “Il est grand temps de venir avec le PACE.” Par ailleurs, Rama Valayden souhaite avoir un rendez-vous avec le CP étant donné qu’il n’a rien entendu après la déposition consigné l’année dernière au CCID sur la rencontre entre deux ministres et l’AG dans l’affaire Frydu/Dufry. Il dit noter que lorsque des personnes proches du pouvoir porte plainte, la police agit rapidement.

La Commission du MMM sur l’économie et Finance présidait par Reza Uteem a réuni la presse mercredi 20 avril au Voilà Bagatelle pour parler de la situation économique qu’il qualifie d’alarmante dans le pays à seulement quelques semaines du Budget. Il fait part de l’inquiétude de son parti concernant le cas d’Heritage City qu’il qualifie d’un projet opaque vue que le ministre Roshi Bhadain avait refusé de donner les détails sur le mode de son financement au parlement le mardi 19 avril dernier. Des mesures annoncées durant le Budget 2015 pour développer les PME sont restées dans le flou après 1 an et seulement 20 projets ont été approuvés. Reza Uteem estime que les dires de Sir Anerood Jugnauth à propos du budget semble être un ‘Game Changer’ avec des développements, des nouvelles technologies et les énergies renouvelables mais quand il reçoit les syndicalistes, il profère des menaces à leur encontre. “SAJ leurs a demandé de faire attention et de ne pas trop en demander et en faisant cela, il est en train de créer un crisis expectation dans l’île en général.” Au niveau de la Commission de l’Economie, il voit un bluff de Vishnu Lutchmeenaraidoo et de Roshi Bhadain. “Prenons le thème de la croissance dans le discours du budget de l’an dernier, nous nous rappelons que Vishnu Lutch-

ENL Property repousse l’ouverture du centre commercial So’Flo So’Flo, centre commercial actuellement en construction à Floréal, ouvrira ses portes au second semestre de 2017. Initialement prévue pour novembre 2016, l’ouverture est repoussée en raison de travaux additionnels importants occasionnés par des défauts décelés dans le dessin structurel. ENL Property prend toutes les mesures afin de s’assurer que le projet réponde aux standards de qualité qui font sa force. “Nos équipes ont constaté des anomalies et nous avons immédiatement commandé une réévaluation du dessin structurel à une firme d’ingénieur indépendante.

Celle-ci a confirmé que l’ingénieur a failli à ses responsabilités et nous avons de ce fait résilié son contrat. Un cabinet international a été nommé pour la suite du projet. So’Flo nous tient à cœur, et nous nous assurerons que le projet soit finalisé dans les meilleures conditions», déclare Johan Pilot, CEO d’ENL Property. So’Flo est un centre commercial de proximité, préloué à plus de 95 %. On y trouvera un supermarché, une salle de sport, un centre de bien-être, des restaurants, et une vingtaine de boutiques qui répondent à la demande des habitants de la région.”

Reza Uteem fait part de l’inquiétude de son parti concernant le cas d’Heritage City. meenaraidoo avait fait mention des 5,3 % de taux de croissance attendu en 2016 et avait prédit qu’en 2017, le taux passera à 5,7 %. En mars dernier, les chiffres de Statistics Mauritius 2015 tombent et on constate un taux de croissance de seulement 3,9 % en 2016 .Ce sont là des chiffres qui rejoignent ceux de l’estimation de la FMI, qui avait prédit qu’en 2016 le taux sera de 3.8 % et qu’en 2019, il passera à 4%. Zot inn completmen rate target.” En ce qui concerne la dette publique, il ajoute que le ministre Lutchmeenaraidoo avait prédit dans son budget qu’il ramènera la dette publique à 58,6 % GDP. Par contre, le document de la FMI sur Maurice a estimé qu’en 2015 la dette publique

