CAP-CEL, VOLUME 8
Apprentissages, épanouissement, histoires et amitiés PAR LAURIE FO URN IER, chargé e aux affaire s acadé mique s Dans les dernières semaines, j’ai beaucoup encouragé les membres du CEL de l’AÉPUM à écrire leur CAP-CEL. « Faites-le! Vous allez voir, c’est agréable. » La vérité c’est que c’est agréable à lire une fois que c’est écrit. L’écrire, c’est une autre paire de manches. C’est difficile de faire un retour sur une année complète d’implication ; de se remémorer le beau comme le moins beau et de revivre un peu les émotions qui s’y rattachent. C’est donc avec beaucoup de nostalgie, mais aussi de fierté et de reconnaissance que je me lance. Quand j’ai décidé de m’impliquer comme présidente du comité humanitaire il y a maintenant deux ans, c’était un peu un saut dans le vide. Puis, quand je me suis présentée pour le poste de chargée aux affaires académiques avec un an d’expérience à l’AÉPUM, je m’imaginais savoir un peu plus
14 – CAP-CEL – AVRIL 2022
dans quoi je m’embarquais. Vous avez sûrement déjà deviné la suite de l’histoire : à vrai dire, je n’en avais qu’une idée très floue! Bien sûr, c’est difficile de s’imaginer à quoi vont ressembler les tâches du poste au quotidien, mais surtout, ce que je n’aurais jamais pu anticiper, c’est à quel point cette implication transformerait ma troisième année au Pharm.D. et, par le fait même, la personne que je suis. Commençons avec l’été 2021. On m’avait avertie : l’été est un moment occupé pour l’ACAD parce qu’elle doit préparer l’année scolaire à venir et le programme de parrainage. Par contre, je ne me doutais pas que j’aurais à jongler en plus avec un stage en juillet et des difficultés personnelles. J’estime important de nommer ce moment un peu plus sombre, car on a parfois l’impression que les
personnes dans l’asso sont toujours en contrôle. Bien entendu, nous vivons des moments plus difficiles comme tout le monde et, dès le début de mon mandat, j’ai dû composer avec cette réalité. J’ai alors décidé de voir mes tâches d’ACAD comme une façon de me changer les idées, et cette vision m’a guidée tout au long de la dernière année. Durant l’été, j’ai donc réussi à procéder au recrutement des parrains et marraines, puis au jumelage avec les nouveaux admis et nouvelles admises au programme en m’adaptant aux listes d’étudiant.e.s qui étaient constamment mises à jour. Pour cette dernière tâche, j’ai reçu un bon coup de pouce de MarieLou et de Mikhail-Paul que je remercie. Je tenais à procéder au jumelage durant l’été pour que les filleul.e.s puissent discuter avec leur parrain ou leur marraine avant