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APPRENTISSAGES, ÉPANOUISSE MENT, HISTOIRES ET AMITIÉS Laurie Fournier

Apprentissages, épanouissement, histoires et amitiés

PAR LAURIE FOURNIER, chargée aux affaires académiques

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Dans les dernières semaines, j’ai beaucoup encouragé les membres du CEL de l’AÉPUM à écrire leur CAP-CEL. « Faites-le! Vous allez voir, c’est agréable. » La vérité c’est que c’est agréable à lire une fois que c’est écrit. L’écrire, c’est une autre paire de manches. C’est difficile de faire un retour sur une année complète d’implication ; de se remémorer le beau comme le moins beau et de revivre un peu les émotions qui s’y rattachent. C’est donc avec beaucoup de nostalgie, mais aussi de fierté et de reconnaissance que je me lance. Quand j’ai décidé de m’impliquer comme présidente du comité humanitaire il y a maintenant deux ans, c’était un peu un saut dans le vide. Puis, quand je me suis présentée pour le poste de chargée aux affaires académiques avec un an d’expérience à l’AÉPUM, je m’imaginais savoir un peu plus dans quoi je m’embarquais. Vous avez sûrement déjà deviné la suite de l’histoire : à vrai dire, je n’en avais qu’une idée très floue! Bien sûr, c’est difficile de s’imaginer à quoi vont ressembler les tâches du poste au quotidien, mais surtout, ce que je n’aurais jamais pu anticiper, c’est à quel point cette implication transformerait ma troisième année au Pharm.D. et, par le fait même, la personne que je suis. Commençons avec l’été 2021. On m’avait avertie : l’été est un moment occupé pour l’ACAD parce qu’elle doit préparer l’année scolaire à venir et le programme de parrainage. Par contre, je ne me doutais pas que j’aurais à jongler en plus avec un stage en juillet et des difficultés personnelles. J’estime important de nommer ce moment un peu plus sombre, car on a parfois l’impression que les personnes dans l’asso sont toujours en contrôle. Bien entendu, nous vivons des moments plus difficiles comme tout le monde et, dès le début de mon mandat, j’ai dû composer avec cette réalité. J’ai alors décidé de voir mes tâches d’ACAD comme une façon de me changer les idées, et cette vision m’a guidée tout au long de la dernière année. Durant l’été, j’ai donc réussi à procéder au recrutement des parrains et marraines, puis au jumelage avec les nouveaux admis et nouvelles admises au programme en m’adaptant aux listes d’étudiant.e.s qui étaient constamment mises à jour. Pour cette dernière tâche, j’ai reçu un bon coup de pouce de MarieLou et de Mikhail-Paul que je remercie. Je tenais à procéder au jumelage durant l’été pour que les filleul.e.s puissent discuter avec leur parrain ou leur marraine avant

la rentrée et que leurs questions et inquiétudes soient répondues. Pendant le congé estival, j’ai également recruté douze moniteurs et monitrices que j’ai accompagnés tout au long de l’année dans les séances de monitorat pour les 1re , 2e et 3e année du Pharm.D.

Une fois la session débutée, les différentes instances ont repris leurs rencontres. Au niveau facultaire, sous-comité pédagogique, comité des études, comité conjoint, focus group, comité d’agrément et d’autres rencontres informelles ont rempli mon agenda. Des enjeux de fonds autant que des questions plus praticopratiques y ont été traités, et j’y ai apporté le point de vue étudiant et les bons coups de notre association étudiante. Au niveau universitaire, les conseils des affaires académiques de la FAÉCUM m’ont permis d’échanger avec les ACAD de plusieurs programmes de l’UdeM. Bien sûr, le retour en présentiel à la session d’automne, le retour en ligne au début de la session d’hiver et l’application des mesures sanitaires évoluant constamment ont été des thèmes importants lors de toutes ces rencontres et ont grandement teinté mon mandat. J’ai d’ailleurs reçu beaucoup de questions d’étudiant.e.s à ce sujet, car évidemment toute cette incertitude nous a apporté son lot de stress. Et oui, le rôle de l’ACAD c’est aussi de répondre à des questions et inquiétudes de toute sorte. Cela a été un réel plaisir d’échanger avec vous et d’avoir pu être une ressource.