passera à 63,7 % soit 5 % de plus et en 2016 elle sera de 61 %. On est bien au-delà des chiffres de la dette publique qui devrait être au norme de moins de 60%». Il fait aussi ressortir que selon la FMI, la dette publique a augmenté car le gouvernement injecte de l’argent dans deux banques qui vont en faillite notamment la MAU Bank et la National Commercial Bank. “La banque centrale doit donner une ligne de crédit de Rs 3,5 milliards car Roshi Bhadain n’arrive pas à gérer le dossier BAI due aux actions invendables de celle ci. C’est pour cette raison que le gouvernement ne pourra pas prendre encore de loan.”Le gouvernement s’est aussi pris les pieds dans le tapis concernant la

création d’emploie, car Vishnu Lutchmeenaraidoo avait prédit des milliers de postes à promouvoir. “Dans la vision de 2030, le Premier ministre vient ajouter qu’il aura cent mille nouveaux jobs et en 2016, 16,000 nouveaux jobs. Stastistic Mauritius a donné ses chiffres qu’en 2015, il y a eu seulement 7,400 emplois et en même temps, le taux de chômage a augmenté de 7,8 % à 7,9%. Là aussi, on constate que ce gouvernement est complètement à cote la plaque.”En ce qui concerne l’investissement privé, le pourcentage a baissé de 7,3 % en 2015 selon Statistics Mauritius. “ Pour l’investissement du secteur public, il n’y a même pas eu 1% d’augmentation.” Vilorsha Armoogum

Des lunettes personnalisées chez Helios Helios veut être le fer de lance des lunettes de soleil personnalisées. De ce fait, comme à la manière des lunetiers qui proposent désormais des montures personnalisables, pour pourvoir répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et afin de respecter les goûts et styles de chacun, la griffe propose maintenant lui aussi des lunettes de soleil personnalisables. En effet, aux côtés d’un designer aguerri, le client peut aujourd’hui se doter de lunettes à son image. Créée en 2010, Helios propose des lunettes personnalisables et aux couleurs tendances: effet jean, effet bois ou autre, avec des imprimés, des décors décalés mais aussi des verres dorés, bleus, vert, voire même rouges. Comme résultat, on obtient des lunettes de soleil qui nous ressemble et que l’on ne verra pas sur tous les visages. Une innovation qui va révolutionner le monde

Le client peut aujourd’hui se doter de lunettes à son image. des lunettes de soleil à Maurice non seulement pour les fashionistas en quête de nouveauté mais aussi pour

l’environnement. Helios peut se vanter d’utiliser du matériel bio pour la fabrication de ses montures. Une

démarche éco responsable dont la marque est très fière et qui vient rajouter une touche particulière.

Isabelle Chevreuil élue présidente de l’UCCIOI La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de La Réunion a réuni les membres du Conseil exécutif de l’Union des Chambres de commerce et d’industrie de l’océan Indien (UCCIOI) pour une réunion de travail. L’organisation régionale, qui rassemble

les CCI soit, l’Union des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de La Réunion et des Seychelles dans le but de soutenir le développement des échanges économiques et commerciaux, a renouvelé à cette occasion la composition de son

bureau. C’est ainsi Isabelle Chevreuil, représentante de la CCI de Mayotte, qui a été élue présidente de l’organisation de coopération consulaire pour une année. “ S’inscrire dans la continuité des actions engagées tout en se rapprochant des besoins

concrets des opérateurs économiques de la région”, telle est la priorité d’Isabelle Chevreuil pour sa mandature. L’UCCIOI, ombrelle du secteur privé régional, met actuellement en œuvre le programme de renforcement des capacités commerciales

(PRCC) dans l’océan Indien, financé par l’Agence française de développement pour un montant de 2,4 millions d’euros. “Les services développés à travers le PRCC permettront aux CCI membres d’orienter les opérateurs dans leurs projets

économiques et commerciaux régionaux et ainsi, faciliter l’émergence de partenariats pour l’exploitation des nombreuses opportunités qu’offrent le Grand océan Indien, au carrefour de l’Afrique et de l’Asie” souligne la présidente.

LE MATINAL, PORT LOUIS, JEUDI 21 AVRIL 2016

LE MATINAL, PORT-LOUIS, JEUDI 21 AVRIL 2016

Wall Street avance un peu, relancée par le pétrole Wall Street montait légèrement à la mi-séance mercredi et se rapprochait de ses records au cours d'une séance tranquille que relançait un peu un rebond des cours du pétrole: le Dow Jones prenait 0,31% et le Nasdaq 0,42%. Vers 16H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 56,23 points à 18.109,83 points, n'évoluant plus qu'à quelque 200 points de son record de clôture atteint en mai 2015, et le Nasdaq, à dominante technologique, 20,63 points à 4.960,96 points.

w w w . l e m a t i n a l . c o m

SAJ s’entretient avec les ONG en vue des rencontres prébudgetaires

“Travaillons main dans la main pour que les générations à venir en profitent” Suite de la page 1 Après les rencontres dans le cadre des consultations en vue de la préparation du prochain budget 20162017, avec les petits entrepreneurs, petits planteurs, les artisans, puis avec les fédérations et confédérations, le Premier ministre a rencontré mercredi, dans la salle de conférence du CyberCity à Ébène, les organisations non gouvernementales ainsi que les représentants de la société civile. Le Premier ministre Sir Anerood Jugnauth dit que les associations telles les ONG jouent un rôle très important dans la société. “Je reconnais personnellement la contribution des ONG dans notre pays”, a dit le Premier ministre. Et d’ajouter qu’il est toujours à l’écoute des stakeholders qui prennent les décisions dans l’intérêt général. “Toutefois, ce qui se passe dans notre société m’interpelle beaucoup.” Le Premier ministre a longuement parlé sur le pouvoir d’achat, un sujet qui lui préoccupe, a-t-il dit, car le pouvoir d’achat reflète la stabilité sociale. Avec les mesures prises pour augmenter les pensions et accorder des compensations salariales, “les familles ont pu bénéficier de revenus additionnels de plus de Rs 9 milliards” avec la hausse des pensions, “de Rs2,5 milliards avec la compensation salariale”, et de “Rs 3 milliards avec le paiement du rapport PRB”. Cela ramène un total de Rs14,5 mil-

Le Premier ministre s’est entretenu avec les ONG et les représentats de la socièté civile en vue des rencontres pré budgétaires. liards pour augmenter le pouvoir d’achat de la population. SAJ a aussi énoncé les nombreuses mesures pour améliorer la situation financière de ceux qui se

trouvent au bas de l’échelle, notamment par la fourniture d’eau gratuite aux familles qui consomment moins de 6 mètres cubes, les tarifs d’électricité réduits pour

ceux qui consomment moins de 65 kilowatts d’électricité, les subsides de Rs 300 millions pour subventionner les frais des examens du SC et HSC, la réduction d’environ

10% du prix de l’essence et du diesel, les subsides de Rs 800 millions pour le riz, la farine et le gaz ménager, sans oublier le transport gratuit pour les étudiants et les personnes âgées, au coût de Rs1,2 milliards. Le Premier ministre a précisé que jamais aucun gouvernement n’a fait autant d’effort dans un lapse de temps si court,soit de quinze mois, pour combattre la pauvreté. Sir Anerood Jugnauth a demandé à tous les acteurs de l’activité économique de concentrer tous leurs efforts pour accroître le “gâteau national”, créer plus d’emplois et mieux répartir les richesses afin de laisser un pays aux générations futures où il fait bon vivre. Selon le Premier ministre, la culture de travail, la productivité et la discipline sont les ingrédients pour le progrès et la prospérité. En parlant des maux de la société, comme la drogue et les crimes, le Premier ministre n’a pas caché son étonnement: “Eh oula, kot nu p ale dan sa pei la!” Pour tacler ce problème, il faut certainement une responsabilisation de la société,et un sens de valeurs, mais plus d’investissement dans la surveillance policière, notamment dans la technologie. Il a aussi invité les membres du public à participer dans les commissions d’enquêtes pour dénoncer les trafiquants de drogue.