C’est aussi la mission du comité Ça va d’organiser des activités pour le bien-être psychologique de la communauté étudiante. Ce comité, que j’ai chapeauté cette année avec la CVE, Caroline, et nos adjointes Marie-Lou et Inès, n’a pas été aussi présent que je l’aurais souhaité. Nous avons dû nous adapter à un calendrier d’événements déjà très chargé et parfois condensé et nous craignions qu’ajouter des activités à celui-ci augmente encore davantage le stress de certaines personnes. D’ailleurs, permettez-moi de vous faire part d’une de mes réflexions à ce sujet. Plusieurs personnes écrivent dans le CAPCEL qu’elles se sont dépassées dans leur poste, ce qui, bien sûr, est admirable. Par contre, cette année, j’ai envie de dire que j’ai appris à ne pas trop me dépasser, à mettre mes limites. Comprenezmoi bien, j’ai fait beaucoup d’efforts durant mon mandat, mais j’ai aussi fait le travail constant de ne pas toujours chercher à en faire plus. Alors le comité Ça va ne s’est peut-être pas dépassé cette année, mais je pense que ce qu’il a fait était amplement suffisant et surtout, adapté au contexte. Ainsi, nous avons notamment organisé des séances de zoothérapie et de yoga sur l’heure du dîner et nous avons relancé les étud-o-thons en présentiel qui étaient tout autant, sinon plus populaires qu’avant la pandémie. En bonne multi-task que je suis, durant mon mandat, j’ai également contribué aux projets de mes collègues. D’abord, la rédaction et à la révision du Mémoire sur la transformation du programme m’ont occupé un peu tout au long de l’année. Je me suis également impliquée au sein du comité Ça suffit pour le Mois de l’histoire des Noir.e.s et la conception de la Boîte à outils sur les peuples autochtones.

Finalement, je dirais qu’avant d’être ACAD, je suis une personne qui aime aider alors mon mandat a aussi été ponctué de petites implications diverses, que ce soit pour répondre aux questions de Maude, présidente du comité humanitaire, pour épauler Chloé, présidente du comité vert, dans ses projets ou tout simplement pour transporter des dizaines de caisses de Guru lors de leurs livraisons.

Que serait un CAP-CEL sans quelques remerciements quétaines? Merci à Caro pour tous les allers au Costco pour acheter les collations des étud-o-thons dont tu n’as même pas pu profiter. Monter des projets à tes côtés

a été un réel bonheur. Merci pour ton enthousiasme et ton dévouement. Merci aussi d’être devenue mon amie à travers cette aventure. Merci à Marie-Lou d’avoir apaisé certains de mes doutes et de m’avoir enlevé une charge des épaules lorsque nécessaire. Merci à Inès d’être toujours si partante. Votre contribution au comité Ça va a été précieuse. Merci à Oli pour tous les lifts de fin de soirée, les longs moments de réflexion/ étude/procrastination au local d’asso et les discussions autour d’un (ou plusieurs) verre(s). Merci pour ton support, ton écoute et tes précieux conseils, autant à titre de président que d’ami. Merci Anne-So et Julie d’avoir embarqué avec moi dans cette folle aventure (Aviez-vous vraiment le choix?) et d’avoir été des collègues et amies inestimables à chaque étape. Merci à toi, Penny, d’avoir occupé le rôle de rédactrice en chef du Capsule avec toute ta bienveillance, ta rigueur et ton enthousiasme. Merci aux représentant.e.s de classe pour votre dévouement ; collaborer avec vous a été un réel plaisir. Merci à toutes et à tous les membres du CEL de l’AÉPUM d’avoir donné le meilleur de vous malgré les défis. Merci à tout.e.s les participant.e.s de nos activités ; ça fait du bien de ne pas être seule à manger trop de collations au S1-151 lors d’un étud-o-thon qui tombe mal parce que finalement toutes les cohortes ont des cours en ligne cette journée (fait vécu). Finalement, merci à la gang de l’exec. Je n’essaierai pas de mettre des mots sur ce qu’on a vécu, car c’est indescriptible. Alors tout simplement merci pour tout ça. Je vous aime fort. Aux prochain.e.s membres du CEL de l’AÉPUM, je vous souhaite autant d’apprentissages, d’épanouissement, d’histoires et d’amitiés que m’a fait vivre mon implication des deux dernières années. Alors, Chloé, c’est avec le cœur gros, mais aussi avec le sentiment du devoir accompli que je te passe le flambeau. Tu as toute ma confiance, car je sais que tu y mettras ton cœur. Sache que je resterai toujours disponible pour t’épauler au besoin.

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