Beachcomber révolutionne l’offre “all inclusive”

Nicolas Staub, Head of Sales chez Beachcomber en companie de autres partenaires du projet

Beachcomber offre, à partir du 1er mai 2016, à ses clients séjournant en “all inclusive” un nouveau service gratuit sur smartphone, qui leur donne droit à des rabais sur plus de 175 points de shopping et de loisirs à Maurice : magasins, restaurants, centres de remise en forme, réserves naturelles et organisateurs d’excursions. Les clients, venant de l’étrangers, voire même les mauriciens, auront droit à des remises de 10% à 15% pendant toute la durée de leur séjour dans les hôtels du groupe concernés par cette offre. Ce nouveau service de Beachcomber et le potentiel qu’il offre pour la clientèle locale et internationale, ainsi que pour les nombreux magasins et prestataires partenaires, ont été présen-

La priorité de Beachcomber est le service client tés le 20 avril au cours d’une conférence de presse au siége du groupe hôtelier à Curepipe. Nicolas Staub, Group Head of Sales de Beachcomber et Rico Paoletti, General Manager des hôtels Le Victoria et Le Mauricia, ainsi que Pascal Ducray et Nick Wiehe, directeurs d’Oxymore Ltd, ont animé cette conférence de presse. “La priorité de Beachcomber est la qualité de service à la clientèle et le

développement social et économique des destinations où sont présents nos établissements hôteliers,” rappelle Nicolas Staub. “Le nouveau service que nous offrons dès le 1er mai encouragera nos clients à profiter du confort et des prestations de nos hôtels mais ils les incitera à aller découvrir différentes facettes de l’île Maurice, audelà de la formule tout incluse. Nous participons aussi au développement de plus de 175 entreprises et petits commerces - sans oublier les prestataires annexes comme les taxis - qui profitent de l’activité touristique,” a-t-il renchéri.

Le Harvard Business Review publie une étude sur LUX* Resorts & Hotels La révolution du service qu’a connu LUX* Resorts & Hotels depuis 2010 est désormais un cas d’étude aux Etats Unis. Au fil des années, LUX* Resorts & Hotels a su tirer son épingle du jeu grâce à une approche qui repose sur 4 axes prioritaires, qui sont (i) inculquer une nouvelle culture de service à ses employés à travers la formation, (ii) une révision de sa vision, ses objectifs et ses valeurs, (iii) l’innovation et la différenciation, (iv) l’évaluation, les commentaires et récompenses. C’est ce qui en ressort d’une étude de cas, menée par Jochen Wirtz et Ron Kaufman, publiée dans la 8ème édition du livre ‘Services Marketing : People, Technology, Strategy (2016).’ L’article intitulé ‘LUX*: Staging a Service Revolution in a Resort Chain’ revient sur l’évolution de LUX* Resorts & Hotels depuis que Paul Jones a repris la barre de ce groupe hôtelier mauricien. Cette étude de cas a été également reprise dans le Harvard Business Review du mois d’avril 2016. En effet, selon le Professeur Jochen Wirtz et Ron Kaufmann, depuis la nomination d’une nouvelle direction au sein de LUX* Resorts & Hotels, des changements majeurs sont survenus au sein du groupe hôtelier. Ceux-ci ont contribué à une amélioration considérable tant sur le plan opérationnel que sur le service du personnel de l’hôtel. “Avec l’aide de toute l’équipe, nous avons revu notre modèle de gestion pour rendre notre espace et le séjour de nos clients plus agréable. Le fait d’avoir été sélectionné pour une étude de cas est un honneur pour LUX* Resorts & Hotels. Cela démontre que notre modèle d’opération fonctionne et intéresse les tierces parties. En termes d’innovation, nous avons d’autres projets en tête et nous viendrons avec de nouvelles idées pour rendre le séjour de nos clients des plus mémorables. Je tiens à remercier les auteurs de cet article, particulièrement le Professeur Wirtz qui m’a invité à intervenir lors de la présentation de cette étude de cas au NUS/UCLA Executive MBA en mai prochain,” affirme, pour sa part, Paul Jones. La nouvelle équipe dirigeante a également décidé d’opter pour une stratégie “asset-light” afin d’améliorer la santé financière du groupe. C’est ainsi que LUX* Resorts & Hotels se lance dans la gestion des établissements hôteliers hors des côtes mauriciennes. Naïade Resorts a été rebaptisé LUX*Resorts & Hotels et les articles de presse ont aidé à redorer l’image du groupe. L’étude révèle que LUX* a développé une nouvelle vision, un nouvel objectif ainsi que des nouvelles valeurs qui ont ensuite été transmis aux collaborateurs à travers des sessions de formation. Les collaborateurs recevaient une citation tous les jours pour qu’ils comprennent mieux ces valeurs et qu’ils soient encouragés à les vivre pleinement au quotidien. De plus, l’innovation étant le maître mot chez LUX* Resorts & Hotels, le groupe a introduit une plateforme sur les contrôles de qualité basés sur les pratiques internationales. A travers le groupe, la qualité du service est régie par le LUX* Shining Hospitality Standards.

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APRÈS VOLKSWAGEN

M É TA U X P R É C I E U X

Mitsubishi Motors avoue des “manipulations” de tests Tokyo - Le constructeur d'automobiles japonais Mitsubishi Motors a avoué mercredi avoir “manipulé des tests pour présenter de meilleurs rendements énergétiques”, une fraude qui concerne au moins 625 000 véhicules vendus au Japon mais l'enquête va s'étendre à l'étranger. Quatre modèles de minivéhicules (cylindrées de moins de 660 cm3), une catégorie populaire dans l'archipel, sont en cause, dont 468 000 unités fabriquées pour son compatriote Nissan (Dayz et Dayz Roox). Cette annonce intervient alors que le géant allemand Volkswagen est aux prises avec une retentissante affaire de moteurs truqués. “Il semble que les comportements douteux ne soient pas limités à Volkswagen”, a commenté Joe Rundle, analyste chez ETX Capital. “Les révélations explosives de Mitsubishi posent la question d'un scandale bien plus large.” “Nous exprimons nos excuses les plus profondes à tous nos clients et autres parties affectées,” a déclaré le patron du groupe japonais, Tetsuro Aikawa, lors d'une conférence de presse au min-

istère des Transports. Le constructeur a joué sur les chiffres relatifs aux pneus, affichant ainsi des performances de consommation de carburant supérieures de 5 à 10% à la réalité, ont précisé des médias. “Notre client Nissan a découvert des écarts entre les chiffres fournis et ceux constatés et nous a demandé de revoir nos valeurs,” a expliqué Mitsubishi Motors dans un communiqué. “Nous avons décidé d'arrêter la production et les ventes des modèles en cause,” a-t-il ajouté, précisant que Nissan avait fait de même. Le groupe de Carlos Ghosn a confirmé cette version dans une déclaration distincte. “Nous avons aussitôt porté ces divergences à l'attention de Mitsubishi, qui est responsable du développement et de l'homologation des véhicules. En réponse à notre requête, il a admis avoir manipulé intentionnellement les données.” “Aujourd'hui, nous ne prévoyons pas de revoir notre collaboration” avec Mitsubishi Motors, a toutefois assuré Nissan.

Les bâtiments du constructeur automobile Mitsubishi à Tokyo, le 20 avril 2016.

‘Dommages importants’ L'annonce, juste avant la clôture de la Bourse, de l'organisation de ce point presse avait fait plonger l'action de plus de 15%, sa plus forte chute en pourcentage depuis 2004, époque tourmentée pour Mitsubishi Motors. Si la société de la galaxie Mitsubishi affiche désormais une santé plutôt bonne, il a frôlé la faillite il y a une douzaine d'années, à la suite

d'un scandale de camouflage de défauts en infraction à la loi sur les rappels. L'affaire, grandement médiatisée, avait fait vaciller l'entreprise et valser ses dirigeants. Connu pour ses 4x4 Outlander et Pajero, Mitsubishi Motors Corporation (MMC) écoule environ un million de véhicules par an. Pour l'ensemble de l'année close fin mars 2016, la société vise un chiffre d'affaires de 2 260

milliards de yens (18 milliards d'euros). Son patron a d'ores et déjà prévenu: “Ce n'est pas un problème simple. Nous avons besoin de temps (pour évaluer l'impact sur les résultats), mais une chose est sûre, les dommages seront importants,” a-t-il dit. L'enquête interne a révélé que “la méthode de tests utilisée, non conforme aux exigences de la loi japon-

aise, a été appliquée à d'autres modèles produits par MMC pour le marché japonais.” “Eu égard à la gravité de ces questions, nous allons aussi mener des investigations relatives aux produits fabriqués pour les marchés étrangers,” avec l'aide d'un “comité composé uniquement d'experts externes,” a indiqué le groupe. L'affaire rappelle le scandale qui a éclaté chez Volkswagen en septembre dernier. Le colosse allemand a admis avoir installé dans 11 millions de ses véhicules dans le monde un logiciel capable de falsifier les valeurs d'émissions polluantes des moteurs diesel. Il risque des dizaines de milliards d'euros d'amendes et de dommages et intérêts. “Il se pourrait que ce soit différent du problème Volkswagen, mais le marché est devenu très sensible à ce genre de nouvelles,” a relevé pour l'agence Bloomberg Seiji Sugiura, analyste au centre de recherche Tokai à Tokyo. “C'est mauvais pour l'image de la compagnie, d'autant plus que ce n'est pas la première fois que Mitsubishi a ce genre de problèmes.” -AFP

Les Panama Papers creusent le déséquilibre de la transparence Tandis que les enquêtes se multiplient dans les Etats démocratiques, les pays autoritaires s'en tirent sans dégâts et en profitent pour pointer du doigt leurs ennemis. Si le dévoilement des “Panama papers” a fait l'effet d'une bombe, les révélations continues de ce scandale mettent au jour un véritable champ de mines planétaire. Au fil des semaines, les découvertes se révèlent encore plus accablantes qu'attendu; elles n'en finissent plus de créer des remous et ont un impact géopolitique dont on est loin de mesurer toute la portée. Pour ce qui est de l'écho médiatique, la liste impressionnante des personnalités dont le nom est apparu dans cette affaire impose un décryptage. Surtout pas celui des complotistes, qui s'en donnent à coeur joie une conjuration de la CIA et de la NSA? Une manipulation montée par les Russes?... Rien de tout cela ne tient debout. Nul doute qu'il reste des zones d'ombre as-

Des gratte-ciel du quartier d'affaires de Panama, le 4 avril 2016. sez gênantes quant à l'origine exacte des fuites et à l'intention de départ. Mais le palmarès est si “oecuménique” qu'il soulève un autre questionnement.

La finance mondialisée amorale et suicidaire Catégorie “démission for-

cée”: le Premier ministre islandais et le ministre espagnol de l'Industrie, de l'Energie et du Tourisme. Catégorie “éclaboussures ou dommages collatéraux”: le roi Salmane d'Arabie saoudite; le président russe, Vladimir Poutine (via son ami d'enfance le musicien

Sergueï Roldouguine); le président argentin, Mauricio Macri; le président ukrainien, Petro Porochenko; le Premier ministre britannique, David Cameron. En deuxième division, on compte pêle-mêle plus de 120 personnalités, exerçant des

responsabilités diverses, mais proches du premier cercle du pouvoir dans leur pays: un cousin de Bachar elAssad; le fils de l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan; un ancien Premier ministre irakien; le secrétaire particulier du roi du Maroc. Dans cette foule cosmopolite, il apparaît un énorme déséquilibre, un gouffre, d'où surgit une fois encore le caractère amoral et suicidaire de la finance mondialisée. Tandis que les enquêtes publiques se multiplient dans les Etats démocratiques (France, Espagne, Pays-Bas, Suède, Australie, Brésil...), les pays autoritaires s'en tirent sans dégâts et en profitent pour pointer du doigt leurs ennemis. L'urgence d'un assainissement Le Kremlin voit derrière ces mises en cause en série une offensive sournoise de Washington, tout en se réjouissant de l'apparente compromission de Porochenko. A Pékin, motus

et bouche cousue, alors qu'aucun pays au monde ne semble plus impliqué que la République populaire dans les “Panama papers”: un tiers des sociétés-écrans créées par le cabinet Mossack Fonseca l'aurait été à l'initiative de ses bureaux basés en Chine. C'est une large partie de la nomenklatura rouge, à travers une galerie de personnages importants issus des familles dirigeantes, qui est impliquée. Sans inquiétude majeure. A l'inverse, en plein coeur de la campagne présidentielle américaine, on apprend que plusieurs donateurs des époux Clinton sont cités dans les “Panama papers”, tandis que la blanche démocrate Hillary a dénoncé, dès qu'il a éclaté, ce scandale fondé sur des “failles juridiques exploitées par les super-riches du monde entier.” Les déséquilibres de la transparence sont aussi flagrants que dévastateurs. Ils appellent d'urgence un assainissement.-AFP

Des investisseurs surveillent les mouvements des titres financiers dans une maison de courtage à Shanghaï, le 28 mars 2016.

La Chine lance son propre cours de référence pour l'or La Chine, le plus gros pays consommateur d'or, a lancé mardi un cours de référence du métal jaune (benchmark) libellé en yuans, avec l'ambition de renforcer son influence sur le marché mondial et de mieux maîtriser les évolutions des prix. Le Shanghai Gold Exchange, opérateur chinois pour les métaux précieux, a dévoilé mardi matin sur son site internet son premier “fixing” de référence quotidien pour l'or, à 256,92 yuans par gramme (39,66 dollars, soit environ 1 230 dollars l'once). Dix-huit acteurs de marché participent à la détermination du nouvel indice de référence shanghaïen, a précisé l'opérateur boursier, pour la plupart des banques étatiques chinoises, mais aussi deux grands groupes aurifères du pays ou encore les banques étrangères ANZ et Standard Chartered. Ouvert en 2002, le Shanghai Gold Exchange avait déjà lancé en septembre 2014 une place d'échanges “internationaux” ouverte aux institutions financières étrangères, dans le but avoué d'offrir une alter-

native aux places de New York et de Londres, qui dominent les transactions sur l'or. Le “fixing” débuté mardi “constitue une nouvelle étape dans l'essor impressionnant des échanges chinois et dans l'internationalisation de l'industrie aurifère” du pays, a commenté Aram Shishmanian, directeur du Conseil mondial de l'or (CMO), fédération des producteurs aurifères. “A mesure de l'appétit croissant des consommateurs chinois, l'influence de la Chine va nécessairement s'intensifier sur le marché mondial,” a-t-il ajouté, dans un courriel transmis à l'AFP. La demande d'or en Chine continentale représentait 250,6 tonnes au quatrième trimestre 2015, soit plus du quart de la demande mondiale, selon le CMO, ce qui en fait le premier consommateur mondial devant l'Inde. Le pays reste par ailleurs le principal pays producteur de métal jaune. Pour autant, la Chine dépend de contrats fixés en dollars, devise de référence sur le marché international des métaux précieux, subissant donc les turbulences des devises. -AFP

En Arabie, l'attrait des bijoux reste fort malgré une économie en berne

Un couple saoudien regarde des bijoux, au Salon annuel de la joaillerie à Ryad, le 18 avril 2016. En Arabie saoudite, la politique d'austérité du gouvernement, la chute des recettes pétrolières et l'augmentation des prix n'empêchent pas les Saoudiens d'affluer au Salon annuel de la joaillerie à Ryad. Exposée discrètement dans un coin de vitrine, une paire de boucles d'oreilles sertie d'un diamant de 30 carats est proposée par le bijoutier Moussaieff de Londres, l'un de quelque 20 exposants de ce salon qui a ouvert ses portes lundi soir. Son prix: 3,5 millions de dollars (trois millions d'euros). “Les riches sont toujours riches” malgré la crise, remarque un vendeur de Moussaieff, Leslie Kegg,

indiquant à l'AFP avoir enregistré “un bon intérêt” pour la collection de sa société. “Si vous avez assez d'argent, vous ne serez jamais affecté,” affirme-t-il. L'effondrement des cours de l'or noir qui ont perdu 60% depuis juin 2014 a conduit l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, à chercher des alternatives à ses recettes pétrolières et à resserrer les cordons du budget de l'État. Prévoyant un déficit public de 87 milliards de dollars (76,8 milliards d'euros) cette année, le gouvernement saoudien a augmenté en décembre, parfois jusqu'à 80%, les prix à la pompe des carburants. -AFP

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